La nuit de Baraat (Laylat al-Baraa) est l'une des nuits vénérées par les musulmans, célébrée dans la nuit du 14 au 15 du mois de Sha'ban. Aujourd'hui, du 30 avril au 1er mai, c'est la même nuit.
Baraat en arabe signifie « non-implication », « séparation complète », « purification ».
On pense que c'est cette nuit-là qu'Allah a accordé au prophète Mahomet le droit d'intercession (shafaat) pour tous les musulmans. La nuit de Baraat, il est conseillé de lire la prière suivante : « Ô Allah ! J'ai recours à ton pardon des tourments, à ta satisfaction face à ta colère. Je suis impuissant à te louer suffisamment. Tu es aussi Grand que Tu t’es loué.
Allah permettra que l'intercession soit faite le jour du Jugement dernier par les prophètes dirigés par Muhammad (paix et bénédiction du Très-Haut), pour tous les pécheurs musulmans afin qu'ils soient délivrés des tourments infernaux et entrent au paradis. Ceci est mentionné dans le Coran : « Ce jour-là, l’intercession [de personne] ne sera utile que ceux à qui le Miséricordieux a accordé [un tel] droit et dont il sera satisfait des discours » (20 : 109). Après la résurrection, le jugement de Dieu commencera. Le juge en sera Allah, le Seigneur des mondes. Pour ce faire, les anges rassembleront (hashr) tous les gens en un seul endroit (mavkif). Les gens, voyant le désespoir de leur situation, demanderont à leurs prophètes d’intercéder pour eux auprès d’Allah. Cependant, chaque prophète les renverra au prophète qui l'a suivi dans la vie terrestre, et finalement ils se rassembleront tous autour du dernier prophète Mahomet (paix et bénédictions du Très-Haut), qui déclarera que l'intercession est son droit. De plus, le Prophète Mahomet (paix et bénédictions du Tout-Puissant sur lui) intercédera encore deux fois pour les justes. La deuxième fois, il intercédera auprès d'Allah afin que les portes du ciel soient ouvertes aux justes, et la troisième fois, il intercédera auprès de certains musulmans à qui Allah a assigné une place en enfer. Grâce à la prière du prophète (paix et bénédiction du Tout-Puissant sur lui), Allah aura pitié de ces personnes et leur ouvrira la voie du paradis.
Il a été rapporté d'Ibn Umar (qu'Allah les agrée) qui a dit : « En vérité, au Jour du Jugement, les gens agenouillés suivront leurs prophètes en disant : « Intercède pour nous. » Ce à quoi ils répondront : « Je ne suis pas pour ça… Je ne suis pas pour ça ». Et ainsi ils iront de prophète en prophète jusqu'à atteindre Mahomet, paix et bénédiction d'Allah soient sur tous les prophètes. Et lui, paix et bénédiction d'Allah sur lui, dira : "Oui, je suis pour ça, je suis pour ça." Et il intercédera pour eux dans un lieu de louange. »(Al-Bukhari 1748).
Anas (qu'Allah l'agrée) aurait dit : « J'ai entendu le Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) dire : « Le Jour de la Résurrection, j'aurai le droit d'intercéder et je dirai : « Ô mon Seigneur ! Amenez au ciel ceux qui avaient une foi dans leur cœur (au moins) aussi grande qu'un grain de moutarde ! - et ils entreront (au paradis), et alors je dirai : "Amenez au paradis ceux qui avaient (au moins) quelque chose (de foi) dans leur cœur !"»
La nuit de Baraat, vous devriez lire beaucoup de dua, demander pardon à Allah et le remercier, et également lire beaucoup de salawat à notre prophète bien-aimé Muhammad (paix et bénédictions du Très-Haut). Insha Allah, passer cette nuit de manière appropriée élèvera votre niveau spirituel et vous aidera dans l'ahira.
Une prière spéciale est également exécutée la nuit de Baraat, appelée « Salatul-Khair » (salat du bien). Selon de nombreux récits, cette prière dure cent rakats. Dans chaque rak'ah après la sourate "Fatiha", la sourate "Ikhlas" est lue dix fois, après que la deuxième rak'ah salaam soit donnée. Cette prière peut aussi être lue différemment. Après Fatiha, la sourate Ikhlas est lue cent fois. Quantité : dix rak'ahs. Nombre total de sourates : mille Ikhlas.
Hassan al-Basri a déclaré : « Trente Sahabah m'ont dit : « Quiconque accomplit une prière volontaire cette nuit, Allah Tout-Puissant regardera cette personne soixante-dix fois avec un regard de miséricorde. Chaque regard de Lui éliminera soixante-dix problèmes de cette personne. La plus petite récompense est le pardon des péchés » (Ghazali, Ihya, 1/209-210).
Aussi, à celui qui accomplit la prière volontaire, Allah Tout-Puissant enverra cent anges : dont trente raviront cette personne avec le paradis, trente lui donneront une garantie de sécurité contre les tourments du feu, trente élimineront les adversités du monde, le les dix restants éloigneront de lui les machinations du shaitan (Elmalili M. Hamdi Yazar, interprétation du Coran, 6/4293).
Exactement au milieu du mois de Sha'ban selon l'Hégire, les musulmans du monde entier attendent le saint Laylat d'Al Baraat. En 2019, cela aura lieu du 19 au 20 avril. Il s’agit d’une date particulière, car c’est la nuit de Baraat que le Tout-Puissant est favorable aux prières des croyants. Il accepte le repentir et décide du destin des gens, n'épargnant pas sa miséricorde, pardonnant et récompensant ceux qui le croient et l'adorent sincèrement.
histoire des vacances
Une nuit au milieu du mois de Sha'ban, le prophète Mahomet a prié pendant très longtemps. Sa femme Aisha a vu qu'il était dans la position de sajdah depuis trop longtemps et a eu peur que le Prophète ﷺ soit mort. Elle s'est approchée et a touché les doigts de sa main. Le prophète Mahomet bougea ses doigts et elle réalisa qu'il priait. Lorsqu'il eut fini et revint, Aisha dit : « Je ne t'ai jamais vu rester en sajda aussi longtemps auparavant. À quoi la réponse fut : « Savez-vous quelle nuit nous sommes ? » Elle répondit : « Allah et Son Messager le savent. » Il a poursuivi : « C'est laylat nusef min al shaaban (la moitié du shaaban). Cette nuit-là, Allahﷻ Tout-Puissant s'adresse à ses esclaves. Il pardonne à ceux qui se repentent et est miséricordieux envers ceux qui prient, mais Il ne pardonnera pas à ceux qui détestent » (Hadith fiable Shuab Al Iman sur Aisha 5/140/3 Albaigaki).
La signification de la nuit Baraat pour les musulmans
Traduit de l'arabe, le sens du mot baraat est « non-implication » ou « purification » ; on l'appelle aussi la nuit de prière, de réponse, de dotation (Allah ﷻ donne à chacun sa part), de bénédiction et de grâce. Laylat al Baraat est une nuit de grande miséricorde du Seigneur et de purification des péchés. Un hadith fiable dit : « Cette nuit-là, Allah examine la condition de ses esclaves et pardonne à tous ceux qui se repentent, à l’exception de ceux qui adorent les idoles et de ceux qui détestent. » Un autre hadith dit : « Au milieu du mois de Sha'ban, Allah a fait descendre Sa grâce sur la terre et a pardonné les péchés des gens, dont le nombre est plus grand que les poils sur les peaux des béliers de la famille Kalb. » Mais il ne pardonnera pas à tout le monde, selon ce qui est dit dans les hadiths, les personnes suivantes ne recevront pas de pardon :
- les polythéistes,
- ceux qui détestent les musulmans,
- faire preuve d'arrogance (porter des vêtements en dessous des chevilles),
- parents en contradiction
- rompre les relations avec les proches,
- commettre un adultère
- buvant de l'alcool,
- répandre la calomnie.
Laylat al-Baraa. Vidéo
Comment passer la nuit Baraat, que devez-vous faire ?
Notre Prophète ﷺ a informé les Compagnons : « Dès que la nuit tombe au milieu de Shaabaan, passez-la en prière et jeûnez pendant la journée. » Parce que le Tout-Puissant envoie sa miséricorde sur la terre et demande : « Y a-t-il quelqu’un qui se repent devant moi ? Y a-t-il quelqu’un qui demande Ma miséricorde ? Y a-t-il quelqu'un qui souffre ? et jusqu'à l'aube, il écoute les supplications des gens. En cette nuit bénie, les musulmans se tournent vers Allah ﷻ, remerciez-le, demandez-lui d'accepter les bonnes actions et de pardonner tous les péchés.
Un musulman a besoin de réfléchir à sa vie et à tous les actes qu'il a commis au cours de l'année. Si toutes ses actions n’étaient pas bonnes, il doit se repentir, demander pardon et ne plus commettre d’erreurs. Si vous avez offensé quelqu'un au cours de l'année ou si vous vous disputez, vous devez demander pardon et faire la paix, comme devraient le faire des frères, car nous sommes tous frères.
Il est important de renoncer à toute inimitié, colère, orgueil, désobéissance envers les parents avec l'intention de ne plus commettre de tels péchés. Sinon, ils nous éloigneront de la purification la nuit de Baraat. La meilleure façon de le dépenser est de faire du namaz et de lire le Saint Coran, en faisant dua. Souvenez-vous des morts et souhaitez-leur la miséricorde du Tout-Puissant, le pardon des péchés. Honorez les parents, les aînés, expliquez aux enfants l'importance de la nuit sainte Al Baraat.
Avez-vous besoin de félicitations ce jour-là ?
Ce jour n'est pas une fête musulmane, en l'honneur de cette date, les rues ne sont pas décorées de lanternes et aucun plat spécial n'est préparé. Les réunions et les prières communes n'ont pas lieu. Cette nuit est propice à la réflexion, à la repensation des actions, au repentir, à la purification. La commémoration est-elle une innovation ? Non, Laylat al-Baraat n'est pas une innovation : la passer en prière et en jeûner le matin est une sunna. Après Sha'ban vient le Ramadan, au cours duquel Allah a fait descendre le Saint Coran aux gens.
Comment passez-vous votre temps la nuit de Baraat ? Partageons les commentaires.
Dans le livre « Hazinatul Asrar » à Rivaya, écrit par Mujahid ibn Abbas (ra), il est dit à propos de la Sunnat Baraat de la nuit comme suit : il y a une prière sunnat composée de cent rak'ahs, un « Alham » est lire dans chaque rak'ah et dix fois « Qulhu » et après chaque seconde rak'ah, le salaam est donné.
Dans une autre rivaya d'Annas (ra), il est dit qu'il faut accomplir une prière sunnat de dix rakah, lire « Alham » une fois et « Qulhu » cent fois dans chaque rak'ah, et le salam est donné après chaque seconde rak'ah. .
Un autre rivaya de Wasile ibnu Asrar (ra) dit qu'il faut effectuer des ablutions complètes, mettre des vêtements propres et accomplir une prière composée de quatre rak'ahs. Dans chaque rak'ah, un « Alham » et un « Qulhu » sont lus 25 fois et après la deuxième rak'ah, le salaam est prononcé.
Également lors de la nuit de Baraat, chacun doit analyser toutes les actions commises au cours de l'année. Et si quelque chose est découvert qui contredit les commandements du Créateur, il faut se repentir et ne plus y revenir. Si soudainement quelqu'un était offensé par vous, alors vous devriez faire la paix, comme il sied à des frères. Cette nuit-là, tous les croyants doivent se distancier de choses telles que la colère, l'inimitié, l'orgueil et la désobéissance envers leurs parents. Après tout, tout cela nous éloigne de la barakat (la grâce) et de la valeur de la Baraat.
Il faut essayer de passer la nuit sainte de Baraat en veillée, en accomplissant des prières, en lisant le Coran, en faisant des dua, en rendant visite aux anciens afin de recevoir leurs bénédictions. Également lors de la nuit de Baraat, il est recommandé de se souvenir et de souhaiter miséricorde, pardon, prospérité aux musulmans décédés et de parler aux enfants de la dignité et de la valeur de cette nuit.
