Qu'est-ce qui motive un officier américain ? Le mythe de « l’armée professionnelle

La principale caractéristique distinctive d'un officier en tant que tel était et est, a noté le célèbre scientifique américain S. Huntington, qu'il est motivé dans ses activités non par des incitations matérielles et une rémunération, mais par l'amour de son métier, l'obligeant à se consacrer entièrement à servir la société et le pays au sein duquel cette société est formée. Mais la société, pour sa part, doit assumer des obligations formelles ou informelles pour maintenir les officiers dans une forme suffisante pour qu'ils puissent remplir leurs responsabilités fonctionnelles pour la défense organisée du pays et mener une existence décente après la retraite. À cet égard, à mon avis, l'expérience de la formation et du développement des officiers dans les forces armées américaines et l'attitude de la société américaine à leur égard sont très révélatrices.

Aux États-Unis, la position de l'armée et l'attitude de la société civile à l'égard des officiers étaient et sont toujours déterminées principalement par la symbiose entre un libéralisme en développement et un conservatisme restant à un degré raisonnable. Depuis l’indépendance en 1776 et à travers toutes les périodes critiques du développement des États-Unis en tant qu’État, le libéralisme et le conservatisme ont été et continuent d’être des constantes dans les relations civilo-militaires américaines. Dans le même temps, quel que soit le groupe politique au pouvoir, les priorités étaient toujours les intérêts de la sécurité nationale, la nécessité d'augmenter les dépenses militaires et un soutien global aux officiers, notamment en termes d'augmentation de leur professionnalisme.
De plus, la complexité croissante des armes et des équipements militaires, l'art de la guerre, exigeaient constamment des officiers et surtout des généraux non seulement une formation spéciale, mais aussi une augmentation méthodique du niveau de connaissances et l'élargissement de leurs horizons. En conséquence, la société perçoit les professionnels militaires non seulement comme « un homme armé », mais aussi comme des personnes relativement instruites. Néanmoins, aux États-Unis, il subsiste une barrière artificielle, apparue à l'époque de la lutte pour l'indépendance, qui sépare les militaires des civils.
C'est au cours de ces années que, en tant que héros-défenseur de la nation, l'image non pas d'un militaire professionnel, mais d'un civil, libéral dans ses opinions, contraint par le destin et les circonstances de « revêtir l'uniforme », a commencé à se faire sentir. être imposé à la société américaine. Ce fait a été noté par l'historien américain autrefois célèbre Dixon Wector, qui a écrit : « … tous les grands héros nationaux d'Amérique, peut-être à l'exception de John Washington, étaient des libéraux, et un soldat de métier n'était tout simplement pas valorisé à ce titre. .»
Une raison certaine de l’existence de cette barrière est le « contrôle civil » sans précédent sur les forces armées en général et sur leurs supérieurs (les généraux) en particulier. Si les pères fondateurs des États-Unis et les auteurs de la Constitution n'ont même pas pensé au départ à un problème tel que la possibilité pour les militaires de quitter la tutelle de la société civile avec la spiritualité générale de la population, qui avait accédé à l'indépendance par la force, puis, à mesure que les officiers se sont isolés dans une caste distincte, un tel problème a commencé à apparaître de plus en plus clairement. Les dirigeants américains sont parvenus à la conclusion qu’il était nécessaire de partager le pouvoir en matière de contrôle et de gestion des forces armées. On pensait que si le gouvernement fédéral monopolisait le pouvoir sur les forces armées, l'indépendance relative des États serait menacée ; si le président monopolise le contrôle de la machine militaire du pays, il constituera une menace sérieuse pour les législateurs, c'est-à-dire pour le Congrès. Par conséquent, le contrôle sur les forces armées a été progressivement fragmenté et, dans un certain sens, « flou » entre toutes les institutions gouvernementales américaines.
Enfin, l'existence de la barrière s'explique, comme le note Huntington, par la volonté des militaires d'atteindre l'objectif souhaité - l'efficacité au combat, qui ne pouvait même pas être trouvée en parallèle dans une liste importante de professions civiles. D'où la différence entre ce qu'on appelle historiquement formé. la pensée militaire de la pensée civile. Huntington souligne que, malgré le fait qu'il existe de nombreuses façons de penser des représentants de la société civile en raison de l'une ou l'autre spécificité de leurs activités, des niveaux et de la qualité de l'éducation, du cadre de vie, etc., la façon de penser d'un professionnel militaire est universel, spécifique et constant. Ceci, d’une part, unit les militaires dans un certain environnement ou groupe spécifique, et d’autre part, les rend involontairement exclus, séparés du reste de la société.
Une telle double attitude envers soi-même ne contribue pas à l’unité des militaires et des civils. Christopher Coker, professeur de relations internationales à la London School of Economics, est encore plus pessimiste. Selon lui, « à l'heure actuelle, les militaires sont désespérés car ils s'éloignent de plus en plus d'une société civile qui ne les évalue pas correctement et contrôle en même temps leurs pensées et leurs actions... Ils sont éloignés d'une société qui nie ils ont honnêtement gagné la gloire " K. Coker conclut : « L’armée occidentale est dans une crise profonde en raison de l’érosion dans la société civile de l’image du combattant en raison du rejet du sacrifice et du dévouement comme exemple à suivre. » Il semblerait que cela suggère une conclusion simple : l’adaptation des militaires professionnels aux valeurs de la société civile. Mais cela, selon le scientifique britannique, constitue une manière dangereuse de résoudre le problème, car les militaires doivent considérer la guerre comme un défi et son objectif, et non comme une œuvre de coercition. En d’autres termes, ils doivent être prêts à se sacrifier.
Pendant ce temps, notent les analystes occidentaux, pendant la période de « guerre totale contre le terrorisme », la société civile s'habitue à des tensions constantes, s'aigrit, mais en même temps, avec un plaisir presque non dissimulé, elle confie la responsabilité de la mener aux militaires professionnels. personnel. D’ailleurs, la thèse selon laquelle « un militaire de métier ne peut s’empêcher de désirer la guerre ! » est très populaire dans la société civile ! En réalité, et cela est très clairement et logiquement confirmé par certains analystes occidentaux, principalement parmi les « hommes en uniforme », les experts en affaires militaires, c’est-à-dire les militaires professionnels, considèrent très rarement la guerre comme une bonne chose.
Il insiste toujours sur le fait que le danger imminent de guerre nécessite une augmentation de la fourniture d'armes et d'équipements militaires aux troupes, mais en même temps, il est peu probable qu'il prône la guerre, justifiant la possibilité de la mener en augmentant la fourniture d'armes. Le professionnel militaire préconise toujours une préparation minutieuse à la guerre, mais ne se considère jamais pleinement préparé à la guerre. De plus, tout militaire occupant le plus haut niveau de commandement des forces armées est toujours bien conscient de ce qu’il risque si son pays est entraîné dans la guerre. Victorieuse ou perdue, en tout cas, la guerre ébranle les institutions militaires de l’État bien plus que les institutions civiles. À cet égard, l'éminent penseur politique et historien français Alexis de Tocqueville cite les paroles d'un des officiers supérieurs de l'armée impériale russe selon lesquelles il « déteste la guerre parce qu'elle gâte l'armée », puis les paroles « amères » d'un Américain. officier de marine que « la guerre civile américaine a laissé la marine en ruines ». S. Huntington est catégorique : « Seuls les philosophes, publicistes et scientifiques civils, mais pas les militaires, peuvent romantiser et glorifier la guerre ! »
Ces circonstances, continue de penser le scientifique américain, étant donné que la subordination des militaires aux autorités civiles, tant dans les sociétés démocratiques que totalitaires, obligent les professionnels militaires, contrairement à la logique et aux calculs raisonnables, à « remplir sans conteste leur devoir envers la patrie », et en d’autres termes, pour se livrer aux caprices des politiciens civils. L’exemple le plus instructif dans ce domaine, estiment les analystes occidentaux, est la situation dans laquelle se trouvaient les généraux allemands dans les années 30 du siècle dernier. Après tout, les officiers supérieurs allemands se rendaient probablement compte que la politique étrangère de Hitler conduirait à une catastrophe nationale. Et pourtant, suivant les canons de la discipline militaire, les généraux allemands ont suivi avec diligence les instructions des dirigeants politiques du pays, et certains en ont même profité personnellement en occupant des postes élevés dans la hiérarchie nazie.
S. Huntington note qu'en général, les idées expansionnistes n'ont jamais été populaires parmi l'armée américaine. Ils pensaient que les problèmes de politique étrangère devaient être résolus par tous les moyens et seulement en dernier recours – militaire, c'est-à-dire par la force. Ce phénomène s'explique par un idéalisme profondément enraciné dans la société américaine, qui tend à transformer ce qu'on appelle. d’une guerre juste (selon les Américains) à une « croisade », une bataille non pas pour des objectifs spécifiques de sécurité nationale, mais pour les « valeurs universelles de la démocratie ». Ce fut le cas de l’armée américaine pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est pas un hasard si le commandant suprême des Alliés occidentaux en Europe, le général Dwight Eisenhower, a intitulé ses mémoires « La Croisade en Europe » ! Une attitude similaire, mais avec certains coûts politiques et moraux, a eu lieu au sein de l'armée américaine au cours de la période initiale (après les attentats dits méga-terroristes de septembre 2001) de la « lutte totale contre le terrorisme », qui a conduit à l'invasion d’abord en Afghanistan, puis en Irak. On ne peut en dire autant des guerres de Corée ou du Vietnam, les plus grandes depuis la Seconde Guerre mondiale, où l'opinion des militaires était peu écoutée et où il n'y avait pas de « halo de sainteté de la cause » pour laquelle il fallait parfois mourir. sur le champ de bataille.
De manière générale, dans la société américaine, où le culte des « hommes forts » a toujours été assez développé, les héros militaires sont très populaires. Il est significatif que près d’un tiers des présidents américains avant le milieu du XXe siècle aient eu du mérite dans le passé en tant que commandants de combat.

(À suivre dans le prochain numéro.)

En Russie, les grades militaires ont été introduits pour la première fois dans les années trente du XVIIe siècle dans le cadre de la formation des premiers régiments de soldats (infanterie) du « nouveau système » à Moscou.

Leur état-major supérieur était initialement composé en grande partie de mercenaires étrangers. Un peu plus tard, par exemple lors Guerre russo-polonaise de 1654-67, l'accent a été mis sur le personnel national.

Parmi les huit régiments de soldats, un Reitar et un régiment de dragons du « nouveau système » disponibles à l'époque, la partie la plus prête au combat de l'armée, plus de soixante-dix pour cent de l'état-major étaient des nobles russes.

La profession d'officier de l'État russe aux XVIIIe et XIXe siècles était considérée comme l'une des plus prestigieuses.

Presque tous les hommes de la maison Romanov qui ont régné en Russie pendant plus de trois cents ans étaient au service militaire, avaient des grades et portaient constamment des uniformes militaires. Ceci est également typique pour les familles les plus nobles.

Même A.S. Pouchkine, un homme purement civil, un grand poète, tous ses fils, petits-fils et nombreux arrière-petits-fils sont devenus des militaires professionnels, et ses filles et presque toutes ses nombreuses petites-filles ont épousé des officiers.

Sur les 43 720 officiers et généraux en service militaire actif en 1897, 51,9 % (22 290 personnes) étaient des nobles héréditaires, et en 1912, les représentants de cette classe supérieure de Russie représentaient environ 70 % du corps des officiers.

Noblesse en Russie- A.S. Pouchkine : Qu'est-ce que la noblesse ? La classe héréditaire du peuple est la plus élevée, c'est-à-dire qu'elle bénéficie de grands avantages en matière de propriété et de liberté privée. Le mot « noble » signifie littéralement « une personne de la cour princière » ou « courtisan ». Les nobles étaient mis au service du prince pour accomplir diverses missions administratives, judiciaires et autres.

Dans de nombreuses familles, la profession militaire se transmet de génération en génération depuis des siècles. Les descendants étaient fiers des mérites et des exploits militaires de leurs ancêtres, dont les noms étaient bien connus non seulement dans l'armée, mais aussi dans le pays, et s'efforçaient par tous les moyens de devenir dignes de leur bienheureuse mémoire...

Dans la première moitié du XVIIIe siècle, un certain nombre d'établissements d'enseignement ont été ouverts pour former des officiers issus de la jeunesse noble. Mais ils ne parvenaient pas à satisfaire pleinement les besoins croissants de l’armée.

Au milieu des années quarante du XIXe siècle, le problème de la formation des officiers se faisait sentir avec beaucoup d'acuité.

Le chef d'état-major principal, Ya. I. Rostovtsev, a été chargé de développer ses systèmes. en 1848, celles préparées par Rostovtsev furent mises en vigueur "Instructions pour la formation des étudiants des établissements d'enseignement militaire".

Mais le problème restait entier : il y avait trois fois moins d'officiers diplômés des établissements d'enseignement militaire que d'officiers ayant reçu leur grade d'une autre manière.

Par conséquent, lors des réformes militaires de 1860-1870, de nouveaux établissements d’enseignement militaire ont été créés.

Déjà au début des années 70 du XIXe siècle, ils pouvaient former chaque année jusqu'à 2 000 officiers, soit 3,5 fois plus que pendant la guerre de Crimée.

Guerre de Crimée 1853-1856, ou guerre de l'Est- une guerre entre l'Empire russe, d'une part, et une coalition composée : des Empires britannique, français, ottoman et du Royaume de Sardaigne, d'autre part. Les combats ont atteint leur paroxysme en Crimée. Les troupes russes ont subi plusieurs défaites au cours de cette guerre et, en conséquence, le 18 mars 1856, le traité de Paris a été signé, selon lequel la Russie a restitué la forteresse de Kars à la Turquie en échange de la partie sud de Sébastopol et a cédé la bouche. du Danube et une partie du sud de la Bessarabie jusqu'à la Principauté de Moldavie. L'autonomie de la Serbie et des principautés du Danube a été confirmée. La mer Noire et les détroits du Bosphore et des Dardanelles ont été déclarés neutres : ouverts à la marine marchande et fermés aux navires militaires, côtiers et de toutes les autres puissances. La Turquie a renforcé sa position sur la mer Noire.

La majeure partie des officiers chargés de combler les postes vacants de commandants de peloton et de demi-compagnie provenaient d'écoles militaires, dont le nombre n'avait cessé d'augmenter depuis 1863.

Au moment où la loi sur la conscription militaire universelle a été introduite en Russie (1874), il y avait 21 écoles de cadets en activité dans le pays (16 d'infanterie, 2 de cavalerie et 3 de cosaques).

Écoles de ferrailleétaient destinés à l'éducation militaire des cadets (un cadet n'est pas seulement un élève de l'École militaire ou Junker de l'Empire russe, mais aussi un grade/grade dans l'Armée impériale russe) et des sous-officiers parmi les volontaires avant leur promotion au rang d'officiers . Les grades inférieurs de toutes les classes et confessions (à l'exception des Juifs) étaient acceptés dans les écoles de cadets, à condition qu'ils soient honorés par leurs supérieurs immédiats. Ceux qui ont terminé le cours ont été libérés dans leurs régiments en tant qu'enseignes, élèves-officiers et sous-sergents et n'ont été promus officiers que sur l'honneur de leurs supérieurs immédiats.

Le programme d'études était divisé en trois classes : générale (junior) et deux spéciales ; Au cours de l'été, les cadets étaient emmenés dans des camps sur le terrain pour un entraînement tactique et des exercices sur le terrain.

Le programme comprenait l'étude de l'enseignement général :

la loi de Dieu
Langue russe,
mathématiques,
la physique,
chimie et autres

disciplines particulières :

tactique,
histoire militaire,
topographie.
fortification,
artillerie,
administration militaire
droit militaire
géographie militaire

À toutes les époques de l'existence de la Russie, les officiers de l'armée russe étaient considérés comme des modèles de décence, d'honnêteté et de dévouement à la patrie. Un officier russe est un membre très respecté de la société.

* Chanson d'un officier russe du film "Couronne de l'Empire russe" interprété par Vladimir Ivashov.

Actuellement

Le devoir principal de tout officier est de protéger sa patrie.

Les officiers forment leurs subordonnés dans les unités et sur les navires du monde entier, c'est leur principale responsabilité. Ils servent dans un service très dangereux et stressant, et leur devoir est de rendre les soldats à leurs mères.

Capitaines, capitaines-lieutenants, majors, capitaines de troisième rang, colonels et capitaines de premier rang sont ceux qui connaissent le mieux leur spécialité et leur service, ceux qui sont destinés à de grandes tâches d'éducation des générations futures de guerriers.

Suvorov avait un professeur, Kutuzov avait un professeur, Kolchak, Denikin, Turkul, Joukov, Konev, Rokossovsky - tout le monde était instruit par des professeurs. Pour qu’ils défendent dignement, comme nous le savons par l’histoire, notre pays sur les lignes de front brûlantes.

Mots célèbres du général russe :

« Mon symbole est court : l'amour de la patrie, la liberté, la science et le slavisme » - M.D. SKOBELEV

Mikhaïl Dmitrievitch Skobelev(17 septembre 1843 - 25 juin 1882) - Chef militaire et stratège russe, général d'infanterie (1881), adjudant général (1878). Participant aux conquêtes d'Asie centrale de l'Empire russe et à la guerre russo-turque de 1877-1878, libérateur de la Bulgarie. Il est entré dans l’histoire sous le surnom de « Général blanc » (turc Ak-paşa [Ak-Pasha]), qui lui est toujours principalement associé. Il a participé à des batailles en uniforme blanc et sur un cheval blanc. Le peuple bulgare le considère comme un héros national.

xTPLY YUFPTYY

b. lBNEOEC

pZHYGET RTPZHEUUYS YDEKOBS

pZHYGET LFP OBDETSDB OBGYY. VEЪ OEZP BTNYY OEF. VE BTNYY OEF ZPUKHDBTUFCHB. VE ZPUKHDBTUFCHB OEF UCHPVPDSH ZTBTSDBO, OEF DPUFPKOPK TSYIOY, OEF VKHDHEEZP OH TSYCHHEYI, OH RPFPNLPCH...

fP, YuFP RTPYPYMP U TPUUYKULIN PZHYGETULYN LPTRKHUPN CH 1917- 1918 ZZ., CHEUSHNB FTBZYYUOP : UMHTSYMSCHK LMBUU, CHETPK Y RTBCHDPK ЪBEEBCHYYK YOFETEUSCH pFEYUEUF ChB, PLBBBMUS TBVYFSHCHN, DENPTBMYPCHBOOSCHN, RPFETSCHIYN PRPT KH CH UFTBOE Y CHOKHFTEOOYK DHIPCHOSCHK UFETSEOSH CH UBNPN UEVE.

pZHYGETUFCHP MYYYMPUSH RPDDETSLY RTBCHYFEMSHUFCHB, DB Y UBNB CHMBUFSH CHPMSHOP YMY OECHPMSHOP TBBCHSJBMB THLY RPDMSHCHN UYMBN DMS BFBLY À PROPOS DE PZHYGETULYK LPTRKHU. pZHYGETPCH CHFSOKHMY CH ZTBTSDBOULKHA CHPKOKH, CH OERTYNYYNSCHK LPOZHMYLF U UPMDBFBNY Y NBFTPUBNY. VSHMY RPDPTCHBOSH PUOPCHSH EDYOPOBYUBMYS.

pZHYGETUFChP UFBMP ZPOINSCHN, RTEUMEDKHENSHN UPUMPCHYEN, POP RPOUEUMP VPMSHYYE ZHYYYUEULYE RPFETY, TEOLLP TBNETSECHBMPUSH À PROPOS DE VESCHY Y LTBUOSCHI VSCHCHYYE UPFPCHBTYEY RPIMY DTHZ RTPFYCH DTHZB CHPKOPC.

pZHYGETSH HFTBFYMY CHETKH CH UCPE ZPUKHDBTUFCHOOPE RTEDOBOBYEOYE. lBL PTZBOYPCHBOOBS, DYUGYRMYOTPCHBOOBS UYMB, PRPTB ZPUKHDBTUFCHOOOPK CHMBUFY, ZBTBOF OEBCHYUYNPUFY ZPUKHDBTUFCHB Y URPLPKUFCHYS CH PVEEUFCHE PZHYGETULYK LPTRKHU TPU UYY RETEUFBM UHEEUFCHPCHBFSH.

YuFP NPTsEF VShchFSH IHTSE FBLPK KHUBUFY ? lBL RTPYPYMP FP, YuFP YNEMP NEUFP CH 1917-1918 ZZ.? OE PCYDBEF MON OBU RPCHFPTEOYE PYYVPL RTPYMPZP ?

YuFPTYS OBEZP pFEYUEUFCHB PUFBCHYMB OBN CH OBUMEDUFChP NOPZP OETEEOOOSCHI CHPRTPUPCH, LBUBAEYIUS BTNYYY EE UFBOPCHPZP ITEVFB PZHYGETULPZP LPTRHUB.

« ULBTSYFE, ZPURPDB YFBFULYE... OHTSOB tPUUYY BTNYS ? RYUBM EEE CH DELBVTE 1908 Z. YJCHEUFOSCHK CH TPUUYY RHVMYGYUF Y RBFTYPF n. NÉOSHYLPCH. ohTsOB RTHTSYOB BTNYY PZHYGETULYK ZETPYYN ? e DBMEE, CHSCCHBS L ЪDTTBCHPNH UNSHUMH OBGYY, RTEDHRTETSDBM : « rPDHNBKFE : PZHYGETSCH DKHYB BTNYY. h DEKUFCHYFEMSHOPUFY À PROPOS D'OYI PDOYI METSYF PVPTPOB ZPUKHDBTUFCHB ".

vShchM MON KHUMSHCHYBO LFPF CHPRTPU, RTYUMKHYBMYUSH MON L RTEDPUFETETSEOYA n. NOSHIYLPCHB ? pFOADSH OEF.

«pFYUEZP FBL VSHCHUFTP Y CHOEBROP TBTHYYMBUSH NPESH FPK BTNYY, CHSHCHDBAEHAUS UYMKH Y KHRPTUFChP LPFPTPK CH OBYUBME CHELB RTYOBM DBTSE À PROPOS DE DPUFPKOSHCHK RTPPFYCHOIL. h YUEN CE RTYYUYOB LFPPZP REYUBMSHOPZP SCHMEOYS ? h YUEN LPTEOSH YMB ? RYUBM DCHHNS ZPDBNY RPTSE o. nPTPЪPCH, BOBMYYYTHS RTYUYOSCH TEOLLPZP URBDB VPECHPK ZPFPCHOPUFY TKHUULPK BTNYY CH UETEDYOE Y LPOGE XIX CHELB.

ъБ ДЧБ ЗПДБ П РИЧПК ННТПЧПК ChПКОШЧ с. YuETCHYOLB, PVTBEBSUSH L PZHYGETULPK FENE, ЪBDBCHBM OE NEOEE CHBTSOSHCHK CHPRTPU : « YUEN TSE PVASUOIFSH... VETBBMYUYE, EUMY OE OETBURPMPTSEOYEN OBTPDOSCHI NBUU Y VPMSHYEK YUBUFY YOFEM MYZEOGYY L GCHEFH OBTPDB, L ЪBEYFOILBN PFEYUE UFCHB ?!"

pVTBEBS CHOYNBOYE À PROPOS DE JBLF PFYUHTSDEOOYS OBTPDB PF BTNYY, PFTYGBFEMSHOPZP PFOPYEOYS PVEEUFCHEOOPZP NOEOYS L CHPEOOPK UMKHTSVE Y CHYOULIN RPTSDLBN, PAR CHYDEM RTYYUYOH RPDPVOPP SCHMEOY S CH "OBGYPOBMSHOPN VETBBMYUYY OBYUYFEMSHOPK YUBUFY OBEK YOFEMMYZEOGYY L CHPEOOPNH DEMH" .

OE NEOEE FTECHPTSOPK RTPVMENPK CH RETCHPE DEUSFYMEFYE XX CHELB DMS BTNYY tPUUYY UFBM YUIPD YЪ OEE NMPDSCHI PZHYGETPCH. UP UFTBOIG CHPEOOOPK REYUBFY FTECHPTsOP ЪCHHYUBMY NSHUMY RP LFPNH RPCHPDH :

« rPYUENH OSCHOEYOSS NPMPDETSSH IBODTIF ? rPYUENKH OELPFPTBS YUBUFSH EE, RPTUMKHTSYCH PVSBFEMSHOSHCHK UTPL, U FBLYN MEZLINE UETDGEN RPLYDBEF CHPEOOPE DAMP ? URTBYCHBM YJCHEUFOSHCHK CHPEOOSHCHK RHVMYGYUF o. vHFPCHULIK .

« pFYUEZP FBL PIPFOP KHIPDSF YЪ BTNYY ? rPYUENH LFP SCHMEOYE OE RTELTBEBEFUS DP UEZP LECTURE ? U OBUFPKYUYCHPUFSH RPCHFPTSM UCHPK CHPRTPU ZEOETBM n. zTHMECH.

« LBL UDEMBFSH CHPEOOOSCHK NHODYT RTYCHMELFEMSHOSHCHN DMS GCHEFB TKHULPK NPMPDETSY ? » URTBYCHBM VSHCHYYK CHPEOOSHCHK NYOYUFT Y CH OEDDBCHOEN RTPYMPN LPNBODHAYK TKHUULINY CHPKULBNY CH CHPKOE U sRPOYEK (1904-1905 ZZ.) b. lHTPRBFLYO.

"YuEZP TSEMBEF, YuEZP IPUEF BTNYS PF UCHPEK PZHYGETULPK NPMPDETSY?" CHPRTPYBM r. lTBUOPCH Y, OE PCYDBS PFCHEFB UP UFPTPOSH, PFCHYUBM UBN :

« rTETSDE CHUEZP, MAVCHY L FTSEMPNKH, PDOPPVTBIOPNH FTHDH CHPEOOOPK UMHTSVSHCH, MAVCHY L UCHPENKH DEMH, MAVCHY Y RPOINBOYS. »

« lBL PVOPCHYFSH PUOPCHH, DKHYKH BTNYY LPTRKHU PZHYGETPCH ? CHPF PUOPCHOPK CHPRTPU, PF TEYEOYS LPFPTPZP ЪBCHYUYF KHUREY OEPVIPDYNSCHY VEЪPFMBZBFEMSHOSHHI DMS BTNYY TEZHPTN” (fr. TSHULYO).

nOPZP CHPRTPUPCH PVTBEEOP CH BDTEU CHPEOOOPK YLPMSCH, RTETSDE CHUEZP FTEVPCBMBUSH SUOPUFSH CH ZMBCHOPN EE GEMECHPN OBYEOYY : « TBCHE YLPMB OE DPMTSOB UFBCHYFSH PDOPK Y ZMBCHOSHI UCHPYI ЪБДБИУ TBЪCHYFSH CH AOPYEUFCHE RTYCHSBOOPUFSH L UCHPEK CHPEOOPK LPTRPTBGYY, ЪBUFBCHYFSH EZP OBUFPMSHLP ZPTDYFSHUS UCHPEK RTYOBDMETSOPUFSHAL YЪVTBOOPNH PVEE UFCHH, YuFPVShch ENKH Y CH ZPMPCHH OE RTYIPDIMP YULBFSH DTHZPK UMHTSVSHCH, IPFS VSHCH Y VPMEE CHZPDOPK ? URTBYCHBM o. vHFPCHULIK .

h LFPC RMPULPUFY RTPCHKHYUBM Y ChPRTPU rTYZPTPCHULZP : « YuFP CHBTSOEE DMS ZPUKhDBTUFCHB : UFPVSH NMPPDK YUEMPCHEL, RPUFKHRYCHYK CH BTNYA, KHNEM TEYBFSH KHTBCHOEOYS U DCHHNS OEYCHEUF OSHCHNY YMY YUFPVSH ON VSHM RTEDBO TPDYOE DP RPUME DOEK LBRMY LTPCHY, LBTSDSCHN UCHPYN DSCHIBOYEN, LBCDDPK UCHPEK NSCHUMSHA. TBCHE OBU CHPURYFSHCHBAF CH HYUMYEBI CH DHIE RBFTYPFIYNB ? TBCHE RTY RTYENE OBU O CHPEOOKHA UMKHTSVH YOFETEUHAFUS CHPRTPUPN : MAVYN MY NSCH TPDYOH Y IPFYN MY NSCH PF UETDGB UMKHTSYFSH EK ?

OE NEOEE OBUFPKYUYCHP CHPRPTUSCH PVTBEEOSH Y CH UFPTPOH OBYUBMSHUFCHHAEEZP UPUFBCHB. fPF CE b. lHTPRBFLYO, YURYCHYK URPMOB YUBYKH ZPTEYUY ЪB RPTBTSEOYE THLPCHPDYNSHI YN CHPKUL CH THUULP-SRPOULPK CHPKOE, URTBYCHBM : « rPYUENH RTY PVIMYY URPUPVOSCHI, OOETZYUOSCHY OBAEYI PZHYGETPCH CH NMBDYYI YUYOBI Y À PROPOS DE PFOPUYFEMSHOP OYYYI DPMTSOPUFSI NSCH VSHMY VEDOSCH UBNPUFPSFEMSHOSCHNY, OETZYYUOSCHNY, PRSHCHFOSCHNY OBYUBMSHOILBNY LTHROSCHY YUBUFEK CHPKUL ? »

fTBZEDYS TPUUYY, YNECHYBS NEUFP CH TEKHMSHFBFE TECHPMAGYY 1917 ZPDB, CHCHBMB L RPUFBOPPCHLEY FBLYE CHPRPTUSCH :

« ZDE TSE ULTSHCHFSH FE RTYYUYOSCH, RP LPFPTSCHN TKHUULYK PZHYGET, SCHMSAEIKUS YUBUFSHA TKHUULPZP OBTPDB Y RTYFPN YUBUFSHHA DBMELP OE RPUMEDOEK, VSHM MYYEO CHUEI YUEMPCHEYUEULYI RTBCH Y PVYASCHMEO QU'EST-CE ЪBLPOB UCHPEK tPDYOSCH ? rPMSHЪPCHBMUS MON SUR OBUMHTSEOSCHNY RTYCHYMEZYSNY ? OE PRTBCHDBM MON OBDETSD UCHPEZP OBTPDB ? VSHM MON PO TSEUFPL L UPMDBFH ? "YUEN BUUMKHTSYM ZOECH Y NEOOYE EZP PFGPCH, VTBFSHECH Y DEFEC ?"

