Chaque année, le calendrier des vaccinations préventives se renouvelle avec de nouveaux vaccins. Protègent-ils des maladies ? Pourquoi de nombreux parents refusent de vacciner leurs enfants ? Elena Orlovskaya, pédiatre, naturopathe répond à ces questions.
En avril 2006, environ 200 enfants ukrainiens ont été admis dans des hôpitaux avec une température de 38-40 ° C, des nausées, des éruptions cutanées, des maux de tête et des yeux douloureux. Les plus forts sont restés dans les écoles et les jardins d'enfants - 3-4 personnes en groupe. Ces cas ont coïncidé dans le temps avec la réalisation du diagnostic tuberculinique chez les enfants (). Au début, il y avait une version selon laquelle une raison possible était un vaccin de mauvaise qualité. Mais quelques jours plus tard, les responsables ont démenti cette hypothèse, affirmant qu'une telle réaction à l'échantillon était due au fait qu'au moment de la vaccination, les enfants pouvaient être au stade d'incubation de la maladie, mais les signes de la maladie avaient pas encore paru. Bientôt, presque toutes les opinions des opposants à cette version ont disparu d'Internet. Et les enfants ont été renvoyés chez eux dans un « état satisfaisant ».
Frappons l'hépatite B avec du mercure !
En 2006, le ministère de la Santé prévoit une augmentation du financement du programme de vaccination de 70 millions d'UAH. (total UAH 177 millions). Chaque année, de nouveaux vaccins apparaissent sur le marché ukrainien des médicaments : il y a 3 ans, une vaccination obligatoire contre le virus de l'hépatite B a été introduite, depuis 2006 la vaccination contre l'infection hémophilique a été introduite dans le calendrier de vaccination préventive, et un vaccin spécial contre. Dans quelle mesure l'introduction de nouveaux vaccins est-elle justifiée ?
« Le plus souvent, l'hépatite B survient chez les personnes libertines et chez celles qui manipulent des produits sanguins ou prennent des drogues par voie intraveineuse- dit Elena Orlovskaya, une pédiatre avec de nombreuses années d'expérience. - Il n'est pas clair ce qui a à voir avec les bébés qui sont injectés avec le vaccin contre l'hépatite B contenant. Et cette vaccination est répétée 3 fois ! C'est nocif pour un bébé en bonne santé, sans parler des enfants malades. Les composés toxiques du mercure causent des dommages au foie et au système nerveux, et en fait, il est contenu dans la plupart des vaccins en tant que conservateur ! De nombreux médecins s'accordent à dire que les maladies de la première année de vie (infections respiratoires aiguës, diathèse, dysbiose) ne sont rien de plus qu'un empoisonnement du corps au mercure. Ne protège même pas l'allaitement ! Une évaluation sur l'échelle d'Apgar (elle se fait immédiatement après la naissance) ne permet pas de déterminer avec précision si un enfant résistera à un tel coup ! De plus, il n'est pas rare que les femmes subissent un traitement hormonal et antibiotique avant et pendant la grossesse. Les enfants de ces mères seront particulièrement sensibles aux vaccins étrangers.».
Une expérience sur les enfants ?
Selon la ressource Internet www.autismwebsite.ru, ces dernières années, il y a eu une augmentation rapide des cas de troubles mentaux difficiles à traiter dans lesquels l'enfant commence à régresser, perd le contact avec la réalité et devient avec le temps agressif et même dangereux. . Des statistiques bluffantes : en Angleterre, aux USA et au Canada, cette maladie est aujourd'hui diagnostiquée chez un enfant sur 100-150 ! Pendant ce temps, même il y a 60 ans, personne n'avait entendu parler de l'autisme.
De plus, des études montrent qu'il n'y a aucun cas connu chez les enfants non vaccinés ! Quel est le problème? De nombreux experts associent les troubles mentaux des enfants à l'empoisonnement aux composés du mercure, qui sont abondants dans les vaccins pour les vaccinations (cela donne le plus de complications). Bien sûr, à la suite d'un empoisonnement, il ne se développe pas toujours: le corps de la plupart des enfants élimine lui-même le mercure.
Aux États-Unis, le problème de l'empoisonnement des enfants est évoqué aujourd'hui ouvertement - une campagne à grande échelle y a déjà commencé pour une interdiction complète des vaccinations avec des composés du mercure. En conséquence, les pays de la CEI, en particulier la Russie et l'Ukraine, deviennent un marché accessible pour la vente de vaccins toxiques. Désormais, nos nouveau-nés sont vaccinés contre l'hépatite B dès le premier jour de leur vie. Il y a aussi un « exploit » national : quelques jours plus tard, tous les bébés reçoivent une injection d'un vaccin contre la tuberculose. à ne faire nulle part dans le monde, sauf dans les pays post-soviétiques : les principaux pays du monde ont longtemps refusé de vacciner les nourrissons avec des vaccins vivants contre la tuberculose, etc. Une telle dose de charge de toxines se transforme, au mieux, en maladies allergiques à long terme et en une diminution générale de l'immunité.
L'immunité devrait fonctionner !
« Toutes les maladies sont divisées en celles qui accélèrent le développement et celles qui l'inhibent., - dit Elena Viktorovna. - Ces derniers comprennent certaines infections particulièrement dangereuses. Mais la plupart des maladies infantiles contre lesquelles nous essayons imprudemment de vacciner sont en fait bénéfiques pour leur immunité ! La rougeole, la rubéole, la varicelle, la scarlatine, avec la bonne attitude à leur égard, ne causent pas de complications terribles. Il est bien connu qu'un organe qui ne fonctionne pas s'atrophie - pour se renforcer, l'immunité de l'enfant doit fonctionner ! Lorsque la température augmente, ce qui accompagne toutes les infections virales, le taux métabolique s'accélère - et toutes les toxines sont, pour ainsi dire, "fondues" du corps. Si un enfant lui-même tombe malade d'une maladie, une immunité individuelle spécifique à cet agent pathogène spécifique se développera dans son corps. De plus, cette immunité sera persistante, c'est-à-dire qu'elle offrira à l'enfant une protection pour le reste de sa vie. Et après les vaccinations, l'immunité est instable : la maladie contre laquelle le vaccin a été administré peut survenir à un âge plus avancé. Mais les adultes portent bien plus fort les maladies infantiles ! Nous voyons maintenant une telle image avec la rougeole - cette année, il y a eu une épidémie de rougeole dite atténuée chez des personnes de 20 à 30 ans qui ont été vaccinées contre cette maladie deux fois dans l'enfance (un an et à 6 ans) ! De plus, au cours de la première année de vie, tous les systèmes les plus importants du corps se développent, conçus pour assurer la santé pour le reste de sa vie, et l'immunité de l'enfant se forme. Et une intervention médicale externe dans ce cas ne peut que nuire. Une alternative aux vaccinations et au traitement allopathique peut être le durcissement, les méthodes de médecine naturelle : homéopathie, réflexe et phytothérapie, facilitent considérablement l'évolution des maladies sans nuire au système immunitaire. Au minimum, la vaccination ne doit pas être "planifiée", mais individuelle - en tenant compte de l'état de santé et de la prédisposition génétique de chaque enfant en particulier».
Choix sans choix ?
Dans de nombreux pays étrangers, à la naissance d'un bébé, une étude du sang du cordon ombilical est réalisée afin d'identifier une prédisposition héréditaire à certaines maladies, après quoi la soi-disant. passeport génétique et immunologique du bébé. Et les enfants affaiblis ne sont pas vaccinés du tout ou reportés jusqu'à ce que l'état du bébé soit complètement stabilisé. Dans notre pays, la carte immunologique d'un bébé ne se fait dans aucune maternité d'Etat !
Mais nous avons aussi des réalisations dont les parents devraient être conscients. Pour que le bébé ne reçoive pas de vaccins dans les premiers jours de sa vie, vous devez rédiger une déclaration correspondante lors de son admission à l'hôpital. Cela ne veut pas dire complet - ils peuvent être faits plus tard, mais les parents auront le temps de s'assurer que tout est en ordre avec le bébé. Il s'avère qu'il y a aussi la liberté de choix en Ukraine ? Hélas, jusqu'à présent que formellement : un enfant non vacciné ne sera pas admis dans un jardin d'enfants ou une école - l'État veille soigneusement à la "couverture massive de la population par les vaccinations". De plus, il n'y a aucune explication claire de la raison pour laquelle cela se produit. Il semblerait que, entrant dans le groupe des enfants qui ont été vaccinés, ce ne soit qu'un bébé non vacciné qui risque d'être infecté.
Aujourd'hui, les immunologistes disent qu'avant la vaccination, il est nécessaire d'évaluer correctement l'état de santé de l'enfant. Les parents doivent avoir des informations complètes sur les contre-indications et les conséquences possibles et comprendre clairement que la responsabilité de la vie de leur bébé n'incombe pas au médecin, ni à l'État, mais à leur conscience.
Cocktail empoisonné ?