De plus, nous savons du Messager d'Allah (s.a.w.) que c'est l'une des nuits où le Tout-Puissant accepte les prières et les demandes de Ses esclaves. Entre autres choses, il est conseillé de lire la sourate Yasin trois fois ce soir. La première fois dans le but de prolonger la vie, la seconde - pour éviter les ennuis et les malheurs, la troisième - pour augmenter les prestations. Sachez que le bonheur et le salut sont possibles si vous vivez selon les commandements d'Allah (s.t.) et de Son Messager (s.t.a.w.). Puisse Allah (s.t.) « justifier » tous les musulmans cette nuit.
Bismillahi rragmani rragyim. Allahumma, ya zalmanni wa la yumannu 'alaihi, ya zalali val ikrami, ya zat'avli val inaami, la ilaha illa anta zahra llajina wa zharal mustajirina va amanal khaifina.
Allahumma dans kunta katabtani (katabtana) ayindaka fi ummil kitabi shakiyyan (ashkyiyaa), av magruman (magrumina), av matrudan (matrudina), av muktarran 'alaiya ('alaina) fi rrizkyi famgyu.
Allahumma bifaslika shakyavati (shakyavatana), va gyirmani (gyirmanana), va tardi (tardana), va iktara rizkyi (rizkyana), vaasbitni (vaasbitna) ayindaka fi ummil kitabi sa'idan (su'adaa) marzukyak (marzukyina) muwaffakyan (muwaffak) ina) lilhairati, fainnaka kulta va kyawlukal gyakkyu fi kitabikal munzali 'ala lisani nabiyikal mursali yamgyu lagyu ma yashau, va yusbitu, va ayindahu ummul kitabi. Ilahi (ilahana) bittajallil azami fi laylati nnisfi min sha'banal mukarramillati yufrakyu fiha kullu amrin gyakim. Wa yubramu an takshifa 'anni ('aina) minal balai ma a'lamu (na'lamu), wa ma la a'lamu (na'lamu), wa ma anta bihi a'lamu, innaka antal a'azzul akram.
Wa salla Allahu 'ala Sayyidina Muhammadin wa alihi wa sagbihiwa sallam.
Au nom d'Allah (s.t.), Miséricordieux envers tous dans ce monde et Miséricordieux uniquement envers les croyants de l'autre monde !
Ô Allah (s.t.) ! Ta Générosité m'a dirigé vers Toi et Ta Miséricorde m'a conduit vers Toi. Je me tourne vers Toi avec quelque chose qui n'est pas un secret pour Toi. Je te demande quelque chose qui ne soit pas difficile pour toi. Après tout, il te suffit de connaître ma condition, même si je ne fais pas de demande.
Ô Celui qui a le pouvoir d'éliminer les malheurs, éloigne-moi du fardeau des ennuis et des soucis. Il n’y a aucune divinité à adorer à part Toi, et Tu es loin de tout défaut ! Lorsque le Prophète Yunus s'est tourné vers Toi avec une prière : « Je fais partie de ceux qui se sont fait du mal », Tu lui as répondu et tu l'as sauvé, et tu as promis que Tu sauverais aussi ceux qui font le bien.
Ô Allah (s.t.) ! Ô Possesseur de la Grâce, qui n'as besoin de la miséricorde de personne. Ô Possesseur de la Grandeur, Ô Celui en la puissance duquel réside le bien de tous les mondes ! Il n’y a aucune divinité à adorer à part Toi !
Tu aides ceux qui te demandent de l'aide, tu protèges ceux qui te demandent protection et ceux qui sont en danger recourent à toi. Vous êtes celui que nous recherchons ! Si Tu m'as écrit dans la Tablette Préservée comme étant perdu, privé, exilé et pauvre, ô Allah (s.t.), Tu effaceras cette trace de moi perdu, privé, exilé et pauvre. Ô Allah (s.t.), et écris-moi dans la Tablette préservée parmi les bien élevés, et ceux à qui les bienfaits sont accordés et que Tu favorises dans l'accomplissement de bonnes actions.
Tu as dit dans Ton Livre, révélé dans la langue du Prophète Muhammad (s.t.w.), et Ta parole est vraie : « Allah (s.t.) efface les traces qu'Il veut effacer et écrit ce qu'Il veut. Et le Tout-Puissant a une tablette préservée. Ô Allah (s.t.), pour l'amour de la manifestation de Ta plus grande Miséricorde au milieu de la nuit du mois de Sha'ban, éloigne-nous des troubles que nous connaissons et de ceux que nous ne connaissons pas. Après tout, en vérité, Tu es le Très-Haut, le Grand.
Bénédictions à Allah (s.t.) et paix à notre maître Prophète Muhammad (s.t.a.w.), à sa famille (communauté) et à ses compagnons.
Au nom d'Allah, le Miséricordieux, le Miséricordieux !
Nous louons Allah, nous tournons vers Lui pour obtenir de l'aide, demandons pardon et nous repentons devant Lui, recourons à Sa protection contre le mal de nos âmes et contre la saleté de nos actes. Celui qu’Allah égare, personne ne l’égarera, et celui qu’Allah égare, personne ne le guidera vers le droit chemin.
Nous attestons qu'il n'y a de divinité digne d'être adorée qu'Allah, et nous attestons que Mohammed est Son serviteur et Son messager, qu'Allah le bénisse et le salue, ainsi que sa famille, tous ses compagnons et tous ceux qui ont suivi ses traces jusqu'au Jour. du jugement.
Ce travail se compose de deux chapitres :
1) Quelques hadiths qui mentionnent les vertus du mois de Sha'ban
2) Une innovation associée à la célébration de la nuit qui tombe au milieu de Sha'ban (Nuit de Baraat).
Quelques hadiths qui mentionnent les vertus du mois de Sha'ban
2) Il est rapporté d'après les paroles d'Abou Salama qu'Aïcha (qu'Allah l'agrée) a dit :
لَمْ يَكُنِ النَّبِيُّ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ يَصُومُ شَهْرًا أَكْثَرَ مِنْ شَعْبَانَ فَإِنَّهُ كَانَ يَصُومُ شَعْبَانَ كُلَّهُ وَكَانَ يَقُولُ خُذُوا مِنَ الْعَمَلِ مَا تُطِيقُونَ فَإِنَّ اللهَ لَا يَمَلُّ حَتَّى تَمَلُّوا وَأَحَبُّ الصَّلَاةِ إِلَى النَّبِيِّ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ مَا دُووِمَ عَلَيْهِ وَإِنْ قَلَّتْ وَكَانَ إِذَا صَلَّى صَلَاةً دَاوَمَ عَلَيْهَا
« Le Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui) n’a pas jeûné plus que pendant Sha’ban, il a jeûné tout au long de Sha’ban. Il a dit : « Faites les choses qui sont en votre pouvoir, car en vérité Allah ne se lasse pas de [votre culte] jusqu'à ce que vous en soyez fatigués. La prière préférée du Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) était celle qui est accomplie avec une durée, même si elle est petite (insignifiante), et s'il [commence] à accomplir n'importe quel [type de] prière, puis il l'a joué pendant longtemps. (Hadith fiable).
Abu Salama aurait déclaré : « J'ai entendu Aïcha (qu'Allah l'agrée) dire :
كَانَ يَكُونُ عَلَيَّ الصَّوْمُ مِنْ رَمَضَانَ فَمَا أَسْتَطِيعُ أَنْ أَقْضِيَ إِلَّا فِي شَعْبَانَ
« Il s’est avéré que j’avais encore une dette de jeûne du [dernier Ramadan] et je ne pouvais pas la rattraper sauf à Sha’ban. » (Hadith fiable).
Il est rapporté d'Abdullah ibn Abu Qais qu'il a entendu Aisha dire :
كَانَ أَحَبَّ الشُّهُورِ إِلَى رَسُولِ اللَّهِ — صلى الله عليه وسلم — أَنْ يَصُومَهُ شَعْبَانُ ثُمَّ يَصِلُهُ بِرَمَضَانَ
« Le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) aimait par-dessus tout jeûner à Sha'ban et le reliait au Ramadan.» (Le Hadith est authentique).
Il est rapporté d'Abou Hourayra que le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :
إذا انتصف شعبان فلا تصوموا
"Quand Sha'ban atteint le milieu, ne jeûnez pas." . (Il existe un désaccord parmi les érudits concernant l’authenticité de ce hadith, et l’opinion la plus correcte est que ce hadith entre dans la catégorie des hadiths shazz).
Abou Hourayra rapporte que le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :
لَا يَتَقَدَّمَنَّ أَحَدُكُمْ رَمَضَانَ بِصَوْمِ يَوْمٍ أَوْ يَوْمَيْنِ إِلَّا أَنْ يَكُونَ رَجُلٌ كَانَ يَصُومُ صَوْمَهُ فَلْيَصُمْ ذَلِكَ الْيَوْمَ
"Que personne ne jeûne en aucun cas un jour ou deux avant le début du Ramadan, à l'exception de ceux qui observent leur jeûne, ils jeûnent ce jour-là." (Ce hadith est authentique, rapporté par al-Bukhari et Muslim)
سُئِلَ النَّبِيُّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ : أَيُّ الصَّوْمِ أَفْضَلُ بَعْدَ رَمَضَانَ ؟ فَقَالَ : شَعْبَانُ لِتَعْظِيمِ رَمَضَانَ ، قِيلَ : فَأَيُّ الصَّدَقَةِ أَفْضَلُ ؟ قَالَ : صَدَقَةٌ فِي رَمَضَانَ
« On a demandé au Prophète : « Quel est le meilleur jeûne après le jeûne du Ramadan ? » Le Prophète répondit : "Jeûner le jour de Sha'ban pour exalter le Ramadan". Ensuite, celui qui a posé la question a demandé : « Quelle est la meilleure aumône ? Le Prophète répondit : "L'aumône pendant le Ramadan" (hadith faible).
On rapporte que `Aïcha (qu'Allah l'agrée) a dit : « Une nuit, j'ai perdu le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui), j'ai quitté [la maison] et je l'ai trouvé à Baki`. Il dit : « As-tu vraiment peur qu’Allah fasse du mal à toi et à Son Messager ?! » J'ai dit : « Ô Messager d'Allah ! Je pensais que tu étais allé voir une de tes femmes. Il a ensuite dit:
إِنَّ اللَّهَ عَزَّ وَجَلَّ يَنْزِلُ لَيْلَةَ النِّصْفِ مِنْ شَعْبَانَ إِلَى السَّمَاءِ الدُّنْيَا ، فَيَغْفِرُ لأَكْثَرَ مِنْ عَدَدِ شَعْرِ غَنَمِ كَلْبٍ
"En effet, la nuit qui tombe au milieu de Shaban, le Bienheureux Tout-Puissant Allah descend jusqu'au ciel le plus proche et pardonne [à tant de personnes] qui dépasse le nombre de poils du mouton Kalbi." (hadith faible).
Il est rapporté d'après les paroles d'Abou Musa al-Ash'ari que le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) a dit :
إن الله ليطلع ليلة النصف من شعبان، فيغفر لجميع خلقه، إلا لمشرك أو مشاحن
"Allah regarde ses esclaves la nuit qui tombe au milieu de Sha'ban, Il pardonne à toutes Ses créatures, à l'exception du polythéiste et du méchant envieux. (bon hadith, voir : Sahih al-Jami, 1819.).
Il est rapporté d'Ali ibn Abu Talib que le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) a dit :
إِذَا كَانَتْ لَيْلَةُ النِّصْفِ مِنْ شَعْبَانَ فَقُومُوا لَيْلَتَهَا، وَصُومُوا يَوْمَهَا، فَإِنَّ اللهَ تَعَالَى يَقُولُ: أَلَا مِنْ مُسْتَغْفِرٍ فَأَغْفِرَ لَهُ، أَلَا مِنْ مُسْتَرْزِقٍ فَأَرْزُقَهُ، أَلَا مُبْتَلًى فَأُعَافِيَهُ ، أَلَا كَذَا أَلَا كَذَا حَتَّى يَطْلُعَ الْفَجْرُ
«Quand arrive la nuit du milieu de Shaban, restez debout cette nuit-là en prière et jeûnez pendant les heures du jour. En vérité, au coucher du soleil [avant cette nuit] Allah descend vers le ciel le plus proche et dit : « N'y a-t-il pas ceux qui demandent pardon, je leur pardonnerai ! S’il n’y a personne qui demande de la nourriture, je pourvoirai à leur subsistance ! Y a-t-il des gens en détresse, je les délivrerai ! N'y a-t-il pas ceux-là... ! N'y a-t-il pas ceux-là... ! Et cela continuera jusqu'à l'aube. » (hadith faible).
