Concepts, types et signes de régimes politiques. Types de régimes étatiques (politiques)

Université russe du commerce et de l'économie

Institut Saratov (Direction)

Département des sciences humaines

Test

en science politique

Sujet 11 : "RÉGIMES POLITIQUES"

Complété:

Vérifié:

Saratov 2003

Plan de travail

1. Essence et types de régimes politiques 3

2. Régimes démocratiques 5

3. Régime politique libéral 8

4. Régimes non démocratiques 10

conclusion 17

Références 20

1. Essence et types de régimes politiques

Le choix de ce sujet est dû au fait que j'aimerais mieux comprendre les processus qui se déroulent aujourd'hui en Russie, alors que notre pays est passé d'un régime politique à un autre, à savoir du « totalitarisme » à la « démocratie ».

Dans cet article, j'aimerais découvrir ce qui se cache derrière ces termes.

Je vais commencer par la définition du régime politique. Chaque État a son propre régime politique. Selon la définition du Dictionnaire juridique, un régime politique est appelé « dans la science du droit constitutionnel, un concept désignant un système de techniques, de méthodes, de formes, de manières d'exercer le pouvoir politique. Il n'existe pas de typologie unique des régimes politiques. La nature du régime politique n'est jamais directement indiquée dans les Constitutions des États (hormis les indications très courantes de la nature démocratique de l'État), mais presque toujours elle se reflète le plus directement dans leur contenu. une

Quels types de régimes politiques existent ? Il y en a beaucoup, car de nombreux facteurs influencent tel ou tel régime politique. Ainsi, chaque État d'une manière ou d'une autre a son propre régime politique spécial et dans le monde moderne, on peut parler de 140 à 160 régimes qui diffèrent légèrement les uns des autres.

Les régimes politiques, ainsi que leur classification, présentent un grand intérêt et revêtent une grande importance pour la théorie de l'État et du droit. La question de la classification des régimes politiques est également très importante pour caractériser l'État et déterminer sa forme.

Même l'ancien philosophe Aristote a donné deux critères permettant d'établir une classification :

par celui entre les mains duquel le pouvoir;

comment ce pouvoir est utilisé.

Formes «correctes» de l'État: monarchie (le pouvoir d'une personne), aristocratie (le pouvoir entre les mains de quelques «meilleurs»), politique (le pouvoir de la majorité du peuple moyen en termes de propriété).

Les «mauvaises» formes d'État sont celles dans lesquelles les personnes au pouvoir agissent dans leur propre intérêt, sans se soucier du bien de la société. Les « mauvaises » formes comprennent : la tyrannie (le pouvoir entre les mains d'un tyran), l'oligarchie (une minorité au pouvoir) et la démocratie (le contrôle de la société (la majorité) sur le pouvoir).

Divers facteurs témoignent de la nature du régime politique qui existe dans un pays donné, mais les plus importants d'entre eux sont les suivants :

méthodes et procédure de formation des pouvoirs publics,

la procédure de répartition des compétences entre les différents organes de l'Etat et la nature de leurs relations,

le degré de garantie des droits et libertés des citoyens,

le rôle du droit dans la vie de la société et la résolution des affaires publiques,

la place et le rôle dans l'appareil étatique de l'armée, de la police, du contre-espionnage, du renseignement et d'autres structures similaires, le degré de participation réelle des citoyens et de leurs associations à la vie publique et socio-politique, au gouvernement,

les principaux moyens de résoudre les conflits sociaux et politiques émergents dans la société ». 2

Actuellement, l'une des classifications assez simples et répandues des régimes politiques consiste à les diviser en : totalitaire, autoritaire et démocratique. Ainsi, les plus significatifs des régimes politiques sont les quatre suivants :

a) régime politique démocratique ;

b) régime politique libéral ;

d) un régime politique totalitaire.

Ce sont ces quatre régimes politiques qu'il faut isoler en groupes distincts, car. ils sont importants et sont d'une grande importance pour la théorie de l'État et du droit.

2. Régimes démocratiques

La démocratie- (du grec ancien DEMOS - peuple et CRUTOS - pouvoir) - démocratie - c'est l'une des principales formes d'organisation de toute organisation basée sur la participation égale de ses membres à la gestion et à la prise de décision à la majorité; l'idéal d'organisation sociale : liberté, égalité, respect de la dignité humaine, solidarité, etc. ; mouvement social et politique pour la démocratie. Depuis son origine, la démocratie est associée à l'État, donc à la coercition, et est au mieux la règle de la majorité sur la minorité, et le plus souvent la forme de gouvernement d'une minorité privilégiée bien organisée, plus ou moins contrôlée par les personnes.

Régime démocratique- caractérisé par un degré élevé de liberté politique d'une personne, l'exercice réel de ses droits, lui permettant d'influencer l'administration publique de la société. L'élite politique, en règle générale, est plutôt étroite, mais elle s'appuie sur une large base sociale.

Un régime démocratique se caractérise par un certain nombre de traits distinctifs, à savoir :

souveraineté du peuple: c'est le peuple qui choisit ses représentants au pouvoir et peut périodiquement les remplacer. Les élections doivent être équitables, compétitives et tenues régulièrement.

Élection périodique des principaux organes de l'État. Le gouvernement est né d'élections et pour un mandat déterminé et limité. Pour le développement de la démocratie, il ne suffit pas de tenir des élections régulières, il faut qu'elle s'appuie sur un gouvernement élu.

La démocratie protège les droits des individus et des minorités. L'opinion de la majorité, démocratiquement exprimée lors des élections, n'est qu'une condition nécessaire à la démocratie, mais en aucun cas insuffisante. Seulement combinaison de la règle de la majorité et de la protection des droits minorités constituent l'un des principes fondamentaux d'un État démocratique

Égalité des droits des citoyens à participer à la gouvernance Etat: la liberté de créer des partis politiques et d'autres associations pour exprimer sa volonté, la liberté d'opinion, le droit à l'information et à participer aux concours pour les postes de direction de l'État.

Selon la manière dont le peuple participe à la gouvernance, qui et comment exerce directement les fonctions de pouvoir, la démocratie est divisée en démocratie directe, plébiscitaire et représentative.

À la démocratie directe tous les citoyens eux-mêmes sont directement impliqués dans la préparation, la discussion et la prise de décision. Un tel système ne peut être pratique qu'avec un nombre relativement restreint de personnes, comme les conseils communautaires ou tribaux ou les organes syndicaux locaux, où tous les membres peuvent se réunir dans une même pièce pour discuter des problèmes et décider par consensus ou par vote à la majorité.

Un canal important pour la participation des citoyens à l'exercice du pouvoir est plébiscite la démocratie. La différence entre celle-ci et la démocratie directe est que la démocratie directe implique la participation des citoyens à toutes les étapes les plus importantes du processus de décision (dans la préparation, la prise de décisions politiques et le contrôle de leur mise en œuvre), tandis que dans la démocratie plébiscitaire, les possibilités d'influence politique des citoyens sont relativement limités, par exemple les référendums.

La troisième forme la plus courante de participation politique dans la société moderne est démocratie représentative. Son essence est que les citoyens élisent leurs représentants aux autorités, qui sont appelés à exprimer leurs intérêts dans la prise de décisions politiques, l'adoption de lois et la mise en œuvre de programmes sociaux et autres. Les procédures électorales peuvent être très diverses, mais quelles qu'elles soient, les personnes élues dans une démocratie représentative occupent leur poste au nom du peuple et sont responsables devant le peuple de toutes leurs actions.

