Syndrome d'épuisement professionnel. Syndrome d'épuisement professionnel : prévention et traitement Épuisement émotionnel du personnel médical

surmenage santé épuisement émotionnel

Syndrome d'épuisement professionnel chez le personnel médical

Le lieu de pratique est une clinique dentaire privée.Le domaine d'intérêt de l'organisation est la médecine. L'équipe de l'organisation est composée de 7 personnes (trois hommes et quatre femmes), dont le leader.

Pour les travaux pratiques, le sujet « Burnout Syndrome » a été choisi.

Le syndrome d'épuisement professionnel est une réaction de l'organisme qui survient à la suite d'une exposition prolongée à un stress professionnel d'intensité moyenne. La raison principale est considérée comme un surmenage psychologique et mental. Lorsque les exigences (internes et externes) et les stress l'emportent sur les ressources (internes et externes) pendant longtemps, un état d'équilibre est perturbé chez une personne, ce qui conduit inévitablement à un épuisement émotionnel.

Les principaux facteurs contribuant à l'épuisement professionnel comprennent : une charge de travail élevée ; manque ou absence de soutien social de la part des collègues et de la direction ; un degré élevé d'incertitude dans l'évaluation du travail effectué; incapacité d'influencer la prise de décision; exigences de travail ambiguës et ambiguës ; risque constant de pénalités ; activité monotone, monotone et peu prometteuse; la nécessité de montrer extérieurement des émotions qui ne correspondent pas à la réalité; manque de jours de congé, de vacances et d'intérêts en dehors du travail. Les facteurs de risque professionnels incluent les professions altruistes (médecins, infirmiers, enseignants, travailleurs sociaux, psychologues, prêtres).

Il existe 5 groupes clés de symptômes caractéristiques du syndrome :

symptômes physiques (fatigue, fatigue physique, épuisement, insomnie, étourdissements, augmentation de la pression artérielle);

symptômes émotionnels (pessimisme, cynisme et insensibilité au travail et dans la vie personnelle, indifférence, fatigue, agressivité, irritabilité, anxiété, sentiment de solitude);

Symptômes comportementaux (temps de travail supérieur à 45 heures par semaine ; fatigue et désir de repos apparaissent pendant le travail ; indifférence à la nourriture ; peu d'activité physique ; justification de l'usage de tabac, alcool, drogues ; accidents - chutes, blessures) ;

état intellectuel (perte d'intérêt pour les nouvelles théories et idées de travail, pour les approches alternatives de résolution de problèmes ; ennui, mélancolie, apathie, exécution formelle du travail );

symptômes sociaux (faible activité sociale ; perte d'intérêt pour les loisirs, les hobbies ; les contacts sociaux sont limités au travail).

Étant donné que cette équipe appartient au "groupe à risque" de survenue du syndrome d'épuisement émotionnel selon le critère professionnel du travail acharné sans jours de repos, il convient de diagnostiquer la sphère émotionnelle de l'équipe.

Pour identifier le niveau d'épuisement émotionnel dans cette équipe à partir de méthodes psychodiagnostiques, la méthode de diagnostic du niveau d'épuisement émotionnel a été utilisée (V.V. Boyko)

Méthodologie de diagnostic du niveau d'épuisement émotionnel (V.V. Boyko)

Instruction. Lisez les jugements et, en cas d'accord, répondez "Oui", "+", et en cas de désaccord - "Non", "-".

Texte du questionnaire

1. Les lacunes organisationnelles au travail vous rendent constamment nerveux, inquiet, tendu.
2. Aujourd'hui, je suis satisfait de mon métier pas moins qu'au début de ma carrière.
3. J'ai fait une erreur dans le choix d'un métier ou d'un profil d'activité (je me trompe de place).
4. Je crains d'avoir commencé à travailler moins bien (moins productif, qualitatif, plus lent).
5. La chaleur de l'interaction avec les partenaires dépend beaucoup de mon humeur - bonne ou mauvaise.
6. Le bien-être d'un partenaire ne dépend pas de moi en tant que professionnel.
7. Quand je rentre du travail, pendant un certain temps (2-3 heures), je veux être seul pour que personne ne communique avec moi.
8. Lorsque je me sens fatigué ou tendu, j'essaie de résoudre rapidement les problèmes du partenaire (réduire l'interaction).
9. Il me semble qu'émotionnellement, je ne peux pas donner aux partenaires ce que le devoir professionnel exige.
10. Mon travail atténue les émotions.
11. Je suis franchement fatigué des problèmes humains auxquels je dois faire face au travail.
12. Il arrive que je m'endorme mal à cause des expériences liées au travail.
13. L'interaction avec les partenaires me demande beaucoup de stress.
14. Travailler avec les gens m'apporte de moins en moins de satisfaction.
15. Je changerais d'emploi si j'en avais l'opportunité.
16. Je suis souvent frustré de ne pas pouvoir fournir correctement un soutien professionnel, un service, une aide à mon partenaire.
17. J'arrive toujours à prévenir l'influence de la mauvaise humeur sur les contacts d'affaires.
18. Cela me rend très triste si quelque chose ne va pas dans une relation avec un partenaire commercial.
19. Je suis tellement fatigué au travail qu'à la maison, j'essaie de communiquer le moins possible.
20. Par manque de temps, fatigue ou tension, je fais souvent moins attention à mon partenaire que je ne le devrais.
21. Parfois, les situations de communication les plus ordinaires au travail provoquent de l'irritation.
22. Je perçois calmement les revendications justifiées des partenaires.
23. La communication avec les partenaires m'a incité à éviter les gens.
24. Lorsque je me souviens de certains collègues ou partenaires de travail, mon humeur se détériore.
25. Les conflits ou les désaccords avec des collègues consomment beaucoup d'énergie et d'émotions.
26. Je trouve de plus en plus difficile d'établir ou de maintenir des contacts avec des partenaires commerciaux.
27. La situation au travail me semble très difficile, difficile.
28. J'ai souvent des attentes anxieuses liées au travail : quelque chose doit arriver, comment ne pas se tromper, serai-je capable de tout faire correctement, serai-je licencié, etc.
29. Si un partenaire est désagréable avec moi, j'essaie de limiter le temps de communication avec lui ou de lui accorder moins d'attention.
30. Dans la communication non au travail, j'adhère au principe: "ne fais pas de bien aux gens, tu n'auras pas de mal."
31. Je parle volontiers à ma famille de mon travail.
32. Il y a des jours où mon état émotionnel a un mauvais effet sur les résultats du travail (j'en fais moins, la qualité diminue, des conflits surviennent).
33. Parfois, je sens que je dois montrer une réactivité émotionnelle à mon partenaire, mais je ne peux pas.
34. Je suis très inquiet pour mon travail.
35. Vous accordez plus d'attention et d'attention à vos partenaires de travail que vous ne recevez de leur part de gratitude.
36. Lorsque je pense au travail, je me sens généralement mal à l'aise, je commence à poignarder dans la région du cœur, ma tension artérielle augmente et un mal de tête apparaît.
37. J'ai une bonne relation (plutôt satisfaisante) avec mon supérieur immédiat.
38. Je me réjouis souvent de voir que mon travail profite aux gens.
39. Dernièrement (ou toujours), j'ai été hanté par des échecs au travail.
40. Certains aspects (faits) de mon travail provoquent une profonde déception, plongent dans le découragement.
41. Il y a des jours où les contacts avec les partenaires sont pires que d'habitude.
42. Je divise les partenaires commerciaux (sujets d'activité) en agréables et désagréables.
43. La fatigue du travail conduit au fait que j'essaie de réduire la communication avec des amis et des connaissances.
44. Je m'intéresse généralement à la personnalité du partenaire en plus de ce qui concerne le cas.
45. Je viens généralement au travail reposé, reposé, de bonne humeur.
46. ​​​​Je me retrouve parfois à travailler avec des partenaires automatiquement, sans âme.
47. Au travail, vous rencontrez des gens si désagréables que vous leur souhaitez involontairement quelque chose de mal.
48. Après avoir communiqué avec des partenaires désagréables, mon bien-être mental et physique se détériore.
49. Au travail, je ressens une surcharge physique et mentale constante.
50. Le succès au travail m'inspire.
51. La situation de travail dans laquelle je me trouvais semble désespérée.
52. J'ai perdu la paix à cause du travail.
53. Au cours de la dernière année, des plaintes (il y a eu une plainte) m'ont été adressées par des partenaires.
54. Je parviens à économiser mes nerfs car je ne prends pas beaucoup de ce qui se passe avec mes partenaires à cœur.
55. Je ramène souvent chez moi des émotions négatives du travail.
56. Je travaille souvent par la force.
57. Avant, j'étais plus réactif et attentif aux partenaires que maintenant.
58. En travaillant avec les gens, je suis guidé par le principe : ne gaspillez pas vos nerfs, prenez soin de votre santé.
59. Parfois, je vais au travail avec un sentiment de lourdeur : je suis fatigué de tout, je ne verrais ni n'entendrais personne.
60. Après une journée bien remplie au travail, je ne me sens pas bien.
61. Le contingent de partenaires avec qui je travaille est très difficile.
62. Parfois, il me semble que les résultats de mon travail ne valent pas l'effort que je dépense.
63. Si j'avais de la chance dans mon travail, je serais plus heureux.
64. Je suis désespéré parce que j'ai de sérieux problèmes au travail.
65. Parfois, je traite mes partenaires comme je ne voudrais pas être traité.
66. Je condamne les partenaires qui comptent sur une indulgence particulière, une attention.
67. Le plus souvent, après une journée de travail, je n'ai pas la force de faire les tâches ménagères.
68. J'ai l'habitude de presser le temps : j'aimerais que la journée de travail se termine bientôt.
69. Les conditions, les demandes, les besoins des partenaires me concernent généralement sincèrement.
70. Lorsque je travaille avec des gens, j'installe généralement un écran qui me protège de la souffrance et des émotions négatives des autres.
71. Travailler avec des gens (partenaires) m'a beaucoup déçu.
72. Pour restaurer mes forces, je prends souvent des médicaments.
73. En règle générale, ma journée de travail est calme et facile.
74. Mes exigences pour le travail effectué sont plus élevées que ce que j'obtiens en raison des circonstances.
75. Ma carrière a été couronnée de succès.
76. Je suis très nerveux à propos de tout ce qui concerne le travail.
77. Certains de mes partenaires réguliers que je n'aimerais pas voir et entendre.
78. J'approuve les collègues qui se consacrent entièrement aux personnes (partenaires), oubliant leurs propres intérêts.
79. Ma fatigue au travail a généralement peu d'effet (aucun effet) sur la communication avec ma famille et mes amis.
80. Si une opportunité se présente, je fais moins attention à mon partenaire, mais de manière à ce qu'il ne s'en aperçoive pas.
81. Je m'énerve souvent lorsque je traite avec des gens au travail.
82. Pour tout (presque tout) ce qui se passe au travail, j'ai perdu l'intérêt, un sentiment vif.
83. Travailler avec des gens a eu un mauvais effet sur moi en tant que professionnel - cela m'a mis en colère, m'a rendu nerveux, a émoussé mes émotions.
84. Travailler avec les gens nuit clairement à ma santé.

Conformément à la clé, les calculs suivants sont effectués:

Tension : vivre des circonstances psychotraumatiques : +1(2), +13(3), +25(2), -37(3), +49(10), +61,(5), -73(5) ; insatisfaction de soi : -2(3), +14(2), +26(2), -38(10), -50(5), +62(5), +74(3) ; "En cage": +3(10), +15(5), +27(2), +39(2), +51(5), +63(1), -75(5); anxiété et dépression : +4(2), +16(3), +28(5), +40(5), +52(10), +64(2), +76(3).