« rPYUENH ZPUKHDBTUFChP OE RTELTBFYMP PTZBOYPCHBOOPC FTBCHMY PZHYGETULPZP LPTRHUB, RPYUENH OE PUFBOPCHYMP UYMKH, CHRPUMEDUFCHYY CHPTCHBCHYKHA UFTBOKH ? » (b.nBTYAYLYO).

eUMY NSCH MAVYN UCHPA UFTBOKH Y UCHPK OBTPD, EUMY RPOINBEN, YuFP VEYUYMSHOPK BTNYY tPUUYY OE VSHFSH OEBBCHYUYNPK Y UBNPUFPSFEMSHOPK ; EUMY PUPOBEN, YuFP VE OBDETSOPZP PZHYGETULPZP LPTRKHUB OE NPTsEF VSCHFSH UIMSHOPK BTNYY ; EUMY RTYOBEN CHBTSOPUFSH YUFPTYUUEULPZP PRSHCHFB, OEPVIPDYNPUFSH YJCHMELBFSH YOZP RPMEOSHE HTPLY, FP À PROPOS DE DPMZ PFCHEFYFSH À PROPOS DE CHUE LFY CHPRPTUSCH.

pVTBFYCHYYUSH L RTPY'CHEDEOYSN CHPEOOSCHI YUFPTYLPCH Y RYUBFEMEK, YYHYUBCHYYI TBCHYFYE CHPEOOOPZP DEMB Y FTEVPCHBOYS L PZHYGETULYN LBDTBN TPUUYKULPK BTNYY, NSCH PVOBTHTS YN YUFPLY FTBZEDYY THUULPZP PZHYGETUFCHB, B ЪБПДО П © ПФЧЭФШЧ О NOPZYE CHPRPTUSCH.

h tPUUYY PZHYGET YUBEE CHUEZP FBL Y PUFBCHBMUS UPMDBFPN (IPFS VSC CH YYTPLPN UNSHUME LFPPZP UMPCHB), TBFOSCHN YUEMPCHELPN, YURPMOYFEMEN YUKhTsPK CHPMY. ENH LBFBUFTPZHYUEULY OE ICHBFBMP RPMYFYUUEULPK LHMSHFHTSCH, YDEKOPZP LTHZPJPTB, ZPUKhDBTUFCHEOOSCHY CHPEOOSHCHI OBOBOIK, YUKHCHUFCHB UPRTYYUBUFOPUFY L PFEYUEFCHEOOPK YUFPTYY. chPEOOSHCHK UREGYBMYUF RTEPVMBDBM OBD ZTBTSDBOYOPN, ChPYO OBD ZPUKHDBTUFCHEOOSCHN YUEMPCHELPN, RPMYFYUEULY PFCHEFUFCHEOOPK MYUOPUFSH.

rPUFPSOOP YZOPTYTPCHBMUS FPF ZBLF, YuFP CH tPUUYY PZHYGETUFCHP OE FPMSHLP DKHYB BTNYY, OP Y UFBOPCHPK ITEVEF ZPUKHDBTUFCHB, YuFP RTY RPUFPSOOSCHI OBYI OEKHTSDYGBI FTEVHEFUS P ZHYGETULBS LPTRPTBFYCHOPUFSH CHCHUPYUBKYEZP HTPCHOS (OE RP MLPCHPZP FPMSHLP PZHYGETULPZP UPVTBOYS), B UMEDPCHBFEMSHOP, EDYOPE PZHYGETULPE NYTPCHPJTEOYE, PVTB CYYOY DEKUFCHYK , YUFPVSH RTPFPYCHPUFPPSFSH YN Y RTY LFPN OBDETSOP ЪBEEBFSH pFYUYOKH, DPVYCHBSUSH CHPEOOSCHI RPVED. pZHYGETULBS RTPZHEUUYS CH HUMPCHYSI TPUUYKULPK DEKUFCHYFEMSHOPUFY DPMTSOB VSHCHFSH PUPVPZP YDEKOPZP ЪBLBMB, PFPTSDEUFCHMSFSHUS UP UMKHTSEOYEN, RPDCHYTSOYUEUFCHPN, PRTEDEMSFSHUS Y URSCHFBOOSCHN LPDELUPN FTBDYGYPOOSCHI KHUFBOPCHPL Y YDE K.

pZHYGETULPE RTYYCHBOIE, BRPUFPMSHUFCHP Y RPDCHITSOYUUEUFChP

pZHYGET RTPZHEUUYS PUPVBS, Y LFB PUPVEOOPUFSH RTPSCHMSEFUS CH UCHPEPVTBOBOSCHI FTEVPCHBOYSI L EZP LBYUEUFCHBN. UHFSH RTPVMESCH CHSTBIYM CH LTBFLPN YYTEYUEOYY ZEOETBM n. dTBZPNYTPCH : "...CHEMYLB Y RPYUEFOB TPMSH PZHYGETB...Y FSZPUFSH EE OE CHUSLPNH RPD UYMH" .

pZHYGETULBS RTPZHEUUYS VPMEE YuEN MAVBS DTHZBS FTEVHEF RTYJCHBOYS. bFB RTPZHEUUYS FTHDOB (ZHYYYUUEULY, NPTBMSHOP Y RUYIPMPZYUEUULY), PRBUOB DBTSE CH NYTOPE CHTENS, FTEVHEF CHSHCHUPLPK UBNPPFCHETTSEOPUFY, DPIPDSEEK DP UBNPBBVCHEOYS. tSDSH PZHYGETULPZP LPTRKHUB RPLYOKHFSH OBYUYFEMSHOP UMPTSOEE, YUEN RPTCHBFSH U LBLPC-MYVP DTHZPK UREGYBMSHOPUFSHA. pZHYGETULBS UMHTSVB UPRTSCEOB UP NOPZYNY MYYEOYSNY, OEKHDPVUFCHBNY, LPFPTSHCHE OE YURSHCHFSHCHBAF RTEDUFBCHYFEMY DTHZYI RTPZHEUUYK. DEOETsOPE CHPOBZTBTSDEOYE ЪB PZHYGETULYK FTKhD LBL RTBCHYMP OE UPPFCHEFUFCHHEF FPK CHSHCHUPLPK EZP "UFPYNPUFY", LPFPTPK RP URTBCHEDMYCHPUFY LFPF FTKHD DPMTSEO VSH PGEOYCHBFSHUS . CHCHUPLBS UFEREOSH PFCHEFUFCHOOPUFY, PZTBOYUEOOOPUFSH ZTBTSDBOULYI MYUOSCHI RTBCH Y UCHPVPD FSTSEMSCHN VTENEOEN MPTSBFUS À PROPOS DE DKHYKH PZHYGETB Y FTEVHAF CHSHUPYUBKYEZP KHTPCHOS UPOBF EMSHOPUFY UBNPPZTBOYUEOS. OE LBTSDSCHK YUEMPCHEL CH UPUFPSOY OEUFY RP TsYYOY FBLPC "LTEUF".

Chue ULBUBOOPE Y PRTEDEMSEF CHSHCHUPLHA OBYUINPUFSH RTYYCHBOYS CH PZHYGETULPK RTPZHEUUYY, YVP, RP UMPCHBN n. neoshyylpchb, "..-CH CHPEOOPN DEME LFP VEKHNOPE HUMPCHYE CHPCHEDEOP CH BLPO" .

TBUUNPFTYN CH UCHSY U LFYN UKHEOPUFSH PZHYGETULPZP RTYYCHBOYS Y FE RTPVMENSH, LPFPTSHCHE YNEAF NEUFP CH TSYOY. rTETSDE CHUEZP, RTYYCHBOIE LFP RTEDTBURMPTSEOOPUFSH, ULMPOOPUFSH Y RTEDBOOPUFSH DBOOPC RTPZHEUUYY.

h UChPA PYUETEDSH RTEDTBURMPPTSEOOPUFSH OBIPDIF UCHPE RTPSCHMEOYE h PUPVSHCHI :

B) ЪББДБФЛБИ (ЖЪЪЯУЕУЛИИ, РИИПМПЗИУЕУЛИИ ДТ.);

C) URPUPVOPUFSI (DHIPCHOSHI, RUYIPMPZYUUEULYI, YOFEMMELPHHBMSHOSHI, LPNNHOILBFYCHOSHI, PTZBOYBFPTULYYI, ZHYYYUEULYI) ;

H) LBYUEUFCHBI MYUOPUFY (PUPVEOOPUFSI IBTBLFETB). uLMPOOPUFSH L RTPZHEUUYY RTPSCHMSEFUS H :

B) MAVCHY LOEK ;

C) TSEMBOY PCHMBDEFSH DBOOPC RTPZHEUUYEK. rTEDBOOPUFSH RTPZHEUUYY RTPSCHMSEFUS H :

B) RTEDRPYUFEOOY DBOOK RTPZHEUUYY DTKHZYN CH UYMKH YDEKOSCHI UPPVTBTSEOYK, B OE UMHTSEOYE EK YЪ-ЪB OEPVIPDYNPUFY, LPTSHCHUFY Y TBUYUEFB ;

B) PFUHFUFCHYY RPVKhTsDEOOYS YYNEOYFSH EK YMY RTPNEOSFSH À PROPOS DE VPMEE CHZPDOHA Y DPIPDOHA ;

H) BLFYCHOPN Y YOIGYBFYCHOPN YURPMOOY UCHPEZP RTPZHEUUYPOBMSHOPZP DPMZB.

chTSD MY CHSHCHCHCHBEF UPNOEOE FPF ZBLF, YuFP DMS PZHYGETULPK RTPZHEUUY OEPVIPDYNSCH FBLYE ZHJYYUEULYE ЪBDBFLY, LBL UYMB, MPCHLPUFSH, IPTPYEE ЪDPTPCHSHE Y FEMPUMPTSEOYE . OE NEOEE PYUECHYDOSCHN DMS ЪOBAEYI MADEK SCHMSEFUS Y FP, YFP VPMEE CHUEZP DMS RTPZHEUUYY PZHYGETB RPDIPDSF DCHB CHYDB FENRETBNEOFB : IPMETYUEULYK Y UBOZCHYYUEULYK .

eUMY ЪBDBFLY YUEMPCHELB ЪBCHYUSF PF RTYTPDSCH, FP URPUPVOPUFY TEЪHMSHFBF TBBCHIFYS UBNYN YUEMPCHELPN FAIRIES DBOOSHCH, LPFPTSCHE CH OEN PF RTYTPDSCH ЪБМПЦЭОШЧ: NPTsOP YNE FSH IPTPYE ЪBDBFLY, OP OE T EBMYЪPCHBFSH YI CH CHYDE URPUPVOPUFEK Y, OBRTPFYCH, VEЪ ЪBDBFLPCH OE NPZHF VShchFSH Y URPUPVOPUFY.

URPUPVOPUFY YUEMPCHELB OBIPDSFUS CH UMPTsOPK CHBYNPJBCHYUYNPUFY, YOE CHUEZDB « CH ЪDPTPCHPN FEME ЪДПТПЧШЧК ДХИ ». ULPTEE, DHI, DHIPCHOPUFSH, DHIPCHOSHE LBYUEUFCHB PLBSCHCHBAF UYMSHOEKEEE CHMYSOYE À PROPOS DE ZHTNYTPCHBOYE Y TBCHYFYE CHUEI PUFBMSHOSCHI. chPF RPYUENH YNEOOP ZTHRRE DHIPCHOSHI URPUPVOPUFEK PZHYGETB RTYOBDMETSYF RTYPTYFEFOBS TPMSH.

tPUUYS CHUEZDB VSHMB DHIPCHOP VPZBFPK UFTBOPK. « OBY DESCH RTED MYGPN PVEEK PRBUOPUFY, RTED NSCHUMSHA P YUEUFY TPUUY KHNEMY ЪBVSCHFSH UCHPY MYUOSCH DEMB, PFMBZBMY UCHPA TPЪOSH DP DTHZPZP LECTURE ; UPUMPCHYS, RBTFYY NETSDH UPVPA OE RTERYTBMYUSH, OILFP OE ЪMPTBDUFCHPCHBM PYYVLBN CHMBUFY".

okhtsop MY ZPCHPTYFSH P FPN, YuFP CHTBZY TPUUYY, RSCHFBSUSH PVEUUYMYFSH EE, OE OBIPDIYMY OBYMKHYUYEZP URPUPVB, "YuFPV PVECHTEDYFSH EE RTYTPDOHA UYMKH", LBL "RPTBVPFYFSH EE DHIPCH OP Y OTBCHUFCHOOOP". chPF RPYUENKH OE NEOEE VDYFEMSHOP, YUEN ZPUKHDBTUFCHEOOSCH ZTBOYGSCH UFTBOSHCH, OBDP PVPTPPOSFSH OBU OBGYPOBMSHOSCHK DHI. OP VHI LFPZP UMEDHEF RPOSFSH, UFP CE METSBMP Y METSYF CH EZP PUOPCHE.

h PUOPCHE OBIYEZP OBGYPOBMSHOPZP DHib METSYF RBFTYPFYYN. yUFPTYLY (o. lBTBNYO, partie lMAYUECHULYK, u. uPMPCHSHECH Y DT.) OETEDLP PFNEYUBMY UMBVPUFSH TKHUULPZP RBFTYPFYNB, OEDPUFBFPYUOPUFSH EZP CH VHDOYUOPK PVUFBOPCHLE, YU LBTSEOOPE RPOINBOIE EZP UNSHUMB Y F.R., OP Y POY OE NPZMY ULTSHFSH KhDYCHMEOYS PF CHTPDE VSC URPOFBOOPZP EZP RTPSCHMEOYS CH NYOKHFSCH UNETFEMSHOPK PRBUOPUFY DMS UFTBOSH Y ZPUKHDBTUFCHB.

CHUE DEMP CH FÉE PUPVOOPUFSI, P LPFPTSHCHY. blUBLPCH ZPCHPTYM : « nBMP VSHCHFSH tHUULYN FPMSHLP RTY VPMSHYI YUFPTYYUEULYI PLBYSI, OP OBDP YN VSHCHFSH Y CH VKHDOYUOPE CHTENS YUFPTYY, CH ETSEDOECHOPK DEKUFCHYFEMSHOPUFY... à propos de X RTELY CH OEDPUFBFLE OBTPDOPZP UBNPUPOBOYS CH OBYEN PVEEUFCHE OBNOE TB RTY IPDIMPUSH UMSHCHYBFSH CHPTBTTSEOYS FBLPZP TPDB : « B ChPF RPUNPFTYFE-LB, LBLYE NSCH THUULYE, LBLYE NSCH RBFTYPFSCH CH NYOHFSCH PRBUOPUFY : UHOSHFEUSH-LB À PROPOS D'OBU YUKHTSEUFTBOGSH CHPKOPA, NSCH CHUE, LBL PDYO YUEMPCHEL, UFBOEN ZTHDSHA ЪB TKHUU LHA YENMA "... bFP DEKUFCHYFEMSHOP FBL, CH BFPN OEF UPNO EOYS, Y. BFYN UChPKUFChPN OBYN NSCH NPTSE RP RTBCH ZPTDYFSHUS, OP LFPF RPICHBMSHOSCHK RBFTYPFYYN OE NEYBEF OBN CHSHCHDBCHBFSH FH TSE TKHUULHA YENMA FEN TSE YOPUFTBOGBN, LBL ULTP POY YDH FOB OBU OE CHPKOPA, B NYTOSHCHN OBVEZPN, Y ULPTP, OE CHYDS CHTBTSEULPZP UFBOB Y OE UMSCHYB CHPYOUFCHEOOSCHI LMYLPCH , NSCH UYFBEN CHPNPTSOSCHN PFMPTSYFSH CH UFPTPOH RBFTYPFYUEULPE OBRTSSEOYE.

rBFTYPFYYN CH YUYUME DHIPCHOSCHI LBYUEUFCH PZHYGETB BOYNBEF GEOFTBMSHOPE NEUFP. « iPTPIYK ZTBTSDBOYO NPTSEF PLBBBFSHUS RMPIIN PZHYGETPN (VEI UPPFCHEFUFCHHAEEK UREGYBMSHOPK RPDZPFPCHLY), CH FPN OEF OYUEZP KhDYCHYFEMSHOPZP ; OP ZPTE FPK UFTBOE, ZDE PZHYGETSCH RMPIIE ZTBTSDBOE..." .

R. yЪNEUFSHECH, RPDUETLYCHBS OBYUEOYE RBFTYPFYYNB CH CHPEOOPN DEME Y TPMSH PZHYGETB CH EZP TBBCHYFYY, KHLBSHCHBEF : « fPMSHLP ZMHVPLPE RPOINBOYE RTYOSFPZP À PROPOS D'EUVS OBG YPOBMSHOPZP DPMZB, FPMSHLP RTPCHEDEOYE CH NBUUH CHPURYFSHCHBENS HHI OBNY VPKGPC YUKHCHUFCHB ЪDPTPPCHPZP, B OE LCHBUOPZP RBFTYPPFYNB RPNPTSEF OBN CH VHDHEYI CHPKOBI DPVYFSHUS HUREYB État d'urgence de la Chambre de Commerce Fédérale du Sud VSC FP OH ufbmp".

à propos de UFTBOYGBI CHPEOOOPK REYUBFY PFNEYUBMPUSH, YuFP "H OBU UMYYLPN NBMP PVTBEBAF CHAINBOYS À PROPOS DE TBCHYFYE RBFTYPFYYNB CH BTNYYY CH OBTPDE. h OBTPDE LFP DEMP OBTPDOSCHI KHYYFEMEK Y DHIPCHEOUFCHB, B CH BTNYY DEMP PZHYGETULPZP LPTRHUB".

«DMS FPZP TSE YUFPVSH CHOKHYBFSH UPMDBFBN YDEY RBFTYPFYNB, OBDP UBNYN RTPOILOKHFSHUS YNY OBUFPMSHLP, YUFPVSH LFY IDEY VSHCHMY CHSTBTSEOYEN OBEZP CHOKHFTEOOEZP «S». bFP FPMSHLP CHPNPTsOP FPZDB, LPZDB CH UMHTSVE CHYDYSH OE PDOKH OERTYSFOKHA OEPVIPDYNPUFSH YЪ-ЪB LHULB IMEVB, B CHSHCHUYK, OTBCHUFCHEOOSCHK DPMZ. DMS LFPZP FTEVHEFUS YMY RPMOPE RETEPTTSDEOYE CH DHIY UNSHUME RBFTYPFYNB YMY... PUFBCHMEOYE UMKHTSVSHY RTEDPUFBCHMEOYE NEUFB DTHZYN, VPMEE URPUPVOSCHN CHPURTYOSFSH IDEA MAVCH Y L TPDYOE. CHUS PYYVLB OBYB UPUFPYF CH FPN, YuFP YYTPL PFLTSCHCH DCHETY DMS TSEMBAYI RPUFHRYFSH CH BTNYA, NSCH KHUFBOPCHYMY NETYMPN RTYENB CH RPMLY FPMSHLP OBKHYUOKHA RPDZPFPCHLH Y KHRKHUFYMY Y Kommersant CHYDH, YuFP DHI LPTRPTBFYCHOPUFY Y YDEY RBFTYPFYNB OE DPVCHCHBAFUS YJHYUEOYEN MBFYOULPZP SJSHLB Y BMZEVTSCH, B DBAFUS CHPURYFBOYEN " .

dMS TBYFYFYS YUFYOOPZP RBFTYPFYYNB OEPVIPDYNP RTPVKhDYFSH UPOBOE OBTPDOPE Y RTYPVEYFSH EZP L TSYCHPFCHPTOPNH YUFPYUOILH, YЪ LPFPTPZP UMEDHEF YuETRBFSH NSCHUM Y P CHEMYUYY OBGYY, RTYNETSH YUFYOOOPK ZPTDPUFY RTEDLBNY, OBDETSDH À PROPOS DE RTEPDP MEOYE FTHDOPUFEK Y MYYEOYK, CHETH CH VHDHEEE OBGYY. h Pour information HUMPCHYSI « YDES CHEMYLPZP PFEYUEUFCHB RPRYTBEF UBNH FEOSH YYNEOSCH. TBCHOPDKHOYE L TPDYOE LBTSEFUS YUETOPK OEVMBZPDBTOPUFSH. OERPCHYOPCHEOYE DETSBCHOPK CHMBUFY RPDMPUFSHA".

dHIPCHOPE VPZBFUFCHP OBGYY OEPVIPDYNP YYCHMEYUSH YI BTIYCHB Y PVTBFYFSH CH BTUEOBM CHPURYFBOYS TPUUYKULYI PZHYGETPCH.

h UFTHLFHTE DHIPCHOSHI LBYUEUFCH PZHYGETB CHYDOP NEUFP ЪBOYNBEF CHYOULYK DHI. YuFPVSH UFBFSH PZHYGETPN, OEDPUFBFPYuOP OBDEFSH CHPEOOSHCHK NHODYT Y DBCE PLPOYUYFSH CHPEOOP-HYUEVOPE UBCHEDEOYE. oBDP UTPDOYFSHUS U RTPZHEUUYEK, OHTsOP RTYPVTEUFY FSHUSYU UOPTPCHPL, OEPVIPDYNSHI CH CHPEOOPN DEME. bFPZP OECHPNPTSOP DPVYFSHUS VE CHSHCHUPLPZP CHPYOULPZP DHib.

pZHYGET DPMTSEO RTDPRYFBFSHUS YUKHCHUFCHPN DYUGYRMYOSCH, FP EUFSH UPBOYEN FPZP, YuFP PO PVSBO RPDYYOSFSHUS UFBTYYN Y PVSBO RPCHEMECHBFSH NMBDYYNY, PO DPMTsEO VSHCHUFTP UICHB FSHCHBFSH UNSHUM RTYLBBOYS Y OBKHYUIFSHUS UBN PFDBCHBFSH RTYLBBO YS FCHETDP, LTBFLP et SUOP. lBL RPDYUYOOOSCHK PAR DPMTSEO VSHCHFSH RPYUFYFEMEO, UDETSBO, OP CH FP TSE CHTENS PVSBO NHTSEUFCHEOOP DPLMBDSCHCHBFSH OBYUBMSHOILKH Y FP, YuFP FPNKH NPTsEF VSHCHFSH OERTYSFOP. lBL OBYUBMSHOIL PAR DPMTSEO ЪBVPFYFSHUS P RPDYUYOOOSCHI, VSHFSH YUEMPCHYUOSCHN CH PVEEOYY U OYNY, OP CH FP TSE CHTENS OE DPRHULBFSH ЪBYZTSCHCHBOYS Y RBOYVTBFUFCHB.

OBUYOBEFUS ZHTNYTPCHBOYE CHPYOULPZP DHib PZHYGETPCH ? lPOYUOP CE, CH CHPEOOP-HYUEVOPN UBCHEDEOYY. OP LBL KhDETTSBFSH CH BTNYY PZTPNOPE VPMSHYOUFCHP FÉES RETEPDEFSCHI CH PZHYGETULYE NHODYTSCH YFBFULYI AOPYEK, RYYEF n. NEOSHYLPCH, YuFP CHSHCHRKHULBAF OBUY VKHDFP VSC CHPEOOSHCH, B À PROPOS D'UBNPN DEME DBCHOP UDEMBCHYEUS YFBFULYNY HYUMYEB ? oBULPMSHLP PUFTP UFPSMB RTPVMENB ZHTNYTPCHBOYS CHPYOULPZP DHib PZHYGETPCH CHPEOOP-HYUEVOSCHI UBCHEDEOYSIY CHKULBI, NPTsOP UKhDYFSH RP VPMSHYPNH YUYUMH UFBFEK À PROPOS DE FUH FENKH b . dNYFTECHULPZP .

chPURYFBOYE CH CHPEOOPN DHIE, LBL RPLBYSCHCHBEF YUFPTYYUEULYK PRSHCHF, OBDP OBUYOBFSH LBL NPTsOP TBOSHYE. "h YUFYOOP CHPEOOPN DHIE OBDP ChPURYFSHCHBFSH HTSE U NBMPMEFUFCHB h LPTRKHUBI, RTYHYUBS L RTPUFPFE TSYYOY, L FTKHDH, MYYEOYSN, TBCHYCHBS ZHJYYUEULY RKHFEN RPUFPSOOSHI ЪBOSF YK URPTFPN, B KHNUFCHEOOSCH ЪBOSFYS CHCHCHEUFY YЪ FERETEYOEK NETFChPK THFYOSCH Y RPUFBCHYFSH À PROPOS DE RTBLFYUEULHA RPYUCH."

h LFPC UCHSY BLFHBMSHOPK UEZPDOS SCHMSEFUS ЪBDББУБ ChPUUPЪDBOYS LBDEFULYI LPTRHUPCH LBL CHPEOOP-HYEVOSHI ЪBCHEDEOYK, PUHEUFCHMSAEYI VPMEE TBOOAA, YUEN. Pvschyuosche Chpeoosche YLPMSCH, RPDZPFPCHLH CHPEOOOPK MYFSHCH .

À PROPOS DE RBNSFOIL URBTFBOGBN, RPZYVYYN CH OETBCHOPN VPA KH ZHETNPRYM, VSHMP OBRYUBOP : "rHFoil, LPMY RTDEYSH CH URBTFKH, PRPCHEUFY FBN, YuFP CHYDEM FSH OBU ЪDEUSH RPMEZYYNY, LBL FPZP FTEVKH EF ЪBLPO". ъBLPO PF CHTENEO URBTFSCH Y DP UEZP DOS PUFBMUS UCHSEOOOSCHN DMS CHPYOB-PZHYGETB. EZP UHFSH RTELTBUOP CHSTBTSBAF UMPCHB ZHYMPUPZHB UEOELY : « dPUFPKOP HNETEFSH LFP OBYUYF YJVETSBFSH PRBUOPUFY OEDPUFPKOP TSYFSH.

yuEUFSH, METSBEBS CH PUOPCHE PZHYGETULPZP DPMZB, CHBTSOEKIEEE DHIPCHOPE LBYEUFChP PZHYGETB.

OESCHVMENP RTBCHYMP "UMKHTSYFSH CHETOP" CHIPDIMP CH LPDELU YUEUFY PZHYGETB Y YNEMP UFBFKHU LFYUEULPK GEOOPUFY, OTBCHUFCHEOOPZP ЪBLPOB. ьФПФ ЪБЛПО ВЭПЗПЧПТПУОП RTYOBCHBMUS NOPZYNY RPLPMEOYSNY PZHYGETPCH, RTYOBDMETSBCHYYNYY L TBOSCHN LTHZBN PVEEUFCHB. rPLBBFEMEO CH LFPN PFOPYEOYY RYJPD, ЪBREYUBFMEOSCHK b.u. RHYLYOSCHN CH EZP « lbRYFBOULPK DPYULE », LPZDB DCHPTSOYO BODTEK REFTPCHYU zTYOECH DBEF OBUFBCHMEOYE USCHOKH : « rTPEBK, reFT. uMKhTSY CHETOP, LPNH RTYUSZOEYSH ; UMHYBKUS OBYUBMSHOYLPCH; ЪB YI MBULPA OE ZPOSKUS ; À PROPOS DE L'UMHTSVH OE ORTBIYCHBKUS ; PF UMHTSVSHCH OE PFZPCHBTYCHBKUS ; Y RPNOY RPUMPCHYGH : VETEZY RMBFSHE UOPCHKH, B YUEUFSH UNPMPDKH".

chPURYFBOOPE U DEFUFCHB YUKHCHUFChP UPVUFCHOOOPZP DPUFPYOUFCHB YUEFLP RTPCHPDYMP ZTBOSH NETSDH ZPUKHDBTECHPK UMKHTSVPK Y MBLEKULYN RTYUMKHTSYCHBOYEN. pDOYN YЪ RTYOGYRPCH PZHYGETULPK YDEPMMPZY VSHMP KHVETSDEOYE, YuFP CHSCHHUPLPE RPMPTSEOYE PZHYGETB CH PVEEUFCHE PVSCHCHBEF EZP VSHCHFSH PVTBGPN CHSHCHUPLYI OTBCHUFCHEOOSCHI LBUEUFCH. TEYBAEBS KHUFBOPCHLB Ch CHPURYFBOY LBDEFB UPUFPSMB CH FPN, YuFP EZP PTYEOFYTPCHBMY OE À PROPOS DE KHUREY, B À PROPOS DE YDEBM vShchFSH ITBVTSHCHN, YuEUFOSHCHN, PVTBBPCHBOOSCHN ENKH UMEDPCHBMP OE DMS FPZP, YuFPVSH DPUFYUSH UMBCSHCH, VPZBFUFCHB, CHSHUPLPZP YYOB, B RPFPNH YuFP PO PZHYGET, RPFPNH YuFP ENKH NOPZPE DBOP, RPFPNKH YuFP PAR DPMTSEO VShchFSH YNEOOP FBLYN, YVP FBLPChP VSHMP FTEVPCHBOIE PZHYGETULPK YUEUFY.

yuEUFSH OE DBEF PZHYGETH OILBLYI RTYCHYMEZYK, B OBRTPFYCH, DEMBEF EZP VPMEE KHSCHYNSCHN, YUEN DTHZIE. h YDEBME YUEUFSH SCHMSMBUSH PUOPCHOSCHN ЪBLPOPN RPCHEDEOYS PZHYGETB, VE'HUMPCHOP Y VE'PZPCHPTPYuOP RTEPVMBDBAYN OBD MAVSHNY DTHZYY UPPVTBTTSEOYSNY, VHDSH UFP CHSHCHZPDB, XU REI, VE'PRBUOPUFSH YMY RTPUFP TBUUKHDIFEMSHOPUFSH. zPFPCHOPUFSH TYULPCHBFSH TSYOSHA DMS FPZP, YuFPVSH OE VShchFSH PVEYUEEOOOSCHN, FTEVPCHBMB OENBMPK ITBVTPUFY, B FBLCE YUEUFOPUFY, CHSTBVPFLY RTYCHSHCHYULY PFCHEYUBFSH ЪB UCHPY U MHRB. DENPOUFTYTPCHBFSH PVYDH Y OE RTEDRTYOINBFSH OYUEZP, YUFPVSH PDETOKHFSH PVYDUYLB YMY RTPUFP CHSHSUOYFSH U OYN PFOPYEOYS, UYUYFBMPUSH RTYOBLPN DHTOPZP CHPURYFBOYS Y UPNOYFEMSHO SPHERE OTBCHUFCHEOOSCHI RTYOGYRPCH .

rPUFPSOOP RTYUKHFUFCHHAEBS KHZTPUB UNETFEMSHOPZP RPEDYOLB PYUEOSH RPCSHCHYBMB GEOH UMPC Y, CH PUPVEOOPUFY, "YUEUFOPZP UMPCHB." rHVMYYUOPE PULPTVMEOYE OEYVETSOP CHMELMP ЪB UPVPK DKHMSH. OBTKHYYFSH DBOOPE UMPPE OBUYF TBY OCHUEZDB RPZHVYFSH UCHPA TERKHFBGYA. dH'MSH LBL URPUPV ЪBEIFSH YUEUFY OEUMB EEE Y PUPVHA ZHOLGYA KHFCHETTSDBMB OELPE PZHYGETULPE TBCHEOUFCHP, OE ЪBCHYUSEEEE PF UMKHTSEVOPK YETBTIYY. eUMY UFYNHMPN CHUEK TSYOY SCHMSEFUS YUEUFSH, UPCHETYOOOP PYUECHYDOP, YuFP PTYEOFYTPN CH RPchedeoy YUEMPCHELB UFBOPCHYMYUSH OE TEKHMSHFBFSCH, B RTYOGYRSCH. dKHNBFSH PV LFYUEULPN OBYUEOY RPUFKHRLB, B OE P EZP RTBLFYUEULYI TEKHMSHFBFBI FTBDYGYPOOBS KHUFBOPCHLB TPUUYKULPZP PZHYGETUFCHB, PFMYUBAEBS EZP PF ЪBRB PZHYGETPCH CARTES.

pZHYGETULYK DPMZ UYFBAF PUOPCHOSCHN « YNRKHMSHUPN VPECHPK BOETZY » (e. NEUUOET) . EZP UYUYFBAF CHEMYUBKYEK DPVTPDEFEMSHA CH ZMBBI ZPUKHDBTUFCHB. rTYЪOBCHBS CHBTsOPUFSH OBMYUYS YUKHCHUFCHB DPMZB CH LBTSDPN ZTBTSDBOYOE, PFNEFYN, YuFP FPMSHLP KH PZHYGETB YURPMOEOYE DPMZB CHEDEF L UBNPRPTSETFChPCHBOYA. pop OE NPTSEF YDFY CHTBTE YMY CH PVIPD ЪBLPOB, OE DPRKHULBEF MPCHYUEOYS, OEVTETsOPZP YURPMOOYS UCHPYI PVSBOOPUFEK.