Les vaccins finis contiennent des substances hautement toxiques. Il n'existe aucune étude prouvant l'innocuité de ces composants dans les vaccins (cependant, ainsi que les statistiques officielles des complications après vaccination).
Le formaldéhyde (formol) est un cancérigène qui provoque de graves lésions rénales, un œdème de Quincke, de l'asthme, des éruptions cutanées, une rhinopathie.
Le phénol entraîne souvent une faiblesse, des convulsions, des lésions rénales et une insuffisance cardiaque.
Les sels d'aluminium ont un effet destructeur sur le tissu cérébral, provoquant souvent des réactions allergiques cutanées.
Le mercure est en effet toxique pour les tissus du cerveau, des reins et du foie. Soit dit en passant, les symptômes et l'empoisonnement aux composés du mercure sont identiques à 99 % !
Je suis pour une attitude réfléchie envers les vaccinations !
Grâce à la vaccination, l'humanité a pu stopper des maladies telles que la variole. Je suis d'accord que les maladies infantiles pour la plupart n'entraînent pas de complications graves. Cependant, maintenant, de nombreux parents n'envoient pas leurs enfants à la maternelle. En conséquence, le cercle de communication de l'enfant avec ses pairs n'est pas si large - un enfant non vacciné peut ne pas tomber malade de maladies infantiles au cours des premières années de sa vie. Et si le virus rattrape une telle personne à l'âge adulte, les conséquences peuvent être tragiques. Les garçons qui ont eu les oreillons à la puberté deviennent souvent infertiles. Pour une femme enceinte, la rubéole est lourde de mort fœtale. Je crois qu'un enfant en bonne santé (!) peut recevoir tous les vaccins (l'exception, à mon avis, peut être la vaccination contre l'hépatite B). Cependant, il est très important de se concentrer sur le bien-être du bébé. Même un trouble intestinal banal, une poussée dentaire douloureuse, ou encore une léthargie et une léthargie du bébé devraient arrêter les parents. Attendez qu'au moins 2 semaines se soient écoulées depuis que l'enfant a complètement récupéré.
Peu de temps après une réaction sévère à une vaccination de routine, Yegor a reçu un diagnostic de sclérose tubéreuse de Bourneville. Désormais, les parents mettent tout en œuvre pour que leur fils de 5 ans parle au moins.
L'accouchement était difficile, les eaux drainées étaient vertes, se souvient Galina, la mère du garçon. - Quand Yegorka est né, il avait un énorme hématome, des taches étranges sur l'œil et la jambe. Les médecins ont rapidement traité l'hématome, et littéralement une heure plus tard, mon garçon a reçu une injection du vaccin. Ensuite, j'ai fait confiance aux médecins et je n'ai eu aucun doute sur la justesse de leurs actions. Maintenant, fort de l'expérience, je comprends : de tels symptômes auraient dû devenir une contre-indication directe à la vaccination ! Pendant ce temps, bientôt nous avons été renvoyés à la maison.
Terrible diagnostic
Quand Yegor avait 2,5 mois, j'ai remarqué qu'il commençait à geler étrangement : il bougeait ses bras et ses jambes, puis se figea soudainement pendant quelques secondes dans une position absurde. J'ai montré mon fils au neurologue du district : « Maman, de quoi t'inquiètes-tu ? Vous avez un garçon merveilleux ! De toute évidence, il manque juste de calcium - prenez-en un peu. " L'esprit tranquille, j'ai suivi les recommandations du médecin. Et à 3 mois, mon fils a été vacciné. Et après ça a commencé ! La décoloration s'est transformée en crises convulsives, l'enfant a semblé reculer dans son développement, a cessé de se tenir la tête... Naturellement, nous avons paniqué et nous nous sommes précipités à la recherche des meilleurs médecins. Pour soulager les crises, on nous a prescrit des médicaments, ce qui a fait vomir terriblement le garçon ! Les « sommités » n'ont fait que lever la main : « C'est ainsi que se déroule la maladie. Et en même temps, notre fiche médicale disait : « L'enfant évolue en fonction de l'âge » !
Quand Yegor avait quatre mois, il a finalement subi un examen complet du cerveau et a trouvé... des calcifications. Les médecins lui ont diagnostiqué une sclérose tubéreuse et ont continué à prescrire des médicaments à l'enfant, ce qui n'a fait qu'aggraver son état. Et je me suis rendu compte : il est temps de mettre fin à la communication avec la médecine officielle ! Je me suis tourné vers un homéopathe, qui m'a expliqué que les vaccinations pouvaient bien devenir le moteur du développement de la maladie. Le traitement du médecin n'a pas été efficace - les crises n'ont pas disparu. Il nous a fallu plus de 2 ans pour trouver notre « propre » médecin, également homéopathe.
Deux mois - avec une forte fièvre
Nous avons pu voir Vladimir Ivanovich dans un état incroyablement grave. Au cours de ses 2 ans et 10 mois, Egorka ne pouvait pas se tenir debout et s'asseoir, mais restait immobile, regardant un point ! L'enfant ne parlait pas du tout, mais il criait à déchirer le cœur - souvent et pendant longtemps. Les crises ont été répétées jusqu'à 15 fois par jour. Le médecin a prévenu que le traitement serait long et difficile, mais Yegor a une chance de s'adapter socialement. Ce jour-là, l'homéopathe ne nous a donné qu'un seul grain de médicament. Immédiatement après sa réception, son fils a littéralement perdu le voile de ses yeux : pour la première fois depuis longtemps, il nous a regardé avec un regard significatif. Après 2 semaines, l'enfant a craché une tétine, et après tout, il gémissait et était capricieux sans mamelon), au fil du temps, il a commencé à marcher, même à chanter des syllabes entières. Mais une nouvelle épreuve nous attendait.
Un jour, mon fils a soudainement eu une fièvre qui ne s'est pas calmée pendant plusieurs semaines. Bien que je sache qu'en homéopathie, l'exacerbation est la norme, indiquant que les processus de guérison ont commencé, cela a été très difficile pour moi. L'homéopathe, avec nous, était de service pendant des jours au lit de Yegor. Certains jours, la température est montée à 41°C, mais nous avons suivi avec fermeté la décision de ne pas la faire tomber avec des médicaments. Et ils furent récompensés de leur courage : bientôt la crise passa, et les convulsions disparurent tout à fait !
je n'ai pas peur de l'avenir
J'attends avec impatience le jour où Yegor prononcera pour la première fois le mot "maman". Un thérapeute en réadaptation et un défectologue travaillent avec son fils, grâce à une telle approche intégrée, il s'est sensiblement renforcé. Je crois vraiment que Yegorka continuera à communiquer avec ses pairs, deviendra une personne gentille (l'une des conséquences de la sclérose tubéreuse de Bourneville est des attaques d'agression non motivées). Dans mon cœur, il n'y a pas eu de ressentiment contre les médecins depuis longtemps. Finies les pensées épuisantes de ce qui se serait passé si nous n'avions pas administré les vaccins Yegor. Il y a une donnée : la maladie - et vous devez apprendre à vivre avec, et la vie la plus complète possible. Et puis, peut-être, la terrible maladie reculera. Cet espoir m'aide à ne pas perdre courage."
En Norvège, les vaccinations sont la norme
En Norvège, la vaccination est totalement volontaire, les parents décident eux-mêmes de vacciner ou non leur enfant. Néanmoins, 90 % des Norvégiens préfèrent vacciner leurs enfants : c'est plus fiable.
Je suis née et j'ai grandi en Ukraine, et je suis venue en Norvège pour travailler, raconte Evgenia, mère de Kasper, deux ans. - Je suis tombé amoureux, je me suis marié et je suis resté dans ce pays pour toujours. Devenue enceinte, elle s'est activement intéressée au système norvégien d'obstétrique et de soins de santé. L'accouchement naturel en présence de son mari est ici dans l'ordre des choses. Les médecins essaient d'intervenir le moins possible dans le processus d'accouchement. A la demande de la femme, un acupuncteur, une piscine et une chaise pour accouchement vertical étaient à son service, et pendant les contractions on m'a proposé de me rafraîchir avec de la compote et un sandwich. Mon mari était à mes côtés tout le temps, m'a fait un massage, a prononcé des mots d'encouragement - son soutien comptait beaucoup pour moi. Casper est né en bonne santé et après 3 jours, nous sommes rentrés chez nous.
Visite médicale - 3 fois par an
En Norvège, un visiteur médical à domicile n'examine un enfant à domicile qu'une seule fois. Après son retour à la maison, elle est censée l'appeler une fois par mois, pour la consulter sur certaines questions concernant la santé du bébé. Si quelque chose ne va pas avec l'enfant, vous devez contacter le médecin de famille qui traite toute votre famille. En général, il m'a semblé que les médecins en Norvège ne sont pas aussi sensibles à leurs patients qu'en Ukraine, par exemple. Le thérapeute de la polyclinique d'État ne vient pas au domicile de l'enfant malade (vous devez appeler une ambulance ou emmener vous-même l'enfant à l'hôpital), le médecin de famille n'est pas toujours en mesure de poser le bon diagnostic à un stade précoce. Au cours de la première année de vie, les examens de routine d'un pédiatre n'ont lieu que trois fois : à 3, 6 et 12 mois. Par conséquent, après consultation, mon mari et moi avons décidé de donner à notre garçon tous les vaccins.
