Ceux qui vivaient il y a des millénaires avaient leurs propres croyances, divinités et religions. Avec le développement de la civilisation humaine, la religion s'est également développée, de nouvelles croyances et tendances sont apparues, et il est impossible de conclure sans équivoque si la religion dépendait du niveau de développement de la civilisation ou vice versa, ce sont les croyances des gens qui étaient l'une des garanties de progrès. Dans le monde moderne, il existe des milliers de croyances et de religions, dont certaines ont des millions d'adeptes, tandis que d'autres - seulement quelques milliers voire des centaines de croyants.
La religion est l'une des formes de compréhension du monde, qui est conditionnée par la croyance en des puissances supérieures. En règle générale, chaque religion comprend un certain nombre de normes morales et éthiques et de règles de comportement, de rituels et de cérémonies de culte, et réunit également un groupe de croyants dans une organisation. Toutes les religions reposent sur la croyance d'une personne en des forces surnaturelles, ainsi que sur la relation des croyants avec leur(s) divinité(s). Malgré la différence apparente entre les religions, de nombreux postulats et dogmes de différentes croyances sont très similaires, et cela est particulièrement visible dans la comparaison des principales religions du monde.
Grandes religions du monde
Les chercheurs modernes sur les religions identifient trois religions principales du monde, dont les adhérents sont l'écrasante majorité de tous les croyants de la planète. Ces religions sont le bouddhisme, le christianisme et l'islam, ainsi que de nombreuses tendances, branches et basées sur ces croyances. Chacune des religions du monde a plus de mille ans d'histoire, des écritures et un certain nombre de cultes et de traditions qui devraient être observés par les croyants. Quant à la géographie de la diffusion de ces croyances, s'il y a moins de 100 ans il était possible de tracer des frontières plus ou moins claires et de reconnaître l'Europe, l'Amérique, l'Afrique du Sud et l'Australie comme des parties du monde « chrétiennes », l'Afrique du Nord et le Le Moyen-Orient en tant que musulman et les États situés dans la partie sud-est de l'Eurasie sont bouddhistes, mais maintenant, chaque année, cette division devient de plus en plus conventionnelle, car dans les rues des villes européennes, vous pouvez de plus en plus rencontrer des bouddhistes et des musulmans, et dans les États laïques d'Asie centrale, dans la même rue, il peut y avoir un temple et une mosquée chrétiens.
Les fondateurs des religions du monde sont connus de tous : le fondateur du christianisme est Jésus-Christ, l'islam est le prophète Magomed, le bouddhisme est Siddhartha Gautama, qui a reçu plus tard le nom de Bouddha (éclairé). Cependant, il convient de noter que le christianisme et l'islam ont des racines communes dans le judaïsme, car dans la croyance de l'islam, il y a aussi le prophète Isa ibn Mariyam (Jésus) et d'autres apôtres et prophètes, dont les enseignements sont enregistrés dans la Bible, mais les islamistes sont sûrs que les enseignements fondamentaux sont toujours les enseignements du prophète Mahomet, qui a été envoyé sur terre après Jésus.
bouddhisme
Le bouddhisme est la plus ancienne des grandes religions du monde, avec une histoire qui s'étend sur plus de deux mille cinq cents ans. Cette religion est originaire du sud-est de l'Inde, le prince Siddhartha Gautama est considéré comme son fondateur, qui par la contemplation et la méditation a atteint l'illumination et a commencé à partager la vérité qui lui a été révélée avec d'autres personnes. Sur la base des enseignements du Bouddha, ses disciples ont écrit le Canon Pali (Tripitaka), qui est considéré comme un livre sacré par les adeptes de la plupart des courants bouddhistes. Les principaux courants du bouddhisme aujourd'hui sont Hinayama (le bouddhisme Theravada - "Le chemin étroit vers la libération"), Mahayana ("Le large chemin vers la libération") et Vajrayana ("La voie du diamant").
Malgré quelques différences entre les courants orthodoxes et nouveaux du bouddhisme, cette religion est basée sur la croyance en la réincarnation, le karma et la recherche de la voie de l'illumination, une fois franchie, vous pouvez vous libérer de la chaîne sans fin de la renaissance et atteindre l'illumination ( nirvana). La différence entre le bouddhisme et les autres grandes religions du monde est la croyance des bouddhistes que le karma d'une personne dépend de ses actions, et chacun suit son propre chemin vers l'illumination et est responsable de son propre salut, et les dieux, dont le bouddhisme reconnaît l'existence, ne jouent pas un rôle clé dans le destin d'une personne, car ils sont également soumis aux lois du karma.
Christianisme
L'origine du christianisme est considérée comme le premier siècle de notre ère ; les premiers chrétiens sont apparus en Palestine. Cependant, étant donné que l'Ancien Testament de la Bible, le livre saint des chrétiens, a été écrit bien avant la naissance de Jésus-Christ, il est sûr de dire que les racines de cette religion se trouvent dans le judaïsme, qui est né près d'un millénaire avant le christianisme. . Aujourd'hui, il existe trois directions principales du christianisme - le catholicisme, le protestantisme et l'orthodoxie, ramifications de ces directions, ainsi que ceux qui se considèrent également comme chrétiens.
La croyance chrétienne est basée sur la croyance au Dieu trinitaire - Père, Fils et Saint-Esprit, au sacrifice expiatoire de Jésus-Christ, aux anges et aux démons et à l'au-delà. La différence entre les trois directions principales du christianisme est que les chrétiens orthodoxes, contrairement aux catholiques et aux protestants, ne croient pas en la présence du purgatoire, et les protestants croient que la foi intérieure est la clé du salut de l'âme, et non l'observance de nombreux sacrements et rituels, par conséquent, les églises protestantes sont plus modestes que les églises catholiques et orthodoxes, et le nombre de sacrements d'église chez les protestants est moindre que chez les chrétiens qui adhèrent aux autres courants de cette religion.
Islam
L'Islam est la plus jeune des principales religions du monde, il est né au 7ème siècle en Arabie. Le livre sacré des musulmans est le Coran, qui contient les enseignements et les instructions du prophète Mahomet. À l'heure actuelle, il existe trois courants principaux de l'islam : les sunnites, les chiites et les kharijites. La principale différence entre la première et l'autre branche de l'Islam est que les sunnites considèrent les quatre premiers califes comme les successeurs légaux de Magomed, et aussi, en plus du Coran, reconnaissent les Sunnah racontant le prophète Mahomet comme les livres sacrés, et les chiites croient que seules ses lignées directes peuvent être les successeurs des descendants du Prophète. Les Kharijites sont la ramification la plus radicale de l'Islam, les croyances des adeptes de cette tendance sont similaires à celle des Sunnites, mais les Kharijites ne reconnaissent que les deux premiers califes comme les successeurs du Prophète.
Les musulmans croient au Dieu unique Allah et à son prophète Mohammed, à l'existence de l'âme et à l'au-delà. Dans l'Islam, une grande attention est accordée au respect des traditions et des rites religieux - chaque musulman doit accomplir la salat (prière quotidienne de cinq fois), observer le jeûne du Ramadan et faire au moins une fois dans sa vie un pèlerinage à La Mecque.
Commun dans trois grandes religions du monde
Malgré la différence de rituels, de croyances et de certains dogmes du bouddhisme, du christianisme et de l'islam, toutes ces croyances ont des caractéristiques communes, et la similitude entre l'islam et le christianisme est particulièrement notable. La croyance en un seul Dieu, en l'existence de l'âme, dans l'au-delà, dans le destin et dans la possibilité d'une aide de puissances supérieures - tels sont les dogmes inhérents à la fois à l'islam et au christianisme. Les croyances des bouddhistes diffèrent considérablement des religions des chrétiens et des musulmans, cependant, la similitude entre toutes les religions du monde est clairement visible dans les normes morales et comportementales que les croyants doivent observer.
Les 10 commandements bibliques que les chrétiens sont obligés d'observer, les lois prescrites dans le Coran et le Noble Octuple Sentier contiennent des normes morales et des règles de conduite prescrites pour les croyants. Et ces règles sont les mêmes partout - toutes les principales religions du monde interdisent aux croyants de commettre des atrocités, de nuire à d'autres êtres vivants, de mentir, de se comporter de manière dissolue, grossière ou irrespectueuse envers les autres et exhortent à traiter les autres avec respect, attention et développement dans les traits de caractère positifs.
Pourquoi la part des musulmans dans la population mondiale augmente-t-elle plus vite que n'importe qui d'autre, et de moins en moins de personnes sans affiliation religieuse ?
Les caractéristiques religieuses du monde changent très rapidement, ce qui est principalement dû aux différences de taux de natalité et de la taille de la jeune génération dans les sphères d'influence des plus grandes religions du monde, ainsi qu'au fait que les gens changent de religion. Au cours des quatre prochaines décennies, les chrétiens resteront le plus grand groupe religieux, mais l'islam se développera plus rapidement que toute autre grande religion. Ces tendances actuelles dureront jusqu'en 2050...
- Le nombre de musulmans sera presque égal au nombre de chrétiens dans le monde.
- Malgré le fait que les athées, les agnostiques et autres personnes qui ne s'associent à aucune religion en particulier augmenteront dans des pays comme les États-Unis et la France, leur part dans la population totale de la terre diminuera.
- Le nombre d'adeptes du bouddhisme restera à peu près le même qu'en 2010, et il y aura plus d'hindous et de juifs qu'aujourd'hui.
- En Europe, le nombre de musulmans sera de 10% de la population totale.
- En Inde, la religion majoritaire restera l'hindouisme, cependant, sa population musulmane deviendra également la plus importante au monde, dépassant les musulmans d'Indonésie.
- Aux États-Unis, le nombre de chrétiens des trois quarts de la population en 2010 tombera aux deux tiers en 2050, et le judaïsme cessera d'être la plus grande religion non chrétienne. Il y aura plus de musulmans que de gens qui se définissent comme juifs sur la base de la religion.
- Quatre chrétiens sur dix dans le monde vivront en Afrique subsaharienne.
Ce sont quelques-unes des tendances mises en évidence par les nouvelles projections démographiques du Pew Research Center. Les projections sont basées sur la couverture actuelle et la répartition géographique des plus grandes religions du monde, les différences d'âge, les taux de fécondité et de mortalité, les migrations internationales et les schémas de transition d'une religion à une autre.
En 2010, le christianisme était de loin la plus grande religion au monde, avec environ 2,2 milliards d'adhérents, soit près d'un tiers (31 %) des 6,9 milliards d'habitants de la planète. L'islam occupait la deuxième place, avec 1,6 milliard d'adhérents, soit 23 % de l'ensemble de la population.
Cependant, si la tendance démographique actuelle se poursuit, l'islam rattrapera presque le leader d'ici le milieu du 21e siècle. Entre 2010 et 2050, la population totale de la Terre devrait atteindre 9,3 milliards, soit 35%. Au cours de la même période, le nombre de musulmans - parmi lesquels se trouvent en moyenne de nombreux jeunes à forte fécondité - devrait augmenter de 73 %. Le nombre de chrétiens devrait également augmenter, mais plus lentement, à peu près au même rythme (35%) que l'augmentation générale de la population mondiale.
En conséquence, le Pew Research Center prédit que d'ici 2050, le nombre de musulmans (2,8 milliards, soit 30 % de la population) sera presque égal au nombre de chrétiens (2,9 milliards, soit 31 %), peut-être pour la première fois. dans l'histoire.
À l'exception du bouddhisme, toutes les religions du monde sont sujettes à au moins une petite augmentation en termes absolus dans les décennies à venir. Le nombre de bouddhistes dans le monde devrait rester à peu près le même en raison du faible taux de natalité et du vieillissement de la population dans des pays comme la Chine, la Thaïlande et le Japon.
Le nombre d'hindous dans le monde devrait augmenter de 34 %, passant d'un peu plus d'un milliard à près de 1,4 milliard, suivant à peu près le taux de croissance moyen de l'ensemble de la population sur terre. Les Juifs, le plus petit groupe religieux pour lequel une prévision distincte a été faite, devraient croître de 16%, passant d'un peu plus de 14 millions dans le monde en 2010 à 16,1 millions en 2050.
Le contexte
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Service russe RFI 04/10/2016Le nombre d'adeptes de diverses religions, y compris les croyances traditionnelles africaines, les croyances populaires chinoises, les croyances amérindiennes et aborigènes australiennes, devrait augmenter de 11%, passant de 405 millions à près de 450 millions.
Cependant, malgré la croissance du nombre absolu d'adhérents aux religions populaires, au judaïsme et aux "autres religions" (l'ensemble de la catégorie combinée dans son ensemble), ils ne suivent pas le rythme de la croissance globale de l'ensemble de la population de la terre. Chacun de ces groupes devrait représenter un pourcentage plus faible de la population en 2050 qu'en 2010.
De même, la proportion de personnes sans affiliation religieuse diminuera dans la population totale de la terre, bien que leur nombre absolu augmentera. Les recensements et les sondages indiquent qu'en 2010, il y avait environ 1,1 milliard d'athées, d'agnostiques et de personnes qui ne s'identifient à aucune religion en particulier. D'ici 2050, le nombre de non-affiliés devrait atteindre 1,2 milliard. Mais quant au pourcentage qui leur sera alloué sur le nombre total de personnes, alors d'ici le milieu de ce siècle, selon les prévisions, il passera de 16% à 13%.
Dans le même temps, cependant, on s'attend à ce que la proportion de personnes sans affiliation religieuse augmente dans la population de la plupart des pays d'Europe et d'Amérique du Nord. Aux États-Unis, par exemple, le nombre de personnes non affiliées passera d'environ 16% de la population totale (y compris les enfants) en 2010 à 26% en 2050.
En utilisant l'exemple d'un groupe de personnes sans affiliation religieuse, on peut voir à quel point les différences géographiques influenceront fortement la croissance des religions dans les décennies à venir. L'un des principaux facteurs déterminant la croissance future est la concentration géographique actuelle de chaque groupe. Les religions comptant un grand nombre d'adeptes dans les pays en développement, où les taux de fécondité sont élevés et les taux de mortalité infantile diminuent progressivement, sont susceptibles de croître rapidement. La croissance mondiale de l'islam et du christianisme, par exemple, devrait soutenir l'Afrique subsaharienne. En revanche, les personnes sans affiliation religieuse sont désormais densément concentrées dans des zones à faible fécondité et à population vieillissante, comme l'Europe, l'Amérique du Nord, le Japon et la Chine.
