Mukhina B. Psychologie du développement. Phénoménologie du développement

CHAPITRE I. FACTEURS DÉTERMINANT LE DÉVELOPPEMENT MENTAL
§ 1. CONDITIONS DE DÉVELOPPEMENT MENTAL

Section I Phénoménologie du développement

La psychologie du développement en tant que branche de la connaissance psychologique étudie les faits et les schémas de développement de la psyché humaine, ainsi que le développement de sa personnalité à différents stades de l'ontogenèse. Conformément à cela, la psychologie de l'enfant, de l'adolescent, de la jeunesse, la psychologie de l'adulte, ainsi que la gérontopsychologie sont distinguées. Chaque stade d'âge est caractérisé par un ensemble de schémas de développement spécifiques - les principales réalisations, les formations d'accompagnement et les néoplasmes qui déterminent les caractéristiques d'un stade particulier du développement mental, y compris les caractéristiques du développement de la conscience de soi.
Avant de commencer une discussion sur les lois du développement elles-mêmes, tournons-nous vers la périodisation de l'âge. Du point de vue de la psychologie de l'âge, les critères de classification par âge sont déterminés principalement par les conditions historiques et socio-économiques spécifiques de l'éducation et du développement, qui sont corrélées avec différents types d'activité. Les critères de classification sont également en corrélation avec la physiologie liée à l'âge, avec la maturation des fonctions mentales qui déterminent le développement lui-même et les principes d'apprentissage.
Ainsi, L. S. Vygotsky, en tant que critère de périodisation de l'âge, a considéré transformations mentales, caractéristique d'un stade particulier de développement. Il a distingué les périodes de développement "stables" et "instables" (critiques). Il attache une importance décisive à la période de crise - le moment où s'opère une restructuration qualitative des fonctions et des relations de l'enfant. Au cours de ces périodes, il y a des changements importants dans le développement de la personnalité de l'enfant. Selon L. S. Vygotsky, le passage d'une époque à une autre se produit de manière révolutionnaire.
Le critère de périodisation de l'âge par A. N. Leontiev est activités de pointe. Le développement de l'activité de direction provoque des changements majeurs dans les processus mentaux et les caractéristiques psychologiques de la personnalité de l'enfant à un stade de développement donné. « Le fait est que, comme chaque nouvelle génération, chaque personne appartenant à une génération donnée trouve certaines conditions de vie déjà préparées. Ils rendent possible tel ou tel contenu de son activité.
La périodisation par âge de D. B. Elkonin est basée sur mener des activités qui déterminent l'émergence de néoplasmes psychologiques à un stade particulier de développement. Les relations entre l'activité productive et l'activité de communication sont considérées.
A. V. Petrovsky pour chaque tranche d'âge identifie trois phases d'entrée dans la communauté référentielle : l'adaptation, l'individualisation et l'intégration, dans lesquelles s'opèrent le développement et la restructuration de la structure de la personnalité2.
En réalité, la périodisation par âge de chaque individu dépend des conditions de son développement, des caractéristiques de la maturation des structures morphologiques responsables du développement, ainsi que de la position interne de la personne elle-même, qui détermine le développement à des stades ultérieurs de son développement. ontogenèse. Chaque âge a sa propre "situation sociale", ses propres "fonctions mentales dirigeantes" (L. S. Vygotsky) et sa propre activité dirigeante (A. N. Leontiev, D. B. Elkonin)3. Le rapport des conditions sociales externes et des conditions internes de maturation des fonctions mentales supérieures détermine le mouvement général du développement. A chaque âge, une sensibilité sélective est détectée, sensibilité aux influences extérieures - sensibilité. L. S. Vygotsky attache une importance déterminante aux périodes sensibles, estimant qu'un apprentissage prématuré ou tardif par rapport à cette période n'est pas assez efficace.
Les réalités objectives et historiquement conditionnées de l'existence humaine l'affectent à leur manière à différents stades de l'ontogénie, selon les fonctions mentales précédemment développées à travers lesquelles elles sont réfractées. En même temps, l'enfant « n'emprunte que ce qui lui convient, passe fièrement par ce qui dépasse le niveau de sa pensée »4.
On sait que l'âge du passeport et l'âge du "développement effectif" ne coïncident pas nécessairement. L'enfant peut être devant, derrière et correspondre à l'âge du passeport. Chaque enfant a son propre mode de développement, et cela doit être considéré comme sa particularité.
Dans le cadre du manuel, il convient de déterminer des périodes qui représentent les réalisations liées à l'âge dans le développement mental dans les limites les plus typiques. Nous allons nous concentrer sur la périodisation d'âge suivante :
I. Enfance.
Petite enfance (de 0 à 12-14 mois).
Premier âge (1 à 3 ans).
Âge préscolaire (3 à 6-7 ans).
Âge scolaire junior (de 6-7 à 10-11 ans).
II. Adolescence (de 11-12 à 15-16 ans).
La périodisation par âge permet de décrire les faits de la vie mentale d'un enfant dans le contexte des limites d'âge et d'interpréter les modèles de réalisations et de formations négatives à des périodes spécifiques de développement.
Avant de procéder à la description des caractéristiques du développement mental liées à l'âge, nous devons discuter de tous les composants qui déterminent ce développement: les conditions et les conditions préalables au développement mental, ainsi que l'importance de la position interne de la personne en développement elle-même. Dans la même section, il convient de considérer spécifiquement la double nature d'une personne en tant qu'unité sociale et personnalité unique, ainsi que les mécanismes qui déterminent le développement de la psyché et de la personnalité humaine elle-même.

CHAPITRE I. FACTEURS DÉTERMINANT LE DÉVELOPPEMENT MENTAL

§ 1. CONDITIONS DE DÉVELOPPEMENT MENTAL

Réalité historiquement conditionnée de l'existence humaine.
La condition du développement de l'homme, en plus de la réalité de la nature elle-même, est la réalité de la culture créée par lui. Pour comprendre les modèles de développement mental humain, il est nécessaire de définir l'espace de la culture humaine.
La culture est généralement comprise comme la totalité des réalisations de la société dans son développement matériel et spirituel, utilisée par la société comme condition du développement et de l'existence d'une personne à un moment historique particulier. La culture est un phénomène collectif, historiquement conditionné, concentré principalement sous forme de signe-symbolique.
Chaque individu entre dans la culture, s'appropriant son incarnation matérielle et spirituelle dans l'espace culturel et historique qui l'entoure.
La psychologie du développement, en tant que science qui analyse les conditions du développement humain à différents stades de l'ontogenèse, nécessite l'identification de la relation entre les conditions culturelles et les réalisations développementales individuelles.
Déterminées par le développement culturel, les réalités historiquement conditionnées de l'existence humaine peuvent être classées comme suit : 1) la réalité du monde objectif ; 2) la réalité des systèmes de signes figuratifs ; 3) la réalité de l'espace social ; 4) réalité naturelle. Ces réalités à chaque moment historique ont leurs constantes et leurs métamorphoses. Par conséquent, la psychologie des personnes d'une certaine époque doit être considérée dans le contexte de la culture de cette époque, dans le contexte des significations et des significations attachées aux réalités culturelles à un moment historique particulier.
En même temps, chaque moment historique doit être considéré en termes de développement de ces activités qui introduisent une personne dans l'espace de la culture contemporaine. Ces activités, d'une part, sont les composantes et le patrimoine de la culture, d'autre part, elles sont une condition du développement d'une personne à différents stades de l'ontogenèse, une condition de sa vie quotidienne.
A. N. Leontiev a défini l'activité dans un sens étroit, c'est-à-dire sur le plan psychologique, comme unité de « vie médiatisée par la réflexion mentale, dont la fonction réelle est d'orienter le sujet dans le monde objectif »5. L'activité est considérée en psychologie comme un système qui a une structure, des connexions internes et se réalise dans le développement.
La psychologie explore les activités de personnes spécifiques, qui se déroulent dans les conditions d'une culture existante (donnée) sous deux formes : 1) "dans des conditions de collectivité ouverte - parmi les personnes environnantes, avec elles et en interaction avec elles" ; 2) "les yeux dans les yeux avec le monde objectif environnant"6.
Passons à une discussion plus détaillée des réalités historiquement conditionnées de l'existence humaine et des activités qui déterminent la nature de l'entrée d'une personne dans ces réalités, son développement et son être.
7. La réalité du monde objectif. Un objet ou une chose7 dans l'esprit d'une personne est une unité, une partie de l'être, tout ce qui a un ensemble de propriétés, occupe un volume dans l'espace et est en relation avec d'autres unités de l'être. Nous considérerons le monde objectif matériel, qui a une indépendance et une stabilité d'existence relatives. La réalité du monde objectif comprend objets de la nature et objets fabriqués par l'homme, que l'homme a créé au cours de son développement historique. Mais une personne n'a pas seulement appris à créer, utiliser et conserver des objets (outils et objets à d'autres fins), elle forment un système de relations au sujet. Ces attitudes envers le sujet se reflètent dans le langage, la mythologie, la philosophie et le comportement humain.
Dans le langage, la catégorie "objet" a une désignation spéciale. Dans la plupart des cas, dans les langues naturelles, il s'agit d'un nom, une partie du discours indiquant la réalité de l'existence d'un objet.
En philosophie, la catégorie « objet », « chose » a ses hypostases : « chose en soi » et « chose pour nous ». "Chose en soi" signifie l'existence d'une chose en soi (ou "en soi"). «Chose pour nous» signifie la chose telle qu'elle se révèle dans le processus de cognition et d'activité pratique d'une personne.
Dans la conscience quotidienne des gens, des objets, des choses existent a priori - en tant que données, en tant que phénomènes naturels et en tant que partie intégrante de la culture.
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En même temps, ils existent pour une personne en tant qu'objets qui sont créés et détruits dans le processus d'activité objective, instrumentale, tul de la personne elle-même. Ce n'est qu'à certains moments qu'une personne pense à la question kantienne de la «chose en soi» - de la connaissabilité d'une chose, de la pénétration de la connaissance humaine «à l'intérieur de la nature»8.
Dans une activité objective pratique, une personne ne doute pas de la connaissabilité de la "chose". Dans l'activité de travail, dans la simple manipulation, il traite de l'essence matérielle de l'objet et est constamment convaincu de la présence de ses propriétés susceptibles de changement et de cognition.
L'homme crée des choses et maîtrise leurs propriétés fonctionnelles. En ce sens, F. Engels avait raison, affirmant que «si nous pouvons prouver l'exactitude de notre compréhension d'un phénomène naturel donné par le fait que nous le produisons nous-mêmes, l'appelons à partir des conditions, le faisons également servir nos objectifs, alors L'insaisissable "chose en soi" de Kant "la fin vient" 9.
En réalité, l'idée de Kant de la "chose en soi" s'avère n'être pas une inconnaissabilité pratique pour une personne, mais la nature psychologique de la conscience de soi humaine. Une chose, avec ses caractéristiques fonctionnelles, souvent considérée par une personne du point de vue de sa consommation, acquiert dans d'autres situations les caractéristiques d'une personne elle-même. L'homme se caractérise non seulement par l'aliénation d'une chose pour s'en servir, mais aussi par la spiritualisation d'une chose, lui donnant ces propriétés qu'il possède lui-même, s'identifiant à cette chose comme apparentée à l'esprit humain. Nous parlons ici d'anthropomorphisme - doter les objets de la nature et les objets fabriqués par l'homme de propriétés humaines.
L'ensemble du monde naturel et créé par l'homme dans le processus de développement humain a acquis des caractéristiques anthropomorphiques en raison du développement dans la réalité de l'espace social du mécanisme nécessaire qui détermine l'existence d'une personne parmi d'autres - l'identification.