Les démocraties sont différentes, mais elles ont toutes des caractéristiques communes :

La démocratie - c'est-à-dire la reconnaissance du peuple comme source de pouvoir, un souverain (du français SOUVERAIN - le détenteur du pouvoir suprême dans l'État) ;

Le gouvernement est fondé sur le consentement des gouvernés ;

règle de la majorité; reconnaissance d'une minorité subordonnée à la majorité dans le respect des intérêts et des opinions de la minorité ;

Garanties des droits fondamentaux de l'homme ;

Élections libres et équitables ;

Égalité devant la loi;

Procès équitable;

Limitation constitutionnelle du gouvernement ;

Pluralisme social, économique, idéologique et politique ;

Valeurs de coopération et de compromis.

Il existe différentes formes de gouvernement des régimes démocratiques. Les formes les plus courantes de gouvernement républicain sont république présidentielle et république parlementaire.

poinçonner présidentiel république est que le président y agit à la fois en tant que chef de l'État et chef du gouvernement (les États-Unis en sont un exemple frappant). Le principal trait distinctif parlementaire république est la formation d'un gouvernement sur une base parlementaire (généralement par une majorité parlementaire) et sa responsabilité formelle devant le parlement. Le Parlement remplit un certain nombre de fonctions par rapport au gouvernement : le forme et le soutient ; publie les lois adoptées par le gouvernement pour exécution ; approuve le budget de l'État et établit ainsi le cadre financier des activités du gouvernement ; exerce un contrôle sur le gouvernement et, si nécessaire, peut lui exprimer un vote de défiance, qui entraîne soit la démission du gouvernement, soit la dissolution du parlement et la tenue d'élections anticipées.

La démocratie moderne est la représentation d'intérêts, pas de successions. Tous les citoyens d'un État démocratique sont égaux en tant que participants à la vie politique. L'égalité est de deux sortes : l'égalité devant les lois et l'égalité des droits politiques. Un État démocratique moderne est un État de droit, dans lequel la séparation des trois pouvoirs a été réalisée dans la pratique et de véritables mécanismes ont été créés pour protéger les droits et libertés des citoyens.

Bien sûr, le régime démocratique a ses propres problèmes : stratification sociale excessive de la société, parfois une sorte de dictature de la démocratie (domination autoritaire de la majorité), et dans certaines conditions historiques, ce régime conduit à un affaiblissement du pouvoir, à des violations de l'ordre, allant même jusqu'à glisser dans l'anarchie, l'ochlocratie, crée parfois la condition de l'existence de forces destructrices, extrémistes, séparatistes. Mais encore, la valeur sociale d'un régime démocratique est beaucoup plus élevée que certaines de ses formes historiques concrètes négatives.

Il convient également de garder à l'esprit qu'un régime démocratique apparaît souvent dans les États où la lutte sociale atteint une intensité élevée et où l'élite dirigeante, les couches dirigeantes de la société sont obligées de faire des concessions au peuple, aux autres forces sociales, d'accepter de compromis dans l'organisation et la mise en œuvre du pouvoir étatique.

Le régime démocratique dans la structure des États devient le plus adéquat aux problèmes nouveaux que l'état de civilisation moderne pose à l'humanité avec ses problèmes globaux, ses contradictions et ses crises possibles.

3. Régime politique libéral

Le régime libéral existe dans de nombreux pays. Son importance est telle que certains savants pensent que le régime libéral n'est pas en réalité un régime d'exercice du pouvoir, mais une condition d'existence de la civilisation elle-même à un certain stade de son développement, voire du résultat final, qui met fin à toute l'évolution. de l'organisation politique de la société, la forme la plus efficace d'une telle organisation. Mais il est difficile d'être d'accord avec la dernière affirmation, car l'évolution des régimes politiques et même d'une forme telle que le régime libéral-démocratique est actuellement en cours. Les nouvelles tendances dans le développement de la civilisation, le désir d'une personne d'échapper aux catastrophes environnementales, nucléaires et autres donnent lieu à de nouvelles formes de définition du pouvoir de l'État, par exemple, le rôle de l'ONU augmente, des forces internationales de réaction rapide émergent, les contradictions s'accroissent entre les droits de l'homme et les nations, les peuples, etc.

Dans la théorie de l'État et du droit, les méthodes politiques et les méthodes d'exercice du pouvoir, qui reposent sur un système des principes les plus démocratiques et les plus humanistes, sont également appelées libérales.

Ces principes caractérisent principalement la sphère économique des relations entre l'individu et l'État. Sous un régime libéral dans ce domaine, une personne a des biens, des droits et des libertés, est économiquement indépendante et, de ce fait, devient politiquement indépendante. Par rapport à l'individu et à l'État, la priorité reste à l'individu, et ainsi de suite.

« Le régime libéral défend la valeur de l'individualisme en l'opposant aux principes collectivistes dans l'organisation de la vie politique et économique, qui, selon nombre de scientifiques, conduisent in fine à des formes totalitaires de gouvernement. Le régime libéral est déterminé, tout d'abord, par les besoins de la monnaie-marchandise, organisation marchande de l'économie. Le marché exige des partenaires égaux, libres et indépendants. L'État libéral proclame l'égalité formelle de tous les citoyens. Dans une société libérale, la liberté d'expression, d'opinions, de formes de propriété est proclamée et une place est donnée à l'initiative privée. Les droits et libertés de l'individu ne sont pas seulement inscrits dans la constitution, mais deviennent également réalisables dans la pratique. 3

Sous le libéralisme, le pouvoir de l'État se forme par le biais d'élections dont le résultat dépend non seulement de l'opinion du peuple, mais aussi des capacités financières de certains partis nécessaires à la conduite des campagnes électorales. La mise en œuvre de l'administration de l'État est réalisée sur la base du principe de la séparation des pouvoirs. Le système de « freins et contrepoids » contribue à réduire les possibilités d'abus de pouvoir. Les décisions du gouvernement sont prises à la majorité.

La décentralisation est utilisée dans l'administration publique : le gouvernement central prend sur lui la solution des seuls problèmes que le gouvernement local ne peut pas résoudre.

Bien sûr, il ne faut pas excuser le régime libéral, car il a aussi ses propres problèmes, dont les principaux sont la protection sociale de certaines catégories de citoyens, la stratification de la société, l'inégalité réelle des chances de départ, etc. L'utilisation de ce mode ne devient plus efficace que dans une société caractérisée par un haut niveau de développement économique et social. La population doit avoir une conscience politique, intellectuelle et morale suffisamment élevée, une culture juridique. Dans le même temps, il convient de noter que le libéralisme est de loin le régime politique le plus attrayant et le plus souhaitable pour de nombreux États. Un régime libéral ne peut exister que sur une base démocratique, il découle d'un régime démocratique proprement dit.

4. Régimes non démocratiques

Les régimes non démocratiques sont divisés en deux types :

Le concept de totalitarisme vient des mots latins "TOTALITAS" - intégralité, complétude et "TOTALIS" - entier, complet, entier. Habituellement, le totalitarisme est compris comme un régime politique fondé sur la volonté des dirigeants du pays de subordonner le mode de vie des gens à une idée dominante sans partage et d'organiser le système politique de pouvoir de manière à ce qu'il contribue à la réalisation de cette idée.

« Les premiers régimes totalitaires se sont formés après la Première Guerre mondiale dans des pays appartenant au « second échelon du développement industriel ». L'Italie et l'Allemagne étaient des États extrêmement totalitaires. La formation de régimes politiques totalitaires est devenue possible au stade industriel du développement humain, lorsque non seulement le contrôle global de l'individu, mais aussi le contrôle total de sa conscience sont devenus techniquement possibles, en particulier pendant les périodes de crises socio-économiques. 4

Le concept même de «régime totalitaire» a été développé dans les travaux de plusieurs penseurs allemands du XIXe siècle: G. Hegel, K. Marx, F. Nietzsche et quelques autres auteurs. Néanmoins, en tant que phénomène politique complet et formalisé, le totalitarisme a mûri dans la première moitié du XXe siècle. Ainsi, on peut dire que le régime totalitaire est un produit du XXe siècle.