NPFYCHSH YURPMOOYS YUEMPCHELPN UCHPEZP DPMZB FBLPCSH :

B) UFTBI (VPSЪOSH OBLBBBOYS, RTEUMEDPCHBOYS, UBOLGYY, RPFETY PVTEFEOOPZP RPMPTSEOYS, UFBFKHUB, PUKhTsDEOYS PVEEUFCHEOOSCHN NOEOYEN Y F R.);

B) UPCHEUFSH (UPOBFEMSHOPUFSH);

H) LPTSCHUFSH (PVPZBEEOYE);

H) TBUYUEF (LBTSHETYYN);

D) LTBKOSS OEPVIPDYNPUFSH (UYFKHBGYS, LPZDB H YUEMPCHELB OEF YOPZP CHSHCHVPTB, LBL YURPMOSFSH CHP'MPTSEOOSCH À PROPOS D'OEZP PVSBOOPUFY).

dMS PZHYGETULPZP DPMZB RTYENMENSCHN SCHMSEFUS FPMSHLP PDOP YURPMOEOYE DPMZB "OE ЪБ UFTBI, B ЪБ UPCHEUFSH". oEDBTTPN OBUFPSEEZP PZHYGETB OBSCHCHBAF "TSCHGBTEN VEJ UFTBIB Y KHRTELB."

POURQUOI TEZKHMSFPTBNY UMKHTSEVOPZP RPCHEDEOYS CHCHUFKHRBAF :

B) RTEDHRTETSDEOOYS, CHSTBTSBENSHCHE UPCHEFPN Y OBUFBCHMEOYEN ;

C) OBLBBOYE Y CHPЪNEЪDYE ЪB UPDESOOPE ;

H) OZTBDSCHY RPPETEOYS.

ъBFTBZYCHBS YUKHCHUFChP UPVUFCHOOOPZP DPUFPYOUFCHB Y UBNPMAVYE, POY RPVKHTsDBAF YUEMPCHELB YЪNEOYFSH UCPE PFOPEYOYE L YURPMOEOYA UCHPEZP DPMZB.

yUIPDS Y ULBUBOPZP UMEDHEF RPDYUETLOKHFSH, YuFP TBCHYFYE UPCHEUFMYCHPUFY, YUKHCHUFCHB UPVUFCHOOOPZP DPUFPYOUFCHB, UBNPMAVIS Y YuEUFPMAVIS RPJCHPMSAF CHPURYFBFSH CH PZH YGETE CHETOPE YUKHCHUFCHP DPMZB.

uPCHEUFSH LFP CHOKHFTEOYK ЪBLPO, TSYCHHEIK CH YUEMPCHELE Y KHDETTSYCHBAEIK EZP PF DKHTOSHI RPUFKHRLPCH, ЪMB Y UPVMBOPCH. MADI U YUYUFPK UPCHEUFSHA LFP FE, LPFPTSHCHE OE EBRSFOBMY EE YUEN-MYVP DPUFPKOSCHN PUKHTSDEOYS LBL MYUOSCHN, FBL Y PVEEUFCHEOOSCHN NOOOYEN. rTYCHEDEN OEULPMSHLP BCHFPTYFEFOSCHI UKhTsDEOOK RP RPCPDH UPCHEUFY :

OE DEMBK FPZP, YuFP PUKhTsDBEF FChPS UPCHEUFSH, Y OE ZPCHPTY FPZP, YuFP OE UPZMBUHEFUS U RTBCHDPK. uPVMADBK UBNPE CHBTsOPE, Y FSHCHCHRPMOYYSH CHUA OBDBYUKH UCHPEK TSYOY (nBTL bChTEMYK, YNRETBFPT DTECHOEZP TYNB, CHPYO Y ZHYMPUPZH).

CHEMYLP NPZHEEUFCHP UPCHEUFY : POP DBEF PDYOBLPCHP YUKHCHUFCHPCHBFSH, PFOINBS H OECHYOPCHOPZP CHUSLHA VPSOSH Y VEURTEUFBOOP TYUHS CHPPVTBTTSEOYA CHYOPCHOILB CHUE ЪBUMHTSEOOSCHY N OBLBBOYS (gYGETPO, DTECHOETYNULYK PTBFPT).

OBYB UPCHEUFSH UHDSHS OERPZTEYINSHCHK, RPLB NSCH EE OE KHVYMY (p. vBMSHBL, ZHTBOGKHULYK RYUBFEMSH).

UPCHEUFSH RPUFPSOOP OBRPNYOBEF YUEMPCHELH P EZP PVSBOOPUFSI Y LBTBEF RPUFPSOOSCHNY NHYUEOOYSNY CH UMKHYUBE YI OECHSCHRPMOEOYS. rP UMPCHBN y. nBUMPCHB, ЪBLPO PVTEM CHETOPZP RPNPEOILB CH UPCHEUFY, LPOFTPMYTHAEEK RPCHEDEOYE YUEMPCHELB . oBULPMSHLP LFP CHBTsOP DMS CHPEOOPZP DEMB, ZPCHPTYFSH OE RTYIPDIFUS.

rPOSFYE UPCHEUFY, PUPVEOOP RTYNEOYFEMSHOP L CHPEOOPNH DEMH Y CHPYOULPNH DPMZH, YJDBCHOB VSHMP RTEDNEFPN URELHMSGYY, U CHRPMOE PRTEDEMEOOSCHNY GEMSNY. h YUBUFOPUFY, RPD MPЪHOZPN "UPCHEUFY" RTEDRTYOINBMYUSH RPRSHCHFLY RPDCHEUFY "NYOH ЪBNEDMEOOOPZP DEKUFCHYS" RPD PUOPCHSHCHPEOOOPK DYUGYRMYOSCH. UHFSH RTPVMENSH Y PFOPYEOYE L CHPRPTPUKH UPCHEUFY CHPYOB Y PZHYGETB CHSTBYM e. NEUUOET :

«UEKYUBU, CH URPIKH CHUEPVEEK VEUUPCHEUFOPUFY (RPMYFYUUEULPK, RBTFYKOPC, PVEEUFCHOOOPK, ATYDYUUEULPK Y F.D.) OPUSFUS U UPCHEUFSH ZTBTSDBOYOB-CHPYOB, LBL DHTEOSH U RYUBOPK F PTVPK. mЭЗБМЪХАФ DEYETFYTUFCHP FÉES, LFP YЪ RPVKhTSDEOOK UPCHEUFY... PFLBYSHCHBEFUS PF CHPEOOPK UMHTSVSHCH; RPPETSAF OERPCHYOPCHEOYE CH PYOUFCHE TBTEYOYEN RTPFYCHPRPUFBCHMSFSH UPCHEUFSH RTYLBYH; ЪBRKHZYCHBAF CHPYOB KHZTPЪPK UYUEUFSH EZP "CHPEOOSHCHN RTEUFKhROYLPN", LPMSH ULTP PO CHSHRPMOYF CHPYOULYK RTYLBYK, RTPFYCHPTEYUBEIK EZP ZTBTSDBOULPK UPCHEUFY. UP CHUEN LFYN OE NPTSEF NYTYFSHUS PZHYGETUFCHP. dMS OEZP DPMTSOP VShchFSH OESHCHVMENSCHN RTBCHYMP : UPCHEUFSH CHPYOB CH CHSHRPMOEOYY, RTYLBYB, B YOBS UPCHEUFMYCHPUFSH RTEUFHROB".

dHNBEFUS, YuFP Y UEZPDOS FBLBS RPUFBOPCHLB CHPRTPUB CHRPMOE RTBChPNETOB. zTBOYGB NETSDH RPDYUYOOYEN RTYLBYH Y CHSHCHRPMOEOYEN CHEMEOYK UPCHEUFY RTPIPPDYF RP RPMA ЪBLPOB : "DEMBK, YuFP ЪBLPO RTYLBSHCHBEF, B RTPPHYCH ЪBLPOB OE RPUFKHRBK."

rPTSDPUOSCHK CHPEOOSHCHK, RP NOEOYA vBMBOYOB, OENSHUMIN VEYUHCHUFCHB UPVUFCHOOOPZP DPUFPYOUFCHB Y ZPTDPUFY, U U FYN OBDP PYUEOSH UYUYFBFSHUS Y U PUPVSHCHN CHOYNBOYEN Y DEMIL BFOPUFSHA TBVYTBFSHUS CH UMKHTSEVOSCHI RTBCHBI PZHYGETPCH .

R. vPVTPCHULYK, BOBMYYYTHS UPUFPSOYE CHPURYFBOYS CH AOLETULYI HYUMYEBI, PFNEYUBEF OETBCHYFPUFSH UPOBBOYS UPVUFCHOOOPZP DPUFPYOUFCHB X AOLETPCH, OEDPUFBFPL UBNPMAVIS, OBMYU YE H OYI FBLYI LBUEUFCH, LBL YICHPTPFMYCHPUFSH, OEPFLTPCHOOPUFSH Y F .R. .

sCHMEOYE LFP UFBMP OBUFPMSHLP UETSHESHOSCHN, YuFP CHSHCHBMP YIDBOYE PUPVPZP RTYLBB ZMBCHOPZP OBUMSHOILB CHPEOOP-HYUEVOSHI OBCHEDEOYK PF 24 ZHECHTBMS 1901 Z. P CHPURYFB OYY X LBDEF YUKHCHUFCHB UPVUFCHOOOPZP DPUFPYOUFCHB , LP FPTSCHK ЪBLMAYUBM CH UEVE UMEDHAEYE OBNEOBFEMSHOSH UFTPLY : « rPDDETSYCHBS CHUE UCHPY FTEVPCHBOYS U RTYOGYRYBMSHOP UFTPZ PUFSHA Y HUFTBYCHBS OBD CHOPCHSH RPUFKHRBAEYNY UBNSCHK VDYFEMSHOSHCHK OBDIPT, ЪBLTSCHFPE ЪBCHEDEOYE PVSЪBOP RP NETE OTBCHUFCHOOOPZP TPUFB UCHPYI CHPURYFBOoilPCH RPUFEREOOP RPDOINBFSH CH OYI UPBOYE YI YUEMP CHUEULPZP DPUFPYOUFCHB Y VETETS OP KHUFTBOSFSH CHUE FP, YuFP NPTsEF HOYYFSH YMY PULPTVIFSH LFP DPUFPYOUFCHP. fPMSHLP RTY LFPN KHUMPCHYY CHPURYFBOOYLY UFBTYYI LMBUUPCH NPZHF UFBFSH FEN, YUEN POY DPMTSOSCH VSHCHFSH, GCHEFPN Y ZPTDPUFSHA UCHPYI ЪBCHEDEOYK, DTHЪSHSNY UCHPYI CHPURYFBFEM EK Y TBKHNOSHNY OBRTBCHYFEMSNY PVEEUFCHEOOPZP NOEOYS CHUEK NBUUSCH CHPURYFBOoilPCH CH DPVTHA UFPTPOH".

OERTENEOOOSCHN HUMPCHYEN YUKHCHUFCHB UPWUFCHOOOPZP DPUFPYOUFCHB SCHMSEFUS KHNEOYE PZHYGETB RPUFPSFSH ЪB UEVS, OE RTYVEZBS OH L YUSHENKH RPLTPCHYFEMSHUFCHH (r. yЪNEUFSHECH).

uBNPMAVYE RTYOBDMETSYF L YUYUMH DHIPCHOSCHI LBUEUFCH, OBYUEOYE LPFPTPZP TBUGEOYCHBMPUSH OE CHUEZDB PDOPOBYUOP. l RTYNETKH, chPMSHFET IBTBLFETYYPCHBM EZP FBL : « ubNPMAVYE EUFSH OBDHFSCHK CHPDDHIPN YBT, YЪ LPFPTPZP CHSTCHCHBAFUS VHTY, LPZDB EZP RTPLBMSCHCHBAF ».

UFPMSH OEMEUFOBS IBTBLFETYUFYLB UBNPMAVIS, LPOYUOP CE, PFOPUIFUS L FPNKH, YuFP NSCH OBSCHCHBEN "VPMEOOOSCHN UBNPMAVYEN" . OP RTEDUFBCHYFSH UEVE YUEMPCHELB VE UBNPMAVIS, F.E. YJCHEUFOPK DPMY UBNPKHCHBTSEOYS Y ZPTDPUFY ЪB UEVS, UChPK TPD, UCHPA RTPZHEUUYA Y F.R. OECHPNPTSOP. h UPYOOY ZEOETBMB y. NBUMPCHB "BOBMY OTBCHUFCHEOOSCHI UYM VPKGB" BCHFPT KHLBSCCHBEF : "U RPFETEA KHCHBTTSEOYS L UEVE CHPYO, OEUNPFTS À PROPOS DE UCHPE VETTPRPFOP RPDYUYOOYE OBYUBMSHOILBN, RETEUFBEF VSCFSH URPUP VOSCHN L VPA, FBL LBL X OEZP OEF DPVTPK CHPMY Y OEP VIPDYNPK OOETZYY, YUFPVSH PFUFBYCHBFSH OE FPMSHLP YOFETEUSCH UCHPEZP ZPUKHDBTUFCHB , OP Y MYUOP UBNPZP UEVS".

CHUE YЪMPTSEOOPE RP LFPNH CHPRPTPUH RPDCHPDYF OBU L CHSHCHPDH P OEPVIPDYNPUFY TBCHYFYS UBNPMAVIS PZHYGETPCH, THLPCHPDUFCHHSUSH RTY LFPN Y UMEDHAEYNY YDESNY :

«YUFYOOPE Y VMBZPTPDOPE UBNPMAVYE DPMTSOP RPDDETSYCHBFSHUS LPNBODITPN YUBUFY» (r. lBTGECH).

« UMEDHEF THLPCHPDYFSH, OE ЪBDECHBS UBNPMAVIS Y OE TPOSS UMHTSEVOPZP RPMPTSEOYS RPDYUYOOOSCHI ; FPF, LFP OE EBDYF UBNPMAVIS NMBDYEZP, CHTEDYF UPVUFCHEOOPNH DPUFPYOUFCHH » (y. nBUMPCH).

« dBCHMEOYE À PROPOS D'UBNPMAVYE EUFSH UIMSHOSCHK TSCHYUBZ DMS RPDOSFYS OTBCHUFCHEOOPZP HTPCHOS NPMPDETSY ; LFYN RTYENPN DPMTSOP YYTPLP RPMSHЪPCHBFSHUS Y YN NPTsOP NOPZPE UDEMBFSH” (zhetyemshnbo).

«UBNPMAVYE bTIYNEDPCH TSCHYUBZ, LPFPTSHCHN ЪENMA U NEUFB NPTsOP UDCHYOKHFSH» (y. fHTZEOECH).

OE NEOEE CHYDOKHA TPMSH CH CHPEOOPN RTYYCHBOY ЪBOYNBEF YuEUFPMAVYE, EUMY FPMSHLP POP RTPYUIPDYF PF TSEMBOYS CHSHLBЪBFSH UCPE KHNEOYE YURPMOYFSH RPTHYUBENPE CHPNPTsOP MHYUYE, B OE YJZPYUFYUEULPZP UFTENMEOYS ЪBFNYFSH ЪBUMH ZY FPCHBTYEB. rTBCHYMSHOPE YUEUFPMAVYE (CH VMBZPTPDOPN OBYUEOYY LFPP UMChB) OE DPRKHULBEF MYUOSHI TBUYUEFPCH PE CHTED DTHZPNH :

«OYZDE TSBTsDB UMBCHSHY YUFYOOPE YUEUFPMAVYE, B OE FEEUMBCHYE, FBL OE CHBTSOSHCH, LBL CH PZHYGETULPN ЪCHBOYY» (y. nBUMPCH).

h "YOUFTHHLGYY TPFOSHN LPNBODITBN" ZTBZHB u. chPTPOGPPCHB PF 17 SOCHBTS 1774 Z. ZPCHPTYFUS : « eUMY RPMPTSEOYE CHPEOOOPZP YUEMPCHELB CH ZPUKHDBTUFCHE UYFBEFUS UTBCHOYFEMSHOP U DTHZYYY MADSHNY VEURPLPKOSCHN, FTHDOSHCHN Y PRBUO SCHN, FP CH FP TSE CHTENS POP PFMYUBEFUS PF OYI OEPURPTYNPA YuEUFSHHA Y UMBCHPA, YVP CHPYO RTECHPNPZBEF FTHDSCH YUBUFP OEUOPUOSCHE, OE EBDS UCHPEK TsYOY, PVEUREYUYCHBEF UCHPYI UPZTBTSDBO, ЪBEIEBEF YI PF CHTBZPCH, PVPPTPOSEF PFEYUEUFChP Y UCHSFKHA GETLPCHSH PF RPTBVPEEOOYS OECHETOSCHY Y FYN ЪBUMHTSYCH BEF RTYOBFEMSHOPUFSH Y NYMPUFSH ZPUKHDBTS, VMBZPDBT OPUFSH YENMSLPCH, VMBZPDBTOPUFSH Y NMYFCHSH YUYOPCH DHIPCHOSHI ;

CHUE LFP DPMTsOP CHPNPTsOP YUBEE RPCHFPTSFSH Y FCHETDYFSH UPMDBFBN ; UMEDHEF RTYMETSOP UFBTBFSHUS CHLPTEOSFSH CH OYI CHPNPTsOP VPMEE YuEUFPMAVIS, LPFPTPPE PDOP NPTsEF CHPVVHTSDBFSH L RTEPDPMEOYA FTHDPCH Y PRBUOPUFEK Y RPDCHYZOKHFSH À PROPOS DE CHUSLYE UMB PLUS FRÉQUEMMENT RPDCHYZY. yuEUFPMAVICHSHCHK UPMDBF CHUE DEMBEF YЪ BNVYGYY Y, UMEDPCHBFEMSHOP, CHUE DEMBEF MHYUYE.

yuEUFPMAVYE YZTBEF CHYDOKHA TPMSH À PROPOS DE CHPKOYE, LPZDB LBTSDSCHK TBUUYUYFSHCHBEF, YuFP RPUFKHRPL EZP VHDEF UBNEYUEO, RETEULBBO Y RPDICHBUEO UPPFEYUEUFCHEOILBNY, TsBDOP UMEDS EINY ЪB CHUENY RETIREFYSNY PPKOSHCH. PUPVEOOPUFSH THUULPZP YuEUFPMAVIS RPLBЪBOB CH RPZPCHPTLE, ZMBUSEEK, YuFP "OB MADSI Y UNETFSH LTBUOB". fBL LBL RPUFHRLY, OBYVPMEE RPTBTSBAEYE CHPPVTBTTSEOYE, YUBEE CHUEZP YNEAF NEUFP CH UTBTSEOYSI, FP RPOSPHOP, YuFP VPK SCHMSEFUS OBUFPSEIN RTBDOYLPN YUEUFPMAVIS. pFFPZP-FP yELURYT Y ZPCHPTYM RTP "ZPTDSCHE UTBTSEOYS, HYUBUFCHPCHBFSH CH LPFPTSCHI UYFBEFUS ЪB DPVMEUFSH, YUEUFPMAVYE".

dMS KhDPCHMEFCHPTEOYS YUEUFPMAVIS YNEEFUS GEMSHK BTUEOBM UTEDUFCH, OBUYOBS PF UPTECHOPCHBOYS Y LPOYUBS PTDEOBNY Y OZTBDBNY, LPFPTSCHNY CHUE CHEMYLYE RPMLLPCHPDGSH KHNEMY TBKHNOP RP МШЪПЧБФШУС.

RMHFBTI, RTYOBCHBS CHBTTSOPUFSH TBCHYFYS YuEUFPMAVIS CH MADSI, FEN OE NEOEE RTEDHRTETSDBEF PV PRBUOPUFSI : "yuFP DP YuEUFPMAVIS, POP, LPOYUOP, RPCCHCHIE RPMEFPN, YUEN MAVPUFSTSBOIE , OP À PROPOS DE ZPUKHDBTUFCHOOKHA TSYOSH YNEEF DEKUFCHYE OE NEOEE VEDUFCHEO OPE; RTYFPN POP UPRTSCEOP U VPMSHYPK DET'PUFSH, YVP KHLPTEOSEPHUS RP VPMSHYEK YUBUFY OE CH TPVLYYY CHSMSHCHI, OP TEYYFEMSHOSHIY RSHMLYI DKHYBI, DB EEE CHPMOOYE FPMRSCH YBUFP TBURBMSEF EZP Y RPDIMEUFSHCHBEF RPICHBMBNY, DEMBS CHCHUE KhTs VEKHDET TSOSCHN ET OEPVPTOSHCHN.

rMBFPO UPCHEFHEF U DEFUFCHB CHOKHYBFSH NPMPDSHCHN MADSN, YuFP YN OE RTYUFBMP PVCHEYYCHBFSH UEVS YJCHOE ЪPMPFPN YMY RTYPVTEFBFSH EZP, YVP CHOKHFTY OYI EUFSH ЪPMPFP, RT YNEYEOOPE L UPUFBCHH YI DKHY. rTPDPMTSBS DBMEE NSCHUMSH rMBFPOB, rMHFBTI ЪBLMAYUBEF : « fBL NSCH VKhDEN KHNYTPFChPTTSFSH Y OBEY YUEUFPMAVYE, CHOKHYBS UEVE, YuFP CH OBU UBNYI ЪBLMAYUEOP ЪPMPFP OEFMEOOPE Y OET BYTKHIYNPE, YUEUFSH YUFYOOBS, OEDPUFKHROBS Y OEDPUSZBENBS DMS ЪBCHYUFY Y IHMSCH, CHPTBUFBAEBS PF RPNSHCHYMEOYK Y CHPURPNYOBOIK P UPDESOOPN OBNY ZTBTSDBOULPN RPRTYEE" .

UMBCHPMAVYE YJDBCHOB PFNEYUBMPUSH CH TSDH FÉES, VE LPFPTSCHI OENSHUMYN YUFYOOSHCHK CHPEOOOSCHK YUEMPCHEL. zPChPTSF, PDOPNKH URBTFBOGKH RTEDMBZBMY À PROPOS DE pMYNRYKULYI YZTBI VPMSHYKHA UKHNNKH U HUMPCHYEN, YuFPVSH PO KHUFKHRYM YUEUFSH RPVEDSCH. PAR OE RTYOSM SON RPUME FTHDOPK VPTSHVSH PDPMEM UCHPEZP RTPFYCHOILB. « YuFP RPMSHSHSH FEVE, URBTFBOEG, CH FCHPEK RPVEDE ? » URTPUYMY EZP. «h UTBTSEOYY S RPKDH U GBTEN CHRETEDY CHPKULB», PFCHEYUBM PO, KHMSHVBSUSH.

yuEUFPMAVYE RPVHTSDBMP URBTTFBOGB RTYOSFSH RTEDMPTSEOYE, B UMBCHPMAVYE PFCHETZMP EZP. b. ъШЛПЧ FBL RTPCHPDYF ZTBOSH NETSDKH LFYNY DCHHNS LBUEUFCHBNY : « UMBCHPMAVYE OBYUIFEMSHOP ZMKHVTSE Y CHPCHCHYEOOEE YuEUFPMAVIS, RPFPNKH YuFP FTEVHEF OBYUIFEMSHOP VPMSHYEZ P. yuEUFPPMAVEG FHF CE RPMKHUBEF OBZTBDH RPYUEF. UMBCHPMAVEG OE NPTSEF EE RPMKHYUFSH, PAR NPTSEF CH OEEE MYYSH CHETYFSH, FBL LBL EZP OZTBDSCH OBUYOBAFUS FPMSHLP RPUME EZP UNETFY. yuEUFPMAVEG TBBPYUBTPCHCHBEFUS, OE RPMHYUBS KHDPCHMEFCHPTEOYS, UMBCHPMAVEG OYLPZDB PF LFPP. UMBCHPMAVYE VPMEE UFPKLP, B FBL LBL UFPKLPUFSH PDOB Y CHEMYUBKYI TSYFEKULYI Y CHPEOOSCHI DPVTPDEFEMEK, FP UMBCHPMAVYE CH CHPEOOPN DEME CHZPDOEE YUEUFPMAVIS".

хУИФШЧЧБС ПУПВЭOOПУФY OBEZP OBGYPOBMSHOPZP IBTBLFETB, CH CHPURYFBOY VHDHEYI PZHYGETPCH Y UPMDBF OEPVIPDYNP RTPCHPDYFSH NSCHUMSH P FPN, YuFP UMBCHB LFP OE UBUFMYCHSHCHK RPDBTPL UHDSHVSHCH , OE CHEYEOYE, B LTPRPFMYCHSHCHK Y FSTSLYK FTHD, CHSHUPYUBKYBS UBNPPFDBYUB Y RTEDBOOPUFSH DEMH. umBChB OE RPUEEBEF MADEK OEFETREMYCHSHI. POB OE MAVYF MADEK RPCHETIOPUFOSCHI Y OEPUOPCHBFEMSHOSCHI. POB, LBL LBRTYOBS VBTSHCHYOS, PFCHPTBUYCHBEFUS Y HIPDYF VECHPCHTBFOP PF ZPTDEGPCH, OEVMBZPDBTOSHI Y ЪBOPUYCHSHI. POB MAVYF OETSDBOOP OZTBTTSDBFSH ULTPNOSHCHY OEBNEFOSHI FTTCEOILCH. MEOFSECH Y NEYUFBFEMEC POB PVIPDYF UFPTPOK.

YuKHCHUFChP TEBMYNB UPUFBCHMSEF FBLCE PDOP YI CHBTSOEKYI DHIPCHOSHI LBYEUFCH PZHYGETB. TEBMYЪN LFP SUOPE RPOINBOIE DEKUFCHYFEMSHOPUFY Y HUEF ITS PUOPCHOSHI ZBLFPTPCH CH RTBLFYUEULPK DESFEMSHOPUFY. puOPCHH TEBMYNB UPUFBCHMSAF UMEDHAEYE ZBLFPTSCH.

4).

5).

6) xNEOYE CHCHPDYFSH TBKHNOSHCH LPTTELFYCHSHCH RP IPDH CHSHCHRPMOEOYS RPUFBCHMEOOOPK ЪBDBUYU KHUEFPN NEOSAEEKUS PVUFBOPCHLY.

7) pVYAELFYCHOPUFSH PGEOLY UDEMBOOZP, CHLMAYUBS UBNPPGEOLH ЪBFTBUEOOSCHI KHUMYK, YURPMSHЪPCHBOOSCHI UYM Y UTEDUFCH Y RPMKHYOOOSCHI TEKHMSHFBFPCH.

ohTsOP MY DPLBYSHCHBFSH FP, YuFP OBBOYS, KHLBBOOSCH CH DBOOPN RETEYUOE, PZHYGETH OEPVIPDYNP YNEFSH, B KHNEOSNY CHMBDEFSH chYDYNP, OILFP OE VHDEF PURBTYCHBFSH PYUECHYDOPZP. h FP TSE CHTENS EUFSH TSD CHPRTPUPCH, LPFPTSCHE Y CH YUFPTYYUEULPN RMBOE PLBBBMYUSH OETEEOOOSCHNY UTEDY OYI :

YuFP et LBL YHYUBFSH et CHPEOOOPK et PVEEK YUFPTYY ?

LBL PVEUREYUYFSH TBKHNOPE Y RTBLFYUOPE YHYUEOYE PUPVEOOPUFEK Y IBTBLFETOSHCHI YUETF UCHPEZP OBTPDB Y CHETPSFOPZP RTPFYCHOILB ?

LBLYN PVTBBPN DPVYFSHUS RPBOBOYS VKHDHEYNY PZHYGETBNY CHPEOOOPZP DEMB U "ZHKHODBNEOFKH", LBL FPZP FTEVPHCHBM REFT CHEMYLYK ?

LBL CH HUMPCHYSI CHPEOOSCHI HYUMYE UMEDHEF ZHTNYTPCHBFSH X PVKHYUBENSHI LBUEUFCHB MYDETB, URPUPVOPUFY THLPCHPDYFSH MADSHNY ?

LBL RTBCHYMSHOP TBCHYCHBFSH CHPPVTBTTSEOYE, NSCHYMEOYE, RPOINBOYE, KHNEOYE RPMSHЪPCHBFSHUS OBKHYUOSCHNYY BOBOYSNY CH TEEOOYY FYRYUOSCHI RTBLFYUEULYI ODBYU ?

LBL KHYYFSH RTYOINBFSH OEYBVMPOOSCHE Y CH FP TSE CHTENS TBHNOSHCHE Y CHSHRPMOYNSCH TEYEOYS RTY PUFTPN OEDPUFBFLE RTBLFYLY Y PRSHCHFB ?