L'anthropomorphisme est réalisé dans les mythes sur l'origine du soleil (mythes solaires), de la lune, de la lune (mythes lunaires), des étoiles (mythes astraux), de l'univers (mythes cosmogoniques) et de l'homme (mythes anthropologiques). Il existe des mythes sur les réincarnations d'une créature dans une autre: sur l'origine des animaux des personnes ou des personnes des animaux. Les idées sur les ancêtres naturels étaient répandues dans le monde. Chez les peuples du Nord, par exemple, ces idées sont présentes dans leur conscience d'aujourd'hui. Les mythes sur la transformation des personnes en animaux, plantes et objets sont connus de nombreux peuples du globe. Les mythes grecs anciens sur la jacinthe, le narcisse, le cyprès et le laurier sont largement connus. Non moins célèbre est le mythe biblique de la transformation d'une femme en statue de sel.
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La catégorie d'objets avec laquelle une personne est identifiée comprend les objets naturels et fabriqués par l'homme, on leur donne la signification d'un totem - un objet qui est dans une relation surnaturelle avec un groupe de personnes (clan ou famille)11. Cela peut inclure des plantes, des animaux, ainsi que des objets inanimés (crânes d'animaux totémiques - un ours, un morse, ainsi qu'un corbeau, des pierres, des parties de plantes séchées).
L'animation du monde objectif n'est pas seulement le destin de l'ancienne culture humaine à conscience mythologique. L'animation fait partie intégrante de la présence humaine dans le monde. Et aujourd'hui, dans le langage et dans les systèmes figuratifs de la conscience humaine, on retrouve l'attitude évaluative d'une chose, comme ayant ou n'ayant pas d'âme. Il y a des notions qui le travail non aliéné crée une chose « chaude » dans laquelle une âme a été investie, tandis que le travail aliéné produit une chose « froide », une chose sans âme. Bien sûr, «l'animation» d'une chose par l'homme moderne diffère de la façon dont cela s'est passé dans un passé lointain. Mais il ne faut pas se précipiter pour tirer des conclusions sur un changement fondamental dans la nature de la psyché humaine.
Dans la distinction entre les choses "avec une âme" et les choses "sans âme" se reflète psychologie humaine - sa capacité à ressentir, à s'identifier à une chose et à s'en éloigner. Une personne crée une chose, l'admire, partage sa joie avec d'autres personnes; il détruit, anéantit la chose, la réduit en poussière, partageant son aliénation avec des complices.
À son tour, une chose représente une personne dans le monde : la présence de certaines choses qui sont prestigieuses pour une culture particulière est un indicateur de la place d'une personne parmi les gens ; l'absence de choses est un indicateur du statut inférieur d'une personne.
La chose peut arriver fétiche. Au début, les choses naturelles devinrent des fétiches, auxquels on attribua des significations surnaturelles. La sacralisation des objets par les rituels traditionnels leur a donné ces propriétés qui protégeaient une personne ou un groupe de personnes et leur attribuaient une certaine place parmi d'autres. Donc, par une chose des temps anciens, il y avait une régulation sociale des relations entre les gens. Dans les sociétés développées, les produits de l'activité humaine deviennent des fétiches. En effet, de nombreux objets peuvent devenir fétiches : le pouvoir de l'État est personnifié par le fonds doré, le développement et la multiplicité de la technologie12, notamment les armes, les minerais, les ressources en eau, la propreté écologique de la nature, le niveau de vie déterminé par le panier du consommateur, le logement, etc.
La place d'un individu parmi les autres est vraiment déterminée non seulement par ses qualités personnelles, mais aussi par les choses qui le servent, qui le représentent dans les relations sociales.
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(une maison, un appartement, un terrain et d'autres choses prestigieuses à un moment particulier du développement culturel de la société). Le monde matériel et objectif est une condition spécifiquement humaine pour l'existence et le développement d'une personne dans le processus de sa vie.
Être naturaliste-objectif et symbolique d'une chose. G. Hegel considérait qu'il était possible de distinguer entre l'être naturaliste-objectif d'une chose et sa déterminité sémiotique13. Il est raisonnable de reconnaître une telle classification comme correcte.
L'être naturaliste-objectif d'une chose est un monde créé par l'homme pour l'activité de travail, pour organiser sa vie quotidienne - une maison, un lieu de travail, de repos et de vie spirituelle. L'histoire de la culture est aussi l'histoire des choses qui ont accompagné une personne dans sa vie. Les ethnographes, les archéologues et les chercheurs culturels nous fournissent un vaste matériel pour le développement et le mouvement des choses dans le processus historique.
L'être naturaliste-objectif d'une chose, devenu un signe de la transition d'une personne du niveau de développement évolutif au niveau de développement historique, est devenu un outil qui transforme la nature et l'homme lui-même - il a déterminé non seulement l'existence d'une personne, mais aussi son développement mental, le développement de sa personnalité.
A notre époque, parallèlement au monde des "objets apprivoisés" maîtrisés et adaptés à l'homme, de nouvelles générations de choses apparaissent : des microéléments, mécanismes et objets élémentaires qui interviennent directement dans la vie du corps humain, en remplacement de ses organes naturels, jusqu'à paquebots à grande vitesse, fusées spatiales, centrales nucléaires, créant des conditions complètement différentes pour la vie humaine.
Aujourd'hui, il est généralement admis que l'être naturaliste-objectif d'une chose se développe selon ses propres lois, qui sont de plus en plus difficiles à contrôler pour une personne. Une nouvelle idée est apparue dans la conscience culturelle moderne des gens : la multiplication intensive des objets, l'industrie en développement du monde objectif, en plus des objets symbolisant le progrès de l'humanité, créent un flux d'objets pour les besoins de la culture de masse. Ce flux normalise une personne, la transformant en victime du développement du monde objectif. Oui, et les symboles du progrès apparaissent dans l'esprit de beaucoup de gens comme des destructeurs de la nature humaine.
Dans l'esprit de l'homme moderne, il y a mythologisation le monde objectif envahi et développé, qui devient une «chose en soi» et «une chose pour soi». Or, l'objet viole le psychisme humain dans la mesure où la personne elle-même permet cette violence.
En même temps, le monde objectif créé par l'homme aujourd'hui fait clairement appel au potentiel psychique de l'homme.
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motivant la puissance de la chose. L'être naturaliste-objectif d'une chose a un schéma de développement bien connu: il augmente non seulement sa représentation dans le monde, mais modifie également l'environnement objectif en termes de caractéristiques fonctionnelles, en termes de rapidité d'exécution des actions des objets , et en termes d'exigences adressées à une personne.
L'homme génère un nouveau monde objectif, qui commence à tester sa psychophysiologie, ses qualités sociales. Il y a des problèmes de conception d'un système "homme - machine" basé sur les principes d'augmentation des capacités humaines, de dépassement du "conservatisme" de la psyché humaine, de protection de la santé d'une personne en bonne santé dans des conditions d'interaction avec superobjets.
Mais les premiers outils créés par l'homme ne lui imposaient-ils pas les mêmes exigences ? N'était-il pas demandé à une personne, à la limite de ses capacités mentales, de surmonter le conservatisme naturel du psychisme malgré les réflexes protecteurs qui la protégeaient ? La création d'une nouvelle génération de choses et la dépendance de l'homme vis-à-vis de leur force motrice est une tendance évidente dans le développement de la société.
La mythologisation du monde objectif de la nouvelle génération est l'attitude sous-jacente d'une personne envers une chose en tant que « chose en soi », en tant qu'objet doté d'un « pouvoir interne » indépendant14.
L'homme moderne porte en lui une propriété éternelle - la capacité d'anthropomorphiser une chose, de lui donner une spiritualité. La chose anthropomorphe en est la source d'une peur éternelle. Et ce n'est pas seulement une maison hantée ou un brownie, c'est une sorte d'essence intérieure dont une personne dote une chose.
Ainsi, la psychologie humaine elle-même traduit l'être naturaliste-objectif d'une chose en son être symbolique. C'est cette domination symbolique d'une chose sur une personne qui détermine que les relations humaines, comme l'a montré K. Marx, sont médiatisées par un certain rapport : personne - chose - personne. Soulignant la domination des choses sur les hommes, K. Marx a souligné la domination de la terre sur l'homme : « Il y a une apparence de relation plus intime entre le propriétaire et la terre que les liens de la simple richesse matérielle. Un terrain est individualisé avec son propriétaire, a son titre... ses privilèges, sa juridiction, sa position politique, etc. »15.
Dans la culture humaine, il y a des choses qui apparaissent dans différentes significations et significations. Cela peut inclure signer des choses, par exemple, des signes de pouvoir, de statut social (couronne, sceptre, trône, etc. dans les couches de la société) ; choses symboliques, qui rassemblent les gens (bannières, drapeaux), et bien plus encore.
Une fétichisation particulière des choses est l'attitude envers l'argent. La domination de l'argent atteint sa forme la plus frappante là où
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et la certitude sociale du sujet, où les signes en papier acquièrent le sens d'un fétiche et d'un totem.
Dans l'histoire de l'humanité, des situations inverses se produisent également, lorsqu'une personne elle-même aux yeux des autres acquiert le statut d '«objet animé». Ainsi, l'esclave agissait comme un "outil animé", comme une "chose pour un autre". Et aujourd'hui, dans des situations de conflits militaires, une personne aux yeux d'une autre peut perdre des propriétés anthropomorphiques : l'aliénation complète de l'essence humaine conduit à la destruction de l'identification entre les personnes.
Avec toute la variété de la compréhension humaine de l'essence des choses, avec toute la variété des attitudes envers les choses, ils - réalité historiquement conditionnée de l'existence humaine.
L'histoire de l'humanité a commencé avec « l'appropriation » et l'accumulation des choses : d'abord avec la création et la conservation des outils, ainsi qu'avec le transfert aux générations suivantes des méthodes de fabrication et de travail des outils.
L'utilisation des outils à main même les plus simples, sans parler des machines, non seulement augmente la force naturelle d'une personne, mais lui permet également d'effectuer diverses actions généralement inaccessibles à la main nue. Les outils deviennent comme des organes artificiels de l'homme, qu'il met entre lui et la nature. Les outils rendent une personne plus forte, plus puissante et plus libre. Mais en même temps, les choses qui naissent dans la culture humaine, servant une personne, facilitant son existence, peuvent aussi agir comme un fétiche qui asservit une personne. Le culte des choses qui médiatise les relations humaines peut déterminer le prix d'une personne.
Des périodes sont apparues dans l'histoire de la race humaine où des couches distinctes de l'humanité, protestant contre la fétichisation des choses, ont nié les choses elles-mêmes. Ainsi, les Cyniques ont rejeté toutes les valeurs créées par le travail humain et représentant la culture matérielle de l'humanité (on sait que Diogène marchait en haillons et dormait dans un tonneau). Cependant, une personne qui nie la valeur et l'importance du monde matériel en devient dépendante, mais à l'opposé d'un escroc qui accumule avidement de l'argent et des biens.
Le monde des choses est le monde de l'esprit humain : le monde de ses besoins, de ses sentiments, de sa façon de penser et de vivre. La production et l'utilisation des choses ont créé l'homme lui-même et l'environnement de son existence. Avec l'aide d'outils et d'autres objets qui servent la vie quotidienne, l'humanité a créé un monde spécial - les conditions matérielles de l'existence humaine. L'homme, créant le monde matériel, y est entré psychologiquement avec toutes les conséquences qui en découlent: le monde des choses - l'habitat humain - la condition de son être, un moyen de satisfaction.
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de ses besoins et de l'état du développement mental et du développement de la personnalité dans l'ontogenèse.
2. Réalité systèmes de signes figuratifs. L'humanité dans son histoire a donné naissance à une réalité particulière qui s'est développée avec le monde objectif - la réalité des systèmes de signes figuratifs.
Un signe est tout élément matériel perçu sensuellement de la réalité, agissant dans un certain sens et utilisé pour stocker et transmettre des informations idéales sur ce qui se trouve au-delà des limites de cette formation matérielle. Le signe est inclus dans l'activité cognitive et créative d'une personne, dans la communication des personnes.
L'homme a créé un système de signes qui influencent l'activité mentale interne, la déterminent et déterminent en même temps la création de nouveaux objets du monde réel.
Les systèmes de signes modernes sont divisés en linguistiques et non linguistiques.