Il existe également des hadiths sur les mérites du mois de Shaban et sur l'exécution de prières spéciales, qui ont été identifiés par les spécialistes du hadith comme étant fictifs et fabriqués. Par exemple, les hadiths suivants sont attribués au Prophète Mahomet (paix et bénédiction d'Allah sur lui) :
رَجَب شَهْرُ اللهِ، وَشَعْبَانُ شَهْرِي و رَمَضَانَ شَهْرُ أُمَّتِي
"Rajab est le mois d'Allah, Shaban est mon mois et Ramadan est le mois de ma Oumma (communauté)." (le hadith est fabriqué).
L'un de ces hadiths dit que, s'adressant à Ali ibn Abu Talib, le prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) aurait dit :
يا علي من صلى مائة ركعة في ليلة النصف من شعبان، يقرأ في كل ركعة بفاتحة الكتاب و (قل هو الله أحد) عشر مرات . قال النبي صلى الله عليه وسلم : يا علي ما من عبد يصلي هذه الصلوات إلا قضى عز وجل له كل حاجة طلبها تلك الليلة
« Ô Ali, quiconque prie cent rak'ahs la nuit du milieu de Sha'ban, et dans chaque rak'ah récite la sourate « Ouvrir le livre » et la sourate « Dis : Il est Allah Un » dix fois, puis à tout serviteur de Dieu qui accomplit ces prières, Allah (Il est Grand et Glorieux) comblera certainement tous ses besoins qu'il demandera cette nuit-là. (le hadith est fabriqué).
Un autre hadith dit :
من صلى ليلة النصف من شعبان ثنتي عشرة ركعة، يقرأ في كل ركعة (قل هو الله أحد) ثلاثين مرة ، لم يخرج حتى يرى مقعده من الجنة
« Quiconque, la nuit du milieu de Sha'ban, prie douze rak'ahs, et dans chaque rak'ah lit trente fois "Dis : Il est Allah Un", il ne quittera pas [sa place] sans voir sa place au Paradis. .» (le hadith est fabriqué).
Une innovation associée à la célébration de la nuit qui tombe au milieu de Sha'ban (Nuit de « Baraat »)
إِنَّا أَنزَلْنَاهُ فِي لَيْلَةٍ مُّبَارَكَةٍ إِنَّا كُنَّا مُنذِرِينَ * فِيهَا يُفْرَقُ كُلُّ أَمْرٍ حَكِيمٍ
« Nous l'avons fait descendre lors de la Nuit Sainte et Nous avertissons. Toutes les affaires sages y sont décidées. (Coran, 44 : 3, 4).
Il est rapporté qu'en interprétant ces paroles du Tout-Puissant, `Ikrima (qu'Allah lui accorde sa miséricorde) a dit que c'est la nuit qui tombe au milieu de Sha'ban, cette nuit-là, toutes les affaires de l'année prochaine sont confirmées. , ceux qui sont destinés à vivre sont déterminés et ceux qui accomplissent le Hajj sont enregistrés, puis rien n'y est ajouté ou soustrait.
Nous voyons cela concernant les paroles d'Allah " dans la nuit bénie "Il y a deux avis :
# Premier avis– le verset parle de la Nuit de la Prédestination, et c'est précisément l'opinion de l'écrasante majorité des scientifiques.
# Deuxième opinion - Ce verset parle de la nuit du milieu de Sha'ban. C'est l'opinion de `Ikrima.
L'opinion correcte est celle de la majorité des savants selon laquelle la Nuit Bénie mentionnée dans le verset est la Nuit de la Détermination, et non la nuit du milieu de Sha'ban. Allah (Saint et Grand est-Il) a dit : « … dans la nuit bénie" , puis a clarifié ses propos en disant : « Le Coran a été révélé au mois de Ramadan » Et "En vérité, Nous l'avons révélé (le Coran) la Nuit du Destin."
L'affirmation selon laquelle cette nuit tombe au milieu de Sha'ban est une opinion infondée car elle contredit le texte coranique direct et clair. Tous les hadiths cités par certaines personnes pour confirmer que la Nuit Bénie tombe sur Sha'ban contredisent le texte direct du Coran et n'ont aucun fondement. Aucun des hadiths qu’ils citent n’a d’isnad authentique, comme l’ont dit Ibn al-`Arabi et de nombreux autres experts en hadiths. Avec tout cela, on ne peut qu'être tristement surpris quand on voit un musulman qui va à l'encontre des versets clairs du Coran, n'ayant aucun fondement ni dans le Livre d'Allah ni dans la Sunna fiable.
De tout cela, il ressort clairement que la grande majorité des ulémas affirment que les rassemblements annuels dans les mosquées en l'honneur du milieu du mois de Sha'ban ne devraient pas avoir lieu. C’est une hérésie et une innovation dans la religion.
Si les gens accomplissent la prière individuellement à la maison ou à l’extérieur de la mosquée en petit groupe, les ulémas ont alors deux opinions différentes concernant une telle action :
Premier avis– c’est une innovation. C'est la croyance des savants du Hijaz, tels que `Ata et ibn Abu Muleyqa, les savants de Médine, les étudiants de Malik et d'autres savants.
La plus correcte des deux opinions est toujours la première, c'est-à-dire l'opinion selon laquelle toute célébration de la nuit médiane de Sha'ban est une innovation. Quant au deuxième avis, il peut être réfuté par plusieurs arguments :
1) Premier argument.
Il n'existe aucune information fiable selon laquelle le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) a célébré cette nuit. On ne sait pas non plus qu'au moins un des compagnons (qu'Allah les agrée) l'ait célébré. Ceci est également inconnu chez les Tabiyins, à l'exception des trois mentionnés par Ibn Rajab, et à partir desquels ce phénomène s'est finalement propagé. Si d'autres Tabi'in célébraient cette nuit chaque année et mettaient en valeur cette nuit d'une manière particulière, cela serait largement connu et ne se limiterait pas à seulement trois Tabi'in. Par conséquent, nous pouvons dire que la célébration de cette nuit est une innovation et une hérésie, et il n'y a aucune indication de l'admissibilité de cela ni dans le Coran ni dans la Sunna, et il n'y a pas de consensus parmi les savants (ijma') sur sur lequel on pouvait compter.
Ibn Rajab lui-même a également dit : « Il n’y a rien de fiable concernant la dignité de la nuit du milieu de Sha’ban, ni de la part du Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui) ni de la part de ses compagnons. Il n’est connu de manière fiable que par un groupe de Tabiyins parmi les célèbres scientifiques de Sham. » .
2) Deuxième argument.
Ibn Rajab a cité les noms de ces Tabiyins qui vénéraient cette nuit et la célébraient en accomplissant certains rituels de culte dans la mosquée, puis il a lui-même mentionné que leur source était les traditions juives qui leur parvenaient (Israiliyat). La question est : depuis quand les traditions juives ont-elles commencé à être utilisées comme l’un des arguments de la charia ?!
Il a également mentionné que les gens ont adopté parmi ces trois Tabi'in la pratique d'honorer la nuit médiane de Sha'ban. À cet égard, une autre question se pose : depuis quand les actions des Tabiyins ont-elles commencé à être utilisées comme l'un des arguments de la charia ?!
Ni les traditions juives, ni même les actes des Tabi'een ne sont des arguments et des sources de la charia à partir desquels nous pouvons tirer les lois de notre religion.
3) Troisième argument.
Les scientifiques contemporains de ces Tabiyins qui ont commencé à parler de la dignité de la nuit médiane de Sha'ban leur ont exprimé leur censure pour cela, mais aucun des admirateurs de cette nuit n'a apporté d'argument dans leur justification et n'a pu réfuter ces qui les a condamnés. Et que dire si parmi ceux qui leur ont exprimé leur censure se trouvait `Ata ibn Abu Rabah lui-même, qui était connu comme le mufti de son époque et à propos duquel le compagnon ibn Umar a dit : .
4) Quatrième argument.
إِنَّ اللَّهَ لَيَطَّلِعُ فِي لَيْلَةِ النِّصْفِ مِنْ شَعْبَانَ فَيَغْفِرُ لِجَمِيعِ خَلْقِهِ إِلَّا لِمُشْرِكٍ أَوْ مُشَاحِنٍ
"Allah regarde Ses créations la nuit qui tombe au milieu de Shaban, Il pardonne à tout le monde sauf au polythéiste et au méchant envieux."
Ce hadith ne contient aucune indication selon laquelle la nuit du milieu de Sha'ban devrait être célébrée et distinguée des autres nuits. Un hadith authentique, cité par les imams al-Bukhari et Muslim, dit que le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :
يَنْزِلُ رَبُّنَا تَبَارَكَ وَتَعَالَى كُلَّ لَيْلَةٍ إِلَى السَّمَاءِ الدُّنْيَا حِينَ يَبْقَى ثُلُثُ اللَّيْلِ الْآخِرُ يَقُولُ مَنْ يَدْعُونِي فَأَسْتَجِيبَ لَهُ مَنْ يَسْأَلُنِي فَأُعْطِيَهُ مَنْ يَسْتَغْفِرُنِي فَأَغْفِرَ لَهُ
« Notre Seigneur Miséricordieux et Exalté descend chaque nuit dans le ciel le plus proche, lorsque reste le dernier tiers de la nuit, et dit : « Celui qui m'invoque, je lui répondrai ! » Celui qui me le demande, je le lui donnerai ! Celui qui me demande pardon, je lui pardonnerai. .
Par conséquent, la condescendance d’Allah Tout-Puissant (Saint et Grand) et le pardon des créatures ne se limitent pas à une ou quelques nuits par an.
5) Cinquième argument.
Les savants qui ont soutenu qu'une personne accomplissant la prière cette nuit-là individuellement ou dans un cercle étroit n'est pas un acte répréhensible n'ont pas soutenu leur opinion par des arguments de la charia, et s'ils avaient de tels arguments, ils les auraient certainement invoqués.
Ceux qui condamnent la célébration de la nuit du milieu de Sha'ban sont guidés par des hadiths sur l'interdiction d'introduire des innovations dans la religion. Par exemple, les paroles suivantes du Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) en parlent :
من عمل عملا ليس عليه أمرنا فهو رد
(c'est-à-dire la charia), alors son dossier sera rejeté" .
De nombreux hadiths fiables du Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) et traditions des Compagnons parlent de l'interdiction des innovations religieuses et mettent en garde contre cela.
Cheikh ibn Baz a dit : "Quant à l'opinion d'al-Auzai (qu'Allah lui accorde sa miséricorde) sur l'opportunité de se tenir debout individuellement cette nuit pour la prière (c'est-à-dire pas dans la mosquée) et l'opinion sur laquelle Ibn Rajab a choisi, ils ont une opinion étrange et faible. justification. Après tout, on sait que si un acte n'est pas approuvé comme élément de la charia par les arguments de la charia, alors les musulmans ne sont pas autorisés à l'accomplir, introduisant ainsi des innovations dans la religion d'Allah. Peu importe qu’ils le fassent individuellement ou en masse, secrètement ou publiquement, car le hadith suivant couvre tout : « Quiconque fait un acte [dans la religion] qui n’est pas conforme à celle-ci (c'est-à-dire la charia), alors son cas sera rejeté. Ceci est étayé par d’autres arguments qui soulignent l’interdiction et le danger de l’innovation.