Approche individuelle
Les foulards chauds sont tabous
Bien sûr, nous ne comptons pas uniquement sur les vaccinations - nous essayons tout d'abord de renforcer l'immunité de l'enfant par des méthodes naturelles. Malgré le fait que nous vivons sur la côte, où soufflent souvent des vents froids, Casper n'est pas particulièrement enveloppé. Le matin, nous versons de l'eau fraîche, allons régulièrement avec le bébé à la piscine. Nous nous habituons à une alimentation saine : en Norvège, il est de coutume de manger du pain complet, du fromage, des légumes, des fruits de mer. Lors de ma dernière visite en Ukraine, j'ai acheté des médicaments homéopathiques pour une ambulance, par exemple, pour un nez qui coule ou un mal de gorge. Les Norvégiens ne guérissent généralement pas un rhume : si au bout de 3 jours il ne disparaît pas tout seul, ils vont chez le médecin. D'ailleurs, les proches de mon mari ont été surpris de mes connaissances dans le domaine de la médecine traditionnelle (herbes banales, compresses, inhalations - il m'a semblé qu'ils le savent tous). J'espère que la combinaison des derniers développements médicaux et des remèdes populaires éprouvés depuis des siècles aidera notre fils à rester fort et plein de force. "
Notre fille est en bonne santé sans vaccins !
La question des vaccinations de la petite Nastya n'a même pas été abordée au conseil de famille. L'avis des parents était sans ambiguïté : le développement naturel de l'enfant et l'intervention médicale dans son corps sont des choses incompatibles.
Nous avons commencé à préparer la naissance de notre fille bien avant cet événement, se rappellent Lena et Slava. - Après avoir entendu des histoires sur les accouchements à l'hôpital, nous avons réalisé que ce n'était pas notre option (nous sommes engagés dans l'amélioration spirituelle de nous-mêmes, nous menons un mode de vie sain). Le destin nous a réunis avec une merveilleuse sage-femme spirituelle, qui a aidé Nastenka à naître : à la maison, sans peur ni douleur. Nous nous souviendrons de ce jour comme des vacances les plus merveilleuses de notre vie. Nous n'avons pas lavé le lubrifiant d'origine de l'enfant (il a une fonction protectrice), le cordon ombilical n'a été coupé que lorsqu'il a complètement cessé de pulser (au bout de 3 heures), nous avons immédiatement attaché le bébé au sein (le colostrum "peuple" le corps de l'enfant avec des anticorps maternels). Une telle approche naturelle a d'abord fonctionné pour le maintien complet de l'immunité des enfants (contrairement à de nombreuses maternités, Nastya non seulement n'a pas perdu de poids dans les premiers jours de sa vie, mais est également devenue plus forte).
Epidémie de rougeole en Europe. Selon l'OMS, la maladie a déjà touché 28 pays européens : la plupart des cas ont été infectés à la suite d'une transmission locale. La vaccination est considérée comme le seul remède efficace contre la rougeole. Nous avons parlé des vaccinations avec Irina Fridman, spécialiste des maladies infectieuses pour enfants, et avons expliqué comment elles protègent contre les maladies, quelle réaction au vaccin est considérée comme pathologique et combien de vaccinations peuvent être administrées en une journée.
Irina Fridman
Ph.D., Docteur du Département de Prévention Spécifique des Maladies Infectieuses du Centre Scientifique et Clinique pour Enfants des Maladies Infectieuses de la FMBA
Quels vaccins sont gratuits ?
En Russie, il existe un calendrier de vaccination national - il s'agit d'un schéma de vaccination accepté pour se protéger contre les infections les plus courantes qui peuvent être extrêmement difficiles chez les jeunes enfants. Cela ne veut pas dire qu'il s'agit d'un document difficile - selon la loi, les parents ont le choix : ils peuvent vacciner un enfant, ou ils peuvent refuser les vaccinations et en assumer la responsabilité.
Vaccinations inscrites au calendrier national : BCG (vaccin contre la tuberculose), vaccin contre l'hépatite B, le pneumocoque, la poliomyélite, la rougeole, les oreillons et la rubéole, DTC (vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche), ainsi qu'un vaccin annuel contre la grippe. Le vaccin contre l'hémophilus influenza est inscrit au calendrier national pour les groupes à risque, mais cela ne signifie pas que tout enfant en bonne santé n'en a pas besoin, c'est juste que l'État est prêt à le payer uniquement pour les enfants ayant des problèmes de santé.
Quels sont les vaccins hors calendrier qui valent la peine d'être reçus ?
Les vaccins supplémentaires qui peuvent être effectués à volonté (et payants) sont, par exemple, les vaccins contre la varicelle, l'infection à rotavirus, l'encéphalite à tiques, l'hépatite A, l'infection à méningocoque.
Les vaccins sont-ils 100% protecteurs ?
Toute vaccination n'assure pas une protection absolue contre l'infection. Un enfant vacciné peut contracter l'infection sous une forme plus bénigne, sans complications. Personne ne garantit qu'il ne tombera jamais malade, tout dépend de l'efficacité du système immunitaire : chez certains, les anticorps persistent très longtemps, tandis que chez d'autres ils se perdent rapidement. Cependant, la plupart des vaccins favorisent la formation de cellules immunitaires à mémoire, qui conduisent à une réponse adéquate dans le corps. Lorsqu'ils rencontrent à nouveau un microbe, ils commencent à travailler rapidement et réagissent bien au contact.
Pourquoi vacciner si, théoriquement, l'enfant tolère normalement la maladie ?
Malheureusement, personne n'est à l'abri de l'évolution sévère de la maladie avec complications. Veuillez peser : avez-vous besoin d'un cours sérieux avec complication ou de la possibilité théorique d'un cours facile ? Il s'avère qu'il s'agit d'un choix personnel de chaque parent : « Moi seul peux décider ce que je veux faire à l'enfant ou pas. C'est faux, et dans certains États, une tactique différente est maintenant adoptée: il est recommandé à l'enfant de se présenter pour la vaccination à un certain moment - l'infirmière mesure sa température et le vaccine (le médecin n'aborde même pas cette question).
Nous avons une approche un peu différente : pour être admis à la vaccination, il faut parfois visualiser un certain nombre de tests (puisque certains parents font un examen de laboratoire sans avis médical), examiner l'enfant, mesurer la température, et seulement puis l'admettre à la vaccination.
À quelle fréquence arrives-tu à convaincre tes parents ?
Je partage mes connaissances sur les vaccinations, l'expérience mondiale, les données scientifiques, les avantages de la vaccination, et je leur laisse le soin de prendre une décision. Les forcer à dire : « Vous faites mal », n'a aucun effet. En principe, la plupart des parents viennent encore se faire vacciner, même ceux dont les enfants ont de graves problèmes de santé.
Avant l'admission, les parents doivent étudier les informations sur la maladie contre laquelle ils envisagent de vacciner l'enfant et découvrir quelles peuvent être les conséquences de cette maladie: regarder des images sur Internet, écouter, par exemple, comment un patient qui n'a pas été vacciné contre la coqueluche. Pesez tout : de telles conséquences sont-elles nécessaires ou est-il prévu de procéder à la prévention de ces infections.
Dois-je donner du sang et de l'urine avant la vaccination ?
Non. Il n'y a pas de documents réglementant la délivrance des tests avant chaque vaccination. Il est nécessaire de faire des tests uniquement pour certains groupes de patients qui ont des problèmes sanguins. L'essentiel avant la vaccination est la santé somatique pendant au moins deux semaines, l'absence de personnes malades dans l'environnement et le désir de se faire vacciner. Si le patient était atteint d'une infection grave: bronchite, pneumonie, a été traité avec des antibiotiques pendant une longue période, l'intervalle devrait être d'un mois. Et après un ARVI banal de nature non prolongée (même avec une température de 39), deux semaines suffisent.
Dois-je prescrire des antihistaminiques pendant la vaccination ?
Il n'est pas nécessaire de prescrire des antihistaminiques avant la vaccination. Dans certains cas, ils sont prescrits aux personnes allergiques, mais cette expérience n'est encore conservée qu'avec nous. Les médecins de la plupart des pays européens, même avec la vaccination des personnes allergiques, ne prescrivent pas d'antihistaminiques de routine.
Quelle est la réaction normale après la vaccination?
Les réactions vaccinales normales qui peuvent survenir chez environ 10 % des enfants comprennent : une forte fièvre, des manifestations locales (rougeur, gonflement, gonflement). Par exemple, après la vaccination contre la rougeole, la rubéole, les oreillons, du quatrième au 15e jour, une éruption d'écorce et de type rubéole, une augmentation des glandes salivaires, de légères manifestations catarrhales - toux, mal de gorge, un léger écoulement nasal peut apparaître . Tout cela est à court terme, le plus souvent non accompagné d'intoxication, l'enfant se sent assez bien, la température diminue après les médicaments antipyrétiques.