Le langage est un système de signes qui sert de moyen de pensée humaine, d'expression de soi et de communication. Avec l'aide du langage, une personne apprend le monde qui l'entoure. Le langage, agissant comme un instrument de l'activité mentale, modifie les fonctions mentales d'une personne, développe ses capacités réflexives. Comme l'écrit le linguiste A. A. Potebnya, le mot est "une invention délibérée et la création divine du langage". "Le mot est à l'origine un symbole, un idéal, le mot épaissit les pensées" "6. Le langage objective la conscience de soi d'une personne, la façonnant conformément aux significations et aux significations qui déterminent les orientations de valeur sur la culture de la langue, le comportement, relations entre les personnes, sur des échantillons des qualités personnelles d'une personne" 7.
Chaque langue naturelle a pris forme dans l'histoire d'une ethnie, reflétant le chemin de la maîtrise de la réalité du monde objectif, le monde des choses créées par les hommes, le chemin de la maîtrise du travail et des relations interpersonnelles. Le langage participe toujours au processus de perception objective, devient un instrument des fonctions mentales sous une forme spécifiquement humaine (médiatisée, symbolique), agit moyen d'identification objets, sentiments, comportement, etc.
Le langage se développe en raison de la nature sociale de l'homme. A son tour, le langage qui se développe dans l'histoire influence la nature sociale de l'homme. IP Pavlov attachait une importance décisive au mot dans la régulation du comportement humain, la domination sur le comportement. La signalisation grandiose de la parole apparaît pour une personne comme un nouveau signe régulateur de la maîtrise du comportement.
La parole est d'une importance décisive pour la pensée et pour la vie spirituelle en général. A. A. Potebnya souligne que le mot "est un organe de la pensée et une condition indispensable pour tout le développement ultérieur de la compréhension du monde et de soi-même". Cependant, au fur et à mesure que vous utilisez, que vous acquérez
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significations et significations, le mot « perd son caractère concret et figuratif ». C'est une idée très importante, qui est confirmée par la pratique du mouvement de la langue. Les mots ne sont pas seulement combinés et épuisés, mais, ayant perdu leurs sens et significations d'origine, ils se transforment en déchets, qui pollue la langue moderne. Abordant le problème de la pensée sociale des gens dans leur vie quotidienne, M. Mamardashvili a écrit sur le problème du langage : « Nous vivons dans un espace dans lequel une masse monstrueuse de déchets de la production de la pensée et du langage s'est accumulée »19. En effet, dans la langue en tant que phénomène intégral, en tant que base de la culture humaine, ainsi que des mots-signes qui agissent dans certains sens et sens, dans le processus de développement historique, des fragments de signes obsolètes et obsolètes apparaissent. Ces "déchets" sont naturels pour tout phénomène vivant et en développement, pas seulement pour le langage.
À propos de l'essence de la réalité linguistique, le philosophe, sociologue et ethnographe français L. Lévy-Bruhl a écrit : « Les représentations appelées collectif, s'ils ne sont définis qu'en termes généraux, sans approfondir la question de leur essence, ils se reconnaissent aux traits suivants, inhérents à tous les membres d'un groupe social donné : ils s'y transmettent de génération en génération. Elles s'y imposent aux individus, suscitant en eux, selon les circonstances, des sentiments de respect, de crainte, d'adoration, etc. par rapport à leurs objets, ils ne dépendent pas pour leur être d'une personne distincte. Ce n'est pas parce que les représentations supposent un sujet collectif distinct des individus qui composent le groupe social, mais parce qu'elles présentent des traits qui ne peuvent être appréhendés et appréhendés en ne considérant que l'individu comme tel. Par exemple, Langue, bien qu'elle n'existe, en fait, que dans l'esprit des individus qui la parlent, elle n'en est pas moins une réalité sociale incontestable fondée sur un ensemble d'idées collectives... Le langage s'impose à chacune de ces personnalités, il la précède et lui survit.(c'est moi qui souligne. - V.M.)20. C'est une explication très importante du fait que la culture contient d'abord la matière linguistique d'un système de signes - elle "précède" une personne individuelle, puis "la langue s'impose" et est appropriée par une personne.
Et pourtant, le langage est la principale condition du développement de la psyché humaine. Grâce au langage et à d'autres systèmes de signes, une personne a trouvé un moyen de vie mentale et spirituelle, un moyen de communication réfléchie profonde. Bien sûr, le langage est une réalité particulière dans laquelle une personne se développe, devient, se réalise et existe.
La langue agit comme un moyen de développement culturel; de plus, c'est une source de formation d'attitudes profondes envers une attitude de valeur envers le monde qui nous entoure : les gens, la nature, le monde objectif, le langage lui-même. Attitude de valeur émotionnelle, sentiment
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Il y a beaucoup d'analogues verbaux, mais avant cela, dans beaucoup de signes linguistiques, il y a quelque chose qui ne devient qu'alors l'attitude d'une personne particulière. Langage - la concentration des représentations collectives, des identifications et de l'aliénation des ancêtres de l'homme et de ses contemporains.
Dans l'ontogenèse, en s'appropriant une langue avec ses significations et sens historiquement déterminés, avec son rapport aux phénomènes culturels incarnés dans les réalités qui déterminent l'existence humaine, l'enfant devient contemporain et porteur de la culture au sein de laquelle la langue se forme.
Distinguer langues naturelles(discours, expressions faciales et pantomime) et artificiel(en informatique, logique, mathématiques, etc.).
Systèmes de signes non linguistiques : signes-signes, signes-copies, signes autonomes, signes-symboles, etc.
signes-signes- un signe, une marque, une différence, une différence, tout ce à quoi ils reconnaissent quelque chose. Il s'agit d'une détection externe de quelque chose, désignation par un signe de la présence d'un objet ou d'un phénomène particulier.
Un signe signale un objet, un phénomène. Les signes-signes constituent le contenu de l'expérience d'une personne dans la vie, sont les plus simples et les plus primaires par rapport à la culture des signes d'une personne.
Dans les temps anciens, les gens identifiaient déjà des signes-signes, ce qui les aidait à naviguer dans les phénomènes naturels (la fumée signifie le feu ;
aube du soir écarlate - demain le vent; Coup de tonnerre). À travers des signes-signes, exprimés par des manifestations expressives externes de différents états émotionnels, les gens ont appris la réflexion les uns des autres. Plus tard, ils ont maîtrisé des signes-signes plus subtils.
Les signes-signes sont le domaine le plus riche de la culture humaine, qui y est présent non seulement dans la sphère des objets, non seulement dans la sphère des relations humaines avec le monde, mais aussi dans la sphère du langage.
Copier les signes(signes iconiques - signes iconiques) - ce sont des reproductions qui portent des éléments de similitude avec le désigné. Ce sont les résultats de l'activité visuelle humaine - images graphiques et picturales, sculptures, photographies, diagrammes, cartes géographiques et astronomiques, etc. Les signes de copie reproduisent dans leur structure matérielle les propriétés sensuellement perceptibles les plus importantes d'un objet - forme, couleur, proportions, etc.
Dans la culture tribale, les signes de copie représentaient le plus souvent des animaux totems - un loup, un ours, un cerf, un renard, un corbeau, un cheval, un coq ou des esprits anthropomorphes, des idoles. Les éléments naturels - le soleil, la lune, le feu, les plantes, l'eau - trouvent également leur expression dans les signes de copie utilisés dans les actions rituelles, puis deviennent des éléments de la culture de l'art populaire (ornements dans la construction de maisons, broderies de serviettes, couvre-lits, vêtements, ainsi que toutes les amulettes).
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Une culture indépendante distincte de signes emblématiques est présentée poupées, qui recèlent des possibilités particulièrement profondes d'influencer le psychisme d'un adulte et d'un enfant.
Une poupée est un signe iconique d'une personne ou d'un animal, inventé pour les rituels (fait de bois, d'argile, de tiges de céréales, d'herbes, etc.).
Dans la culture humaine, la poupée a eu de nombreuses significations.
La poupée possédait initialement les propriétés d'une personne vivante en tant que créature anthropomorphe et l'aidait en tant qu'intermédiaire, participant à des rituels. La poupée rituelle était généralement magnifiquement habillée. Les expressions sont restées dans la langue : « poupée-poupée » (à propos d'une femme pimpante mais stupide), « poupée » (belette, louange). Dans la langue, il existe des preuves de l'animation antérieure possible de la poupée. Nous disons "poupée" - la poupée appartient, nous donnons un nom aux poupées - signe de sa position exceptionnelle dans le monde humain.
La poupée, étant à l'origine inanimée, mais d'apparence identique à une personne (ou un animal), avait la capacité de s'approprier l'âme d'autrui, prenant vie à la suite de la mort de la personne elle-même. En ce sens, la poupée était un représentant du pouvoir noir. Dans le discours russe, une expression archaïque subsistait : « C'est bien : devant le diable est une chrysalide ». La catégorie d'abus comprenait l'expression "Damn's doll!" comme signe de danger. Dans le folklore moderne, il existe de nombreuses histoires lorsqu'une poupée devient hostile et dangereuse pour une personne.
La poupée occupe l'espace d'activité ludique des enfants et est dotée de propriétés anthropomorphiques.
La poupée est le personnage principal du théâtre de marionnettes.
Une poupée est un signe symbolique et un sujet anthropomorphe dans la poupée thérapie.
Les signes de copie sont devenus des participants à des actions magiques complexes lorsque des tentatives ont été faites pour se libérer des mauvais sorts d'un sorcier, d'une sorcière, de démons. Dans les cultures de nombreux peuples du monde, la fabrication d'animaux empaillés est connue, qui sont des signes-copies de créatures effrayantes pour leur brûlage rituel afin de se libérer d'un danger réel. La poupée a un effet multi-composant sur le développement mental.
Dans le processus de développement historique de la culture humaine, ce sont les signes iconiques qui ont acquis une place exclusive dans les arts visuels.
Signes autonomes- il s'agit d'une forme spécifique d'existence de signes individuels, qui est créée par une personne individuelle (ou un groupe de personnes) selon les lois psychologiques de l'activité créatrice créatrice. Les signes autonomes sont subjectivement exempts des stéréotypes des attentes sociales des représentants de la même culture que le créateur. Chaque nouvelle tendance dans l'art est née de pionniers découvrant une nouvelle vision, une nouvelle représentation
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la réalité du monde réel dans le système des nouveaux signes iconiques et signes-symboles. À travers la lutte de nouveaux sens et significations, le système intégré dans de nouveaux signes a été soit affirmé et accepté par la culture comme vraiment nécessaire, soit est tombé dans l'oubli et n'est devenu intéressant que pour les spécialistes - les représentants des sciences intéressés à retracer l'histoire des systèmes de signes changeants21.
Signes-symboles- ce sont des signes dénotant les relations des peuples, des couches de la société ou des groupes qui affirment quelque chose. Ainsi, les emblèmes sont les signes distinctifs de l'État, du domaine, de la ville - des symboles représentés matériellement, dont les images se trouvent sur des drapeaux, des billets de banque, des sceaux, etc.
Les signes-symboles comprennent les insignes (ordres, médailles), les insignes (insignes, galons, bretelles, boutonnières sur les uniformes qui servent à désigner un grade, un type de service ou un département). Cela inclut également les devises et les emblèmes.
Les signes symboliques comprennent également les signes dits conventionnels (signes mathématiques, astronomiques, musicaux, hiéroglyphes, marques de relecture, marques d'usine, marques, marques de qualité) ; objets de la nature et objets fabriqués par l'homme, qui, dans le contexte de la culture elle-même, ont acquis la signification d'un signe exceptionnel, reflétant la vision du monde des personnes appartenant à l'espace social de cette culture.
Les signes-symboles sont apparus au même titre que les autres signes dans la culture tribale. Totems, amulettes, charmes sont devenus des signes-symboles qui protègent une personne des dangers qui se cachent dans le monde extérieur. L'homme attachait une signification symbolique à tout ce qui était naturel, réellement existant.
La présence de signes-symboles dans la culture humaine est innombrable, ils créent les réalités de l'espace des signes dans lequel vit une personne, déterminent les spécificités du développement mental d'une personne et la psychologie de son comportement dans sa société moderne.