Les régimes totalitaires sont ceux dans lesquels :

il y a un parti de masse (avec une structure rigide, semi-militaire, revendiquant la subordination complète de ses membres aux symboles de la foi et à leurs porte-parole - les dirigeants, la direction dans son ensemble), ce parti grandit avec l'État et concentre de véritables pouvoir dans la société;

le parti n'est pas organisé de manière démocratique - il est construit autour d'un chef. Le pouvoir vient du leader, pas des masses.

rôle dominant de l'idéologie. Un régime totalitaire est un régime idéologique qui a toujours sa propre « Bible ». L'idéologie du régime se reflète également dans le fait que le leader politique détermine l'idéologie

le totalitarisme est construit sur le contrôle monopolistique de la production et de l'économie, ainsi que sur un contrôle similaire de toutes les autres sphères de la vie, y compris l'éducation, les médias, etc.

sous le totalitarisme, il y a un contrôle policier terroriste. La police existe sous différents régimes, cependant, sous le totalitarisme, personne ne prouvera sa culpabilité pour tuer une personne.

Certains des signes de tel ou tel régime d'État totalitaire se sont formés, comme nous l'avons déjà noté, dans les temps anciens, mais la plupart d'entre eux n'ont pas pu être définitivement formés dans une société préindustrielle. Seulement au XXe siècle. ils ont acquis des qualités de caractère universel et, ensemble, ils ont permis aux dictateurs arrivés au pouvoir en Italie dans les années 1920, en Allemagne et en Union soviétique dans les années 1930, de transformer des régimes politiques de pouvoir en régimes totalitaires.

Certains scientifiques comme Heidenberg Karl Friedrich et Zbigniew Brzezinski ont soutenu que le régime totalitaire ne change pas, il ne peut être détruit que de l'extérieur. Ils ont assuré que tous les États totalitaires ont péri, comme le régime nazi a péri en Allemagne. Par la suite, la vie a montré que cet aspect est erroné : les régimes totalitaires sont capables de changer, d'évoluer.

Selon l'idéologie dominante, le totalitarisme est généralement divisé en communisme, fascisme et socialisme national.

Le communisme (socialisme) présuppose le pouvoir absolu de l'État, l'élimination complète de la propriété privée et, par conséquent, toute autonomie de l'individu. Malgré les formes d'organisation politique à prédominance totalitaire, les objectifs politiques humains sont également inhérents au système socialiste. Ainsi, en URSS, le niveau d'éducation du peuple a fortement augmenté, une part des acquis de la science et de la culture leur est devenue accessible, la sécurité sociale de la population a été assurée, l'économie, les industries spatiales et militaires se sont développées, la le niveau de criminalité a fortement diminué et, pendant des décennies, le système n'a presque pas eu recours à la répression de masse.

Le fascisme est un mouvement politique d'extrême droite né dans le contexte des processus révolutionnaires qui ont balayé les pays d'Europe occidentale après la Première Guerre mondiale et la victoire de la révolution en Russie. Il s'est établi pour la première fois en Italie en 1922. Le fascisme prétend restaurer ou purifier "l'âme du peuple", assurer une identité collective sur des bases culturelles ou ethniques. À la fin des années 1930, le régime fasciste s'était établi non seulement en Italie, mais aussi en Allemagne, au Portugal, en Espagne et dans un certain nombre de pays d'Europe centrale et orientale. Avec toutes ses caractéristiques nationales, le fascisme était le même partout : il exprimait les intérêts des cercles les plus réactionnaires de la société capitaliste, qui apportaient un soutien financier et politique aux mouvements fascistes, cherchant à les utiliser pour réprimer les soulèvements révolutionnaires des masses ouvrières, préserver le système existant et réaliser leurs ambitions impériales sur la scène internationale.

Le troisième type de totalitarisme est le national-socialisme. En tant que véritable système politique et social, il est né en Allemagne en 1933. Le but : la domination mondiale de la race aryenne et de la préférence sociale - la nation allemande. Si dans les systèmes communistes l'agressivité est dirigée principalement vers l'intérieur - contre ses propres citoyens (ennemi de classe), alors dans le national-socialisme - vers l'extérieur, contre les autres peuples.

Une variété de totalitarisme sont des régimes où le «culte de la personnalité» est pratiqué, le culte du chef - infaillible, sage, attentionné. En fait, il s'avère qu'il ne s'agit que d'une forme de gouvernement dans laquelle se réalisent les ambitions avides de pouvoir, parfois pathologiques, de certains dirigeants politiques.

L'un des types de système politique les plus courants dans l'histoire est l'autoritarisme, qui occupe une position intermédiaire entre le totalitarisme et la démocratie. Il a en commun avec le totalitarisme la nature généralement autocratique, non limitée par des lois, du pouvoir, avec la démocratie - la présence de sphères publiques autonomes non réglementées par l'État, en particulier l'économie et la vie privée, et la préservation d'éléments de la société civile.

autocratie (autocratie) ou un petit nombre de détenteurs du pouvoir : il peut s'agir d'une personne (monarque, tyran) ou d'un groupe de personnes (junte militaire, groupe oligarchique, etc.) ;

pouvoir illimité, son absence de contrôle par les citoyens. En même temps, le gouvernement peut gouverner avec l'aide de lois, mais il les accepte à sa discrétion. "Les personnes dans de tels régimes sont en fait éloignées de la formation du pouvoir de l'État et du contrôle de ses activités." cinq

recours (réel ou potentiel) à la force. Ce régime ne peut pas recourir à la répression de masse et est populaire parmi la population en général, mais il a suffisamment de pouvoir pour utiliser la force à sa discrétion si nécessaire et forcer les citoyens à obéir.

monopolisation du pouvoir et de la politique, prévention de l'opposition politique et de la concurrence : l'existence d'un nombre limité de partis, syndicats et autres organisations est possible, mais seulement s'ils sont contrôlés par les autorités ;

renoncement au contrôle total sur la société, non-ingérence dans les sphères non politiques et, surtout, dans l'économie. Le gouvernement s'occupe principalement des questions d'assurer sa propre sécurité, l'ordre public, la défense, la politique étrangère, bien qu'il ne puisse influencer ni la stratégie de développement économique, ni poursuivre une politique sociale assez active, sans détruire les mécanismes d'autonomie du marché ;

recrutement de l'élite politique en introduisant de nouveaux membres dans le corps électoral sans tenir d'élections partielles, par nomination d'en haut, et non par lutte électorale compétitive

Les faiblesses de l'autoritarisme sont la dépendance totale de la politique vis-à-vis de la position du chef de l'État ou d'un groupe de hauts dirigeants, le manque d'opportunités pour les citoyens d'empêcher les aventures politiques ou l'arbitraire, et l'expression politique limitée des intérêts publics.

Cependant, ce régime présente également un certain nombre d'avantages, tels que : une grande capacité à assurer la stabilité politique et l'ordre public, à mobiliser des ressources publiques pour résoudre certains problèmes, à vaincre la résistance des opposants politiques et à cela en fait un moyen assez efficace pour mener à bien des réformes sociales radicales.

Les régimes autoritaires sont très divers : ce sont des monarchies, des régimes dictatoriaux, des juntes militaires, des systèmes de gouvernement populistes, etc. Les monarchies sont déjà une catégorie en voie de disparition de régimes autoritaires, et aujourd'hui en Europe ce sont en principe des démocraties parlementaires. Mais lorsqu'ils parlent du monarchisme comme sous-type d'États autoritaires, ils désignent les monarchies des pays les moins développés où les monarques sont les véritables dirigeants (Jordanie, Maroc, Arabie saoudite). Sous le régime militaire, l'activité politique est soit totalement interdite, soit limitée : les militaires prennent le pouvoir et dirigent le pays.