Résistance : réponse émotionnelle sélective inadéquate : +5(5), -17(3), +29(10), +41(2), +53(2), +65(3), +77(5) ; désorientation émotionnelle et morale : +6(10), -18(3), +30(3), +42(5), +54(2), +66(2), -78(5) ; expansion de la sphère des émotions salvatrices : +7(2), +19(10), -31(2), +43(5), +55(3), +67(3), -79(5) ; réduction des charges professionnelles : +8(5), +20(5), +32(2), -44(2), +56(3), +68(3), +80(10).

Epuisement : déficit émotionnel : +9(3), +21(2), +33(5), -45(5), +57(3), -69(10), +81(2) ; détachement émotionnel : +10(2), +22(3), -34(2), +46(3), +58(5), +70(5), +82(10) ; détachement personnel (dépersonnalisation) : +11(2),+23(3),+35(3),+47(5),+59(5),+72(2),+83(10) ; troubles psychosomatiques et psychovégétatifs : +12(3), +24(2), +36(5), +48(3), +60(2), +72(10), +84(5).

Par des indicateurs quantitatifs, il est légitime de juger uniquement de combien chaque phase s'est formée, quelle phase s'est formée plus ou moins : 36 points ou moins - la phase ne s'est pas formée ; 37-60 points - phase de la phase de formation ; 61 points ou plus - la phase formée.

Résultats du groupe.

	Données du sujet	tension	la résistance	épuisement
	V.A., 45 ans, mari.
	L.T., 38 ans, mari. Main - l
	T.P., 32 ans, femme
	L.F., 38 ans, femme
	A.I., 31 ans, femme
	G.M., 30 ans, mari.
	V.G., 26 ans, femme

En général pour le groupe : Tension - 46 ; Résistance - 38,4 ; Épuisement - 46.3.

D'après les résultats obtenus, on constate que l'état de la majorité des sujets est défavorable. Chez tous les sujets, toutes les phases d'épuisement émotionnel sont au stade de la formation ; chez un sujet, on observe un stade de stress formé. Vous pouvez également noter la haute tension et l'épuisement du chef d'équipe.

Le mini-diagnostic réalisé témoigne de l'importance de clarifier et d'expliquer un concept tel que le syndrome d'épuisement professionnel, ainsi que les facteurs de stress qui y conduisent. Après tout, les manifestations de ce syndrome affectent négativement la communication avec un grand nombre de personnes, les capacités émotives et la stabilité émotionnelle. De plus, le syndrome d'épuisement professionnel progresse à chaque moment de stress ou d'échec et menace d'une violation générale de la santé et de la capacité de travail.

Le travail a été approuvé pour la défense au GEK

adjoint Directeur des affaires académiques, DBMK

FR Tarasenko

N° de commande ___ "__" _____________ 20_

Donetsk 20___

Présentation (du 3 au 4)

Chapitre 1. Essence sociale et psychologique du syndrome d'épuisement professionnel (p.5-12)

1.1 Le concept d'épuisement professionnel (p.5-7)

1.2 Causes, facteurs, symptômes de l'épuisement professionnel (p.7-11)

Chapitre 2

2.1 L'influence des spécificités de l'activité médicale sur la formation des symptômes du syndrome d'épuisement professionnel (p.12-17)

Chapitre 3. Organisation des mesures de prévention du syndrome

épuisement professionnel d'un travailleur médical (p.18-24)

3.1 Mesures de prévention du syndrome d'épuisement professionnel (p.18-21)

3.2 Modes d'autorégulation (p.21-24)

Conclusion (p.25-26)

Littérature (p.27-28)

Applications

Introduction

Pertinence du sujet de recherche:

Au stade actuel de développement de la société dans des conditions d'instabilité socio-économique, de concurrence sur le marché du travail, de stress social, les exigences de professionnalisme de l'individu augmentent. Cependant, tout le monde ne peut pas s'adapter, mener efficacement ses activités professionnelles et son rôle social, et donc la probabilité de développer des conditions mentales défavorables augmente.

L'une des tâches prioritaires de la psychologie du développement, de la psychologie médicale et de la psychologie du travail est l'étude de phénomènes socio-psychologiques spécifiques, qui incluent «l'épuisement professionnel» chez les spécialistes de divers domaines de travail, l'élaboration de programmes pour leur prévention et leur correction.

L'épuisement professionnel survient à la suite de l'accumulation interne d'émotions négatives sans la «décharge» ou la «libération» appropriée de celles-ci, conduit à l'épuisement des ressources émotionnelles, énergétiques et personnelles d'une personne. Du point de vue du concept de stress, formulé pour la première fois en 1936 par le physiologiste canadien G. Selye, l'épuisement professionnel est la détresse, ou la troisième étape du syndrome général d'adaptation - l'étape de l'épuisement. En 1981, E. Moppoy (A. Morrow) a proposé une image émotionnelle vive qui, selon lui, reflète l'état interne d'un employé en détresse professionnelle : « L'odeur du câblage psychologique brûlant ».

Les médecins et les infirmières sont très sensibles à ce syndrome. Une telle conclusion se fonde à la fois sur les causes générales inhérentes à l'émergence de l'épuisement professionnel chez toutes les catégories de travailleurs et sur les spécificités liées à la nature de leurs activités.

Cependant, le dévouement des médecins, leur dévouement, le "burn out" ne signifie pas la dévastation complète, l'impuissance, l'oubli de soi, la fatigue émotionnelle, conduisant à l'épuisement professionnel. Travailleurs médicaux tombés sous l'emprise du syndrome d'épuisement professionnel, ses symptômes s'expriment clairement. Ils perdent de l'énergie mentale, se fatiguent rapidement. Des problèmes psychosomatiques apparaissent, tels que des fluctuations de la pression artérielle, des maux de tête, des maladies du système digestif, de l'insomnie, de l'irritabilité, etc. En conséquence, une attitude négative envers les patients apparaît, une diminution de la motivation au travail, de l'agressivité et une augmentation des conflits lors de la communication avec collègues.

Ce problème est pertinent à l'heure actuelle et nécessite une étude détaillée des caractéristiques de la manifestation de l'épuisement professionnel, une clarification des symptômes et des facteurs qui déterminent sa formation dans les activités professionnelles des médecins, une détection rapide, le développement de programmes de santé fondés sur des preuves et axés sur sur la prévention des difformités et des maladies professionnelles, ainsi que sur la restauration du potentiel psychoénergétique.

Le but de la thèse:

L'étude du phénomène d'épuisement professionnel, ainsi que la prévention et la correction de ce syndrome chez les travailleurs médicaux, puisque la présence d'épuisement professionnel affecte négativement non seulement le bien-être psychophysique des travailleurs individuels, mais aussi les activités de l'institution médicale en tant que un ensemble.

Tâches de travail:

Donner une définition du concept de syndrome d'épuisement professionnel ;

Enquêter sur les causes, les facteurs, les symptômes de l'épuisement professionnel ;

Étudier les caractéristiques de la manifestation du syndrome d'épuisement professionnel chez le personnel médical ;

Analyser l'influence des spécificités de l'activité médicale sur la formation des symptômes du syndrome d'épuisement professionnel ;

Caractériser les mesures de prévention du syndrome d'épuisement professionnel d'un travailleur médical.

L'objet de l'étude est:

Syndrome d'épuisement professionnel en tant que condition particulière d'une personne, résultant d'un stress professionnel. Le sujet de la recherche est la prévention et la correction des phénomènes négatifs associés au syndrome d'épuisement professionnel.

Chapitre 1. Essence socio-psychologique du syndrome d'épuisement professionnel

1.1 Le concept d'épuisement professionnel

L'épuisement professionnel est un syndrome qui se développe dans un contexte de stress chronique et conduit à l'épuisement des ressources émotionnelles, énergétiques et personnelles d'une personne active. L'épuisement professionnel survient à la suite de l'accumulation interne d'émotions négatives sans "décharge" ou "libération" correspondante de celles-ci. Le danger d'épuisement professionnel réside dans le fait qu'il ne s'agit pas d'un épisode transitoire à court terme, mais d'un processus à long terme de « brûlure jusqu'au sol ». Une personne épuisée commence à éprouver un sentiment de doute de soi et d'insatisfaction vis-à-vis de sa vie personnelle. Ne trouvant pas de motifs suffisants pour l'estime de soi et renforçant une estime de soi positive, développant une attitude positive envers son propre avenir et perdant ainsi le sens de la vie, il essaie de le trouver par la réalisation de soi dans le domaine professionnel. Le travail quotidien, parfois sans pauses et week-ends, avec un stress physique, psychologique constant, compliqué par des contacts émotionnels intenses, conduit à une vie dans un état de stress constant, à l'accumulation de ses conséquences, à l'épuisement de l'énergie vitale d'une personne et, par conséquent, aux maladies physiques graves. Par conséquent, les bourreaux de travail qui sont prêts à donner le meilleur 24 heures sur 24, à se donner au travail sans laisser de traces, sans pauses, entrées et vacances, sont les premiers candidats à un épuisement psychologique complet, entraînant une mort précoce.

Depuis l'apparition du concept de burnout, l'étude de ce phénomène est difficile en raison de l'ambiguïté de son contenu et de sa nature multicomposante. D'une part, le terme lui-même n'a pas été soigneusement défini, de sorte que la mesure du burnout n'a pas pu être fiable, d'autre part, faute d'outils de mesure appropriés, ce phénomène n'a pas pu être décrit empiriquement en détail.

Des spécialistes américains se sont penchés sur le problème de l'épuisement mental dans le cadre de la création de services sociaux. Les personnes travaillant dans le domaine de l'aide psychologique et sociale, qui sont tenues par devoir de faire preuve de sympathie et d'empathie, contactent les visiteurs depuis longtemps. Le devoir des intervenants de ces services est d'apporter un soutien psychologique : ils doivent écouter et soutenir les personnes qui ont demandé de l'aide. Cependant, malgré la formation spéciale et la sélection du personnel des services sociaux selon certains critères nécessaires à ce type d'activité, les responsables des services ont souvent rencontré après un certain temps des faits de travail insatisfaisant des employés, principalement avec des plaintes de visiteurs concernant l'inattention, l'indifférence, l'insensibilité, et parfois grossièreté. Les recherches menées ont conduit à la découverte d'une sorte de "stress de la communication" professionnel, appelé syndrome de "l'épuisement mental". Ce syndrome a commencé à être considéré comme une réaction de stress à des stress prolongés dans les relations interpersonnelles. Ainsi, de « paiement de sympathie », le syndrome de « burnout » est devenu une « maladie » pour les travailleurs des professions « communicantes », c'est-à-dire des professions exigeantes en matière de stabilité psychologique dans les situations de communication d'entreprise.

Pour la première fois, le terme burnout (épuisement professionnel, combustion) a été introduit par le psychiatre américain H. Fredenberg. Le burn-out signifiait un état d'épuisement combiné à un sentiment de sa propre inutilité, inutilité. Cependant, le terme est devenu largement utilisé dans la littérature scientifique et la pratique psychothérapeutique après de nombreuses publications de K. Maslach (Maslakh). En 1982, son livre "Burnout - le prix de la sympathie" est publié, dans lequel elle présente les résultats de ses recherches approfondies sur ce triste phénomène. Sa nouvelle approche du problème du stress a été immédiatement acceptée par de nombreux scientifiques et psychologues praticiens de tous les pays.