Globalement, les musulmans ont la fécondité la plus élevée, avec une moyenne de 3,1 enfants par femme, ce qui est bien supérieur au niveau de reproduction minimum (2,1) requis pour maintenir une population stable. Les chrétiens arrivent en deuxième position, avec 2,7 enfants par femme. Le taux de natalité des hindous est de 2,4, à peu près le même que la moyenne mondiale de 2,5. Le taux de natalité moyen chez les Juifs du monde entier est de 2,3, ce qui est également supérieur au niveau minimum de reproduction. La fécondité dans tous les autres groupes est trop faible pour soutenir la population : croyances populaires - 1,8 enfant par femme, autres religions - 1,7, sans affiliation religieuse - 1,7 et bouddhistes - 1,6.
Au cours des prochaines décennies, le christianisme devrait subir la plus grande perte totale en raison du changement de dénomination. Dans l'ensemble, environ 40 millions de personnes devraient se convertir au christianisme, tandis que 106 millions l'abandonneront, préférant pour la plupart rejoindre les rangs des personnes sans affiliation religieuse (voir le graphique ci-dessus).
Au total, le groupe non affilié ajoutera 97 millions de personnes et perdra 36 millions en raison du changement religieux, pour une augmentation nette de 61 millions d'ici 2050. Un modeste « bénéfice net » du changement de religion est attendu pour les musulmans (3 millions), le groupe de croyance populaire (3 millions) et le groupe combiné des autres religions (2 millions). Les Juifs en raison du changement de religion perdront environ 300 000 personnes, tandis que les bouddhistes en perdront 3 millions.
La migration internationale est un autre facteur qui influence la taille projetée des groupes religieux dans différentes régions et pays.
Il est difficile de prédire les orientations futures de la migration, car la migration est souvent liée aux politiques des gouvernements mondiaux et aux événements internationaux qui peuvent changer rapidement. Par conséquent, de nombreuses projections démographiques n'incluent pas la migration dans leurs modèles. Mais en collaboration avec des chercheurs de l'Institut international d'analyse des systèmes appliqués à Laxenburg, en Autriche, Pew Research a développé une méthode innovante d'utilisation des données sur les tendances migratoires passées pour estimer la composition religieuse des flux migratoires pour les décennies à venir. ces projections sont faites, voir chapitre 1) ...
L'impact de la migration est visible dans les exemples du graphique de droite, qui comparent les scénarios prévus avec et sans migration dans les régions où cela compte le plus. Par exemple, en Europe, où la migration doit être prise en compte avec d'autres facteurs démographiques tels que la fécondité et l'âge comme cause du changement de population, la part des musulmans devrait passer de 5,9% en 2010 à 10,2% en 2050. Hors migration, la proportion de musulmans dans la population européenne devrait être inférieure de près de 2 % (8,4 %). En Amérique du Nord, si la migration est incluse dans le modèle de prévision, la proportion d'hindous va presque doubler au cours des prochaines décennies, passant de 0,7 % en 2010 à 1,3 % en 2050. Hors migration, la proportion d'hindous dans la population de la région restera virtuellement inchangé (0, huit %).
Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la poursuite de la migration chrétienne vers les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) (Bahreïn, Qatar, Koweït, Émirats arabes unis, Oman et Arabie saoudite) devrait compenser l'exode massif de chrétiens d'ailleurs dans la région. ... Si les migrations n'étaient pas prises en compte dans les prévisions pour 2050, d'ici là, selon les calculs, la part des chrétiens y serait tombée en dessous de 3%. Compte tenu des migrations, il sera supérieur à 3 % (contre 4 % en 2010).
Après 2050
Cette conférence porte sur la façon dont le paysage religieux de notre planète changera si les tendances démographiques actuelles restent en place. Année après année, cependant, la possibilité de circonstances imprévues - guerre, famine, épidémies, innovation technique, bouleversement politique, etc. - qui peuvent changer la taille d'un groupe religieux donné n'a pas diminué. En raison des difficultés liées à la prédiction d'événements dans le futur, plus éloignés que quelques décennies, les prédictions se terminent en 2050.
Les lecteurs peuvent se demander, cependant, que se passera-t-il si les trajectoires démographiques enregistrées dans le rapport se prolongent davantage dans la seconde moitié de ce siècle ? Compte tenu du rythme auquel la proportion de musulmans dans le monde devrait augmenter, les musulmans seront-ils vraiment plus nombreux que les chrétiens ? Et si oui, quand ?
La réponse dépend de la façon dont la tendance peut se poursuivre, comme décrit au chapitre 1. Si le modèle de prévision de base est étendu au-delà de 2050, la part des musulmans dans la population mondiale sera à peu près égale à la part des chrétiens vers 2070 à environ 32% pour chaque groupe. . Après cela, le nombre de musulmans dépassera celui des chrétiens, mais les deux groupes religieux continueront de croître approximativement au même rythme, comme le montre le graphique ci-dessus. D'ici 2100, il y aura environ 1% de plus de musulmans dans le monde (35%) que de chrétiens (34%).
© AFP 2016, lycéennes Amos Gumulira à Mchinji, Malawi
La croissance prévue du nombre de musulmans et de chrétiens sera due en grande partie au fait que la population de l'Afrique continue de croître. En raison de la forte concentration de musulmans et de chrétiens dans cette région à forte fécondité, la part des deux groupes dans la population totale de la terre va augmenter. Ensemble, ces deux plus grands groupes religieux couvriront plus des deux tiers de la population mondiale (69 %) en 2100, contre 61 % en 2050 et 55 % en 2010.
Il convient toutefois de rappeler que de nombreux facteurs peuvent modifier ces courbes de développement. Par exemple, si une grande partie de la population chinoise se convertit au christianisme (discuté dans cet encadré), ce phénomène à lui seul pourrait renforcer la position actuelle du christianisme en tant que religion la plus peuplée du monde. Ou si la transition vers la non-affiliation devient courante dans les pays à grand nombre de musulmans - comme c'est actuellement le cas dans les pays à grand nombre de chrétiens - cette tendance pourrait ralentir voire inverser la croissance du groupe musulman.
Projections régionales et nationales
En plus des prévisions au niveau mondial, ce rapport présente des prévisions de changement religieux concernant 198 pays et territoires d'au moins 100 000 habitants, où vivaient en 2010 99,9% de la population mondiale. Les estimations démographiques pour 36 pays et territoires supplémentaires sont incluses dans les totaux régionaux et mondiaux tout au long du rapport. Le rapport divise le monde en six grandes régions et examine les changements potentiels dans la composition religieuse de chaque région qui pourraient survenir entre 2010 et 2050, en supposant que la migration actuelle et d'autres tendances démographiques se poursuivront.
Principalement en raison des taux de fécondité élevés, la population de l'Afrique subsaharienne devrait connaître la croissance la plus rapide, passant de 12 % de la population mondiale en 2010 à environ 20 % en 2050. La région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord devrait également croître plus rapidement que le monde dans son ensemble, passant de 5 % de la population mondiale à 6 %. La croissance constante des deux régions contribuera à une augmentation de la proportion de la population musulmane du monde. En outre, la population chrétienne en Afrique subsaharienne devrait doubler, passant de 517 millions en 2010 à 1,1 milliard en 2050. La proportion de tous les chrétiens vivant en Afrique subsaharienne passera de 24 % en 2010 à 38 % en 2050.
Dans le même temps, la part de la région Asie-Pacifique dans la population mondiale va diminuer (53 % en 2050 au lieu de 59 % en 2010). Cela entraînera une croissance plus lente des religions concentrées dans la région, y compris le bouddhisme et les religions populaires chinoises, ainsi qu'une croissance plus lente du nombre de résidents de la région sans affiliation religieuse. La seule exception est l'hindouisme, qui est principalement concentré en Inde, où la population est plus jeune et les taux de fécondité sont plus élevés qu'en Chine et au Japon. Comme indiqué précédemment, l'hindouisme devrait croître à peu près en ligne avec la croissance de la population mondiale. L'importante population musulmane de l'Inde est également sujette à une croissance rapide. Bien que l'Inde continuera d'avoir une majorité hindoue, d'ici 2050, la population musulmane du pays sera la plus importante au monde, dépassant les Indonésiens.
La part du reste des régions géographiques dans la population mondiale diminuera également : la part de l'Europe devrait passer de 11 % à 8 %, l'Amérique latine et les Caraïbes de 9 % à 8 % et l'Amérique du Nord de 5 %. à un peu moins de 5 %.
L'Europe est la seule région dont la population dans son ensemble va diminuer. Dans les décennies à venir, le nombre de chrétiens européens diminuera de 100 millions de personnes, de 553 millions leur nombre passera à 454 millions. Tout en restant le plus grand groupe religieux d'Europe, les chrétiens devraient couvrir moins des deux tiers de la population, comme c'est le cas actuellement. On s'attend à ce que d'ici 2050, près d'un quart de tous les Européens (23 %) ne soient pas affiliés à une religion, et le nombre de musulmans dans la région passera de 5,9 % en 2010 à 10 %. Sur la même période, le nombre d'hindous en Europe va pratiquement doubler, passant d'un peu moins de 1,4 million (0,2 % de la population européenne) à près de 2,7 % (0,4 %), principalement en raison de l'immigration. La même tendance semble se dessiner pour les bouddhistes, qui devraient passer de 1,4 million à 2,5 millions.
En Amérique du Nord, les musulmans et les adeptes des « autres religions » sont les groupes dont la croissance est la plus rapide. Par exemple, selon les prévisions aux États-Unis, la part de la population appartenant aux « autres religions » va plus que doubler, bien qu'en partant d'une très petite base - de 0,6% à 1,5%. Le nombre de chrétiens devrait passer de 78% de la population américaine en 2010 à 66% en 2050, tandis que la proportion de ceux qui ne sont pas affiliés religieusement passera de 16% à 26%. Et il semble qu'au milieu du siècle, il y aura plus de musulmans (2,1 %) aux États-Unis que de judaïsme (1,4 %).
En Amérique latine et dans les Caraïbes, le christianisme restera le groupe religieux le plus important, atteignant 89 % de la population en 2050, en légère baisse par rapport à 90 % en 2010. La population non affiliée à la religion d'Amérique latine devrait augmenter à la fois en nombres absolus et en pourcentages, passant d'environ 45 millions ou 8 % en 2010 à 65 millions ou 9 % en 2050.
Changement de majorité religieuse
Certains pays devraient changer leur majorité religieuse d'ici 2050 par rapport à ce qu'ils étaient en 2010. Le nombre de pays à majorité chrétienne devrait passer de 159 à 151 alors que les chrétiens tombent en dessous de 50 % de la population en Australie, au Bénin, en Bosnie-Herzégovine. , la France, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Macédoine et le Royaume-Uni.
© AP Photo, Boris Grdanoski Célébration d'un mariage en Macédoine
Les musulmans devraient représenter plus de 50 % de la population dans 51 pays d'ici 2050, soit deux de plus qu'en 2010, alors qu'ils deviennent la majorité religieuse en République de Macédoine et au Nigéria. Mais la population chrétienne du Nigeria restera également très importante. De plus, les chrétiens du Nigeria devraient constituer le troisième plus grand groupe de chrétiens au monde d'ici 2050, après les États-Unis et le Brésil.
À partir de 2050, le plus grand groupe religieux de France, de Nouvelle-Zélande et des Pays-Bas devrait devenir sans affiliation religieuse.
À propos de ces prédictions
Alors que beaucoup ont prédit l'avenir des religions, ce sont les premières projections démographiques officielles basées sur les données d'âge, de fécondité, de mortalité, de migration et de conversion pour de nombreux groupes religieux à travers le monde. Les démographes du Pew Research Center à Washington et de l'Institut international d'analyse des systèmes appliqués (IIASA) à Laxenburg, en Autriche, ont collecté des données de base à partir de plus de 2 500 enquêtes, études et registres de population - un travail qui a duré six ans et qui est encore incomplet.
Ces projections démographiques couvrent huit groupes principaux : les bouddhistes, les hindous, les juifs, les musulmans, les chrétiens, les croyances populaires, les membres d'autres religions et les personnes sans affiliation religieuse (voir Annexe C : Définition des groupes religieux). Étant donné que les recensements et les sondages dans de nombreux pays ne fournissent pas d'informations sur les sous-groupes religieux - tels que les sunnites et les chiites chez les musulmans ou les catholiques, les protestants et les chrétiens orthodoxes - les projections traitent les groupes religieux comme homogènes. Les données sur la composition du groupe de personnes sans affiliation religieuse ne sont pas non plus disponibles dans de nombreux pays. En conséquence, il est impossible de modéliser des prédictions individuelles pour les athées ou les agnostiques.
Le modèle de prévision a été développé en collaboration avec des chercheurs du projet Age and Cohort Change de l'IIASA, leader mondial de la méthodologie de prévision démographique. Le modèle utilise une version améliorée de la méthode des composantes de la cohorte qui est couramment utilisée par les démographes pour prédire la croissance démographique. Elle commence son travail avec des groupes d'âge de base, ou cohortes, classés par sexe et religion. Pour chaque cohorte, une prédiction est faite en ajoutant les futurs adhérents potentiels (immigrés et personnes ayant adopté cette religion à l'âge adulte) et en soustrayant les pertes éventuelles (décès, émigration, personnes ayant quitté cette religion) année après année. Les cohortes les plus jeunes, âgées de 0 à 4 ans, sont créées sur la base des catégories d'âge de fécondité pour chaque groupe féminin en âge de procréer (15-49 ans) et les enfants sont affectés à la région de la mère. Vous pouvez en savoir plus à ce sujet dans la Méthodologie.
Dans le processus de collecte de données d'entrée et d'élaboration d'un modèle de prévision, le Pew Research Center a publié des rapports préliminaires sur la taille réelle et l'emplacement géographique des principaux groupes religieux, y compris les musulmans (2009), les chrétiens (2011) et des données sur plusieurs autres confessions ( 2012). L'ensemble original de prédictions pour un groupe religieux, les musulmans, a été publié en 2011, cependant, il ne prenait pas en compte le changement de foi.
Certains théoriciens sociaux ont suggéré qu'à mesure que les pays se développent économiquement, de plus en plus de leurs habitants refuseront de s'identifier à une religion particulière. Bien qu'il s'agisse d'une tendance majeure dans certaines parties du monde, en particulier en Europe, il n'est pas encore clair s'il s'agit d'un régime universel. En tout cas, nos prévisions ne reposent pas sur une théorie liant développement économique et sécularisation.