Et lequel est pathologique ?
Un gonflement de plus de huit centimètres au site de vaccination est considéré comme une réaction allergique locale pathologique au vaccin : chez un enfant de six mois, il occupe la quasi-totalité de la cuisse. Il existe des réactions allergiques courantes sous la forme d'une éruption cutanée, mais cela se produit extrêmement rarement et nécessite également certaines actions de la part des médecins: les parents ne se souviennent pas toujours que l'enfant est allé à son anniversaire le jour de la vaccination et qu'il a d'abord essayé , par exemple, une paille en chocolat recouverte de sésame.
Les complications sont-elles toujours causées par le vaccin administré ?
Toutes les conditions qui surviennent après la vaccination nécessitent une enquête : le médecin doit déterminer si cela est dû au vaccin injecté ou non. Et dans la plupart des cas, ce n'est pas lié. Notre expérience montre que les enfants qui viennent chez nous avec un diagnostic de réaction pathologique à la vaccination dans 90 % des cas ont une maladie quelconque : ARVI, infections intestinales aiguës, problèmes rénaux nouvellement diagnostiqués.
S'il n'y a pas de réaction après l'administration du vaccin, cela ne signifie pas que les anticorps ne sont pas produits : tout dépend des caractéristiques du système immunitaire humain. Quelqu'un réagit même aux vaccins légers avec une augmentation de la température, tandis que d'autres tolèrent toute vaccination de manière asymptomatique.
Quelles sont les conséquences les plus dangereuses de l'introduction du vaccin ?
La réaction la plus grave à la vaccination dans le monde est le choc anaphylactique, qui est une réaction allergique aiguë aux composants du vaccin. Une telle réaction allergique aiguë se produit dans les 30 premières minutes après l'administration du vaccin, au plus dans les deux heures. Par conséquent, pendant au moins les 30 premières minutes, toute personne vaccinée doit être dans l'établissement et s'asseoir à côté du bureau où la vaccination a été effectuée. Chaque salle de vaccination dispose d'une trousse de premiers soins, incluant le choc anaphylactique.
Le choc anaphylactique aux vaccins est une situation extrêmement rare, un cas pour 100 000 doses utilisées. Cela ne vient pas seulement des vaccins, tout peut devenir provocateur: bonbons, médicaments, fraises, saucisses, œufs - vous pouvez manger des pâtisseries contenant un œuf et "donner" un choc anaphylactique. Nous ne sommes pas à l'abri de cela.
L'autisme et la paralysie cérébrale sont-ils associés aux vaccinations ?
L'autisme, la paralysie cérébrale, les lésions organiques du système nerveux central ne sont pas associées à la vaccination. Nous avons un grand nombre de patients atteints de lésions organiques du système nerveux central et de paralysie cérébrale, et ils ne sont pas vaccinés.
Le mercure et l'aluminium dans les vaccins sont-ils dangereux ?
Il a été prouvé que les micro-additifs contenus dans les vaccins n'ont aucun effet sur l'organisme du vacciné. Ce qu'un enfant reçoit pendant la vaccination de masse à partir de substances supplémentaires est une petite fraction de ce que nous obtenons dans la vie. Si on parle d'hydroxyde d'aluminium, alors il est contenu dans l'air des grandes villes avec des usines et des usines : les parents ne pensent pas que tous les jours, en promenant leur petit enfant, ils respirent cet air. Ou, par exemple, dans le poisson de mer, que nous mangeons volontiers, il y a une énorme quantité de mercure - en particulier dans le thon, qui est très répandu dans les pays européens.
Combien de vaccins puis-je recevoir en une journée ?
Autant que vous le souhaitez. Ils se font à une distance de deux à trois centimètres les uns des autres, au niveau de la cuisse ou de l'épaule. La charge antigénique augmente quelque peu, mais elle n'est pas si élevée. Il y a trois mille antigènes dans le vaccin DTC de production nationale. Dans les vaccins modernes à plusieurs composants (par exemple, "Pentaxime") - environ 25-27. C'est plusieurs fois moins qu'en DTC, qu'un enfant de trois mois perçoit assez bien.
Les vaccins vivants et tués peuvent-ils être combinés ?
Oui, les vaccins vivants et "tués" peuvent être administrés le même jour, seule l'observation dans la période post-vaccination sera plus longue dans ce cas : il peut y avoir une réaction aux vaccins inactivés dans les trois premiers jours, aux vaccins vivants - du quatrième au quinzième jour. Par conséquent, la température devra être surveillée un peu plus longtemps.
La seule chose est que vous ne pouvez pas combiner la vaccination BCG avec quoi que ce soit, elle se fait toujours séparément.
Quelle est la différence entre un vaccin polio vivant et tué ? Ce qui est mieux?
L'OMS a un programme pour progresser vers la pleine utilisation des vaccins antipoliomyélitiques inactivés. Ils veulent annuler le vaccin vivant afin d'arrêter la circulation de la souche vaccinale poliovirus, puisque le vaccin vivant contient un poliovirus atténué. Les personnes vaccinées avec ce vaccin excrètent le poliovirus dans les selles pendant deux mois et peuvent être une source d'infection.
La mise en œuvre de ce programme, du moins en Russie, est encore assez difficile : nous n'avons pas assez de doses pour vacciner l'ensemble de la population. Nous avons maintenant un schéma d'utilisation combiné : deux vaccins inactivés, le troisième et les suivants sont vivants. Les deux premières introductions protègent pleinement contre les formes paralytiques de poliomyélite et sont fournies gratuitement selon le calendrier national. Si les parents le souhaitent, ils peuvent continuer à vacciner l'enfant avec un vaccin inactivé, et non un vaccin vivant. L'efficacité d'un tel régime est élevée.
Quelle est la différence entre le DTC domestique et le vaccin étranger « Pentaxim » ?
Le vaccin domestique contient un composant anticoquelucheux à germes entiers et est considéré comme un vaccin, après quoi la fièvre survient plus fréquemment. "Pentaxim" contient également un composant anticoquelucheux acellulaire, il est plus doux, en plus, il protège contre cinq infections à la fois. Infanrix Hexa protège contre six infections. En raison du fait que les vaccins étrangers ont une composition différente pour le composant coquelucheux, leur efficacité est quelque peu inférieure. Si le DTC a cinq à sept ans de protection efficace contre la coqueluche, alors, par exemple, Infanrix Hexa a quatre à six ans.
Peut-on supposer qu'après la première dose de DTC ("Pentaxim") l'enfant est déjà protégé ?
Non! Le fait est que différentes infections nécessitent un nombre différent de vaccinations. Si nous parlons de la prévention de la coqueluche, quatre vaccinations sont nécessaires pour une protection à long terme. Après le premier, après quelques semaines, des anticorps se développeront, mais ils peuvent ne pas persister longtemps, une administration supplémentaire est donc nécessaire. Quant à la diphtérie et au tétanos, deux vaccinations avec revaccination après un an suffisent - cela donne une bonne protection. La protection à long terme contre la polio nécessite quatre injections. On ne peut donc pas dire qu'après une introduction, la protection ne se développera pas, mais elle sera de courte durée.
Il n'y a pas de restrictions sur la séquence d'administration du vaccin (si le patient n'a pas de contre-indications) : vous pouvez commencer par le vaccin le plus pertinent aujourd'hui.
Pourquoi se faire vacciner contre la varicelle si les enfants ne sont pas gravement malades ?
Oui, jusqu'à présent, 90% des enfants atteints de varicelle la tolèrent assez facilement. Mais la varicelle est dangereuse en raison des complications bactériennes qui peuvent survenir : des démangeaisons sévères entraînent des égratignures, des infections, et cette situation peut nécessiter la mise en place d'une antibiothérapie.
L'une des complications graves de la varicelle est l'encéphalite varicelle. Le plus souvent, il survient chez les enfants de neuf à dix ans, ceux qui ne sont pas tombés malades dans la petite enfance. Lorsque les enfants obtiennent leur diplôme de la maternelle, vont à l'école, les parents sont bien conscients qu'avec l'âge, la possibilité d'une évolution plus grave de la varicelle augmente et ils décident de vacciner leurs enfants.
Malheureusement, jusqu'à ce que le vaccin contre la varicelle soit introduit dans le calendrier national et qu'il n'y ait pas de vaccination de masse des enfants, nous assisterons à des épidémies saisonnières de la maladie.
Que se passe-t-il si les gens arrêtent de vacciner leurs enfants ?
En Russie, le taux de vaccination de la population est supérieur à 95-98%, mais dès que ce pourcentage diminue, nous pouvons voir des épidémies de n'importe quelle maladie. Un exemple récent est l'épidémie de rougeole en Europe et en Ukraine. Maintenant, nous avons des cas limités de la maladie, ils ne se propagent pas beaucoup, mais néanmoins les adultes et les enfants tombent malades de la rougeole. La plupart des patients n'étaient pas vaccinés et certains d'entre eux ont perdu leur protection.