L'une des formes de signes les plus archaïques est le totem. Les totems ont survécu à ce jour parmi certains groupes ethniques non seulement en Afrique, en Amérique latine, mais aussi dans le nord de la Russie.
Dans la culture des croyances tribales, la réincarnation symbolique d'une personne à l'aide d'un moyen symbolique spécial - un masque - revêt une importance particulière.
Masque - une superposition spéciale avec l'image d'un museau d'animal, d'un visage humain, etc., porté par une personne. En tant que masque, le masque déguise le visage de la personne et contribue à la création d'une nouvelle image. La réincarnation s'effectue non seulement avec un masque, mais aussi avec un costume approprié, dont les éléments sont conçus pour «cacher les traces». Chaque masque a ses propres mouvements, rythmes, danses caractéristiques. La magie du masque est d'aider à identifier la personne
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siècle avec le personnage qu'il désigne. Le masque peut être un moyen de revêtir les déguisements de quelqu'un d'autre et un moyen de montrer vos vraies qualités.
La libération du début contraignant de la normativité s'exprime dans les symboles de la culture humaine du rire, ainsi que dans diverses formes et genres de discours de rue familiers (malédiction, juron, serment, caprice), qui assument également des fonctions symboliques.
Le rire, étant une forme de manifestation des sentiments humains, agit dans les relations humaines et comme un signe. Comme le montre le chercheur en culture du rire M. M. Bakhtine, le rire est associé « à la liberté de l'esprit et à la liberté d'expression »22. Bien sûr, une telle liberté apparaît chez une personne qui peut et veut surmonter la canonisation contrôlante des signes existants (linguistiques et non linguistiques).
Mat dans les injures indécentes, les jurons, les mots obscènes ont une signification particulière dans la culture de la parole. Les jurons portent leur propre symbolisme et reflètent les interdictions sociales qui, dans différentes couches de la culture, sont surmontées en jurant dans la vie quotidienne ou sont incluses dans la culture de la poésie (A. I. Polezhaev, A. S. Pouchkine). Le mot intrépide, libre et franc apparaît dans la culture humaine non seulement dans le sens d'abaisser l'autre, mais aussi dans le sens de la libération symbolique d'une personne d'elle-même du contexte des relations de la culture de dépendance sociale. Le contexte de jurons a un sens dans le langage qu'il a accompagné dans l'histoire23.
Les gestes ont toujours eu une importance particulière parmi les signes-symboles.
Gestes - mouvements du corps, principalement avec la main, accompagnant ou remplaçant la parole, qui sont des signes spécifiques. Dans les cultures tribales, les gestes étaient utilisés comme langage dans les actions rituelles et à des fins de communication.
C. Darwin a expliqué la plupart des gestes et expressions utilisés involontairement par une personne par trois principes : 1) le principe des habitudes utiles associées ; 2) le principe d'antithèse ; 3) le principe d'action directe du système nerveux24. Outre les gestes eux-mêmes, conformes à la nature biologique, l'humanité développe une culture sociale des gestes. Les gestes naturels et sociaux d'une personne sont «lus» par d'autres personnes, représentants du même groupe ethnique, état et cercle social.
La culture du geste est très spécifique chez les différents peuples. Ainsi, un Cubain, un Russe et un Japonais peuvent non seulement ne pas se comprendre, mais aussi causer des dommages moraux en essayant de refléter les gestes de l'autre. Les signes de gestes au sein d'une même culture, mais dans des groupes sociaux et d'âge différents, ont aussi leurs caractéristiques propres (gestes d'adolescents25, de délinquants, de lycéens).
Un autre groupe de symboles structurés est le tatouage.
Tatouage - signes symboliques protecteurs et effrayants appliqués sur le visage et le corps d'une personne par des incisions sur la peau et
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y introduire de la peinture. Les tatouages ​​sont une invention d'une personne générique26, qui conserve sa vitalité et est répandue dans diverses sous-cultures (marins, milieu criminel27, etc.). Les jeunes modernes de différents pays ont une mode pour les tatouages ​​​​de leur sous-culture.
Le langage des tatouages ​​​​a ses propres significations et significations. Dans un environnement criminel, le signe tatoué montre la place du criminel dans son univers : le signe peut "élever" et "abaisser" une personne, démontrant une place strictement hiérarchisée dans son environnement.
Chaque époque a ses propres symboles qui reflètent l'idéologie humaine, la vision du monde comme un ensemble d'idées et de points de vue, l'attitude des gens envers le monde : envers la nature environnante, le monde objectif, les uns envers les autres. Les symboles servent à stabiliser ou à modifier les relations sociales.
Les symboles de l'époque, exprimés en objets, reflètent les actions symboliques et la psychologie d'une personne appartenant à cette époque. Ainsi, dans de nombreuses cultures, un objet qui signifie la valeur, la force, le courage d'un guerrier, l'épée, revêtait une importance particulière. Yu. M. Lotman écrit : « L'épée n'est rien de plus qu'un objet. En tant que chose, elle peut être forgée ou brisée... mais... l'épée symbolise une personne libre et est un "signe de liberté", elle apparaît déjà comme un symbole et appartient à la culture"28.
Le domaine de la culture est toujours un domaine symbolique. Ainsi, dans ses diverses incarnations, une épée en tant que symbole peut être à la fois une arme et un symbole, mais elle ne peut devenir un symbole que lorsqu'une épée spéciale est fabriquée pour les parades, ce qui exclut l'utilisation pratique, devenant en fait une image (signe iconique) d'une arme. La fonction symbolique des armes se reflétait également dans l'ancienne législation russe («vérité russe»). L'indemnisation que l'agresseur devait verser à la victime était proportionnelle non seulement au préjudice matériel, mais aussi au préjudice moral :
une blessure (même grave) infligée par la partie tranchante de l'épée entraîne moins de vira (peine, compensation) que des coups moins dangereux avec une arme non dégainée ou avec la garde d'une épée, un bol de festin ou le revers d'un poing. Comme l'écrit Yu. M. Lotman : « La moralité de la classe militaire se forme et le concept d'honneur se développe. Une blessure infligée par la partie tranchante (de combat) d'une arme froide est douloureuse, mais pas déshonorante. D'ailleurs, c'est même honorable, car ils ne se battent qu'avec un égal. Ce n'est pas un hasard si, dans la vie de la chevalerie d'Europe occidentale, l'initiation, c'est-à-dire la transformation du "inférieur" en "supérieur" nécessitait un coup d'épée réel, puis symbolique. Quiconque était reconnu comme digne d'une blessure (plus tard - un coup important) était simultanément reconnu comme socialement égal. Un coup avec une épée non tirée, une poignée, un bâton - pas une arme du tout - est déshonorant, car un esclave est battu comme ça.
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Rappelons qu'en plus des représailles physiques contre les participants du mouvement noble en décembre 1825 (par pendaison), de nombreux nobles ont subi une honteuse exécution symbolique (civile), lorsqu'une épée a été brisée sur leur tête, après quoi ils ont été exilés à travaux forcés et sédentarisation.
N. G. Chernyshevsky a également subi un rite humiliant d'exécution civile le 19 mai 1864, après quoi il a été envoyé aux travaux forcés à Kadai.
Les armes dans toute la polyvalence de leur utilisation en tant que symbole inclus dans le système de vision du monde d'une certaine culture montrent à quel point le système de signes de la culture est complexe.
Les signes-symboles d'une culture particulière ont une expression matérielle dans les objets, le langage, etc. Les signes ont toujours une signification adaptée au temps et servent de moyen de transmettre des significations culturelles profondes. Les signes-symboles, tout comme les signes iconiques, constituent la matière de l'art.
La classification des signes en signes-copies et signes-symboles est plutôt conditionnelle. Ces signes ont dans de nombreux cas une réversibilité assez prononcée. Ainsi, les signes de copie peuvent acquérir la signification d'un signe-symbole - une statue de la Patrie à Volgograd, à Kiev, une statue de la Liberté à New York, etc.
Il n'est pas facile de déterminer les spécificités des signes dans le nouveau pour nous, la soi-disant réalité virtuelle, qui implique de nombreux "mondes" différents, qui sont des signes iconiques et de nouveaux symboles transformés par elle d'une nouvelle manière.
La conditionnalité des signes-copies et des signes-symboles se révèle dans le cadre des signes spéciaux, considérés en science comme des standards.
Signes standards. Dans la culture humaine, il existe des normes de signes de couleur, de forme, de sons musicaux, de parole. Certains de ces signes peuvent être attribués conditionnellement à des signes de copie (normes de couleur, forme), d'autres - à des signes-symboles (notes, lettres). Dans le même temps, ces signes relèvent de la définition générale - normes.
Les normes ont deux significations : 1) une mesure exemplaire, un appareil de mesure exemplaire qui sert à reproduire, stocker et transmettre des unités de toutes quantités avec la plus grande précision (étalon du mètre, étalon du kilogramme) ; 2) mesure, standard, échantillon pour comparaison.
Une place particulière est ici occupée par les normes dites sensorielles.
Les normes sensorielles sont des représentations visuelles des principaux échantillons des propriétés externes des objets. Ils ont été créés au cours de l'activité cognitive et de travail de l'humanité - progressivement, les gens ont distingué et systématisé diverses propriétés du monde objectif à des fins pratiques, puis scientifiques. Attribuez des normes sensorielles de couleur, de forme, de sons, etc.
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Dans le langage humain, les normes sont un phonème, c'est-à-dire des échantillons sonores, considérés comme un moyen de distinguer le sens des mots et des morphèmes (parties d'un mot : racine, suffixe ou préfixe), dont dépend le sens des mots prononcés et entendus. Chaque langue a son propre ensemble de phonèmes qui diffèrent les uns des autres de certaines manières. Comme d'autres normes sensorielles, les phonèmes se sont progressivement distingués dans la langue, par une recherche pénible des moyens de leur standardisation.
On observe aujourd'hui une grande différenciation des normes déjà suffisamment maîtrisées par l'humanité. Le monde des systèmes de signes différencie de plus en plus les réalités naturelles et créées par l'homme (historiques),
Un mot qui peut utiliser simultanément plusieurs modalités sensorielles dans une œuvre d'art ou une description revêt une importance particulière. Le romancier qui renvoie le lecteur à la couleur et au son, aux odeurs et aux touchers, parvient généralement à atteindre une plus grande expressivité en décrivant l'intrigue d'une œuvre entière ou d'un seul épisode.
Les signes non linguistiques n'existent pas seuls, ils sont inclus dans le contexte des signes linguistiques. Tous les types de signes qui se sont développés dans l'histoire de la culture humaine créent une réalité très complexe de systèmes de signes figuratifs qui, pour une personne, sont omniprésents et omniprésents.
C'est elle qui remplit l'espace de la culture, devenant sa base matérielle, sa propriété et en même temps une condition pour le développement de la psyché d'un individu. Les signes deviennent des outils spéciaux d'activité mentale qui transforment les fonctions mentales d'une personne et déterminent le développement de sa personnalité.
L. S. Vygotsky a écrit: «L'invention et l'utilisation de signes comme moyen auxiliaire pour résoudre tout problème psychologique auquel une personne est confrontée (se souvenir, comparer quelque chose, rapporter, choisir, etc.), avec côté psychologique représente b un paragraphe analogie avec l'invention et l'utilisation d'outils. Le signe acquiert d'abord fonction instrumentale, il s'appelle outil(« La langue est l'outil de la pensée »). Cependant, il ne faut pas effacer la différence profonde entre l'objet-outil et le signe-outil.
L. S. Vygotsky a proposé un schéma illustrant la relation entre l'utilisation de signes et l'utilisation d'outils :

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Dans le diagramme, les deux types d'adaptation sont représentés comme des lignes divergentes d'activité médiatrice. Le contenu profond de ce schéma réside dans la différence fondamentale entre le signe et l'objet-outil.