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Frankfurter Allgemeine Zeitung 20/09/2016Au lieu de cela, ces prévisions développent les tendances actuelles enregistrées dans le changement de religion dans les pays pour lesquels de telles informations étaient disponibles (70 pays au total). En outre, les projections reflètent les attentes de l'ONU selon lesquelles dans les pays où les taux de fécondité sont actuellement élevés, ce taux diminuera progressivement au cours des prochaines décennies à mesure que le niveau d'éducation des femmes augmentera. Les projections suggèrent également que l'espérance de vie augmentera progressivement dans la plupart des pays. Ces intrants et hypothèses clés ainsi que d'autres sont détaillés dans le chapitre 1 et la méthodologie (annexe A).
Étant donné que les prédictions de changement religieux n'ont jamais été faites à une telle échelle auparavant, quelques mots d'avertissement doivent être dits. Les projections démographiques sont des hypothèses basées sur des données démographiques à jour et des estimations préliminaires des tendances démographiques telles que la baisse des taux de fécondité et l'augmentation de l'espérance de vie dans des pays spécifiques. Les prévisions sont ce qui se passera si les données actuelles et les tendances actuelles se poursuivent. Mais de nombreux événements - découvertes scientifiques, conflits armés, mouvements sociaux, bouleversements politiques et bien plus encore - peuvent modifier les tendances démographiques de manière inattendue. C'est pourquoi les prévisions sont limitées à une période de 40 ans, et dans les chapitres de ce rapport, nous essaierons de donner une idée de la différence des résultats si les points clés étaient différents.
Par exemple, la population de 1,3 milliard d'habitants de la Chine (2010) a un impact très fort sur les tendances mondiales. Actuellement, environ 5 % des Chinois sont chrétiens et plus de 50 % n'ont aucune affiliation religieuse. Puisqu'il n'y a pas de données fiables sur les conversions religieuses en Chine, ces projections n'incluent aucune hypothèse sur les conversions religieuses dans ce pays le plus peuplé du monde. Mais si le christianisme se répand en Chine au cours des prochaines décennies, comme le prédisent certains experts, alors d'ici 2050, le nombre total de chrétiens sur terre pourrait être plus élevé que prévu, et la diminution de la part des non-affiliés religieux dans le monde pourrait être encore plus importante ( plus en détail sur l'impact possible du processus de changement de religion en Chine, lisez le chapitre 1).
Comme dernier rappel, les lecteurs doivent garder à l'esprit qu'au sein de chaque grand groupe religieux, il existe une gamme de degrés de foi et d'observance. Les prédictions sont basées sur le nombre de personnes qui s'identifient à un groupe religieux particulier, quel que soit leur niveau de conformité aux règles. La compréhension de ce que signifie être chrétien, musulman, hindou, bouddhiste, juif ou de toute autre confession peut varier d'une personne à l'autre, d'un pays à l'autre et d'une décennie à l'autre.
Mots de gratitude
Ces projections démographiques ont été réalisées par le Pew Research Center dans le cadre du projet Pew-Templeton Global Religious Futures, qui analyse le changement religieux et son impact sur les sociétés du monde entier. Le projet a été financé par The Pew Charitable Trusts et la John Templeton Foundation.
De nombreux membres du projet Religion & Public Life du Pew Research Center ont été impliqués dans cette entreprise difficile. Conrad Hackett était le chercheur principal du projet et le principal auteur de ce rapport. Alan Cooperman est devenu rédacteur en chef. Anne Shi et Juan Carlos Esparza Ochoa ont apporté les contributions les plus importantes à la collecte, au stockage et à l'analyse des données. Bill Webster a créé les graphiques, et Stacy Rosenberg et Ben Wormald ont supervisé le développement de présentations de données interactives et du site Web Global Religious Futures. Sandra Stencel, Greg Smith, Michael Lipka et Aleksandra Sandstrom ont participé au montage. Les chiffres du rapport ont été vérifiés par Shea, Esparanza Ochoa, Claire Gecewicz et Angelina Theodorou.
Plusieurs chercheurs du projet sur le changement d'âge et de cohorte de l'Institut international d'analyse des systèmes appliqués ont collaboré à des projections, fournissant une expertise inestimable en modélisation démographique avancée (multicomposante) et en normalisation des données d'entrée. Marcin Stonawski a écrit un logiciel révolutionnaire pour générer ces prévisions et a dirigé la collecte et l'analyse des données à travers l'Europe. Michaela Potančoková a standardisé les données de fécondité. Vegard Skirbekk a coordonné les recherches de l'IIASA. Enfin, Guy Abel de l'Institut de démographie de Vienne a aidé à construire les données sur les flux migratoires au niveau des pays utilisées dans ces projections.
Au cours des six dernières années, plusieurs anciens employés du Pew Research Center ont également joué un rôle important dans la création de ces projections démographiques. Phillip Connor a fourni des informations générales sur la migration, créé des descriptions des résultats et des modes de migration et a aidé à rédiger des sections pour chaque groupe religieux et région géographique. Noble Kuriakose a participé à pratiquement toutes les phases du projet et a aidé à développer la section démographique et méthodologique. L'ancien stagiaire Joseph Naylor a aidé à la conception de la carte, et David McClendon, un autre ancien stagiaire, a participé à des recherches sur les tendances mondiales en matière de changement de religion. Le concept original de cette étude a été développé par Luis Lugo, ancien chef de projet pour la religion et la vie publique au Pew Research Center, avec l'aide de l'ancien chercheur principal Brian J. Grim et du chercheur principal invité Mehtab Karim. ...
Parmi les autres membres du personnel du Pew Research Center qui ont fourni des conseils éditoriaux et scientifiques figurent Michael Dimock, Claudia Deane, Scott Keeter, Jeffrey S. Passel et D'Vera Cohn.(D "Vera Cohn) Les communications ont été gérées par Katherine Ritchey et Russ Oates.
Nous avons également reçu des conseils et des commentaires très utiles sur des parties spécifiques du rapport de Nicholas Eberstadt, Henry Wendt, économistes politiques à l'American Enterprise Institute ; Roger Finke, directeur de l'Association for Religious Data Archives et professeur distingué de sociologie et d'études religieuses, Pennsylvania State University ; Carl Haub, démographe principal, Bureau of Population Information ; Todd Johnson, expert sur le christianisme mondial et directeur du Centre d'étude du christianisme mondial, Gordon Conwell du Séminaire théologique ; Ariela Keysar, professeure agrégée et directrice adjointe de l'Institut pour l'étude de la laïcité dans la société et la culture au Trinity College ; Chaeyoon Lim, professeur agrégé au Département de sociologie de l'Université du Wisconsin à Madison ; Arland Thornton, chercheur au Center for Population Research, Michigan State University ; Jenny Trinitapoli, professeure agrégée de sociologie, de démographie et d'études religieuses, Pennsylvania State University ; David Voas, professeur d'études démographiques et directeur par intérim de l'Institute for Socio-Economic Research, University of Essex ; Robert Wuthnow, professeur de sociologie et directeur du Center for the Study of Religion de l'Université de Princeton ; et Fenggang Yang, professeur de sociologie et directeur du Centre pour l'étude de la religion et de la société chinoise à l'Université Purdue.
Puisque la collecte des données et la compilation de la méthodologie ont été guidées par nos consultants et experts, le Pew Research Center est seul responsable de l'interprétation et de la présentation des données.
Guide de rapport
Le reste de l'exposé aborde plus en détail les prévisions sous différents angles. Le premier chapitre examine les facteurs démographiques qui façonnent les projections, y compris des sections sur les taux de fécondité, l'espérance de vie, la structure par âge, le changement de religion et la migration. Le chapitre suivant examine en détail les prévisions par groupe religieux, séparément pour les chrétiens, les musulmans, les non-affiliés religieux, les hindous, les bouddhistes, les adeptes de religions populaires ou traditionnelles et les adeptes des « autres religions » (considérées comme un groupe unifié combiné) et les juifs. Le dernier article fournit des prévisions détaillées pour les régions géographiques, à savoir l'Asie-Pacifique, l'Europe, l'Amérique latine et les Caraïbes, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne.
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L'origine des religions
Le processus de sociogenèse, qui a duré 1,5 million d'années pendant "l'âge de pierre" (paléolithique), s'est terminé il y a environ 35 à 40 000 ans. À ce stade, les pré-humains - Néandertaliens et Cro-Magnons savaient déjà comment faire du feu, avaient une structure tribale, un langage, des rituels, une peinture. La relation ancestrale signifiait que les instincts alimentaires et sexuels étaient placés sous le contrôle de la société. Une idée de ce qui est permis et interdit apparaît, des totems apparaissent - au départ, ce sont des symboles "sacrés" d'animaux. Des rites magiques apparaissent - des actions symboliques visant un résultat spécifique.
Au IX-VIIe millénaire av. révolution néolithique- invention de l'agriculture. La période néolithique dure jusqu'à l'apparition des premières cités au IVe millénaire av.
A cette époque, la propriété privée surgit et, par conséquent, l'inégalité. Les processus de séparation qui sont apparus dans la société doivent s'opposer à un système de valeurs et de normes de comportement reconnu par tous. Le totem se transforme et devient le symbole d'un être suprême qui a un pouvoir illimité sur l'homme. Ainsi, la religion acquiert un caractère global, prenant finalement forme dans une force d'intégration sociale.
L'Egypte ancienne
Surgissant sur les rives du Nil IV millénaire avant JC civilisation égyptienne l'un des plus anciens. L'influence du totémisme en elle est encore très forte et tous les dieux égyptiens originels sont bestiaux. Dans la religion, il existe une croyance en la rétribution de l'au-delà, et l'existence après la mort n'est pas différente de la vie terrestre. Par exemple, les mots de la formule d'auto-justification du défunt devant Osiris : "... je n'ai pas fait de mal... je n'ai pas volé... je n'ai pas envié... je n'ai pas mesuré mon visage". .. je n'ai pas menti ... je n'ai pas bavardé .. je n'ai pas commis d'adultère ... je n'étais pas sourd au bon discours ... je n'ai pas insulté un autre ... je n'ai pas levé la main contre le faible... je n'ai pas fait pleurer... je n'ai pas tué... je n'ai pas utilisé de langage grossier...".
On pense qu'Osiris meurt et est ressuscité chaque jour en tant que Soleil, avec l'aide de sa femme Isis. L'idée de résurrection sera alors reprise dans toutes les religions de rédemption, et le culte d'Isis continuera d'exister au temps du christianisme, devenant le prototype du culte de la Vierge Marie.
Les temples égyptiens ne sont pas seulement des lieux de culte - ce sont des ateliers, des écoles, des bibliothèques et un lieu de rassemblement non seulement pour les prêtres, mais pour les scientifiques de l'époque. La religion et la science, comme d'autres institutions sociales, n'avaient pas encore à cette époque une différenciation claire.
Ancienne Mésopotamie
Au IVe millénaire avant JC, dans la vallée entre le Tigre et l'Euphrate, l'état des Sumériens et des Akkadiens se développe - Ancienne Mésopotamie... Les Sumériens ont inventé l'écriture, ont commencé à construire des villes. Ils ont transmis leurs réalisations techniques, leurs normes juridiques et morales à leurs successeurs historiques - les Babyloniens et les Assyriens, et à travers eux - aux Grecs et aux Juifs. Les légendes sumériennes sur le déluge mondial, la création d'un homme à partir d'argile et les femmes à partir des côtes d'un homme sont devenues une partie des légendes de l'Ancien Testament. Dans les croyances religieuses des Sumériens, l'homme est un être inférieur, son lot est l'inimitié et la maladie, et après la mort - l'existence dans un monde souterrain sombre.
Tous les habitants des Sumériens appartenaient à leur temple en tant que communauté. Le temple s'occupait des orphelins, des veuves, des mendiants, remplissait des fonctions administratives, réglait les conflits entre les citoyens et l'État.
La religion sumérienne était associée à l'observation des planètes et à l'interprétation de l'ordre cosmique - l'astrologie, dont ils sont devenus les fondateurs. La religion en Mésopotamie n'avait pas le caractère de dogmes stricts, ce qui se reflétait dans la libre pensée des anciens Grecs, qui ont beaucoup adopté des Sumériens.
Rome antique
La religion principale de Rome était le culte des dieux de la ville - Jupiter (le dieu principal), Espoir, Paix, Valeur, Justice. La mythologie des Romains est peu développée, les dieux sont présentés comme des principes abstraits. Au premier plan de l'Église romaine se trouve l'opportunité, l'assistance dans des affaires terrestres spécifiques à l'aide de rites magiques.
judaïsme
Judaïsme - commence à se former sous sa forme actuelle au XIIIe siècle av. e., quand les tribus israéliennes sont arrivées en Palestine. Le dieu principal était Yahweh (Jéhovah), que les Juifs considéraient comme leur propre dieu de leur peuple, mais n'excluaient pas leurs dieux des autres nations. En 587 av. NS. Jérusalem a été capturée par les troupes du roi babylonien Nabuchodonosor. Lorsque Babylone est tombée 50 ans plus tard, une nouvelle ère du judaïsme commence : le mythe du prophète Moïse surgit, Yahvé est reconnu comme le seul dieu de toutes choses, et le peuple d'Israël est le seul peuple choisi par Dieu, pourvu qu'il honore Yahvé et reconnaître son monothéisme.
La religiosité dans le judaïsme est réduite à un culte purement extérieur, une stricte observance de tous les rituels prescrits, comme l'accomplissement des conditions de l'« accord » avec Yahvé, dans l'attente d'un « juste » châtiment de sa part.
Caballa. Au 12ème siècle, une nouvelle tendance émerge dans le judaïsme - la Caballa. Dont l'essence se trouve dans l'étude ésotérique de la Torah et d'autres artefacts religieux juifs en tant que sources de connaissances mystiques.
Religions du monde
bouddhisme
Le bouddhisme est né en Inde au VIe-Ve siècle av. NS. contrairement à l'hindouisme de caste, où seules les plus hautes castes de brahmanes peuvent atteindre l'illumination. A cette époque, en Inde, comme en Chine et en Grèce, il y avait des processus de refonte philosophique des normes existantes, qui ont conduit à la création d'une religion indépendante de la caste, bien que le concept de karma (réincarnation) n'ait pas été nié. Le fondateur du bouddhisme, Siddhartha Gautama Shakyamuni - Bouddha - était le fils d'un prince de la tribu Shakya, qui n'appartenait pas à la caste brahmane. Pour ces raisons, le bouddhisme ne s'est pas répandu en Inde.