Plus tard, K. Kondo [S. Condo, 1991] définit le burnout comme « un état d'inadaptation au travail dû à une charge de travail excessive et à des relations interpersonnelles inadéquates ». T. V. Formanyuk (1994) considère le syndrome d'épuisement professionnel comme « un type spécifique de maladie professionnelle des personnes travaillant avec des personnes ». R. Kociunas (1999) définit le syndrome d'épuisement professionnel comme "un phénomène psychophysiologique complexe accompagné d'un épuisement émotionnel, mental et physique dû à un stress émotionnel prolongé". Selon V. V. Boyko (1999), l'épuisement émotionnel est "un mécanisme de défense psychologique développé par une personne sous la forme d'une exclusion complète ou partielle des émotions (diminution de leur énergie) en réponse à leurs effets psycho-traumatiques choisis". LA. Kitaev-Smyk (2007) souligne que "le burnout des émotions n'est qu'une composante du syndrome de burnout, dont le résultat principal n'est pas une détérioration des performances, mais une déformation de la personnalité d'un professionnel" et complète la terminologie avec le expressions : « épuisement de la personnalité », « épuisement de l'âme ».

Qu'est-ce que le "burnout" de l'âme ? La réponse à cette question est rapprochée du jugement du grand penseur de la seconde moitié du XXe siècle. I. Volodkovich: «Une personne vit dans un monde d'illusions et ne peut pas vivre sans elles. Ils sont au cœur de la foi, de l'espérance, de l'amour. En brûlant l'âme, une personne perd l'illusion d'avoir la foi, l'espoir, l'amour. Premièrement, la foi fond et une personne est remplie du sentiment de son malheur inexplicable. Puis l'espoir s'envole. Une personne a un mépris pour tout. L'amour est la dernière chose qui quitte une personne, et avec elle, il perd le sens de la vie. Ce n'est qu'en se déplaçant vers un nouveau domaine de vie, radicalement différent du précédent, qu'une personne épuisée peut être sauvée par de nouvelles illusions.

1.2 Causes, facteurs, symptômes de l'épuisement professionnel

La littérature sur le syndrome d'épuisement professionnel indique une expansion importante des domaines d'activité soumis à un tel danger. Il s'agit notamment des enseignants, des psychologues, des éducateurs, des éducateurs, des médecins, des travailleurs sociaux, des agents chargés de l'application des lois et des représentants d'autres professions. Ce sont tous des salariés de professions « communicantes », dont la spécificité réside dans un grand nombre de contacts interpersonnels émotionnellement riches et cognitivement complexes, ce qui nécessite un apport personnel important d'un spécialiste des affaires professionnelles quotidiennes. Comme l'écrit K. Maslach : « Les activités de ces professionnels sont très différentes, mais tous sont unis par un contact étroit avec les gens, qui, d'un point de vue émotionnel, est souvent difficile à maintenir longtemps.

De plus, dans les professions axées sur le travail avec les gens, il est très important de recevoir des commentaires de leur part (par exemple, gratitude, reconnaissance, respect, informations sur les changements de bien-être ou sur de nouveaux plans pour de nouvelles interactions commerciales, etc. ), il y a aussi une grande responsabilité pour le résultat de la communication ; une certaine dépendance vis-à-vis des partenaires de communication ; la nécessité de comprendre leurs caractéristiques individuelles, leurs revendications et leurs attentes, les revendications privées des relations informelles pour résoudre leurs problèmes ; situations conflictuelles ou tendues de communication, causées par la méfiance, le désaccord et se manifestant par diverses formes de refus de poursuivre l'interaction (communication).

TI Ronginskaya note à juste titre que la base de l'étude du phénomène psychologique - le syndrome d'épuisement professionnel - peut être basée sur une métaphore: "Rien n'est un fardeau aussi lourd pour une personne et un test aussi fort qu'une autre personne."

Ainsi, les facteurs de risque professionnels de burn-out comprennent:

Une communication d'entreprise riche en émotions ;

Exigences élevées en matière de développement personnel continu et d'amélioration des compétences professionnelles ;

Haute responsabilité pour les affaires et pour les autres;

La nécessité de s'adapter rapidement à de nouvelles personnes et à des situations professionnelles en évolution rapide;

Exigences élevées en matière de maîtrise de soi et de sensibilité interpersonnelle.

Parallèlement à ces facteurs de risque potentiels de burn-out, il peut y avoir des facteurs existentiels:

Attentes de vie et professionnelles non satisfaites ;

Insatisfaction face à la réalisation de soi ;

Insatisfaction face aux résultats obtenus ;

Déception chez d'autres personnes ou dans l'entreprise choisie;

Dévalorisation ou perte de sens de leurs efforts ;

Faire l'expérience de la solitude;

Ressentir le non-sens d'une activité et d'une vie vigoureuses.

Quant à la relation entre le genre et l'épuisement professionnel, il existe des points de vue opposés sur qui est le plus sujet au processus d'épuisement professionnel - les hommes ou les femmes. Il a été constaté que les hommes ont des scores plus élevés en matière de dépersonnalisation et que les femmes sont plus sujettes à l'épuisement émotionnel, ce qui est dû au fait que les hommes sont dominés par des valeurs instrumentales, tandis que les femmes sont plus réactives émotionnellement et ont moins de sentiment d'aliénation vis-à-vis de leurs clients. .

Schéma 1. Gravité du syndrome d'épuisement professionnel chez les médecins examinés selon le sexe

Parmi les facteurs organisationnels, l'accent principal de l'étude a été mis principalement sur les paramètres temporels des activités et la quantité de travail. Presque toutes les études dressent un tableau similaire, indiquant qu'une augmentation de la charge d'activités, des heures supplémentaires stimulent le développement du burnout.

Le contenu du travail comprend les aspects quantitatifs et qualitatifs du travail avec les clients : le nombre de clients, la fréquence de leur service, le degré de profondeur du contact avec eux. Ainsi, le contact direct avec les clients, la gravité de leurs problèmes contribuent généralement à la survenue d'épuisement professionnel. L'influence de ces facteurs se manifeste le plus clairement dans les types d'activités professionnelles où l'acuité des problèmes des clients se conjugue avec la minimisation du succès dans l'efficacité de leur solution. Il s'agit de travailler avec des patients chroniques ou des personnes souffrant de maladies incurables (SIDA, cancer et quelques autres). Dans le même temps, il est à noter que toute situation critique avec un client, quelles que soient ses spécificités, est un lourd fardeau pour l'employé, l'affectant négativement et conduisant éventuellement à l'épuisement professionnel.

Une attention considérable est accordée à la relation entre l'épuisement professionnel et la motivation. Ainsi, les chercheurs notent une diminution de la motivation au travail caractéristique du « burn out », qui se manifeste par le désir de réduire le travail au minimum, des manifestations d'apathie et de négativisme chronique par rapport aux tâches fonctionnelles, bien que la différence entre burnout et profession insatisfaisante soit souligné.

Le syndrome d'épuisement professionnel est étroitement lié à l'endurance personnelle - une qualité qui peut affecter la prédisposition d'une personne au stress. Elle est définie par des psychologues étrangers comme la capacité d'une personne à être très active au quotidien, à exercer un contrôle sur les situations de la vie et à réagir avec souplesse à divers types de changements. Les personnes ayant un degré élevé de cette caractéristique ont de faibles valeurs d'épuisement émotionnel et de dépersonnalisation et des valeurs élevées sur l'échelle des réalisations professionnelles.

Les psychologues distinguent 3 stades du syndrome d'épuisement professionnel.

Première étape - au niveau de l'exécution des fonctions, comportement arbitraire : oubli de certains moments, parler dans le langage courant, trous de mémoire (par exemple, l'entrée nécessaire a été faite ou non dans la documentation, si la question prévue a été posée, quelle réponse a été reçue) , échecs dans l'exécution de toutes les actions motrices, etc. Habituellement, peu de gens prêtent attention à ces premiers symptômes, les appelant en plaisantant «mémoire de fille» ou «sclérose». Selon la nature de l'activité, l'ampleur du stress neuropsychique et les caractéristiques personnelles du spécialiste, la première étape peut se constituer en trois à cinq ans.

Sur le Deuxième étape il y a une diminution de l'intérêt pour le travail, le besoin de communication (y compris à la maison, avec des amis): "je ne veux pas voir" ceux avec qui le spécialiste communique par profession (écoliers, patients, clients), "le jeudi on a l'impression que c'est déjà vendredi », « la semaine dure sans fin », une augmentation de l'apathie en fin de semaine, l'apparition de symptômes somatiques persistants (absence de force, d'énergie, surtout vers la fin de la semaine, maux de tête le soir ; « sommeil mort, pas de rêves », une augmentation du nombre de rhumes) ; augmentation de l'irritabilité, une personne «s'allume», comme on dit, à partir d'un demi-tour, bien qu'elle ne l'ait pas remarqué auparavant. Le temps de formation de cette étape est en moyenne de cinq à quinze ans.

Troisième étape - épuisement personnel. Caractérisé par une perte totale d'intérêt pour le travail et la vie en général, l'indifférence émotionnelle, l'ennui, un sentiment de manque constant de force. L'homme recherche la solitude. A ce stade, il lui est beaucoup plus agréable de communiquer avec les animaux et la nature qu'avec les humains. Le stade peut être formé de dix à vingt ans.

Ainsi, le syndrome d'épuisement professionnel est l'un des phénomènes de déformation personnelle et est un ensemble constructif multidimensionnel d'expériences psychologiques négatives associées à des interactions interpersonnelles prolongées et intenses caractérisées par une forte saturation émotionnelle ou complexité cognitive ; Le syndrome d'épuisement professionnel est une réponse aux stress prolongés des communications interpersonnelles.

Schéma 2. La prévalence et la gravité du syndrome de "épuisement émotionnel"

Chapitre 2

2.1 L'influence des spécificités de l'activité médicale sur la formation des symptômes du syndrome d'épuisement professionnel

La profession de travailleur médical est un type de travail complexe qui nécessite que le sujet ait une formation polyvalente, la continuité du processus de professionnalisation, ainsi que la possession de qualités personnelles et professionnelles.

Un travailleur médical est doté de la confiance de la société, donc de l'attention et de l'humanisme d'un travailleur médical, son respect du patient ne doit pas être déterminé par la courtoisie feinte et la douceur sucrée de ses paroles, bonnes mais fausses manières. Il doit avoir le sens du devoir, des responsabilités, une patience acharnée, de l'observation, de l'intuition, de la détermination, de l'optimisme, etc.

Le travail des travailleurs médicaux est responsable, nécessite de l'endurance, implique une charge psycho-émotionnelle élevée et constante, ainsi que la nécessité de prendre des décisions dans des situations extrêmes. L'activité très professionnelle des travailleurs médicaux implique une richesse émotionnelle et un pourcentage élevé de facteurs de stress. Les émotions sont généralement ambivalentes : satisfaction d'une opération ou d'un traitement réussi, sentiment d'estime de soi, appartenance aux autres, approbation et respect des collègues ; mais aussi regret, oppression due à un mauvais diagnostic ou à un mauvais traitement, envie des collègues qui réussissent, déception dans la profession, etc.

Les devoirs des travailleurs médicaux comprennent la fourniture d'une assistance médicale aux citoyens, et souvent cette assistance doit être urgente, fournie dans une situation de stress extrême vécue par un patient dans un état grave. Dans le cadre de leurs activités, les travailleurs médicaux tiennent des registres de l'état de santé du patient, lui prescrivent les moyens médicaux nécessaires, assumant ainsi la responsabilité de son état ultérieur. Le travailleur médical a une grande responsabilité pour la vie et la santé de la population dans le domaine qui lui est confié, ce qui expose sans aucun doute cette catégorie de salariés à des situations de stress quotidien et peut affecter leur santé mentale.