"La différence la plus significative entre le signe et l'outil et la base de la divergence réelle des deux lignes est l'orientation différente des deux. Le but de l'outil est de servir de conducteur d'influences humaines sur l'objet de son activité, il est dirigé vers l'extérieur, il doit provoquer certains changements dans l'objet, c'est un moyen d'activité humaine externe visant à conquérir la nature. Le signe ... est un moyen d'influence psychologique sur le comportement - celui de quelqu'un d'autre ou le sien, un moyen d'activité interne visant à maîtriser la personne elle-même; le signe est dirigé vers l'intérieur. Les deux activités sont si différentes que la nature des moyens employés ne peut être la même dans les deux cas. L'usage du signe marque le dépassement des limites de l'activité organique qui existe pour chaque fonction mentale.
Les signes en tant qu'aides spécifiques introduisent une personne dans une réalité particulière qui détermine la réincarnation d'une opération mentale et élargit le système d'activité de la fonction mentale qui, grâce au langage, devient plus élevé.
L'espace de la culture des signes transforme non seulement les mots, mais aussi les idées, les sentiments en signes qui reflètent les réalisations du développement humain et transforment les significations et les significations dans l'étendue historique de la culture humaine. Le signe, "sans rien changer à l'objet même de l'opération psychologique" (LS Vygotsky), détermine en même temps le changement de l'objet de l'opération psychologique dans la conscience de soi d'une personne - non seulement le langage est un outil d'une personne, mais aussi une personne est un outil de langage. Dans l'histoire de la culture humaine, de l'esprit humain, il y a un enracinement continu du monde objectif, naturel et social dans le contexte de la réalité des systèmes de signes figuratifs.
La réalité des systèmes de signes figuratifs, définissant l'espace de la culture humaine et agissant comme un habitat humain, lui donne, d'une part, les moyens d'influence mentale sur les autres, d'autre part, les moyens de transformer sa propre psyché. . À son tour, la personnalité, reflétant les conditions de développement et d'existence des systèmes de signes figuratifs dans la réalité, devient capable de créer et d'introduire de nouveaux types de signes. C'est ainsi que s'effectue le mouvement progressif de l'humanité. La réalité des systèmes de signes figuratifs agit comme une condition du développement mental et de l'existence d'une personne à tous ses âges.
3. réalité naturelle. La réalité naturelle dans toutes ses manifestations dans la conscience humaine entre dans la réalité du monde objectif et dans la réalité des systèmes de culture à signes figuratifs.
Nous savons que l'homme est sorti de la nature, et dans la mesure où il peut restaurer son chemin historique, il
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il a fait sa propre nourriture à partir des fruits de la nature, a créé des outils à partir de la matière de la nature et, influençant la nature, a créé un nouveau monde de choses qui n'existait pas encore sur Terre - un monde créé par l'homme.
La réalité naturelle pour l'homme a toujours été une condition et une source de sa vie et de son activité. L'homme a introduit la nature elle-même et ses éléments dans le contenu de la réalité du système de signes figuratifs qu'il a créé et a formé une attitude à son égard comme à la source de la vie, condition du développement, de la connaissance et de la poésie.
La nature est représentée dans l'esprit d'une personne ordinaire comme quelque chose invariablement vivant, reproduisant et donnant - comme source de vie. Dans les cycles annuels, les plantes portaient des fruits, des graines, des racines et les animaux donnaient une progéniture, des rivières - des poissons. La nature a fourni des matériaux pour le logement, les vêtements; ses entrailles, ses rivières et sa matière solaire pour l'énergie thermique. L'homme a exercé son intellect pour prendre de plus en plus efficacement, de son point de vue, prendre et prendre de la nature.
À la suite du développement d'une immense civilisation humaine, les conditions naturelles de l'existence humaine subissent des changements cardinaux. Depuis plusieurs décennies, les écologistes mettent sérieusement en garde :
il y avait un problème de violation de l'équilibre écologique sur notre planète. Ces violations, qui s'accumulent progressivement, imperceptiblement, à la suite d'actions économiques apparemment justifiées d'une personne, menacent d'être catastrophiques dans un proche avenir. La tension de la crise écologique augmente également en raison de l'augmentation du nombre de personnes. Selon les estimations de l'ONU, d'ici 2025, il y aura 93 villes avec une population de plus de 5 millions d'habitants dans le monde (en 1985 - 34 villes avec une population de plus de 5 millions d'habitants). De tels établissements déterminent les conditions particulières de la formation de l'homme - coupé de la nature naturelle, il s'urbanise clairement, son attitude envers la nature devient de plus en plus aliénée. Cette aliénation contribue au fait qu'une personne «augmente» constamment son impact sur la nature, poursuivant des objectifs apparemment justifiés: obtenir de la nourriture, des matières premières naturelles, un travail qui lui permet de gagner sa vie. En raison de l'écart entre le nombre croissant de personnes et la fertilité de la terre, déjà aujourd'hui, la population de plusieurs millions de vastes territoires meurt de faim de manière chronique. Selon l'UNESCO, les enfants de nombreux pays meurent de faim. La moitié des enfants de moins de six ans dans le monde souffrent de malnutrition. D'un manque sévère ou partiel de protéines dans l'alimentation, les enfants souffrent principalement de trois continents : l'Amérique latine, l'Afrique et l'Asie.
Le résultat de la famine est une augmentation de la mortalité infantile. De plus, la faim de protéines conduit les enfants à ce qu'on appelle la folie générale, qui se traduit par une apathie et une immobilité complètes de l'enfant, une perte de contact avec le monde extérieur.
La fumée - partie intégrante de l'atmosphère des grandes villes - conduit au développement de l'anémie, des maladies pulmonaires. Accidents à l'énergie nucléaire
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trostantsiyah conduire à un dysfonctionnement de la glande thyroïde. L'urbanisation entraîne des charges super fortes sur le psychisme humain.
En violant les lois écologiques qui déterminent le fonctionnement durable de toutes les parties de la biosphère, une personne est aliénée de la nécessité de tenir compte de ces lois et de protéger la nature. De ce fait, consciemment ou inconsciemment, le problème de la préservation de la biosphère passe dans la catégorie des problèmes secondaires.
Avec tout ce qui est raisonnable par rapport à la compréhension théorique de l'être, une personne consomme en fait la nature avec l'égoïsme d'un enfant.
Dans l'histoire de l'humanité, le concept de "Terre" a acquis de nombreuses significations et significations.
La Terre est une planète qui tourne autour du Soleil, la Terre est notre monde, le globe sur lequel nous vivons, un élément parmi d'autres éléments (feu, air, eau, terre). Le corps humain est appelé Terre (poussière)32. La terre s'appelle le pays, l'espace occupé par le peuple, l'État. Le concept de "terre" est identifié avec le concept de "nature". La nature est la nature, tout ce qui est matériel, l'univers, tout l'univers, tout ce qui est visible, soumis aux cinq sens, mais plus notre monde. La terre.
Par rapport à la nature, l'homme se place à une place particulière.
Tournons-nous vers les significations et les significations de la réalité de la nature, reflétées dans le système de signes de l'homme. Cela nous permettra de nous rapprocher de la compréhension de la relation de l'homme à la nature.
L'homme en voie d'évolution historique dans son rapport à la nature est progressivement passé de s'adapter à en lui conférant des propriétés anthropomorphiques le posséder, qui s'exprime dans une image symbolique bien connue "L'homme est le roi de la nature." Le roi est toujours le dirigeant suprême du pays, du peuple ou de l'État. Le roi de la terre. La fonction d'un roi est de gouverner, être roi c'est gouverner un royaume. Mais le roi subordonne aussi ceux qui l'entourent à son influence, sa volonté, son commandement. Le roi a une forme de gouvernement autocratique illimitée, il règne sur tout le monde.
Le développement du système des signes figuratifs par rapport à l'homme à lui-même le place peu à peu à la tête de tout ce qui existe. La Bible en est un exemple.
Le dernier et sixième jour de la création de Son Être, Dieu créa l'homme à Son image et ressemblance et accorda à l'homme le droit de régner sur tout : "... et qu'ils dominent sur les poissons de la mer et sur les oiseaux de l'air, et sur les bêtes, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa ;
homme et femme, il les a créés. Et Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds et multipliez, et remplissez la terre, et soumettez-la, et dominez sur les poissons de la mer, et sur les bêtes, et sur les oiseaux du ciel, et sur tout bétail, et sur toute la terre, et sur tout animal. , reptiles sur la Terre. Et Dieu dit: Voici, je vous ai donné toute herbe portant semence qui est sur toute la terre, et tout arbre portant du fruit d'arbre portant semence; - ce sera de la nourriture pour vous; mais à toutes les bêtes vertes, et à tous les oiseaux du ciel, et à tous les reptiles qui rampent sur la terre, en qui il y a une âme vivante,
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J'ai donné toutes les herbes comme nourriture. Et c'est devenu ainsi. Et Dieu vit tout ce qu'Il avait fait, et voici, cela était très bon.
L'homme est destiné à régner. Dans la structure des systèmes de signes qui forment les sens et les significations de la domination, Dieu, le Roi et l'homme en général sont représentés. Cette connexion est très fortement représentée dans les proverbes.
Roi des cieux (Dieu). Le roi de la terre (monarque gouvernant le pays). Le roi de la terre marche sous le roi des cieux (sous Dieu). Le roi régnant (Dieu) a plusieurs rois. Roi de Dieu bailli. Sans Dieu, il n'y a pas de lumière ; sans roi, la terre n'est pas gouvernée. Là où est le roi, voici la vérité.
Les livres des rois, les livres de l'Ancien Testament, les chroniques des rois et du peuple de Dieu sont les livres de bureau des chrétiens éclairés. En Russie, le deuxième millénaire a commencé, alors que les images de la Bible dominent la conscience de soi d'une personne - après tout, toute la culture russe est issue du christianisme, tout comme d'autres peuples du monde ont leurs précurseurs.
La nature elle-même dans les systèmes de signes existants est exprimée par des images de trois règnes : animaux - plantes - fossiles. Mais le roi de toute la nature, c'est l'homme. Dans tous les systèmes de signes reflétant les concepts de «règne», «règne», une personne a pris une place très importante pour elle-même, se faisant appeler «Homo sapiens», «roi de la nature». Mais le mot "régner" signifie non seulement gouverner, mais aussi gouverner, gérer son royaume. La conscience ordinaire de l'homme, tout d'abord, a pris un sens qui ne place pas la responsabilité de l'existence de la nature. L'homme par rapport à la nature est devenu une source d'agressivité : il a développé en lui trois principes d'attitude envers la nature : « prendre », « négliger », « oublier », qui manifestent une complète aliénation à la nature.
La nature était la première et la seule source de connaissance de l'homme antique. Tout l'espace des systèmes de signes figuratifs est rempli d'objets et de phénomènes de la nature. Il est difficile d'énumérer toutes les sciences qui visent à comprendre la nature, car les sciences originelles enfantent, puis se différencient à nouveau.
La science est l'élément le plus important de la culture spirituelle, la forme la plus élevée de la connaissance humaine. La science cherche à systématiser les faits, à établir des modèles de développement de la matière de la nature, à classer la nature. Les systèmes de signes revêtent une importance particulière pour le développement de la science, un langage spécial que chaque science construit sur ses propres bases. Le langage de la science, ou thésaurus, est un système de concepts qui reflètent la vision principale du sujet de la science, les théories qui prévalent dans la science. Par conséquent, la science peut être représentée comme un système de concepts sur les phénomènes et les lois de la nature, ainsi que sur l'existence humaine.
La connaissance de la nature, commençant par la vie pratique d'une personne et se déplaçant dans l'histoire de l'humanité jusqu'au niveau de la production d'outils et d'autres objets, nécessitait une compréhension théorique
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nature. Les sciences naturelles ont deux objectifs : 1) révéler l'essence des phénomènes naturels, connaître leurs lois et prévoir de nouveaux phénomènes sur leur base ; 2) indiquer les possibilités d'utilisation des lois connues de la nature dans la pratique.
B. M. Kedrov, philosophe et historien des sciences russe, a écrit : « Par la science, l'humanité exerce sa domination sur les forces de la nature, développe la production matérielle et transforme les relations sociales »34.