Dans les idées du bouddhisme, le monde aspire à la paix, à la dissolution absolue de tout dans le nirvana. Par conséquent, la seule véritable aspiration de l'homme est le nirvana, la tranquillité et la fusion avec l'éternité. Dans le bouddhisme, aucune importance n'était attachée à une communauté sociale et à des dogmes religieux, et le commandement principal était la miséricorde absolue, la non-résistance à tout mal. Une personne ne peut compter que sur elle-même, personne ne la sauvera ou ne la soulagera des souffrances du samsara, sauf pour un style de vie juste. Par conséquent, en fait, le bouddhisme peut être appelé un enseignement, une religion « athée ».
En Chine, où le bouddhisme était répandu, mais pas comme le confucianisme, le bouddhisme zen est apparu au 7ème siècle, absorbant le rationalisme inhérent à la nation chinoise. Il n'est pas nécessaire d'atteindre le nirvana, il vous suffit d'essayer de voir la Vérité autour de vous - dans la nature, le travail, l'art et vivre en harmonie avec vous-même.
Le bouddhisme zen a également eu un impact énorme sur les cultures du Japon et de certains autres pays de l'Est.
Christianisme
L'une des différences fondamentales entre le christianisme et les autres religions du monde est l'intégrité de la description historique du monde, qui existe une fois et est dirigée par Dieu de la création à la destruction - la venue du Messie et le Jugement dernier. Au centre du christianisme se trouve l'image de Jésus-Christ, qui est à la fois Dieu et homme, dont les enseignements doivent être suivis. Le livre saint des chrétiens est la Bible, dans laquelle le Nouveau Testament est ajouté à l'Ancien Testament (le livre sacré des adeptes du judaïsme), qui raconte la vie et les enseignements du Christ. Le Nouveau Testament comprend quatre évangiles (du grec - l'évangile).
La religion chrétienne a promis à ses adeptes l'établissement de la paix et de la justice sur terre, ainsi que le salut du Jugement dernier, qui, comme le croyaient les premiers chrétiens, aurait bientôt lieu.
Au IVe siècle, le christianisme est devenu la religion d'État de l'empire romain. En 395, l'Empire romain s'est désintégré en parties occidentale et orientale, ce qui a conduit à la séparation de l'église occidentale, dirigée par le pape, et des églises orientales, dirigées par les patriarches de Constantinople, Antioche, Jérusalem et Alexandrie. Formellement, cet écart s'est terminé en 1054.
Le christianisme a apporté un haut niveau de culture, de pensée philosophique et théologique en Russie depuis Byzance, a contribué à la diffusion de la grammaire et à l'adoucissement des mœurs. église orthodoxe en Russie, en effet, il faisait partie de l'appareil d'État, suivant toujours le commandement « tout pouvoir vient de Dieu ». Par exemple, quitter l'orthodoxie jusqu'en 1905 était considéré comme une infraction pénale.
L'Europe occidentale était dominée par une église catholique romaine(Catholique - universel, universel). Pour l'Église catholique, le théocratisme est typique de la revendication du pouvoir suprême en politique et dans la vie laïque. Ceci est lié à l'intolérance de l'Église catholique envers les autres confessions et visions du monde. Après Cathédrale Vatican II(1962 - 1965) les positions du Vatican ont été considérablement ajustées conformément aux réalités de la société moderne.
Le mouvement anti-féodal qui a commencé au 16ème siècle était également dirigé contre le catholicisme en tant que soutien idéologique du système féodal. Les dirigeants de la Réforme en Allemagne et en Suisse - Martin Luther, Jean Calvin et Ulrich Zwingli - ont accusé l'Église catholique de déformer le christianisme authentique, appelant à un retour à la foi des premiers chrétiens en éliminant les intermédiaires entre l'homme et Dieu. Le résultat de la Réforme a été la création d'un nouveau type de christianisme - le protestantisme.
Les protestants ont avancé une idée sacerdoce universel, indulgences abandonnées, pèlerinages, clergé d'église, vénération des reliques, etc. On pense que les enseignements de Calvin et les idées protestantes en général ont contribué à l'émergence de « l'esprit du capitalisme », sont devenus la base morale de nouvelles relations sociales.
Islam
L'Islam peut être appelé une religion d'humilité et de soumission complète à la volonté suprême. En VII, l'Islam a fondé le prophète Mahomet sur les fondements des religions tribales arabes. Il a proclamé le monothéisme d'Allah (al ou el - la racine sémitique commune du mot "dieu") et l'obéissance à sa volonté (Islam, musulmans - du mot "obéissance").
Les musulmans expliquent les nombreuses coïncidences entre la Bible et le Coran par le fait qu'Allah a précédemment transmis ses commandements aux prophètes - Moïse et Jésus, mais ils ont été déformés par eux.
Dans l'Islam, la volonté de Dieu est incompréhensible, irrationnelle, par conséquent, une personne ne devrait pas essayer de la comprendre, mais devrait seulement la suivre aveuglément. L'Église islamique est essentiellement l'État lui-même, la théocratie. La charia islamique est la loi islamique qui régit tous les aspects de la vie. L'Islam est une puissante doctrine religieuse motivante et unificatrice, qui a permis en peu de temps de créer une civilisation très développée à partir de quelques tribus sémitiques, qui au Moyen Âge sont devenues pendant quelque temps le chef de la civilisation mondiale.
Après la mort de Mahomet, un conflit éclata entre ses proches, accompagné du meurtre du cousin de Mahomet Ali ibn Abu Talib et de ses fils, qui souhaitaient continuer les enseignements du prophète. Ce qui a conduit à la scission des musulmans en chiites (une minorité) - qui ne reconnaissent le droit de gouverner la communauté musulmane qu'aux descendants de Mahomet - les imams, et les sunnites (la majorité) - selon lesquels, le pouvoir doit appartenir aux califes élus par toute la communauté.
Religions du monde - Bouddhisme, christianisme et islam apparu à l'ère des grands tournants historiques, dans les conditions du repliement des « empires mondiaux ». Ces religions sont devenues mondiales en raison de la soi-disant universalisme, c'est à dire. leur attrait pour tout le monde et tout le monde, indépendamment de la classe, du domaine, de la caste, de la nation, de l'état, etc. affiliation, qui a conduit à un grand nombre de leurs adhérents et à la prévalence généralisée de nouvelles religions dans le monde entier.
2.1. bouddhisme- la religion mondiale la plus ancienne qui a surgi en Inde au VIe siècle. AVANT JC. Les origines du bouddhisme remontent à brahmanisme- les religions des anciens hindous. Selon ces vues, l'univers est basé sur une seule âme mondiale - Atman (ou Brahman). Elle est la source des âmes individuelles. Après la mort, les âmes des personnes sont transférées dans d'autres corps. Tous les êtres vivants sont soumis à la loi karma ( rétribution posthume pour les actions au cours de la vie) et est inclus dans la chaîne des incarnations continues - la roue Samsara... La prochaine incarnation peut être la plus élevée ou la plus basse. Tout ce qui existe est basé sur dharmas, - le flux de ces particules immatérielles, leurs diverses combinaisons déterminent l'existence d'objets inanimés, végétaux, animaux, humains, etc. Après la désintégration d'une combinaison donnée de dharmas, leur combinaison correspondante disparaît, et pour une personne cela signifie la mort, mais les dharmas eux-mêmes ne disparaissent pas, mais forment une nouvelle combinaison. Il y a une dégénérescence de l'individu sous une autre forme. Le but ultime de ces croyances est de se libérer de la roue du samsara et d'atteindre le Nirvana. Nirvana- c'est un état de félicité éternelle, où l'âme perçoit tout, mais ne réagit à rien ("nirvana" - du sanskrit : "refroidissement, décoloration" - un état au-delà de la vie et de la mort, le moment où l'âme humaine rejoint le Atman). Selon le bouddhisme, on peut tomber dans le nirvana au cours de la vie, mais il n'est pleinement atteint qu'après la mort.
Le fondateur du bouddhisme est un prince Siddhartha gautama (564/563 - 483 BC), le premier Bouddha(dans la traduction du sanskrit - "éclairé"), le fils du roi de la tribu Shakya (d'où l'un des noms de Bouddha - Shakyamuni- un sage du clan Shakya). Le tournant de la vie de Siddhartha est survenu lorsqu'il avait 29 ans et qu'il quittait le palais dans lequel il vivait. Face à la vieillesse, la maladie et la mort, il s'est rendu compte que tout cela fait partie intégrante de la vie, avec laquelle il faut se réconcilier. Il s'est familiarisé avec divers enseignements religieux dans l'espoir de comprendre le sens de la vie, mais, déçu par eux, il s'est complètement concentré sur méditations(réflexion profonde) et une fois - après 6 ans d'errance - a finalement découvert le vrai sens de l'existence de toutes choses. Siddhartha a exposé son credo dans le soi-disant Sermon de Bénarès... Il s'apparente au Sermon sur la montagne de Jésus-Christ. Il y expose "4 grandes vérités": 1) la vie est souffrance ; 2) la cause de la souffrance ce sont nos désirs, l'attachement à la vie, la soif d'être, la passion ; 3) vous pouvez vous débarrasser de la souffrance en vous débarrassant des désirs ; 4) le chemin du respect de 8 conditions spécifiques conduit au salut - "Sentier octuple de l'amélioration de soi", qui implique de maîtriser l'art d'avoir les justes : vues, aspirations, discours, actions, vie, efforts, contemplation, réflexion.
En fait, le bouddhisme est un enseignement religieux et philosophique. De nombreux chercheurs considèrent le bouddhisme comme une religion polythéiste, puisque celui qui est capable de traverser toutes les étapes de l'octuple chemin et d'atteindre le nirvana devient un bouddha. Bouddhas- ce sont les dieux de la religion bouddhiste, ils sont nombreux. Il y a aussi bodhisattvas(bodhisattvas) sont des saints qui ont presque atteint le nirvana, mais qui restent pour vivre la vie terrestre pour aider les autres à atteindre l'illumination. Bouddha Shakyamuni lui-même, ayant atteint le nirvana, a prêché ses enseignements pendant plus de 40 ans. Le bouddhisme affirme l'égalité de tous et la possibilité pour n'importe qui, quelle que soit sa caste, d'atteindre « l'illumination ». Le bouddhisme exige de ses adhérents non pas l'ascétisme, mais seulement l'indifférence aux avantages et aux difficultés du monde. La "voie médiane" du bouddhisme exige d'éviter les extrêmes en tout, de ne pas imposer des exigences trop strictes aux gens. Les principaux principes du bouddhisme sont concentrés dans les textes Tripitaki(Tipitaki) - (traduit par "Trois paniers": Le panier de la charte de la communauté - sangha, Panier de doctrine, panier d'interprétation de la doctrine). Il existe un certain nombre de directions dans le bouddhisme, les premières sont Hinayana et Mahayana, formé dans les premiers siècles de notre ère. Hinayana(Skt. - "char étroit", chemin étroit de la libération) promet la libération de la souffrance, du samsara uniquement aux moines, membres de la sangha ... Mahayana(Skt. - "char large") croit que la libération du samsara peut être obtenue non seulement par un moine, mais aussi par tout croyant qui observe les vœux de perfection spirituelle.
Au IIIe siècle. AVANT JC. le souverain du plus grand État de l'Inde, Ashoka, s'est déclaré le saint patron du monachisme bouddhiste et le défenseur de la doctrine bouddhiste. Ayant atteint son apogée en Inde à la fin du 1er millénaire avant JC, le bouddhisme au 13e siècle. UN D a perdu son influence dans ce pays et s'est généralisé dans les pays du Sud, du Sud-Est, de l'Asie centrale, de l'Extrême-Orient. Il y a maintenant environ 800 millions de bouddhistes dans le monde.
2.2. Christianisme - l'une des religions du monde qui a pris naissance au 1er siècle après JC dans la province orientale de l'Empire romain (en Palestine) comme la religion des opprimés. Le christianisme est un terme collectif pour décrire trois directions principales religion : catholicisme, orthodoxie et protestantisme... Chacun de ces grands domaines, à son tour, est subdivisé en un certain nombre de confessions et d'organisations religieuses plus petites. Tous sont unis par des racines historiques communes, certaines dispositions de la doctrine et des actions de culte. L'enseignement chrétien et ses dogmes ont longtemps été une composante importante de la culture mondiale.
Le christianisme tire son nom du nom Jésus Christ(il apparaît comme le Messie prédit par les prophètes juifs de l'Ancien Testament). La doctrine chrétienne est basée sur Ecriture - Bible(Ancien Testament - 39 livres et Nouveau Testament - 27 livres) et Sainte Tradition(les décrets des 7 premiers conciles œcuméniques et conseils locaux, les œuvres des "Pères de l'Église" - écrivains chrétiens des IVe-VIIe siècles après JC). Le christianisme est né comme une secte dans le judaïsme dans des conditions de profonde inégalité économique, politique, sociale et ethnique et d'oppression des peuples sur le territoire de l'Empire romain.
judaïsme fut l'une des premières religions monothéistes. La légende biblique de l'Ancien Testament parle des trois fils du juif Jacob qui sont entrés dans la vallée du Nil. Au début, ils ont été bien reçus, mais avec le temps, leur vie et celle de leurs descendants sont devenues plus difficiles. Et puis apparaît Moïse, qui, avec l'aide de Dieu tout-puissant, conduit les Juifs hors d'Égypte en Palestine. L'« Exode » a duré 40 ans et s'est accompagné de nombreux miracles. Dieu (Yahweh) a donné à Moïse les 10 commandements, et il est en fait devenu le premier législateur juif. Moïse est un personnage historique. Sigmund Freud croyait qu'il était un Égyptien et un disciple d'Akhenaton. Après l'interdiction de la religion d'Aton, il tenta de l'introduire dans un nouveau lieu et choisit pour cela le peuple juif. La campagne biblique coïncide dans le temps avec les réformes d'Akhenaton, comme en témoignent les chroniques historiques.
Arrivés en Palestine, les Juifs y ont créé leur propre État, détruisant la culture de leurs prédécesseurs et dévastant des terres fertiles. Exactement en Palestine au XIe siècle av. la religion monothéiste de Dieu Yahvé prend forme. L'État juif s'est avéré fragile et s'est rapidement désintégré, et ce en 63 av. La Palestine est devenue une partie de l'Empire romain. A cette époque, les premières communautés de type chrétien apparaissent sous la forme d'hérésies, déviations des dogmes du judaïsme.