Dans les années 90, la dernière épidémie de diphtérie s'est produite : il y a eu une restructuration, beaucoup ont refusé de se faire vacciner. Dans notre institut, de nombreux services ont été repensés pour lutter contre la diphtérie. Malheureusement, les enfants sont morts. Les médecins qui travaillaient ont alors dit: le soir, le patient était admis, ils lui injectaient du sérum, et le matin, vous venez - et il ne l'est pas. Après cela, il n'y a plus eu d'épidémies aussi importantes, Dieu merci.
Ce n'est un secret pour personne que les parents modernes par rapport à sont divisés en deux camps. Certains croient sincèrement aux bienfaits de la vaccination et la considèrent comme un salut des plus dangereux connus de l'humanité, tandis que d'autres sont convaincus qu'avec le temps, cela se transforme en une véritable catastrophe et peut provoquer le développement de conséquences très tristes dans le corps de l'enfant.
Le vaccin adsorbé tétanos-coqueluche-diphtérie est conçu pour développer une immunité contre trois maladies infectieuses à la fois (, et). Pour la formation d'une réponse immunitaire à long terme, le sérum doit être administré à l'enfant quatre fois au cours des 1,5 premières années de sa vie.
Vaccin DTC
Les sceptiques ne croient pas à l'innocuité de ce médicament, sur la base des résultats de ses tests, selon lesquels le risque de développement augmente après l'administration de la solution.
De plus, la vaccination contre la papillomatose est un nouveau médicament immunitaire, dont l'effet sur le corps n'est pas encore entièrement compris.
Les vaccins les plus sûrs
Aujourd'hui, les vaccins inactivés et tués sont considérés comme les plus sûrs, car ils ne contiennent pas des agents pathogènes affaiblis mais vivants des maladies infectieuses.
Ce sont ces solutions qui se caractérisent par une faible réactogénicité et conduisent rarement au développement de complications post-vaccinales.
Par exemple, le risque de poliomyélite post-vaccination après administration est nul, par rapport aux cas d'administration, lorsque la maladie est diagnostiquée avec une fréquence de 1: 40 000.
Mythes courants sur les dangers de la vaccination
Les immunologistes modernes nient les méfaits de la vaccination et insistent sur la vaccination de masse de tous les enfants, ce qui, à leur avis, permettra d'éradiquer un certain nombre des infections les plus dangereuses au monde.
Les experts se réfèrent aux mythes les plus courants sur les dangers de la vaccination :
- le mythe selon lequel les vaccinations entraînent des complications chez un bébé vacciné sur deux (la fréquence des effets de la vaccination est de 1 cas sur plusieurs milliers d'enfants) ;
- le mythe de l'effet néfaste sur le foie (en fait, le vaccin n'est pas capable de provoquer une violation de la structure ou de la fonctionnalité de l'organe, mais, au contraire, le protège de la pénétration d'agents viraux);
- le mythe sur le lien entre les vaccins et le développement de l'autisme (il n'y a aucune preuve scientifique de cette croyance pour beaucoup) ;
- le mythe selon lequel l'immunité naturelle est meilleure que la protection immunitaire greffée (les deux variantes de la réponse immunitaire offrent une protection à long terme et efficace du corps de l'enfant contre les maladies infectieuses).
Vidéos connexes
Les avantages et les dangers de la vaccination dans la vidéo :
C'est aux parents de décider s'ils croient ou non aux méfaits et aux bienfaits des vaccinations. Aujourd'hui, le droit de refuser la vaccination est réglementé au niveau législatif et s'applique à absolument tous les citoyens de notre pays, quels que soient leur âge et leur statut social.
En 2019, l'Organisation mondiale de la santé a reconnu le doute sur la vaccination comme l'une des 10 menaces mondiales pour l'humanité. Les opposants à la vaccination sont très actifs sur le réseau - ils créent des chats, des blogs et des groupes sur les réseaux sociaux, promeuvent leurs idées sur des sites parents populaires. correspondant AiF. ru pendant un mois, j'étais dans le chat et les groupes anti-vaccination, j'y ai rassemblé les arguments les plus populaires et j'ai demandé à l'expert ce qui était vrai.
Si vous regardez les statistiques, alors la plupart des personnes vaccinées, et non non vaccinées, sont atteintes d'infections évitables par la vaccination.
Si on regarde les statistiques, on verra qu'il y a beaucoup plus de vaccinés que de non vaccinés.
Prenons un exemple simple. L'école compte 1000 élèves, dont 95% (950 personnes) sont vaccinés contre la rougeole, et 5% ne le sont pas (50 personnes).
Nous savons que le vaccin n'est pas efficace à 100 %. Environ 2-5% des personnes vaccinées ne répondent pas bien au vaccin. Il s'avère qu'ils sont vaccinés, mais n'ont pas d'immunité et sont sensibles à l'infection. Prenez le pire des cas de 950 × 0,05 = 48 personnes sensibles parmi les vaccinés.
Il y a un flash dans l'école. Qui tombera malade ? Très probablement, tous ceux qui n'ont pas d'immunité tomberont malades. Et il s'avère que les vaccinés et les non vaccinés tombent malades "à parts égales" en termes de nombre de personnes. Cependant, en termes de pourcentage, 5% des vaccinés et 100% des non vaccinés seront malades. C'est un calcul très approximatif, car il y aura des enfants vaccinés avec une seule dose, il y aura des enfants avec des certificats achetés, qui sont vaccinés selon des documents, mais en fait non, il y aura des enfants avec différentes concentrations d'anticorps dans le sang .
Il est important de comprendre que si une infection est contractée par une personne qui n'a pas d'immunité spécifique contre cet agent pathogène, alors c'est comme des graines de mauvaises herbes piégées dans un sol noir. Ils germeront rapidement et commenceront à se multiplier, remplissant tout autour. Face à une source aussi abondante, même quelqu'un qui a développé une immunité au vaccin peut tomber malade - c'est juste que sa quantité d'anticorps n'était pas suffisante pour faire face à la charge infectieuse.
Les vaccinés et les non vaccinés, qui ont eu le même contact avec une telle source, auront une évolution complètement différente de la maladie. Chez la personne vaccinée, une partie de la dose infectieuse du virus sera neutralisée par les anticorps disponibles, et les usines de production de nouveaux anticorps se mettront rapidement en marche. Et la personne non vaccinée recevra la dose complète, et pendant que son système immunitaire se réchauffera, elle aura le temps d'apprendre tous les délices de la maladie.
Le risque de développer une complication post-vaccination est plus élevé que le risque de contracter l'une des infections contre lesquelles vous êtes vacciné. Par exemple, le tétanos si vous habitez en ville.
Les vaccins sont victimes de leur propre efficacité. Dans un monde où la plupart sont vaccinés, le risque d'infection semble très faible. Mais on oublie que la couverture vaccinale et la probabilité de rencontrer une infection sont des quantités dépendantes ! Si la couverture tombe au seuil, le risque de contracter une infection augmentera immédiatement. De plus, nous voyageons beaucoup et des gens d'autres pays viennent dans notre pays.
Le tétanos peut aussi être contracté en ville. Il y a aussi de la terre ici, y compris importée, des machines qui amènent la terre de la campagne sur roues. La perte de vigilance peut entraîner des conséquences graves qui peuvent être facilement évitées par une vaccination en temps opportun.
Les maladies considérées comme vaincues grâce à la vaccination - rougeole, variole, diphtérie, etc. - ont disparu non pas à cause des vaccinations, mais à cause des changements dans les conditions de vie d'une personne: hygiène, disponibilité de l'eau courante, égouts.
L'hygiène et l'assainissement sont des facteurs qui influencent les « maladies des mains sales » - les infections intestinales telles que le choléra. Ici leur rôle est inconditionnel !
La plupart des infections inscrites au calendrier national sont des anthroponoses. Ce sont des infections qui se transmettent de personne à personne. La rougeole et la diphtérie sont transmises par des gouttelettes en suspension dans l'air, comme la plupart des autres infections du calendrier vaccinal. Cela signifie que le rôle de l'hygiène dans leur distribution est faible. Bien sûr, il est préférable de se laver les mains et le visage après le métro pendant la saison de la grippe - cela réduira le risque de tomber malade, mais cela n'empêchera pas l'infection si quelqu'un éternue à côté de vous et que vous inhalez l'infection.
Il existe également des infections à transmission vectorielle - les vecteurs sont des arthropodes hématophages. Par exemple, le typhus et la peste. Saviez-vous qu'il existe un vaccin contre ces infections? Et elle est! Mais ils le font à ceux pour qui c'est pertinent.
La vaccination, l'hygiène et l'isolement des patients (quarantaine) sont un ensemble de mesures pour contenir les maladies, mais l'hygiène en elle-même n'est pas suffisante pour éradiquer les infections anthroponotiques.
Dans les pays développés, où tout va bien avec l'hygiène, la vaccination contre les infections intestinales n'est pas inscrite au calendrier national. Mais si vous voyagez dans un pays où ces maladies sont courantes, vous devez vous protéger.