Après que le cheikh ait cité des versets, des hadiths et des paroles de grands savants concernant les traditions qui nous sont parvenues au sujet de la nuit médiane de Sha'ban, il a déclaré : « D’après les versets, les hadiths et les déclarations des savants cités ci-dessus, il devient clair pour ceux qui recherchent la Vérité que passer la nuit à tomber au milieu du Shaban dans les prières et autres actes d’adoration, et jeûner le lendemain de cette nuit est une mauvaise innovation selon l’écrasante majorité des scientifiques. Cette question n’a aucun fondement dans la charia pure. Cette innovation n'a commencé à être pratiquée qu'après les Compagnons (qu'Allah les agrée). Pour ceux qui recherchent la Vérité, les paroles d'Allah (Il est Grand et Glorifié) : "Aujourd'hui, j'ai perfectionné votre religion pour vous" (Coran 5:3) , ainsi que d'autres versets ayant une signification similaire.
Le Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :
من أحدث في أمرنا هذا ما ليس منه فهو رد
« Qui introduira dans notre entreprise (c'est-à-dire dans la charia) ce qui ne s'applique pas à elle, alors elle (l'innovation) sera rejetée. .
Il existe également de nombreux autres hadiths ayant une signification similaire.
Dans un hadith authentique, transmis dans le recueil de hadiths « as-Sahih » par l'Imam Muslim à partir des paroles d'Abou Hourayrah, il est dit que le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) a dit :
لاَ تَخْتَصُّوا لَيْلَةَ الْجُمُعَةِ بِقِيَامٍ مِنْ بَيْنِ اللَّيَالِى وَلاَ تَخُصُّوا يَوْمَ الْجُمُعَةِ بِصِيَامٍ مِنْ بَيْنِ الأَيَّامِ إِلاَّ أَنْ يَكُونَ فِى صَوْمٍ يَصُومُهُ أَحَدُكُمْ
"Ne séparez pas la nuit du vendredi des autres nuits pour rester debout [prières nocturnes supplémentaires], et ne séparez pas ce jour des autres jours pour y observer le jeûne, à l'exception du jeûne que l'un de vous observe [régulièrement]". .
Et si le choix d'une nuit particulière parmi d'autres nuits à des fins de culte était autorisé, alors la nuit du vendredi serait plus digne que les autres nuits, car, comme le sait un hadith prophétique fiable, le vendredi est le meilleur des jours. sur lequel le soleil s'est levé Soleil .
Lorsque le Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) a interdit d'attribuer la nuit du vendredi aux actes d'adoration, il a ainsi indiqué que les autres nuits, d'autant plus, ne peuvent en aucun cas être distinguées et surtout célébrées avec aucun type d'adoration. . Une exception ne peut être faite que s'il existe un argument crédible indiquant la licéité de telles actions. Par exemple, toutes les nuits du mois de Ramadan et en particulier la Nuit du Destin sont autorisées et même encouragées à célébrer avec un zèle et une diligence particuliers dans les actes d'adoration et de prière, car cet ordre vient directement du prophète lui-même (paix et bénédiction d'Allah). soit sur lui). Il a encouragé les musulmans à faire davantage d'efforts au cours de ce mois et à adorer Allah autant que possible, tout comme le Prophète lui-même (paix et bénédiction d'Allah sur lui). Un hadith authentique dit :
مَنْ قَامَ رَمَضَانَ إِيمَانًا وَاحْتِسَابًا، غُفِرَ لَهُ مَا تَقَدَّمَ مِنْ ذَنْبِهِ, وَمَنْ قَامَ لَيْلَةَ الْقَدْرِ إِيمَانًا وَاحْتِسَابًا، غُفِرَ لَهُ مَا تَقَدَّمَ مِنْ ذَنْبِهِ
"Quiconque a observé le Ramadan avec foi et espérance, ses péchés antérieurs seront pardonnés ; quiconque s'est tenu [en prière] la Nuit du Destin avec foi et espérance, ses péchés antérieurs seront pardonnés." .
Si « la nuit de Mid-Shaban » ou « la nuit du premier vendredi du mois de Rajab » ou « la nuit du transfert et de l'ascension » pouvaient être célébrées en accomplissant un culte, alors le Prophète (paix et bénédiction d'Allah soit sur lui) nous l'aurait signalé et expliqué à sa communauté et aurait fait de même lui-même. Si quelque chose comme cela s'était réellement produit, les Compagnons (qu'Allah les agrée) nous l'auraient apporté et n'auraient rien caché. Les Compagnons étaient les meilleurs et les plus sincères après les prophètes (que la paix soit sur eux). Cependant, comme nous l'avons déjà appris des déclarations ci-dessus des scientifiques, ni du Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) ni de ses compagnons, il n'existe de hadiths fiables indiquant la dignité de la « Nuit du premier vendredi ». de Rajab » ou la « Nuit du milieu du mois de Sha'ban ». Il devient clair que la célébration de ces deux nuits est une innovation dans l’Islam et, par conséquent, les célébrer avec n’importe quelle forme de culte est également une innovation vicieuse. » .
Allah sait mieux à ce sujet. Louange à lui, paix et bénédictions soient sur notre prophète Mahomet, ainsi que sur sa famille et tous ses compagnons.
Extrait du livre « al-Bida` al-hawliya »
Auteur : Abdallah ibn Abdulaziz
Ibn Ahmad at-Tuwaijiri
Traduction : Abu Yasin Malikov R.
Éditorial: PourquoiIslam.
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`Aïcha, fille d'Abou Bakr al-Siddiq- mère des fidèles, épouse du Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui). Elle est née sept ans avant l'Hégire. Il l'épousa à La Mecque, mais ne commença à vivre avec elle qu'à Médine. 'Aïcha était la seule de ses épouses qu'il avait épousée lorsqu'elle était petite ; toutes les autres épouses avaient déjà été mariées auparavant. `Aïcha était l'épouse bien-aimée du Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui). Lorsque les hypocrites l'accusèrent d'infidélité, Allah fit descendre des versets du Coran parlant de son innocence et dénonçant les machinations des hypocrites. Elle se souvenait par cœur de nombreuses paroles du Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) et transmettait de nombreux hadiths. `Aisha était sans aucun doute la plus instruite de toutes les femmes. La Sunna contient de nombreux hadiths parlant de la dignité d'Aïcha. Lorsque le Prophète mourut (paix et bénédiction d'Allah sur lui), elle avait dix-huit ans. 'Aisha est morte en 58 AH. à l'âge de soixante-sept ans.
Le hadith a été cité par al-Bukhari dans son recueil de hadiths « al-Sahih », publication accompagnée de commentaires « Fath al-Bari » (4/213), hadith n° 1969, et par Muslim dans son recueil de hadiths « al-Sahih » (2/810), Hadith n°1156 et n°175.
« Hadith sahih/hadith authentique »(حديث صحيح) est un hadith qui a une chaîne continue d'émetteurs (isnad), qui sont tous fiables (`udul), précis. Un hadith authentique doit également être exempt de toute anomalie (shuzuz) et de tout défaut caché (`ylal).
Abu Salama ibn Abdurrahman ibn 'Auf ibn Abdul'auf al-Qurashi az-Zuhri- un grand expert en hadith et l'un des éminents érudits de Médine. On dit que son vrai nom est Abdullah, selon une autre version, il s'agit d'Ismail, mais il était largement connu sous son kunya Abu Salam. Il était toujours à la recherche de connaissances, il était un très grand spécialiste du fiqh et les gens cherchaient à acquérir des connaissances auprès de lui. Mort en 94. à l'âge de soixante-douze ans.
Vous pouvez lire une biographie plus détaillée d'Abou Salama dans les ouvrages suivants : « at-Tabakat » (5/ 155-157), « al-Maarif », ibn Qutayba, p. 238, « Tabakat al-Fuqaha », al- Shirazi, p. 61, « Tazkirat al-khuffaz » (1/63), « Tahzibu al-tahzib » (12/115-118).
Ici, on utilise l'expression arabe d'exagération, dont le but est d'indiquer la multiplicité, ce qui ressort clairement du contexte. Quand Aisha dit qu'il a jeûné tout au long de Sha'ban, alors du contexte de ce hadith et d'autres hadiths prophétiques, il est clair que nous parlons de jeûne la plupart des jours de ce mois, mais pas tous ses jours.
Le hadith a été cité par al-Bukhari dans son recueil de hadiths « al-Sahih », publication accompagnée de commentaires « Fath al-Bari » (4/213), hadith n° 1970, et par Muslim dans son recueil de hadiths « al-Sahih » (2/811), Hadith n°782.
"...et je ne pouvais pas me rattraper sauf à Sha'ban" - ceux. elle ne pouvait pas rattraper son jeûne tout au long de l'année et ne le faisait qu'à Sha'ban, c'est-à-dire au cours du mois précédant immédiatement le Ramadan.
Le hadith a été cité par : al-Bukhari dans son recueil de hadiths « al-Sahih », édition accompagnée de commentaires « Fath al-Bari » (4/189), hadith n°1950, et Muslim dans son recueil de hadiths « al-Sahih ». -Sahih » (2/802, 803), Hadith n°1146.
Abdullah ibn Abu Qais Abu Aswad al-Nasri al-Himsa(parfois on dit Ibn Qays, parfois il s'appelle Ibn Abu Musa, mais le bon est toujours Ibn Abu Qays). Al-Ijli a dit de lui : « Venant de Sham, émetteur fiable (sika), tabiin (disciple des compagnons) ». Abou Hatim a dit : "C'est un bon transmetteur de hadith (Salihu-l-hadith)". Al-Dhahabi a dit : « Bon (Salih), véridique (saduq) ». Ibn Hibban l'a mentionné parmi les émetteurs fiables. Lors de la bataille de Yarmouk, il sert dans la cavalerie.
Vous pouvez lire une biographie plus détaillée d'Abdullah ibn Abu Qais dans les ouvrages suivants : « Tarihu al-sikat », page 273, biographie n° 879, « al-Jarh wa at-ta`dil » (5/140), biographie n° 653, « al-Kashif" (2/120), biographie n° 2955, « Tahzibu at-tahzib » (5/365, 366), biographie n° 631.
Hadith cité par : Ahmad dans le recueil « al-Musnad » (6/188) ; Abu Dawood dans la collection « al-Sunan » (2/812), hadith n° 2431 ; an-Nasai dans la collection « al-Sunan » (4/199) ; Ibn Khuzaimah dans le recueil « as-Sahih » (3/282), hadith n° 2077 ; al-Hakim dans le recueil « al-Mustadrak » (1/434), il dit également : "Authentique selon les termes des deux cheikhs(c'est-à-dire al-Bukhari et Muslim) mais ils ne l'ont pas amené" L'Imam al-Dhahabi dans le livre « at-Talkhis » a exprimé son accord avec les paroles d'al-Hakim.
Abdurrahman ibn Sahr ad-Dausi, connu comme Abou Huraira,- un grand compagnon, a accepté l'Islam en 7 AH, après quoi il était constamment avec le prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui), l'accompagnait partout et le servait, grâce à quoi il a conservé et transmis plus de hadiths que quiconque. 5374 hadiths ont été transmis par lui. Dans les premières années de l’Islam, lorsqu’il quitta son pays natal pour s’installer à Médine, il était très pauvre et vivait sous un abri construit près d’une mosquée pour les pauvres et les démunis. Un hadith authentique rapporte qu'Abou Hurayrah s'est plaint au Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) d'oubli, puis le prophète lui a ordonné d'étendre sa rida (un morceau de tissu recouvrant la partie supérieure du corps), puis il l'étala, puis le pressa contre lui. Abou Hourayra a déclaré : « [Après cela] je n’ai rien oublié de ce qu’il m’a dit. »
Umar ibn al-Khattab le nomma gouverneur de Bahreïn. Il retourne ensuite à Médine et s'y installe. Abu Hurayrah (qu'Allah l'agrée) est mort en 57 AH. ou en 58 AH. ou 59 AH, mais il est plus largement admis qu'il est mort en 59 AH. à l'âge de soixante-dix-huit ans.
Hadith cité par : Ahmad dans le recueil « al-Musnad » (2/442) ; Abu Dawood dans la collection « al-Sunan » (2/751), hadith n° 2337 ; At-Tirmidhi dans le recueil « as-Sunan » (2/121), hadith n° 735, où il dit : "Bon hadith fiable". Il a aussi dit: « Certains savants disent que la signification de ce hadith est la suivante : [L'interdiction du jeûne dans la seconde moitié de Sha'ban s'adresse] à ceux qui n'avaient pas jeûné du tout auparavant, et quand seulement quelques jours de Sha'ban restés, ils se mirent soudain à jeûner pour exalter le mois de Ramadan". Ce hadith a également été rapporté par : ibn Majah (1/528), hadith n° 1651 ; ad-Darimi dans la collection « al-Sunan » (2/17), chapitre 34.