Le Dieu des anciens Juifs, le Dieu de l'Ancien Testament (il est connu sous différents noms - Yahvé, Jéhovah, Armées) était un type du Dieu chrétien. En réalité , pour le christianisme c'est le même Dieu, seule sa relation avec la personne change. La prédication de Jésus de Nazareth dans son contenu allait bien au-delà des limites de la religion nationale des anciens Juifs (comme l'indique la Bible, Jésus est né dans une famille juive. Ses parents terrestres - Marie et Joseph étaient des Juifs pieux et respectaient les exigences de leur religion). Si le Dieu de l'Ancien Testament s'adresse à toute la nation dans son ensemble, alors le Dieu du Nouveau Testament s'adresse à chaque personne. Le Dieu de l'Ancien Testament accorde une grande attention à l'accomplissement de la loi religieuse complexe et des règles de la vie quotidienne, de nombreux rituels accompagnant chaque événement. Le Dieu du Nouveau Testament s'adresse avant tout à la vie intérieure et à la foi intérieure de chaque personne.
En se demandant pourquoi les peuples de l'Empire romain, parmi lesquels le christianisme a commencé à se répandre, étaient si réceptifs à cet enseignement, la science historique moderne est arrivée à la conclusion qu'au milieu du 1er siècle après JC. le temps est venu où la croyance des Romains que leur monde est le meilleur monde possible est devenue une chose du passé. A cette confiance succéda un sentiment de catastrophe imminente, l'effondrement de fondations séculaires, la fin imminente du monde. Dans la conscience publique, l'idée du destin, du destin, de l'inévitabilité de ce qui est destiné d'en haut gagne une position dominante. Dans les classes sociales inférieures, le mécontentement à l'égard des autorités grandit, qui prend périodiquement la forme d'émeutes et de soulèvements. Ces performances sont brutalement réprimées. L'humeur d'insatisfaction ne disparaît pas, mais d'autres formes d'expression sont recherchées.
Le christianisme dans l'Empire romain était initialement perçu par la plupart des gens comme une forme claire et compréhensible de protestation sociale. Il a éveillé la foi en un intercesseur capable d'affirmer l'idée d'égalité universelle, le salut des personnes quelle que soit leur appartenance ethnique, politique et sociale. Les premiers chrétiens croyaient à la fin imminente de l'ordre mondial existant et à l'établissement, grâce à l'intervention directe de Dieu, du "Royaume des Cieux", dans lequel la justice serait restaurée, la droiture prévaudrait. L'exposition de la corruption du monde, son péché, la promesse du salut et l'établissement d'un royaume de paix et de justice - ce sont les idées sociales qui ont attiré des centaines de milliers, et plus tard des millions d'adeptes, aux côtés des chrétiens. Ils ont donné l'espoir de la consolation de tous ceux qui sont dans le besoin. C'est à ce peuple, comme il ressort du Sermon sur la montagne de Jésus et de l'Apocalypse de Jean le Théologien, que le Royaume de Dieu a été promis d'abord : « Ceux qui sont les premiers ici seront les derniers là-bas, et le dernier ici sera le premier là-bas. Le mal sera puni, et la vertu sera récompensée, le jugement dernier aura lieu et chacun sera récompensé selon ses actes. »
La base idéologique de la formation des associations chrétiennes était universalisme - s'adresser à tous, sans distinction d'appartenance ethnique, religieuse, de classe et d'État. "Il n'y a pas de grec, pas de romain, pas de juif, pas de riche, pas de pauvre, devant Dieu tous sont égaux". Sur la base de ce cadre idéologique, une opportunité a été créée pour unir les représentants de toutes les couches de la population.
Le point de vue traditionnel considère le christianisme comme le résultat des actes d'une seule personne, Jésus-Christ. Cette idée continue de dominer à notre époque. Dans la dernière édition de l'Encyclopedia Britannica, vingt mille mots sont consacrés à la personne de Jésus - plus qu'Aristote, Cicéron, Alexandre le Grand, Jules César, Confucius, Mahomet ou Napoléon. Dans les travaux scientifiques consacrés à l'étude du problème de l'historicité de Jésus-Christ, il y a deux directions - mythologique et historique. La première considère Jésus comme une image collective mythologique, créée sur la base de cultes agricoles ou totémiques. Toutes les histoires évangéliques sur sa vie et ses actes miraculeux sont empruntées à des mythes. La direction historique reconnaît que l'image de Jésus-Christ est basée sur une personne historique réelle. Ses partisans croient que le développement de l'image de Jésus est associé à la mythologisation, la déification d'un prédicateur réellement existant de Nazareth. La vérité a été séparée de nous par deux millénaires. Cependant, à notre avis, des doutes sur la fiabilité de certains détails biographiques, on ne peut pas conclure que le prédicateur Jésus n'a jamais existé en tant que personne historique. Dans ce cas, cela devient un miracle l'émergence même du christianisme et l'élan spirituel qui (avec tous les désaccords privés) unit et conduit les auteurs des évangiles (ils ont pris forme à la fin du Ier - début du IIe siècles AD) et fédère les premières communautés chrétiennes. Cette impulsion spirituelle est trop ingénieuse et puissante pour être simplement le résultat d'une invention concertée.
Ainsi, sous l'influence d'un certain nombre de facteurs socio-culturels à la fin du Ier - début des IIe siècles, des communautés chrétiennes ont commencé à apparaître et à se répandre sur le territoire de l'Empire romain - ecclésias... Mot "Ecclesia" en traduction du grec signifie l'assemblée. Dans les villes grecques, ce terme était utilisé dans un contexte politique en tant qu'assemblée du peuple - l'organe principal de l'autonomie de la polis. Les chrétiens donnent à ce terme une nouvelle connotation ... Ecclesia est un rassemblement de croyants auquel toute personne partageant son point de vue pouvait librement se rendre. Les chrétiens acceptaient tous ceux qui venaient à eux : ils ne cachaient pas leur appartenance à la nouvelle religion. Lorsque l'un d'eux a eu des ennuis, d'autres sont immédiatement venus à son secours. Lors des réunions, des sermons, des prières ont été prononcés, les « paroles de Jésus » ont été étudiées, des rites de baptême et de communion ont été accomplis sous forme de repas collectifs. Les membres de ces communautés s'appelaient frères et sœurs. Ils étaient tous égaux les uns aux autres. Les historiens n'ont relevé aucune trace de la hiérarchie des positions dans les premières communautés chrétiennes. Au 1er siècle après J. il n'y avait toujours pas d'organisation ecclésiastique, de fonctionnaires, de culte, de clergé, de dogmatiques. Les organisateurs des communautés étaient des prophètes, des apôtres, des prédicateurs que l'on croyait avoir charisme(la capacité « donnée par l'esprit » de prophétiser, d'enseigner, d'accomplir des miracles, de guérir). Ils n'appelaient pas à la lutte, mais seulement à la libération spirituelle, ils attendaient un miracle, prêchant que la rétribution céleste récompensera chacun selon ses mérites. Ils ont déclaré tout le monde égal devant Dieu, se dotant ainsi d'une base solide parmi la population pauvre et défavorisée.
Le christianisme primitif est la religion des masses dépossédées, privées de leurs droits, opprimées et asservies. Cela se reflète dans la Bible : « Il est plus commode pour un chameau de passer par les oreilles d'une aiguille que pour un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. Bien sûr, cela ne pouvait pas plaire aux dirigeants romains au pouvoir. Ils ont été rejoints par des Juifs orthodoxes qui ne voulaient pas voir Jésus-Christ comme le Messie. Ils attendaient un libérateur complètement différent, un nouveau roi juif. Ceci est confirmé par les textes des Évangiles, dans lesquels la responsabilité de l'exécution de Jésus est attribuée aux Juifs. Ponce Pilate, selon les Évangiles, a tenté de sauver le Christ, mais la foule a arraché son consentement à l'exécution en criant : « Son sang est sur nous et sur nos descendants !
Mais malgré toute "l'ouverture" de leurs communautés, les chrétiens n'accomplissent pas de services publics, ne participaient pas aux célébrations de la polis. Leurs réunions religieuses étaient pour eux un sacrement qui ne pouvait être accompli devant des non-initiés. Ils se séparaient intérieurement du monde qui les entourait, c'était le secret de leurs enseignements, qui inquiétaient les autorités et provoquaient la condamnation de nombreuses personnes instruites de l'époque. L'accusation de secret est donc devenue l'une des accusations courantes que les chrétiens ont lancées contre leurs opposants.
La croissance progressive des communautés chrétiennes, l'augmentation de leur richesse avec un changement dans la composition des classes ont nécessité l'exercice de plusieurs fonctions : organiser les repas et servir ses participants, acheter et stocker les fournitures, gérer les fonds de la communauté, etc. Tout ce personnel de fonctionnaires devait être géré. C'est ainsi que naît l'institut évêques dont la puissance a progressivement augmenté; le poste lui-même est devenu permanent. Dans chaque communauté chrétienne, il y avait un groupe d'individus qui étaient particulièrement respectés par les membres pour leur dévouement à l'église - évêques et diacres... Avec eux, les premiers documents chrétiens mentionnent aînés(aînés). Cependant, il convient de noter qu'au début du développement (30 - 130 après JC) des communautés chrétiennes, ces personnes étaient en "unité vivante avec l'église", leur pouvoir n'était pas de nature légale, mais rempli de grâce, librement reconnu par l'assemblée. C'est-à-dire que leur pouvoir au premier siècle de l'existence de l'église ne reposait que sur l'autorité.
Émergence dégager fait référence au IIe siècle et est associé à un changement progressif de la composition sociale des premières communautés chrétiennes. Si auparavant ils unissaient les esclaves et les pauvres libres, au IIe siècle, ils incluaient déjà des artisans, des marchands, des propriétaires terriens et même la noblesse romaine. Si auparavant un membre de la communauté pouvait prêcher, alors que les apôtres et les prophètes sont chassés, l'évêque devient la figure centrale de la propagande. La partie aisée des chrétiens concentre progressivement entre leurs mains la gestion des biens et la direction de la pratique liturgique. Les fonctionnaires, élus d'abord pour une durée déterminée puis à vie, forment un clergé.... Prêtres, diacres, évêques, métropolites chassent les charismatiques (prophètes) et concentrent tout pouvoir entre leurs mains.
Le développement ultérieur de la hiérarchie a conduit à l'émergence de l'Église catholique, à un rejet complet de la souveraineté des communautés qui existaient auparavant, à l'établissement d'une stricte discipline interne de l'Église.
Comme nous l'avons déjà noté, le christianisme dans les trois premiers siècles de son existence était une religion persécutée. Les chrétiens étaient à l'origine identifiés aux juifs. Au début, l'hostilité de la population locale des différentes provinces envers les chrétiens n'était pas déterminée par l'essence de leur enseignement, mais par leur position d'étrangers niant les cultes et les croyances traditionnels. Les autorités romaines les traitaient à peu près de la même manière.
Sous leur propre nom, des chrétiens apparaissent dans l'esprit des Romains à propos de l'incendie de Rome sous l'empereur Néron. Néron a accusé les chrétiens d'incendie criminel, et à cet égard, de nombreux chrétiens ont été brutalement torturés et exécutés.
L'une des principales raisons de la persécution des chrétiens était leur refus d'offrir des sacrifices devant les statues de l'empereur ou de Jupiter. Accomplir de tels rituels signifiait remplir le devoir de citoyen et de sujet. Le refus signifiait la désobéissance aux autorités et, en fait, la non-reconnaissance de ces autorités. Les chrétiens des premiers siècles, suivant le commandement « Tu ne tueras point », refusèrent de servir dans l'armée. Et cela a également servi de raison à leur persécution par les autorités.
A cette époque, une lutte idéologique active était menée contre les chrétiens. Dans la conscience publique, des rumeurs se sont répandues sur les chrétiens comme des athées, des blasphémateurs, des personnes immorales qui accomplissaient des rites cannibales. Stimulée par de telles rumeurs, la plèbe romaine massacra à plusieurs reprises des chrétiens. De sources historiques, des cas de martyre de certains prédicateurs chrétiens sont connus : Justin le Martyr, Cyprien et d'autres.
Les premiers chrétiens n'ont pas eu la possibilité de diriger ouvertement leurs services divins et ont été obligés de chercher des endroits cachés pour cela. Le plus souvent, ils utilisaient les catacombes. Tous les temples des catacombes ("cabines", "cryptes", "chapelles") étaient rectangulaires (type basilique), dans la partie orientale une grande niche semi-circulaire a été réalisée, où se trouvait la tombe du martyr. trône ( autel ) ... L'autel était séparé par une grille basse du reste du temple. Derrière le trône était la chaire de l'évêque, devant lui - sel (élévation, marche ) ... L'autel était suivi de la partie médiane du temple, où les fidèles se réunissaient. Derrière c'est la salle où se réunissaient ceux qui voulaient se faire baptiser. (annoncé) et pécheurs repentants. Cette partie a été nommée plus tard porche... On peut dire que l'architecture des églises chrétiennes a pris forme, principalement, à l'époque du christianisme primitif.
La dernière, la plus sévère période de persécution, vécue par les chrétiens sous l'empereur Dioclétien. En 305 Dioclétien abdique le pouvoir, et son successeur Galère en 311 ordonna l'abolition de la persécution des chrétiens. Deux ans plus tard, par l'édit de Milan, Constantin et Licinius, le christianisme est reconnu comme religion tolérante. Selon cet édit, les chrétiens avaient le droit d'exercer ouvertement leur culte, les communautés recevaient le droit de posséder des biens, y compris des biens immobiliers.
Dans le contexte de la crise de l'Empire romain, le gouvernement impérial a ressenti un besoin urgent d'utiliser la nouvelle religion à ses fins politiques et idéologiques. Au fur et à mesure que la crise s'aggravait, les autorités romaines passèrent d'une sévère persécution des chrétiens au soutien d'une nouvelle religion, jusqu'à la conversion du christianisme au IVe siècle en religion d'État de l'Empire romain.
Au centre du christianisme se trouve l'image Dieu-homme- Jésus Christ, qui, par son martyre sur la croix, en souffrant pour les péchés de l'humanité, en expiant ces péchés, a réconcilié le genre humain avec Dieu. Et par sa résurrection, il a ouvert à ceux qui croyaient en lui une nouvelle vie, un chemin de réunification avec Dieu dans le royaume divin. Le mot « Christ » n'est pas un nom de famille et non un nom propre, mais en quelque sorte un titre, un titre attribué par l'humanité à Jésus de Nazareth. Christ est traduit du grec par "Oint", "messie", "sauveur"... Avec ce nom commun, Jésus-Christ est associé aux légendes de l'Ancien Testament sur la venue en Israël du prophète, le Messie, qui libérera son peuple de la souffrance et y établira une vie juste - le royaume de Dieu.