Le fait que la science ait exercé pendant longtemps une "dominance" et une "exploitation correcte de la nature" et qu'elle se soit insuffisamment concentrée sur les lois profondes des sciences naturelles est un cours naturel du développement de la conscience humaine. Seulement au XXe siècle. - Au siècle du développement rapide de la production technique, un nouveau problème de l'humanité se pose et se réalise : considérer la nature dans le contexte de l'existence de la Terre dans l'Univers35. De nouvelles sciences émergent qui combinent nature et société en un seul système36. Il y a des espoirs pour prévenir la menace de mort de toute la communauté humaine et de la nature.
Dans les années 70 et 80, de nombreux scientifiques du monde, unis, ont fait appel à l'esprit humain. Ainsi, A. Newman a écrit : « Nous espérons que les années 80 de notre siècle entreront dans l'histoire comme une décennie d'illumination scientifique dans le domaine de la protection de l'environnement, comme une période d'éveil de la pensée environnementale mondiale et d'une prise de conscience claire du rôle de l'homme dans l'Univers »37. En effet, la conscience sociale, étant une combinaison de la psychologie sociale des gens, devrait aujourd'hui inclure des concepts tels que "pensée écologique", "conscience écologique", sur la base desquels une personne crée un nouveau système d'images et de signes qui permettent de passer de la connaissance et la domination sur les forces de la nature à la connaissance de la nature et l'attitude de valeur à son égard, à la compréhension de la nécessité d'une attitude prudente et de loisirs. Depuis de nombreuses décennies, les scientifiques du monde exhortent l'humanité à passer à une nouvelle psychologie et à une nouvelle pensée visant à sauver la communauté humaine à travers la recherche d'une nouvelle éthique de la relation aux êtres en général et à la nature en particulier.
Grâce aux sciences, l'homme a commencé à construire son rapport à la nature en tant que sujet à objet. Il se fixe comme sujet et la nature comme objet. Mais pour l'existence harmonieuse de l'homme dans la nature, il est nécessaire non seulement de pouvoir s'en éloigner, mais aussi de conserver la capacité de s'identifier à elle. Maintenir la capacité de se rapporter aux objets naturels comme un « autre significatif »38 est d'une importance fondamentale pour le développement de l'esprit humain. Une personne, en tête-à-tête avec la nature, peut ressentir un sentiment particulier d'unité avec elle. Bien sûr, une personne ne peut se libérer de l'acquisition culturelle de l'héritage des systèmes de signes, mais, s'identifiant à la nature par sa contemplation, par sa dissolution dans
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elle, il la perçoit dans un halo de sens divers (« La nature est la source de la vie », « L'homme fait partie de la nature », « La nature est la source de la poésie », etc.). L'attitude envers la nature en tant qu'objet est la base de l'aliénation vis-à-vis d'elle ; l'attitude envers la nature en tant que sujet est la base de l'identification avec elle.
La réalité naturelle existe et se révèle à l'homme dans le contexte de sa conscience. Étant la condition première de l'existence de l'homme, la nature, avec le développement de sa conscience, assume les diverses fonctions qui lui sont attribuées par les hommes.
Il est très important pour le développement de la spiritualité humaine de ne pas oublier la possibilité de donner à la nature une variété de significations qui se sont développées dans l'histoire de la culture : de son idéalisation à la diabolisation ;
de la position du sujet à la position de l'objet, de l'image au sens.
Analysant l'image et le sens comme les principales composantes de l'art, le célèbre linguiste A. A. Potebnya a souligné la nature polysémantique de la langue et a introduit la soi-disant formule de la poésie, où MAIS - image, X- signification. Formule de poésie [MAIS< Х\ affirme l'inégalité du nombre des images à l'ensemble de leurs significations possibles et élève cette inégalité aux spécificités de l'art39. L'expansion des significations de la nature dans la conscience de soi de l'homme est la base de son développement en tant qu'existence naturelle et sociale. Cela ne doit pas être oublié lors de l'organisation des conditions d'éducation et de développement de l'individu.
4. La réalité de l'espace social. L'espace social devrait être appelé tout le côté matériel et spirituel de l'existence humaine avec la communication, les activités humaines et un système de droits et d'obligations. Toutes les réalités de l'existence humaine devraient être incluses ici. Cependant, nous distinguerons et considérerons spécifiquement les réalités indépendantes du monde objectif, des systèmes de signes figuratifs et de la nature, ce qui est tout à fait légitime.
De plus, le sujet de notre discussion sera des réalités de l'espace social telles que la communication, la diversité des activités humaines, ainsi que la réalité des devoirs et des droits de l'homme dans la société.
La communication - relations mutuelles des personnes. En psychologie domestique, la communication est considérée comme l'une des activités.
Une personne est immergée dans la société, qui assure sa vie et son développement grâce à la communication avec les siens. Ce maintien s'effectue en raison de la stabilité du système de communication dans la communauté et « de la stabilité du système de relations personnelles sous forme d'existence, de relations de nature publique ou de relations réalisées dans la communication »40.
Le contenu des relations et des relations se reflète principalement dans la langue, dans le signe linguistique. Un signe linguistique est un outil de communication, un moyen de cognition et le noyau de la signification personnelle d'une personne.
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En tant qu'outil de communication, la langue maintient un équilibre dans les relations sociales des personnes, réalisant les besoins sociaux de ces dernières dans la maîtrise d'informations importantes pour tous.
En même temps, la langue est un moyen de cognition - en échangeant des mots, les gens échangent des significations et des significations. Le sens est le côté contenu de la langue4". Le système de signes verbaux qui forme la langue apparaît dans des significations compréhensibles pour les locuteurs natifs et correspondant à un moment historique précis de son développement.
En logique, en sémantique logique et en science du langage, le terme « sens » est utilisé comme synonyme de « sens ». Le sens sert à désigner ce contenu mental, cette information qui est associée à une expression linguistique spécifique, qui est le nom propre du sujet. Un nom est une expression de langage désignant un objet (nom propre) ou un ensemble d'objets (nom commun).
Le concept de "sens" en plus de la philosophie, de la logique et de la linguistique est utilisé en psychologie dans le cadre d'une discussion sur le sens personnel.
La langue, en tant que noyau de la signification personnelle, attache une importance particulière aux systèmes figuratifs et de signes de chaque individu. Ayant de nombreuses significations et des significations socialement significatives, chaque signe porte sa propre signification individuelle pour un individu, qui se forme en raison de l'expérience individuelle d'entrer dans la réalité de l'espace social, grâce à des associations individuelles complexes et à des connexions intégratives individuelles qui apparaissent dans le cortex cérébral. . AN Leontiev a écrit à propos de la corrélation des significations et des significations personnelles dans le contexte de l'activité humaine et des motifs qui la motivent : « Contrairement aux significations, les significations personnelles... n'ont pas leur propre « supra-individuel », leur propre « non-psychologique ». « Existence. Si la sensibilité externe relie les significations dans la conscience du sujet à la réalité du monde objectif, alors la signification personnelle les relie à la réalité de sa vie même dans ce monde, à ses motifs. Le sens personnel crée la partialité de la conscience humaine »42.
La réalité de l'espace social se développe dans le processus du mouvement historique de l'humanité : le langage des signes devient de plus en plus développé et reflète de plus en plus diversement la réalité objective du système qui détermine l'existence de l'homme. Le système linguistique détermine la nature de la communication des personnes, le contexte qui permet aux représentants communicants d'une même culture linguistique d'établir le sens et la signification des mots, des phrases et de se comprendre.
Le langage a ses propres caractéristiques : 1) dans l'existence psychologique individuelle, exprimée en significations personnelles ; 2) en difficulté subjective à transmettre des états, des sentiments et des pensées.
Psychologiquement, c'est-à-dire dans le système de conscience, les significations existent à travers la communication et diverses activités en accord avec la signification personnelle d'une personne. La signification personnelle est l'attitude subjective d'une personne vis-à-vis de ce qu'elle exprime à l'aide de signes linguistiques. "L'incarnation du sens dans les significations est un processus profondément intime, psychologiquement significatif, qui ne se produit pas automatiquement et simultanément"43.
Ce sont les significations personnelles qui transforment les signes de la langue dans la conscience individuelle qui représentent une personne comme un locuteur natif unique. La communication devient donc non seulement une action de communication
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la communication, non seulement par des activités associées à d'autres activités, mais aussi par des activités poétiques, créatives qui apportent « la joie de communiquer » (Saint-Exupéry) de la perception par une personne de nouveaux sens et de significations, jusqu'alors inconnues pour elle, de la bouche d'une autre personne.
Dans la communication informelle, il peut y avoir des moments où il est difficile pour une personne d'exprimer ce qu'elle pensait être assez mature, ayant certaines significations linguistiques. "Il est difficile de trouver des mots" - c'est généralement le nom de l'état où la conscience est prête à transformer des images émergentes en mots, mais en même temps, une personne éprouve des difficultés à réaliser ses impulsions (rappelez-vous Fyodor Tyutchev: "Je oublié le mot, ce que je voulais dire, et la pensée que l'incorporel retournera dans la salle des ombres"). Il existe également un tel état lorsque les mots choisis et prononcés sont perçus par le locuteur comme "pas du tout les mêmes". Rappelons-nous le poème de Fyodor Tyutchev "Silentium!"44.
... Comment le cœur peut-il s'exprimer ? Comment quelqu'un d'autre peut-il vous comprendre ? Comprendra-t-il comment vous vivez ? La pensée exprimée est un mensonge. Exploser, déranger les clés - Mangez-les - et taisez-vous ! ..
Bien sûr, ce poème a ses propres significations et significations, mais dans une interprétation étendue, il convient parfaitement comme illustration du problème en discussion.
La réalité de l'espace social dans la sphère de la communication apparaît devant un individu à travers un ensemble unique d'incarnations de significations dans une combinaison individuelle de significations qui sont significatives pour lui, qui le représentent dans le monde comme, premièrement, une personne spéciale, différente de les autres; deuxièmement, en tant que personne semblable aux autres et donc capable de comprendre (ou de se rapprocher de la compréhension) des significations culturelles générales et des significations individuelles d'autrui.
La réalité de l'espace social est également maîtrisée lorsqu'une personne dans son développement individuel passe par des épreuves par divers types d'activités. Les activités par lesquelles une personne doit passer de la naissance à l'âge adulte revêtent une importance particulière.
Activités qui déterminent l'entrée de l'enfant dans les réalités humaines. Au cours du développement historique de l'homme, les activités de travail et d'éducation ont émergé de l'activité syncrétique de création des outils les plus simples et de reproduction imitative selon le modèle. Ces types d'activités étaient accompagnés d'actions ludiques qui, ayant des prérequis biologiques dans l'activité physique des oursons en développement et des jeunes ancêtres anthropoïdes et évoluant progressivement, ont commencé à représenter une reproduction ludique des relations et des actions d'outils symboliques.
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Dans l'ontogenèse individuelle d'une personne moderne, la société lui offre la possibilité d'emprunter le chemin de l'âge adulte et de l'autodétermination à travers les activités historiquement établies et acceptées aujourd'hui, bien sûr, les activités dites de direction. Dans l'ontogenèse d'une personne, ils apparaissent dans l'ordre suivant.
Activité de jeu. Dans l'activité de jeu (dans sa partie en développement), il y a tout d'abord une recherche d'objets - des substituts aux objets représentés et une image symbolique d'actions objectives (outils et connexes) qui démontrent la nature des relations entre les personnes, etc. L'activité de jeu entraîne la fonction des signes : substitution par des signes et des actions de signe ; il survient après manipulation et activité objective et devient une condition qui détermine le développement mental de l'enfant. L'activité ludique fait aujourd'hui l'objet de sa compréhension théorique et pratique pour organiser les conditions du développement de l'enfant avant l'école.
Activité éducative. Le sujet de l'activité éducative est la personne elle-même, qui cherche à se changer. Lorsqu'un homme primitif a cherché à imiter son compatriote, qui maîtrisait la production d'un outil simple, il a appris à fabriquer les mêmes outils que son frère plus prospère.