La rougeole est une maladie qui ne nécessite pas de traitement, pas pire que le rhume. Il passe tout seul sans aller chez le médecin, mais il confère une forte immunité à vie, alors que les vaccinations n'offrent pas un tel niveau de protection. La rougeole transférée dans l'enfance renforce même l'immunité générale de l'enfant.
Les vaccins contre les maladies bénignes comparables en gravité au rhume ne sont pas administrés, car ils ne présentent pas de danger. Mais les maladies avec un taux de mortalité décent et des complications pour lesquelles il n'y a pas de remède sont des candidates pour le développement d'un vaccin.
Environ 1 personne sur 1000 qui contracte la rougeole en meurt. Selon le dernier rapport de l'OMS sur la situation de la rougeole, le taux de mortalité était de 0,89 pour 1000 cas.
Avec la rougeole, des complications associées au travail du système nerveux central, du système respiratoire et du tractus gastro-intestinal sont possibles. Parmi eux : laryngite, croup (sténose laryngée), trachéobronchite, otite moyenne, pneumonie rougeoleuse primaire, pneumonie bactérienne secondaire, encéphalite rougeoleuse aiguë, hépatite, lymphadénite, lymphadénite mésentérique. Une complication assez rare (5 à 10 cas pour 1 000 000) - la panencéphalite sclérosante subaiguë - peut survenir jusqu'à 27 ans après la maladie. Elle se caractérise par une détérioration progressive de l'intelligence, des convulsions et la mort.
La rougeole ne renforce pas le système immunitaire. Au contraire, il existe un "paradoxe de la rougeole" - il consiste à supprimer le système immunitaire d'une personne malade (après tout, la rougeole affecte les cellules du système immunitaire). Cela augmente la probabilité d'infections bactériennes secondaires et de complications, et provoque une immunodéficience temporaire. De plus, cela conduit à une "amnésie immunitaire" - une perte de l'immunité contre les maladies et les vaccinations précédentes !
L'immunité post-vaccination est plus faible que l'immunité post-infectieuse, mais avec l'aide de la vaccination, il est possible d'obtenir une réponse immunitaire suffisante pour prévenir l'infection, comme pour la rougeole et la varicelle, ou pour réduire le nombre de formes graves et mortelles, comme en cas de vaccination contre la tuberculose.
Le virus de la rougeole est si bénéfique pour l'organisme qu'il est utilisé dans le traitement des tumeurs cancéreuses.
L'histoire du virus de la rougeole, censé guérir le cancer, comme de nombreux autres mythes, est le résultat d'informations mal comprises. Les scientifiques développent une méthode spéciale de traitement pour certains types de cancer basée sur le virus vaccinal génétiquement modifié contre la rougeole. Il ne s'agit pas de rougeole sauvage, ni de maladie, mais d'une méthode expérimentale de traitement. Mais les opposants à la vaccination omettent des détails importants, déforment le sens et les vœux pieux.
Si Rospotrebnadzor n'a pas encore annoncé d'épidémie de rougeole en Russie, cela signifie que la situation est tout à fait sûre, et tout le reste est « épouvantail des alarmistes ».
La tâche de Rospotrebnadzor n'est pas de ratisser l'épidémie, mais de tout faire pour l'empêcher. En réagissant à temps, les conséquences possibles peuvent être évitées. Ainsi, alors que nous avons une "menace d'épidémie" et des mesures appropriées - des arrêtés ont été émis sur la "vaccination de nettoyage", les non vaccinés contre la rougeole dans les régions à mauvaise situation épidémiologique ont un accès limité aux établissements d'enseignement.
Un enfant avec une bonne immunité ne tombera pas malade lorsqu'il rencontrera le virus, il vaut donc mieux ne pas se faire vacciner, mais renforcer sa santé.
Après la naissance, un enfant n'a aucune immunité contre les maladies infectieuses. Il n'a qu'un système immunitaire - une usine de fabrication d'immunité. Prenons la même rougeole. 9 personnes sur 10 qui entrent en contact avec la rougeole tomberont également malades. 90 % ! Avons-nous 90 % de personnes ayant des problèmes immunitaires ? Non, c'est juste une telle maladie. Une bonne santé c'est bien, mais la vaccination est l'alliée d'un mode de vie sain. Le système immunitaire de l'enfant se familiarise avec les informations sur les infections dangereuses pour le bébé dans un environnement sûr et contrôlé, et s'entraîne. Et lorsqu'il rencontre une véritable infection, il sait immédiatement quoi faire.
Si les vaccins protègent contre les infections évitables par la vaccination, pourquoi les personnes qui refusent les vaccins sont-elles si critiquées ? De qui les vaccinés ont-ils peur s'ils sont protégés par les vaccinations ?
N'importe quel opposant au vaccin vous dira que « les vaccinés aussi tombent malades ». Revenant à la réponse à la question numéro 1, rappelons que tous les vaccinés ne forment pas l'immunité. Selon l'efficacité du vaccin, 2-5% (parfois plus) sont vaccinés, mais pas immunisés. C'est une fatalité qui n'affecte pas la situation si presque tout le monde est vacciné. Et puis il y a ceux qui ne peuvent pas être vaccinés (par âge, état de santé, etc.). Ils n'ont pas non plus d'immunité. Ils sont vulnérables. Mais si la couche non-immune commence à se développer aux dépens de ceux qui refusent sans raison, alors davantage de cibles d'infection dans la société apparaissent. Une personne sans immunité contre l'infection est un sol fertile pour sa reproduction, la formation d'une nouvelle source et sa propagation rapide. En conséquence, ceux qui n'ont pas d'immunité pour une raison objective sont à risque.
Les vaccins provoquent l'autisme. Pas étonnant que Robert De Niro ait financé le film à ce sujet.
Financé exactement ?
Le film a été produit par la chaîne de télévision Autism Media.
Le film est réalisé par Andrew Wakefield, un personnage très célèbre qui est devenu le père du mythe sur le lien entre les vaccinations et l'autisme.
L'étude de Wakefield (1998) à l'origine de cette idée fausse a été retirée en 2010 et l'auteur a été radié du registre médical au Royaume-Uni la même année en raison de violations éthiques liées à ses recherches déloyales et à ses intérêts financiers personnels.
Le film devait être présenté en avant-première en 2016 au Tribeca Film Festival, mais il a fait l'objet d'un tollé général et de nombreuses critiques.
Acteur Robert De Niro, qui était l'un des fondateurs du festival, a d'abord défendu la décision de montrer le film. Il a écrit sur Facebook que le film était "très personnel" pour lui, car il a un enfant autiste, et que le film peut entamer un dialogue sur le problème. Mais peu de temps avant la projection, De Niro a annoncé que le film ne serait pas projeté. Selon lui, des consultations avec d'autres représentants du festival du film et des représentants de la communauté scientifique l'ont amené à la conclusion que le film ne contribuera pas à la discussion que l'acteur espérait.
Total - un autre vélo avec des grains de vérité, retourné.
La coqueluche se traite facilement avec de la vitamine C
Toutes les études sur l'utilisation de la vitamine C pour la coqueluche ont été réalisées avant 1953 et, malgré le fait qu'il existe maintenant une énorme quantité de recherches sur l'utilisation de la vitamine C pour diverses pathologies, la plupart avec des résultats négatifs.
Aucune nouvelle donnée n'a été publiée sur l'utilisation de la vitamine C pour la coqueluche au cours des 60 dernières années.
Les risques liés à l'utilisation des doses de vitamine C offertes par les médecines alternatives pour le traitement de la coqueluche (y compris les formes de vitamine C qu'elles offrent) peuvent l'emporter de manière significative sur les avantages perçus de son utilisation.
La maladie elle-même est extrêmement désagréable. Il est difficile d'imaginer un parent qui constatera facilement une toux très sévère avec vomissements chez son enfant, qui dure également environ 100 jours.
Le traitement à la vitamine C n'apparaît pas dans les directives modernes pour le traitement de la coqueluche, la vaccination est donc le seul moyen de se protéger contre cette maladie. Prévenir vaut mieux que guérir.
La varicelle est un must, de préférence le plus tôt possible. Les vaccins contre la varicelle ne protègent pas - de nombreuses personnes vaccinées tombent malades.
Les vaccins contre la varicelle sont très efficaces. Les vaccinés avec une dose unique ont environ 15 à 20 % de probabilité de ce que l'on appelle « l'infection révolutionnaire » sous la forme d'une maladie avec des symptômes bénins (moins de 50 éruptions cutanées). Vacciné deux fois - moins de 2%. L'évolution d'une maladie à part entière peut être très difficile et imprévue.
Un autre argument en faveur de la vaccination est que le virus de la varicelle après une maladie persiste dans l'organisme à vie et peut se faire sentir à l'avenir sous la forme de zona, une maladie extrêmement désagréable. La vaccination élimine le portage du virus sauvage.
On peut dire que si la vaccination n'est pas disponible pour vous, alors il vaut mieux avoir la varicelle à l'âge de 2-5 ans. Mais si la vaccination est disponible et qu'il est possible de ne pas tomber malade, alors il vaut mieux ne pas tomber malade.