Au cours des dernières décennies, les systèmes politiques autoritaires utilisent très souvent certaines institutions démocratiques - élections, plébiscites, etc. - se montrer respectable aux yeux de la communauté internationale et de ses propres citoyens, pour échapper aux sanctions internationales. Par exemple, des élections non compétitives ou semi-compétitives ont été utilisées par des régimes autoritaires ou semi-autoritaires au Mexique, au Brésil, en Corée du Sud, au Kazakhstan et dans de nombreux autres États. Un trait distinctif de ces élections est une concurrence limitée ou seulement visible (lorsque tous les candidats plaisent aux autorités), un contrôle total ou partiel par les autorités de leurs résultats officiels. Dans le même temps, les autorités disposent de nombreux moyens pour s'assurer une victoire formelle : monopole sur les médias, filtrage des personnes répréhensibles au stade de la désignation des candidats, falsification directe des bulletins de vote ou des résultats des votes, etc.

Ainsi, je voudrais souligner une fois de plus que l'autoritarisme se caractérise par :

Autocratie.

Pouvoir illimité.

Dépendance à la force.

Monopolisation du pouvoir et de la politique.

Refus du contrôle total.

Recrutement de l'élite politique.

CONCLUSION.

Comme on peut le voir, le concept de "régime politique", ainsi que la classification des régimes politiques, n'ont pas perdu leur pertinence à l'époque moderne. Ils nécessitent un développement conforme aux conditions modernes du monde.

Dans la littérature sur cette question, il n'y a pas d'approche unifiée pour comprendre le terme «régime politique». Comme déjà mentionné, il n'y a pas de consensus sur la classification des régimes politiques. La question de la classification des régimes politiques a toujours été très difficile. Différents auteurs ont des opinions différentes sur cette question.

Lors de la rédaction de cet ouvrage, une classification assez courante dans la théorie de l'État et du droit a été utilisée, selon laquelle les régimes étaient divisés en quatre types - démocratique, libéral, autoritaire et totalitaire. Mais je voulais voudrais souligner que En plus des quatre régimes politiques énumérés ci-dessus (démocratique, autoritaire, totalitaire, libéral), il existe de nombreux autres régimes qui sont des variétés de ces quatre régimes (par exemple, les régimes despotiques et tyranniques sont connus depuis l'antiquité, il existe des régimes transitoires et d'urgence régimes qui, en règle générale, sont temporaires).

Au cours des 20 dernières années, de nombreux régimes non démocratiques : totalitaires et autoritaires se sont effondrés ou se sont transformés en républiques démocratiques ou en États démocratiques. base . Un inconvénient commun des systèmes politiques non démocratiques est qu'ils n'étaient pas contrôlés par le peuple, ce qui signifie que la nature de leur relation avec les citoyens dépend, avant tout, de la volonté des dirigeants. Au cours des siècles passés, la possibilité d'arbitraire de la part de dirigeants autoritaires a été considérablement restreinte par les traditions de gouvernement, l'éducation et l'éducation relativement élevées des monarques et de l'aristocratie, leur maîtrise de soi basée sur des codes religieux et moraux, ainsi que la l'opinion de l'Église et la menace de soulèvements populaires. À l'ère moderne, bon nombre de ces facteurs ont disparu ou leur effet s'est considérablement affaibli. Par conséquent, seule une forme de gouvernement démocratique peut limiter de manière fiable le pouvoir, garantir la protection des citoyens contre l'arbitraire de l'État. Pour les peuples qui sont prêts à la liberté et à la responsabilité individuelles, limitant leur propre égoïsme, respectant la loi et les droits de l'homme, la démocratie crée réellement les meilleures opportunités de développement individuel et social, la réalisation des valeurs humanistes : liberté, égalité, justice, créativité sociale .

L'un des pays en voie de transition d'un régime politique (totalitaire) à un autre (démocratique) est la Russie. Notre pays a pris la voie d'une mise en œuvre politique et économique rapide du modèle libéral occidental de démocratie, la voie dite de la thérapie de choc. Cependant, en Russie à cette époque, il n'y avait pas de traditions à long terme d'économie de marché et de culture individualiste caractéristiques de l'Occident, la société soviétique était profondément différente des démocraties occidentales dans sa militarisation presque totale, sa super-centralisation et sa super-monopolisation de l'économie. , son inaptitude à tout type de compétition ; la prédominance des valeurs collectivistes dans la conscience publique, la composition multiethnique de la population, l'absence de mouvements démocratiques de masse capables de former une élite politique alternative à la nomenklatura, etc. En conséquence, nous traversons des temps difficiles, le modèle libéral de démocratisation a conduit à l'anarchie politique, à l'affaiblissement de la motivation pour le travail productif, à une forte hausse des prix et à une baisse du niveau de vie de la population. Il est évident que pour la Russie, le modèle optimal de réforme politique et économique ne peut être trouvé que sur la voie d'une prise en compte attentive de ses propres spécificités et de son expérience mondiale, en poursuivant une politique d'État active afin de former une société plus dynamique et plus humaine.

En conclusion, je voudrais souligner que, comme nous l'avons vu, la situation de la communauté mondiale à la fin du 20e - début du 21e siècle indique que les régimes antidémocratiques se sont historiquement et politiquement survécus. Le monde doit évoluer vers la démocratie en tant que régime politique plus nécessaire. Il y avait déjà un exemple au 20ème siècle où les contradictions entre deux régimes totalitaires conduisaient à la guerre.

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1Grand dictionnaire juridique, M., 1998

2"Théorie du gouvernement et des droits". MN Marchenko, M., 1996

3"Théorie du gouvernement et des droits". Éd. V. M. Korelsky et V. D. Perevalov, Moscou 1999

4Dictionnaire encyclopédique philosophique, M., 1983

lignes de comparaison	Types de modes
Démocratique	totalitaire	Autoritaire
principe juridique
Droits et libertés
Type de système économique
Idéologie
Exemples

lignes de comparaison	Types de modes
Démocratique	totalitaire	Autoritaire
Base sociale (le mode repose sur ....)	Dépendance à la majorité	Dépendance aux mouvements de masse lumpenisés	Recours aux institutions sociales traditionnelles
Structure de l'État (le degré de contrôle mutuel du pouvoir et de la société)	État de droit	Contrôle total de l'État sur la société	S'appuyer sur les traditions, contrôle serré de certains secteurs
Système de partis (présence et nombre de partis dans le pays)	Système multipartite	Système à parti unique	Le parti au pouvoir appartient à l'État
Présence (absence) d'opposition	Fonctionne légalement	Refusé	Les activités sont sévèrement restreintes
principe juridique	Tout ce qui n'est pas interdit est permis	Tout ce qui n'est pas permis est interdit	Tout est permis sauf la politique
Droits et libertés	Garantie des droits et libertés. La loi protège l'individu	La loi protège l'État. Déclaration des droits et libertés	Restriction des droits et libertés. La loi protège l'État
Participation des citoyens à la formation des autorités	Participation des citoyens à la formation du pouvoir	La fusion ostentatoire du pouvoir et de la société	Aliénation du pouvoir des citoyens
Type de système économique	mixte	Discipline de production centralisée, militarisée et stricte	État. le secteur coexiste avec le marché
Idéologie	Pluralisme	le seul	L'officiel domine. d'autres idéologies sont possibles
Pouvoirs des organes punitifs	Soumis à la loi	Pénétration de toutes les sphères, enquête politique, répression	Un élément important de l'appareil d'État
Exemples	Démocratie directe, plébiscitaire et représentative (Suède)	Fascisme italien, socialisme national allemand, socialisme soviétique, maoïsme chinois, communisme « pur » cambodgien de Pol Pot	Régimes bourgeois, socialistes, militaires (Pinochet au Chili, Ayatollah Khomeiny en Iran, etc.