LBL TBYCHYCHBFSH UBNPLTYFYUOPUFSH, ЪDPTPPCHHA OEHDPCHMEFCHPTEOOPUFSH DPUFYZOKHFSCHN, TSEMBOIE RPUFEREOOP TBDCHIZBFSH KHNUFCHEOOSCHK ZPTYJPOF Y KHZMKHVMSFSH RPBOBOYS UBNP UFPSFEMSHOP?

хУИФШЧЧБС FP, YuFP TBULTSHCHFYE LFYI CHPRTPUPCH YMY DBTSE RTPUFPE LPNNEOFYTPCHBOYE CHSHCHIPDYF DBMELP UB TBNLY CHPNPTSPZP, RPDYUETLOEN, YuFP POY (LFY CHPRPTUSCH) OE OBDHNBOSCH Y OE SCHMSAFUS RTBDOSHNY. chanter DBCHOP RPUFBCHMEOSCH CH RPCHEUFLH DOS, OP FBL Y OE TBUUNPFTEOSCHY OE TEYOSCH DP OBUFPSEEZP LECTURE.

RETKDEN L UMEDHAEENH CHPRTPUKH. chPKOB LBL UFYYS PRBUOPUFY Y KHRTBCHMEOYE MADSHNY LBL VPTSHVB IBTBLFETPCH, NOEOYK, YOFETEUPCH, NPFYCHPCH CHUE LFP FTEVHEF PF PZHYGETB FCHETDPK Y OERTELMPOOPK CHPMY. rTYOINBS FBLCE PE CHOYNBOYE, YuFP RTPFYCHPCHUEUBNY UFTBIB SCHMSAFUS ZHYYYUEULBS VPDTPUFSH, OOETZYYUOSCHK FENRETBNEOF, UYMB CHPMY Y KHNB, OE DBAEYE TBCHYFSHUS YUKHCHUFCHH VEUUYMYS Y UPDEKUFCHHAEYE HUFTBOEOYA OETEYYFEMSHOPUFY, OEPVIPDYNP RTYO BFSH, YuFP CHPURYFBOYE CHPMY (YUKHCHUFChB NPEY RP o. lPTZHH) SCHMSEFUS CHBTsOPK ЪBDBUEK.

« chPURYFBOIE CHPMY, CHPPVEE, UYUYFBEF PO, NPTsEF DPUFYZBFSHUS PDOPCHTEENOOOP DCHHNS RHFSNY : YUIPDS YЪ UBNPZP YUEMPCHELB, YЪ TBVPFSH EZP DHib (CHOKHFTEOOYE URPUPVSH), CHPDEKUFCHYEN PLTHTSBAEEK UTEDSHY UREGYBMSHOPK PVUFBOPCHLY, RTY OPTPCHMEOOOPK DMS GEMEK CHPURYFBOYS.

n. dTBZPNYTCH, RPMENYYYTHS U TSDPN CHPEOOSCHI RYUBFEMEC RP CHPRPTPUKH P UPPFOPEOOY KHNUFCHEOOSCHY CHPMECHSHI LBYEUFCH, EBNEYUBEF : « iBTBLFETPN, BOE KHNPN UPJDBAFUS PVEEUFCHB, TEM YZYY, YNRETYY. iBTBLFET DBEF OBTPDBN OBRTBCHMEOYS DMS YUKHCHUFCHPCHBOYK Y DEKUFCHYK; OYLPZDB CHANTE NOPZP OE CHSHYZTSHCHBMY PF OBLMPOOPUFY NOPZP TBUUKHTsDBFSH Y DKHNBFSH ".

bFH NSCHUMSH RPDFCHETSDBEF Y o. zPMPCHYO : « ...RPVEDYFEMEN SCHMSEFUS FPF, LFP VPMEE IPFEM RPVEDSH, F.E. FPF, X LPZP UYMSHOEE CHPMS".

chPMS LFP URPUPVOPUFSH YUEMPCHELB RPUFBCHYFSH RPD LPOFTPMSH :

B. CHEUFYEN;

C) CHPMA DTHZYI MADEK Y BUFBCHYFSH YI YURPMOSFSH RTYLBBOYS Y RTEDRYUBOYS VEURTELPUMMPCHOP.

chMBUFSH OBD UPVPK RETCHKYBS Y OEPVIPDYNBS UFHREOSHLB DMS HRTBCHMEOYS DTHZYYNY MADSHNY. lFP EUFSH OE YFP YOPE, LBL PVKhDBOYE UCHPYI BNPGYK, YUKHCHUFCH, RPFTEVOPUFEK Y KHNEOYE RTPFYCHPUFPPSFSH UPVMBOBN Y YULHYEOYOSN.

CHELB OE YYNEOMY PUOPCH BNPGYPOBMSHOPK RTYTPDSCH YUEMPCHELB. EZP YUKHCHUFCHB, UFTBUFY, YOUFYOLFSCH (Y NETSDH OYNY OBYVPMEEE NPZHEEUFCHEOOSCHK YOUFYOLF UBNPUITBOEOYS) UCPKUFCHEOOSCH YUEMPCHELH OBUFPSEEZP CHTENEY FBL CE, LBL PE CHTENEOB UBNSHCH D TECHOYE. YuKHCHUFCHB MAVCHY, UFTBIB, ZOECHB, OEOOBCHYUFY, TBDPUFY, REYUBMY, UFSHCHDB PUFBMYUSH OEYYNEOOOSCHNY URKHFOILBNY EZP TSYYOY. chMBUFSH OBD OBNY BNPGYK VEZTBOYUOB. ьNPGYS CHUEUMSHOB : RPCHYOKHSUSH EK, YUEMPCHEL, OE LPMEVMSUSH, YDEF À PROPOS D'UNETFSH Y UFTBDBOYS.

eUMY YUKHCHUFCHB YZTBAF CHSHCHDBAEHAUS TPMSH CH DESFEMSHOPUFY YUEMPCHELB CHPPVEEE, FP CH VPECHPK DESFEMSHOPUFY POY RPMKHYUBAF EEE VPMEE RTEPVMBDBAEE OBYUEOYE, B CH RTPZHEUUY PZHYGETB YULMAYUYFEMSHOPE.

« rP UNSHUMH CHUEI CHPEOOSCHI ЪBLPOPRMPTSEOYK RPD RPOSFYEN « PZHYGET » RPDTBHNECHBEFUS YUEMPCHEL U CHSHUPLPTBCHYFPK OTBCHUFCHEOOPUFSHA Y CHPMEK ; RPFPNH ЪБДББУБ ЧПЭOOПЗП UFTPS, ЪББДБУБ ПжйгоТУЛПК ЛПТРПТБГYY ХДБМИФШ ШУЕ ОЭЗПДО ПЭ, UМБВПЭ, УРПУПВОПЭ CHOEUFY TBUFMEOYE, Y FPZDB OILBLYE ЪBDБУY DMS OBU OE VHDHF LBBBFSHUS OECHSCHRPMOINSCHNY".

fTEVPCHBOYE PF PZHYGETB CHSHCHUPLPK CHPMECHPK RPDZPFPCHLY CHRPMOE EUFEUFCHEOOP, OP, YuFPVSH UBCHPECHBFSH RTBChP CHEUFY MADEK CH VPK, OBDP PVMBDBFSH "BCHFPTYFEFPN CHPMY".

pVEUREYOOYE BTNYY CHPMEMESCHNY PZHYGETBNY DPUFYZBEFUS UMEDHAEYNY NETBNY :

B) PFVPTPPN NPMPDSCHI MADEK U UIMSHOSCHN IBTBLFETPN Y KHUFPKYUYCHPK RUYILPK ;

C) KHNEMSCHN OBRTBCHMEOYEN CHPMECHPK RPDZPFPCHLY PVKHYUBENSHI CH CHPEOOSCHI YLPMBI ;

H) LZHZHELFYCHOPK TBVPFPK CHPURYFBOoilPCH CHPEOOSCHI YLPM OBD UPVPK ;

H) UPCHETYEOUFCHPCHBOYEN CHPMECHPK RPDZPFPCHLY PZHYGETPCH CH CHPKULPCHSCHI YUBUFSI.

GEOFTBMSHOSCHN NEUFPN CHPURYFBOYS CHPMY PZHYGETB SCHMSEFUS TBCHYFYE CH OEN KHNEOYS KHRTBCHMSFSH UPVPK, YuFP PVEUREYUYCHBEFUS :

1) PUPBOYEN YN OEPVIPDYNPUFY UBNPUPCHETYEOUFCHPCHBOYS Y CHPURYFBOYS CHPMY ;

2) OBOYEN UCHPYI DHIPCHOSHI Y RUYIPMPZYUEULYI URPUPVOPUFEK Y CHNPTSOPUFEK ;

3) RPOINBOYEN OBRTBCHMEOYK, RHFEK, NEFPDCH Y UTEDUFCH UBNPCHPURYFBOYS CHPMY ;

4) TEZKHMSTOPK FTEOYTPCHLPK URPUPVOPUFEK Y KHNEOYK KHRTBCHMSFSH UCHPYNY BNPGYSNYY YUKHCHUFCHBNY ;

5) YURSHCHFBOYEN CHPMECHSHI LBUEUFCH CH HUMPCHYSI PRBUOPUFY, TYULB, UFTEUUB Y F.R.;

6) OBLPRMEOYEN PRSHCHFB CHPMECHPZP RPCHEDEOYS CH PVSHYUOPK Y LUFTENBMSHOPK UYFKHBGYSI.

ufBTFPChPE OBYUBMP CHUENKH LFPNKH RTPGEUUH RTYYCHBOP DBFSH- RTERPDBCHBOYE RTBLFYUEULPK RUYIPMPZYY, RTETSDE CHUEZP, TBDEMB RUYIPMPZYY MYUOPUFY. UBNPRPBOYE, OBGEMEOOPE À PROPOS DE RPOINBOYE UIMSHOSCHY UMBVSCHI UFPTPO YuEMPCHELB, PUPVEOOPUFEK OBGYPOBMSHOPZP IBTBLFETB, CHPTBUFOPK UREGYZHILYY NHTSULPK RUYIPMPZYY, UPJDBUF OE PVIPDYNKHA OBKHYUOP-RTBLFYUEULHA PUOPCHH DMS TBVPFSH CHPURYFBO OILPC CHPEOOSCHI YLPM OBD UPVPK.

yUIPDS YULBOBOPZP RTEDUFBCHMSEFUS GEMEUPPVTBOSCHN YYNEOOYE UYUFENSCH RUYIPMPZYUEULPK RPDZPFPCHLY CH CHPEOOSCHI YLPMBI: RETEIPD PF RPOBCHBFEMSHOP-PVTBBPCHBFEMSH OPK UYUFENSH L RTBLFYUEULY-GEMEUPPVTBOPK, PFCHEYUBAEEK RPFTEVO PUFSN DBOOPZP CHPTBUFB, RPMB, OBGYPOBMSHOPUFY Y RTPZHEUUYY. rTBLFYUEULBS OTBCHUFCHEOOBS RUYIPMPZYS DPMTSOB UFBFSH DMS PZHYGETB UFPMSH TSE RTPZHEUYPOBMSHOP-OBUYNPK, LBL Y UBNSCHK CHBTSOSHCHK RTEDNEF UREGYBMYBGYY.

ъBLBOYUYCHBS TBULTSHCHFYE UPUFBCHOSHI YUBUFEK RTYJCHBOYS PZHYGETB, UMEDHEF PFNEFYFSH VPMSHYKHA TPMSH CHPEOOOPK YLPMSCH CH ZHTNYTPCHBOYY MAVCHY L RTPZHEUUYY PZHYGETB Y RTEDBOOPUF Y EK. eUMY RTEDTBURMPTSEOOPUFSH (LBL UPUFBCHOBS YUBUFSH RTYYCHBOYS) YUIPDOBS DBOOBS, RTYCHOPUYNBS CH CHPEOOHA YLPMKH YYCHOE Y RPYUFY OEBCHYUYNBS PF ITS DESFEMSHOPUFY, FP MAVPCHSH Y RTEDBOOPUFSH RTPZHEUUYY PZHYGETB UPUFBCHOBS YUBUFSH RTYYCHBOYS PZHY GETB CHUEGEMP ЪBCHYUYF PF DESFEMSHOPUFY CHPEOOOPK YLPMSCH.

UZhPTNYTPCHBFSH UFPKLYE RPYFYCHOSHE NPFYCHSHCH NPTsOP FPMSHLP U KHUEFPN YOFETEUPCH, YDEBMPCH Y RPFTEVOPUFEK DBOOPZP CHPTBUFB (ChPTBUFOPK ZBLFPT); RPOINBOYS DCHYTSKHEYI UIM Y PUPVEOOPUFEK NHTSULPK RUYILY (ZBLFPT RPMB) ; IBTBLFETOSCHI RTPSCHMEOYK OBGYPOBMSHOPZP IBTBLFETB, NEOFBMYFEFB, PUPVEOOPUFEK OBGYPOBMSHOPZP CHPURYFBOYS, PVTBBPCHBOYS Y LHMSHFKhTSCH, RPMYFYUEULPZP Y LLPOPNYUUEULPZ P RPMPTSEOYS DBOOZP PVEEUFCHB (OBGYPOBMSHOSCHK ZBLFPT).

OE RPDYYOSFSH UCHPEK CHPME CHPURYFBOoilPCH CHPEOOOPK YLPMSCH, OE ЪBUFBCHMSFSH YI IPDYFSH RP UFTHOLE, OE YMYZHPCHBFSH NBUUSCH, B PVTBVBFSCHBFSH MYUOPUFY RTYJCHBOB CHPEOOBS YL PMB.

pZHYGETULBS RTPZHEUUYS LFP UCHPEZP TPDB BRPUFPMSHUFChP Y RPDCHYTSOYUEUFChP. h PVSHYUOPN RPOINBOY UMPCHB "BRPUFPMSHUFChP" LFP DESFEMSHOPUFSH, OBRTBCHMEOOBS À PROPOS DE UMHTSEOYE Y TBURTPUFTBEOYE LBLPK-MYVP YDEY, B "RPDCHYTSOYUEUFChP" DPVTPCHPMSHOPE RTYOSF YE À PROPOS DE UEWS YUEMPCHELPN FSTSEMPZP FTHDB Y MYYEOOK TBDY DPUFYTSEO YS CHCHUPLPK GEMY .

h UCHSY U DBOOSCHN PRTEDEMEOYEN OBN UMEDHEF PFCHEFYFSH À PROPOS DE FBLYE CHPRPTUSCH :

sCHMSEFUS MY CHPPVEEE NSCHUMSH PV BRPUFPMSHUFCHE Y RPDCHITSOYUEUFCHE RTYEMENPK DMS PZHYGETB ?

lBLPK YDEEE UMHTSYF PZHYGET?

UTEDY LPZP SUR L'IDÉE RTYYCHBO TBURTPUFTBOSFSH UFKH ?

lBLYNY PUPVSHCHNY LBYUEUFCHBN SUR DPMTSEO CH UCHSY U LFYN PVMBDBFSH ? h PRTEDEMOOOPK UFEREOY PFCHEF À PROPOS DE RETCHSHCHK CHPRTPU YNEM NEUFP RTY TBULTSCHFY FENSCH RTYJCHBOYS PZHYGETB. oBUYOBS U UBNSHCH DBCHOYI CHTENEO OEPDOPLTBFOP KHFCHETTSDBMBUSH Y RPDFCHETTSDBMBUSH NSHUMSH PV YDEKOPC UFPTPOE CHPEOOOPZP YULHUUFCHB. UHFSH CHPRTPUB UPUFPYF CH FPN, YuFP RTY CHUEN PZTPNOPN OBYUEOYY PTHTSYS Y FEIOLY, LPMYUEUFCHB Y LBYUEUFCHB MYYUOPZP UPUFBCHB « OBYUEOYE TBVPF CHCHUYI TSYCHSHI BMENEOFPCH LPNBODOPZP UPUFBCHB, OBUYOBS U NMBDYI PZHYGETPCH Y DP ZMBCHOPLPNBODHAEEZP CHUENY CHPPTHTSEOOSCHNY UYMBNY ZPUKHDBTUFCHB, OE FPMSHLP OE KHNEOSHIBEFUS, B, OBRTPFYCH FPZP , KHCHEMYUYCHBEFUS, Y YUEN CHCHYE MYGP CH LPNBODOPK YETBTIYY, FEN OBYUEOYE EZP TBVPFSH VPMSHYE, Y LFP RPFPNKH, YuFP FEN VPMSHYE CH EZP TBVPFE YZTBAF TPMSH YDEY, RTYOGYR Shch, ЪBLPOSH" .

pZHYGET RTPZHEUUYS YDEKOBS. oBUFPSEYK PZHYGET UMKHTSYF OE TBDAY DEOOZ Y OBTSYCHSHCH, B TBDAY CHSHCHUPLPK YDEY ЪBEIFSH pFEYUEUFCHB, RPOINBS, YuFP LFP-FP DPMTSEO CETFCHBFSH UCHPYN YENOSCHN VMBZPRPMKHYU EN TBDY FPZP, YUFPVSH PUFBMSHOSHE YUKHCHUFCHPCHBMY UE VS URPLLPKOP ET KHCETEOOP. u RPMOSHCHN RTBCHPN FBLPK PZHYGET Raffinerie VSCH ULBUBFSH CHUEN UPNOECHBAEINUS CH EZP NYUUYY UMPCHBNY REFTB CHEMYLPZP : « oe DPMTSOSCH CHSCH RPNSCHYMSFSH, YuFP LPTSHCHUFY TBDI YЪVTBM S CHPYOU LHA UMHTSVKH, B OEUKH S NPA OEMEZLHA PVSBOOPUFSH , UTBTSBSUSH ЪB VMBZP ZPUKHDBTUFCHB, ЪBEIFB LPFPTPZP noe CHCHETEOB, ЪB TPD UChPK, ЪB PFEUEUFChP, ЪB RTBCHPUMBCHOKHA CHETKH GETLPCHSH... b PVP NOE CHEDBKFE, YuFP TsYOSHNOE OE DPTZB, FPMSHLP VSCH TSIMB tPUUYS CH VMBTSEOUFCHE UMBCHE DMS VMBZPUPUFPSOIS CH BYEZP" .

yNEEFUS TSD CHBTSOSCHI HUMPCHYK HUREYOPZP ZHKHOLGYPOYTPCHBOYS YDEK :

1) YDES DPMTSOB VSCHFSH UZhPTNHMYTPCHBOB (B OE CHYFBFSH CH CHPDKHIIE), SCHMSFSHUS EUFEUFCHEOOSCHN PFTBTSEOYEN OBUKHEOPK RPFTEVOPUFY DOS Y VSHFSH UP'CHHYUOPK OBGYPOBMSHOPK CHETE (H YYTPL PN Y KHLPN UNSHUME UMPCHB), LHMSHFHTE Y FTBDYGY SN ;

2) YDES DPMTSOB VSHFSH RPOSFOB, PUNSCHUMEOB, RTYOSFB CH LBUEUFCHE ZMBCHOPZP NPFYCHB RPCHEDEOYS Y DEFEMSHOPUFY (RTYOSFYE YDEY CH LBUEUFCH CHCHUYEK DHIPCHOPK GEOOPUFY);

3) POB DPMTSOB VSHCHFSH RTYOBOB Y PGEOEOB RP DPUFPYOUFCHH PVEEUFCHE, B FBLCE H ZTHRRE MADEK, U NEOYEN LPFPTPK YUEMPCHEL UYFBEFUS Y HUYFSHCHCHBEF EZP (RPDLTERMEOYE YDEY YICHOE) ;

4) YDES OE DPMTSOB RTYOTSBFSHUS, PRPYMSFSHUS, YULBTSBFSHUS, RPDNEOSFSHUS OH FENY, LFP EE UZhPTNHMYTPCHBM, OH FENY, LFP EE RTPCHPDYF CH TSYOSH (FTEVPCHBOYE YUYUFPFSCH YD EY YUYUFPFSCH THL, CH LPFPTSHCHE POB PFDBOB);

5) RTBCHYFEMY, OBYUBMSHOILY, UFBTYYE Y BCHFPTYFEFOSH MADI DPMTSOSCH RPLBYSHCHBFSH RTYNET DPVTPUPCHEUFOPZP UMHTSEOYS IDEE YMY TSE RPMPTSYFEMSHOPZP PFOPYEOYS L OEK (RPYFYCHO ShchK RTYNET LBL OZMSDOSHCHK PVTBEBEG Y DPRPMOYFEMSHOSHCHK NPFYCH DMS DTHZYI).

yday PVMBDBAF LPMPUUBMSHOPK UYMPK : CHANTEZ NPZHF CHSHCHBFSH CHUEPVEYK RPDYAEN CHPPDHYECHMEOYS Y SHYFSHUS RTYYUYOPK PVEEK BRBFYY ; CHANTEZ CH UPUFPSOY VHLCHBMSHOP CH UYUYFBOOSCH NYOKHFSCH "RETECHETOKHFSH" UPOBOE. pVTBFYNUS L PDOPNH YUFPTYUEULPNH RTYNETH.

ZMBDYBFPTSCH DTECHOEZP TYNB RTYCHSHCHLMY BUUPGYYTPCHBFSH NSCHUMSH P UCHPEK UNETFY Y YIDEEK ЪBVBCHSH TYNMSO Y, KHNYTBS À PROPOS DE BTEOE GYTLB, OBIPDAYMY LFP CHRPMOE OPTNBMSHOSCHN. oBZTBDPA ЪБ ХДБУОХА VPTSHVH DMS OYI VSHMY BRMPDYUNEOFSH ЪTYFEMEK Y FBL KHOYI UPJDBCHBMPUSH UCHPEPVTBOPE UBNNMAVYE. OP CHPF NETSDH OYNY SCHMSEFUS PDYO, RP YNEOY URBTFBL , Y ZPCHPTYF : « eUMY OBN UKhTsDEOP KHNYTBFSH, FP MHYUYE KHNYTBFSH, DPVSCCHBS UEVE UCHPVPDH, YUEN À PROPOS DE RPFEEH OBDNEOOSCHN TYNMSOBN. fY UMPCHB YJNEOMY CHUSH IPD BUUPGYBGYY YDEK CH NPIZKH EZP FPCHBTYEEK, RTPYCHEMY CH UYMKH bFPZP RETECHPTPF YI CHOKHFTEOOEZP NYTB Y CHSHCHBMY YJCHEUFOSCHK CH YUF PTYY VHOF ZMBDYBFPTPCH .

oBDP YNEFSH CH CHYDH UMEDHAEHA PUPVEOOPUFSH ZHKHOLGYPOYTPCHBOYS Y YYNEOOYS YDEK : LBL RTBCHYMP, URPOFBOOPZP Y TELLPZP YYNEOOYS CH UP'OBOY MADEK OE RTPYUIPDYF ; YЪNEOOYS ZPFPCHSFUS YURPDCHPMSH, RPUTEDUFCHPN OBLPRMEOYS, PFLMBDSHCHBSUSH CH RBNSFY DP FPK RPTSH, RPLB OE UP'TEEF OEPVIPDYNBS "LTYFYUUEULBS NBUUB". lBL TE'KHMSHFBF CH UP'OBOBOY RTPYUIPDYF "RETECHPTTPF", LPFPTSCHK ЪBCHETYBEFUS RPVEDPK OPChPK Y RPTBTSEOYEN UFBTPC YDEY. rPDPVOPE OBLPRMEOYE OPCHSHHI YDEK RTPYUIPDYF CH IPDE TBVPFSH UBNPZP YUEMPCHELB, FBL Y RPD CHMYSOYEN RTPRBZBODSCH, CHPDDEKUFCHYS RPCHEDEOYS, RPUFHRLPCH Y NSHUMEK DTHZYI MADEK À PROPOS DE YUEMPCHELB. dTKHZYNY UMPCHBNY, LTHZ PVEEOYS YUEMPCHELB, CHPDEKUFCHHAEBS À PROPOS D'OEZP RTPRBZBODB (OBCHSCHCHBOYE YDEK) CH DPUFBFPYUOP VPMSHYPK UFEREOY CHMYSAF À PROPOS DE UP'OBOYE MADEK Y ZHTNYTPCHBOYE X OYI PRTEDEMOOOSHI YDEK LBL GEOOPUFOSCHI PTYEOFBGYY CH TSYJOY . Yuen NEOEE PRSCHFEO YUEMPCHEL, YUEN PO OECHETSEUFCHOOEE Y UMBVEE DHIPN, FEN VPMSHYE YBOUPCH PO YNEEF RPDRBUFSH RPD CHMYSOIE DTHZYI MADEK.

хУИФШЧБС ФП, УФП Ч ЧПЭООСЧИ ИЛПМБИ (YULMAYUBS BLBDENYY) ХУБФУС NPMPDSHCHE MADI U NBMSHCHN TSYJOEOOSHN PRSHFPN, PFLTSCHFPK DKHYPK Y KHSCHYNPK RUYILPK, OBDP PFDBCHBFSH UEVE PFUEF CH FPN, OBULPMSHLP CHBTsEO RPDVPT DMS CHPEOOP-HYUEVOSCHI UBCHEDEOYK RTERPDBCHBFEMSHULPZP J. LPNBODOPZP UPUFBCHB.

h YUFPTYY TKHUULPK CHPEOOOPK YLPMSCH PFNEYUEO ZBLF RTPOILOPCHEOYS CH YUYUMP KHYUFEMEK NBUPOPCH. fBL, LPZDB CH 1822 ZPDH VSHMP RTEDRYUBOP PFPVTBFSH PF RTERPDBCHBFEMEK RPDRYULY P OERTYOBDMETSOPUFY L NBUPOULINE MPTSBN, PLBBBMPUSH, YuFP UCHCHIE 40 KHYUFEMEK REFETVHTZULYI Kommersant BCHEDEOYK RTYOBDMETSBMY L RPUMEDOYN .

YJCHEUFOP, YuFP NBUPOUFCHP U EZP IDEEK LPUNPRPMYFYNB, PFTYGBOYEN RBFTYPFYNB, B FBLCE OELPFPTSCHNY BLFYCHOSCHNY DEKUFCHYSNY RP TBCHTBEEOYA OBGYK Y OBGYPOBMSHOSHI YUKHCHUFCH OE NPTSEF VSHFSH RTYOBOP VEIPVYDOSCHN HYUEOYEN, B EZP RTEDUF BCHYFEMY MPSMSHOSCHNY L ODBYUBN ZPUKHDBTUFCHB.

eUMY NSCH UEZPDOS OE YNEEN DBOOSCHI P GEMEOBRTBCHMEOOOPN RTPOILOPCHEY CH RTERPDBCHBFEMSHULHA Y LPNBODYTULHA UTEDH CHPEOOP-HYUEVOSHHI UBCHEDEOYK YUKHTDSCHI UMENEOFPCH, FP LFP CHCHUE OE PIOB YUBEF PFUHFUFCHYS RTPVMENSH. rTPVMENB EUFSH. e OBCHBOYE EC FP, YuFP CH UTEDE RTERPDBCHBFEMEK Y LPNBODITPCH CHPEOOSCHI YLPM EUFSH NOPPZP MADEK CHEUSHNB TBCHOPDHYOSCHI L CHPEOOPNH DEMH, "OBENOYLPCH PF REDBZPZYLY". uFBOPCHYFUS ЪBNEFOSCHN SCHMEOYE, P LPFPTPN EEE CH PLFSVTE 1868 W. RYUBM y. blUBLPCH : « zMHNYFSHUS OBD UMBVPUFSHA TKHUULYI PVEEUFCHEOOSCHI UYM, OBD OERTPYCHPDYFEMSHOPUFSHHA TKHULPK RPYUCHSCH, OBD TPVPUFSHHA TKHUULPK PVEEUFCHEOOPK YOYGYBFYCHSHCH CHYMP X OB U, LBL YJCHEUFOP, CH PVSHCHUUBK... fBLPE PFOPYEOYE L TKHUULP K TsYOY UYYFBEFUS OERTENEOOOSCHN PFMYUYUFEMSHOSHCHN RTYOBBLPN YUFYOOP ECHTPRECULPK PVTBPCHBOOPUFY YYTPFPA Y UCHPV PDPA CHZMSDB , YUKhTsDPZP KHLYI OBGYPOBMSHOSCHI RTEDTBUUKHDLPC."

Chue ULBUBOOPE UFBCHYF CH RPCHEUFLH DOS OEPVIPDYNPUFSH TEYEOYS FTEI RTPVMEN :

1) UPЪDBOIE DMS CHPEOOP-HYUEVOSCHI ЪBCHEDEOYK UYUFENSH RPDZPFPCHLY REDBZPZYUEULYI LBDTPCH ;

2) PYUYEEOOYE REDBZPZYUEULYYY LPNBODOSHHI LBDTTPCH PF MADEK TBCHOPDHYOSCHI, NBMPRTYZPDOSCHY Y CHTEDOSHI DMS CHPURYFBOYS RBFTYPFYUEULPZP Y CHYOULZP DHib;

3).

rTY UPVMADEOY TBOEE KHLBBOOSCHI HUMPCHYK Y RTY TEYOOYY OBCHBOOSCHI RTPVMEN NPTsOP TBUUYUYFSHCHBFSH À PROPOS DE YZHZHELFYCHOP PUHEEUFCHMEOYE PZHYGETBNY UCHPEZP BRPUFPMSHULZP RTEDOBOBYEOYS .

NSH OE PUFBOBCHMYCHBENUS À PROPOS DE RTPVMEN CHPURYFBOYS CH PVEEUFCHE KHBTSEOYS L BTNYY, TPMY YOFEMMYZEOGYY. rTYCHEDEN MYYSH DCHB RTYNETB, DPUFPKOSCHE RPDTBTSBOYS.

À PROPOS DE HTPLE UMPCHEUOPUFY CH sRPOY RETED CHPKOPK 1904-1905 ZZ. HYYFEMSH ЪБДБЧБМ ХУЭОЛБН ФБЛИЕ ЦПРИПУШ :

LFP FChPK OBUBMSHOIL ?

yNRETBFPT...

YuFP FBLPE CHPYOULYK DHI?

rPDYUYOOYE Y UBNPRPTSETFCHPCHBOYE...

YuFP FSH OBSCHCHBEYSH ITBVTPUFSHA ?

oYLPZDB OE UYUYFBFSH YUYUMB (CHTBZPCH) Y YDFY CHREDED...

YUSHE LFP RSFOP LTPCHY À PROPOS D'OBYEN OBNEOY ?

fPZP, LFP OEU EZP CH UTBTSEOYY...

À PROPOS DE LBLHA NSHUMSH POP OBCHPDYF ?

À PROPOS DE NSCHUMSH P UYUBUFSHE OBNEOOEYLB...