Ibn Rajab dans le livre « Lataif al-Maarif », page 142, a dit : « Ce hadith a été rapporté par : Ahmad, Abu Dawud, at-Tirmizi, an-Nasai, ibn Majah, ibn Hibban dans la collection « al-Sahih », et al-Hakim le long de la chaîne de `Ala ibn Abdurrahman, de son père , d'Abou Hourayra, après quoi il a mentionné le hadith. At-Tirmidhi et d’autres l’ont qualifié d’authentique, mais les érudits étaient en désaccord quant à l’authenticité de ce hadith. Si nous parlons de reconnaître le hadith comme authentique, beaucoup l'ont fait, parmi lesquels at-Tirmidhi, ibn Hibban, al-Hakim, at-Tahavi, ibn Abdulbarr. Cependant, dans le même temps, des savants plus expérimentés que ceux mentionnés ont parlé du manque de fiabilité de ce hadith et ont déclaré qu'il s'agissait d'un hadith inapproprié (hadith munkar). Ceux qui considéraient le hadith comme faible (da'if) incluent des érudits tels qu'Abdurrahman ibn Mahdi, l'Imam Ahmad, Abu Zur'a ar-Razi, al-Asram. L'Imam Ahmad a dit : « Al-`Ala n'a pas transmis de hadith plus inapproprié que celui-ci », après quoi il a réfuté l'authenticité de ce hadith avec les paroles du Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) : « Ne commencez pas le Ramadan en jeûnant un jour ou deux [avant qu'il ne commence]", rapporté par al-Bukhari et Muslim, il ressort clairement de ce hadith qu'il est possible de précéder le Ramadan plus de deux jours à l'avance." Al-Asram a dit : « Tous les hadiths contredisent ce hadith », après quoi il a souligné les hadiths qui disent que le Prophète (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) a jeûné complètement Sha'ban et l'a combiné avec le Ramadan, ainsi que le interdiction de jeûner un jour ou deux avant le début du Ramadan. Ainsi, ce hadith entre dans la catégorie des hadiths « shazz » (hadiths rares qui contredisent des hadiths plus fiables, ce qui indique la probabilité d'une erreur de la part de l'un des émetteurs) et contredit des hadiths fiables. At-Tahawi a dit : « Ce hadith est abrogé (mansukh) », et at-Tahawi a également soutenu qu'il existe une opinion unanime de tous les savants (ijma`) selon laquelle il n'est pas nécessaire d'agir conformément à ce hadith. [Mais quoi qu’il en soit] la plupart des savants sont d’avis qu’il n’est pas nécessaire d’agir conformément à ce hadith. »(fin de citation du livre « Lataif al-Maarif » d'ibn Rajab).
"Hadith Shazz/Hadith anormal"(حديث شاذ) est un hadith transmis par des émetteurs de hadiths acceptables, mais sa signification contredit d'autres hadiths transmis par des émetteurs plus fiables et faisant autorité, ce qui est en quelque sorte une anomalie. Par conséquent, un tel hadith est rejeté, même si sa chaîne est composée de narrateurs fiables.
"...sauf pour ceux qui observent leur jeûne" - nous parlons de personnes qui observent régulièrement des jeûnes volontaires, comme les jeûnes hebdomadaires les lundis et jeudis, le jeûne de Dawud (un jeûne constant tous les deux jours, c'est-à-dire un jour de jeûne, un jour de non-jeûne), un jeûne voué (nazr) ou un jeûne de devoir, reliquat du dernier Ramadan.
Le hadith a été cité par : al-Bukhari dans son recueil de hadiths « al-Sahih », une publication accompagnée de commentaires « Fath al-Bari » (4/127, 128), hadith n° 1914, et Muslim dans son recueil de hadiths « al-Sahih » (2/762), hadith n° 1082.
Ummu Salama Hind bint Abu Umayya ibn al-Mughira ibn Abdullah ibn Amr ibn Makhzum al-Qurashiyya al-Makhzumiya- mère des fidèles, épouse du Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui). Son père était Huzeifa, connu sous le surnom de Zadu-rraqib (Fourniture du voyageur), qu'il a reçu en raison de sa générosité. Umm Salama était auparavant l'épouse d'Abu Salama ibn Abdulasad ibn al-Mughira, qui était son cousin du côté de son père. Elle seule a accepté l'Islam avant l'Hégire ; avec son mari, ils ont déménagé en Éthiopie, évitant la persécution des polythéistes de La Mecque. En Éthiopie, ils ont eu un fils nommé Salama. Ils retournèrent ensuite à La Mecque et déménagèrent bientôt à Médine, où ils eurent un fils nommé Amr et deux filles Durrat et Zaynab. Abu Salama est tombé en martyr à la suite d'une blessure reçue lors de la bataille d'Uhud, et Ummu Salama est restée veuve. En 4ème année Le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) l'a épousée. Ummu Salama était une femme très sage, belle et sensée. Ummu Salama est décédée en 59 AH. et fut la toute dernière épouse du Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) à quitter ce monde.
Hadith cité par : Ahmad dans le recueil « al-Musnad » (6/300) ; an-Nasai dans la collection « al-Sunan » (4/150), chapitre n°33 ; at-Tirmidhi dans la collection « al-Sunan » (2/120), hadith n° 733, et dit : « Le hadith est bon (hasan) » ; al-Tahawi dans ses commentaires sur le livre « Sharh Maani al-asar » (2/82).
Oussama ibn Zayd ibn Harisa ibn Sharakhil al-Kalbi- un compagnon, il est souvent appelé le favori du Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) et le fils de son favori. Sa mère Ummu Ayman était autrefois la nounou du prophète lui-même (paix et bénédiction d'Allah sur lui). Oussama lui-même est né pendant l'Islam, et lorsque le prophète est mort, Oussama avait vingt ans. Abu Bakr al-Siddiq, devenu calife, a immédiatement confirmé la nomination d'Oussama comme commandant de l'armée, que le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) lui-même avait faite avant sa mort. Umar ibn al-Khattab l'estimait et le respectait également beaucoup. Lorsque, après le meurtre du juste calife Usman ibn Affan, une période de troubles et de guerre civile commença, Oussama se retira de toutes les affaires et ne prit aucune part aux troubles des deux côtés. Mort à Médine en 54 AH.
Hadith cité par : Ahmad dans le recueil « al-Musnad » (5/201) ; al-Nasa'i dans al-Sunan (4/102), al-Albani a dit : « L'isnad de ce hadith est bon (hassan), il contient Thabit ibn Qays, c'est un honnête transmetteur (saduq), parfois il fait des erreurs, comme le dit le livre « Takrib ». Le reste des transmetteurs de hadiths sont totalement fiables (sikat).". (Voir : « Silsilatu al-ahadith al-sahiha » (4/522), hadith n° 1898).
"Hadith Hasan/Bon Hadith"(حديث حسن) – un bon hadith, tout comme un authentique (sahih), peut être utilisé comme argument en religion. Un bon hadith est un hadith qui a une chaîne continue de narrateurs (isnad), qui sont tous fiables (`udul), mais ont un degré d'exactitude inférieur à celui d'un hadith authentique. Tout comme un hadith (sahih) authentique, un bon hadith (hasan) doit être exempt de toute anomalie (shuzuz) et de tout défaut caché (`ilal).
Anas ibn Malik ibn an-Nadr ibn Damdama ibn Zayd ibn Haram an-Najari al-Khazraj al-Ansari Abu Sumama- un compagnon du Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) et son serviteur. Il a participé à la bataille de Badr avant d'atteindre l'âge adulte. Il était l'un des compagnons qui ont transmis de nombreux hadiths (muksir), deux mille deux cent quatre-vingt-six hadiths ont été transmis de sa part. Né à Médine, il a accepté l'Islam lorsqu'il était enfant et a servi le prophète pendant dix ans jusqu'à sa mort (paix et bénédiction d'Allah sur lui). Les califes Abu Bakr et Umar l'ont nommé dirigeant de Bahreïn (ce territoire historique est beaucoup plus grand que l'État moderne de Bahreïn) et lui ont exprimé leur gratitude pour son travail sincère et bon. Il s'installe ensuite à Damas, puis à Bassorah. Il mourut à l'âge de plus de cent ans à Bassorah en 91 AH. Il fut le dernier compagnon à mourir à Bassorah. Il laissa derrière lui une centaine d'enfants et petits-enfants et fut l'un des compagnons les plus riches, ce qui est l'un des signes du Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui), qui priait pour Anas quand il était encore un garçon, en disant : « Ô Allah, donne-lui beaucoup de richesses et des enfants et entre-le au Paradis. » .
Vous pouvez lire une biographie plus détaillée du bienheureux compagnon Anas ibn Malik (qu'Allah l'agrée) dans les ouvrages suivants : « al-Bidayatu wa an-nihaya » (9/98-102), « al-Isaba » ( 1/84, 85) , biographie n°277.
Le hadith a été cité par at-Tirmidhi dans le recueil « as-Sunan » (2/86), hadith n° 657 et dit : "Sadaqa ibn Musa, à leur avis (c'est-à-dire parmi les érudits du hadith), n'est pas un puissant transmetteur"; at-Tahawi dans le livre « Sharh Maani al-asar » (2/83) ; al-Bagawi dans le livre « Sharh al-Sunnah » (6/329), hadith n° 1778 ; Ibn al-Jawzi dans le livre « al-`Ilal al-mutanahiyya » (2/65,66), où Ibn al-Jawzi dit : « Ce hadith n’est pas authentique. Yahya ibn Ma'een a dit : "Sadaqa ibn Musa n'est personne (c'est-à-dire un émetteur très peu fiable)." Ibn Hibban a dit : « Ce hadith n'a pas été composé par lui (Sadaqa ibn Musa), mais lorsqu'il l'a transmis, il a modifié les traditions, et donc ses hadiths ne sont plus acceptables pour être utilisés comme argument. ».
"Hadith da'if/Hadith faible"(حديث ضعيف) est l'un des types de hadiths inacceptables (hadith mardud). Un hadith faible est celui qui ne remplit pas au moins une des conditions d’un bon hadith (hadith hassan). Un hadith faible n’est pas utilisé comme argument selon la charia. Parfois, certains hadiths qui ont un faible degré de faiblesse peuvent être utilisés, c'est-à-dire des hadiths dans lesquels les conditions d'un bon hadith (hasan) ne sont pas grandement violées, mais malgré cela, ces hadiths ont un champ d'application très étroit et sont rejetés. à la moindre contradiction avec des hadiths plus forts. Par exemple, les hadiths faibles (da'if) peuvent être utilisés si leur signification est confirmée par des hadiths fiables (sahih) et bons (hasan).
Kalb- Il s'agit d'un des clans de la tribu Kuda'a (قضاعة) ; Harisa al-Kalbi, le père de Zayd ibn Harisa, qui était un affranchi du Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui), également appartenait à cette tribu. Durant la Jahiliya (ère préislamique), ces tribus vivaient à Dawmat al-Jandal (Dema), Tabuk et à la périphérie de Sham. Le clan Kalb est originaire de leur ancêtre, dont le nom était Kalb ibn Barra ibn Sa'lab ibn Hilwan ibn 'Imran ibn al-Hafi ibn Quda'a. Voir : al-Ishtikaq, ibn Durayd, pp. 20, 537-543 ; « Subh al-a`sha » (1/316), Mu`jam kabail al-arab » (3/991-993).