La démocratie.

La démocratie- un régime politique dans lequel la démocratie, les droits et libertés des citoyens sont établis et mis en œuvre, la société contrôle l'État.

Signes de démocratie :

Le peuple est la source du pouvoir - Élection des organes gouvernementaux

Droits et libertés des citoyens - Subordination de la minorité à la majorité

Faiblesse de la démocratie :

Le peuple ne peut pas toujours influencer directement le gouvernement, mais seulement par l'intermédiaire de représentants.

La démocratie peut dégénérer en anarchie et en dictature.

Types de démocratie :

Démocratie libérale - Démocratie parlementaire

Caractéristiques de la démocratie libérale :

Un droit de l'homme est supérieur au droit de l'Etat - Respect des droits des minorités

Multipartisme - Séparation des pouvoirs - Etat de droit - Pluralisme

Totalitarisme.

Totalitarisme- un régime politique dans lequel l'État exerce un contrôle total sur l'individu.

Signes de totalitarisme :

Système de parti unique - Idéologie unique

Leaderisme - Suppression des droits et libertés civiques

Subordination du législatif à l'exécutif - Rôle prédominant des forces de l'ordre

Opposition Suppression - Répression

junte militaire - le régime politique d'une dictature militaire établie à la suite d'un coup d'État, et pas nécessairement dans un pays hispanophone - la junte militaire grecque ("colonels noirs") ou la junte du Myanmar.

Formes historiques des régimes politiques :

- Le despotisme asiatique- une forme de pouvoir autocratique illimité

- Tyrannie- une forme de pouvoir étatique établi par la force et fondé sur le règne d'un seul homme

1. Régime despotique(du grec. despoteia- pouvoir illimité). Ce régime est caractéristique d'une monarchie absolue. Dans le despotisme, le pouvoir s'exerce exclusivement par une seule personne. Mais comme en fait le despote seul ne peut pas gouverner, il est forcé

confier certaines affaires de gestion à une autre personne qui jouit d'une confiance particulière en lui (en Russie, il s'agissait de Malyuta Skouratov, Menchikov, Arakcheev). A l'Est il

une personne appelée vizir. Le despote a certainement laissé derrière lui punitif Et impôt les fonctions. La volonté d'un despote est arbitraire et se manifeste parfois non seulement par autocratie, mais aussi comment tyrannie. La principale chose dans un état despotique - obéissance, l'exécution de la volonté du souverain. Mais il y a une force qui peut résister à la volonté d'un despote, c'est la religion,

elle est obligatoire pour le souverain.

Le despotisme se caractérise suppression brutale de toute indépendance, l'insatisfaction, l'indignation et même le désaccordsujet à. Les sanctions appliquées dans cette affaire sont choquantes dans leur dureté et ils sont généralement ne correspond pas à l'acte, et sont déterminés arbitrairement. La principale sanction utilisée le plus fréquemment est la peine de mort.À

A cet égard, les autorités s'efforcent d'assurer sa visibilité afin de semer la peur parmi la population et de s'assurer de son obéissance. Le régime despotique se caractérise privation totale de droits

sujets. L'absence de droits et de libertés élémentaires les réduit à la position de bétail. On ne peut parler que de la satisfaction des besoins physiologiques, et encore pas complètement.

2. Régime tyrannique(du grec - bourreau) installée, d'habitude, en territoire soumis à la conquête militaire. Il est basé sur la règle d'un seul homme, mais se caractérise par la présence institut du vice-roi, pas une institution de confiance

personne (vizir). Le pouvoir d'un tyran est cruel. Dans un effort pour écraser la résistance, il exécute non seulement pour désobéissance exprimée, mais aussi pour l'intention découverte à cet égard, c'est-à-dire de manière préventive, semer la peur parmi la population. La maîtrise du territoire et de la population d'un autre pays est associée, en règle générale, à violence physique et morale non seulement sur les gens, mais aussi sur les coutumes du peuple. Lorsque de nouveaux dirigeants introduisent des ordres contraires au mode de vie et aux pensées des gens, surtout s'ils imposent d'autres normes religieuses, le peuple

éprouve très durement le pouvoir tyrannique (Empire ottoman). Les lois ne fonctionnent pas, car le pouvoir tyrannique, en règle générale, n'a pas le temps de les créer.

3. Régime totalitaire(du latin tardif - complet, entier, compréhensif) sinon on peut l'appeler puissance englobante. La base économique du totalitarisme est grande

posséder: féodal, monopole, état. Un État totalitaire se caractérise par une idéologie officielle. La totalité des idées sur la vie sociale est donnée par l'élite dirigeante. Parmi ces représentations, l'idée "historique" principale : religieux (en Irak, en Iran), communiste (en ex-URSS : la génération actuelle vivra sous le communisme), économique (en Chine : rattraper et dépasser l'Occident d'un grand bond), patriotique ou souverain, etc. l'idée est formulée si populairement, simplement, qu'elle peut être comprise et acceptée pour le leadership par toutes les couches de la société, même les plus incultes. Le soutien sincère des autorités par la population contribue à monopole d'État sur les médias. Existe un parti au pouvoir qui se déclare la force dirigeante de la société. Puisque ce parti donne les « directives les plus justes », les rênes du gouvernement sont remises entre ses mains : il y a fusion des appareils du parti et de l'État. Le totalitarisme se caractérise centrisme extrême. Le centre du système totalitaire est chef. Son poste

proche du divin. Il est déclaré le plus sage, infaillible, juste, pensant inlassablement au bien-être du peuple. Toute attitude critique envers lui est sévèrement persécutée. Dans ce contexte, renforcement du pouvoir des organes exécutifs. Parmi les organes de l'État, le "poing puissant" se démarque (police, agences de sécurité de l'État, parquet, etc.). Autorités punitives ne cessent de croître, car ce sont eux qui doivent postuler violence semblable à la terreur- physique et mental. installée contrôle sur toutes les sphères de la société : politique, économique, personnel, etc., et donc la vie dans un tel état devient comme derrière une cloison de verre. L'individu est limité dans ses droits et libertés, même si formellement ils peuvent même être proclamés. L'une des principales caractéristiques du totalitarisme

L'une des principales caractéristiques du totalitarisme est militarisation. L'idée d'un danger militaire, d'une "forteresse assiégée" est nécessaire pour unir la société sur le principe d'un camp militaire. Le régime totalitaire est par nature agressif et ne rechigne pas à profiter aux dépens d'autres pays et peuples (Irak, l'ex-URSS). L'agressivité permet d'atteindre plusieurs objectifs à la fois : détourner les gens de leurs réflexions sur leur sort, s'enrichir,

pour satisfaire la vanité du chef. L'Europe occidentale a connu le régime totalitaire en

Moyen Âge (totalitarisme religieux). À l'heure actuelle, il existe dans de nombreux pays d'Asie, dans un passé récent - en URSS et dans les pays d'Europe de l'Est.

4. Fasciste régime (raciste) (du latin - tas, paquet, association) diffère du totalitarisme en ce qu'il est impliqué dans nationaliste (raciste, chauvin) idéologie, qui élevé au rang d'État. La prémisse principale de l'idéologie fasciste est la suivante : les gens ne sont en aucun cas égaux devant la loi, leurs droits et obligations dépendent de leur nationalité. Une nation est déclarée être le chef de file de l'État ou même du monde

communauté, et donc digne de meilleures conditions de vie. L'existence d'autres nations est autorisée, mais dans des rôles auxiliaires. Le fascisme, étant "préoccupé" par le sort de la communauté mondiale, offre la nation élue comme leader non seulement dans son propre État. Les cercles chauvins (racistes) n'expriment d'abord que le désir «d'ennoblir» le monde entier avec cette nation, puis ils commencent souvent à mettre leurs plans en pratique: ils commencent l'agression contre d'autres pays. Militarisation, recherche d'un ennemi extérieur, propension à déclencher des guerres et, enfin, expansion militaire distinguer de manière significative

fascisme du totalitarisme, qui cherche des ennemis à l'intérieur de l'État et retourne sur eux toute la puissance de l'appareil punitif. Ce sont les principaux traits distinctifs du fascisme. Sinon, il est similaire au totalitarisme, et donc beaucoup considèrent le fascisme comme une sorte de totalitarisme. La similitude de ces deux types de régime politique se manifeste également dans génocide.