Les chrétiens croient que le monde a été créé par un seul Dieu éternel, et créé sans mal. L'homme a été créé par Dieu en tant que porteur de « l'image et la ressemblance » de Dieu. L'homme, doté du libre arbitre selon le plan de Dieu, est tombé sous la tentation de Satan, l'un des anges qui s'est rebellé contre la volonté de Dieu, alors qu'il était encore au paradis, et a commis une offense qui a fatalement affecté le sort futur de l'humanité. L'homme a violé l'interdit de Dieu, il a voulu devenir lui-même « comme Dieu ». Cela a changé sa nature même : ayant perdu son essence bonne et immortelle, l'homme est devenu accessible à la souffrance, à la maladie et à la mort, et les chrétiens voient en cela la conséquence du péché originel, transmis de génération en génération.
Dieu chassa l'homme du paradis avec un mot d'adieu : "... à la sueur de ton front tu mangeras du pain..." (Genèse 3.19). La progéniture du premier peuple - Adam et Eve - habita la terre, mais dès le début de l'histoire, il y avait un fossé entre Dieu et l'homme. Pour ramener une personne sur le chemin, le vrai Dieu s'est révélé au peuple choisi par Lui - les Juifs. Dieu plus d'une fois révélé aux prophètes, a conclu alliances (unions) avec "Son" peuple, lui a donné la Loi, qui contenait les règles d'une vie juste. Les Saintes Écritures des Juifs sont imprégnées de l'attente du Messie - celui qui délivrera le monde du mal et le peuple de l'esclavage du péché. Pour cela, Dieu a envoyé son Fils dans le monde, qui, par la souffrance et la mort sur la croix, a expié le péché originel de toute l'humanité - passé et futur.
C'est pourquoi le christianisme met l'accent sur le rôle purificateur de la souffrance, de toute limitation par une personne de ses désirs et de ses passions : « en acceptant sa croix », une personne peut vaincre le mal en elle-même et dans le monde qui l'entoure. Ainsi, une personne non seulement remplit les commandements de Dieu, mais aussi elle-même est transformée et monte vers Dieu, se rapproche de lui. C'est le but du chrétien, sa justification de la mort sacrificielle du Christ. La résurrection du Christ marque pour les chrétiens la victoire sur la mort et la nouvelle possibilité de la vie éternelle avec Dieu. C'est à partir de cette époque que commence l'histoire du Nouveau Testament avec Dieu pour les chrétiens.
L'orientation principale de la refonte du judaïsme par le christianisme est d'affirmer la nature spirituelle de la relation entre l'homme et Dieu. L'idée principale de la prédication évangélique de Jésus-Christ était de transmettre aux gens l'idée que Dieu - le Père de tous les peuples - l'avait envoyé pour apporter aux gens le message de l'établissement imminent du Royaume de Dieu. La bonne nouvelle est le message sur le salut des gens de la mort spirituelle, sur l'introduction du monde dans la vie spirituelle dans le Royaume de Dieu. Le « Royaume de Dieu » viendra lorsque le Seigneur règnera dans l'âme des gens, lorsqu'ils ressentiront un sentiment lumineux et joyeux de la proximité du Père céleste. Le chemin vers ce Royaume est ouvert aux hommes par la foi en Jésus-Christ comme Fils de Dieu, le médiateur entre Dieu et l'homme.
Les principales valeurs morales du christianisme sommes Foi, Espoir, Amour. Ils sont étroitement liés et se confondent. Cependant, le principal d'entre eux est Amour, qui signifie avant tout lien spirituel et amour pour Dieu et qui s'oppose à l'amour physique et charnel, déclaré pécheur et vil. En même temps, l'amour chrétien s'étend à tous les « voisins », y compris ceux qui non seulement ne rendent pas la pareille, mais manifestent également de la haine et de l'hostilité. Le Christ exhorte : « aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent et vous persécutent.
L'amour pour Dieu rend la foi en Lui naturelle, facile et simple, ne nécessitant aucun effort. Foi désigne un état d'esprit particulier qui ne nécessite aucune preuve, argument ou fait. Une telle foi, à son tour, se transforme facilement et naturellement en amour pour Dieu. Espérer dans le christianisme signifie l'idée du salut.
Le salut sera accordé à ceux qui suivent strictement les commandements du Christ. Dans la liste commandements- suppression de l'orgueil et de la cupidité, qui sont les principales sources du mal, repentir pour les péchés commis, humilité, patience, non-résistance au mal, l'exigence de ne pas tuer, de ne pas prendre celui d'autrui, de ne pas commettre d'adultère, d'honorer les parents et de nombreuses autres normes morales et lois, dont l'observation donne l'espoir d'être sauvé des tourments de l'enfer.
Dans le christianisme, les commandements moraux ne s'adressent pas aux affaires extérieures (comme c'était le cas dans le paganisme) et non aux manifestations extérieures de la foi (comme dans le judaïsme), mais à la motivation intérieure. La plus haute autorité morale n'est pas le devoir, mais la conscience. On peut dire que dans le christianisme, Dieu n'est pas seulement amour, mais aussi Conscience.
La doctrine chrétienne est fondée sur le principe estime de soi de la personnalité... La personne chrétienne est un être libre. Dieu a doté l'homme du libre arbitre. L'homme est libre de faire le bien ou le mal. Le choix du bien au nom de l'amour de Dieu et des hommes conduit à la croissance spirituelle et à la transformation de la personnalité d'une personne. Le choix du mal entraîne la destruction de la personnalité et la perte de la liberté même de l'homme.
Le christianisme mis au monde l'idée de l'égalité de tous devant Dieu... Du point de vue du christianisme, indépendamment de la race, de la religion, du statut social, toutes les personnes en tant que porteurs de "l'image de Dieu" sont égales et, par conséquent, dignes de respect en tant que personne.
L'adoption du « Credo » de Nicée-Constantinople (le 1er Concile œcuménique à Nicée en 325, le 2e Concile œcuménique à Constantinople en 381) fut d'une importance fondamentale pour l'établissement du dogme chrétien. Symbole de la foi Est un bref résumé des principales dispositions de la doctrine chrétienne, consistant en 12 dogmes... Ceux-ci incluent : les dogmes de la création, le providentialisme ; trinité de Dieu, agissant en 3 hypostases - Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit; incarnations de Dieu; résurrection du Christ; rachat; la seconde venue du Christ ; immortalité de l'âme, etc. Le culte forme des sacrements, des cérémonies, des fêtes. sacrements chrétiens – actions de culte spéciales conçues pour vraiment amener le divin dans la vie d'une personne. Les sacrements sont considérés comme établis par Jésus-Christ, leur 7: baptême, chrismation, communion (Eucharistie), repentir, sacerdoce, mariage, bénédiction d'huile (onction).
En 395g. il y a eu une division officielle de l'empire en empires romains d'Occident et d'Orient, ce qui a entraîné une augmentation des désaccords entre les églises d'Orient et d'Occident et leur rupture définitive en 1054... Le dogme principal qui a motivé la scission était différend filioque(c'est-à-dire à propos de la procession de Dieu le Saint-Esprit). L'Église d'Occident a commencé à être appelée catholique(le terme "catholicisme" est dérivé du grec "catholicos" - universel, œcuménique), qui signifiait "église mondiale romaine", et oriental, - grec-catholique, Orthodoxe, c'est à dire. dans le monde entier, fidèle aux principes du christianisme orthodoxe ("Orthodoxie" - du grec. "Orthodoxie"- enseignement correct, opinion). Les chrétiens orthodoxes (orientaux) croient que Dieu - le Saint-Esprit vient de Dieu le Père, et les catholiques (occidentaux) - comme de Dieu le Fils ("filioque" du latin - "et du Fils"). Après l'adoption du christianisme par Kievan Rus en 988 avant JC sous le prince Vladimir de Byzance dans sa version orientale et orthodoxe, l'Église russe devint l'une des métropoles (régions ecclésiastiques) de l'Église grecque. Le premier métropolite russe de l'Église orthodoxe russe a été Hilarion (1051). V 1448 L'Église russe s'est déclarée autocéphale(indépendant). Après la mort de Byzance sous les assauts des Turcs ottomans en 1453, la Russie devint le principal bastion de l'Orthodoxie. En 1589, le métropolite Job de Moscou devient le premier patriarche russe. Les églises orthodoxes, contrairement aux catholiques, n'ont pas un seul centre de gouvernement. Il y a actuellement 15 églises orthodoxes autocéphales.Le patriarche russe est aujourd'hui Cyrille, le pape - Francisje.
Au XVIe siècle. pendant la période Réforme (de Lat. Transformation, correction), large mouvement anti-catholique, apparaît Protestantisme. La réforme en Europe catholique a eu lieu sous le slogan de restaurer les traditions de l'église chrétienne primitive et l'autorité de la Bible. Les dirigeants et inspirateurs idéologiques de la Réforme étaient Martin Luther et Thomas Münzer en Allemagne, Ulrich Zwingli en Suisse et Jean Calvin en France... Le point de départ au début de la Réforme fut le 31 octobre 1517, lorsque M. Luther cloua à la porte de la cathédrale de Wittenberg ses 95 thèses contre la doctrine du salut par les mérites des saints, le purgatoire, et le rôle intermédiaire du clergé. ; il dénonça le commerce égoïste des indulgences comme une violation des alliances de l'Évangile.
La plupart des protestants partagent des idées chrétiennes communes sur la création, le providentialisme, sur l'existence de Dieu, sur sa trinité, sur la virilité divine de Jésus-Christ, sur l'immortalité de l'âme, etc. Les principes importants de la plupart des dénominations protestantes sont : la justification par la foi seule, et les bonnes actions sont le fruit de l'amour pour Dieu ; le sacerdoce de tous les croyants. Le protestantisme rejette les jeûnes, les rituels catholiques et orthodoxes, la prière pour les morts, le culte de la Mère de Dieu et des saints, la vénération des reliques, icônes et autres reliques, la hiérarchie ecclésiale, les monastères et le monachisme. Parmi les sacrements, le baptême et la communion sont conservés, mais ils sont interprétés symboliquement. L'essence du protestantisme peut s'exprimer ainsi : la grâce divine est accordée sans la médiation de l'Église. Le salut de l'homme ne se produit que par sa foi personnelle dans le sacrifice expiatoire du Christ. Les communautés de croyants sont dirigées par des prêtres élus (le sacerdoce s'étend à tous les croyants), le service divin est extrêmement simplifié.
Dès le début de son existence, le protestantisme a été divisé en un certain nombre de religions indépendantes - luthéranisme, calvinisme, zwinglianisme, anglicanisme, baptême, méthodisme, adventisme, mennonisme, pentecôtisme. Il existe également un certain nombre d'autres tendances.
Aujourd'hui, les dirigeants des Églises occidentale et orientale s'efforcent de surmonter les conséquences pernicieuses de siècles d'inimitié. Ainsi, en 1964, le pape Paul YI et le patriarche Athénagoras de Constantinople ont solennellement annulé les malédictions mutuelles prononcées par les représentants des deux Églises au XIe siècle. Le début du dépassement de la désunion entre les chrétiens d'Occident et d'Orient était posé. Depuis le début du 20ème siècle. la dite œcuménique mouvement (du grec "eikumena" - univers, monde habité). A l'heure actuelle, ce mouvement s'effectue principalement dans le cadre du Conseil œcuménique des Eglises, dont l'Eglise orthodoxe russe est un membre actif. Aujourd'hui, un accord a été trouvé sur la coordination des activités de l'Église orthodoxe russe et de l'Église orthodoxe russe à l'étranger.
2.3. Islam - la plus jeune religion mondiale ("Islam" en traduction de l'arabe - obéissance, et le nom Musulmans vient du mot "musulman" - qui s'est donné à Dieu). L'islam est né au VIIe siècle. UN D en Arabie, dont la population vivait alors dans les conditions de la décomposition du système tribal et de la formation d'un État unique. Dans ce processus, une nouvelle religion est devenue l'un des moyens d'unir de nombreuses tribus arabes en un seul État. Le fondateur de l'Islam est un prophète Mahomet (570-632), natif de la ville de La Mecque, qui commença en 610 son œuvre de prédication. Les tribus qui vivaient sur la péninsule arabique avant la montée de l'islam étaient des païens. L'ère préislamique s'appelle jahiliyya. Le panthéon de la Mecque païenne se composait de nombreux dieux, dont les idoles étaient appelées bétilam. L'une des idoles, selon les chercheurs, portait le nom Allah. V 622 grammes... Muhammad, avec ses disciples - muhajirami- a été contraint de fuir la Mecque vers Yathrib, qui deviendra plus tard Médine (la ville du prophète). Réinstallation (en arabe "Hijra") Les musulmans de Yathrib sont devenus le premier jour de la chronologie musulmane. Après la mort de Mahomet en 632, les quatre premiers chefs de la communauté musulmane furent Abou Bakr, Omar, Osman, Ali, qui reçurent le nom de « justes califes » (successeur arabe, député).
Le judaïsme et le christianisme ont joué un rôle particulier dans la formation de la vision du monde musulmane. Les musulmans, ainsi que les juifs et les chrétiens, vénèrent les mêmes prophètes de l'Ancien Testament, ainsi que Jésus-Christ comme l'un d'entre eux. C'est pourquoi l'Islam est appelé religion abrahamique(du nom de l'Ancien Testament Abraham - le fondateur des "12 tribus d'Israël"). La base de la doctrine de l'Islam est Coran(arabe pour « lire à haute voix ») et Sunna(arabe "échantillon, exemple"). De nombreux récits bibliques sont reproduits dans le Coran, des prophètes bibliques sont mentionnés, dont le dernier, le « sceau des prophètes », est considéré comme Mahomet. Le Coran se compose de 114 sourates(chapitres), dont chacun est divisé en versets(poésie). La première sourate (la plus grande) - "Fatiha" (Révéler) signifie pour un musulman la même chose que pour les chrétiens la prière "Notre Père", c'est-à-dire. tout le monde est obligé de le savoir par cœur. Avec le Coran, un guide pour toute la communauté musulmane ( euh) pour résoudre les problèmes urgents de la vie publique et privée est la Sunna. Il s'agit d'un recueil de textes ( hadith), décrivant la vie de Mahomet (semblable aux évangiles chrétiens), ses paroles et ses actes, et au sens large - une collection de bonnes coutumes, d'institutions traditionnelles, complétant le Coran et vénéré sur un pied d'égalité avec lui. Un document important du complexe musulman est sharia(Arabe pour "chemin approprié") - un ensemble de normes de loi islamique, de moralité, de préceptes religieux et de rituels.