Le côté communicatif des activités des travailleurs médicaux n'est pas sans importance, car. au cours de celle-ci, un employé de la santé doit fournir une assistance au patient, et souvent cette assistance n'est pas tant médicale que psychologique. Un travailleur médical est obligé d'accompagner une personne qui se trouve dans une situation difficile, de faire preuve d'attention, d'attention, d'empathie. Confronté à des émotions négatives, un travailleur médical s'y implique involontairement et involontairement, à cause duquel il commence lui-même à ressentir un stress émotionnel accru.

Le travail de la plupart des travailleurs médicaux est effectué dans des conditions telles qu'ils sont affectés par un ensemble de facteurs de production défavorables de diverses natures, une surcharge neuro-émotionnelle et une responsabilité élevée.

Le médecin au niveau de l'expérience émotionnelle est constamment confronté à la mort. Elle peut agir pour lui sous trois formes :

1) réel (inutilité de la réanimation, décès sur la table du chirurgien) ;

2) potentiel (la santé et, éventuellement, la vie d'une personne dépendent des résultats de l'activité du médecin, de son professionnalisme);

3) fantôme (il peut s'agir de plaintes concernant l'état de santé d'une personne suspecte, la peur et l'anxiété d'un patient chronique, les relations avec des proches de patients gravement malades et même l'idée de la mort dans l'esprit du public ).

Dans chacun de ces cas, il y a un problème pour le médecin de ne pas inclure ses sentiments dans la situation. C'est loin d'être toujours possible, car avec toutes ces formations (mort réelle, potentielle et fantôme) il a simplement besoin de nouer des relations. Naturellement, seule une personne émotionnellement mature et holistique est capable de résoudre ces problèmes et de faire face à de telles difficultés.

Parmi les facteurs de stress psychologique qui affectent le personnel médical figurent:

Un grand nombre de contacts avec des personnes malades et leurs proches, un contact constant avec les problèmes et la douleur des autres, avec des émotions négatives porteuses d'énergie négative;

Exigences accrues pour la compétence professionnelle d'un médecin et pour le service aux autres, le dévouement;

Responsabilité de la vie et de la santé d'autrui;

Environnement de travail avec de nouveaux facteurs de risque sociaux tels que la criminalité, la toxicomanie, l'itinérance, etc.

À la suite d'observations d'études spécifiques du syndrome d'épuisement mental, il montre que parmi les causes d'épuisement professionnel chez les médecins, on peut distinguer les causes générales et spécifiques.

Les raisons courantes incluent:

Communication intensive avec différentes personnes, y compris les personnes négatives ;

· travail dans des conditions changeantes, collision avec des circonstances imprévisibles ;

Caractéristiques de la vie dans les mégapoles, dans des conditions de communication et d'interaction imposées avec un grand nombre d'étrangers dans les lieux publics, manque de temps et d'argent pour des actions spéciales visant à améliorer sa propre santé.

Les raisons spécifiques comprennent:

problèmes d'ordre professionnel (évolution de carrière) et conditions de travail (niveau de salaire insuffisant, état des emplois, manque d'équipements nécessaires pour une exécution de qualité et réussie de son travail);

incapacité à fournir une assistance au patient dans certains cas;

une mortalité plus élevée que dans la plupart des autres départements ;

L'impact des patients et de leurs proches cherchant à résoudre leurs problèmes psychologiques par la communication avec un médecin ;

· tendance récente - la menace d'appels des proches des patients en cas de décès avec réclamations légales, poursuites, plaintes.

Souvent, les salariés exposés à un stress professionnel prolongé vivent une dissonance cognitive interne : plus une personne travaille dur, plus elle évite activement les pensées et les sentiments associés au « burnout » interne. Le développement de cette condition est facilité par certaines caractéristiques personnelles chez le personnel médical - un niveau élevé de labilité émotionnelle (névrosisme), une grande maîtrise de soi, en particulier lors de l'expression d'émotions négatives avec le désir de les supprimer, la rationalisation des motifs de son comportement, une tendance à l'augmentation de l'anxiété et des réactions dépressives associées à l'inaccessibilité du "standard interne" et au blocage des expériences négatives en soi, une structure de personnalité rigide. Le paradoxe est que la capacité des professionnels de la santé à nier leurs émotions négatives peut indiquer une force, mais cela devient souvent leur faiblesse.

Schéma 3. Éléments constitutifs du syndrome d'épuisement professionnel

Examinons plus en détail les caractéristiques de l'activité professionnelle et les caractéristiques individuelles des professionnels travaillant dans les équipes d'ambulance.

Les ambulanciers "épuisés" indiquent les longues heures de travail, un grand nombre d'appels, le manque de matériel et de médicaments, une planification du travail peu claire (horaire de travail instable). Les ambulanciers ont une responsabilité accrue pour leurs fonctions et leurs opérations. Les médecins et les ambulanciers travaillent "pour l'usure" - après tout, la responsabilité et la maîtrise de soi sont très élevées. En conséquence, anxiété, dépression, rigidité émotionnelle, dévastation émotionnelle peuvent apparaître. Le personnel ambulancier est constamment confronté à des contingents psychologiquement difficiles (malades lourds et mourants). Parfois, il y a des cas de conflit dans le système «chef-subordonné», plus souvent dans le système «collègue-collègue», lorsque le médecin et l'ambulancier travaillant dans l'équipe sont des personnes ayant des points de vue et des positions complètement différents sur certaines choses.

Tout ce qui précède fait référence à des facteurs externes (caractéristiques de l'activité professionnelle) qui provoquent le syndrome de "l'épuisement émotionnel".

Les facteurs internes (caractéristiques individuelles des professionnels eux-mêmes) comprennent : une tendance à la rigidité émotionnelle ; intériorisation intensive des circonstances de l'activité professionnelle.

Environ 20 % des jeunes professionnels ambulanciers quittent au cours des cinq premières années de leur emploi. Soit ils changent de profil de travail, soit ils changent de métier. Après 5 à 7 ans, les médecins et les ambulanciers acquièrent des stratégies d'économie d'énergie pour l'exercice de leurs activités professionnelles. La raison en est l'épuisement des ressources émotionnelles et énergétiques et, en relation avec cela, la recherche de moyens de les restaurer et de les sauver. En effet, il arrive parfois que des périodes d'intense intériorisation et de défense psychologique alternent dans le travail ; une faible motivation de retour émotionnel dans l'activité professionnelle, des défauts moraux et une désorientation de la personnalité sont possibles.

Les principaux symptômes de "l'épuisement émotionnel" des travailleurs médicaux d'urgence comprennent (selon les entretiens cliniques et psychologiques menés):

Fatigue, épuisement, épuisement (après une activité professionnelle vigoureuse) ;

problèmes psychosomatiques (fluctuations de la pression artérielle, maux de tête, maladies des systèmes digestif et cardiovasculaire, troubles neurologiques);

insomnie;

attitude négative envers les patients (après des relations positives qui ont eu lieu);

Attitude négative à l'égard de l'activité exercée (au lieu de l'ancien "c'est une question de vie");

stéréotypage des attitudes personnelles, normalisation de la communication, des activités, acceptation de formes de connaissances toutes faites, rétrécissement du répertoire des actions de travail,

Rigidité des opérations mentales;

tendances agressives (colère et irritabilité envers les collègues et les patients);

attitude fonctionnelle négative envers soi-même;

états d'anxiété;

· humeur pessimiste, dépression, sentiment d'insignifiance des événements actuels.

L'un des premiers lieux sur le risque d'épuisement professionnel est le métier d'infirmier. Sa journée de travail est la communication la plus proche avec les gens, principalement avec les malades, qui nécessitent des soins et une attention vigilants.

De par la nature de leurs activités, les infirmiers sont tenus de connaître clairement et d'appliquer les connaissances théoriques qu'ils ont acquises dans la pratique, d'effectuer des travaux sanitaires et éducatifs sur le site, y compris la promotion des connaissances médicales, l'éducation à l'hygiène et la formation de la population dans une bonne hygiène de vie, organiser un rendez-vous médical ambulatoire (préparation du poste de travail, instruments, outils, préparation des fiches individuelles ambulatoires, formulaires, ordonnances, réalisation d'une anamnèse préalable, examen préalable du patient), effectuer des mesures préventives, thérapeutiques, diagnostiques prescrit par le médecin à la clinique et à l'hôpital, assister le médecin lors d'opérations ambulatoires et de manipulations complexes, etc. d.

Diverses catégories de travailleurs médicaux sont sujettes à la formation du syndrome d'épuisement professionnel. Le risque de contracter la maladie est élevé chez les professionnels travaillant dans le domaine de la psychiatrie et de la psychothérapie. Par exemple, les psychiatres sont plus susceptibles que les autres médecins de signaler l'épuisement professionnel, la dépression ou d'autres troubles psychiatriques. Il est à noter que, tout d'abord, les spécialistes novices sont sujets aux troubles de santé causés par le stress. 76 % des résidents juniors présentent des symptômes d'épuisement professionnel, tels que l'épuisement émotionnel ou la démotivation. Le fait est qu'ils ont souvent des idées idéalisées sur leur métier et donc le début de leur activité professionnelle est souvent associé à des déceptions pour eux.

Les employés des services "lourds", principalement ceux qui s'occupent de patients gravement malades atteints de cancer, du VIH/SIDA, dans les unités de brûlés et de soins intensifs vivent constamment un état de stress chronique en raison d'expériences mentales négatives, d'interactions interpersonnelles intenses, de tension et de complexité du travail et etc. À la suite de l'émergence progressive du syndrome d'épuisement professionnel, la fatigue mentale et physique, l'indifférence au travail apparaissent, la qualité des soins médicaux diminue et une attitude négative et même cynique envers les patients est générée.

Ainsi, la spécificité de l'activité professionnelle des personnels soignants est un préalable au développement du SEB.

Le syndrome d'épuisement professionnel est un complexe complexe que beaucoup d'entre nous ont vécu au moins une fois. Cela ressemble à un épuisement physique, psycho-émotionnel et mental complet. Les week-ends et les jours de congé ne donnent pas d'amélioration visible, à la fin des vacances, la personne se sent mieux, mais après son retour aux jours ouvrables, la situation s'aggrave à nouveau. C'est précisément parce que ce problème est très vaste et important que les psychologues et les médecins y travaillent aujourd'hui sérieusement.

Après tout, la perte d'un bon personnel peut signifier beaucoup non seulement pour une entreprise individuelle, mais aussi pour la société dans son ensemble. Ici, il faut dire séparément que le syndrome d'épuisement émotionnel n'est pas une maladie, mais un symptôme alarmant. Si vous n'y prêtez pas attention pendant une longue période et que vous ne cherchez pas d'aide professionnelle, il se peut qu'il entre dans une phase chronique. C'est alors que la psychosomatique fleurit dans une couleur orageuse, le corps commença à avancer les derniers arguments pour qu'une personne cesse d'assister à un travail qui la tue. Ce sont l'hypertension, l'asthme, la gastrite et les ulcères, l'obésité et le diabète.

Ce à quoi un employeur doit faire attention

Un nouveau venu vient à son poste. Il brûle de zèle, prêt à rester tard le soir, prenant avidement les conseils de collègues plus expérimentés. Il a toutes les conditions préalables pour devenir le meilleur employé et gravir les échelons de carrière. Mais, ça ne se passe pas toujours comme ça. Ils n'ont pas remarqué ses contributions exceptionnelles aux affaires de l'entreprise (un nouveau venu devrait travailler plus que d'autres pour une somme minime), ils l'ont chargé de travaux de routine (il ne refuse pas lorsque de vénérables employés lui demandent de finir quelque chose pour eux), et il a également eu une personne suspecte qui s'inquiète beaucoup de tout à l'intérieur, mais qui ne donne pas de vue. Ajoutez une charge émotionnelle à l'activité même que la personne exerce. Sans l'adaptation nécessaire, il va, comme une éponge, absorber tous les ennuis du monde (notamment pour les métiers « d'aide »).