5. Régime autoritaire(du latin - dominateur), bien que comparé aux types de régime discutés ci-dessus, il est plus doux, mais il ne peut pas être attribué à des régimes dans lesquels les gens respirent librement. Sous un régime autoritaire, le pouvoir pas formé Et pas contrôlé par le peuple. Malgré le fait qu'il existe des organes représentatifs, ils ne jouent pas vraiment de rôle dans l'État, mais n'existent que pour le décor, pour donner au pouvoir une sorte de civilité, ses élections se tiennent, mais formellement. En réalité, la vie à la campagne est dirigée par la volonté l'élite dirigeante, qui ne se limite pas à la loi, mais vit selon ses propres règles. Au sein de l'élite dirigeante se distingue chef. Son influence est très importante, mais contrairement au leader, il n'est pas enclin à prendre des décisions seul. Le leader devient généralement une forte personnalité. Dans un état autoritaire la gestion est trop centralisée. L'initiative locale n'est pas autorisée à moins d'avoir reçu l'autorisation du centre. C'est pourquoi un État autoritaire s'appuie sur l'appareil policier et militaire(Espagne sous le règne de Franco, Chili sous le règne de Pinochet). Le tribunal dans un tel état est un outil auxiliaire. Aussi largement utilisé extrajudiciaire

représailles(hôpitaux psychiatriques, expulsion à l'étranger).

L'opposition sous un régime autoritaire n'est pas autorisée. Plusieurs partis peuvent aussi participer à la vie politique, mais ils doivent être guidés par la ligne tracée par le parti au pouvoir, faute de quoi ils seront dispersés. L'individu ne jouit pas des droits et libertés constitutionnels, même s'ils sont proclamés sur papier. Elle est également dépourvue de garanties de sécurité dans ses relations avec les autorités. primauté des intérêts de l'État sur les intérêts personnels. Dans le contexte du contrôle absolu de l'État autoritaire dans la sphère politique, il existe une relative liberté dans

d'autres domaines, en particulier dans le spirituel. Ainsi, un État autoritaire, contrairement à un État totalitaire, n'aspire plus à une régulation globale de la vie publique.

6. Régime libéral(du lat. - libre) existe dans les pays où les relations de marché se sont développées. Historiquement, elle est née en réaction à une régulation excessive de la vie publique et se fonde sur l'idéologie libérale,

qui est basé sur l'exigence restrictions à un minimum d'ingérence de l'État dans la vie privée des citoyens. Les relations marchandes, caractéristiques d'un État bourgeois développé, ne peuvent exister qu'entre sujets égaux et indépendants. L'État libéral ne fait que proclamer l'égalité formelle de tous les citoyens. Il n'y a pas encore d'égalité réelle dans les conditions de non-intervention de l'État dans la sphère sociale et cela ne peut pas être le cas. proclamé liberté d'expression. Le pluralisme des opinions s'apparente souvent à de la libre-pensée voire à de la connivence (attitude

aux minorités sexuelles, au rôle des femmes dans la société). base économique

constitue une propriété privée. L'État libère les producteurs de la tutelle,

n'interfère pas dans les activités économiques des personnes, mais établit seulement le cadre général de la libre concurrence des producteurs de marchandises. Il agit également en tant qu'arbitre

régler les différends entre eux. Le régime libéral permet l'existence opposition.

De plus, avec le libéralisme stable, des mesures sont prises pour le cultiver et même le soutenir financièrement (par exemple, cabinets fantômes dans les parlements). Système multipartite- un attribut nécessaire d'une société libérale. Les organes de l'État sont constitués par élections, dont le résultat dépend non seulement de l'opinion du peuple, mais aussi de l'opinion financière

Opportunités certains partis ou candidats individuels. L'administration publique est exercée sur la base le principe de la séparation des pouvoirs. Système de freins et contrepoids

réduit la possibilité d'abus de pouvoir. Les décisions du gouvernement sont prises principalement par vote majoritaire. L'administration de l'État et la réglementation juridique sont menées sur la base de décentralisation: le gouvernement central ne prend en charge que la solution des problèmes qui ne peuvent être résolus par les autorités locales, les organisations elles-mêmes et les citoyens. Le régime libéral existe dans les pays développés d'Europe, aux États-Unis et au Japon et dans d'autres, caractérisés par un haut niveau de développement économique, politique et social. La Russie commence tout juste à entrer dans l'ère du libéralisme.

7. Régime démocratique(du grec - démocratie) est à bien des égards le mode de l'avenir. Certains pays développés (Suède, Finlande, Norvège) s'en sont approchés. Il

offre aux citoyens larges droits et libertés, et fournit également la base socio-économique pour leur mise en œuvre par tous les citoyens. Dans un État démocratique la source du pouvoir est le peuple. Les organes représentatifs et les fonctionnaires de l'État sont également élus ici, mais le critère d'élection n'est pas politique, mais leur qualité professionnelle. Large développement des liens associatifsà tous les niveaux de la vie publique (mouvements, associations, syndicats, sections, clubs, sociétés, etc.) contribue à la transformation de l'État-nation en État-civilisation. Référendums, plébiscites, initiatives populaires, discussions devenir la norme. Le long de

avec état créé système d'organes de participation directe des citoyens dans la gestion des affaires de la société (conseils, comités publics, etc.) - Lors de la prise de décisions les intérêts de la minorité sont pris en compte. La régulation normative acquiert un caractère qualitativement nouveau : avec le droit comme principal régulateur social

la vie d'une société libérale devient une moralité de plus en plus importante. L'humanisme et la moralité sont les caractéristiques d'un État démocratique. La démocratie est un phénomène de société civile hautement organisée. Pour l'établir, les conditions préalables appropriées sont nécessaires : un développement économique élevé et un haut niveau de bien-être des personnes, dont la plupart sont propriétaires ; haut niveau de développement des institutions représentatives et de la conscience politique du peuple, leur importance

niveau culturel, la volonté de coopération, de compromis et d'accord.

Fonctions d'état- ce sont les principales directions de son activité, exprimant l'essence et le but de l'État dans la société.

Machine d'état(mécanisme de l'État) est un système hiérarchique

un système d'organismes d'État qui effectuent un travail pratique pour mettre en œuvre les fonctions de l'État.

Une cellule, une unité de l'appareil d'Etat est corps d'état. Il diffère très sensiblement, par exemple, des partis politiques, des organisations économiques, des institutions socioculturelles.

Premièrement, l'organisme gouvernemental est appelé à effectuer des activités de gestion répondant aux intérêts, sinon de tous, du moins de nombreux citoyens.

Deuxièmement, il dote compétence c'est-à-dire la gamme de buts et d'objectifs.

Troisièmement, il a pouvoirs d'autorité dans un domaine particulier de la vie publique. L'autorité est le droit de donner des instructions (spécifiques, ou individuelles, ou normatives) qui sont contraignantes.

Quatrièmement, en cas de violation des ordonnances des organes de l'État compétents, les sanctions, c'est-à-dire des conséquences néfastes (amende, privation

liberté, confiscation de biens, etc.).

Cinquièmement, chaque organe de l'État a : a) État, propriété de l'État,

qui est sous son contrôle opérationnel ; b) ressources financières(compte bancaire propre), dont la principale source est le budget de l'État ; c) mis pour lui

structure organisationnelle, associé avec système de subordination officielle et de discipline officielle.