Si vous allaitez votre bébé et que vous avez des anticorps contre le virus, le bébé sera également protégé contre le virus. Par conséquent, les vaccinations ne sont pas nécessaires pendant la période d'allaitement.
Après la maladie (et après la vaccination), une personne développe une immunité. Pour la plupart des infections, elle peut être mesurée en déterminant la concentration d'anticorps dirigés contre cette infection dans le sang d'une personne qui a été malade/vaccinée. Ce sont des immunoglobulines de classe G (IgG).
La mère transmet ces anticorps dits transplacentaires à son bébé in utero. Il s'agit d'une immunité passive qui s'estompe progressivement. Les anticorps contre la coqueluche à 3 mois de vie ne sont plus détectés, les anticorps contre la varicelle et la rougeole vivront un peu plus longtemps, de 6 à 9 mois. Ainsi, pendant l'allaitement, le bébé peut effectivement être protégé par l'immunité maternelle, mais pas grâce au lait maternel. Hélas, chez l'homme, les anticorps IgG ne pénètrent pratiquement pas dans le lait et un enfant n'a pas de récepteurs pour eux dans le tractus gastro-intestinal, de sorte qu'ils peuvent passer du tube digestif dans sa circulation sanguine!
Le lait contient une concentration assez élevée d'anticorps d'une autre classe - IgA. C'est "l'immunité muqueuse". Si (à Dieu ne plaise) une mère rencontre un patient atteint de varicelle pendant l'HB, "respire" le virus et qu'il entre en contact avec les cellules immunitaires de ses muqueuses (nez, bouche, yeux...), alors ces "gardes-frontières" se mettront en route produisant des IgA, qui entreront dans le lait maternel. Avec du lait, l'enfant recevra un "antidote" qui neutralisera le virus de la varicelle dans son tractus gastro-intestinal. Mais ce n'est pas une protection à 100%, mais seulement une aide, un soutien et non un remplacement pour la vaccination.
Les vaccins contiennent de nombreux produits chimiques et métaux lourds tels que le mercure et l'aluminium, qui sont eux-mêmes immunosuppresseurs.
La question de la composition des vaccins est l'une des plus brûlantes. Il est diabolisé avec des généralisations incroyables. La principale chose à comprendre est que tous les vaccins ont une composition différente.
Le même mercure, ou plutôt un antiseptique organique au mercure (merthiolate), n'est pratiquement plus utilisé. Et pas parce que c'est dangereux, mais parce que les gens ont tellement peur du mercure qu'ils doivent faire des concessions à la société afin de maintenir un niveau de couverture suffisant.
Parmi les vaccins pour enfants russes, le merthiolate est contenu uniquement dans les vaccins contre la coqueluche, la diphtérie et le tétanos (complexes et monovaccins), tous les autres vaccins pour enfants n'en contiennent pas. Mais si vous écoutez les militants, il semble que dans chaque dose de vaccin il y ait une cuillère à soupe de mercure pur.
L'aluminium, ou plutôt l'hydroxyde et/ou le phosphate d'aluminium, est un ingrédient plus courant. On le trouve dans le vaccin contre l'hépatite B, le vaccin coqueluche/diphtérie/tétanos et le vaccin contre le pneumocoque. Cette substance attire l'attention du système immunitaire au site d'injection, augmentant l'efficacité de la vaccination. Sans elle, de nombreuses vaccinations seraient inutiles.
Je voudrais aussi dire que l'aluminium est un métal léger, pas lourd. Et sous la forme sous laquelle il est inclus dans le vaccin, il a un très faible niveau de biodisponibilité. Il est progressivement métabolisé et excrété par le corps.
Les vaccins contiennent des tissus étrangers et de l'ADN et de l'ARN étrangers, ce qui entraîne une suppression du système immunitaire en raison d'une réaction de rejet.
Pour la production d'un certain nombre de vaccins, des cultures cellulaires d'humains, de mammifères et de cellules de levure sont utilisées. Ces cellules sont le substrat pour la croissance du « principe actif » du vaccin. Et dès qu'ils ont rempli leur fonction, ils sont éliminés en procédant à une purification supplémentaire de la solution des impuretés. Le produit final peut ne contenir que des traces (indétectables par des méthodes de détection) de concentrations de fragments individuels des molécules productrices. Ils sont petits et non immunogènes. C'est comme brasser de la bière. La levure est un producteur qui est éliminé par filtration stérilisante et n'est pas présent dans le produit final (si la bière est filtrée, bien sûr).
Pour être honnête, la réaction de rejet n'est pas très claire. Cela semble intelligent, mais cela n'a pas de sens. Rejet de quoi ? Il y a un rejet d'organe après transplantation. Ou si une personne reçoit du sang qui ne lui convient pas.
Le processus immunitaire AUTO signifie la réponse immunitaire du système immunitaire contre son propre corps, et si la protéine est étrangère, il ne s'agit plus d'un processus auto-immun.
Si quelques molécules "étrangères" pénètrent dans l'organisme par voie intramusculaire avec le vaccin, elles seront simplement "mangées" par les cellules du système immunitaire, ce qui n'affectera en rien l'état du vacciné.
« Si une protéine étrangère pénètre dans le corps non pas par le tractus gastro-intestinal, mais directement dans la circulation sanguine, il devient possible de déclencher une réaction auto-immune. Ainsi, en introduisant dans le sang des substances qui ne sont pas destinées à cela, nous contournons non seulement les barrières tissulaires naturelles, mais déclenchons également par erreur des réactions protectrices dangereuses pour le corps lui-même. »
En général, de nombreux vaccins imitent la voie naturelle d'un agent pathogène entrant dans le corps.
Par exemple, vaccin antipoliomyélitique oral est pris par voie orale pour stimuler la production d'anticorps dans la muqueuse intestinale, car c'est là que le poliovirus se multiplie après avoir été ingéré avec des aliments et de l'eau contaminés. Vaccin oral contre le choléra stimule la production locale a) d'anticorps neutralisants sur la muqueuse intestinale, qui empêchent la fixation des bactéries Vibrio cholerae à la paroi intestinale, et b) d'anticorps, qui empêchent la fixation de toxines bactériennes à la muqueuse intestinale.
L'administration intranasale du vaccin a le même objectif, mais dans la muqueuse nasale.
Mais le reste des vaccins est administré par d'autres moyens (par voie intradermique, sous-cutanée, intramusculaire) et il y a aussi une raison à cela !
Au premier contact avec un virus sauvage, transmis par des gouttelettes en suspension dans l'air, les particules du virus tombent d'abord sur la muqueuse, où commence progressivement le travail d'immunité locale. Mais, comme le corps n'est pas encore familiarisé avec cette infection, il ne réagit pas immédiatement et le virus a le temps de pénétrer dans l'environnement interne du corps - dans le sang et les tissus.
Lorsque nous donnons le vaccin sous forme d'injection, nous sautons la première étape, simulant une situation d'urgence lorsque les "barrières naturelles du corps" sont violées. Une telle administration aide la vaccination à être aussi efficace que possible et à minimiser la probabilité qu'elle ait un effet indésirable sur le corps.
Ainsi, l'importance de franchir toutes les barrières du corps est exagérée, puisque nous « effectuons des exercices » selon le pire des cas. Et ainsi nous lançons une immunité adaptative, exactement la même qui sera lancée au contact d'un virus sauvage, s'il perce la défense.
Les vaccins ne sont jamais injectés « directement dans la circulation sanguine ». L'administration intraveineuse est interdite. C'est important.
Les maladies infectieuses, si au cours de leur évolution n'interfèrent pas avec les antibiotiques et ne suppriment pas la fièvre, contribuent à la maturation du système immunitaire et représentent également un stade de développement.
Les infections entraînent le système immunitaire. Tout comme un écolier entrant en première année peut voir des mots, mais ne peut pas les lire, de même le système immunitaire « apprend à lire » lorsqu'il rencontre divers agents pathogènes. Dans le cas des vaccinations, nous offrons une formation dans un environnement sécuritaire. Nous ne laissons pas le rookie-cordelier passer directement sous le dôme du cirque. Au début, il s'entraîne à garder son équilibre à un demi-mètre du sol avec un tapis souple pour assurer.
Il existe des maladies bénignes et des maladies graves. Il ne sert à rien de vacciner contre les ARVI habituels, qui disparaissent en 7 jours. Ils sont vaccinés contre les maladies difficiles, présentant un risque élevé de complications et pouvant entraîner certaines conséquences. Nous ne mettons pas de genouillères et de casques pour nos enfants lorsqu'ils se contentent de marcher dans la rue. Mais si un enfant fait du roller/patinage/vol stationnaire, on comprend les risques de chutes et on met des équipements de protection. C'est la même chose avec les infections. Les infections bénignes ne sont vraiment pas dangereuses et peuvent être une sorte d'entraînement pour le système immunitaire. Mais les plus lourds nécessitent un "casque et des genouillères" - les vaccinations comme protection. Bien sûr, un casque et des genouillères ne donneront pas une garantie à 100%, mais ils réduiront considérablement les risques de blessures (complications).