Hadith cité par : Ahmad dans le recueil « al-Musnad » (6/238) ; At-Tirmidhi dans le recueil « al-Sunan » (2/121 123), hadith n° 736, où il dit : « Nous ne connaissons ce hadith, remontant à Aïcha, que par cette isnad, par al-Hajjaj. J'ai entendu Muhammad (al-Bukhari) affaiblir ce hadith. ». At-Tirmidhi a également dit : « Yahya ibn Abu Kathir n'a pas entendu (c'est-à-dire n'a pas adopté de hadiths, n'a pas étudié) de `Urwa. Muhammad (al-Bukhari) a dit : « Al-Hajjaj n'a pas eu de nouvelles de Yahya ibn Abu Kathir. » Ce hadith a également été rapporté par Ibn Majah dans le recueil « al-Sunan » (1/444), hadith n° 1389 ; Ibn al-Jawzi dans le livre « al-`Ilal al-mutanahiyya » (2/66), hadith n° 915, où Ibn al-Jawzi a cité les paroles d'at-Tirmidhi, ainsi que les paroles suivantes d'ad-Darakutni : « Ce hadith se transmet de plusieurs manières, son isnad est confus, contradictoire (mudtarib), instable (gaira thabit) ».
Le hadith a été cité par ibn Majah dans le recueil « al-Sunan » (1/455), hadith n° 1390. Al-Buweysyri dans le livre « Zawaid ibn Majah » (2/10) a dit : "L'isnad du hadith attribué à ibn Musa est faible en raison de la faiblesse de l'émetteur Abdullah ibn Lahi'a, ainsi qu'en raison des astuces (tadlis) d'al-Walid ibn Muslim.". Ce hadith a également été cité par at-Tabarani dans le recueil « al-Mu'jam al-kabir » d'après les paroles de Muaz ibn Jabal (20/107, 108). Al-Haythami dans le livre « Majma' al-Zawaid » (8/65) a dit : « Ce hadith a été cité par at-Tabarani dans les livres « al-Mu'jam al-kabir » et « al-Mu'jam al-awsat », tous deux ont des émetteurs fiables, et Ibn Hibban l'a cité dans le recueil « al-Sahih ». (Voir : « Mawarid az-zam'an », p. 486, hadith n° 1980.
Ali ibn Abu Talib ibn Abdulmuttalib ibn Hashim al-Qurashi- l'un des plus grands compagnons du Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) et son cousin paternel, l'un des dix compagnons qui furent enchantés du Paradis de leur vivant. Il fut la deuxième personne à accepter l'Islam (la première était Hajija, l'épouse du Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui)). On dit aussi qu'il était le troisième, car avant lui, avec Khadija, Abu Bakr s'était converti à l'islam. Lorsqu’Ali a accepté l’Islam, il était encore adolescent. Le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) l'a marié à sa fille Fatima. Lorsque le prophète quitta secrètement La Mecque pour Médine, Ali resta dans sa maison et dormit sur son lit pour donner l'impression qu'il y avait des gens présents dans la maison. Le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui), partant en campagne à Tabuk, le laissa comme gouverneur de Médine. Ali a participé à toutes les campagnes militaires, à l'exception de celle contre Tabuk. Il est devenu une légende du jihad, était un guerrier inégalé et talentueux qui n’a jamais connu la défaite. Sous sa direction militaire, Khaybar a été prise. Après la mort d'Uthman ibn al-Affan, il reçut le serment de califat et devint le quatrième calife juste. Dans la 40e année. il a été tué par un homme nommé Abdurrahman ibn Muljam. Il était l'un des rares fauteurs de troubles kharijites à avoir survécu à la bataille de Nahrawan. En plus du fait qu'Ali était connu comme un guerrier et un compagnon dévoué du Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui), il était également le spécialiste le plus compétent et le plus inégalé en matière de jugement de la charia.
« N'y a-t-il pas ceux-là... ! Y a-t-il ...!” - cela signifie qu'Allah parlera de beaucoup plus de bonnes actions, encourageant ainsi les gens à les accomplir.
Le hadith a été cité par Ibn Majah dans le recueil « al-Sunan » (1/455), hadith n°1390. Al-Haythami dans le livre « Majma' al-Zawaid » (2/10) a dit : « Dans cette isnad, il y a ibn Abu Sabra, dont le nom est Abu Bakr ibn Abdullah ibn Muhammad ibn Abu Sabra. Ahmad et ibn Ma'een ont dit de lui : « Il invente des hadiths. ». Ibn Hajar dans le livre « at-Taqrib » (3/397) a dit : "Les savants du Hadith l'ont accusé de falsification", une opinion similaire à son sujet a été exprimée par al-`Uqayli dans le livre « Ad-Duafa al-Kabir » (2/271).
Ibn Hajar a dit : « Ce hadith a été cité par l'interprète Abu Bakr an-Naqqash, et il a également été cité par le savant Abu al-Fadl Muhammad ibn Nasir dans son livre « Amali » d'an-Naqqash dans son intégralité (ce hadith mentionne les vertus du jeûne). (chaque jour du mois de Rajab séparément), puis il dit : « An-Naqqash est un faussaire et un charlatan. » Ibn Dihya a dit : « Ce hadith est fictif. » ( Voir : « Tabyin al-`ajab », pp. 13-15). Ce hadith était aussi qualifié de fictif : Ibn al-Jawzi dans le livre « al-Mavdu`at » (2/205, 206) ; al-Saghani dans le livre « al-Mavdu`at », page 61, hadith n° 129 ; al-Suyuty dans le livre « al-Lyaali al-masnu`a » (2/114).
« Hadith mavdu`/hadith fabriqué »(حديث موضوع) est un hadith faux et falsifié, c'est-à-dire qu'il s'agit de mots inventés par un faux émetteur et attribués au Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui).
Rakaat (ركعة) – un cycle de prière, chaque prière est composée de plusieurs rakats, les prières obligatoires sont constituées de deux, trois ou quatre rakats. Chaque rak'ah comprend le même ensemble d'actions de prière de base : lire le Coran en position debout, s'incliner à partir de la taille (ruku`) et deux s'incliner jusqu'au sol (sujud).
"Ouvrir le livre"(فاتحة الكتاب) est la première sourate du Coran, appelée « al-Fatiha » en arabe.
"Dis : Il est Allah seul" est la cent douzième sourate du Coran, appelée en arabe « al-Ikhlas » (« Sincérité » ou « Purification »).
Ibn al-Jawzi a mentionné ce hadith dans l'ouvrage de référence des hadiths fictifs « al-Mawdu`at » (2/127, 128, 129). Il rapporta ce hadith de trois manières différentes et dit : "Nous n'avons aucun doute sur le fait que ce hadith est fictif, presque tous les émetteurs (jumhur) des trois isnads sont des personnalités complètement inconnues (majahil), et parmi eux il y a ceux qui sont connus pour être des émetteurs extrêmement faibles (du'afa bi-marra ) . Ce hadith est absolument impossible. Nous voyons combien de personnes récitent cette prière, qui dans les nuits courtes peut durer toute la nuit, puis sautent la prière du matin (fajr) et se lèvent paresseuses le lendemain matin. Certains imams de mosquées, ainsi que la prière « ragaib » (en l'honneur du transfert et de l'ascension) et d'autres [innovations] similaires, font de cette prière un filet pour attirer les gens ordinaires, accroître leur autorité et leur suprématie. Lorsqu’ils racontent toutes sortes d’histoires lors des réunions, ils mentionnent souvent ces prières. Tout cela n'a rien à voir avec la Vérité. ». Ibn Qayyim al-Jawzi dans le livre al-Manar al-munif, page 98, n° 175, dit : "Pour eux(c'est-à-dire aux hadiths fabriqués) inclure des hadiths sur la prière effectuée au milieu de Sha'ban", puis Ibn al-Qayyim mentionna ce hadith, après quoi il dit : "Il est étonnant de voir comment une personne qui a déjà respiré l'arôme de la connaissance de la Sunnah est séduite par de telles absurdités et la lit comme une prière.". De plus, ce hadith a été cité par al-Suyuty dans le livre « al-Laali al-masnu`a » (2/57, 58, 59) et l'a qualifié de faux. La même évaluation a été donnée à ce hadith par l'Imam al-Shaukani dans le livre "al-Fawaid al-Majmu`a", pp. 51, 52.
Ibn al-Jawzi a mentionné ce hadith dans l'ouvrage de référence des hadiths fictifs « al-Mawdu`at » (2/129) et a dit : « Ce hadith est également fictif, il contient tout un groupe de narrateurs inconnus ». Il a également été qualifié de fictif par : ibn Qayim al-Jawziy dans le livre « al-Manar al-munif, page 99, n° 177 » et par al-Suyuty dans le livre « al-Laali al-masnu`a » (2/ 59).
Abou Abdallah `Ikrima al-Barbari al-Madani al-Hashimi, affranchi d'Ibn `Abbas, grand savant, interprète du Coran, transmettait les hadiths de plusieurs compagnons. Il vécut à Médine, mais s'installa plus tard à La Mecque. J'ai beaucoup voyagé. Ibn `Abbas a dit : "Croyez ce qu'il (`Ikrimah) vous transmet de ma part, il n'a jamais menti à mon sujet." 'Ikrima était l'une des personnes les plus compétentes de son époque dans la science de l'interprétation du Coran. Al-`Ijli a déclaré : « C'est un émetteur fiable (sika) et il n'a absolument rien à voir avec ce dont les gens l'accusent, à savoir le Kharurisme (secte Kharijite), et il est Tabiyin. » L'Imam Ahmad a été interrogé sur la qualité du hadith transmis par `Ikrimah, ce à quoi il a répondu : « Oui. Ce qu’il a transmis peut être utilisé comme preuve si des émetteurs fiables (sikat) transmettent depuis lui. Yahya ibn Ma`in a dit : « C'est un émetteur fiable (sika). » 'Ikrima (qu'Allah lui accorde Sa miséricorde) est mort en 107 AH.
Vous pouvez lire une biographie plus détaillée de `Ikrima (qu'Allah lui accorde sa miséricorde) dans les ouvrages suivants : « at-Tabakat » (5/287-293) ; « Tarihu al-sikat », page 339, biographie n° 1160 ; « al-Jarh wa at-Ta`dil » (7/7-9) ; "Tabakat al-fuqaha", al-Shirazi, p. 70 ; "Tazkirat al-khuffaz" (1/95, 96).
Ismail ibn Umar ibn Kathir ibn Dau' ibn Kathir al-Basri ad-Dimashqi- un grand scientifique, interprète du Coran, un grand spécialiste, un juriste de confession shafiite. Né en 700 AH. ou un peu plus tard. Son père est mort en 703 AH. Quand en 706 AH. Lui et son frère sont arrivés à Damas pour acquérir des connaissances auprès des scientifiques. Il avait environ sept ans. Il a compilé son célèbre livre d'interprétation du Coran, et il est également l'auteur du célèbre et grand traité d'histoire « al-Bidayatu wa an-nihaya » (en russe : « Le début et la fin »). Pendant longtemps, il accompagna al-Mizzi et devint apparenté à lui en épousant un parent. Il accompagnait également Ibn Taymiyya (qu'Allah lui accorde sa miséricorde), l'aimait et le respectait beaucoup, ce pour quoi il fut finalement persécuté. Ibn Kathir avait une excellente mémoire et savait magnifiquement exprimer ses pensées tant dans le discours que lors de la composition de ses œuvres. Déjà de son vivant, les œuvres qu'il avait compilées étaient distribuées dans les villes et les pays, et les gens en tiraient de nombreux bénéfices. Peu avant sa mort, il a perdu la vue. Ibn Kathir est mort en 774 AH.
"... fait paître ses moutons trop loin"- c'est à dire. il se trompe profondément, cherchant la vérité au mauvais endroit, même si elle est juste sous son nez.