Parallèlement au système politique, le concept de «régime politique» est souvent utilisé. Mode (de lat. régime- "gestion") désigne un ensemble de modalités d'exercice du pouvoir politique. À ce jour, la plus courante est la classification selon laquelle tous les régimes sont divisés en : totalitaire, autoritaire et démocratique.

Régime totalitaire. Le terme "totalitarisme" vient du mot latin "totalis", qui signifie "entier, complet, entier". Un régime totalitaire est un contrôle total des autorités sur toutes les sphères de la vie publique. Le terme « totalitaire » a été emprunté à D. Gentile et introduit dans le lexique politique par le chef des fascistes italiens, B. Mussolini (1883-1945). Le totalitarisme en tant que type de système politique est apparu au XXe siècle. Pourquoi? Cela est dû à l'entrée de la société dans le stade de développement industriel, qui a conduit à la création d'un système de communication de masse, a rendu techniquement possible à la fois un lavage de cerveau total et un contrôle global sur l'individu. Quels sont les traits les plus caractéristiques d'un régime totalitaire ?

Contrôle universel et violence. Le gouvernement contrôle toutes les sphères de la société : économie, culture, religion, vie privée des citoyens. Sous le totalitarisme, le slogan domine : « Tout est interdit, sauf ce qui est ordonné.

Illimité par toute loi, le monopole d'une partie sur le pouvoir. Un seul parti peut exister légalement. En URSS - le PCUS (Parti communiste de l'Union soviétique), en Allemagne nazie - le NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands).

Fusion du parti et de l'appareil d'Etat, quand les mêmes personnes sont à la tête du parti et de l'Etat.

Le culte du chef, doté de pouvoirs quasi illimités.

L'aliénation réelle des citoyens du processus politique, la restriction maximale de leurs droits et libertés.

La transformation de la violence en principal moyen de lutte politique. Les personnes répréhensibles au régime sont soumises à une destruction physique (les processus politiques des années 1930 en URSS).

La domination d'une idéologie, développée par les plus hautes instances du parti dirigeant et introduite dans la conscience de masse de toute la société. En URSS, l'idéologie de la construction d'un avenir communiste dominait ; en Allemagne, le Reich vieux de 1000 ans.

L'essence profonde de ce régime a été décrite de manière très figurative par le politologue américain R. Daniels : "Pas une seule pensée, pas une seule personne n'est libre du contrôle de l'Etat et de ses organes, rien n'est libre de la tutelle du parti en puissance."

Il existe plusieurs types de totalitarisme :

 gauche - communiste (URSS sous Staline, Chine dirigée par Mao Zedong);

 droite - fascisme (Italie dirigée par Mussolini), national-socialisme (Allemagne sous Hitler).

À ce jour, un exemple frappant de l'existence d'un régime totalitaire est la RPDC, dirigée par le premier secrétaire du Comité central du Parti des travailleurs de Corée, Kim Jong Yr.

L'un des types de régimes politiques les plus courants dans l'histoire est l'autoritarisme (du lat. autoritas- "pouvoir", "influence"). Les régimes autoritaires dans leur développement peuvent se concentrer à la fois sur le totalitarisme et la démocratie.

Le détenteur du pouvoir est une personne ou un groupe de personnes dont les actions ne sont pas contrôlées par d'autres organes de l'État.

Limitation des organes électifs de l'État, affaiblissement des prérogatives du parlement. Le rejet effectif du concept de séparation des pouvoirs.

Recours réel ou potentiel à la force. Ce régime peut ne pas recourir à la répression de masse et être populaire parmi la population générale. Cependant, il a suffisamment de pouvoir pour utiliser la force si nécessaire et forcer les citoyens à obéir.

Recrutement (nomination) de l'élite politique par nomination d'en haut, et non sur la base d'une lutte alternative.

Refus du contrôle total sur la société. Le slogan principal est : "Tout est permis sauf la politique".

Moderégime militaire. Ce type surgit le plus souvent à la suite d'un coup d'État et de l'arrivée au pouvoir des militaires (dictature des « colonels noirs » en Grèce 1967-1975, A. Pinochet au Chili 1973-1989).

ThéocratiqueMode européen. Ce type survient lorsque le pouvoir dans le pays appartient à un clan fanatique religieux. Ce régime a pris forme en Iran après la révolution de 1979 menée par l'ayatollah Khomeiny (1979-1989)

Une monarchie absolue, où toute la plénitude du pouvoir législatif et exécutif appartient à une seule personne qui détient le poste de chef de l'État par héritage (Arabie saoudite, Oman, Qatar).

Un régime autoritaire à caractère personnifié, qui suppose la présence d'un leader fort doté de pouvoirs dictatoriaux (régime de S. Hussein en Irak 1979-2003, M. Kadhafi en Libye 1969-2011).

Le concept de "démocratie" est d'origine grecque antique et se traduit par le pouvoir du peuple ( démo s - "les gens", Kratos- "Puissance"). Selon la définition du président américain A. Lincoln, la démocratie est « le gouvernement du peuple, choisi par le peuple et pour le peuple ».

Les principales caractéristiques d'un régime démocratique sont :

La souveraineté du peuple, sa reconnaissance comme source du plus haut pouvoir étatique.

Conduite d'élections alternatives libres, fonctionnement permanent et réel des organes gouvernementaux élus par le peuple (au centre et dans les régions).

L'existence d'une opposition légale.

Pluralisme politique et idéologique, présence d'un système multipartite réellement fonctionnel.

Respect du principe de séparation des pouvoirs dans le système du pouvoir de l'Etat en exécutif, législatif et judiciaire.

Glasnost dans le travail des autorités à tous les niveaux.

Etat de droit dans tous les domaines de la société. Le slogan principal de ce régime politique est : « Tout ce qui n'est pas interdit par la loi est permis ».

Considérant la démocratie comme la forme la plus parfaite d'un régime politique, il ne faut pas surestimer ses possibilités. À cet égard, il convient de noter les paroles de W. Churchill : "la démocratie est une chose terrible, mais l'humanité n'a encore rien trouvé de mieux qu'elle".

Classification des régimes démocratiques :

La démocratie directe. Participation directe des citoyens à la préparation, à la discussion, à la prise de décision et au contrôle de leur mise en œuvre. Existaient à l'époque de l'Antiquité, les politiques grecques.

Plébiscitaire. Aujourd'hui, nous trouvons son reflet dans les référendums. Les référendums sont entrés dans la vie politique de la Biélorussie souveraine (14 mai 1995, 24 novembre 1996, 17 octobre 2004)

Exécutif. Participation indirecte des citoyens à la prise de décision, à leur élection aux organes gouvernementaux de leurs représentants, destinés à exprimer leurs intérêts, à adopter des lois et à donner des ordres (élections de députés à la chambre basse du Parlement de la République du Bélarus - la Chambre des représentants - 23 septembre 2012).

Chaque état passe successivement et progressivement d'un type de régime à un autre.

Les régimes (politiques) d'État, en fonction de l'ensemble des méthodes et des moyens du pouvoir d'État, sont divisés en démocratique et anti-démocratique.

Régime démocratique - il s'agit d'un mode d'exercice du pouvoir d'Etat dont les traits caractéristiques sont : la formation des organes de gouvernement par élection ; pluralisme politique, existence garantie des droits et libertés politiques des citoyens.

Le concept de "démocratie" signifie, comme vous le savez, la démocratie, le pouvoir du peuple. Cependant, la situation dans laquelle toutes les personnes pouvoir politique exercé, mais nulle part mis en œuvre. C'est plutôt un idéal, quelque chose vers lequel tout le monde devrait tendre.