OP YUEMPCHEL HNET... yuFP CE PUFBMPUSH PF OEZP ?

hFPTPC RTYNET LBUBEFUUS zhTBOGYY. zhTBOGH'ULBS YLPMSHOBS ITEUFPNBFYS OBYUBMB OBEZP CHELB CHLMAYUBMB TSD RPHYUFEMSHOSHHI NBFETYBMPCH.

fBL, RETCHSHCHK TBDEM, RPUCHSEOOOSCHK TBUULBH P ZTBTSDBOULYI PVSBOOPUFSI, UPDETSYF PRYUBOIE YEUFCHYS ZHTBOGHYULYI CHPKUL. lPZDB UPMDBFSH RTPIPPDYMY NYNP RPTSYMPZP ZHTBOGKHB, PAR ULBBM UCHPYN DEFSN : « pVOBTSYFE ZPMPCHSHCH, LFP OBNS LNVMENB PFEYUEUFCHB !

YOFEMMYZEOGYS CH VPMSHYPN DPMZH RETED BTNYEK. h EE TSDBI OEF SUOPZP RPOINBOYS CHBTsOPUFY PVPTPOSCH UFTBOSHCH, TBCHYFYS RBFTYPFYNB, MAVCHY L tPDYOE. THLPCHPDSEYK "DHIPCHOSCHK DCHYZBFEMSH" DPMTSEO ЪBTBVPFBFSH À PROPOS DE VMBZP tPUUYY. OP FHF ohchpmshop Obrtbybefus vhmzblpchulik ChPRTPU : « RPMHYUF MYO TPUIIS UFPMSh Okhoschk EK PVTBPCHOSHKU à Thulpk DyPK, RTPUEOOSHNEN TBCHNPN, FestdDPK CHPMEK ?

YOFEMMYZEOF FBLPZP ULMBDB OHTSEO BTNYY, FTEVHEFUS DEMH CHPURYFBOYS PZHYGETULPZP LPTRKHUB. OE ZETPY-YOFEMMYZEOFSH, B YOFEMMYZEOFSH-RPDCHYTSOIL OEPVIPDYNSCH DMS tPUUYY.

rPDCHYTSOYUEUFChP PUPVBS YuETFB OBEZP OBGYPOBMSHOPZP IBTBLFETB. OBU MAVINSCHK OBGYPOBMSHOSCHK ZETPK RPDCHYCOIL. selon CHETYF CH vPZB, UCHPVPDEO PF ZETPYUEULPK RPЪSH Y RTYFSBOYK. EZP CHOYNBOYE UPUTEDPPFPYYCHBEFUS À PROPOS DE LPOLTEFOPN DEM, DEKUFCHYFEMSHOSHI PVSBOOPUFSI YI UFTZPN, OEHLPUOYFEMSHOPN YURPMOOYY ; CH UCHPEK DESFEMSHOPUFY PAR CHYDYF RTETSDE CHUEZP YURPMOOYE UCHPEZP DPMZB.

rPDCHITSOYUUEUFChP EUFSH OERTETCHCHOSCHK UBNPPLPOFTPMSH, VPTSHVB U OYYYYNYY, ZTEIPCHOSCHNYUFPTPOBNY UCHPEZP «S», BULEB DHIB. oPTNPK RPCHEDEOYS SCHMSEFUS TPCHOPUFSH FEYUEOYS, "NETOPUFSH", CHSHCHDETTSLB, OEPUMBVOBS UBNPDYUGYRMYOB, FETREOYE Y CHSHCHOPUMYCHPUFSH, CHETOPUFSH, VE'TPRPFOPE OUEOOYE LBCDSHCHN UCHPEZP "LTE" UVB". chUSLPZP TPDB FEBFTBMSHOSCHE LZHZHELFSHCH, RPЪB, MYGENETYE, FEEUMBCHYE RTPFPYCHOSCH DHIKH RPDCHYTSOYUEUFCHB. mHYUYYE OBYUBMSHOSH MADI ENMY THUULPK CHUEZDB VSHMY RPDCHYTSOILBNY.

mHYUYYE THUULYE RPMLPCHPDGSH Y CHPEOBYUBMSHOYIL CH YI YUYUME. rPDCHITSOILPN VSHM Y DPMTSEO VSHFSH PZHYGET tPUUYY.

rPDCHYTSOYUEUFChP OECHPNPTSOP VEY CHETCH. CHETB LFP RTY'OBOYE YuEZP-MYVP VEЪ DPLBBBFEMSHUFCH LBL UKHEEUFCHHAEEZP YMY YNEAEEZP NEUFP VSHFSH. VE CHETCH YUEMPCHEL OE UNPZ VSH UKHEEUFCHPCHBFSH RP UMEDHAEIN RTYYUYOBN :

B) OE CHUE, YuFP EZP PLTHTSBEF, ON NPTsEF RPUFYZOKHFSH UYMPK UCHPEZP TBHNB ; OBYUIF, PE NOPZPE SUR DPMTSEO RTPUFP CHETYFSH ;

C) DHIPCHOSCHE Y ZHYYUUEULYE UYMSCH YuEMPCHELB PZTBOYUOSCH, OP SUR OE DPMTSEO FETSFSH CHETCH CH UEVS, OBDETSDH À PROPOS DE VMBZPRPMHYuOSCHK YUIPD DEMB ;

CH) ON (YUEMPCHEL) OE CH UPUFPSOY RTEDCHYDEFSH IPD TBCHYFYS UPVSHCHFYK, OE CH UPUFPSOY RTEDULBBFSH UCHPA UHDSHVH, OP TBHN YUEMPCHELB, LPFPTSCHK OE IPUEF NYTYFSHUS U OEYCHEUFOPUFSH A Y OEPRTEDEMOOPUFSH RPMPTSEOYS, ЪBUFBCHMSEF EZP YULBF SH DPRPMOYFEMSHOKHA PRPTKH CH CHETE;

H) « COMPTE FPZP CHETB RTPYCHPDYF EEE FEUOEKYKHA UCHSSH NETSDH UPZTBTSDBOBNY ; YuFS PDOPZP vPZB Y UMKHTSB enH EDYOPPVTBOP, POY UVMYTSBAFUS UETDGEN Y DHIPN".

rP UCHPENKH UPDETSBOYA CHETB RPDTBDEMSEPHUS À PROPOS D'UMEDHAYE CHYDSCH :

1) CHETB CH UEVS (CH UCHPE RTEDOBOBYEOYE, UYMSCH, URPUPVOPUFYY F.R.) ;

2) CHETB CH UCHPE RTYYCHBOYE, RTBCHYMSHOPUFSH CHSHCHVPTB TSY'OOOOPZP RKhFY ;

3) CHETB CH MADEK (DPCHETYE LOYN);

4) CHETB CH KHUREY (ЪBDKHNBOOPZP RTEDRTYSFYS, DEMB, BLGYY ; DMS CHPEOOSCHI CHETB CH RPVEDH OBD CHTBZPN) ;

5) CHETB CH UChPK TPD, RMNS, OBTPD ;

6) CHETB CH RTBCHYFEMEK, OBYUBMSHOYLPCH, YI URPUPVOPUFY, RTPЪPTMYCHPUFSH, NHDTPUFSH Y URTBCHEDMYCHPUFSH ;

7) CHETB CH CCHHUYYK TBHN. CHCHUYKHA URTBCHEDMYCHPUFSH, CH vPZB.

LBTSDSCHK Y RETEYUYUMEOOSCHI CHYDPC CHETCH OBYUYN UBN RP UEVE Y, YNES UCHPY YUFPTYYUEULYE LPTOY, OBYUYUFEMSHOP PFMYUBEFUS RP UPDETSBOYA H MADEK DTHZYI OBYPOBMSHOPUFEK. CHETB CH UEWS, L RTYNETKH, YNEEF TBOPE OBYOOYE DMS TKHULPZP, BNETILBOGB, SRPOGGB YMY ZHTBOGKHB. rP-TBOPNH POB Y KHLTERMSEFUS. H. HYUYE CH OBYUBME DEMB, LPZDB EEE OE KHCHETEO CH UEVE Y CH KHUREYE, Y IHTSE CH LPOGE, LPZDB DPVSHEFUS OELPFPTPZP KHUREIB Y RTYCHMEYUEF CHOYNBOYE : OEKHCHETEOPUFSH L UEVE CHPVHTSDBEF EZP UYMSCH, B KHUREY TPOSEF YI. ENH MEZUE PDPMEFSH RTERSFUFCHYE, PRBUOPUFSH, OEKHDBYUKH, YUEN U FBLFPN CHSHCHDETSBFSH KHUREY ; MEZUE UDEMBFS CHEMILPE, YUEN PUCHPIFSHUS U NSCHUMSHA P UCHPEN CHEMYYUYY. PAR RTYOBDMETSYF L FPNKH FYRKH KHNOSCHI MADEK, LPFPTSHCHE ZMKHREAF PF RTYOBOYS UCHPEZP KHNB" .

y FBLPK IBTBLFETYUFYLY CHYDOP, ZDE, À PROPOS DE LBLYI LFBRBI Y RPYUENKH OBDP RPNPZBFSH KHLTERMSFSH CHETKH UEVS.

fPYUOP FBL CE PWUFPYF DEMP Y U DTHZYNY UPUFBCHMSAEYNY, IBTBLFETYUFYLH LPFPTSCHI NSCHOE ENTRÉ DBCHBFSH. FEN OE NEOEE EUFSH UNSHUM PUFBOPCHYFSHUS À PROPOS DE TEMYZY LBL PUOPCH CHETCH CH vPZB. HLBTSEN À PROPOS DE YUEFSHCHTE OERTEMPTSOSCHE YUFYOSCH :

1) PVAEDYOSFSH MADEK NPTSEF FPMSHLP EDYOPCHETYE, YVP OEMSHЪS PDOPCHTENEOOOP UMKHTSYFSH DCHHN VPZBN ;

2) PFTELBFSHUS PF PFEYUEUFCHOOOPK CHETCH CHUE TBCHOP, YuFP PFTELBFSHUS PF UCHPYI TPDYFEMEC ;

3) YULBFSH DHIPCHOPK NHDTPUFY OBDP OE À PROPOS DE UFPTPOE, B CH PFEYUEULPN DPNE ;

4) UMEDHEF « RTYOBFSH CHETKH LTHROPK Y CHSHUPLPK UYMPK CH CHPEOOPN DEME Y LHMSHFYCHYTPCHBFSH ITS OBYVPMEE YTPLP... »

yЪOBYUBMSHOP OBUYE "ITYUFPMAVYCHPE CHPYOUFCHP" TPUUYKULPE OE OPUYMP CH UCHPEK DKHYE NEUFY CHTBZKH, KHZOEFEEOYS Y LURMKHBFBGYY DTHZYI OBTPDPC Y THLLPCHPDUFCHPBMPUSH CH ZMHVYOE DKHY CHCHUPLYNY ЪBCHEFBNY iTYUFB, OETEDLP Y VEUUP OBFEMSHOP. eUMY CH NYTOP CHTENS LPE-LFP Y UYUYFBM EUVS BFEYUFPN, FP CH PLPRBI BFEYUFPCH HCE OE VSHMP.

h DPRPMOEOYE L ULBBOOPNKH KHLBTTSEN, YuFP RETCHSHCHK TPUUYKULYK PTDEO UCHSFPZP BODTES RETCHPCHBOOPZP, HYUTETSDEOOOSCHK REFTPN CHEMILINE CH 1699 Z., YNEM DECHY «UB CHETKH Y CHETOPUFSH "

dTKHZPK ChBTSOEKYEK UPUFBCHMSAEEK RPDCHYTSOYUEUFCHB SCHMSEFUS VMBZPTPDDUFChP RPVKhTSDEOOK. n. zBMLYO CH UCHPEK TBVPFE "оПЧШЧК RХФШ УПЧТНЭООПЗП ПЖИГЭТБ" УФБЧИФ ChPRTPU P FPN, LBLPCH DPMTSEO VShchFSH OTBCHUFCHEOOSCHK PVMYL PZHYGETB Y RT YIPDIF L CHSCCHPDH, YuFP PZHYGET, "YuFP VSC PRTBCHDBFSH UCHPE CHSHCHDBAEEUS RPMPTSEOYE, DPMTSEO CHSHCHDCHYZBFSHUS YJ FPMRSCH" RTETSDE CHUEZP "VMBZPTPDDUFCHPN UCHPYI RPVHTSDEOOK Y CHPCHSHCHYEOOPUFSHA OTBCHUFCHEOOPK OBFHTSCH."

zPFPCHOPUFSH KHNETEFSH ЪB tPUUYA UPUFBCHMSEF CHBTsOPE LBYUEUFChP PZHYGETULPZP RPDCHYTSOYUEUFCHB. fP LBYUEUFChP VSHMP FBL TBCHYFP CH PZHYGETUFCHE, YuFP RTY UPUFBCHMEOYY NPVYMYBGYPOOPZP RMBOB CH RPMLH PZHYGETSCH RTPUYMY OE OBYUBFSH YI OB DPMTSOPUFY CH FSHCHMH, CH ЪBRBUOSCHI RPMLBI, PE ChFPTPUFEREOOSCHI DYCHYYSI, LPFPTSHCHE, "NPTSEF VS HFSH, OE KHUREAF UZHPTNYTPCHBFSHUS, LBL TBSHCHZTBEFUS ZEOETBMSHOPE UTBTSEOYE" .

ъBLBOYUYCHBS TBULTSHCHFYE CHPRTPUPCH BRPUFPMSHUFCHB Y RPDCHITSOYUEUFCHB THUULPZP PZHYGETUFCHB, EEE TB RPDYUETLOEN NSHUMSH P FPN CHSHCHUPYUBKYEN OBYUEOYY, LPFPTPE CH ZHTNYTPCH BOY Y TBCHYFYY OBCHBOOSCHI LBUEUFCH YZTBEF CHPEOOBS YLPMB. vKHDHEEE BTNYY Y ZHMPFB LHEFUS CH UFEOBI CHPEOOP-HYUEVOSCHI UBCHEDEOYK. b TBJ FBL, FP POY DPMTSOSCH VSCHFSH À PROPOS DE CHCHUPFE UCHTENEOOSCHI FTEVPCHBOYK.

pZHYGETULBS LPTRPTBGYS Y FTBDYGYY PZHYGETULPZP LPTRHUB

pZHYGETULBS LPTRPTBGYS LBL PUPVSCHK FYR UPPVEEUFCHB FTEVHEF PF PZHYGETB OBMYYUS FBLCE PUPVSCHI LBYEUFCH, OE KHNBMSS OBYUEOYS CHUEI KHLBBOOSCHI TBOEE.

YOFETEUSCH UIMSHOPK BTNYY CHSHCHYZBAF UMEDHAEYE FTEVPCHBOYS L PZHYGETULPK LPTRPTBGYY :

1) POB DPMTSOB VSCHFSH URMPYUEOOOPK Y NPOPMYFOPK, YuFP DPUFYZBEFUS RPUTEDUFCHPN PUPVPZP, LPTRPTBFYCHOPZP DHib (y. uCHYDJOULYK);

2).

3) PFOPYEOYS CH OEK DPMTSOSCH VSHFSH URTBCHEDMYCHSHNY, TBHNOSHCHNY, KHCHBTSYFEMSHOSHCHNY, RTY LPFPTSCHI LBTSDSCHK CHRTBCHE UYYFBFSH UEVS RPMOPRTTBCHOSCHN EE YUMEOPN, YNEAEIN UCHPY RTBCHB Y PV SUBOOPUFY (f. aEZHPCHYU);

4).

5) PZHYGETULBS UTEDB DPMTSOB VSHFSH TEETCHHBTTPN TSYOOOOPK UYMSCHY NPEY PZHYGETULPZP LPTRKHUB (r. y'NEUFSHECH);

6. CHPK UTEDE Y KHVETEYUSHUS PF FYRYUOSHI PYYVPL OBUBMSHOPZP RETYPDB PZHYGETULPK UMHTSVSHCH (l. chBTTSULYK Y DT.) .

lPTRPTBFYCHOSCHK DHI EUFSH OTBCHUFCHEOOBS UPMYDBTOPUFSH, CHSHCHFELBAEBS YJ FPTsDEUFCHOOPUFY LPNREFEOGYY ZHKHOLGYK (r. y'NEUFSHECH). lPTRPTBFYCHOPUFSH CH PZHYGETULPK UTEDE FTEVHEF UPVMADEOOIS UMEDHAEYI RTBCHYM :

RTY'OBOYS PVEEUFCHPN PZHYGETPCH PFCHEFUFCHEOOPUFY ЪB RPUFHRLY LBTSDPZP UCHPEZP PZHYGETB, YuFP, LPOYUOP TSE, OE KHNBMSEF PFCHEFUFCHEOOPUFY Y UBNPZP PZHYGETB ЪB UPCHETYOOPE JN ;

FTEVPCHBOYE L PZHYGETBN UPZMBUPCHCHBFSH UCHPY DEKUFCHYS, RPUFHRLY, RPCHEDEOYE Y PVTB TSYYU FTEVPCHBOYSNY PZHYGETULPK LFYLY Y LPDELUPN PZHYGETULPK YEUFY;

UPMYDBTOPUFSH CH PFUFBYCHBOY YUEUFY NHODYTB, DPUFPYOUFCHB PZHYGETULPZP ЪChBOYS Y FTEVPCHBOYK URTBCHEDMYCHPUFY CH PFOPEOOY YUMEOPC LPTRPTBGYY;

OEDPRKHUFINPUFSH TBZMBYEOYS ZBLFPCH, YNECHYI NEUFP CH PZHYGETULPK UTEDE ;

YULMAYUEOYE ЪMPUMPCHIS, ЪMPTBDUFCHB CH PGEOLE RPCHEDEOYS DTHZYI PZHYGETPCH, TBMYUOSHI RTPSCHMEOYK OERPTSDPUOPUFY Y F.R.;

CHETOPUFSH UMPCH, PVEEBOYA, KHUFOPNKH ЪBSCHMEOYA, ZPFPCHOPUFSH YURPMOYFSH PVEEBOOPE Y VEKHUMMPCHOPE CHSHRPMOEE RTYOSFSHCHI À PROPOS D'EUVS PVSBFEMSHUFCH ;

UPVMADEOYE CHOEYOYI OBLPCH RTYMYYUYS, FPCHBTYEEUFCHB Y YUYOPRPYUIFBOYS, PUPVEOOP CH ZTBTSDBOULPN PVEEUFCHE, PVEEUFCHEOOSCHI NEUFBI ;

ZPFPCHOPUFSH LBTSDPZP YUMEOB LPTRPTBGYY RTYKFY O RPNPESH FPCHBTYEKH, OKHTsDBAEENKHUS CH OEK, DBTSE VEJ ZHTNBMSHOPK À PROPOS DE FP RTPUSHVSHCH ;

RTPSCHMEOYE YULTEOOEZP UPYUKHCHUFCHYS FEN, LPZP RPUFYZMP ZPTE, OYUBUFSHE, OEKHDBYUB Y F.R.

DECHY "pDYO ЪB CHUEI, CHUE ЪB PDOPZP" LBL OEMSHЪS MHYUYE PFTTBSBEF UHFSH LPTRPTBFYCHOPUFY

lBLJE LBYEUFCHB FTEVHAFUS DMS PVEEOYS CH PZHYGETULPK UTEDE ? UTEDY PUPVSHCHI UCHPKUFCH CHCHDEMSAFUS

B) LPNNHOILBFYCHOPUFSH (« URPUPVOPUFSH L FPCHBTYEEULPNH PVEEOYA ») ;

B) UBNPLTYFYUOPUFSH ;

H) RPTSDPUOPUFSH.

xNEOYE CHIPDYFSH CH LPOFBLF U OEOBLPNSCHNY MADSHNY, TBCHYCHBFSH LPOFBLFSCH U MADSHNY DPUFPKOSCHNY Y RTELTBEBFSH YI U OEDPUFPKOSCHNY ;

KHNEOYE "RTYFSZYCHBFSH" L UEVE MADEK UYMPK PVBSOYS ; KHNEOYE YUKHCHUFCHPCHBFSH PRBUOPUFSH, YUIPDSEHA PF MADEK OERPTSDPUOSCHI, LPCHBTOSCHI TBUYUEFMYCHSHCHI, CHUE LFP PVOYNBEF YULHUUFCHP PVEEOYS, UFPMSH OEPVIPDYNPE PZHYGETH.

uBNPLTYFYUOPUFSH LBL UREGYZHYUUEULPE LBYUEUFChP, OEPVIPDYNPE CH PZHYGETULPK UTEDE, FTEVHEFUS CH UYMKH FPZP ZhBLFB, YuFP NOPZYE MADI YUBEE ЪBNEYUBAF OEDPUFBFLY DTHZYY OE CHY DSF YI X UEVS fBLPK RETELPU, EUFEUFCHEOOP, UPJDBEF VMBZPDBFOHA RPYUCHH DMS LPOZHMYLFPC, UUPT Y OEDPTBHNEOYK.

ъBLPO RPTSDPYUOPUFY ZMBUYF : "oe ChSCHUFBCHMSK VEUUEUFOSCHN PVTBBPN UMBVPUFEK FCHPEZP VMYTSOEZP, DBVSH CHP'CHSCHUYFSH UBNPZP UEVS oe PFLTSCHCHBK EZP RTPUFHRLPCH Y ЪBVM KHTsDEOOK U FEN, YuFPVSH VMEUOKHFSH ЪB EZP UUEF UPVUFCHEOOSCHN RTEINKHEEUFCHPN" (b. LOYZZE, OENEGLYK RYUBFEMSH XVIII CHELB). p YUKHCHUFCHE RPTSDPYUOPUFY CH PZHYGETULPK UTEDE DPUFBFPYUOP YUEFLP CHSHCHULBBMYUSH o. vHFPCHULIK, w. ZETYEMSHNBO Y DT.

h UPCHPLHROPUFY LFY FTY UREGYZHYUUEULYI LBYUEUFCHB, LBL RPLBSCHCHBEF CHPKULPCHBS RTBLFYLB, "TBVPFBAF" À PROPOS D'URMPYUEOYE PZHYGETULPZP LPMMELFYCHB Y LBTSDPZP YUMEOB PZHYGETU LPK LPTRPTBGYY.

fTBDYGYY LFP DHIPCHOSCHK LPDELU, RETEDBAEIKUS YЪ RPLPMEOYS CH RPLPMEOYE, PVETEZBENSCHK Y RPDDETSYCHBENSCHK OEHLPUOYFEMSHOSCHN UPVMADEOYEN FTEVPCHBOYK, YЪMPTSEOOSHI CH OEN .

u FPYULY ЪTEOYS UPGYBMSHOPK TPMY LFP "UPGYBMSHOSCHK LMEC" (RP b. nBLBTEOLP), LPFPTSCHK UPEDYOSEF CHPEDYOP TBTPЪOOOSCH FETTYFPTYBMSHOP, OP PDOPTPDOSCH RP UCHPENH UPU FBCHH Y UPGYBMSHOPNH OBYEOYA EDYOYGSHCH. lFP UPEDYOOYE PUHEUFCHMSEFUS RPUTEDUFCHPN UMEDHAEEZP YOUFTHNEOFBTYS FTBDYGYK :

1) YDEBMPCH, LHMSHFYCHYTHENSHI CH DBOOPC UTEDE ;

2) CHZMSDPCH RP RTYOGYRYBMSHOP CHBTSOSHCHN CHPRTPUBN ;

3) RTYCHYFYS UPPFCHEFUFCHHAEYI CHLHUPCH ;

4) UPVMADEOYS PVEERTYOSFSHCHI OPTN RPCHEDEOYS Y DEKUFCHYK ;

5) RTYCHETTSEOOPUFY L UPPFCHEFUFCHHAEIN PVSHYUBSN ;

6).

ъOBYOOYE FTBDYGYK PZTPNOP :

PE-RETCHSHI, POY URPUPVUFCHHAF ZHTNYTPCHBOYA EDYOUFCHB Y URMPUEOOPUFY MADEK;

PE-CHFPTSCHI, POY ЪBUFBCHMSAF MADEK, CHMYCHBAEYIUS CH DBOOHA LPTRPTBGYA, RPDYYOSFSHUS KHUFBOPCHMEOOOSCHN FBN RTBCHYMBN Y OPTNBN RPCHEDEOYS ;

CH-FTEFSHYI, SING FTEVHAF PYYEEEOYS TSDPCH PF FEI MYG, LPFPTSCHE OE UPVMADBAF YMY OBTKHYBAF FTBDYGYY, Y LFYN UBNSCHN FTBDYGY URPUPVUFCHHAF UPVMADEOYA YUYUFPFSCH TSDPCH D BOOPC LPTRPTBGYY ;

CH-YUEFCHETFSHCHI, CHSHUPLYK DHI FTBDYGYK TPTSDBEF CH DKHYE YuMEOPCH LPTRPTBGYY YUKHCHUFChP ZPTDPUFY UB RTYOBDMETSOPUFSH L DBOOPC ZTHRRE MADEK, RPVKHTsDBEF YI L UBNPUPCHETYOUFChP ChBOYA, DPUFYTSEOYA YDEBMB, YVP FTBDYGYY, LBL RTBCHYMP, SCHMSAFUS UYOFEЪPN CHUEZP MKHYYEZP, YuFP YNEEFUS CH DBOOPC LPTRPTBGYY (IPFS Y' CHEUFOSCH ET UMHUBY YOPZP TPDB :

PFUFBMPUFSH CHZMSDPCH Y KHUFBTECHYE FTBDYGYY).

pUOPCHH FTBDYGYK, F.E. FKH RYFBFEMSHOKHA RPYUCHKH, À PROPOS DE LPFPTPK POY RTPYTBBUFBAF, UPUFBCHMSAF :

B.A);

C) MEZEODSCH Y DPNSCHUMSH, LPFPTSHCHE FTHDOP PRTPCHETZOKHFSH, OP FBLCE Y FTHDOP DPLBBBFSH ; YOPZDB UADB NPTsOP RTYRYUBFSH EDYOYUOSCH ZBLFSCH CHSHCHDBAEEZPUS RPCHEDEOYS, DEKUFCHYS YMY RPUFHRLB, OP CHSHCHDBCHBENSCHE ЪB OELHA ЪBLPOPNETOPUFSH.

eUMY RETCHPE VBYUOPE PUOPCHBOYE (R. «B») EUFSH RTPYUOBS PUOPCHB FTBDYGYK, FP CHFPTPE (R. «B») PUOPCHBOYE YBFLPE, MEZLP RPDDBAEEUS TBTHYEOYA.

uMEDPCHBFEMSHOP, CH YOFETEUBI TBCHYFYS FTBDYGYK OHTsOP PUHEEUFCHMSFSH RPYUL RPMPTSYFEMSHOSCHI YUFPTYYUEULYI ZBLFPCH Y RTYNETPCH, RTYCHPDYFSH YI CH UYUFENKH, CHPURYFSHCHB FS À PROPOS DE LFYI RTYNETBI OPCHSHCHE RPLPMEOYS, KHNOPTSBFSH RPYIFYCHOSCHK R PFEOGYBM TEBMSHOP DEKUFCHHAEYNY MYGBNY. lFP Y EUFSH RKhFY KHLTERMEOYS EDYOUFCHB Y UPZMBUPCHBOOPUFY MADEK, PVEUREYEOYE RTEENUFCHOOPUFY RPLPMEOYK.

rPHYUYFEMSHOSCHN YUFPTYYUEULYN RTYNETPN RTPRBZBODSCH VPECHSHI FTBDYGYK SCHMSEFUS "oBUFBCHMEOYE ZPURPDBN REIPFOSCHN PZHYGETBN CH DEOSH UTBTSEOYS", CH LPFPTPN ZPCHPTYFUS : "oEU LPMSHLP MEF RPYUFY VEURTEUFBOOPK À PROPOS DE TBOSHI ZTBOYGBI CHPKOSH UDEMB MY CHUA TPUUYKULHA BTNYA RTYCHSHYUOPK L POPK, Y VPMSHYBS YBUFSH PZHYGETPCH OBAF UPCHETYEOOOP DPMZ UCHPK LBL CH RTPDPM TsEOYY LBNRBOYY , FBL Y CH THEYFEMSHOSHE DOY UTBTSEOYS ; OP FBL LBL NETSDH RTPYYN EUFSH Y OPCHSHCHE RPMLY, DB Y CH UFBTTSCHI OELPFPTSHCHE NBMPRSCHFOSCH EEE PZHYGETSCH, FP OE YJMYYOE UYFBEFUS RTERPDBFSH UMEDHAEYE RTPUFSHCHE MEZLYE RTBCHYMB .

OE OHTsOP RPYUFY KHRPNYOBFSH, ULPMSH OEPVIPDYNP, YUFPVSH CHUSLYK PZHYGET RP NETE CHMBUFY UCHPEK ЪBVPFYMUS P ЪДПТПЧШЭ UPMDBF, P DPUFBCHMEOYY YN RP CHPNPTSOPUFY IPTPYEK RYE Y Y CHUEI CHSHZPD Y P YURTBCHOPUFY P THTSYS. lPMSHNY RBYUE CHUE UYE RTED UTBTSEOYEN OHTSOP ; YVP YUEMPCHEL FEN PIPFOEE DETEFUS Y FEN VPMSHYE PF OEZP NPTsOP FTEVPCHBFSH, YUEN VPMSHYE PO CHYDYF, YuFP OBYUBMSHOYIL RELHFUS P EZP VMBZPUPUFPSOYY ; VE YURTBCHOPZP PTHTSYS, U DTHZPK UFPTPOSCH, RTY CHUEN KHUETDYY NBMP SUR NPTSEF RTYOUFY RPMSHSHCH".

yЪ RETCHSHCHI UFTPL LFPP "oBUFBCHMEOYS" CHYDOP, YuFP RPVKhDIMP RTYVEZOHFSH L UPUFBCHMEOYA LFPZP DPLHNEOFB (RPSCHMEOYE CH CHPKULBI NBMPRSCHFOSHI PZHYGETPCH). h RPUMEDHAEYI TSE UFTPLBI DBEFUS YMPTSEOYE CHEUSHNB CHBTSOSCHI RTBCHYM, LPFPTSCHE OBDP OBFSH LFYN PZHYGETBN.

rTEDRTYNEN Y NSCH RPRSHFLH PRTEDEMYFSH FTBDYGYY PZHYGETULPZP LPTRHUB TPUUYY, RPMBZBS UB PUOPCHH FPF YOUFTHNEOFBTYK, LPFPTSCHNY POY (FTBDYGYY) TBURPMBZBAF.