Les maladies sont naturelles et très bénéfiques pour la population, car elles détruisent les faibles. Mais rarement l'un des parents s'intéresse à la "santé de la nation". Il est préoccupé par la santé de son enfant en particulier, et dans ce cas, la vaccination est une alternative plus sûre.
d'ailleurs
Les mythes en ligne sur les dangers de la vaccination sont un problème important, mais loin d'être le seul. "Un autre problème désagréable est le niveau de qualification du personnel médical, qui, en raison de son ignorance et de son incapacité à répondre même à de nombreuses questions simples, suscite des doutes chez les parents quant à l'efficacité et à la sécurité de la vaccination", explique Oblasova.
Antonina et sa collègue, l'auteur d'un autre blog sur la vaccination "À propos des vaccinations sans hystérique", Elena Savinova, envisagent de créer une organisation à but non lucratif qui augmentera l'alphabétisation de la population et du personnel médical en matière de prévention des vaccins - à leur avis , sans une attention particulière à ce problème, la situation peut empirer.
Au cours des deux dernières années, de nouvelles épidémies ont couvert le monde en raison du refus des vaccinations : les personnes non vaccinées sont infectées par des infections hautement contagieuses comme la rougeole avec une probabilité de 100 %.
Bella Bragvadze :« Je peux constater que les anti-vaccins que je rencontre sur les réseaux sociaux, d'une manière ou d'une autre, ont des bénéfices matériels. Ils écrivent des programmes sur la façon d'éliminer les toxines après la vaccination, proposent certains traitements - tout cela, ils ne le font pas gratuitement. C'est-à-dire qu'ils vendent des consultations pour de l'argent, des médicaments, le plus souvent de l'homéopathie, des remèdes qui n'ont pas de base factuelle, des méthodes de traitement inutiles voire dangereuses. En conséquence, tout ce mouvement se traduit par une sorte d'avantage matériel. Et il me semble que c'est la raison principale. Je n'aime pas les théories du complot, je pense que tout est beaucoup plus simple - c'est du business."
Pourrait-il réellement y avoir des complications des vaccinations?
Des complications isolées des vaccinations se produisent, ainsi que des complications de tout médicament que beaucoup prennent chaque jour, mais la probabilité d'un tel développement d'événements est extrêmement faible.
Statistiquement, les risques liés aux vaccinations sont bien inférieurs aux risques liés aux maladies elles-mêmes et à leurs effets secondaires.
L'OMS a élaboré un document spécial qui résume les risques des vaccins modernes et des maladies pour trois infections. Par exemple : l'encéphalite rougeoleuse après la vaccination survient dans 1 000 000 de cas de vaccination, et l'encéphalite rougeoleuse après la rougeole survient une fois sur 2 000 cas. Les risques sont tout simplement incomparables. La peur des vaccinations modernes est irrationnelle - comme la peur de piloter un avion, mais en même temps de conduire une voiture et de savoir que le risque de mourir d'un accident est des milliers de fois plus élevé.
Il y a un autre point: le plus souvent, il y a des complications bénignes des vaccinations, par exemple, sous forme de fièvre. Les complications graves sont extrêmement rares. Par exemple, pour le BCG, les pustules au site d'injection sont les plus courantes. Si vous regardez les conséquences de la tuberculose chez les nouveau-nés, par exemple la méningite tuberculeuse, dont le risque est beaucoup plus élevé, l'abcès semble complètement absurde.
En règle générale, les effets secondaires graves des vaccins sont associés soit aux caractéristiques individuelles de l'enfant, soit à des problèmes de santé que le médecin n'a pas remarqués. Par conséquent, il est plus sage de choisir un bon médecin, plutôt que de refuser les vaccinations.
De plus, désormais, dans la plupart des cas, vous pouvez choisir : de fournir à l'enfant un vaccin vivant ou un vaccin inactivé, domestique ou importé. Les risques diffèrent d'une espèce à l'autre.
Par exemple, dans vaccins DTC les plus importés comprend la composante acellulaire de la coqueluche. La différence est que les vaccins à cellules entières sont plus susceptibles de provoquer des réactions légères à modérées, telles que des douleurs au site de vaccination, selon l'OMS. Sinon, les vaccins importés et nationaux protègent de manière tout aussi fiable contre la coqueluche, le tétanos et la diphtérie et provoquent également rarement des effets indésirables graves.
Et si tu prends vaccins contre la polio, alors un vaccin vivant est extrêmement rare, mais il peut provoquer une poliomyélite associée au vaccin - cela se produit dans environ 2 cas par million d'enfants vaccinés. Mais si vous utilisez un vaccin antipoliomyélitique inactivé, alors parmi les complications figurent uniquement l'érythème (0,5 à 1 %), l'épaississement des tissus (3 à 11 %) et la douleur (14 à 29 %). Un vaccin vivant donne une immunité plus stable, mais s'il y a une crainte d'un virus vivant, cela vaut la peine de vacciner avec un virus inactivé, il protégera toujours l'enfant à 95% s'il est vacciné à un âge précoce.
N'ayez pas peur de l'administration simultanée de plusieurs vaccins, cela ne nuit pas à l'organisme. Nous vivons dans un environnement non stérile et chaque jour, des millions de microbes pénètrent dans le corps, bien plus que ce que contiennent les vaccins.
Konnov Danila Sergueïevitch :« Les effets secondaires des vaccins modernes ne peuvent se produire que si les règles de vaccination sont violées. Par exemple, le mauvais site d'injection, la mauvaise technique d'injection, l'utilisation de vaccins périmés. Aussi, en l'absence de bénéfice anti-choc au point d'injection, c'est-à-dire en cas de réaction allergique aiguë, le patient ne peut être arrêté. Et lors de la vaccination avec des vaccins vivants, des personnes atteintes de maladies infectieuses aiguës ou d'exacerbations de maladies chroniques. »
Qu'est-ce que l'immunité collective et pourquoi l'affaiblir est dangereux pour tout le monde
Par exemple, varicelle naturelle peut entraîner une pneumonie.
Infection naturelle à la poliomyélite peut provoquer une paralysie permanente.
Infection naturelle des oreillons peut conduire à la surdité.
Haemophilus influenzae de type b (Hib) naturellement infecté peut causer des lésions cérébrales permanentes.
La vaccination permet de prévenir ces maladies et leurs complications potentiellement graves.
Quels vaccins doivent être administrés aux enfants et aux adultes en Russie
Bella Bragvadze :« Il y a une différence de point de vue entre les ministères de la santé des différents pays. Aux USA ou dans les pays européens, la communauté médicale a une attitude plus simple vis-à-vis de la vaccination, là-bas le calendrier vaccinal comprend plus de vaccins. Dans ces pays, les enfants sont très activement vaccinés dès les premières années de la vie, le calendrier de vaccination est en constante expansion. Nous élargissons désormais également la liste des vaccins obligatoires pour protéger les enfants du maximum d'infections.
Même si un vaccin n'est pas inclus dans la liste des vaccinations obligatoires, les résidents de la Russie peuvent être vaccinés avec des vaccins supplémentaires enregistrés dans la Fédération de Russie à leur propre demande et en accord avec le médecin traitant. C'est-à-dire que vous pouvez étendre votre calendrier, et ce n'est pas interdit, mais même encouragé. »
Quand on ne peut pas se faire vacciner
La liste des contre-indications à la vaccination se trouve dans les directives de Rospotrebnadzor, dans chaque cas, vous avez besoin d'une consultation médicale. Les contre-indications diffèrent pour les vaccins inactivés et les vaccins vivants.
En plus des contre-indications permanentes, il existe des contre-indications temporaires: maladies aiguës et exacerbations de maladies chroniques. Dans ce cas, les vaccinations sont administrées après la guérison ou pendant une période de rémission.
Bella Bragvadze :« Il existe des contre-indications claires à la vaccination : temporaires, absolues ou permanentes. Un bon exemple de contre-indication temporaire est l'ARVI - alors que nous ne nous faisons pas vacciner, nous nous sommes rétablis et avons continué la vaccination. Un exemple de contre-indication absolue - la vaccination avec des vaccins vivants est strictement contre-indiquée pour les enfants présentant une immunodéficience primaire. Chaque vaccin a sa propre liste de contre-indications. En cas de contre-indications, une dispense médicale de vaccination est établie. Malheureusement, dans ma pratique, je rencontre souvent de faux robinets médicaux qui ne sont pas justifiés.
De plus, les règles de fixation du vaccin sont clairement décrites : les conditions dans lesquelles la vaccination est réalisée ; site d'injection; voie d'administration (par voie intramusculaire ou sous-cutanée), etc. Ces règles doivent être respectées pour que la vaccination se passe en toute sécurité. "
La décision de vous vacciner vous et vos enfants ou non - chacun le prend lui-même. Mais c'est bien si elle est basée sur des informations fiables, et non sur des faits non prouvés et de fausses nouvelles. Après tout, la vie et la santé des 7 milliards d'habitants de la planète dépendent du nombre de personnes qui seront finalement protégées contre les infections.
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