L'activité d'apprentissage est toujours en train de faire, de se changer. Mais pour que chaque nouvelle génération puisse effectuer un apprentissage efficace, conformément aux nouvelles réalisations du progrès, une catégorie spéciale de personnes était nécessaire, transférant les moyens d'enseignement à la nouvelle génération. Ce sont des scientifiques qui développent les fondements théoriques des méthodes favorisant l'apprentissage ; les méthodologistes qui testent empiriquement l'efficacité des méthodes ; les enseignants qui définissent les moyens d'effectuer des actions mentales et pratiques qui contribuent au développement des élèves.
L'activité d'apprentissage détermine les changements potentiels qui se produisent dans la sphère cognitive et personnelle d'une personne.
L'activité de travail est apparue comme une activité opportune, grâce à laquelle le développement des forces naturelles et sociales a eu lieu, a lieu et aura lieu afin de satisfaire les besoins historiquement établis de l'individu et de la société.
L'activité de travail est la force déterminante du développement social; le travail est la principale forme de vie de la société humaine, la condition initiale de l'existence humaine. C'est grâce à la création et à la préservation d'outils que l'humanité s'est démarquée de la nature, créant un monde d'objets créés par l'homme - la seconde nature de l'existence humaine. Le travail est devenu la base de tous les aspects de la vie sociale.
L'activité de travail est un impact réalisé consciemment par un outil sur l'objet de travail, à la suite duquel l'objet de travail est transformé en résultat de travail.
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L'activité de travail était à l'origine associée au développement de la conscience d'une personne, qui est née et formée dans le travail, dans la relation des personnes à propos des outils et de l'objet du travail. Une certaine image du résultat du travail et une image de ce que les actions ouvrières peuvent atteindre ce résultat ont été construites dans l'esprit humain. La production et l'utilisation d'outils de travail est "un trait caractéristique spécifique du procès de travail humain..."45.
Les outils de travail sont des organes humains artificiels par lesquels il agit sur l'objet du travail. Dans le même temps, les méthodes de travail généralisées développées historiquement et les actions objectives des personnes, exprimées dans les signes de la langue, s'incarnent dans la forme et les fonctions des outils et des objets de travail.
Dans les conditions modernes, le degré d'interaction indirecte entre une personne et l'objet du travail a considérablement augmenté. La science pénètre dans l'activité de travail, dans tous ses paramètres : dans le processus de production d'outils et de biens de consommation, ainsi que dans la culture organisationnelle du travail.
Dans la culture organisationnelle du travail, un système de relations et de conditions d'existence du collectif de travail se manifeste, c'est-à-dire quelque chose qui détermine de manière significative le succès du fonctionnement et la survie de l'organisation (équipe) à long terme.
Les gens sont les porteurs de la culture organisationnelle. Cependant, dans les équipes avec une culture organisationnelle bien établie, celle-ci, pour ainsi dire, est séparée des personnes et devient un attribut de l'atmosphère sociale de l'équipe, qui a un impact actif sur ses membres. La culture de l'organisation est une interaction complexe de la philosophie et de l'idéologie de la gestion, de la mythologie de l'organisation, des orientations de valeurs, des croyances, des attentes et des normes. La culture organisationnelle de l'activité de travail existe dans le système de signes linguistiques et dans «l'esprit» de l'équipe, reflétant la volonté de celle-ci de se développer, d'accepter des symboles, à travers lesquels les orientations de valeur sont «transférées» aux membres de l'équipe. Les relations de production dans lesquelles les gens entrent déterminent la nature de leur activité de travail, la nature de la communication sur le contenu de l'activité de travail et déterminent le style de communication. L'activité de travail est axée sur le produit final, ainsi que sur la réception d'un équivalent en espèces pour le travail. Mais dans l'activité de travail elle-même, il existe des conditions pour le développement personnel d'une personne. Chaque personne, incluse avec motivation dans l'activité de travail elle-même, s'efforce d'être un professionnel et un créateur.
Ainsi, les principaux types d'activité humaine - communication, jeu, apprentissage, travail - constituent la réalité de l'espace social.
Les relations des personnes dans le domaine de la communication, de l'activité professionnelle, de l'apprentissage et des jeux sont médiatisées par les règles qui se sont développées dans la société, qui se présentent dans la société sous la forme de devoirs et de droits.
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Responsabilités et droits de l'homme. La réalité de l'espace social a un comportement organisateur d'une personne, sa façon de penser et ses motivations, au début, exprimées dans un système de devoirs et de droits. Chacun ne se sentira suffisamment protégé dans les conditions de la réalité de l'espace social que s'il prend le système existant de devoirs et de droits comme base de son être. Bien sûr, les significations des devoirs et des droits ont la même mobilité palpitante dans la conscience publique des personnes en cours d'histoire, comme toutes les autres significations. Mais dans la sphère des significations individuelles, les devoirs et les droits peuvent acquérir des positions clés pour l'orientation de la vie d'une personne.
À une certaine époque, Charles Darwin écrivait : « L'homme est un animal social. Tout le monde conviendra que l'homme est un animal social. On le voit dans son aversion pour la solitude et dans son désir de société… »46 L'homme dépend de la société et ne peut s'en passer. En tant qu'être social, un sentiment puissant s'est formé chez l'homme au cours de son développement historique - le régulateur de son comportement social, il se résume en un mot court mais puissant "devrait", si plein de haute signification. "Nous voyons en lui la plus noble de toutes les qualités d'une personne, qui lui fait, sans la moindre hésitation, risquer sa vie pour son prochain, ou, après mûre réflexion, sacrifier sa vie pour quelque grand but, en vertu d'un profond sens du devoir ou de la justice seule »47. Ici, Ch. Darwin fait référence à I. Kant, qui a écrit : « Sens du devoir ! Un concept merveilleux qui touche l'âme par des arguments fascinants de flatterie ou de menaces, mais par une force d'une loi sans fioritures, immuable et donc inspire toujours le respect, sinon toujours l'humilité..."
La qualité sociale d'une personne - un sens du devoir - s'est formée dans le processus de construction d'idéaux et de mise en œuvre du contrôle social.
Un idéal est une norme, une certaine image de la manière dont une personne doit se manifester dans la vie pour être reconnue par la société. Cependant, cette image est très syncrétique, il est difficile de céder à une construction verbale. I. Kant a dit à un moment très catégoriquement : "... Nous devons cependant reconnaître que l'esprit humain ne contient pas seulement des idées, mais aussi des idéaux(c'est moi qui souligne. - V.M.), qui ... ont une force pratique (en tant que principes régulateurs) et sous-tendent la possibilité de la perfection de certaines actions ... La vertu et avec elle la sagesse humaine dans toute leur pureté sont l'essence des idées. Mais le sage (des stoïciens) est l'idéal, c'est-à-dire une personne qui n'existe que dans la pensée, mais qui est tout à fait cohérente avec l'idée de sagesse. De même que l'idée donne les règles, l'idéal sert alors de prototype à la définition complète de ses copies ; et nous n'avons pas d'autre critère pour nos actions que le comportement de cet homme divin en nous, avec
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à qui nous nous comparons, nous évaluons et ainsi nous corrigeons, sans toutefois jamais pouvoir l'égaler. S'il est impossible d'admettre la réalité (l'existence) objective de ces idéaux, on ne peut néanmoins, à ce titre, les considérer comme des chimères : ils fournissent la mesure nécessaire à l'esprit, qui a besoin du concept de ce qui est parfait en son genre, afin d'évaluer et de mesurer le degré et les défauts imparfaits."48 L'humanité, en créant et en maîtrisant la réalité de l'espace social, à travers ses penseurs, a toujours cherché à créer un idéal moral.
L'idéal moral est une idée de la norme universelle, un modèle de comportement humain et de relations entre les personnes. L'idéal moral grandit et se développe en relation étroite avec les idéaux sociaux, politiques et esthétiques. A chaque moment historique, selon l'idéologie qui surgit dans la société, selon la direction du mouvement de la société, l'idéal moral change de nuances. Cependant, les valeurs humaines universelles élaborées au fil des siècles restent inchangées dans leur partie nominale. Dans la conscience individuelle des gens, ils agissent dans un sentiment appelé conscience, ils déterminent le comportement d'une personne dans la vie de tous les jours.
L'idéal moral se concentre sur un grand nombre de composants externes: les lois, la constitution, les devoirs indispensables à une institution particulière où une personne étudie ou travaille, les règles d'une auberge dans une famille, dans des lieux publics, et bien plus encore. En même temps, l'idéal moral a une orientation individuelle chez chaque individu, acquiert pour lui une signification unique.
La réalité de l'espace social est l'ensemble inséparable des systèmes de signes du monde objectif et naturel, ainsi que des relations et des valeurs humaines. C'est dans la réalité de l'existence humaine en tant que condition qui détermine le développement individuel et le destin humain individuel que chaque personne entre dès le moment de sa naissance et y demeure durant sa vie terrestre.
§ 2.PREREQUIS POUR LE DEVELOPPEMENT DE PSYCHE
contexte biologique. Les conditions préalables au développement de la psyché sont généralement appelées les conditions préalables au développement. Les conditions préalables incluent les propriétés naturelles du corps humain. L'enfant passe par un processus naturel de développement sur la base de certaines conditions préalables créées par le développement antérieur de ses ancêtres sur de nombreuses générations.
Dans la seconde moitié du XIXème siècle. et en première mi-temps XX dans. La conscience scientifique des philosophes, biologistes, psychologues était maîtrisée par la loi biogénétique formulée par E. Haeckel (1866). Selon cette loi, chaque forme organique dans son développement individuel
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(ontogenèse) répète dans une certaine mesure les traits et les caractéristiques des formes dont il est issu. La loi se lit comme suit : "L'ontogenèse est une brève et rapide répétition des phylogénies"49. Cela signifie que dans l'ontogenèse, chaque organisme individuel reproduit directement la voie du développement phylogénétique, c'est-à-dire il y a une répétition du développement des ancêtres à partir d'une racine commune à laquelle appartient cet organisme.
Selon E. Haeckel, la répétition rapide de la phylogénie (récapitulation) est due aux fonctions physiologiques d'hérédité (reproduction) et d'adaptabilité (nutrition). En même temps, l'individu répète les changements de forme les plus importants que ses ancêtres ont connus au cours du lent et long développement paléontologique selon les lois de l'hérédité et de l'adaptation.
E. Haeckel a suivi C. Darwin, qui a posé le premier le problème de la relation entre ontogénie et phylogenèse dans "l'Essai de 1844". Il a écrit : "Les embryons de vertébrés existants reflètent la structure de certaines formes adultes de cette grande classe qui existaient dans les périodes antérieures de l'histoire de la Terre"50. Cependant, Charles Darwin a également noté des faits traduisant des phénomènes d'hétérochronie (changement du temps d'apparition des signes), en particulier des cas où certains signes apparaissent plus tôt dans l'ontogenèse des descendants que dans l'ontogenèse des formes ancestrales.
La loi biogénétique formulée par E. Haeckel était perçue par les contemporains et les générations suivantes de scientifiques comme immuable5".
E. Haeckel a analysé la structure du corps humain dans le contexte de toute l'évolution du monde animal. E. Haeckel a considéré l'ontogenèse de l'homme et l'histoire de son origine. Révélant la généalogie (phylogénie) de l'homme, il écrit : « Si d'innombrables espèces végétales et animales n'ont pas été créées par un « miracle » surnaturel, mais « développées » par transformation naturelle, alors leur « système naturel » sera un arbre généalogique »52. . En outre, E. Haeckel a procédé à la description de l'essence de l'âme du point de vue de la psychologie des peuples, de la psychologie ontogénétique et de la psychologie phylogénétique. « La matière première individuelle de l'âme d'un enfant », écrivait-il, « est déjà qualitativement donnée à l'avance par les parents et les grands-parents par l'hérédité ;
l'éducation présente une tâche merveilleuse pour transformer cette âme en une fleur magnifique par la formation intellectuelle et l'éducation morale, c'est-à-dire par adaptation." En même temps, il se réfère avec reconnaissance aux travaux de V. Preiner sur l'âme d'un enfant (1882), qui analyse les inclinations héritées par un enfant.