PUOPCHOSHE YDEY, LHMSFYCHYTHENSHCHE CH PZHYGETULPK UTEDE

lTHZ YDEK, FTBDYGYPOOP CHBTSOSCHI DMS PZHYGETB, PICHBFSHCHBEF TSD RPOSFYK, FBLYI LBL : tPDYOB, CHPKOB, BTNYS, PZHYGET, UPMDBF, DPVMEUFSH, ЪBLPO, CHMBUFSH, PVEEUFChP, ChTBZ Y DT.

tPDYOB UCHSFPE RPOSFYE DMS PZHYGETB. Chue UBNPE CHBTsOPE UPUTEDPFPYUEOP CH OEN, CHUE ZPFPCH SUR PFDBFSH DMS ITS VMBZPRPMKHYYS, RTPGCHEFBOYS Y OEBCHYUYNPUFY. oEF VPMSHYE YUEUFY, LBL RPMPTSYFSH DKHYKH ЪB DTHZY UCHPS...

« lPTRKHU PZHYGETPCH, UFPSEIK À PROPOS DE CHCHUPFE UCHPEZP RTYYCHBOYS, CH LPFPTPPN UPUEFBAFUS ZBTNPOYUOP KHN, DESFEMSHOPUFSH Y CHSHCHDETTSLB CHNEUFE U TSCHGBTULYN DHIPN, LPPTSHCHK TBDI YUKHCHUF CHB YUEUFY Y DPMZB ZPFPCH TSETFCHPCHBFSH CHUENY VMBZ BNY TsYJOY, DBTSE UBNPK TSYOSHA, FBLPK LPTRKHU PZHYGETPCH VHDEF UBNPK CHETOPK RPTHLPK DPVMEUFYY OBDETSOPUFY CHPKULB".

ъBLPO VHI PZHYGETB UCHSF Y OETKHYN. b EZP YURPMOOYE CHSHUPYUBKYK DPMZ PZHYGETB .

« chPKULP, LTERLP URBSOOPE DYUGYRMYOPK, À PROPOS DE CHPKOYE UMYCHBEFUS CH PDOKH LPNRBBLFOHA NBUUKH, DECHY LPFPTPK : « RPVEDYN YMY HNTEN. NETFCHSHCHN OEF UTBNB" .

"...CHUE FP, YuFP CHEDEF L RPVEDE Y FPMSHLP L RPVEDE, EUFSH DPVTP À PROPOS DE CHPKOYE, B CHUE FP, YuFP EE PZTBOYUYCHBEF YMY CHEDEF L RPTBTSEOYA, EUFSH YMP" .

«...zMBCHOPE PTHDYE Y CHBTSOEKIE UTEDUFCHP À PROPOS DE CHPKOE YUEMPCHEL, B OE NBYOB ; PDOBLP NOUS NBYO YUEMPCHEL OEDPUFBFPYUOP UIMEO" .

"UHEOPUFSH CHPYOULPZP DHib UPUFPYF CH FPN, YuFPVSH YuEMPCHEL RTYCHSHL FPK NSCHUMY, YuFP PO EUFSH CHPYO Y RTSNPE OOBYEOYE EZP CHPKOB Y UFP ЪB CHTENS RTEVSCCHBOYS EZP À PROPOS DE DEKUFCHYFEM SHOPK UMKHTSVE YMY CH ЪBRBUE BTNYY SUR NPTsEF VSHFSH RTYYCHBO DMS OBUFPSEEZP UCHPEZP DEMB, VHI CHPKOSHCH. YUEN YUBEE UPMDBF VKhDEF PV LFPN CHURPNYOBFSH, FEN VPMSHYE VKhDEF po RTPOILOKhF CHPYOULIN DHIPN, F.E. VSHCHFSH CHPEOOSHCHN CH YUFYOOPN UNSHUME LFPPZP UMPCHB, BOE FPMSHLP RP OBTHTSOPNH CHYDKH.

« iPYUEYSH NYTB ZPFPCHSHUS L CHPKOE. IPUYYSH RPVED HYUYUSH CH NYTOP CHTENS !

« chBTsOP OE HOYUFPTSYFSH CHTBZB, B RPDPTCHBFSH EZP KHCHETEOPUFSH CH UYMBI, ЪBUFBCHYFSH EZP RTELTBFYFSH VPTSHVH, RPDYUYOYFSHUS OBYEK CHPME »

"oE RPUMEDKHEN RTYNETKH CHTBZPCH OBUYI CH YI VKHKUFCHE Y OEYUFPCHUFCHE, KHOYTSBAEYI UPMDBFB"".

« nShch DPMTSOSCH CHUE CHTENS RPNOIFSH, YuFP PLTHTSEOSH CHTBZBNY Y ЪBCHYUFOILBNY, YuFP DTHJEK KH OBU OEF... dB OBN YI Y OE OBDP RTY HUMPCHYY UFPSFSH DTHZ ЪB DTHZB. OE OBDP Y UPAJOILPC : MKHYUYE Y OYI RTEDBDHF OBU. x tPUUYY FPMSHLP DCHB UPA'OILB : SES BTNYS Y ZhMPF "...

"rPDCHYZ ЪBLMAYUBEFUS OE CH FPN, YuFPVSH OE RBDBFSH CH VPTSHVE UP UCHPYN CHTBZPN, B CH FPN, YuFPVSHCH, KHRBCHYY, CHOPCHSH CHULPYUYFSH À PROPOS D'OPZY Y UOPCHB VTPUIFSHUS À PROPOS DE CHTBZB"" .

« uPMDBFKH OBDMETSYF VSHFSH ЪДПТПЧХ, ITBVTХ, FCHETDH, TEYYNH, URTBCHEDMYCHH, VMBZPYUEUFYCHH ! nPMYUSH vPZH! PF OEZP RPVEDB! YuKhDP-VPZBFSHTY ! vPZ OBU CHPDYF PAR OBN ZEOETBM !.. » .

"mYGB, LPFPTSCHE RTYYCHBOSHCH ULBUBFSH RTP RTEDPUFBCHMSENSHCHI RTPYCHPDUFCHH RPUMEDOEEE UMPP "DPUFPYO" YMY "OE DPUFPYO" RTPY'CHPDUFCHB CH RETCHSHCHK PZHYGETULYK YUYO, VETHF À PROPOS DE EUVS VPMSHYKHA OTBCHUFCHOOKHA PFCHEFUFCHOOPUFSH ЪB LBTS DPZP RTPY'CHEDEOOPZP CH PZHYGETSCH U UBCHEDPNP OEKHUFPKYUCHSHNY OTBCHUFCHEOOSCHNY PUOPCHBNY. dCHE ZTHRRSH FTEVPCHBOYK. PUOPCHSH RETCHPK ZTHRRRSCH FBLPCSHCH : RTEDBOOPUFSH ZPUKHDBTA Y TPDYOE, DYUGYRMYOB, CHETB CH OETKHIYNPUFSH RTYLBBOYS DPMTSOSCH Y NPZHF PLPOYUBFEMSHOP KHFCHETDYFSHUS CHCHSHCHRHULBENSHY Kommersant HYUMYE. PUOPCHSH CHFPTPK ZTHRRSCH, LBLPCHSH : ITBVTPUFSH, TEYYNPUFSH RETEOPUYFSH FSZPUFY UMKHTSVSHCH, YUKHCHUFChP CHBYNOPK CHSHCHTHYULY OE CHUEZDB NPZHF TBCHYFSHUS À PROPOS DE YLPMSHOPK ULBNSHE" .

edYOUFChP CHZMSDPCH PZHYGETPCH RP RTYOGYRYBMSHOP CHBTSOSHCHN CHPRTPUBN ".

fY CHZMSDSCH, RP OBYENKH NOEOYA, DPMTSOSCH LBUBFSHUS : B) CHPRTPUPCH YUEUFY, DPMZB Y DPUFPYOUFCHB PZHYGETULPZP ЪChBOYS ; B) PFOPYEOYK L FPCHBTYEBN RP UMHTSVE Y UFBTYYN CH PZHYGETULPK UTEDE ; H) RPYYGYY PZHYGETPCH RP PFOPYEOYA L RPDYYOOOSCHN ; H) PFOPYEOYS PZHYGETPCH L PVEEUFCHH, OBTPDH, UMPSN Y LMBUUBN ; D) RPYYGYY PZHYGETPCH PFOPUYFEMSHOP RPMYFYUEULPK Y LMBUUPCHPK VPTSHVSHCH PVEEUFCHY NEIBOYNB UNEOSH CHMBUFY. rPSUOIN ULBOOPE OELPFPTSHNY CHBTSOSHCHNY RMPTSEOYSNY.

pZHYGETPN NPTSEF VShchFSH FPMSHLP YUEUFOSHCHK, DPVTPUPCHEUFOSHCHK Y DPUFPKOSHCHK KHCHBTSEOYS YUEMPCHEL. CHUE PUFBMSHOSCH MYGB, OE PFCHEYUBAYE LFYN FTEVPCHBOYSN, DPMTSOSCH VSHCHFSH KHDBMEOSH YI PZHYGETULPZP LPTRKHUB.

fPChBTYEEUFChP LFP OE RPRKHUFYFEMSHUFChP, LTHZPChBS RPTHLB Y RPLTSCHBFEMSHUFChP, B CHSHUPPLBS FTEVPCHBFEMSHOPUFSH DTHZ L DTHZH, PUOPCHBOOBS À PROPOS DE DPCHETYY, RPTSDPUOPUFY, CHBYNOPK RPDDETSLE Y CHBYNOPK CHSHTHYULE.

UFBTYYK RP ЪChBOYA YMY RP DPMTSOPUFY OBYUBMSHOYL FBLPK CE PZHYGET, MYYSH PVMBDBAEYK VPMSHYYNYY RPMOPNPYYSNYY PFCHEFUFCHEOOPUFSHA. SUR OE DPMTSEO TsDBFSH YOYGYBFYCHSHCH UOYH, B RPMBZBFSH EE KHNEUFOPK Y OEPVIPDYNPK. h UCHPA PYUETEDSH, EZP PVSBOOPUFSH PFDBCHBFSH DPMTSOPE UCHPYN RPDYUYOOOSCHN, OE ULPCHCHBFSH YI YOIGYBFYCHSHCH, UBNPUFPSFEMSHOPUFY Y FChPTYUEFCHB.

dMS PZHYGETB CHUE UMPY PVEEUFCHB PJYOBLPCHSHCH. po OE UMKhTSYF OH PDOPNKH YJ LMBUUPCH YMY ZTHRR, B UFPYF À PROPOS D'UFTBC PVEEOOBGYPOBMSHOSHI YOFETEUPCH. vMBZP pFEYUEUFCHB DMS OEZP RTETSDE CHUEZP. CHUFHRBAEIK CH PZHYGETULYK LPTRKHU DPMTSEO ЪBVSCHFSH P UCHPEK UPGYBMSHOPK RTYOBDMETSOPUFY. pZHYGET OE UMKHZB, B CHPYO, LPFPTPNH DPCHETEOOP UBNPE GEOOPE VEЪPRBUOPUFSH Y RPLPC UPZTBTSDBO. CHUE, YuFP KHZTPTSBEF VE'PRBUOPUFY Y RPLPA ZTBTSDBO, DPMTSOP RPVKHTSDBFSH EZP L BDELCCHBFOSHN DEKUFCHYSN, OBRTBCHMEOOOSCHN À PROPOS DE KHUFTBOOOYE PRBUOPUFY, CHPUUFBOPCHMEOYE VE'PRBUOPUFYY RPLPS ZTBCDBO. maVSHCH RTYYSHCHSHCH LMBUUPCH, ZTHRR Y MYG L PZHYGETH ЪBOSFSH CHSHZPDOHA FPMSHLP DMS OYI RPYGYA PDOP Y DEKUFCHYK, OBRTBCHMEOOOSCHI À PROPOS DEUFBVIYMYBGYA PVUFBOPCHLY CH U FTBOE, UMEDPCHBFEMSHOP, SING OE NPZHF VSCHFSH CHPURTYOSFSH PZHYGETULYN L PTRKHUPN LBL VMBZIE DMS OBGYY YI UMEDHEF LBFEZPTYUEULY PFCHETZOKHFSH.

pZHYGET OE YNEEF RTBCHB KHYBUFCHPCHBFSH CH RPMYFYUEULPK YMY LMBUUPCHPK VPTSHVE, YVP LFP UFBCHYF EZP CH RPMPTSEOYE RTPPFYCHPVPTUFCHB U UKHEEUFCHHAEEK CHMBUFSHHA, YFP SCHMSE FUS OEDPRHUFYNSCHN DMS OEZP. PUOPCHOBS RPMYFYUEULBS MYOYS PZHYGETB WE'HUMPCHOBS RPDDETTSLB ЪBLPOOPK CHMBUFY.

edYOUFCHOOOP RTYENMENSCHK NEIBOYEN UNEOSH ZPUKHDBTUFCHOOOPK CHMBUFY NYTOP TBTEYEOYE LTYYUB CHMBUFY. dChPTGPCHSHCHE RETECHPTTPFSCH, FBKOSHCHK UZPCHPT, OBUIMSHUFCHOOPE UCHETTSEOYE RTBCHYFEMSHUFCHB Y BICHBF CHMBUFY UTEDUFCHB OZPDOSHCH, RPTPYUOSCH, OEDPUFPKOSCHE Y CHTEDOSCHE, KHUBUFYE CH L PFPTSCHI PZHYGETH LBFEZPTYUEULY OBRTEEBEF EZP PZHYGETUL YK DPMZ Y UMKHTSEVOPE RPMPTSEOYE.

dMS PZHYGETB RPDYUYOOOSCH LFP EZP VMYTSBKYE UPTBFOILY, LPFPTSHCHE OHTSDBAFUS CH OBUFBCHMEOYY, RPNPEY, RPDDETSLE, RPOINBOYY. eUMY PZHYGETB OE RPOINBAF EZP RPDYUYOOOSCHE, FP ENKH UMEDHEF RTYUMKHYBFSHUS L UMPCHBN n. dTBZPNYTPCHB : « oe FPTPRYFEUSH ЪBLMAYUBFSH, YuFP EUMY CHBU OE RPOINBAF, FP RPFPNKH, YuFP OETBCHYFSHCH ; RTPCHETSHFE MHYUYE UEWS, DPTBCHYMYUSH MY CHSHCH UBNY DP FPZP, YUFPVSH CHUSLYK CHBU RPOINBM".

fTBDYGYPOOSHE OPTNSH RPCHEDEOYS PZHYGETPCH tPUUYY

CHUA UPCHPLHROPUFSH FTBDYGYPOOSHI OPTN RPCHEDEOYS PZHYGETPCH NPTsOP RPDTBDEMYFSH À PROPOS DE DCH ZTHRRSH : B) VPECHSHCHE C) OPTNSH NYTOPZP CHTENEY, VSHFPCHCHE. (231) .)

rPUFPSOOBS VYFEMSHOPUFSH. (chMBDYNYT nPOPNBI CH UCHPEN « rPHYUEOYY » ZPCHPTYF : « à propos de CHPKOKH CHSHCHIPDS, OE MEOYFEUSH, OE RPMBZBKFEUSH À PROPOS DE CHPECHPD ; OH RYFSHA, OH EDE OE RPFCHPTUFCHHKFE, OH UOH ; UFPPTTSECHHA P ITBOKH UBNY OBTTSSBKFE, Y OPYUSHA, TBUUFBCHY CH CHPYOPCH UP CHUEI UFPTPO, MPTSYFEUSH , B TBOP CHUFBCHBKFE; B PTKhTSYS UOYNBFSH UUEVS OE FPTPRYFEUSH, OE PZMSDECHYYUSH, YЪ-ЪB MEOPUFY CHOEBROP CHEDSH YUEMPCHEL RPZYVBEF ".)

oEPVSHHLOPCHOOPE VMBZPTPDUFCHP, KHNEOYE RPDBCHYFSH CH UEVE YUEUFPMAVIE CH NYOHFSCH PRBUOPUFY DMS tPDYOSCH. (ch 1813 Z., RPUME UNETFY lHFKhPCHB, zMBCHOPLPNBODHAEIN OBYUBEFUS ZT. chYFZEOYFEKO. fTY UFBTYI ZEOETBMB PVPKDEOSCH LFYN OBYOOYEN, OP VEURTELPUMPCHOP, VEJEDYOP ZP ЪЧХЛБ ОЭХДПЧПМШ УФЧYS RPDYYOSAFUS NMBDYENH.)

yuBUFOBS YOYGYBFYCHB, UFTENMEOYE L CHBINOPK RPDDETZLE CH VPA. (oEMSHЪS OE KHRPNSOKHFSH P CHSHCHDBAEENUS RPUFHRLE dPIFKHTPCHB, LPFPTSCHK 4 DELBVTS, YNES LBFEZPTYUEULPE RTYLBBOYE LPTRKHUOPZP LPNBODYTB PFUFKHRBFSH, UBN CHETOHM HTSE U NBTYB DYCHYYYA Y, OYLPZP OE URTBYCHBS, CHUFKHRYM CH TSEUFPLYK VPK U DCHPKOSCHNYY UYMBNY ZHTBOGKHPCH, RTY PDOPN FPMSHLP YICHEUFYY, YuFP CHVMYY PFTSD DTHZPZP LPTRHUB OBIPDFUS CH PRBUOPUFY.)

CHETOPUFSH RTYUSZE, PFUHFUFCHYE CHUSLPK NSHUMY PV YЪNEOE, RMEOE Y F.R. (rTYNETPCH FPNKH NOPTSEUFChP. pDYO YЪ OYI LBUBEFUS NBKPTB aTMPChB, OBYUBMSHOILB YOCHBMIDOPK LPNBODSCH, LPFPTPZP rKhZBYUECH IPFEM RETENGBOIFSH O UCHPA UFPTPOH, B ЪB LBFEZPT YYUEULYK PFLB RPCHUEYM EZP.)

pFUHFUFCHYE VPSHOY RETED CHCHYEUFPSEYN OBYUBMSHOILPN. (fBL, OBRTYNET, LO. zPMYGSHCHO, DCHBTDSCH PFVYFSHCHK RTY YFKHTNE yMYUUUEMSHVHTZB, RPMKHYYCH LBFEZPTYUEULPE RTYLBBOYE gBTS OENEDMEOOOP PFUFKHRYFSH PF UFEO LTERPUFY, YOBYU E ZPMPChB EZP ЪBCHFTB CE UMEFYF U RMEYU , OE HVPSMUS PFCHEFYFSH, YuFP ЪBChFTB EZP ZPMPChB PE CHMBUFY GBTULPK, B UEZPDOS POB ENKH EEE UPUMKHTSYF UMHTSVH, Y FTEFSHYN RTYUFKHRPN CHSM LTERPUFSH.)

UMHTSEVOSHE Y VSHFPCHSHCHE FTBDYGYY

"vPZB VPSFSHUS Y GBTS YUFYFY, MAVYFSH VMYTSOEZP OE UMPCHPN YMY SSHLPN, OP DEMPN Y YUFYOPA, RPCHYOPCHBFSHUS OBUFBCHOILBN, RPLPTSFSHUS CHMBUFSN Y VShchFSH ZPFPCHSHCHN À PROPOS DE CHUS LPE DPVTPE DEMP".

uMKhTSYFSH YUEUFOP pFEYUUFCHH, B OE RTYUMKHTSYCHBFSH LPNKH VSHCH FP OH VSHMP. (« lPZDB ЪBOENPZYYK PZHYGET RPDBChBM KHUFBOPCHMEOOOPK ZPTNSCH TBRPTF : « ъBVPMECH UEZP YUYUMB, UMHTSVH eZP yNRETBFPTULPZP CHEMYUEUFCHB OEUFY OE NPZH », FP ON DEKUFCHYFEMSHOP PE HEBM, YuFP EZP UMHTSVB EUFSH UMHTSVB EZP y NRETBFPTULPZP CHEMYUEUFCHB".)

CHETOPUFSH UCHPENKH UMPCHKH. (« uMPChP PZHYGETB DPMTSOP VShchFSH ЪBMPZPN RTBCHDSCH, Y RPFPNH MPTSSH, ICHBUFPCHUFChP, OEYURPMOEOEYE PVSBFEMSHUFCHB RPTPLY, RPDTSHCHBAEYE CHETH CH RTBCHDYCHPUFSH PZHYGETB, ChPPV EE VEUUUEUFSF PZHYGETULPE ЪCHBOIE Y OE NPZHF VS HFSH FETRINSHCH".)

hChBTSEOYE ЪBLPOPCH ZPUKHDBTUFCHB. («pZHYGET DPMTSEO PFMYUBFSHUS KHCHBTSEOYEN L ЪBLPOBN ZPUKHDBTUFCHB Y L MYYUOSCHN RTBCHBN LBTSDPZP ZTBTSDBOYOB; ENKH DPMTSOSCH VSHCHFSH YICHEUFOSCH ЪBLPOOSCHE UTEDUFCHB DMS PZTBTSDEOY S LFYI RTBCH, Y PO TSE, OE CHDBCHBSUSH CH DPOLYIP FUFCHP, DPMTSEO VShchFSH CHUEZDB ZPFPCH RPNPYUSH UMBVPNH.)

nHTSEUFCHOOPE RTEPDPMEOYE CHUEI FTHDOPUFEK Y RTERSFUFCHYK CH UMKHTSVE Y TsYYOY. (« nBMPDKHYYE Y FTKHUPUFSH DPMTSOSCH VSCHFSH YUKhTSDSCH PZHYGETH ; RTY CHUEI UMHYUBKOPUFSI TSYYOY BY DPMTSEO NHTSEUFCHEOOP RTEPDPMECHBFSH CHUFTEYUBAEYEUS RTERSFUFCHYS Y FCHETDP DETSBFSHUS TB CHSTBVPFBOOSCHI KHVETSDEOOK, YUFPVSH CHUSLYK CHYDEM CH OEN YUEMPCHELB, À PROPOS DE LPFPTPZP NPTsOP RPMPTSYFSHUS, LPFPTPPNH NPTsOP DPCHETYFSHUS Y À PROPOS DE ЪBEIFKH LPFPTPZP NPTsOP TBUUYYFSHCHBFSH ". )

uBNPPFTEYOOYE. ("rPCHYOPCHEOYE ЪBLPOBN Y DYUGYRMYOE DPMTSOP DPIPPDYFSH DP UBNPPFTEYEOYS; Ch LPN OEF FBLPZP RPCYOPCHEOYS, FPF OEDPUFPYO OE FPMSHLP ЪChBOYS PZHYGETB, OP Y CHPPVEE ЪChBOYS Ch PEOOPZP" .)

TBVPTYUYCHPUFSH CHSHCHVPTE DTHJEK, OBLPNSCHI, PRTEDEMEOYY LTHZB PVEEOYS. (« pZHYGET DPMTSEO RPUEEEBFSH FPMSHLP FBLYE PVEEUFCHB, CH LPFPTSCHI ZPURPDUFCHHAF DPVTSCHE OTBCHSH ; PAR OILPPZDB OE DPMTSEO ЪBVSCCHBFSH, PUPVEOOOP CH RHVMYUOSCHI NEUFBI, YuFP PO OE FPMSH LP PVTBPCHBOOSCHK YUEMPCHEL, OP YuFP COMPTABILITÉ FPZP À PROPOS D'OEN MET SYF PVSBOOPUFSH RPDDETSYCHBFSH DPUFPYOUFChP UCHPEZP ЪChBOYS. PF CHUSLYI KHCHMEYOOYK Y CHPPVEE PF CHUEI DEKUFCHYK, NPZKHEYI OBVTPUYFSH IPFS NBMEKYKHA FEOSH DBCE OE OEZP MYUOP, B FEN VPMEE OB CHUSH LPTRKHU PZHYGETPCH..."

rTEDBOOPUFSH CHPEOOOPK ZHTNE. (« pZHYGETSH OPUIMY ZHPTNKH À PROPOS D'UMKHTSVE, CHOE UMKHTSVSHCH, DPNB, CH PFRHULH, Y LFP RPUFPSOOPE RTEVSHCHBOYE CH NHODITE VSHMP OERTEUFBOOSCHN OBRPNYOBOYEN PZHYGETH, YuFP ON CHUEZDB OBIPDFUS À PROPOS D'UMKHTSVE EZP CHEMYUEUFCHB.pZHYGET CHUEZ DB VSHM RTY PTHTSYY, Y LFP UCHYDEFEMSHUFCHPCHBMP P FPN, YuFP PO CHUEZDB VSHM ZPFPCH PVOBTSYFSH LFP PTHTSYE DMS YUEUFY Y UMBCSHCH TPDYOSCH ".)

rHVMYUOBS CHETSMYCHPUFSH. ("h TEUFPTBOE, RTY CHIPDE UFBTYEZP CH YUYOE, RPMBZBMPUSH RTPUIFSH TBTEYEOYS RTDPDPMTSBFSH UIDEFSH ЪB UFPMPN; CH FEBFTBI FTEVPCHBMPUSH UFPSFSH PE CHTENS BOFTBLFPCH; CH RTYUHFUFCHY Y UFBTYEZP ChPURTEEBMPUSH LHTYFSH VEYUREGYBMSHOPZP TBTEYEOY S ; RTY CHUFTEYUE À PROPOS DE KHMYGE U ZEOETBMBNY, OBUYOBS PF LPNBODITB LPTRKHUB, PZHYGET ( REYYK YMY LPOOSCHK) UFBOPCHYMUS PE ZhTPOF, OBTKHYBS DCHYTSEOYE REYIDPCH Y LYRBTSEK ".)

pFGPCHULBS ЪBVPFMYCHPUFSH P UPMDBFE : « pZHYGETSCH UHFSH UPMDBFBN, SLP PFGSH DEFEN » (rEFT I) ; « UMHZB GBTA, PFEG UPMDBFBN » (pour rHYLYO).

ъBVPFB P RTYUFPKOPUFY VTBLB. (oEMSHЪS VSHMP TSEOIFSHUS, OE YURTPUYCH TBTEYEOYS LPNBODYTB RPMLB Y UPZMBUYS PVEEUFCHB PZHYGETPCH RPMLB. b LFP TBTEYEOYE Y UPZMBUYE DBCHBMPUSH RP TBUUNPFTEOYY CHPRTPU B P RTYUFPKOPUFY VTBLB.)

pZHYGETSH PVSBOSCH CHEUFY PVTB TSYOY, UPPFCHEFUFCHHAEIK YI PZHYGETULPNH DPUFPYOUFCHH. (rTBCHYMB, LPFPTSHCHE CHUEZDB UPVMADBMYUSH : PZHYGET OE YNEM RTBCHB IPDYFSH CH FTBLFYTSCH Y TEUFPTBOSCH 2e 3 LMBUUPCH, ЪBOINBFSH NEUFB CH FEBFTBI DBMEE 5 TSDB LTEUEM ; FTEV PCHBMPUSH, YUFPVSH PZHYGET OE ULKHRIMUS À PROPOS DE TBDBYUH Y UBECHSCHI; L OBLPNSCHN PZHYGET PVSBO VSHM RTYEIBFSH CH RTPMEFLE, OP OE YDFY REYLPN Y F.R.)

chPURYFBOYE CH DHIE PZHYGETULYI FTBDYGYK FTEVHEF OE GYLMB MELGYK DMS PVKHYUBENSHI CH CHPEOOSCHI YLPMBI Y PZHYGETPCH YUBUFEK. CHEUSH KHLMBD TSYY CHPEOOP-HYUEVOSCHI OBCHEDEOYK Y CHPKULPCHSHCHI YUBUFEK DPMTSEO UFTPIFSHUS U KHUEFPN DBOOSCHI FTBDYGYK. y CH LFPC TBVPFE RTYNET PUFBEFUS ЪB UFBTYN OBYUBMSHOILPN, LPFPTSCHK DPMTSEO VSHFSH UBN VEKHRTEYUEO CH UPVMADEOY PZHYGETULYI FTBDYGYK.

ъBLMAYUEOOYE

DHIPCHOPE OBUMEDYE bTNYY TPUUYY LMBDEЪSH VMBZPTBKHNOSCHI NSCHUMEK Y YDEK, PVTBEOOOSCHI L RPFPNLBN. chPF RPYUENH CH ЪBLMAYUEOYE HLBTSEN À PROPOS DE OELPFPTSHCHE YЪ OYI, TBUUUYFSHCHBS À PROPOS DE FP, YuFP LFP UCHPEPVTBOBOPE ЪBCHEEBOYE L TBHNH TPUUYKULYI RBFTYPFPCH VHDEF KHUMSCHIBOP.

OE VHDEN KHUSCHRMSFSH UEVS URPLPKOPC CHOEYOPUFSHHA RPMYFYUEULPZP ZPTYPOFB. YuFPTYS RPLBJBMB OBN OBZMSDOP, LBL NZOPCHEOOP CHP'OILBAF UCHTENEOOOSCH CHPKOSHCH Y LBL FSTSLP TBURMBUYCHBEFUS FB YJ UFPTPO, LPFPTBS CH NYTOP CHTENS OE UHNEMB RTYZPFPCHYFSHU S L ChPKOE (partie uBNPOCH).

vShchFSh tPUUY YMY OE VSHFSH LFP ZMBCHOSCHN PVTBBPN ЪBCHYUYF PF EE BTNYY. HLTERMSFSH BTNYA UMEDHEF U ZETPYUEULPK RPUREYOPUFSHA (n. NEOSHYLPCH) . uNPPFTYFE, LBL VSH, RTEOEVTEZBS BTNYEK, OE ЪBFTPOKhFSH PUOPCHOPZP LPTOS OBTPDOPZP UKHEEUFCHPCHBOYS (n. NEOSHYLPCH).

OP RPLB OE CHPUUFBOPCHMEOB CHETB UFTBOSHCH CH UCHPE NPZHEEUFChP, OHTsOP TsDBFSH REYUBMSHOSHI OEKHTSDYG. CHUE OYLPE, YuFP EUFSH PE CHUSLPN OBTPDE, RPDOINBEF ZPMPCHH (n. NEOSHYLPCH). ChPF RPYUENH OEF CHCHUYEK ЪBVPFSH DMS OBGYY, LBL CHPNPTsOPE TBCHYFYE OTBCHUFCHEOOSCHI DPVTPDEFEMEK CH UCHPYI YUMEOBI Y ЪBFEN PITBOEOYE LFYI DPVTPDEFEMEK PF TBOMPTSEOYS. pVSHCHYUBY, OTBCHSHCH, RTBCHPCHSH RPMPTSEOYS Y UBNB TEMYZYS DPMTSOSCH YDFY OBCHUFTEYUKH LFYN ЪBVPFBN (y. nBUMPCH).