Et puis, comme par magie, l'employé change. Le matin, il se lève brisé, sans aucune envie d'aller travailler. Les performances sont réduites, les performances en souffrent. Si la journée de travail est chargée à la limite, on a alors l'impression de courir sur une roue, un piège dont il n'y a pas d'issue. Une personne ressent du désespoir, du ressentiment, perd tout intérêt pour ce qui se passe autour. Toute cette diversité est appelée le terme "syndrome d'épuisement professionnel".

Comment se forme l'épuisement professionnel

Ce processus ne prend pas un jour. Selon les caractéristiques de la personnalité d'une personne, les durées peuvent varier considérablement : pour certains, quelques mois suffiront, tandis que pour d'autres, une dizaine d'années. L'intensité du processus d'épuisement professionnel sera affectée par le degré de saturation émotionnelle du travail, le niveau de stress, l'adéquation du « retour ». Selon la théorie de Greenberg, il y a cinq étapes qu'un employé traverse avant de s'épuiser complètement.

• Satisfaction d'une personne avec son activité, comprenant qu'elle fait un travail important. Mais en même temps, le stress répétitif réduit l'énergie physique.
• La fatigue s'accumule, les habitudes de sommeil sont perturbées, l'intérêt pour le travail effectué est réduit.
• Si le travail se déroule en rythme sans vacances avec un jour de congé ou sans eux du tout, alors l'expérience augmente et le risque de maladies augmente.
• L'insatisfaction envers soi-même, les activités exercées, l'entreprise augmente. Les maladies chroniques se développent.
• L'état de santé se détériore de manière critique.

Signes généraux de CMEA

Afin de constater à temps l'épuisement professionnel et d'éviter la déformation personnelle des employés, un service psychologique efficace devrait être mis en place dans chaque entreprise dont les activités se situent dans la sphère «personne à personne». Tout d'abord, cela concerne les institutions médicales et éducatives, les forces de l'ordre. Le syndrome d'épuisement professionnel présente plusieurs signes frappants qu'un professionnel peut facilement remarquer. C'est de l'épuisement, du détachement personnel, un sentiment de perte d'efficacité personnelle.

Syndrome d'épuisement professionnel, symptômes

Tout d'abord, nous devons nous-mêmes le savoir afin de suivre les signaux dans le temps et de prendre des mesures sans provoquer de dépression nerveuse. Le syndrome d'épuisement émotionnel est particulièrement fréquent chez les enseignants. Tout d'abord, des maux de tête fréquents, une fatigue générale, une envie de se retirer, s'asseoir les yeux fermés en silence, un épuisement physique, mais en même temps des insomnies nocturnes devraient vous alerter.

Chaque jour, le manque de repos nocturne augmente la tension, et les stress vécus pendant la journée ne permettent pas de s'endormir profondément la nuit suivante. En conséquence, les processus de mémoire et d'attention sont perturbés. Il y a des problèmes avec le système cardiovasculaire. Et la dernière chose à laquelle il est déjà impossible de ne pas prêter attention est le doute de soi, l'insatisfaction envers les autres (collègues, employeur, patients), les crises de colère et les périodes de dépression, l'indifférence envers les proches et le sentiment que la vie n'est que négative.

Les symptômes émotionnels sont l'une des principales composantes du syndrome. Ils peuvent être dirigés vers l'intérieur, et on observe alors une retenue excessive des émotions, un repli sur soi, du pessimisme, un sentiment de solitude. L'autre extrême est l'irritabilité et l'agressivité, les crises de colère. Mais le point commun aux deux cas est le sentiment que le travail est impossible et inutile.

Ainsi, nous voyons des changements dans les sentiments. Perte d'humour, sentiment d'échec ou de culpabilité, impuissance, irritabilité pour des bagatelles. Et la première chose qu'une personne cherche à faire est de prendre du café, de l'alcool, de fumer plus de cigarettes, mais ne se tournera pas vers un spécialiste ou ne s'essayera pas à la créativité. Il y a aussi des changements dans la pensée. Ne laissez pas l'idée de quitter le travail. À la suite de cette auto-pression, une personne se sent comme un citron pressé. L'attention n'est pas concentrée, la mémoire se détériore, la suspicion et une attitude cynique envers les autres augmentent. Enfin, les comportements changent. Une personne s'efforce de venir au travail à l'heure, mais elle est encore et encore en retard. C'est ainsi que se manifeste la résistance interne. Il faut se rappeler que le syndrome d'épuisement émotionnel chez les enseignants procède à des changements de personnalité irréversibles, il est donc important de faire de la prévention.

Quelles sont les raisons pour lesquelles le CMEA développe

Il peut y avoir plusieurs raisons de ce genre. Cela dépend surtout du travail lui-même. Si une personne est surchargée physiquement et émotionnellement, mais en même temps ne ressent pas une appréciation suffisante de son travail, elle «s'épuise» simplement sur son lieu de travail, oubliant sa vie personnelle et ses besoins. Même après le travail, il ne ressent pas la force et l'envie de faire ce qu'il aime. C'est-à-dire qu'il devient une sorte de "zombie", qui effectue mécaniquement le travail, mais n'a pas le temps de retirer cette coque de protection même après le travail.

Le syndrome d'épuisement émotionnel est particulièrement difficile pour les travailleurs médicaux et les psychologues. Communiquant constamment avec les patients, ils prennent en charge toutes les plaintes, chagrins, agressions et irritations. Un faible niveau de rémunération, souvent un manque de reconnaissance de la part des clients, la prise en charge du sort des personnes et un sentiment de culpabilité envers ceux qui n'ont pu être aidés, tout cela est un terreau fertile pour le burnout. Bien sûr, le caractère d'une personne, le niveau de formation, la capacité d'abstraction, de construire un «mur» psychologique qui protège le monde intérieur des problèmes des autres jouent ici un rôle. L'exigence envers soi-même est également importante, ainsi que l'engagement personnel. Si ces indicateurs sont élevés, l'employé a tendance à assumer une gamme exorbitante de tâches, voulant tout garder sous contrôle. Si, en même temps, l'horaire implique l'absence de vacances et que des scandales attendent à la maison en raison de la présence constante au travail, la détérioration est inévitable.

Les soignants sur leurs gardes

Mais en même temps, ils s'oublient souvent eux-mêmes. En effet, le syndrome d'épuisement professionnel chez les agents de santé est un problème sérieux. Il faut environ 9 ans pour former un bon médecin, plus une spécialisation. Et un jeune spécialiste doit encore effectuer un stage et devenir un vrai spécialiste, dont la perte est assez difficile à rattraper. En règle générale, les jeunes médecins sont les plus sujets à l'épuisement professionnel. Ils manquent d'expérience pratique et de vie, cela peut provoquer une erreur médicale qui, à son tour, conduira à l'autodestruction de l'individu. Et dans une plus large mesure - ce sont des médecins avec une majuscule, qui sont extrêmement responsables de leur travail, ont des exigences exorbitantes envers eux-mêmes. Ils brouillent la frontière entre le travail et la vie personnelle.

Le plus souvent, les hommes sont à risque. L'épuisement professionnel du personnel médical est associé aux femmes. Mais c'est leur émotivité naturelle qui permet de décharger et de maintenir l'intégrité de leur personnalité. Et les hommes impassibles et imperturbables sombrent tranquillement dans l'alcoolisme, la dépression, les maladies psychosomatiques et la folie.

Facteurs du syndrome d'épuisement professionnel

Nous les avons déjà évoqués, maintenant nous ne ferons que généraliser pour faciliter la perception. Ainsi, le premier est un facteur personnel, c'est-à-dire que la tendance à l'épuisement professionnel dépendra de nos caractéristiques individuelles. Dans le même temps, ni l'âge, ni l'état matrimonial, ni même l'ancienneté (selon les recherches) n'affectent en aucune manière ces processus. Plus une personne est humaine, empathique, douce et idéalisante (de soi, du processus de travail, de la société), plus elle est sujette au burnout.

Le syndrome d'épuisement professionnel émotionnel dépend d'un autre facteur - le rôle. Autrement dit, mieux les rôles de chaque employé, son domaine d'activité personnel et les limites de responsabilité sont décrits, moins les processus d'épuisement professionnel sont observés. A l'inverse, si la synergie n'est pas coordonnée, il y a compétition où le résultat dépend d'une action cohérente, le burnout sera très élevé, même avec une petite charge de travail.

Enfin, le troisième facteur est organisationnel. Il s'agit de la planification du travail et de la routine quotidienne, des problèmes bureaucratiques, du contenu du travail, de la présence et de l'absence de conflits dans le système lui-même. Un autre facteur peut être ajouté à ces trois - la présence d'un contingent psychologiquement difficile avec lequel un professionnel doit faire face.

Diagnostic du syndrome d'épuisement professionnel

Afin de pouvoir suivre l'évolution de ce problème dans le temps, il existe des techniques spéciales. Le syndrome d'épuisement professionnel peut être évité en prêtant attention aux changements de personnalité dans les premiers stades et en cherchant de l'aide. Une autre chose est que dans notre pays, cela ne se produit généralement que lorsque l'employé arrête d'aller travailler ou se met à boire. Dans l'arsenal des psychologues, il existe un questionnaire personnel qui vous permet de diagnostiquer efficacement le syndrome d'épuisement émotionnel. Boyko V. V. a proposé de l'explorer en tant que mécanisme de défense psychologique, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une mesure extrême de la psyché, qui est conçue pour se protéger de la réalité traumatisante et vous permet de dépenser économiquement des ressources énergétiques. La méthodologie se compose de 84 énoncés auxquels on peut répondre « oui » ou « non ». On distingue ainsi 3 stades de développement du stress : « tension », « résistance », « épuisement ».

Prévention et traitement

Si vous êtes confronté à un problème tel que le syndrome d'épuisement professionnel, vous devez agir de toute urgence. Tout d'abord, vous devez essayer d'éliminer la cause. Passez en revue vos instructions de travail. En faites-vous trop ? Si oui, n'hésitez pas à refuser. Inutile de suivre l'exemple de vos collègues, apprenez à dire « non » et protégez vos droits. Rien n'apaise comme un périmètre de tâches clairement défini. "Je le fais et puis je rentre à la maison." Si les raisons sont profondes dans la structure de la personnalité : hyper-responsabilité, méfiance, culpabilité devant le monde entier, alors il faut aller en psychothérapie. Cela vous permettra de vous débarrasser de beaucoup de cargaisons excédentaires. Ceci est particulièrement important pour les médecins et les enseignants. N'oubliez pas que vous n'êtes pas responsable du sort des gens, mais que vous ne faites que votre travail.

Et enfin, dormir et se reposer. Finir les travaux selon le plan de travail. S'il y a tellement de tâches que vous ne pouvez pas intégrer physiquement, posez la question de la nécessité d'une unité supplémentaire. Assurez-vous de vous promener le long de la promenade ou d'aller à la salle de sport et de vous coucher à l'heure. La prévention du syndrome d'épuisement émotionnel des enseignants comprend les mêmes points. Un mode de vie sain, une alternance de travail et de loisirs, un bon sommeil, des relations amicales avec les collègues et une connaissance claire de leurs tâches fonctionnelles, ainsi que le respect de l'horaire de travail - c'est la clé d'un travail long et heureux.