L'Islam affirme 5 "piliers de la foi" qui reflètent les devoirs d'un musulman :
1. Shahada- preuve de foi, exprimée par la formule "Il n'y a de Dieu qu'Allah, et Muhammad est le Messager d'Allah." Il contient 2 des dogmes les plus importants de l'Islam - la confession du monothéisme (tawhid) et la reconnaissance de la mission prophétique de Mahomet. Pendant les batailles, la Shahada servait de cri de guerre aux musulmans, c'est pourquoi les soldats morts dans la bataille avec les ennemis de la foi étaient appelés par des martyrs(martyrs).
2... Namaz(arabe "salade") - prière quotidienne de 5 fois.
3... Saum(Turc "uraza") jeûnant au mois de Ramadan (Ramadan) - le 9ème mois du calendrier lunaire, "le mois du prophète".
4. Zakat- la charité obligatoire, un impôt en faveur des pauvres.
5. Hajj- un pèlerinage à La Mecque, que tout musulman doit accomplir au moins une fois dans sa vie. Les pèlerins se rendent à La Mecque, à la Kaaba, considérée comme le principal sanctuaire des musulmans.
Certains théologiens musulmans considèrent le jihad (ghazavat) comme le 6e "pilier"... Ce terme fait référence à la lutte pour la foi, qui est menée sous les formes fondamentales suivantes :
- « djihad du cœur » - la lutte contre ses propres mauvais penchants (c'est ce qu'on appelle le « Grand Jihad »);
- "le jihad de la langue" - "le commandement du louable et l'interdiction du blâmable" ;
- « djihad de la main » - l'adoption de mesures appropriées de punition contre les criminels et les contrevenants aux normes morales ;
- "Djihad de l'épée" - l'appel aux armes nécessaire pour faire face aux ennemis de l'Islam, pour détruire le mal et l'injustice (le soi-disant "Petit Jihad").
Peu de temps après la mort de Mahomet, une scission s'est produite au sein des musulmans entre chiites et sunnites. chiisme(arabe "parti, groupe") - reconnaît Ali, le 4ème "calife juste" et ses descendants, les seuls successeurs légaux de Mahomet (puisqu'il était son parent par le sang), c'est-à-dire défend le transfert de la dignité du chef suprême des musulmans ( et mère) par héritage au sein du clan marqué par la tutelle de Dieu. Plus tard dans le monde islamique, des États chiites - les imamats - sont apparus. Sunnisme - la plus grande confession de l'Islam, reconnaît le pouvoir légitime des 4 "justes califes", rejette l'idée de médiation entre Allah et le peuple après la mort du prophète, n'accepte pas l'idée de la nature "divine" d'Ali et le droit de ses descendants à la suprématie spirituelle dans la communauté musulmane.
Expliquez le sens des termes : confession, secte, orthodoxie, catholicisme, protestantisme, dogme, évangile, ancien testament, nouveau testament, apôtre, messie, clergé blanc et noir, patriarche, réforme, charisme, nirvana, bouddha, stupa, brahmanisme, karma, samsara, caste, wahhabisme , Kaaba, jihad (ghazavat), namaz, hajj, shahada, saum, zakat, clergé, prophète, hijra, califat, charia, imamat, sunnah, chiisme, sourate, ayat, hadith.
Personnalités : Siddhartha Gautama, Abraham, Moïse, Noé, Jésus-Christ, Jean, Marc, Luc, Matthieu, Muhammad (Magomed), Abu Bakr, Omar, Osman, Ali, Martin Luther, Ulrich Zwingli, Jean Calvin.
Questions pour l'autotest :
1. Comment les concepts de culture et de religion sont-ils liés ?
2. Quelles sont les fonctions de la religion ?
3. Quelles religions sont appelées abrahamiques ?
4. Quelles religions sont dites monothéistes ?
5. Quelle est l'essence du bouddhisme ?
6. Quelle est l'essence des religions chrétienne et islamique ?
7. Quand et où les religions du monde sont-elles nées ?
8. Quelles confessions existent dans le christianisme ?
9. Quelles confessions existent en Islam ?
COURS PRATIQUES
Plans de séminaire pour les étudiants de OZO SK GMI (GTU)
Séminaire 1. La culturologie dans le système des savoirs humanitaires
Plan: 1. L'origine et la signification du terme "culture".
2. La structure de la culture et ses principales fonctions.
3. Étapes de la formation des études culturelles. La structure des études culturelles.
Littérature:
Lors de la préparation du séminaire, il convient de prêter attention à l'étymologie du terme « culture » et de retracer l'évolution historique des idées sur la culture : dans l'Antiquité, au Moyen Âge, à la Renaissance, aux Temps nouveaux et au présent. Les élèves peuvent présenter différentes définitions du terme « culture » et commenter à partir de quelles positions telle ou telle définition est donnée. Il est important de présenter une classification des principales définitions de la culture. En conséquence, nous aurons une idée de la diversité, de la polyvalence des définitions de la culture dans les études culturelles modernes.
Lors de la préparation de la deuxième question, l'étudiant doit considérer la structure de la culture et non seulement connaître les fonctions principales de la culture, mais aussi comprendre comment elles sont mises en œuvre dans la vie de la société, être capable de donner des exemples. Les élèves doivent expliquer pourquoi la fonction de socialisation ou d'inculturation est au cœur de la culture.
La troisième question concerne l'analyse de la structure des études culturelles elles-mêmes en tant que discipline humanitaire intégrative. Révélant le processus de formation de la science elle-même, l'étude des grandes étapes de la formation de la culturologie en tant que science permettra de se convaincre de ses liens multiformes avec l'ethnographie, l'histoire, la philosophie, la sociologie, l'anthropologie et d'autres sciences.
La discussion de toutes les questions du séminaire permettra aux étudiants de tirer des conclusions bien fondées sur la place et le rôle des études culturelles dans le système de connaissances humanitaires modernes.
Séminaire 2. Concepts de base des études culturelles.
Plan:
Approche information-sémiotique de la culture. Les principaux types de systèmes symboliques de la culture.
Valeurs, essences et types culturels.
Le concept de normes dans les études culturelles, leurs fonctions et types.
Littérature:
1. Baghdasaryan. N.G. Culturologie : manuel - M. : Yurayt, 2011.
2. Culturologie : manuel / éd. Yu.N. Solonina, M.S. Kagan. - M. : Enseignement supérieur, 2011.
3. Karmin A.S. Culturologie : cours de courte durée - Saint-Pétersbourg : Peter, 2010.
Lors de la préparation de la première question, les élèves doivent comprendre la différence dans la définition de la culture du point de vue de l'approche information-sémiotique par rapport aux définitions qu'ils connaissent déjà (« La culture est une forme spéciale non biologique du processus d'information ») , qui implique de considérer la culture sous trois aspects principaux : la culture comme monde d'artefacts, la culture comme monde de sens et la culture comme monde de signes. Le contenu de la culture trouve toujours son expression dans le langage. Langue au sens le plus large du terme appeler n'importe quel système de signes(moyens, signes, symboles, textes), qui permet aux personnes de communiquer et de se transmettre diverses informations. Les systèmes de signes et les informations qui sont accumulées avec leur aide sont les composants nécessaires les plus importants de la culture. Les élèves doivent s'en souvenir, considérant la culture comme un système de signes complexe.
Il est important de noter qu'aujourd'hui l'approche sémiotique informationnelle pour comprendre la culture est l'une des principales dans les études culturelles. C'est sur elle que les scientifiques culturels Kagan M.S., Karmin A.S., Solonin Yu.N. fondent leur compréhension de la culture. et d'autres, dont les manuels sont recommandés par le ministère de l'Enseignement supérieur de la Fédération de Russie comme étant de base.
Considérant les principaux types de systèmes de signes, les étudiants devraient s'attarder à donner des exemples pour chacun des types de systèmes de signes. La clarté et la force de persuasion des exemples contribuent à une meilleure compréhension et assimilation du matériel du programme.
Considérant la question des valeurs, les étudiants doivent souligner le rôle des valeurs dans la culture, découvrir leur nature et leur lien avec les normes, la mentalité, déterminer les types de valeurs et leur classification. Il est important de comprendre le système d'orientations de valeurs personnelles et les facteurs de sa formation.
Le concept de norme en études culturelles dépend du degré et de la spécificité de la normativité de la culture, l'étudiant doit se familiariser avec les différentes classifications de normes et donner des exemples.
Atelier 3.Culture et religion.
Plan: 1. La religion dans l'image culturelle du monde. Les principaux éléments et fonctions de la religion.
2. Religions du monde :
a) Bouddhisme : origines, enseignements, textes sacrés ;
b) Christianisme : émergence et fondements de la doctrine chrétienne, confession.
c) Islam : origines, croyances, confessions.
Littérature:
1. Baghdasaryan. N.G. Culturologie : manuel - M. : Yurayt, 2011.
2. Culturologie : manuel / éd. Yu.N. Solonina, M.S. Kagan. - M. : Enseignement supérieur, 2011.
3. Karmin A.S. Culturologie : cours de courte durée - Saint-Pétersbourg : Peter, 2010.
4. Culturologie : position pédagogique / Éd. G.V. Dracha. - Rostov / Don : Phénix, 2012.
5. Culturologie. Histoire de la culture mondiale / éd. UN. Markova - M. : Unité, 2011.
6. Kostina A.V. Culturologie : manuel électronique. - M. : Knorus, 2009.
7. Kvetkina I.I., Tauchelova R.I., Kulumbekova A.K. et d'autres conférences sur les études culturelles. Euh. pos. - Vladikavkaz, éd. SK GMI, 2006.
Les questions religieuses sont étroitement liées à la culture. Ce n'est pas pour rien que le mot « culture » a sa racine dans le mot « culte » - révérence, culte de quelqu'un - ou de quelque chose. C'est pourquoi le séminaire, basé sur l'auto-préparation des étudiants, suggéré pour étudier les religions les plus répandues dans le monde. Quant au christianisme et à l'islam, nous vivons dans une région où ces deux confessions existent autour de nous. De par leur origine confessionnelle, de nombreux étudiants appartiennent à des chrétiens ou à des musulmans, et il n'est pas du tout inutile pour eux de connaître les rudiments de la religion de leurs ancêtres.
Lors de la préparation d'une question du séminaire, il faut comprendre que toute religion est un facteur fondamental de la vie sociale. Issue de la mythologie, la religion en hérite une place fondamentale dans la culture. En même temps, dans une société développée, où l'art, la philosophie, la science, l'idéologie, la politique forment des sphères de culture indépendantes, la religion devient leur base spirituelle commune, formant le système. Son influence sur la vie de la société a été et reste très importante, et à certaines périodes de l'histoire - décisive. Les élèves devraient être capables non seulement d'énumérer les principaux éléments de la religion, mais aussi de commenter leur contenu. Et aussi raconter en détail les principales fonctions de la religion.
Contrairement aux autres religions du monde, le bouddhisme est souvent interprété comme une doctrine philosophique et religieuse, une religion "sans âme et sans Dieu" - Siddhartha Gautama (563 - 486-473 av. J.-C.) - Bouddha, c'est-à-dire L'« illuminé » était un personnage historique, le fils du roi Shakya, une petite tribu qui vivait dans les contreforts de l'Himalaya. Il a été déifié par ses disciples après sa mort. Lorsqu'ils parlent des origines du bouddhisme, les étudiants doivent savoir qu'il est issu de l'ancien brahmanisme indien. Les philosophes bouddhistes lui ont emprunté l'idée de renaissance. Aujourd'hui, le bouddhisme n'est pas seulement une religion, mais aussi une éthique et un certain mode de vie.
Peu de temps avant sa mort, Bouddha a formulé les principes de son enseignement : « quatre nobles vérités », la théorie de la causalité, l'impermanence des éléments, « la voie du milieu », « le chemin octuple ». La tâche des étudiants n'est pas seulement d'énumérer, mais aussi de pouvoir révéler le contenu de ces principes, en concluant que leur but ultime est d'atteindre le nirvana. Les étudiants doivent comprendre que le nirvana (pour expliquer le terme) est l'état le plus élevé d'activité spirituelle et d'énergie qui est libre d'attachements de base. Bouddha, ayant atteint le nirvana, a prêché ses enseignements pendant de nombreuses années.
L'histoire du christianisme est détaillée dans de nombreux manuels et manuels. En préparant cette partie de la question, il est important de présenter les origines de l'émergence d'une nouvelle religion dans le courant dominant du judaïsme, la différence entre christianisme et judaïsme et les fondements de la doctrine chrétienne (Sermon sur le mont de Jésus, Symbole de foi). La Bible peut être présentée dans 2 de ses parties principales - l'Ancien et le Nouveau Testament. De plus, les étudiants devraient avoir une idée de l'essence du Nouveau Testament lui-même en tant que nouveau contrat de Dieu avec les gens. Les étudiants doivent également comprendre les 3 branches principales du christianisme - l'orthodoxie, le catholicisme et le protestantisme et les principales différences entre elles.
Lors de la préparation de la question sur l'islam, il convient de garder à l'esprit que l'islam, en tant que plus jeune des religions du monde, a beaucoup absorbé à la fois du judaïsme et du christianisme, c'est pourquoi l'islam est considéré abrahamique religieux. Muhammad (Magomed) - le prophète de l'Islam, le dernier Messie (selon la foi musulmane), s'opposant au paganisme arabe, avec l'aide de la nouvelle foi proclamée par lui, a contribué non seulement à la consolidation ethnique, mais aussi à la consolidation étatique de les Arabes. Ceci explique le fait de la présence dans l'islam originel de l'idée de « jihad » (« ghazavat »). Les étudiants devraient retracer l'évolution historique de cette idée et son incarnation moderne dans le fondamentalisme islamique (en particulier, le cours du wahhabisme). L'essence de la doctrine de l'Islam se réduit à la reconnaissance des 5 "piliers de l'Islam", que les étudiants doivent non seulement exposer, mais aussi expliquer. Il faut aussi retracer l'histoire de la création du Coran et de la Sunna, leur rôle dans la vie des croyants. Les étudiants devraient également avoir une idée des principaux courants de l'islam - sunnisme et chiisme.