Chue RTBCHYFEMSHUFCHB, LTPNE TBCHE PUEOSH ZMHRSCHI, RPOINBAF YUTECHSHCHYUBKOHA CHCHUPFKH PZHYGETULLPZP DPMZB Y UFBTBAFUS RPDDETSYCHBFSH UPOBOE LFK CHSHUPFSHCH OBTPDE (n. NEOSHY LPC). x CHUEI OBTPDPCH BTNYS RTYOBEFUS HYUTETSDEOYEN ZPUKHDBTUFCHEOOSCHN, LPNRMELFKHENSCHN MADSHNY, DMS LPFPTSCHI CHPEOOPE DEMP, CH CHYDE ЪBEIFSH TPDOSHCH, UYUYFBEFUS MYVP UCHSEOOOPK PVS ЪBOOPUFSHA, MYVP DEMPN RTYЪCHBOYS RP RTEINHEEUFCHH. UP UCHPEK UFPTPOSH Y ZPUKHDBTUFChP VETETSOP PVIPDIFUS UP CHUENY MSHZPFBNY Y RTEINHEEUFCHBNY CHPEOOOPZP UPUMPCHYS, UPOBCHBS OECHPNPTSOPUFSH PRMBYUYCHBFSH CHUE FPMSHLP TsBMPCHBOSH E N Y RPLHRBFSH ЪBEYFOILLPCH TPDYOSCH GEOPA ЪChPOLPK NPOEF SH (n. zTKHMECH) .

chez YuEZP OBYUBFSH ? rTETSDE CHUEZP YЪ BTNYY UMEDHEF YZOBFSH FPF OEKFTBMYFEF L tPUUYY, LPFPTSCHK YNEEF NEUFP. TBCHOPDKHOOBS BTNYS KHNYTBEF LBL BTNYS (n. pas NEOSHYLPCH). OP NBMP PDOPZP DHB UPMDBF Y PZHYGETPCH, NBMP YI ZPTSYUEZP, UCHSFPZP TSEMBOYS RPvedsch, OHTSOSCH EEE FCHETDSCHE, KHNEMSCHE THLY CHPTSDEK, YuFPVSH RTYCHEUFY BTNYA L RPVEDBN (o. nPTPЪP Ch). CHCHUYENH OBYUBMSHOILH HCE OEDPUFBFPYUOP FPMSHLP OPUYFSH ZEOETBMSHULIK NHODYT : ENKH OHTSOP YNEFSH UB UPVPK BCHFPTYFEF VPECHPZP PRSHCHFB, LPNBODOSHCHK GEO À PROPOS DE CHUEI RTEDSHDHEYI U FHREOSI YETBTIYUUEULPK MEUFOIGSH YYTPLPE CHPEOOPE PVTBIPCHBOYE (r.nBITPCH) .

UMEDHEF RPNOIFSH, YuFP OBUFPSEBS, YUFYOOBS UYMB BTNYY ЪBLMAYUBEFUS CH CHPURYFBOY FBLPK PVEEK UBNPPFCHETTSEOOPK TSDPChPK NBUUSCH LPNBODOPZP UPUFBCHB, LPFPTBS VSH OE ZPOSMBUSH ЪB VMEUFSEYNY YZHZHELFBNY, OE YULBMB LTBUYCHSHI MB CHTPCH, B UNEMP Y FCHETDP YMB CH VPK, ZPTDBS UCHPYN CHSHUPLYN RTYCHBOYEN Y LTERLBS UCHPYNY RPOSFYSNY P DPMZE Y YUFYOOPN VMBZPTPDUFCHE (o. nPTPЪPCH).

chShchFBMLYCHBEF YЪ BTNYY OE ZHJYYUEULBS, B OTBCHUFCHEOOBS UYMB, LBL Y RTYFSZYCHBEF POB CE. yЪNEOYFE RUYIPMPZYUEULYE HUMPCHYS PZHYGETULPK UMHTSVSHCH VEZUFChP PUFBOPCHYFUS (n. NEOSHYLPCH) .

UBNSHCH VMBZPDEFEMSHOSH TEZHPTNSCH BTNYY PUFBOKHFUS CHFHOE, DPLPME OE VHDEF TBDYLBMSHOP RTEPVTBBPCHBOB CHUS OBYB CHPEOOP-HYUEVOBS UYUFENB (partie tSHYULPCH).

UYUFENB CHYOULPZP CHPURYFBOYS OERTENEOOOP DPMTSOB RPLPYFSHUS À PROPOS DE YDEKOSCHI OBUMBBI. chSCHHUPLBS YDES PZHYGETULPZP DEMB, RTPYUOP CHMPTSEOOBS CH DKHYKH AOLETB, RPDOINEF EZP UPVUFCHOOPE DPUFPYOUFCHP Y OE RPJCHPMYF ENKH, CHSCHKDS À PROPOS D'UMKHTSVH, LPE-LBL PFOPUIFSHUS LUCHP YN PVSBOOPUFSN. OP EUMY OBYB CHPEOOBS YLPMB OE KHNEEF CHUEMYFSH CH UCHPYI RYFPNGECH MAVPCHSH L UCHPENH DEMKH, EUMY CHRPUMEDUFCHYY BTNYS PLBYSCHCHBEFUS VEUUYMSHOPK RTYZTEFSH AOXA DKHYKH NPMPDSCHI PZHYGETPCH, FP SUOP, YuFP RTYYUYOB RETETSYCHBENPZP OEDK HZB LTPEFUS CH UBNYI LFYI HYUTETSDEOSI CH YI, FBL ULBBBFSH, RPUFPSOOPN UPUFBCHE, RTYDBAEEN PLTBULKH CHUEK YI TSY'OEDESFEMSHOPUFY, B OE CH FPN RETENEOOPN UPUFBCHE PZHYGETUFCHB, LPFPTPPE RTYMYCHBEF Y PFMYCHBEF YЪ BTNYY. TELPNEODPCHBFSH CH RPDPVOSHHI UMKHYUBSI RTYVBCHLH TsBMPCHBOSHS, LBL RBOBGEA PF CHUEI ЪPM, CHUE TBCHOP, YFP, RTYOINBS ZPUFEK CH IMPPDOPK THYOE, ODECHBFSH DMS LFPP UMKHYUBS MYYOAA YHVH. dB CHCH MHYUYE RTPFPRYFE CHBY DPN Y UDEMBKFE EZP TSYMSCHN Y HAFOSHCHN...

* * *

oBDP PFDBFSH DPMTSOPE TKHUULINE PZHYGETBN : CHANTEZ KHNEMY PFOPUIFSHUS VETETSOP L PFEYUEUFCHOOOPK CHPEOOOPK YUFPTYY. h FTKHDBI CHPEOOSCHI RYUBFEMEC OBIPDIFUS NBUUB MAVPRSCHFOPZP Y YOFETEUOPZP NBFETYBMB RP TBOSCHN UFPTPOBN PZHYGETULPZP CHPRTPUB-

dPUFPKOP RTEDUFBCHMEOB YUFPTYS DESFEMSHOPUFY CHPEOOP-HYUEVOSCHI UBCHEDEOYK CH TBVPFBI : r.p. vPVTPCHULZP « aOLETULYE HYYMYEB. Partie 3-I F. » (urV., 1881) ; et. CHUEMBZP « PYUETL YUFPTYY nPTULPZP LBDEFULPZP LPTRKHUB U RTYMPTSEOYEN URYULB CHPURYFBOoilPCH UB 100 MEF » (urV., 1852) ; r.b. zBMEOLPCHULPZP « chPURYFBOYE AOPYEUFCHB CH RTYMPN. "YUFPTYYUEULYK PUETL REDBZPZYUEULYI UTEDUFCH RTY CHPURYFBOYY CH CHPEOOP-HYUEVOSCHI UBCHEDEOYSI CH RETYPD 1700-1856 ZZ." (urV., 1904) ; O. zMYOPEGLLPZP « YUFPTYYUEULYK PUETL OILPMBECHULPK BLBDENYY ZEOETBMSHOPZP YFBVB » (urV., 1882) ; w.h. ZTELPCHB « lTBFLYK YUFPTYYUEULYK PUETL CHPEOOP-HYUEVOSCHI UBCHEDEOYK. 1700-1910" (n., 1910); ch.zh. de-mYCHPOB « YUFPTYYUEULYK PUETL DESFEMSHOPUFY lPTRHUB CHPEOOSCHI FPRPZTBZHPCH 1855-1880 » (urV., 1880) ; ou. TZETCH Y ch.o. UFTPECHB "YUFPTYUEULYK PUETL 2-ZP LBDEFULPZP LPTRHUB. 1712-1912 Z. Partie 2-I F. » (urV., 1912); b. LEDTYOB « bMELUBODTPCHULPE CHPEOOPE HYUMYEE. 1863-1901" (urV., 1901); Bien. mBMBECHB "YUFPTYYUEULYK PUETL CHPEOOP-HYUEVOSCHI ЪBCHEDEOYK, RPDCHEDPNUFCHEOOSHI zMBCHOPNH YI HRTBCHMEOYA. pF PUOPCHBOYS CH TPUUYY CHPEOOSCHI YLPM DP YUIPDB RETCHPZP DCHBDGBFYRSFYMEFYS VMBZPRPMHYuOPZP GTUFCHPCHBOYS zPUKHDBTS yNRETBFPTB bMELUBODTTB oylpmbechYUB. 1700-1880" (urV., 1880); n. nBLUINPCHULPZP « YUFPTYUEULYK PUETL TBCHYFYS zMBCHOPZP YOTSEOOETOPZP HYUMYEB. 1819-1869" (urV., 1869); O. NEMSHOYGLPZP "UVPTOIL UCHEDEOYK P CHPEOOP-HYUEVOSCHI UBCHEDEOYSI CH TPUUYY. partie 4-I F., 6-FY Y. » (urV., 1857).

boBMYFYUEULPK TBVPFPK DPTECHPMAGYPOOPZP RETYPDB RP CHPEOOPK YLPME tPUUYY UMEDHEF UYUYFBFSH FTHD « uFPMEFYE chPEOOOPZP NYOYUFETUFCHB. 1802-1902, F. X, Yu. I-III. ZMBCHOPE HRTBCHMEOYE CHPEOOP-HYUEVOSCHI UBCHEDEOYK. yUFPTYYUEULYK PUETL (UPUFBCHYFEMY r.ch. rEFTPCH Y o.b. UPLPMPCH) » (urV., 1902). ZMHVPLYE NSHUMY P TEZHPTNE CHPEOOOPK YLPMSCH CHSHCHULBBM o.o. ZPMPCHYO CH UCHPEK TBVPFE « chSHCHUYBS CHPEOOBS YLPMB » (urV., 1911). n. uPLMPMPCHULIK CHUEUFPTPOOE RTPBOBMMYYTPCHBM DESFEMSHOPUFSH TsKHTOBMB DMS LBDEF CH UCHPEK TBVPFE « lbDEFULYK TsKHTOBM RPMCHELB OBBD. TsKHTOBM DMS YUFEOYS CHPURYFBOOILBN CHPEOOP-HYUEVOSCHI UBCHEDEOYK, LBL RPCHTENEOOPE YJDBOIE. 1836-1863" (urV., 1904). lHTU ЪBLPOPCHEDEOYS DMS LBDEFULYI LPTRHUPCH RTEDUFBCHMEO PFDEMSHOSHCHN YIDBOYEN « PUOPCHOSCH RPOSFYS P OTBCHUFCHOOPUFY, RTBCHE Y PVEETSYFYY » (urV., 1889).

h OBCHBOOSCHI TBVPFBI UPDETSBFUUS YOFETEUOSCH YUFPTYYUUEULYE DPLHNEOFSHCH, CH YUBUFOPUFY : « CHSHUPYUBKYK KHLB PV PUOPCHBOY YLPMSCH NBFENBFYUEULYY OBCHYZBGLYI OBHL » P F 14 SOCHBTS 1701 Z. ; « rYUSHNP DYTELFPTB nPTULPK bLBDENYY UEOF-yMETB L ZTBZHH BODTEA bTFBNPOPCYUH nBFCHEECHH PF 1 NBTFB 1717 ZPDB », « rMBO PV HYUTETSDEOOY RTY BTFYMMETYY YMSIEFOPZP LBDEFULPZP L PTRKHUB" District de ZTBZHB. yHChBMPChB; « rPMPTSEOYE DMS RPUFPSOOPZP PRTEDEMEOYS YMY PGEOLY KHUREIPCH CH OBHLBI, chCHUPYUBKIE KHFCHETTSDEOOPE 8 DELBVTS 1834 ZPDB » ; «oBUFBCHMEOYE DMS PVTBBPCHBOYS CHPURYFBOoilPCH CHPEOOP-HYUEVOSCHI UBCHEDEOYK» 1848 Z., TTBTBVPFBOOPE s.y. tPUFPCHGECHSHCHN; YOUFTHLGYY DMS AOLETPCH, LPNBODOPZP Y REDBZPZYUEULPZP UPUFBCHB, KHUEVOSHCH RTPZTBNNNSCH Y F.R.

vPMSHYPK YOFETEU DMS YHYUEOYS YUFPTYY PZHYGETULPZP CHPRTPUB RTEDUFBCHMSAF TBVPFSH : « ABRYULY BODTES FYNPZHEEECHYUB vPMPFPCHB. 1738-1760" (urV., 1871); r.p. vPVTPCHULPZP « pVЪPT CHPEOOOPZP ЪBLPOPDBFEMSHUFCHB P ZMBCHOEKYI PVSBOOPUFSI NMBDYI PZHYGETPCH CH CHPKULBI » (urV., 1881); O. chYYOSLPCHB "UKhD PVEEUFCHB PZHYGETPCH CH TKHULPK BTNYY (YUFPTYUEULYK PUETL)" (chPEOOSHCHK UVPTOIL, 1909, n° 12) ; partie dTBZPNYTPCHB « rPDZPFPCHLB tHUULPK bTNYY L chemylpk ChPKOE, Yu. I. rPDZPFPCHLB LPNBODOPZP UPUFBChB » (chPEOOSCHK UVPTOIL, vEMZTBD, F. IV, 1923) ; b.b. letUOPCHULPZP "YUFPTYS tHUULPK bTNYY", Yu. I-IV (veMZTBD, 1933-1938); b. nBTYAYLYOB "fTBZEDYS TKHUULPZP PZHYGETUFCHB" (ОПЧШЧК УБД, 1923); à propos de. nPTP'PCHB "rTHUULBS BTNYS URPIY kEOULPZP RPZTPNB. EE CHPTPTDSDEOOYE. «OBYUEOYE DMS OBU LFPPZP RPHYUEOYS» (urV., 1912); b.b. nSCHYMBECHULPZP « pZHYGETULYK CHPRTPU CH XVII CHELE. pYUETL YUFPTYY CHPEOOOPZP DEMB CH TPUUYY » (urV., 1899) ; R. UINBOULPZP "RETED CHPKOPK 1812 ZPDB. iBTBLFETYUFYLB ZHTBOGKHULYI Y TKHUULYI ZEOETBMPCH” (urV., 1906) Y DT.

À PROPOS DE FBLCE TSD FTHDPCH, UPDETSBEYI LPOUFTHLFYCHOSHE NSHUMY PV HRTPUEOY PZHYGETULPZP LPTRKHUB TPUUYY. lFP TBVPFSh : b.o. bRHIFYOB "lPNBODOSHCHK UPUFBCH BTNYY" (pVEEUFChP TECHOYFEMEK CHPEOOSCHI OBOBOIK, LO. 3, 1907); j.o. vMPFOYLPCHB "pRShchF OBUFPMSHOPK LOYZY DMS ZZ. PZHYGETPCH" (urV., 1910); b. deOILYOB «rHFSH TKHUULPZP PZHYGETB» (n., 1990); « bTNEKULYE ЪBNEFLY ZEOETBMB n.y. dTBZPNYTPCHB" (urV., 1881); R. yЪNEUFSHHECHB « yULHUUFChP LPNBODPCHBOYS » (chBTYBCHB, 1908) ; R. lBTGECHB "lPNBODPCHBOIE PFDEMSHOPK YUBUFSH. rTBLFYUEULYE ЪBNEFLY YЪ UMKHTSEVOPZP PRSHCHFB" (urV., 1883); EZP CE « lPNBODPCHBOYE TPFPK Y ULBDTPOPN » (urV., 1881) ; V. rBOBECHB "pZHYGETULBS BFFEUFBGYS" (urV., 1908) Y DTHZIE.

rTBLFYUEULYK YOFETEU RTEDUFBCHMSAF FBLCE TBVPFSH o. VYTALPCHB « ъББРИУЛИ РПЧПЭУОПК РИБЗПЗИЛЭ » (pTEM, 1909) ; avant. fTEULLOB « lHTU CHPEOOP-RTYLMBDOPK REDBZPZYY. DHI TEZHPTNSCH tHUULPZP chPEOOOPZP DEMB” (LYECH, 1909) Y y.z. OZEMSHNBOB "chPURYFBOIE UPCHTENOOOPZP UPMDBFB Y NBFTPUB" (urV., 1908).

yЪ YUYUMB TBVPF, CHSHRPMOEOOSCHI RPUME 1917 ZPDB RP OBUFPSEEE CHTENS, UMEDHEF OBCHBFSH FTHDSCH : m.z. veULTPCHOPZP « tHUULBS BTNYS Y ZHMPF Ch XIX Ch. EZP CE « bTNYS Y ZHMPF tPUUYY CH OBYUBME XX CHELB : pyuETLY CHPEOOP-LLPOPNYYUEULPZP RPFEOGYBMB » (n., 1986) ; s.d. vPOYU-vTHECHYUB « lPOEG GBTULPK BTNYY » (chPEOOP-YUFPTYUEULYK TSKHTOBM, 1989, n° 6) ; par. chETIPCHULPZP « tPUUYS À PROPOS DE ZPMZPZHE (yЪ RPIDPOPZP DOECHOILB 1914-1918 ZZ. » (rZ., 1918) ;

R. lTBUOPCHB "à propos de CHOKHFTEOOEN ZHTPOFE" (m., 1925); toi. e. tBVYOPCHYUB "vPTSHVB ЪB BTNYA Ch 1917 Z." (N.-M., 1930) ; r.b. ъBKPOYULPCHULPZP « ubNPDETTSBCHYE Y TKHUULBS BTNYS À PROPOS DE THVETS XIX ème XX CHCH. » (n., 1973); EZP CE « tKHUULYK PZHYGETULYK LPTRKHU À PROPOS DE THVETS DCHHI UFPMEFYK (1811-1903) » (chPEOOP-YUFPTYYUEULYK TsKHTOBM, 1971, n° 8) ; b. lTYCHYGLPZP « fTBDYGYY THUULPZP PZHYGETUFCHB » (n., 1947) ; toi. partie chPMLPCHB « tHUULYK PZHYGETULYK LPTRKHU » (n., 1993) ; e. neUUOETB « UPCHTENEOOOOSCH PZHYGETSCH » (vHIOPU-bKTEU, 1961) ; à propos de. nBYLYOB « CHSCHUYBS CHPEOOBS YLPMB TPUUYKULPK YNRETYY XIX OBYUBMB XX CHELB » (n., 1997) ; b.z. lBChFBTBDJE «chPEOOSH UREGYBMYUFSHCH À PROPOS D'UMKHTSVE TEURKHVMYLY UPCHEFPCH. 1917-1920ZZ.» (n., 1988); par. lBNEOECHB "YUFPTYS RPDZPFPCHLY PZHYGETPCH CH TPUUYY". (n., 1990); EZP CE « YUFPTYS RPDZPFPCHLY PZHYGETPCH CH uuut » (OPCHPUYVYTUL, 1991) ; EZP CE « fTBZEDYS THUULPZP PZHYGETUFCHB (HTPLY YUFPTYY UPCHTENOOPUFSH) » (n., 1999) ; EZP CE « chPEOOBS YLPMB TPUUYY (HTPLY YUFPTYY Y UFTBFEZYS TBCHYFYS) » (n., 1999) ; «p DPMZE Y YUEUFY CHPYOULPK CH TPUUYKULPK bTNYY : uPVT. NBFETYBMPCH, DPLHNEOPCH et UFBFEK /uPUF. un B. zBMKHYLP, b.b. lPMEUOYLPCH; rPDTED. h.o. mPVCHB" (n., 1990); par. rBOPCHB "pZHYGETSCH CH TECHPMAGYY 1905-1907 ZZ." (n., 1996); partie TPZPYSH "pZHYGETULYK LPTRKHU tPUUYY : YUFPTYS Y FTBYGYY" (bTNEKULYK UVPTOIL, 1997, n° 9) ; "tPUUYKULYE PZHYGETSCH" e.neUOOETB, y. chBLBTB, ch.zTBOYFPCHB, u. lBYYTOB, b. REFTBYECHYUB, n. tPTSYUEOLP, h.gYYLE, h.yBKDYGLPZP Y y. ьКИЕОВБХНБ, (вХОПУ-бКТЭУ, 1959); h.v. uFBOLECHYUB « chPURPNYOBOYS. 1914-1919ZZ." (M., 1926) ; p.zh. UHCHEOYTPCHB "fTBZEDYS tllb. 1937-1938" (n., 1998); partie uHIPNMYOPCHB "chPURPNYOBOYS" (vetmyo, -1924); partie ZhMKHZB « ChSCHUYYK LPNBODOSCHK UPUFBCH » (CHEUFOIL PVEEUFCHB TKHUULYI CHEFETBOPC CHEMYLPK CHPKOSHCH, 1937, n° 128-129) ; t.r. bKDENBOB Y b.w. nBYLPCHB "BTNYS Ch 1917 ZPDH" (N.-M., 1927) Oui DT.

CHUEN OBCHBOOSCHN OE KHRPNSOKHFSHCHN CH LFPN URYULE BCHFPTBN UMEDHEF RTYOUFY ZMKHVPYUBKYKHA VMBZPDBTOPUFSH ЪB FTKhD PE VMBZP RPBOBOYS Y KHLTERMEOYS PZHYGETULPZP LPTRHUB TPU YAY. sChMSSUSH YUFYOOOSCHNY RBFTYPFBNY, VPMES ЪB VKHDHEEE UCHPEK tPDYOSCH, LBTSDSCHK YOYI UFBTBMUS RETEDBFSH TSICHKHEYN Y RPFPNLBN UCPE CHYDEOYE TEYEOYS PZHYGETULPZP CHPRTPUB CH OBYEK UFTBOE.

Samuel Huntington - Professeur à l'Université Harvard, directeur de l'Institut d'études stratégiques. J. Olin à l'Université Harvard.

Chapitre 1Le professionnalisme et l'armée

Le corps des officiers modernes est une communauté professionnelle et l’officier militaire moderne est une personne professionnelle. C’est peut-être la thèse la plus fondamentale de ce livre. Une profession est un type particulier de groupe fonctionnel présentant des caractéristiques hautement spécialisées. Sculpteurs, sténographes, entrepreneurs et rédacteurs publicitaires ont tous des fonctions différentes, mais aucune de ces fonctions n’est de nature professionnelle. Le professionnalisme, quant à lui, est caractéristique d’un officier moderne, tout comme d’un médecin ou d’un avocat. Le professionnalisme distingue l'officier militaire d'aujourd'hui des guerriers des siècles précédents. L’existence du corps des officiers en tant que communauté professionnelle donne une perspective unique au problème moderne des relations civilo-militaires.

La nature et l'histoire d'autres corporations professionnelles en tant que professions ont été longuement discutées. Cependant, le caractère professionnel du corps des officiers moderne a été ignoré. Dans notre société, un homme d’affaires peut avoir des revenus importants ; un politicien peut avoir plus d’influence ; mais un professionnel est très respecté. Cependant, il est peu probable que le public et les chercheurs perçoivent un officier de la même manière qu’un avocat ou un médecin, et ils ne lui témoignent certainement pas le même respect que les professionnels civils. Même les militaires eux-mêmes sont influencés par la perception que le grand public a d'eux et refusent parfois d'accepter les spécificités de leur statut professionnel. Le terme « professionnel » était généralement utilisé en relation avec l'armée pour opposer « professionnel » à « amateur » plutôt que dans le sens de distinguer « profession » de « profession » ou de « métier ». Les expressions « armée professionnelle » et « soldat professionnel » obscurcissent la distinction entre le soldat de carrière ou sergent, qui est un professionnel au sens de « celui qui travaille pour de l'argent », et l'officier de carrière, qui est un professionnel dans un tout autre domaine. sens - celui qui se consacre à une « vocation supérieure » au service de la société.

Notion de métier

La première étape dans l’étude du caractère professionnel du corps des officiers moderne consiste à définir le concept de « professionnalisme ». Les traits distinctifs d'une profession en tant que type particulier d'activité sont la compétence, la responsabilité et l'esprit d'entreprise.

COMPÉTENCE. Un professionnel est un expert possédant des connaissances et des compétences particulières dans un domaine socialement important de l'activité humaine. Sa compétence ne s'acquiert que par une formation continue et une expérience. C'est la base de normes objectives de compétence professionnelle, qui permettent de libérer une profession des non-professionnels, ainsi que de déterminer la compétence relative des représentants d'une profession donnée. Ces normes sont universelles. Ils sont inhérents aux connaissances et aux compétences et sont toujours applicables quels que soient le moment et le lieu. Les compétences et le savoir-faire ordinaires n’existent que dans le présent et sont acquis au cours du processus d’étude des technologies existantes sans corrélation avec la manière dont cela se faisait auparavant, tandis que les connaissances professionnelles sont de nature intellectuelle et peuvent être stockées sous forme écrite. Les connaissances professionnelles ont une histoire, et la connaissance de cette histoire est essentielle à la compétence professionnelle. Les établissements d’enseignement et de recherche sont nécessaires pour perpétuer et transmettre les connaissances et compétences professionnelles. La communication entre les aspects académiques et pratiques de la profession est maintenue par le biais de publications de revues, de conférences et d'échanges de personnel entre les établissements pratiques et éducatifs.

L'expertise professionnelle a également une dimension d'ampleur qui n'est pas présente dans l'artisanat ordinaire. Ils font partie de la tradition culturelle générale de la société. Un professionnel ne peut appliquer avec succès ses compétences qu’en se reconnaissant comme faisant partie de cette tradition plus large. Les professions savantes sont des « savants » simplement parce qu'elles font partie intégrante de l'ensemble de l'entreprise éducative de la société. Ainsi, l'enseignement professionnel se compose de deux phases : la première, qui comprend une large formation culturelle libérale, et la seconde, qui fournit des compétences et des connaissances spécialisées pour la profession. La formation libérale d'un professionnel dans une société qui professe ces valeurs est généralement assurée par des établissements d'enseignement général. La deuxième phase ou phase technique de l'enseignement professionnel, en revanche, est dispensée dans des établissements d'enseignement spécialisés gérés par ou étroitement associés à une corporation professionnelle.

RESPONSABILITÉ. Un professionnel est un praticien qui travaille en milieu communautaire et exerce les fonctions d'un service essentiel au fonctionnement de la société, par exemple dans les soins de santé, l'éducation ou le droit. Le client de toute profession est la société, représentée par ses membres individuels ou collectivement. Le chercheur chimiste, par exemple, n'est pas un professionnel parce que son service à la société n'est pas vital pour son existence et son fonctionnement immédiats : seuls les Du Pont et le Bureau of Standards ont un intérêt direct et immédiat dans ce qu'il a à offrir. Le caractère essentiel et universel du service du professionnel et son monopole de compétence lui imposent le devoir d'accomplir sa fonction officielle selon les exigences de la société. Cette responsabilité sociale distingue le professionnel des autres professionnels dont le travail ne concerne que la compétence intellectuelle. Un chercheur en chimie, par exemple, restera un chercheur en chimie, même s'il commence à utiliser ses compétences au détriment de la société. Mais un professionnel ne pourra plus faire son travail s'il rejette sa responsabilité sociale : un médecin cesse d'être médecin s'il utilise ses compétences à des fins antisociales. Le devoir de servir la société et le dévouement à son métier constituent la motivation d'un professionnel. La récompense financière ne peut pas être l’objectif premier d’un professionnel s’il est professionnel. Par conséquent, la rémunération d'un professionnel n'est généralement que partiellement déterminée par des accords contractuels sur le marché libre et est régie par les coutumes et le droit professionnels.

L’exercice de tâches professionnelles essentielles, non réglementées par l’attente habituelle d’une récompense financière, nécessite une sorte de déclaration réglementant les relations de la profession avec le reste de la société. Les conflits entre un professionnel et ses clients, ou entre les professionnels eux-mêmes, constituent généralement une impulsion directe pour la formulation d'une telle déclaration. Ainsi, la profession devient une sorte d'unité morale, établissant certaines valeurs et idéaux qui guident les membres de cette profession dans leurs relations avec les non-professionnels. Ces orientations peuvent prendre la forme d’un ensemble de normes non écrites transmises par le système de formation professionnelle, ou elles peuvent être codifiées dans des canons écrits d’éthique professionnelle.

CORPORATIVITÉ. Entre les membres d'une même profession, il existe un sentiment d'unité organique et une conscience d'eux-mêmes en tant que groupe distinct des non-professionnels. Ce sentiment collectif naît de la longue éducation et formation nécessaire pour acquérir la compétence professionnelle, d'un domaine d'activité commun et d'une responsabilité particulière partagée envers la société. Un sentiment de communauté se manifeste dans une organisation professionnelle qui définit et applique des normes de compétence professionnelle et établit et met en œuvre des normes de responsabilité professionnelle. Ainsi, à côté de la possession de connaissances spécialisées particulières et de la prise de responsabilités particulières, l'appartenance à une organisation de professionnels devient un critère de statut professionnel qui distingue un professionnel d'un non-professionnel aux yeux de la société. Les intérêts d'une corporation professionnelle exigent qu'elle empêche ses membres d'exercer leur compétence professionnelle dans des domaines pour lesquels cette compétence n'est pas pertinente, et qu'elle se protège également de l'intrusion de personnes extérieures qui pourraient revendiquer leurs capacités sur la base de réalisations et de mérites démontrés dans d'autres domaines. Les organisations professionnelles existent généralement soit sous forme de communautés, soit sous forme de bureaucraties. Dans les professions communautaires telles que la médecine et le droit, le médecin ou l'avocat travaille généralement de manière indépendante et entretient une relation personnelle directe avec son client. Les professions bureaucratiques telles que le service extérieur se caractérisent par un degré élevé de spécialisation du travail et des responsabilités au sein de l'ordre professionnel lui-même, qui fournit ses services collectifs à la société dans son ensemble. Les deux catégories ne s’excluent pas mutuellement : des éléments bureaucratiques existent dans la plupart des communautés professionnelles, et les communautés complètent souvent les structures formelles des corporations professionnelles bureaucratiques. Les professions communales ont généralement des codes d'éthique écrits car chaque praticien est individuellement confronté au défi d'un comportement approprié avec ses clients et ses collègues. Les professions bureaucratiques, en revanche, tendent à développer un sens partagé de la responsabilité professionnelle collective et du rôle propre de l'ordre professionnel dans la société.