Résumé

Afin d'apprendre à résister au stress qui s'abat sur vous au quotidien, maîtrisez tous les moyens de gestion des émotions et les techniques d'auto-formation. Chaque situation et personne qui est apparue dans nos vies est venue pour une raison, mais pour enseigner quelque chose. Alors, au lieu de vous offenser, de vous disputer ou d'accumuler de la colère, voyez ce que cette situation a à vous apprendre. Dès que vous aurez appris la leçon, vous cesserez de réagir à de telles choses et les journées de travail deviendront plus faciles. Et l'auto-training ou un peu de méditation le matin et le soir vous donneront l'occasion de vous mettre dans l'ambiance, d'évacuer les émotions inutiles, de vous ressourcer ou au contraire de vous détendre.

Le problème de la résistance au stress humain dans diverses professions attire depuis longtemps l'attention de psychologues de divers domaines. Dans les études classiques de G. Selye, puis d'A. Lazarus, il a été démontré qu'une exposition prolongée au stress entraîne une diminution de la stabilité mentale globale du corps, un sentiment d'insatisfaction face aux résultats de ses activités, une tendance à refuser d'accomplir des tâches dans des situations d'exigences accrues, d'échecs et de défaites. Une analyse des facteurs qui provoquent des symptômes similaires dans diverses activités a montré qu'il existe un certain nombre de professions dans lesquelles une personne commence à ressentir un sentiment de vide émotionnel intérieur en raison de la nécessité d'un contact constant avec d'autres personnes. "Rien n'est un fardeau aussi lourd et un test aussi fort pour une personne qu'une autre personne" - cette métaphore peut servir de base à la recherche sur un phénomène psychologique - le syndrome d'épuisement professionnel. Au début des années 70. du siècle dernier, le psychologue américain X. Freudenberger a utilisé pour la première fois l'expression "épuisement mental". Dans un premier temps, l'auteur a décrit ce phénomène comme une détérioration du bien-être mental et physique chez les représentants des professions sociales. Plus tard, ce phénomène a été défini, et il est maintenant généralement admis qu'il s'agit du syndrome du burn-out.

On sait que les professions médicales, comme aucune autre, sont associées à l'interaction interpersonnelle, par conséquent, pour les médecins et les infirmières, le diagnostic et la correction en temps opportun de ces troubles sont très pertinents. L'activité professionnelle d'un médecin implique une saturation émotionnelle, un stress psychophysique et un pourcentage élevé de facteurs de stress. Portant le "fardeau de la communication", le médecin est obligé d'être constamment dans l'atmosphère oppressante des émotions négatives des autres - pour servir soit de consolation au patient, soit de cible d'irritation et d'agression. Sur cette base, les travailleurs médicaux sont obligés d'ériger une sorte de barrière de protection psychologique contre le patient, de devenir moins empathique afin d'éviter l'épuisement émotionnel.

Le syndrome d'épuisement émotionnel (EBS) est un concept assez nouveau pour la psychologie domestique et la psychiatrie. Sa pertinence pour la communauté médicale du pays a été démontrée dans plusieurs études. En particulier,. Il a été démontré que la prévalence du SEB chez les psychiatres, narcologues, psychothérapeutes est de près de 80 %. Des signes du syndrome d'épuisement émotionnel de sévérité variable ont été observés chez 58% des spécialistes, et chez 16% ces troubles étaient de nature étendue avec des manifestations de tous les stades du BS. Le tableau clinique du SB est multiforme et se compose d'un certain nombre de manifestations psychopathologiques, de troubles psychosomatiques et de signes de dysfonctionnement social. Les manifestations psychopathologiques comprennent une fatigue chronique, une perte d'énergie, des troubles de la mémoire et de l'attention (manque de précision, désorganisation), un manque de motivation, ainsi que des changements de personnalité (diminution de l'intérêt, cynisme, agressivité). Peut-être le développement de troubles anxieux et dépressifs, qui peuvent contribuer au suicide. De plus, il existe un lien entre le SSE et le développement d'addictions aux substances psychoactives.Les symptômes somatiques courants sont les maux de tête, les troubles gastro-intestinaux (symptôme d'irritabilité de l'estomac, diarrhée), les troubles cardiovasculaires (tachycardie, arythmie, hypertension artérielle). Les rhumes sont fréquents, l'exacerbation des maladies chroniques est possible : asthme bronchique, dermatite, psoriasis, etc.

1. épuisement ultime;
2. sentiment de détachement personnel des patients et du travail.
3. sentiment d'inefficacité et d'insuffisance de leurs réalisations.

Le développement du CMEA est précédé d'une période d'activité accrue, lorsqu'une personne est complètement absorbée par le travail, refuse des besoins qui n'y sont pas liés, oublie ses propres besoins. Mais ensuite, l'épuisement s'installe. Le retrait personnel est l'aspect interpersonnel de l'épuisement professionnel et peut être caractérisé comme une réponse négative, impitoyable ou trop distante à divers aspects du travail. Les personnes interrogées en situation d'épuisement professionnel décrivent elles-mêmes le détachement comme une tentative de faire face aux facteurs de stress émotionnels au travail en modifiant leur compassion pour le patient. Comme une sorte de protection contre les stimuli émotionnels qui interfèrent avec l'exécution efficace du travail. Dans les manifestations extrêmes de BS, une personne ne s'inquiète presque pas de quoi que ce soit de l'activité professionnelle, ne provoque pas de réponse émotionnelle - ni de circonstances positives ni négatives. Perte d'intérêt pour une personne - objet d'une activité professionnelle, Il est perçu comme un objet inanimé, dont la présence même est parfois désagréable.

Le sentiment de perte des acquis, ou le sentiment d'incompétence dans le processus d'élaboration du CMEA devient le motif dominant dans l'appréciation d'un spécialiste de son travail. Les gens ne voient pas de perspectives d'activité professionnelle, la satisfaction au travail diminue et la confiance en leurs capacités professionnelles est perdue. Le CMEA a également un impact négatif sur la vie personnelle des gens. Après une journée chargée en émotion passée avec des patients, une personne ressent le besoin de prendre du recul par rapport à tout le monde, et ce désir de solitude se réalise généralement au détriment de la famille et des amis. Les signes de dysfonctionnement mental observés dans CM incluent ce qui suit : perte de clarté de pensée ; difficulté à se concentrer, détérioration de la mémoire à court terme ; retards constants malgré de gros efforts pour être à l'heure; une augmentation du nombre d'erreurs et de réserves ; une augmentation des incompréhensions au travail et à la maison, des accidents et des situations qui leur sont proches. Il convient de noter que les personnes en burnout ont un impact négatif sur leurs collègues car elles contribuent à davantage de conflits interpersonnels et perturbent également les affectations de travail. Ainsi, le burnout peut être « contagieux » et se propager par des interactions informelles au travail. Il existe cinq principaux groupes de symptômes caractéristiques du SB :

1. Symptômes physiques (fatigue, épuisement physique, épuisement, troubles du sommeil et problèmes somatiques spécifiques).
2. Symptômes émotionnels (irritabilité, anxiété, dépression, culpabilité, désespoir).
3. Symptômes comportementaux (agressivité, insensibilité, pessimisme, cynisme, dépendance aux substances psychoactives).
4. Symptômes liés au travail (absentéisme, mauvaise qualité du travail, retards, abus des pauses).
5. Symptômes dans les relations interpersonnelles (formalité des relations, détachement des patients, des collègues.

Facteurs contribuant au développement du syndrome d'épuisement professionnel

Un élément clé dans le développement de SEB est le décalage entre la personnalité, sa capacité à résister au stress et les exigences de l'environnement. Par conséquent, tous les facteurs contribuant au développement de ce syndrome sont divisés en organisationnels et personnels. Dans le même temps, il convient de noter que les facteurs organisationnels ont une plus grande influence sur le développement du CMEA. Les facteurs organisationnels incluent : charge de travail élevée, manque de temps pour terminer le travail. manque ou absence de soutien social de la part des collègues et des supérieurs. une rémunération insuffisante du travail, tant moral que matériel. l'incapacité de contrôler la situation de travail, l'incapacité d'influencer l'adoption de décisions importantes. des exigences de travail ambiguës et ambiguës. risque constant de sanctions (blâme, licenciement, poursuites). activité monotone. organisation irrationnelle du travail et du lieu de travail (températures extrêmes, bruit, tabagisme passif, privation de sommeil, etc.). la nécessité de montrer à l'extérieur des émotions qui ne correspondent pas aux vraies, l'absence de jours de congé, de vacances et d'intérêts en dehors du travail.

Parmi les caractéristiques personnelles, les plus importantes sont les suivantes :

Augmentation de l'anxiété personnelle

• Faible estime de soi, tendance à culpabiliser.
• Labilité émotionnelle sévère.
• Lieu de contrôle externe (dans la vie, ils comptent sur le hasard, la chance, les réalisations et les opinions des autres).
• Passif, évitant les stratégies de sortie de situations difficiles.

Diagnostic du syndrome d'épuisement professionnel

En raison du fait que la plupart des symptômes du SSE sont non spécifiques, le diagnostic de ces troubles nécessite souvent une approche intégrative et interdisciplinaire et une bonne coopération entre le patient, le médecin généraliste, le psychiatre, le psychologue, etc. Pour identifier le SSE et déterminer le stade de son évolution, il faut prendre en compte : la présence de symptômes d'épuisement professionnel, de troubles du sommeil, de plaintes somatiques, leur séquence et relation temporelle avec des changements de vie importants, des situations conflictuelles dans la famille et au travail ; maladies antérieures et existantes \ somatiques chroniques, infectieuses \, pouvant s'accompagner d'un complexe de symptômes asthéniques ou compliquer l'état du patient; antécédents sociaux et professionnels (présence de facteurs de stress potentiels, prise en compte d'éventuels impacts négatifs sur la vie personnelle et professionnelle) ; fumer, boire de l'alcool et des drogues (antidépresseurs, tranquillisants, etc.); données d'examen physique ; état mental, présence de troubles mentaux; les résultats des tests psychométriques (l'utilisation de questionnaires pour identifier le syndrome d'épuisement professionnel) ; résultats des tests de laboratoire (numération sanguine générale, tests de la fonction hépatique, de la fonction rénale, taux d'électrolytes dans le sang); "biosurveillance du stress" - si nécessaire et possible à réaliser (taux de cortisol, tests immunologiques et endocrinologiques spéciaux).

Prévention et traitement du syndrome d'épuisement professionnel

Les mesures préventives et thérapeutiques du SSE sont largement similaires, car ce qui protège contre le développement de ce syndrome peut également être utilisé dans le traitement d'un épuisement émotionnel déjà développé. Des études montrent que si vous n'intervenez pas activement dans le développement du syndrome d'épuisement professionnel chez le personnel, aucune amélioration spontanée ne se produit ! Prévention primaire : débriefing (discussion) après un événement critique, exercice, sommeil suffisant, repos régulier, etc.) ; formation aux techniques de relaxation (relaxation) - relaxation musculaire progressive, training autogène, autohypnose, méditation ; la capacité de partager la responsabilité du résultat avec le patient, la capacité de dire « non » ; loisirs (sports, culture, nature) ; maintenir des partenariats stables, des relations sociales; prophylaxie de la frustration (réduction des fausses attentes). Si les attentes sont réalistes, la situation est plus prévisible et mieux gérable.