Signes d'un régime démocratique :

la reconnaissance du peuple comme principale source du pouvoir de l'État ;

• liberté d'entreprendre et reconnaissance de la propriété privée ;

Véritable garantie des droits et libertés de l'homme ;

· exercice du pouvoir étatique sur la base du principe de séparation des pouvoirs ;

décentralisation du pouvoir de l'État;

une réelle opportunité pour les citoyens de participer à la formation des organes de l'État et au contrôle de leurs activités ;

Absence d'idéologie officielle universellement contraignante, de système multipartite, de liberté d'opinion et de croyance ;

présence d'une opposition légale.

Les types de démocratie sont :

1. Régime libéral-démocrate.

Elle existe dans les pays où les relations marchandes se sont développées. Les exemples incluent les pays industrialisés d'Europe et les États-Unis. Un tel régime est en train de s'établir en Russie. L'État libéral proclame non seulement des droits et des libertés, mais promeut également leur utilisation. Dans un État libéral, il existe de nombreux partis d'orientations politiques diverses, y compris ceux de l'opposition. Les organes de l'État sont formés sur la base d'élections libres, lorsque chacun a le droit d'exprimer son opinion sur un candidat particulier.

Le pouvoir de l'État est exercé sur la base du principe de la séparation des pouvoirs en législatif, exécutif et judiciaire. C'est ce qui réduit la possibilité d'abus de pouvoir.

2. Régime autodémocratique.

C'est un mode plus développé et plus gratuit pour les gens. Les pays scandinaves (Suède, Finlande, Norvège) se sont rapprochés de lui. Les principales caractéristiques distinctives d'un tel régime sont : la solution de nombreux problèmes de l'État en tenant compte de l'opinion du peuple, exprimée lors de référendums, au cours de sondages, avec l'aide d'initiatives populaires ; niveau de vie élevé, humanisme et moralité des gens.

Régimes anti-démocratiques.

Parmi les régimes antidémocratiques les plus souvent appelés totalitaire et autoritaire.

1. Régime totalitaire.

Le terme « totalitaire » en latin signifie « entier », « entier », « complet » a été introduit dans la circulation politique par B. Mussolini en 1925 pour caractériser le mouvement fasciste. Comme un régime politique totalitarisme est un contrôle étatique global sur la population, toutes les formes et sphères de la société et se fonde sur l'usage systématique de la violence ou la menace de son usage.

Le régime totalitaire existait dans l'ex-URSS, maintenant à Cuba, en Corée du Nord et en Irak. L'essence du régime totalitaire se manifeste dans le contrôle du pouvoir sur tous les aspects de la vie humaine. Non seulement les opinions d'une personne sur la structure sociale sont contrôlées, mais même sa vie personnelle. Et si les croyances d'une personne ne coïncident pas avec les attitudes des autorités, alors des mesures de coercition lui sont appliquées. Rappelons que, par exemple, Alexandre Soljenitsyne purgeait une peine dans les camps de Staline uniquement parce qu'il avait écrit une lettre à un ami du front, dans laquelle il doutait de la justesse de la politique de Staline.

Le chef est le centre du système totalitaire. Sa position est proche du divin. Il est déclaré le plus sage et infaillible, juste, pensant constamment au bien-être du peuple.

Dans un État totalitaire, une personne est limitée dans ses droits et libertés, bien qu'officiellement ils puissent être proclamés dans la constitution.

Le fascisme est considéré comme une forme de totalitarisme. Son trait caractéristique est l'oppression des personnes sur une base nationale.

Signes d'un régime totalitaire:

· l'idéologisation de toute la vie publique sur la base d'une idéologie officielle pour tout le pays ;

intolérance à la dissidence;

un monopole sur l'information;

· suppression de l'individualité humaine, terreur de masse contre la population ;

fusion de l'appareil d'Etat et du parti ;

centralisation du pouvoir (souvent dirigée par un chef);

· déni de la vie privée et de la propriété privée, position dominante de la propriété de l'État.

Un tel régime est considéré comme plus « démocratique » que totalitaire. Sa principale spécificité est que l'État est dirigé par un cercle étroit - Élite dirigeante, qui est dirigé par un chef et bénéficie de grands privilèges et avantages. Un tel régime existait en URSS sous le règne de L. Brejnev, M. Gorbatchev.

Sous un régime autoritaire, les autorités ne violent pas aussi ouvertement les droits de l'homme et les libertés. Par exemple, l'académicien Andrei Sakharov, les autorités n'ont pas osé l'emprisonner pour ses opinions, notamment pour sa condamnation de la guerre en Afghanistan. A. Sakharov a été exilé dans la ville de Gorky, où il vivait dans un appartement ordinaire de la ville, mais sous le contrôle vigilant du KGB, sans le droit de quitter la ville.

Sous l'autoritarisme, un parlement peut exister, mais il ne joue aucun rôle dans l'État. En réalité, la vie sociale est dirigée par la direction (religieuse) du parti. Les décisions du gouvernement central ne tiennent pas compte de l'opinion du peuple, et donc pour leur mise en œuvre, il est nécessaire de recourir à la coercition. C'est pourquoi, dans un tel État, le pouvoir des organes punitifs (police, agences de sécurité) et de l'armée est fort.

Le pouvoir de l'élite n'est pas limité par la loi ;

· le peuple est écarté du gouvernement et ne peut contrôler les activités de l'élite dirigeante ;

· dans la vie politique, l'existence d'un système multipartite est autorisée, mais il n'y a vraiment pas de partis d'opposition ;

· la présence de domaines libres de tout contrôle politique - l'économie et la vie privée. C'est principalement la sphère politique qui est soumise au contrôle ;

la priorité des intérêts de l'État sur les intérêts personnels.

En plus des types de régimes anti-démocratiques ci-dessus, il existe d'autres types :

3. Régime despotique.

Elle existait, par exemple, en Égypte au temps des pharaons, à Babylone, en Assyrie, en Russie sous Ivan le Terrible.

Dans le despotisme, le pouvoir est exercé exclusivement par une seule personne. Le despote confie certaines affaires de gestion à une autre personne qui jouit en lui d'une confiance particulière (par exemple, le vizir en Orient). La volonté d'un despote est arbitraire, et parfois l'autocratie frise la tyrannie. L'essentiel dans un état despotique est l'obéissance, l'accomplissement de la volonté du dirigeant.

Sous le despotisme, toute indépendance, mécontentement, indignation et désaccord du sujet sont brutalement réprimés. Les sanctions appliquées dans ce cas ébranlent l'imagination par leur sévérité (pendaison au carré, lapidation, incendie, écartèlement, rouement, etc.). Les autorités s'efforcent d'obtenir une visibilité dans l'application des peines afin de semer la peur et d'assurer l'obéissance.

Un régime despotique se caractérise par l'absence totale de droits de ses sujets.

4. Régime tyrannique.

Il est basé sur le règne d'un seul homme et se caractérise par la présence d'un gouverneur. Habituellement, la tyrannie s'est établie dans le processus de conquête territoriale (Empire romain, Empire ottoman, etc.), accompagnée non seulement de violences physiques et morales contre les personnes, mais aussi de violences contre la religion et les coutumes des personnes. Ainsi, dans l'Empire ottoman, une partie de la population qui s'opposait à l'imposition de l'islam a été littéralement massacrée.

Le pouvoir d'un tyran est cruel. Dans un effort pour réprimer la résistance et semer la peur parmi la population, il exécute non seulement pour désobéissance exprimée, mais aussi pour la découverte d'une intention à cet effet. Le pouvoir tyrannique est perçu par le peuple comme une oppression, et le tyran comme un oppresseur, un bourreau.

5.régime militaire.

Il s'agit d'un régime politique dans lequel le chef de l'État est un groupe militaire (junte), qui a reçu son pouvoir à la suite d'un coup d'État.