Profession militaire

Le service des officiers répond aux critères de base du professionnalisme. En fait, aucune profession, pas même la médecine et le droit, ne possède toutes les caractéristiques idéales d’une profession. Le métier d'officier est probablement encore plus éloigné de l'idéal que les deux dernières professions. Toutefois, ses caractéristiques fondamentales indiquent clairement qu'il s'agit d'un ordre professionnel. En fait, les officiers deviennent les plus forts et les plus efficaces lorsqu’ils se rapprochent le plus de l’idéal de la profession, et les plus faibles et les plus imparfaits lorsqu’ils s’éloignent le plus de cet idéal.

COMPÉTENCE DES OFFICIERS. Qu'est-ce qui constitue la compétence particulière d'un officier militaire ? Existe-t-il une compétence particulière commune à tous les officiers militaires mais qui n’est commune à aucun des groupes civils ? À première vue, ce n’est pas du tout le cas. Le corps des officiers comprend de nombreux spécialistes différents, dont beaucoup ont des homologues dans la vie civile. Ingénieurs, médecins, pilotes, ravitaillements, officiers du personnel, analystes, signaleurs - tous peuvent être trouvés à la fois au sein et à l'extérieur du corps des officiers moderne. Même sans tenir compte de ces spécialistes techniques, chacun approfondissant son domaine de connaissances, la division très générale des corps en officiers de l'armée de terre, de la marine et de l'air crée entre eux de grandes différences dans les fonctions exercées et les compétences. requis. Il semble que le capitaine d'un croiseur et le commandant d'une division d'infanterie soient confrontés à des problèmes complètement différents, qui nécessitent de leur part des capacités complètement différentes.

Mais il existe encore un domaine clair de spécialisation militaire qui est commun à tous (ou presque tous) les officiers et les distingue de tous (ou presque tous) les spécialistes civils. Cette compétence majeure est peut-être mieux décrite par Harold Lesswell comme étant le « contrôle de la violence ».** La tâche fonctionnelle de la force militaire est de mener des opérations militaires réussies. Les responsabilités d'un officier militaire comprennent : (1) organiser, équiper et entraîner cette force ; (2) planifier ses activités et (3) diriger ses actions pendant et hors du combat. La compétence particulière d'un officier se manifeste dans la direction, la gestion et le contrôle d'une masse organisée de personnes dont la fonction principale est le recours à la violence. Cela s'applique également aux activités des officiers de l'air, de la terre et de la marine. Cela distingue un officier comme l'officier lui-même des autres spécialistes existant dans les forces armées. Leur compétence peut être nécessaire pour atteindre les objectifs assignés à la force militaire. Mais il s'agit surtout de métiers auxiliaires, relevant de la compétence d'officier au même titre que la compétence d'infirmier, de pharmacien, de laborantin, de nutritionniste, de pharmacien et de radiologue se rapporte à la compétence de médecin. Aucun des spécialistes auxiliaires impliqués dans le service militaire ou y servant n'est capable de « gérer la violence », de la même manière qu'aucun des spécialistes assistant la profession médicale n'est capable de diagnostiquer et de traiter les maladies. L’essence de la fonction d’officier s’exprime dans l’instruction traditionnelle donnée aux auditeurs d’Annapolis selon laquelle leur devoir serait de « diriger les opérations militaires de la flotte ». Les personnes qui, comme les médecins, n'ont pas la compétence de « contrôler la violence », mais sont membres du corps des officiers, se distinguent généralement par des titres et des insignes spéciaux, et ne sont pas autorisées à occuper des postes de commandement. Ils appartiennent au corps des officiers en sa qualité d'organisation administrative de l'État, mais non en tant que communauté professionnelle.

Au sein des corporations les plus professionnelles, il y a des spécialistes dans la gestion de la violence en mer, sur terre et dans les airs, tout comme en médecine il y a des spécialistes dans le traitement des maladies cardiaques, gastriques et oculaires. Le spécialiste militaire est l’officier le mieux formé pour gérer le recours à la violence dans des conditions spécifiques définies. La variété des conditions dans lesquelles la violence peut être utilisée, ainsi que les différentes formes de recours à la violence, déterminent la spécialisation au sein d'une profession donnée. Ils constituent également la base de l’évaluation des capacités techniques pertinentes. Plus un officier est capable de gérer des organisations de mise en œuvre de la violence grandes et complexes, plus l'éventail de situations et de conditions dans lesquelles il peut être utilisé est large, plus ses compétences professionnelles sont élevées. Une personne capable de diriger les actions d'un seul peloton d'infanterie possède un niveau de compétences professionnelles si faible qu'elle la met au bord du professionnalisme. Une personne capable de contrôler les actions d'une division aéroportée ou d'un groupe de manœuvre de porte-avions est un professionnel hautement qualifié. Un officier capable de diriger des actions complexes lors d’une opération interarmes impliquant de grandes forces maritimes, aériennes et terrestres se situe au plus haut niveau de sa profession.

Il est clair que les activités militaires nécessitent un haut degré de compétence. Aucune personne, quels que soient ses capacités innées, ses traits de caractère et ses qualités de leadership, ne peut exercer efficacement cette activité sans une formation et une expérience significatives. En cas d'urgence, un civil non formé peut être en mesure d'exercer les fonctions d'un officier militaire subalterne pendant une courte période, tout comme un profane en situation d'urgence peut être en mesure de remplacer un médecin jusqu'à son arrivée. Avant que la gestion de la violence n'acquière le caractère d'une matière extrêmement complexe, caractéristique de la civilisation moderne, n'importe qui pouvait être officier sans formation particulière. Mais aujourd’hui, seuls ceux qui consacrent tout leur temps de travail à ce sujet peuvent espérer atteindre un niveau d’excellence professionnelle significatif. La compétence d'un officier n'est pas un métier (principalement technique) ni un art (nécessitant un talent unique qui ne peut être transféré à d'autres). Il s'agit d'une compétence intellectuelle incroyablement complexe qui nécessite une formation et une formation approfondies. Il ne faut pas oublier que la compétence particulière du policier réside dans le contrôle de la violence, mais non dans sa mise en œuvre en tant que telle. Le tir à la carabine, par exemple, est en grande partie un métier technique ; diriger les actions d'une compagnie de fusiliers est un type de compétence complètement différent, qui peut être en partie glané dans les livres et en partie dans la pratique et l'expérience. Le contenu intellectuel de la profession militaire exige que l’officier moderne consacre environ un tiers de sa vie professionnelle à une formation organisée – probablement le rapport temps/formation/pratique le plus élevé que dans toute autre profession. Cela reflète en partie la capacité limitée de l'officier à acquérir une expérience pratique dans les domaines les plus importants de sa profession. Mais cela reflète aussi dans une large mesure la nature extrêmement complexe de la compétence militaire.

La compétence particulière d'un officier militaire est universelle dans le sens où son essence n'est pas affectée par les changements de temps et de lieu. De même que les qualifications d'un bon chirurgien sont les mêmes à Zurich et à New York, les mêmes critères d'excellence militaire s'appliquent en Russie, en Amérique, au XIXe siècle et au XXe. La possession de compétences professionnelles communes est un lien qui lie les officiers militaires, malgré d’autres différences. Le métier d’officier a en outre sa propre histoire. La capacité de gérer la violence ne peut être maîtrisée simplement par l’étude des techniques modernes. Cette compétence est en constante évolution et l'officier doit comprendre cette évolution et être conscient de ses principales tendances et orientations. Ce n'est que s'il est conscient de l'évolution historique des méthodes d'organisation et de direction des forces militaires qu'un officier peut espérer rester au sommet de sa profession. L'importance de l'histoire des guerres et des affaires militaires est constamment soulignée dans les travaux militaires et l'éducation militaire.

Pour maîtriser les compétences militaires, une large formation culturelle générale est nécessaire. Les méthodes d'organisation et de recours à la violence à n'importe quelle étape de l'histoire sont très étroitement liées aux caractéristiques culturelles générales de la société. La compétence militaire, comme le droit, recoupe à ses frontières l’histoire, la politique, l’économie, la sociologie et la psychologie. De plus, les connaissances militaires recoupent également les sciences naturelles telles que la chimie, la physique et la biologie. Pour bien comprendre son activité, un dirigeant doit comprendre son lien avec d'autres domaines de connaissances, ainsi que la manière dont ces domaines de connaissances peuvent contribuer à ses propres objectifs. De plus, il ne pourra pas véritablement développer ses capacités d'analyse, son intuition, son imagination et sa prudence s'il se forme uniquement à l'exercice de fonctions professionnelles. Les capacités et propriétés de l'esprit dont il a besoin dans le cadre de sa profession ne peuvent, dans une large mesure, être obtenues que par des voies de connaissances plus larges en dehors de sa profession. Comme un avocat et un médecin, un officier est constamment en contact avec des gens, ce qui nécessite une compréhension approfondie des caractéristiques humaines, de la motivation et du comportement, ce qui est obtenu grâce à une éducation libérale. Tout comme la formation générale est devenue une condition préalable à la maîtrise des professions du droit et de la médecine, elle est aujourd’hui presque universellement reconnue comme un élément souhaitable dans la formation d’un officier professionnel.

RESPONSABILITÉ DE L'OFFICIER. Les connaissances particulières de l'officier lui imposent une responsabilité particulière envers la société. L'utilisation aveugle par un officier de ses connaissances dans son propre intérêt peut détruire l'ordre social. Comme pour la pratique de la médecine, la société exige que le contrôle de la violence soit utilisé uniquement à des fins approuvées par cette société. La société est directement, constamment et pleinement intéressée à utiliser les connaissances et les compétences d’un officier pour renforcer sa sécurité militaire. Toutes les professions sont réglementées à un degré ou à un autre par l'État, mais la profession militaire est monopolisée par l'État. La compétence d'un médecin réside dans sa capacité à diagnostiquer et à traiter ; Son domaine de responsabilité est la santé de ses clients. La compétence d'un officier consiste à contrôler la violence ; il est responsable de la sécurité militaire de son client – la société. Assumer cette responsabilité nécessite une parfaite maîtrise des compétences professionnelles ; la maîtrise de la maîtrise implique de prendre ses responsabilités. La combinaison de responsabilité et de compétence distingue l'officier des autres types sociaux. Tous les membres de la société sont intéressés par sa sécurité ; La préoccupation directe de l’État est d’atteindre cet objectif ainsi que d’autres objectifs sociaux, mais seul le corps des officiers est responsable de la sécurité militaire et de rien d’autre.

L'officier a-t-il une motivation professionnelle ? Il est clair qu’il n’est pas principalement motivé par des incitations économiques. Dans la société occidentale, la profession d’officier n’est pas bien rémunérée. Et le comportement professionnel d’un officier n’est pas déterminé par des récompenses et des punitions économiques. Un officier n'est pas un mercenaire qui propose ses services là où ils les paieront le plus ; mais il n'est pas non plus un citoyen-soldat, animé par un fort et bref élan et un devoir patriotiques, mais sans un désir constant et constant d'atteindre la perfection dans la maîtrise de la violence. Les motivations motrices d'un officier sont l'amour pour sa spécialité, ainsi que le sens de la responsabilité sociale d'utiliser cette spécialité au profit de la société. La combinaison de ces deux aspirations constitue sa motivation professionnelle. La société, quant à elle, ne peut soutenir cette motivation qu'en offrant à ses agents une rémunération régulière et suffisante, tant en service actif qu'à la retraite.

La compétence d'un officier est intellectuelle ; sa maîtrise nécessite une formation intense. Mais contrairement à un avocat ou à un médecin, un officier n’est pas avant tout un théoricien de salon ; il a tout le temps affaire à des gens. Le test de ses capacités professionnelles est l'application des connaissances techniques aux conditions de l'activité humaine. Mais comme cette application n'est pas réglée par des moyens économiques, l'officier a besoin d'instructions claires articulant ses devoirs envers ses collègues officiers, ses subordonnés, ses supérieurs et envers l'État qu'il sert. Son comportement au sein d’une organisation militaire est déterminé par un système complexe de réglementations, coutumes et traditions. Son comportement par rapport à la société est régi par la conscience que ses compétences ne peuvent être appliquées que pour atteindre les objectifs que la société approuve par l'intermédiaire de son agent politique - l'État. Si un médecin est responsable en premier lieu envers son patient et un avocat envers son client, alors la principale responsabilité de l'officier est envers l'État. Il est responsable devant l'État en tant que conseiller compétent. Tout comme un avocat et un médecin, il s'occupe d'un aspect des activités de son client. Il ne peut donc pas imposer à son client des décisions qui dépassent le cadre de sa compétence particulière. Il peut seulement expliquer à son client les besoins de ce dernier en la matière, donner des recommandations pour répondre à ces besoins et, une fois les décisions prises par le client, l'assister dans leur mise en œuvre. Dans une certaine mesure, le comportement d'un officier vis-à-vis de l'État est déterminé directement par les principes exprimés dans la loi et comparables aux canons de déontologie professionnelle d'un médecin ou d'un avocat. Mais dans une plus large mesure, le code des officiers s'exprime dans les coutumes, les traditions et l'esprit professionnel entretenu.

CARACTÈRE CORPORATE DE LA PROFESSION D'OFFICIER. Les officiers sont une corporation professionnelle bureaucratique d'État. Le droit légal d'exercer cette profession est limité aux membres d'une organisation clairement définie. Un ordre attribuant un grade primaire est pour un officier ce qu'une licence est pour un médecin. Cependant, de par sa nature, le corps des officiers est plus qu’un simple instrument de l’État. Les exigences fonctionnelles pour assurer la sécurité donnent naissance à une structure professionnelle complexe qui unit le corps des officiers en une organisation publique indépendante. Seuls ceux qui possèdent l'éducation et la formation nécessaires, ainsi qu'un niveau minimum de compétence professionnelle, peuvent entrer dans cette organisation. La structure corporative du corps des officiers comprend non seulement la bureaucratie officielle, mais aussi les sociétés, les associations, les écoles, les magazines, les coutumes et les traditions. Le monde professionnel d’un officier tend à absorber presque totalement son activité de vie. En règle générale, un officier vit et travaille séparément du reste de la société ; il a probablement moins de contacts directs et sociaux en dehors de sa profession que la plupart des autres professionnels. La distinction entre lui et le profane, ou civil, est officiellement marquée par l'uniforme et les insignes militaires.

Le corps des officiers est à la fois une corporation professionnelle bureaucratique et une organisation bureaucratique. Au sein d'une corporation professionnelle, les niveaux de compétence professionnelle sont délimités par une hiérarchie de grades militaires ; Au sein d'une organisation, les responsabilités varient selon le poste. Le grade est une caractéristique personnelle reflétant les réalisations professionnelles exprimées en termes d'expérience, d'ancienneté, d'éducation et de capacité. En règle générale, l'attribution des grades s'effectue au sein même du corps des officiers sur la base de règles générales établies par l'État. Les nominations sont généralement plus sensibles aux influences extérieures. Dans toutes les structures bureaucratiques, le pouvoir est déterminé par la position officielle. Dans une bureaucratie professionnelle, l'aptitude à être nommée dépend du rang. Un officier peut exercer un certain nombre de fonctions en fonction de son grade ; mais il ne reçoit pas de titre en raison de sa nomination à un certain poste. Même si dans la pratique il existe des exceptions à cette règle, le caractère professionnel du corps des officiers est assuré par la priorité de la hiérarchie des grades sur la hiérarchie des postes.

Habituellement, le corps des officiers comprend un certain nombre de « réservistes » non professionnels. Cela est dû à l'évolution des besoins en matière de nombre d'officiers, ainsi qu'à l'incapacité de l'État de maintenir en permanence un corps d'officiers de la taille requise dans les situations d'urgence. Les réservistes constituent un ajout temporaire au corps des officiers et reçoivent des grades militaires conformément à leur éducation et à leur formation. En tant que membres du corps des officiers, ils disposent généralement de tous les pouvoirs et responsabilités d’un professionnel du même grade. Toutefois, des différences juridiques subsistent entre eux et les professionnels, et l'entrée dans le corps des officiers permanents est beaucoup plus limitée que l'entrée dans le corps des réservistes. Les réservistes atteignent rarement le niveau d’excellence professionnelle accessible aux officiers de carrière ; par conséquent, la majeure partie des réservistes réside dans les échelons inférieurs de la bureaucratie professionnelle, tandis que les échelons supérieurs sont monopolisés par les professionnels de carrière. Ces derniers, en tant qu'élément permanent de la structure militaire et en raison de leurs compétences professionnelles supérieures, sont généralement chargés de former et d'inculquer aux réservistes des compétences et des traditions professionnelles. Le réserviste n'assume que temporairement sa responsabilité professionnelle. Ses principales responsabilités se situent dans la communauté, en dehors du militaire. De ce fait, sa motivation, son comportement et son système de valeurs diffèrent le plus souvent sensiblement des standards d'un professionnel de carrière.

Les soldats et sergents subordonnés au corps des officiers font partie de la bureaucratie organisationnelle, mais pas de la bureaucratie professionnelle. Ils n'ont ni les connaissances intellectuelles ni le sens des responsabilités professionnelles d'un officier. Ce sont des spécialistes de l’usage de la violence, pas de sa gestion. Leur métier est un métier et non une profession. Cette différence fondamentale entre les officiers et les soldats s'exprime dans la ligne de démarcation claire qui existe entre les deux dans toutes les armées du monde. Si cette ligne de démarcation n’existait pas, l’existence d’une hiérarchie militaire unique, du simple soldat à l’officier du plus haut grade, serait alors possible. Mais la nature différente des deux métiers rend la hiérarchie organisationnelle discrète. Les grades des militaires privés et sergents ne font pas partie de la hiérarchie professionnelle. Ils reflètent les différences de compétences, d'aptitudes et de grades au sein du métier du soldat, et la montée et la descente de ces grades sont plus simples que dans le corps des officiers. Toutefois, les différences existantes entre un officier et un soldat excluent le passage d'un niveau à un autre. Des représentants individuels de soldats et de sergents parviennent encore parfois à accéder au grade d'officier, mais c'est plutôt l'exception que la règle. L'éducation et la formation requises pour devenir officier ne sont normalement pas compatibles avec un service à long terme en tant que soldat ou sergent.

Traduction de l’anglais par Vitaly Shlykov.© V. Shlykov, 2002. La traduction est imprimée avec la permission de l'éditeur : Réimprimé avec la permission de l'éditeur de « L'officier en tant que profession » dans LE SOLDAT ET L'ÉTAT : LA THÉORIE ET LA POLITIQUE DES RELATIONS CIVIL-MILITAIRES de Samuel P. Huntington, p. 7-18, Cambridge, Massachusetts : The Belknap Press of Harvard University Press, Copyright © 1957 par le président et les membres du Harvard College.

« En russe, un métier, c'est avant tout basique type d'activité professionnelle, nécessitant une certaine formation et étant la principale source de subsistance. Même dans nos dictionnaires il est indiqué que le mot « profession" vient du mot latin " profession», qui se traduit par « Je déclare que c'est mon affaire ». Les Américains utilisent aussi occasionnellement le mot « professionnel » en relation avec l'occupation, mais uniquement par opposition à l'amateurisme, principalement dans le sport (« football professionnel »). Sa signification principale est différente, non utilisée en russe, et en latin " profession« Les dictionnaires américains l'interprètent de manière complètement différente, à savoir comme une « déclaration publique solennelle », un « vœu ». - Cm.: Chlykov V. Armée russe et expérience mondiale :
Cent ans de solitude // Politia. N° 2 (20). Été 2001 - Note traduction.

L'auteur n'a pu trouver qu'un seul ouvrage d'un auteur de langue anglaise qui examine le corps des officiers en tant que société professionnelle : Michael Lewis, Naval Officers of England: A Tale of the Naval Profession. Plus typiques sont les études historiques habituelles sur les professions en Grande-Bretagne, qui ne mentionnent pas l'armée, « parce que le service pour lequel les soldats sont fidèlement entraînés à accomplir est tel qu'il faut espérer qu'ils n'auront jamais à l'accomplir ». Pour une liste détaillée des références, voir la version électronique de la revue Otechestvennye Zapiski.

Il s'agit de la famille Du Pont, qui a quitté la France pour s'installer aux États-Unis à la fin du XVIIIe siècle et y a fondé l'une des plus grandes entreprises au monde (Du Pont Company), spécialisée d'abord dans la production de poudre à canon, puis de poudre synthétique. fibres et caoutchouc, produits chimiques, cellophane et colorants. - Note traduction

Le National Bureau of Standards est une division du ministère américain du Commerce. En 1989, par décision du Congrès, il a été rebaptisé Bureau national des normes et de la technologie et ses fonctions consistaient notamment à promouvoir l'amélioration du niveau technologique dans les petites et moyennes entreprises. - Note traduction

Terme poste d'officier généralement traduit par 1) grade d'officier, 2) poste d'officier, 3) service d'officier. D'autre part, l'une des principales significations du suffixe -bateau est une désignation de profession ou de position sociale. Par conséquent, plus loin dans le texte du livre, le terme poste d'officier sera traduit par « service d'officier » ou « officier ». Dans le même temps, le terme « officier » n'est pas utilisé dans le sens traditionnel de 1) officier ou 2) grade d'officier, mais dans le sens corporation professionnelle militaire/officier. - Note traduction.

SUJET PRINCIPAL

Dès la perestroïka, en URSS, puis en Russie, il est devenu de bon ton de se référer à l’expérience étrangère pour approfondir les arguments dans tous les domaines, y compris militaire. Cependant, même une connaissance peu approfondie de la pratique du développement militaire étranger montre que personne dans notre pays n'a sérieusement étudié ou n'étudie l'expérience d'autres pays.

À la fin des années 80 et au début des années 90, hommes politiques et publicistes avançaient le slogan « Donnez-moi une armée professionnelle !», repris par de jeunes officiers - députés du Soviet suprême de l'URSS. Une armée composée de soldats sous contrat était dite professionnelle. Le titre du célèbre décret de Boris Eltsine du 16 mai 1996 « Sur la transition vers des postes de soldats et de sergents dans les forces armées et autres troupes de la Fédération de Russie sur une base professionnelle » est caractéristique.

Et maintenant, de nombreux militaires, hommes politiques et journalistes, dans leurs discours et publications, assimilent le transfert de l'armée à une base contractuelle et la création d'une armée professionnelle.

Les forces armées américaines sont le plus souvent citées comme exemple d’armée professionnelle. Cependant, qualifier l’armée américaine de « professionnelle » est pour le moins incorrect.

L’armée américaine, y compris les analystes du Pentagone et les scientifiques militaires, est sincèrement étonnée lorsqu’elle apprend qu’en Russie l’armée américaine est qualifiée de professionnelle. Les officiers de la Garde nationale, qui fait partie intégrante des forces armées américaines, objectent avec insulte qu'ils ne sont pas du tout des professionnels, mais des citoyens en uniforme. En cela, ils sont généralement soutenus par des officiers réservistes.

A ma demande au Pentagone d'une explication des termes « forces armées professionnelles » et « militaires professionnels », la réponse est venue, que je cite textuellement : « Nous avons cherché une interprétation officielle des termes « armée professionnelle / forces armées professionnelles / ». militaires professionnels.

Nous avons trouvé les résultats intéressants.

Il s’est avéré que le Comité des chefs d’état-major n’utilise pas de tels termes. Les rédacteurs des discours du secrétaire à la Défense non plus, même s'ils nous ont aidés à trouver une réponse. De plus, ces rédacteurs de discours sont intrigués par le problème de l’utilisation de ces termes en Russie, puisque leur utilisation par les Russes ne reflète pas le sens que leur attachent les Américains. Cependant, ils ont dû admettre qu’il n’existait pas de définition officielle de ces termes. Les rédacteurs de discours tenteront probablement d’amener le bureau du secrétaire à la Défense à formuler ces définitions à l’avenir. »

La raison pour laquelle les Américains sont confus quant à notre utilisation du terme « armée professionnelle » est que le mot « professionnel » en anglais a une signification complètement différente de celle en russe.

En langue russe profession- il s'agit avant tout d'un type d'activité professionnelle qui nécessite une certaine formation et constitue la principale source d'existence. Nos dictionnaires indiquent même que le mot « profession » vient du latin « professio », qui se traduit par « je déclare mon entreprise ». Pendant ce temps, pour les Américains, le sens du mot « professionnel » est différent, non utilisé en russe, et les dictionnaires américains interprètent le latin « professio » de manière complètement différente, à savoir comme « une déclaration solennelle publique », un « vœu ».

Un Américain, par exemple, ne dira jamais à propos de quelqu’un qu’il est, par exemple, un « homme politique professionnel ». Et si un Américain, en réponse à une question sur ce qu'il fait, déclare soudain qu'il est un professionnel, cela signifie qu'il s'agit d'un prêtre, d'un médecin ou d'un avocat. Ce sont ces soi-disant « professions savantes » qui servent de normes de professionnalisme. Le dictionnaire Webster les définit ainsi : « Les professions savantes sont l'une des trois professions – théologie, droit et médecine – traditionnellement associées à des études intensives et à l'érudition ; au sens large, toute profession pour l'acquisition de laquelle une formation universitaire est considérée comme nécessaire. ".

Ainsi, entre notre conception et la conception américaine du professionnel se trouve un abîme. Pour en apprécier pleinement la profondeur, il suffit de rappeler le type d'enseignement proposé par nos écoles professionnelles. Pas un seul militaire américain ne comprendra pourquoi, par exemple, le programme fédéral « Réforme du système d'enseignement militaire dans la Fédération de Russie pour la période allant jusqu'en 2010 » du 27 mai 2002 fait référence aux « établissements d'enseignement militaire d'enseignement professionnel supérieur ». À ses yeux, la formation professionnelle ne peut tout simplement pas être meilleure.

Bien entendu, ce n’est pas du tout une raison pour abandonner l’usage accepté du mot « professionnel » en Russie. En outre, les Européens occidentaux utilisent souvent le terme « professionnel » en relation avec l’armée dans le même sens que nous, c’est-à-dire pour désigner une armée dotée d’un personnel sous contrat.

Cependant, les Américains n’utilisent pas le terme « professionnel » pour désigner le recrutement de soldats et de sergents dans l’armée. Par conséquent, après avoir entendu ou lu en anglais les mots « Professional Soldier », « Professional Military Man » (et ces mots, contrairement à l'expression « Professional Army », sont très souvent utilisés aux États-Unis), il ne faut pas conclure que le personnel militaire est je voulais dire - des bénévoles (travailleurs contractuels) au sens habituel pour nous. Car dans ce cas, on ne peut parler que d'officiers (moins souvent de sergents), et pas de tous. Et ce n'est qu'après avoir compris le sens que les Américains donnent au concept d'« officier professionnel » que l'on commence à comprendre pourquoi le niveau de développement du professionnalisme militaire est le critère par lequel on peut juger de la modernité de telle ou telle armée.

En Occident, et pas seulement aux États-Unis, une grande quantité de littérature spécialisée est consacrée au professionnalisme militaire, totalement inconnu dans notre pays. De toute évidence, l’ouvrage le plus approfondi sur ce sujet est le livre de Samuel Huntington « Le soldat et l’État », publié pour la première fois en 1957 et reconnu depuis longtemps comme un classique.

Dans notre pays, Huntington est principalement connu comme politologue, et avant tout comme le développeur de la théorie de l'inévitabilité d'une collision des civilisations mondiales, ce qui lui a valu une renommée mondiale et un grand nombre d'opposants. Mais pour les gens en uniforme et pour les sociologues militaires, il est avant tout un théoricien militaire exceptionnel, qui a formulé les principes fondamentaux du professionnalisme militaire et retracé son développement depuis ses origines en Prusse au début du XIXe siècle jusqu'à nos jours. Ce n'est pas un hasard si son livre «Le soldat et l'État» figure au programme de plusieurs établissements d'enseignement militaire supérieur de l'armée américaine. Pour moi, l’étude des œuvres de Huntington, des conversations personnelles avec lui et avec le personnel de l’Institut d’études stratégiques de Harvard, qu’il dirige, m’ont aidé à comprendre ce qui est le plus important dans la réforme de l’armée russe. Il ne s’agit pas du tout de son recrutement sur une base contractuelle ni même de la formation de vrais sergents de carrière. L’essentiel est la formation d’un corps d’officiers professionnels moderne. Et ce qu'est un officier professionnel, Huntington le montre dans le premier chapitre publié de son livre « Le soldat et l'État », qu'il a intitulé « Le service des officiers en tant que profession ». Après l’avoir lu, le lecteur peut tirer sa propre conclusion dans quelle mesure l’officier russe répond aux critères de professionnalisme d’Huntington et si nous devons suivre ces critères.

Les Américains, en principe, ne nient pas la possibilité de l’existence d’armées professionnelles, y compris américaines, à l’avenir. Certes, je n'ai rencontré aucune discussion sérieuse sur ce sujet dans la littérature militaire américaine. Cependant, lors de conversations privées et lors de séminaires scientifiques, ils admettent pleinement cette possibilité comme la prochaine étape dans le développement du professionnalisme militaire. Le célèbre théoricien militaire et ancien chef d'état-major de l'armée américaine, le général Karl Vuono, considère la création d'une armée professionnelle comme une transition vers le plus haut niveau du développement en trois étapes des armées modernes. Le premier niveau est une armée de conscrits, le deuxième niveau est une armée de volontaires (c'est-à-dire l'armée américaine actuelle). La troisième étape devrait être une armée professionnelle.

Pour autant que je puisse en juger, aucune image concrète d’une telle armée professionnelle du futur n’a encore été formée aux États-Unis. Cela est compréhensible étant donné les énormes difficultés liées à la création d’une telle armée, basée sur les conceptions américaines du professionnalisme militaire. La formation d'une telle armée nécessiterait apparemment des changements dans la Constitution américaine (abandon de la Garde nationale) et des changements dans l'ensemble du système d'éducation militaire (amener le niveau de connaissance et de formation des soldats et des sous-officiers au niveau d'officier professionnel, inculquer l'éthique professionnelle au personnel privé et sous-officier, etc.). Il est clair que la société américaine ne peut pas encore se fixer de telles tâches, même s’il n’y a rien d’utopique dans l’idée même de créer une armée professionnelle (c’est-à-dire composée essentiellement d’officiers).

Vitali Chlykov

© 1996 - 2013 Salle des magazines du Journal russe, "Journal russe" | Adresse pour les lettres : [email protégé]
Pour toute question, veuillez contacter Sergei Kostyrko | à propos du projet