L'imam Abu Bakr Muhammad ibn Abdullah ibn Muhammad ibn Abdullah ibn al-'Arabi al-Andalusi al-Ishbili al-Maliki est un grand scientifique, auteur de nombreux ouvrages. Né en 468 AH. A voyagé à la recherche de connaissances avec son père. Il a reçu des connaissances de scientifiques de Bagdad, Damas, Beit al-Maqdis (Jérusalem), de La Mecque, ainsi que de certains scientifiques égyptiens. Puis en 491 AH. il est retourné dans son pays natal en Andalousie (Espagne moderne). Ibn al-'Arabi (qu'Allah lui accorde Sa miséricorde) est mort en 543 AH. et a été enterré dans la ville de Fasen. Il est l'auteur des ouvrages suivants : « `Aridat al-Ahwazi fi sharkh Jami` at-Tirmizi », « Ahkam al-Quran », « al-Masalik fi sharkh Muwatta Malik », « al-`Awasim min al-Qawasym », « al-Mahsul fi usul al-fiqh ». Il a également compilé une autre série de milliers de petits livres, qu'il a appelés « Anwar al-fajr fi tafsir al-Quran ». Il l'a compilé pendant vingt ans ; il se composait entièrement de quatre-vingt mille feuilles (80 000 feuilles ! Soit 160 000 pages !) Puis ce livre a été conservé par fragments dans les bibliothèques personnelles de différentes personnes. Il possède également de nombreux autres ouvrages en plus de ceux déjà mentionnés. Ibn Al-`Arabi était connu pour son esprit perspicace, sa sagesse et son caractère noble. Il a occupé le poste de juge de la charia à Ishbilya (une des régions de l'Espagne actuelle) et a été très apprécié pour la manière dont il a effectué son travail. Il avait des principes et était complètement catégorique. Il quitte alors son poste de juge et se consacre à la diffusion des connaissances et à la rédaction d'ouvrages scientifiques. Avec son propre argent, il reconstruisit les murs de protection d'Ishbilya.
Lire une biographie plus détaillée Ibn al-`Arabi peut être trouvé dans les ouvrages suivants : « Bugyat al-multamas », pp. 92-99, biographie n° 179 ; « Wafayatu al-Aa`yan » (4/296, 297) ; « Tazkirat al-Huffaz » (4/1294-1296) ; "ad-Dibaj al-Muzahhab", pp.281-284.
Abdurrahman ibn Ahmad ibn Rajab al-Salami al-Baghdadi al-Dimashki, Abu al-Faraj- un scientifique hors pair, spécialiste des hadiths et des sciences connexes. Né à Bagdad en 736 AH, mort à Damas en 795 AH.
Tabin(تابع) - les étudiants des compagnons, ceux qui ont rencontré les compagnons du Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui), mais ne l'ont pas rencontré lui-même, même s'ils vivaient à son époque.
Faux- un territoire historique qui comprend des États modernes comme la Syrie, la Jordanie, la Palestine, toutes les terres occupées par les sionistes et certaines terres des États voisins comme l'Irak et l'Arabie saoudite.
Khalid ibn Madan ibn Abu Qurayb, Abu Abdullah al-Kulla'y al-Khimsa- Cheikh des habitants de Sham, appartient à la troisième période (tabac) des savants du fiqh à Sham après les Compagnons. Al-`Ijli a dit : « Le savant de Sham, tabiin, émetteur fiable (sika). Ya'qub ibn Shaiba, ibn Sa'd, ibn Harrash et an-Nasai, ils ont tous dit : "C'est un émetteur fiable, il a trouvé soixante-dix compagnons." Khalid ibn Ma'dan est mort pendant le jeûne en 103 AH, mais certains donnent d'autres dates.
Vous pouvez lire une biographie plus détaillée de Khalid ibn Madan (qu'Allah lui accorde sa miséricorde) dans les ouvrages suivants : « Tabakat », ibn Saad (7/455) ; « Tarikh as-sikat », page 142, biographie n° 370 ; « al-Jarh wa at-ta`dil » (3/351) ; « Tahzib at-tahzib » (3/118-130).
Makhul ibn Abdullah ad-Dimashki– scientifique, juriste, spécialiste du fiqh. Le louant, les contemporains disaient : « Il n'y a que quatre savants, l'un d'eux est Makhul de Sham" Abou Hatim a dit : « Je ne connais personne à Sham qui comprend mieux le fiqh que lui. ». Al-`Ijli a dit à propos de Makhul : «C'est Tabiyin, un émetteur fiable (sika). Chaque fois qu'il répondait, il disait certainement : "Il n'y a de puissance ni de force que par Allah, telle est mon opinion, et les opinions peuvent être à la fois fausses et justes.". Il a été accusé de kadarisme (un mouvement professant le libre arbitre absolu de l'homme), mais on rapporte également qu'il est ensuite revenu aux croyances correctes en matière de prédestination. Il y a un désaccord concernant sa mort, ils disent qu'il est mort en 113 AH, d'autres disent en 116 AH, d'autres disent en 118 AH.
Vous pouvez lire une biographie plus détaillée de Makhul dans les ouvrages suivants : « Tabakat », ibn Saad (7/453, 454) ; « Tarikh as-sikat », page 439, biographie n° 1628 ; « al-Jarh wa at-ta`dil » (8/407, 408) ; « Tabakat al-fuqaha », al-Shirazi (8/455, 456).
Luqman ibn `Amir al-Wassabi, Abul-Khimsa. Al'Ijli a dit de lui : « Érudit de Sham, tabiin, émetteur fiable (sika)" Abou Hatim a dit : « Ses hadiths peuvent être écrits" Ibn Hajar a dit : « Ibn Hibban l'a nommé parmi les émetteurs fiables (sikat)».
Le terme « traditions juives (Israiliyat) » fait référence non seulement aux traditions juives mais aussi chrétiennes, qui ont été utilisées par certaines personnes comme une tentative d'interprétation des versets du Coran à travers le prisme des traditions juives et chrétiennes établies dans le monde. interprétation des événements décrits à la fois dans le Coran et dans la Bible. Les Israélites se sont répandus principalement parmi d'anciens juifs et chrétiens convertis à l'islam, mais ayant une connaissance approfondie de leurs anciennes religions, ils ont interprété certains événements en utilisant leurs anciennes connaissances. Les savants les plus célèbres qui ont utilisé l'Israiliyat dans l'interprétation du Coran étaient Abdullah ibn Salam, Ka'b al-Akhbar, Wahb ibn Munabbih et Abdulmalik ibn Abdulaziz ibn Jurayj.
`Ata ibn ibn Aslam al-Qurashi(affranchi de Quraish) al-Makki, aussi connu sous le nom `Ata ibn Abou Rabah- est né sous le règne d'Umar ibn al-Khattab dans le village de Jund, au Yémen. Il était très éloquent, possédait une grande connaissance et passait beaucoup de temps en prière. Ibn `Abbas (l'un des compagnons les plus compétents !) a dit : « Est-ce que vous collectez des questions à me poser pendant qu'Ibn Abu Rabah est parmi vous ?! »(Voir : « al-Jarh wa at-ta`dil » (6/330)). Ibn `Umar a également dit que `Ata est la personne la plus compétente en matière de rituels du hajj (pèlerinage). Les scientifiques analysant les isnads du hadith pour en déterminer l'adéquation et l'inadéquation (jarh wa ta'dil) ont nommé `Ata ibn Abu Rabah parmi les émetteurs fiables. Certains savants du hadith ont dit que `Ata faisait souvent « irsal », c'est-à-dire qu'il ne mentionnait pas le nom du tout premier émetteur de l'isnad (chaîne) du hadith, certains disaient qu'à la fin de sa vie il avait déjà perdu le degré de fiabilité nécessaire, mais après étude, il devient clair que ces accusations sont sans fondement. `Ata ibn Abu Rabah est mort à La Mecque en 114 AH, mais certains disent en 115 AH.
Vous pouvez lire une biographie plus détaillée de `Ata ibn Abu Rabah (qu'Allah lui accorde sa miséricorde) dans les ouvrages suivants : « al-Jarh wa at-ta`dil » (6/ 330-332) ; biographie n° 1839 ; « Tazkirat al-khuffaz » (1/98), hadith n°90 ; « Takrib at-tahzib » (2/22), biographie n° 190.
Abdullah ibn `Ubaydullah ibn Abu Muleyqa al-Qurashi at-Taymi al-Makki– Un grand érudit et expert en hadith, un transmetteur du plus haut degré de fiabilité, est au même niveau que `Ata ibn Abu Rabah. Abu Zur'a et Abu Hatim l'ont qualifié d'émetteur fiable. Il a été juge de la charia à La Mecque sous le règne d'ibn Zubair et était également muazzin à la mosquée sacrée (al-Masjid al-Haram). Puis il servit comme juge à Taif et demanda conseil à Ibn Abbas. Ibn Abu Muleyqa est mort en 117 AH.
Vous pouvez lire une biographie plus détaillée d'Ibn Abu Muleyqa (qu'Allah lui accorde sa miséricorde) dans les ouvrages suivants : « Tabakat » (5/472, 473) ; « al-Ma'arif », ibn Qutaybah, p.475 ; « al-Jarh wa at-ta`dil » (5/99, 100), biographie n° 461 ; « Tazkirat al-khuffaz » (1/ 101, 102), biographie n° 94.
D’Ibn Zayd, cette opinion a été transmise à son tour par Ibn Waddah dans le livre « al-Bida` wa an-nahyu 'ankha », page 46, où il dit : « Ibn Abu Zayd, l'un des grands érudits malékites, a déclaré : « Les savants du fiqh n'ont jamais fait cela.(c'est-à-dire qu'ils n'ont jamais célébré le milieu de Sha'ban)."
Imam Malik ibn Anas ibn Malik ibn Abu 'Amir ibn 'Amr ibn al-Harith al-Asbahi, Abu Abdullah al-Madani- un scientifique célèbre, Imam de Médine, un exemple de piété et de précision dans les sciences. L'Imam al-Bukhari a dit : « Le plus fiable de tous les isnads existants est l'isnad « Malik de Nafi` d'ibn `Umar. » Malik était l'un des plus grands étudiants des Tabi'een (les disciples des Tabi'een sont ceux qui ont rencontré les Tabi'een mais n'ont pas rencontré les Compagnons), l'un des érudits les plus remarquables du fiqh et un exemple de droiture. Parallèlement au fiqh, il accordait une grande attention à la science du hadith et de la Sunna. Son livre le plus célèbre est le recueil de hadiths « al-Muwatta ». L'Imam Malik est né en 93 AH et est décédé en 179 AH.
Vous pouvez lire une biographie plus détaillée de l'Imam Malik (qu'Allah lui accorde sa miséricorde) dans les ouvrages suivants : « Mashahir `ulama al-amsar », page 140, biographie n° 1110 ; « Tartib al-madarik » (1/ 102-246) ; « Tahziba at-tahzib » (10/5-9).
Ishaq ibn Ibrahim ibn Mahlyad ibn Ibrahim ibn Matar al-Khanzali, Abu Ya'qub al-Marwazi, mieux connu comme Ibn Rahawayh- l'un des érudits remarquables et célèbres de l'Islam, combinant fiqh, hadith, piété et crainte de Dieu. Il est né en 166 AH, et certains disent en 161 AH. Il vivait à Naisabur et était le scientifique le plus puissant de cette ville. L'imam Ahmad ibn Hanbal a dit : "Nous considérons Ishaq comme l'un des imams des musulmans, et personne n'a traversé le pont [de cette vie] avec plus de discernement en matière de fiqh que lui.". Ishak lui-même a dit : "Je me souviens de soixante-dix mille hadiths par cœur et j'en répète régulièrement cent mille autres, et tout ce que j'entends, je le mémorise, et si j'ai appris quelque chose, je ne l'oublie jamais.". De nombreux émetteurs ont transmis des hadiths de lui, certains des émetteurs les plus importants étaient des imams de la Sunna comme Ahmad ibn Hanbal, al-Bukhari, Muslim, Abu Daud, at-Tirmidhi, an-Nasai, Yahya ibn Ma'in et bien d'autres. Ishaq ibn Rahawayh est mort en 238 AH et, comme l'a dit al-Bukhari, il avait 77 ans au moment de sa mort. Al-Khatib al-Baghdadi a déclaré : "Cela veut dire qu'il est né en 61(c'est-à-dire en l'an 61 du deuxième siècle de l'Hégire, c'est-à-dire en 161 de l'Hégire).
Vous pouvez lire une biographie plus détaillée d'Ishaq ibn Rahawaykh (qu'Allah lui accorde sa miséricorde) dans les ouvrages suivants : « al-Jarh wa at-ta`dil » (2/209-210), biographie n° 714 ; « Tabakat al-Khanabil », Ibn Abu Ya`al (1/109), biographie n° 122 ; « Wafayat al-a`yan » (1/ 199-201), biographie n° 85 ; « Tabakat ash-shafi`iya », al-Subki (2/ 83-93), biographie n°19.