Littérature de base pour le cours :
1. Karmin A.S. Culturologie : un cours de courte durée - Saint-Pétersbourg : Peter, 2010 .-- 240 p.
2. Culturologie : manuel / éd. Yu.N. Solonina, M.S. Kagan. - M. : Enseignement supérieur, 2010 .-- 566 p.
3. Baghdasaryan. N.G. Culturologie : manuel - M. : Yurayt, 2011 .-- 495 p.
littérature supplémentaire:
1. Culturologie : étude pour bacheliers et spécialistes / éd. G.V. Dracha et autres - Moscou : Peter, 2012 .-- 384 p.
2. Markova A.N. Culturologie. - M. : Perspective, 2011 .-- 376 p.
3. Kostina A.V. Culturologie. - M. : Knorus, 2010 .-- 335 p.
4. Gurevitch P.S. Culturologie : uch. pos. - M. : "Oméga-L", 2011. - 427 p.
5. Stolyarenko L.D., Samygin S.I. et autres Culturologie : manuel. règlement - Rostov-sur-le-Don : Phoenix, 2010 .-- 351p.
6. Viktorov V.V. Culturologie : uch. pour les universités. - M. : Fin.un-t à Prav. RF, 2013 .-- 410 p.
7. Yazykovitch V.R. Culturologie : guide d'étude pour les universités. - Minsk : RIVSH, 2013 .-- 363 p.
La propositionthèmesN.-É.résumés :
1. L'anthropologie culturelle comme partie intégrante des études culturelles. F. Boas. 2. Méthodes d'études culturelles. 3. La sémiotique comme science. 4. La culture comme texte. 5. L'essence et les fonctions de la langue de la culture. 6. La pluralité des langues culturelles. 7. Symbole comme moyen de la langue de la culture. 8. Symbole dans la science et l'art. 9. Le rôle de la composante valeur dans la vie des gens. 10. Valeur centrale de la culture et facteurs influençant sa formation. 11. Le problème de la relation entre les valeurs et les motivations de l'individu. 12. Le problème de la relation entre le monde des valeurs de l'individu et de la société. 13. Le sens de la mentalité. 14. Mentalité et caractère national. 15. Mentalité primitive et antique. 16. La mentalité au Moyen Âge. 17. Structure anthropologique de la culture. 18. « Milieu culturel » et « milieu naturel », leur réelle corrélation dans la vie humaine. 19. Le rôle du jeu dans la culture. 20. Culture et intelligence. 21. Dynamique historique de l'existence de la culture. 22. La beauté comme essence de l'art. 23. Image artistique et scientifique du monde. 24. Perception d'une œuvre d'art. 25. Art et religion. Le concept de « déshumanisation » de l'art par J. Ortega y Gasset. 26. L'art dans le monde moderne. 27. Tradition et innovation dans la culture. 28. Les lois de l'histoire et le développement de la culture. 29. Le problème de la typologie historique et culturelle. 30. Ethnicité et culture dans le concept de L.N. Gumilyov. 31. Stéréotypes ethnoculturels. 32. Types sémiotiques des cultures de Yu. Lotman. 33. Sous-culture des jeunes. 34. La contre-culture comme mécanisme de la sociodynamique. 35. Phénomènes contre-culturels. 36. Peinture primitive. 37. Le mythe en tant que phénomène culturel. 38. Mythes dans la vie des anciens Grecs. 39. Mythe et magie. 40. Caractéristiques du mythe et logique de la pensée mythologique. 41. Fonctions socioculturelles du mythe et des mythes dans la culture moderne. 42. La Russie dans le système Est-Ouest : opposition ou dialogue des cultures. 43. Caractère national russe. 44. Motifs orthodoxes de la culture russe. 45. Occidentaux et slavophiles sur la culture russe et le destin historique de la Russie. 46. Temple chrétien comme centre de la vie spirituelle et culturelle. 47. Sécularisation de la culture russe au XVIIe siècle. 48. Caractéristiques de la culture des Lumières en Russie. 49. Modèle typologique de la culture F. Nietzsche. 50. Le concept de types culturels et historiques de N.Ya.Danilevsky. 51. Typologie de la culture par O. Spengler et A. Toynbee. 52. La théorie de la dynamique socioculturelle de P. Sorokin. 53. K. Jaspers sur une seule voie de développement humain et ses principales étapes. 54. Les principales menaces et dangers pour la culture au XXIe siècle. 55. La technologie en tant que phénomène socioculturel. 56. Perspectives d'interaction entre culture et nature au XXIe siècle. 57. Protection des monuments culturels. 58. Les musées du monde et leur rôle dans la préservation du patrimoine culturel de l'humanité. 59. Universels culturels dans le processus du monde moderne.
De l'Antiquité à nos jours, la religion a joué un rôle inestimable dans la vie humaine. Il n'est pas surprenant que différents courants apparaissent régulièrement. Certains d'entre eux s'enracinent et se répandent, d'autres meurent faute d'adhérents. La formation des religions et des tendances modernes est un phénomène qui ne disparaîtra probablement jamais de la vie, c'est pourquoi il est facile de se perdre dans une grande variété de sectes et de confessions. Seules trois religions, appelées religions du monde, ne perdent pas leur importance.
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Caractéristiques du christianisme
Le christianisme est à juste titre considéré comme la plus puissante, la plus multiethnique et la plus répandue de toutes les religions. Il devance le jeune islam et le bouddhisme plus ancien. Les adeptes du christianisme peuvent être trouvés dans diverses parties de notre planète, c'est la religion officielle de onze pays.
L'essence du christianisme est l'adoration de Jésus, le Fils de Dieu, qui est descendu sur notre terre pour expier tous les péchés de l'humanité et ouvrir les portes du Royaume des Cieux pour les âmes. Les adeptes de cette religion croient que Jésus-Christ est le seul vrai Dieu et Messie qui reviendra sur notre terre pour sauver la race humaine.
Les origines de
Le christianisme prend ses racines au premier siècle de notre ère. La première mention de lui a été enregistrée en Palestine. Dans les premières années de son existence, ce mouvement comptait déjà un grand nombre de partisans. Les historiens pensent que l'impulsion pour son émergence était le sort des habitants à cette époque. Il n'est pas surprenant que les gens aient essayé de trouver un soutien et une consolation de cette manière. Le monde a entendu parler du christianisme après que le Saint-Esprit soit descendu sur les apôtres. Les régions suivantes ont été les premières à se renseigner sur la religion :
- Jérusalem;
- Romain;
- Constantinople ;
- alexandrin ;
- Antioche.
Un peu plus tard, les territoires ci-dessus ont commencé à être appelés Églises. Parmi eux, le principal ne se démarque pas et chacun est considéré comme égal aux autres.
Les premiers à adopter le christianisme furent les Juifs. Ils ont également enduré de terribles persécutions et de nombreux troubles qui leur sont arrivés après la chute de Jérusalem. Les Romains adoraient les dieux païens, leurs croyances n'avaient rien à voir avec la vision chrétienne du monde. Si le christianisme appelait à être miséricordieux, humble et à croire en un seul Dieu, alors le paganisme niait toutes les vertus et avait d'innombrables idoles. Jusqu'en 312, les disciples du Christ ont subi des humiliations, ont été soumis à de nombreuses tortures, et ce n'est que sous le règne de l'empereur Constantin que toutes les interdictions de la prédication de cette religion ont été levées, d'ailleurs, il l'a fait affirmer.
Les règles et coutumes chrétiennes qui sont familières aux croyants d'aujourd'hui ont été remises en question et discutées plus d'une fois dans le passé. Pour traiter des questions particulièrement importantes, des conciles ont été établis, dont les membres sont allés aux évêques et à d'autres fidèles importants et célèbres. Par exemple, lors du premier Concile de l'histoire, le symbole de la prière de la foi a été adopté, qui est maintenant une sorte d'alphabet pour chaque croyant.
Il n'est pas surprenant que cette religion occupe maintenant une première place honorable dans la prévalence, car elle a commencé à lutter pour sa supériorité il y a très longtemps. L'Empire romain chrétien est devenu l'une des superpuissances de cette époque. Les courants qui s'y tiennent répandu dans le monde entier.
Catholicisme et orthodoxie
1054 est spécial dans l'histoire du christianisme, puisque le courant était divisé en deux parties : l'Église catholique et l'Église orthodoxe. Bien que les deux églises aient la même source primaire, elles présentent un certain nombre de différences qui ont acquis certaines traditions et innovations à la suite du changement.
La liste des principales différences est la suivante :
Malgré de multiples différences et quelques malentendus, les catholiques et les chrétiens orthodoxes professent la même foi, par conséquent, la majorité de leurs dogmes et règles sont les mêmes.
Histoire du bouddhisme
Le bouddhisme est la religion la plus ancienne et la plus ancienne, qui a pris naissance au premier millénaire avant JC. Cela signifie que le bouddhisme est encore plus ancien que le christianisme. Les premières mentions sont apparues en Inde, pour être plus précis, dans sa partie nord. Le bouddhisme fait partie intégrante de la philosophie indienne.
Les chercheurs croient que le bouddhisme doit son origine certains changements survenus dans la vie des gens. Au milieu du VIe siècle av. J.-C., les habitants de l'Inde sont choqués par de nombreux changements d'attitudes traditionnelles, connaissent un déclin tant culturel qu'économique, et connaissent aussi l'émergence de relations plus catégoriques entre les classes. Ces événements ont conduit à l'émergence d'un grand nombre de personnes qui ont décidé de mener une vie ascétique. Ils ont commencé à se rapprocher de la nature ou ont même abandonné tout ce qu'ils avaient et ont commencé à voyager en Inde avec un sac sur les épaules. C'est à cette époque que le bouddhisme est né, qui a reçu une reconnaissance instantanée du peuple.
La plupart des érudits s'accordent à dire que la personne qui a donné naissance à la nouvelle religion était Siddhartha Gautama, mieux connu sous le nom de Bouddha Shakyamuni. Il a été élevé dans une famille très riche. Les parents et les confidents l'ont protégé des dangers et des déceptions de ce monde de toutes les manières possibles. Déjà adulte, le garçon ne connaissait pas des phénomènes tels que la maladie, le vieillissement et la mort.
Cependant, il ne resta pas longtemps dans une telle ignorance. Une fois, quittant les murs de son palais, il est devenu un témoin accidentel du cortège funèbre. Bien sûr, cela a été un choc pour le jeune homme et, incapable de continuer à vivre dans le luxe et la richesse, il est parti en voyage avec un petit groupe d'ermites. Siddhartha espère trouver le sens de la vie, réfléchit beaucoup aux causes de toutes les catastrophes, ainsi qu'à la manière de les surmonter.
Il a passé six années entières en errance, au cours desquelles il s'est rendu compte qu'il était impossible d'atteindre la paix à l'aide d'aucune technique. Il ne nous reste plus que la méditation et la prière. Une fois, pensant à nouveau dans le giron de la nature, il a soudainement ressenti une incroyable intuition et s'est rendu compte que l'illumination était enfin arrivée. C'est à partir de ce moment que Siddhartha a commencé à être appelé Bouddha. Ayant lui-même atteint l'illumination, Bouddha a commencé à la prêcher aux gens.
Fondements de la religion
Si ce n'est pas le principal, alors l'idée principale de ce mouvement est la réalisation du nirvana, c'est-à-dire un tel état d'esprit où, après l'abnégation et le refus des choses qui apportent du réconfort à notre vie, une personne ne se sent pas privé, mais complet et peut tout contempler avec calme. Cela nécessite une méthode spéciale de contrôle de la conscience, maîtrisée pour la première fois par Bouddha.
L'enseignant a appelé les principaux défauts des gens l'incroyable attachement des gens à tout ce qui est mondain, aux biens matériels et à la dépendance à l'égard de ce que les autres disent. Il croyait à juste titre qu'un tel comportement non seulement ne nous permet pas de vivre en paix et heureux, mais nous pousse également sur la voie de la dégradation et de la décadence. Et seulement après avoir atteint le nirvana nous pouvons nous débarrasser de ces mauvais attachements.
Comme toute autre religion, le bouddhisme repose sur quatre vérités :
Intéressant et très important est le fait que les enseignements du Bouddha ne prêchent pas un style de vie ascétique. Il encourage les gens à trouver ce juste milieu entre le matériel et le spirituel, afin de ne pas dépendre des biens du monde et ainsi de ne pas se ruiner.
Origine de l'Islam
Les racines de cette religion, dont le nom se traduit par « obéissant à Allah », trouvent leur origine dans les déserts sans fin de l'Est. Malgré le fait que l'islam soit beaucoup plus jeune que le christianisme et le bouddhisme, il a pu devenir un mouvement mondial. "Il n'y a de divinité qu'Allah, et Muhammad est le prophète d'Allah" est la vérité principale pour chaque musulman.
Les adeptes du courant croient qu'Allah a transmis son enseignement, appelé le Coran, au prophète Mahomet. Intéressant, qu'il existe certaines similitudes entre le Coran et la Bible, cependant, les musulmans ont une attitude plutôt contradictoire envers les écritures chrétiennes, puisqu'il n'y a aucune mention d'Allah dans celles-ci. Ils ne nient pas l'existence de certaines similitudes, mais ils croient que la Bible est une version déformée du Coran.
Aujourd'hui, l'Islam est divisé en deux courants :
- Les sunnites, qui sont la majorité des croyants, suivent l'ensemble des hadiths adoptés par eux dans l'antiquité. Les sunnites ont un guide spécifique expliquant comment diriger un musulman dans une situation donnée. Ce type de pratique religieuse est appelé sunnah.
- Les chiites ne nient pas complètement la Sunna, mais y introduisent leurs propres décrets. Les adeptes de ce type d'islam croient que le pouvoir dans le parti qu'ils représentent devrait être entre les mains des descendants de Mahomet, c'est-à-dire sa fille et sa cousine.
Les piliers de la religion
Il n'y a que cinq dispositions qui doivent être impeccablement suivies par les adeptes de la religion :
L'une des principales différences de l'Islam du christianisme est l'attitude des gens envers Dieu. Les chrétiens croient que Jésus est amour, il est miséricordieux envers les gens, pardonne leurs péchés et essaie de toutes ses forces de donner le salut. Allah, de l'avis des musulmans, n'est pas un Seigneur qui pardonne tout, mais un juge strict qui récompensera chacun selon ses mérites. Allah n'a aucune pitié pour les pécheurs, ce qui est mentionné dans les écritures des musulmans plus de 20 fois.
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