Stratégies de prévention des circonstances extérieures à l'origine du burnout (combinaison de prévention primaire et secondaire),

Les mesures visant principalement l'environnement de travail sont : la création, le maintien d'un « environnement de travail sain » (c'est-à-dire la gestion intérimaire, les styles de leadership communicatifs) ; reconnaissance des résultats du travail (louange, appréciation, paiement); formation des dirigeants. Le gestionnaire doit s'assurer que les employés ont la possibilité de participer à la prise de décisions importantes pour eux. Le soutien de la direction est parfois encore plus important que le soutien des pairs. Vous pouvez influencer presque tous les facteurs qui contribuent au développement du syndrome d'épuisement professionnel.

Stratégies axées sur la personne.

Réalisation de "tests d'aptitude" avant la formation à un métier ; mener des programmes spéciaux parmi les groupes à risque (par exemple, des groupes Balint pour les enseignants et les médecins) ; suivi médical, psychologique professionnel régulier. Lors du traitement d'un syndrome d'épuisement professionnel déjà développé, les approches suivantes peuvent être utilisées : traitement pharmacologique selon les symptômes : antidépresseurs, tranquillisants, adrénobloquants, hypnotiques. Les médicaments pharmacologiques sont prescrits à des doses thérapeutiques moyennes. Les tranquillisants ou les bloqueurs sont utilisés pour le soulagement à court terme de la maladie, car ils peuvent être dangereux avec une utilisation à long terme en raison du risque de développer une dépendance aux tranquillisants et des troubles de la conduction cardiaque des bloqueurs. Ils ne s'attaquent pas à la racine du problème. Les antidépresseurs sont prescrits en présence d'une dépression dans la structure du syndrome et il est préférable de combiner leur rendez-vous avec une psychothérapie. Psychothérapie (cognitive-comportementale, techniques de relaxation, psychothérapie intégrative) ; réorganisation de l'environnement de travail; une combinaison de changements dans l'environnement de travail avec la réadaptation et la reconversion Avant tout, il faut reconnaître le problème et assumer la responsabilité de son travail, de son résultat professionnel. Une restructuration mentale est nécessaire : une réévaluation des objectifs, une prise de conscience de ses limites, une vision positive de la vie. Malheureusement, dans certains cas, le développement du syndrome d'épuisement émotionnel va très loin. Il y a une attitude négative persistante envers le travail, envers les patients, les collègues. Dans de telles situations, il devient nécessaire de changer de lieu de travail, de passer à une activité de type administratif, un travail qui n'est pas lié aux personnes. améliorer les compétences en gestion du stress.

Les mesures thérapeutiques et préventives sont à bien des égards similaires, mais dans la prévention du SSE, il est toujours possible de se passer de correction médicale de la condition. Alors, quelles sont les mesures préventives nécessaires? Tout d'abord, une formation aux méthodes de relaxation musculaire et mentale. Les premières incluent : "révision" périodique du corset musculaire, élimination des "pinces" qui peuvent devenir chroniques. Ils sont la manifestation corporelle des blocages émotionnels ! Et la capacité de se détendre empêche l'apparition de pinces musculaires, contribue à augmenter la résistance au stress. Un des exercices :

• Adoptez une position confortable assise ou allongée. Déterminez vous-même les désagréments ou le stress que vous souhaitez éliminer. Cette émotion doit avoir sa localisation dans le corps ! Par exemple, vous êtes agacé par le comportement d'un collègue ou d'un patient. Essayez d'identifier cette zone où l'irritation est basée. Cela peut être n'importe où - dans les jambes, dans le torse, dans n'importe quelle partie du corps. Essayez de décrire la forme et la taille de cette zone, sa couleur, sa dureté ou sa douceur, toute autre qualité. Après une description détaillée (pour vous-même), commencez à envoyer mentalement de l'énergie à la zone problématique du corps. Vous devriez imaginer ce caillot d'énergie sous la forme, disons, d'une boule dorée, dont la lueur et la chaleur "s'évaporent", se dissolvent, détruisent (car c'est plus pratique pour n'importe qui) le problème dans cette zone du corps . Regardez comment les choses changent dans votre corps qui vous empêchent de vivre. La forme, la couleur, la taille, l'emplacement et d'autres caractéristiques peuvent changer. Progressivement, vous éliminerez cette énergie négative et ce problème. Et vous ressentirez un grand soulagement !

• Un autre exercice - « lever le ciel » - est souvent utilisé dans diverses pratiques orientales, notamment les arts martiaux : Tenez-vous droit. Détendez tous les muscles. Jambes ensemble. Abaissez vos mains. Tournez vos paumes vers l'intérieur afin qu'elles soient face au sol et à angle droit avec vos avant-bras. Les doigts pointent l'un vers l'autre. Levez les mains vers l'avant et vers le haut. Les paumes sont dirigées vers le ciel. Pendant que vous bougez, inspirez lentement par le nez. Levez la tête et regardez vos paumes. Tendez la main, mais gardez vos talons au-dessus du sol. Retenez votre souffle pendant quelques secondes et sentez l'énergie circuler de vos paumes le long de votre corps. Puis, par les côtés, abaissez vos mains en expirant doucement par la bouche. En baissant les mains, regardez devant vous. Faites cet exercice dix fois chaque matin (ou pendant la journée, quand vous en avez envie). L'exécution régulière de cet exercice uniquement pendant deux à trois mois donnera des résultats très tangibles ! Et alors vous comprendrez pourquoi le « lifting du ciel » est l'un des meilleurs exercices !

Parlons maintenant de la relaxation mentale. Ce sont des méditations différentes. Ils sont nombreux et il n'est pas nécessaire de les énumérer ici. Pour les croyants, la meilleure méditation est la prière ! Bon, pour le reste, je vous propose les astuces simples mais efficaces suivantes :

1. Asseyez-vous confortablement. Ferme tes yeux. Prenez quelques respirations profondes - expirations. Respirez maintenant comme d'habitude ("respiration automatique"). Et regardez simplement l'air entrer dans vos poumons par le nez et sortir par la bouche. Au bout d'un moment, vous sentirez que les tensions et les pensées dérangeantes agaçantes ont disparu ! Cette méthode, comme vous l'avez déjà compris, est très simple et efficace ! (Bien sûr, vous pouvez faire cet exercice en position allongée).
2. Asseyez-vous confortablement. Choisissez sur le mur en face de vous, au niveau de vos yeux, deux objets distants de 1,5 à 2 mètres l'un de l'autre. Il peut s'agir de motifs de papier peint, de divers endroits. Il est préférable, bien sûr, de découper des cercles ou des carrés dans du papier ou du carton et de les peindre de différentes couleurs. Et attachez à la distance spécifiée. Fixez votre regard quelques secondes, d'abord sur un objet, puis quelques secondes sur un autre. Et ainsi de suite pendant plusieurs minutes. Le résultat - la tête sera "vide". Toutes les pensées négatives disparaîtront !

Une bonne organisation du lieu de travail est aussi une mesure préventive. C'est le bon éclairage, la disposition des meubles, la conception des couleurs - un papier peint dans des tons "relaxants". Bien sûr, le bureau ne doit pas être surchargé. Quand la salle du personnel est « pleine » de médecins, c'est mauvais, idéalement, il devrait y avoir une salle de secours psychologique. Ce n'est pas pour rien que dans de nombreux cabinets médicaux et infirmiers, des « compartiments » sont organisés où l'on peut manger ou simplement « s'isoler » un court instant des problèmes du service, s'asseoir sur une chaise ou s'allonger. Très souvent, vous pouvez voir des aquariums dans les salles de classe. La contemplation de l'eau, des algues et des poissons déstresse bien ! Beaucoup de gens savent que les exercices physiques soulagent parfaitement les tensions internes, soulagent les émotions négatives et donnent une attitude positive. Mais l'éducation physique et le sport sont en dehors des heures de travail, c'est compréhensible. Comment résoudre le problème de la détente de l'activité physique pendant les heures de travail ? Bien sûr, c'est bien s'il y a quelque part une table de ping-pong, un vélo d'exercice

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Pourquoi est-ce que je décris ce plaisir avec autant de détails, demandez-vous ? Oui, car du point de vue bioénergétique, cet exercice est très utile. Premièrement, c'est une certaine charge musculaire. Deuxièmement, vous pouvez le faire n'importe où. Et le plus important - c'est un merveilleux exercice relaxant. Chez le partenaire couché sur le dos, la colonne vertébrale et tout le corps prend la forme d'un arc. La charge est retirée de la colonne vertébrale et la relaxation se produit. Si, en même temps, vous secouez un peu la personne allongée, l'effet relaxant ne fera que s'intensifier. En parlant de l'effet relaxant de l'activité physique, n'oubliez pas l'effet relaxant de la musique. En venant en consultation dans certains services de l'hôpital régional central, j'observe comment certains médecins, jeunes pour la plupart bien sûr, se détendent en écoutant de la musique au casque. C'est très bien. La musicothérapie est une chose merveilleuse en soi. Et les écouteurs donnent l'effet de détachement du monde extérieur, immergeant complètement l'auditeur dans le monde des sons, surtout si vous fermez les yeux. Nous avons parlé de mesures de "protection" axées sur le corps. Mais le personnel médical travaille, comme on dit, au milieu des malades. Et ils sont tous très différents. Parmi eux se trouvent de nombreux "visqueux", détaillés, nécessitant une attention accrue à sa propre personne. Ils sont prêts à vous "noyer" dans leurs propres plaintes, la recherche de sympathie. Et très souvent, tout cela se transforme en manipulation du médecin. Si vous ne savez pas dire « non », sortez délicatement d'une conversation imposée, coupez-vous des problèmes dont vous n'avez pas besoin, alors vous êtes le premier candidat au « burnout ». L'empathie est bonne jusqu'à certaines limites. Il devrait y avoir une frontière personnelle clairement définie, une séparation entre « je » et « vous ». Fusionner avec la personnalité et, par conséquent, avec les problèmes du patient, vous désénergisera ! Si, lors de la communication avec un patient, vous ressentez une gêne, un léger vertige ou d'autres sensations désagréables, sachez qu'il s'agit d'une personne à faible énergie! Et lui, le plus souvent inconsciemment, est alimenté par votre énergie. Si vous êtes bien éloigné du patient, il est facile de quitter la communication. Les raisons d'interrompre la conversation sont nombreuses (opération, détour, appel aux autorités, consultation dans un autre service, etc.). Et vous pouvez toujours recourir à l'aide de collègues qui peuvent vous aider à "créer une raison" pour sortir d'une communication prolongée. Faisons une expérience amusante. Essayez une conversation à trois. Laissez l'un de vous être le patient posant des questions à son "médecin". La troisième personne qui se joint doit poser des contre-questions au « patient » dans le cadre de la « conversation ». Le résultat est que la conversation se bloquera assez rapidement - l'attention du patient est dispersée et il perdra l'initiative. Le résultat sera encore plus perceptible si vous envahissez l'espace personnel du patient, que vous soyez derrière ou sur le côté. Certains pourraient penser que ce n'est pas tout à fait éthique. Mais vous ne commettez pas de violence contre une personne. C'est juste une astuce psychologique pour vous faciliter la tâche. Les candidats au burnout sont souvent ceux qui ne peuvent résoudre leurs problèmes personnels ou familiaux. Et « s'en protège » en travaillant dur. S'il y a un sentiment de culpabilité devant quelqu'un dans la famille, alors une personne peut se "punir" inconsciemment avec une activité effrénée ... Cela peut aussi être une sublimation de la sexualité non revendiquée, qui est parfois observée chez les femmes célibataires! Bien sûr, chaque agent de santé doit constamment améliorer son niveau professionnel ! Cela donnera confiance en soi, élèvera le statut à leurs propres yeux, parmi les collègues et les patients.