Harb ibn Ismail ibn Khalaf al-Khanzali al-Kirmani, Abu Muhammad. Abou Bakr al-Halal dit de lui : " C'est un grand homme, il a personnellement écrit les réponses aux questions qu'il a entendues de l'Imam Ahmad ibn Hanbal" Harb lui-même a déclaré : « Ce sont quatre mille hadiths d'Abu Abdullah (c'est-à-dire de l'Imam Ahmad) et d'Ishaq ibn Rahaweih." Il était l’un des plus grands experts en fiqh de son pays. Le souverain le nomma juge en chef de la ville. Mort en 280 AH.
Vous pouvez lire une biographie plus détaillée de Harb al-Kirmani dans les ouvrages suivants : « Tabakat al-Khanabil » (1/145, 146), biographie n° 189 ; « Tazkirat al-khuffaz » (2/613) ; « al-Manhaj al-Ahmad » (1/ 394, 395), biographie n° 375.
Abdurrahman ibn 'Amr ibn Yukhmad ibn Abdu'amr al-Auza'i, Abu 'Amr- un grand scientifique, imam des musulmans dans le fiqh, le savoir et la piété. Il avait une mémoire extraordinaire, vénérait beaucoup, menait une vie très ascétique et sans prétention et se distinguait par l'exactitude de ses transmissions de hadiths. Né en 80 AH, il venait d'al-Awza`a, un village près de Damas. Il mourut en 157 à Beyrouth. Malgré son âge, il exerçait des fonctions frontalières, étant dans l'une des garnisons et gardant les frontières du califat avec d'autres guerriers de l'Islam. La cause de sa mort est qu'il a glissé dans les bains publics, est tombé et a perdu connaissance, après quoi il est décédé sans reprendre conscience à l'âge de soixante-dix ans.
Vous pouvez lire une biographie plus détaillée de l'Imam al-Auzai (qu'Allah lui accorde sa miséricorde) dans les ouvrages suivants : « Tabakat » (7/488) ; « al-Jarh wa at-ta`dil » (5/ 266, 267), biographie n° 1257 ; « Mashahir ulama al-amsar », page 180, biographie n° 1425 ; "Al-Fakhrasat", page 284.
L'auteur a dit "la majorité des savants", car si vous regardez les choses en général, la grande majorité des savants d'Ahli Sunnah interdisent complètement la célébration de cette nuit à la fois dans la mosquée et à l'extérieur de celle-ci, et avec cela, certains d'entre eux qui autorisent la célébration de cette nuit la considèrent comme répréhensible, la réalisent lors de rassemblements de masse dans les mosquées.
Takyyuddin Abou al-Abbas Ahmad fils du grand scientifique cheikh Abdulhalima, qui à son tour était le fils du grand scientifique cheikh Abu Barakat Abdussalam ibn Abdullah ibn Abu Qasim ibn Taymiyy an-Numeiri al-Harrani ad-Dimashki, mieux connu comme Cheikh al-Islam ibn Taymiyya. C'est l'un des érudits les plus remarquables de l'Islam, il était connu pour ses connaissances étendues et approfondies dans tous les domaines de la charia islamique, sans exception, il était un expert inégalé en fiqh, hadith et autres sciences, il avait également une excellente compréhension de les croyances des sectaires qui se considèrent comme étant l'Islam et les croyances des autres religions. En même temps, il était connu pour sa piété, son ascétisme strict, sa simplicité et son grand culte d'Allah. Il était également moudjahid et prit personnellement part aux batailles contre les envahisseurs mongols. Né à Harran en 661 AH. Il a commencé à enseigner, à prononcer des fatwas et à participer à des débats scientifiques au même niveau que les grands scientifiques avant même l'âge de vingt ans. Il mourut en captivité dans une prison située dans la forteresse de Damas en 728 AH. Toutes ses œuvres occupent 4 000 cahiers. Tous sont bien connus et n'ont pas besoin d'être répertoriés, les plus célèbres d'entre eux sont des ouvrages tels que « Majmu` al-fatawa » (Livre des fatwas), « al-Iman », « Daru ta`arud al-` aqli wa al-nakl", "Minhaju al-Sunnah".
Vous pouvez lire une biographie plus détaillée de Cheikh-l-Islam ibn Taymiyya (qu'Allah lui accorde sa miséricorde) dans les ouvrages suivants : « ad-Duraru al-Kamina » (1/144-160), « Zaylu tabakat al-hanabila » (2/ 387-408), « Fawatu al-wafayat » (1/74-80), « al-Bidayatu wa an-nihaya » (14/117-121).
Voir : « Iqtida al-syrat al-mustaqim (3/ 626, 627) ; « Majmu` al-fatawa (23/123) ; "Ikhtiyarat al-fikhiyya", page 65.
Compagnon(Sahabi / صحابي) est quelqu'un qui a rencontré le Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) et est mort en tant que musulman.
Abdurrahman ibn Ismail ibn Ibrahim ibn Uthman ibn Abu Bakr al-Maqdisi, mieux connu comme Abou Shama- un grand scientifique, un érudit hors pair, un collectionneur de hadiths, un expert en fiqh et en histoire. Auteur de nombreux ouvrages, tels que : « Mukhtasar Tarikh Dimashk », « Sharh al-Shatibiyya », « al-Ba'ys », « ar-Radd ila al-amr al-awwal », « ar-Ravdataini fi akhbari ad- Davlatain” « et bien d’autres. Il est né en 599 AH. Abu Shama (qu'Allah lui accorde sa miséricorde) est mort à la suite de troubles aux mains d'un tueur à gages qui lui avait été envoyé en 665 AH.
Abdulaziz ibn Abdullah ibn Abdurrahman ibn Baz. Né en 1330. dans la ville de Riyad, il a perdu la vue très jeune. J'ai mémorisé le Coran avant de devenir majeur. Il a reçu des connaissances de scientifiques célèbres tels que : Muhammad ibn Abdullatif, Salih ibn Abdulaziz ibn Abdurrahman ibn Hassan, Muhammad ibn Ibrahim, Saad ibn Hamad ibn 'Atiq, Hamad ibn Faris, mais il a surtout étudié avec Muhammad ibn Ibrahim. Ibn Baz étudia avec lui pendant une dizaine d'années. En 1357 prend le poste de juge de la ville de Kharj, où il travaille jusqu'en 1371, puis il quitte ce poste pour se consacrer entièrement à l'enseignement. Par la suite, il a occupé de nombreux postes différents dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la conscription. C'était une personne très calme de nature et son apparence imposait le respect. Il était très équilibré et raisonnable. Cheikh Abdulaziz ibn Baz était connu pour son souci des pauvres et des défavorisés et pour sa grande générosité. Très rarement, il mangeait chez lui sans aucun invité à table. Certaines personnes sont restées assez longtemps chez lui et il semblait qu'elles vivaient avec lui. Lui-même n'était pas du tout pointilleux et ne s'intéressait pas du tout aux plaisirs de ce monde. Jusqu'à sa mort, il donnait quotidiennement des cours à ses étudiants et donnait également des conférences lors de diverses réunions et à la radio. Cheikh ibn Baz (qu'Allah lui accorde Sa miséricorde) est décédé en 1420 AH.
Mufti- un grand scientifique possédant de très grandes connaissances dans divers domaines de l'Islam, vers qui les gens se tournent pour poser leurs questions en matière religieuse.
Abdullah ibn Umar ibn al-Khattab al-`Adawi, Abu Abdurrahman- un compagnon, le fils du deuxième calife vertueux Umar, était connu pour son zèle dans la connaissance et son courage sur le champ de bataille. A grandi dans l'Islam. Le Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) lui a permis de participer à la « Bataille du Fossé » alors qu'il n'avait que quinze ans. Il déménagea de La Mecque à Médine avec son père et participa à la libération de La Mecque. Il a donné des fatwas (réponses religieuses) aux gens pendant soixante ans. A deux reprises, il participa à deux expéditions militaires en Afrique. A la fin de sa vie, il perdit la vue. Il mourut à La Mecque en 72 AH. ou 73 AH, et fut le dernier des Compagnons à mourir à La Mecque. Dans les recueils de hadiths, 2630 hadiths sont transmis de lui. Il priait beaucoup la nuit et suivait attentivement la Sunna du Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) dans tous les domaines. Malgré le fait que son père dans la Oumma islamique soit considéré comme la meilleure personne après Abou Bakr, néanmoins, lorsque les gens abordaient le sujet des mérites d'Ibn Umar, ils disaient : « Au temps de son père, il y avait ceux qui étaient égaux. à son père, et au temps d'Ibn Umar, il n'avait pas d'égal.
"La Nuit du Transfert et de l'Ascension" (al-Isra wa al-Mi'raj) est une célébration en l'honneur de la nuit du transfert du Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) de La Mecque à Quds (Jérusalem) et l'ascension de Quds au ciel.
Laylatul-Baraat est la nuit du 14 au 15 jour du mois de Shaban. Cette année, cela tombe dans la nuit du 12 au 13 juin.
Allah Tout-Puissant, avant de créer les mondes et tout ce qui existe en eux, l'a d'abord souhaité. Puis cette nuit-là, Baraat a fait savoir aux anges ce qui se passerait dans un délai d'un an.
C'est l'une des nuits où les portes de la miséricorde sont ouvertes et où tous les duas sont acceptés. Le Saint Coran a été révélé à partir du Lawhil Mahfuz (tablette céleste dans laquelle tout et ce qui se passera au cours de l'année est écrit) cette nuit-là.
Cette nuit-là, le Messager d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui) a accompli de nombreuses prières, cultes et services. Surtout, j'ai lu beaucoup de dua : « Allahummarzukna kalban takiyan minash-shirki bariyan la kafiran wa shakiyan».
Le hadith dit :
« La quinzième nuit du mois de Sha'ban, Allah envoie la grâce à Ses serviteurs et pardonne à ceux qui croient en Lui. Il donne aux incroyants le temps de réfléchir. Il laisse sans attention ceux qui abritent la méchanceté et l'envie dans leur âme jusqu'à ce qu'ils abandonnent ces traits.».
« Quand arrive la quinzième nuit du mois de Sha'ban, la nuit de Baraat, passez-la en prières et jeûnez pendant la journée ! Cette nuit-là, Allah Tout-Puissant demandera :« Y a-t-il quelqu’un qui veut être pardonné ? Je te pardonnerai. Y a-t-il quelqu’un qui désire gagner sa vie ? Je vais leur donner. Y a-t-il quelqu'un qui demande du bien ? Je leur accorderai des avantages. Y a-t-il quelqu’un qui cherche à guérir d’une maladie ? Je donnerai ce qu'ils souhaitent. Cela continue jusqu'au matin».
« Cette nuit-là, les portes du ciel s'ouvrent, les anges apportent la bonne nouvelle aux musulmans et les appellent à l'adoration. Effectuez de nombreux services la nuit de Baraat ! Sinon tu regretteras le jour du jugement dernier».
« Cette nuit-là, les musulmans qui rompent les relations familiales, vont à l'encontre de la volonté de leurs parents et sont arrogants ne seront pas pardonnés.».
« Jebrail est venu vers moi avec les mots : « Lève-toi, fais du namaz et fais dua. C'est la quinzième nuit du mois de Sha'ban»».
Allah Tout-Puissant pardonne à tous ceux qui passent cette nuit en adoration, à l'exception des païens, des ennemis des musulmans, des meurtriers d'innocents, des mushriks, des munafiks, des prêtres et des sorciers, des avares qui boivent de l'alcool, des prêteurs d'argent, des calomniateurs et des commérages, des bandits et des adultères.
Les enfants qui naîtront dans l'année qui suit la nuit de Baraat sont enregistrés dans un cahier séparé. Les noms des personnes qui quitteront le monde terrestre cette année seront écrits dans un autre cahier. La part annuelle de chacun sera distribuée et enregistrée. Cette nuit-là, un récit des actes de chaque personne est présenté à Allah Tout-Puissant.
« Prenez la nuit Baraat comme une chance, une opportunité ! Car c'est l'une des nuits sacrées. Quinzième nuit de Sha'ban. Faites beaucoup d'adoration. Sinon tu regretteras le jour du jugement dernier».
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