Le syndrome d'épuisement professionnel ne peut pas être qualifié de maladie dans le vrai sens du terme. Ce n'est pas une maladie, mais une modification des caractéristiques personnelles et psychologiques d'une personne sous l'influence du stress professionnel. Le changement se manifeste sous l'influence du besoin de communication constante avec les gens et de la dépense d'énergie émotionnelle associée à cette communication. Le syndrome affecte le développement de la froideur émotionnelle, de l'indifférence et de la déshumanisation subséquente.

Histoire du terme

En médecine, le terme "syndrome d'épuisement professionnel" (terme équivalent - syndrome d'épuisement émotionnel), est entré en 1974 grâce à une étude du psychiatre américain Freidenberg. Son concept de "burnout" se traduit par "combustion émotionnelle", et il est directement lié à l'environnement professionnel.

Le syndrome se forme chez des personnes qui, en vertu de leur profession, sont constamment obligées de contacter d'autres personnes, d'écouter leurs demandes, leurs plaintes et leurs demandes. Dès lors, le cercle des professions sujettes au développement de l'épuisement émotionnel est assez clairement établi :

• travailleurs du domaine de la santé,
• médecins,
• enseignants,
• psychologues et psychothérapeutes,
• les travailleurs sociaux,
• les travailleurs des services,
• officiers des forces de l'ordre.

La conclusion est simple : plus une personne est forcée de communiquer, plus elle est forcée de répondre à l'humeur émotionnelle de ses interlocuteurs. Une telle réponse, étant un événement régulier, peut provoquer un traumatisme psychologique. Une défense naturelle contre les événements traumatisants constants est d'émousser et de bloquer les émotions. Les conséquences se manifestent par un état général d'impuissance, d'indifférence aux autres, de conscience de son échec professionnel et d'inutilité personnelle. L'étape finale est le sentiment de l'absence de but de son existence.

Les psychologues américaines Kristina Maslak et Susan Jackson ont étudié le syndrome d'épuisement professionnel après Freudenberg. Sur le territoire de l'ex-Union soviétique, V.V. Boyko et E.P. Ilyin.

Facteurs affectant la formation du syndrome

L'épuisement émotionnel peut être affecté non seulement par les professions ci-dessus, mais parmi elles, le pourcentage de porteurs du syndrome est beaucoup plus élevé. La déformation émotionnelle est influencée par un certain nombre d'autres facteurs. Ils sont généralement divisés en trois groupes :

1. facteur personnel;
2. facteur de rôle ;
3. facteur organisationnel.

Le facteur personnel est un indicateur de la tendance d'une personne à des réactions et des expériences émotionnelles aiguës et, par conséquent, à la formation d'un détachement des expériences, à la froideur. Les chercheurs notent que le portrait d'une telle personne se compose des caractéristiques suivantes :

• Ouverture émotionnelle, douceur, en même temps - vulnérabilité.
• La capacité d'empathie aiguë.
• Une excitabilité facile, c'est-à-dire une tendance à réagir violemment aux idées des autres, à se laisser emporter par elles jusqu'au fanatisme. Autosuffisance et indépendance insuffisantes de l'individu.
• Des sentiments forts à propos de leurs échecs professionnels et de leurs problèmes au travail.

Le facteur rôle est un facteur formé par la répartition des rôles et des systèmes de responsabilité au travail.

• Les scientifiques ont découvert que les employés qui sont directement responsables de leurs actions et de leurs actes sont plus susceptibles de s'épuiser émotionnellement. Cette responsabilité pèse lourdement sur l'individu et n'apporte pas la tranquillité d'esprit.
• Le facteur rôle comprend également une cohérence insuffisante des devoirs et fonctions officiels. Le système de compétition ne contribue pas non plus à la stabilité émotionnelle.

Facteur organisationnel - fait référence au système d'organisation du travail dans l'équipe.

• S'il existe un environnement malsain dans l'équipe et que l'administration non seulement ne réglemente pas les relations entre collègues, mais impose également ses propres principes qui contraignent le comportement libre au travail, l'épuisement émotionnel des employés ne prendra pas longtemps.
• Cela peut également inclure un emploi important, qui est sans commune mesure avec le montant du paiement. Le salarié perd sa motivation dans l'opportunité de son travail.
• L'épuisement professionnel est facilité par un travail régulier avec la population « difficile » : parents scandaleux, enfants incontrôlables, patients gravement malades, éléments criminels, etc.

CMEA parmi les travailleurs médicaux

L'épuisement émotionnel du personnel médical est un phénomène naturel. La formation du syndrome dans ce milieu professionnel n'est qu'une question de temps. Pourquoi? Le travail en médecine implique une communication étroite avec un contingent qui nécessite une attention et des soins accrus. C'est particulièrement vrai pour certaines catégories de patients : cancéreux, porteurs du sida, handicapés, patients dans des centres de soins aux brûlés et traumatisés, malades mentaux. Professions médicales où le taux de burnout est assez élevé :

• infirmières;
• médecins;
• psychiatres et psychothérapeutes;
• employés des départements "lourds".

La nécessité de se plonger dans la situation de chaque patient conduit au fait qu'après un an et demi d'expérience professionnelle, une infirmière ou un médecin débutant ressent les premiers symptômes de l'épuisement professionnel. Après 3 ans, des signes d'épuisement professionnel sont évidents. Parmi eux, les manifestations les plus courantes du syndrome sont :

1. Surmenage dû à des horaires de travail irréguliers et à un environnement stressant.
2. L'apparition de maladies concomitantes: maux de tête, psychose, troubles du sommeil, troubles du travail du cœur et du tube digestif.
3. Attitude indifférente envers les patients, qui se transforme peu à peu en franchement négative et cynique.
4. Déception face à leur profession et insatisfaction face à leurs propres réalisations professionnelles. Sentiment d'inutilité de l'activité.
5. Agressivité, colère, irritabilité envers soi-même et les autres.

Les scientifiques ont découvert que les femmes sont les plus sujettes à l'épuisement professionnel parmi les travailleurs de la santé. Leur ouverture émotionnelle devient leur point faible. Les hommes se comportent plus à l'écart, car chez eux le pourcentage de porteurs du syndrome est environ deux fois plus faible que chez les femmes. Les infirmières sont le contingent le plus favorable au développement de l'épuisement émotionnel. Ceci est lié aux spécificités de leur travail et de leur emploi professionnel, ainsi qu'à leurs qualités personnelles. Il a été établi que les infirmières de trois types de personnalité entrent dans la catégorie à risque :

1. Pédants. Ils se caractérisent par une précision exceptionnelle, une conscience consciencieuse, une recherche de l'ordre absolu.
2. Des manifestants. Des infirmières avec un état d'esprit pour rester au centre de l'action, devant tout le monde, pour être constamment en vue.
3. Sensible. Des femmes aux émotions ouvertes, empathiques, prenant tout ce qui arrive à cœur. Une telle sensibilité conduit bientôt à l'autodestruction.

Il est typique pour les porteurs du syndrome de transférer tous les aspects négatifs de leurs activités professionnelles dans leur vie personnelle. Les statistiques montrent que cette tendance conduit soit à la solitude, soit au divorce. Les familles où le mari et la femme travaillent dans la médecine sont particulièrement touchées.

Activité pédagogique et épuisement émotionnel

Le syndrome d'épuisement émotionnel chez les enseignants est aussi courant que chez les travailleurs médicaux. La situation dans laquelle il évolue est quelque peu différente, bien qu'elle soit née du même besoin de tension constante dans les activités professionnelles.

L'enseignant, encore une fois - en vertu de sa profession - doit se fixer certaines tâches et objectifs:

• c'est un modèle digne d'imitation ;
• un éducateur, un enseignant doit élever une génération mentalement et moralement saine ;
• maintenir votre "image idéale" auprès des étudiants et collègues.

Des exigences initialement exagérées, un degré élevé de responsabilité au travail et le décalage entre les attentes et la réalité conduisent souvent à l'épuisement émotionnel des enseignants. Ceci est clairement facilité par le niveau de rémunération matérielle qui ne correspond pas à la charge, les attitudes pas toujours claires et rationnelles de la direction, et parfois les relations entre collègues et l'administration qui sont très loin d'être amicales.

Lors de l'étude du niveau de susceptibilité au syndrome chez les enseignants, il a été constaté que l'absence d'épuisement émotionnel n'est typique que pour les jeunes enseignants ayant peu d'expérience de travail. La poursuite du travail dans cette profession est presque toujours associée à la formation du syndrome. Il se manifeste en différentes étapes, souvent associées aux caractéristiques personnelles d'une personne, à des problèmes dans la vie privée et à l'âge.

1 étape. La tension des défenses psychologiques de l'individu. Cela se traduit par une légère déception face au travail, un manque de netteté des émotions, un émoussement de la réaction émotionnelle.

Étape 2. Résistance, résistance des défenses psychologiques. Les étudiants et l'environnement commencent à s'énerver franchement, la fatigue des événements de routine récurrents apparaît. Un désir de se retirer émotionnellement de ce qui se passe se forme, atteignant un besoin persistant de silence et de solitude. L'enseignant continue souvent d'éprouver du stress au travail à la maison : il veut que personne ne le touche, le laisse seul.

3 étape. Épuisement. Il n'y a pas de forces et de ressources psychologiques pour la sympathie et l'empathie. L'environnement ne provoque aucune émotion, à l'exception des émotions négatives. Tout cela s'accompagne de toute une série de maladies des systèmes cardiovasculaire et digestif.

L'épuisement émotionnel des enseignants devient une véritable menace pour l'ensemble du système éducatif. Naturellement, au fil du temps, un système de détection, de prévention et de formation s'est développé pour lutter contre le syndrome.

Méthodes de traitement du syndrome d'épuisement professionnel

L'étude du syndrome d'épuisement professionnel vise non seulement à identifier un certain type de dysfonctionnement du système émotionnel d'une personne, mais également à rechercher une solution à un tel problème. Au premier stade - les tests, qui vous montreront si vous souffrez ou non du syndrome. Si la réponse est oui, les tests révéleront à quel stade d'épuisement émotionnel la personne se trouve. La première étape pour surmonter le syndrome est sa reconnaissance.

De plus, vous pouvez essayer de vous en débarrasser vous-même ou contacter un psychologue qui vous aidera. Si la première option est choisie et qu'il est décidé de combattre le syndrome par vous-même, la principale chose à prendre en compte est la mesure en tout.

1. Maintenir un équilibre entre votre "je" et les expériences des autres. N'abandonnez pas la compassion, mais soyez toujours conscient qu'elle est en dehors de votre espace intérieur. Garder vos distances est la clé de votre santé mentale.
2. N'oubliez pas la santé physique. Faire du sport ou faire des exercices matinaux vous permettra non seulement de rester en forme, mais aussi de vous distraire de votre « introspection ». Une bonne humeur en conséquence fournira un service très utile pour surmonter vos problèmes.
3. Concentrez-vous sur le meilleur, l'optimisme, la confiance en vous et en vos capacités doivent également être cultivés à travers l'entraînement et le sport.
4. Rationalisme. Agissez, guidé dans vos actions non par les émotions, mais par la logique. Essayez d'analyser les conséquences de vos actions et corrigez-les en conséquence.

L'épuisement émotionnel n'est pas un épuisement mental. Une personne n'est pas seulement des émotions et des sentiments, c'est un esprit puissant. Sans oublier, et même en vous le rappelant, vous pouvez retrouver un équilibre avec vous-même, préserver votre santé et votre capacité à profiter de la vie.

Une bonne prévention de l'épuisement émotionnel, ce sont les vacances, l'occasion de se détendre et de prendre du temps pour des activités qui vous plaisent : marche, lecture, musique. La gestion du temps et de l'espace personnels est une étape importante vers la santé émotionnelle.