À la suite d'E. Haeckel, les psychologues pour enfants ont commencé à concevoir les étapes de l'ontogenèse du développement individuel, des formes les plus simples à l'homme moderne (St. Hall, W. Stern, K. Buhler et autres). Alors,
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K. Buhler a souligné que « les individus apportent avec eux des inclinations, et le plan de leur mise en œuvre consiste en la somme des lois »54. Dans le même temps, K. Koffka, explorant le phénomène de maturation en relation avec l'apprentissage, a noté: «La croissance et la maturation sont de tels processus de développement, dont le déroulement dépend des caractéristiques héritées de l'individu, ainsi que du trait morphologique complété à la naissance... Cependant, la croissance et la maturation ne sont pas complètement indépendantes des influences extérieures... »55
Développer les idées de E. Haeckel Ed. Clapered a écrit que l'essence de la nature des enfants "est dans le désir de développement ultérieur", tandis que "plus l'enfance est longue, plus la période de développement est longue"56.
En science, pendant la période de plus grande domination de toute nouvelle idée, il y a généralement un roulis dans sa direction. C'est donc arrivé avec le principe de base de la loi biogénétique - le principe de récapitulation (du lat. récapitulation - une répétition concise de ce qui était avant). Ainsi, S. Hall a essayé d'expliquer le développement en termes de récapitulation. Il a trouvé de nombreux atavismes dans le comportement et le développement de l'enfant : instincts, peurs. Traces d'une époque ancienne - peur des objets individuels, des parties du corps, etc. "... La peur des yeux et des dents... est en partie due à des restes ataviques, échos de ces longues époques où l'homme luttait pour son existence avec des animaux qui avaient des yeux et des dents grands ou étranges, quand une longue guerre de tous contre tous au sein de la race humaine a été mené plus loin » 57. S. Hall a produit des analogies risquées qui n'ont pas été confirmées par une véritable ontogénie. Au même moment, son compatriote D. Baldwin expliquait la genèse de la timidité chez les enfants des mêmes positions.
De nombreux psychologues de l'enfance ont nommé les étapes par lesquelles un enfant doit passer dans le processus de son développement ontogénétique (S. Hall, V. Stern, K. Buhler).
F. Engels a également été infecté par l'idée d'E. Haeckel, qui a également accepté l'ontogenèse comme un fait du passage rapide de la phylogénie dans le domaine du mental.
3. Freud a compris le pouvoir des prérequis biologiques à sa manière, qui a divisé la conscience de soi d'une personne en trois sphères : « Cela », « Je » et « Super-Je ».
Selon 3. Freud, "Ça" est un réceptacle de pulsions innées et refoulées, chargées d'énergie psychique et nécessitant une sortie. "Cela" est régi par le principe de plaisir inné. Si le « je » est la sphère de la conscience, le « super-je » est la sphère du contrôle social exprimé dans la conscience humaine, alors « ça », étant un don inné, exerce une puissante influence sur les deux autres sphères58.
L'idée que les caractéristiques innées, l'hérédité sont la clé du destin terrestre d'une personne, commence à inonder non seulement les traités scientifiques, mais aussi la conscience ordinaire des gens.
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La place du biologique dans le développement est l'un des principaux problèmes de la psychologie du développement. Ce problème sera encore résolu par la science. Aujourd'hui, cependant, nous pouvons parler en toute confiance de nombreuses conditions préalables.
Est-il possible de devenir humain sans avoir un cerveau humain ?
Comme vous le savez, nos "parents" les plus proches dans le monde animal sont les grands singes. Les plus dociles et les plus intelligents d'entre eux sont les chimpanzés. Leurs gestes, expressions faciales, comportements sont parfois frappants de ressemblance avec ceux des humains. Les chimpanzés, comme les autres grands singes, se distinguent par une curiosité inépuisable. Ils peuvent passer des heures à étudier l'objet tombé entre leurs mains, à observer des insectes rampants et à suivre les actions d'une personne. Leur imitation est très développée. Un singe, imitant une personne, peut, par exemple, balayer le sol ou mouiller un chiffon, l'essorer et essuyer le sol. Une autre chose est que le sol après cela restera presque certainement sale - tout se terminera par le déplacement des ordures d'un endroit à l'autre.
Comme le montrent les observations, les chimpanzés utilisent un grand nombre de sons dans différentes situations, auxquels les proches réagissent. Dans des conditions expérimentales, de nombreux scientifiques ont réussi à amener les chimpanzés à résoudre des problèmes pratiques assez complexes qui nécessitent une réflexion en action et incluent même l'utilisation d'objets comme les outils les plus simples. Ainsi, à travers une série d'essais, les singes ont construit des pyramides à partir de boîtes afin d'obtenir une banane suspendue au plafond, maîtrisé la capacité de renverser une banane avec un bâton et même de faire un long bâton sur deux courts pour cela, ouvert la serrure d'une boîte à appâts, en utilisant pour cela un "nag" de la forme souhaitée (bâton à section triangulaire, ronde ou carrée). Oui, et le cerveau d'un chimpanzé dans sa structure et le rapport des tailles des parties individuelles est plus proche de l'humain que le cerveau des autres animaux, bien qu'il lui soit bien inférieur en poids et en volume.
Tout cela a conduit à la réflexion : et si on essayait de donner une éducation humaine à un bébé chimpanzé ? Sera-t-il possible de développer en lui au moins quelques qualités humaines ? Et de telles tentatives ont été faites à plusieurs reprises. Arrêtons-nous sur l'un d'eux.
La zoopsychologue domestique N. N. Ladynina-Kote a élevé le petit chimpanzé Ioni d'un an et demi à quatre ans dans sa famille. Le petit jouissait d'une totale liberté. On lui a fourni une grande variété de choses humaines et de jouets, la "mère nourricière" a essayé par tous les moyens de l'initier à l'utilisation de ces choses, de lui apprendre à communiquer par la parole. Tout le cours du développement du singe a été soigneusement enregistré dans le journal.
Dix ans plus tard, Nadezhda Nikolaevna a eu un fils, qui s'appelait Rudolf (Rudy). Son développement jusqu'à l'âge de quatre ans a également été suivi de près. Par conséquent,
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Le livre L'enfant chimpanzé et l'enfant humain (1935) est né. Qu'est-ce qui a été établi en comparant le développement d'un singe avec le développement d'un enfant ?
Lors de l'observation des deux bébés, une grande similitude a été trouvée dans de nombreuses manifestations ludiques et émotionnelles. Mais en même temps, une différence fondamentale est apparue. Il s'est avéré que les chimpanzés ne peuvent pas maîtriser la démarche verticale et libérer leurs mains de la fonction de marcher sur le sol. Bien qu'il imite de nombreuses actions humaines, cette imitation ne conduit pas à l'assimilation et à l'amélioration correctes des compétences associées à l'utilisation d'articles et d'outils ménagers : seul le schéma externe de l'action est saisi, et non sa signification. Ainsi, Ioni, imitant, a souvent essayé d'enfoncer un clou. Cependant, soit il n'a pas appliqué assez de force, soit il n'a pas tenu le clou en position verticale, soit il a frappé le marteau au-delà du clou. En conséquence, malgré beaucoup de pratique, Ioni n'a jamais pu enfoncer un seul clou. Inaccessibles à un petit singe, les jeux de nature créative et constructive. Enfin, il n'a aucune tendance à imiter les sons de la parole et les mots maîtres, même avec un entraînement spécial persistant. Approximativement le même résultat a été obtenu par d'autres "parents adoptifs" du bébé singe - les époux Kellogg.
Cela signifie que sans le cerveau humain, les qualités mentales humaines ne peuvent pas naître.
Un autre problème est celui des possibilités du cerveau humain en dehors des conditions de vie caractéristiques des personnes en société.
Au début du XXe siècle, le psychologue indien Reed Singh a appris que deux créatures mystérieuses avaient été vues près d'un village, semblables à des personnes, mais se déplaçant à quatre pattes. Ils ont été traqués. Un jour, Singh et un groupe de chasseurs se sont cachés dans un trou de loup et ont vu une louve guidant ses petits pour une promenade, parmi lesquels se trouvaient deux filles, l'une d'environ huit ans, l'autre d'un an et demi. Singh a emmené les filles avec lui et a essayé de les élever. Ils couraient à quatre pattes, prenaient peur et essayaient de se cacher à la vue des gens, grondaient, hurlaient comme des loups la nuit. La plus jeune, Amala, est décédée un an plus tard. L'aîné, Kamala, a vécu jusqu'à l'âge de dix-sept ans. Pendant neuf ans, elle a été en grande partie sevrée de ses habitudes de loup, mais quand même, quand elle était pressée, elle tombait à quatre pattes. Kamala, en fait, n'a jamais maîtrisé son discours - avec beaucoup de difficulté, elle a appris à n'utiliser correctement que 40 mots. Il s'avère que la psyché humaine ne surgit pas même sans les conditions de vie humaines.
Ainsi, à la fois une certaine structure du cerveau et certaines conditions de vie et d'éducation sont nécessaires pour devenir un homme. Cependant, leur signification est différente. Exemples avec Yoni et Kamala dans ce sens
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le sont très caractéristiques : un singe élevé par un homme, et un enfant élevé par un loup. Yoni a grandi comme un singe avec toutes les caractéristiques comportementales d'un chimpanzé. Kamala a grandi non pas comme un homme, mais comme une créature aux habitudes typiques de loup. Par conséquent, les traits du comportement du singe sont largement ancrés dans le cerveau du singe, prédéterminés héréditairement. Il n'y a pas de traits de comportement humain, de qualités mentales humaines dans le cerveau d'un enfant. Mais il y a autre chose - la possibilité d'acquérir ce qui est donné par les conditions de vie, l'éducation, même si c'est la capacité de hurler la nuit.
Interaction des facteurs biologiques et sociaux. Le biologique et le social chez l'homme sont en fait si étroitement réunis qu'il n'est possible que théoriquement de séparer ces deux lignes.
LS Vygotsky, dans son travail sur l'histoire du développement des fonctions mentales supérieures, a écrit: «Il est bien connu que la différence fondamentale et fondamentale entre le développement historique de l'humanité et l'évolution biologique des espèces animales ... nous pouvons . .. tirer une conclusion tout à fait claire et indiscutable : quel excellent développement historique de l'humanité à partir de l'évolution biologique des espèces animales »59. Le processus de développement psychologique de la personne elle-même, selon de nombreuses études d'ethnologues, de psychologues, se déroule selon des lois historiques et non selon des lois biologiques. La différence principale et déterminante entre ce processus et le processus évolutif est que le développement des fonctions mentales supérieures se produit sans changer le type biologique d'une personne, qui change selon les lois de l'évolution.
Jusqu'à présent, il n'a pas été suffisamment clarifié quelle est la dépendance directe des fonctions mentales supérieures et des formes de comportement sur la structure et les fonctions du système nerveux. Les neuropsychologues et les neurophysiologistes sont encore en train de résoudre ce problème difficile - après tout, nous parlons de l'étude des meilleures connexions intégratives des cellules cérébrales et des manifestations de l'activité mentale humaine.
Il ne fait aucun doute que chaque étape du développement biologique du comportement coïncide avec des modifications de la structure et des fonctions du système nerveux, chaque nouvelle étape du développement des fonctions mentales supérieures survient parallèlement à des modifications du système nerveux central. Cependant, il reste encore insuffisamment clair quelle est la dépendance directe des formes supérieures de comportement, des fonctions mentales supérieures sur la structure et la fonction du système nerveux.
Explorant la pensée primitive, L. Levy-Bruhl a écrit que les fonctions mentales supérieures proviennent des fonctions inférieures. « Pour comprendre les types supérieurs, il faut se référer à un type relativement primitif. Dans ce cas, un large champ s'ouvre pour une recherche productive sur les fonctions mentales ... "60 Exploring collectif représentations et sens "par représentation
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le fait de la cognition », L. Levy-Bruhl a pointé le développement social comme déterminant les caractéristiques des fonctions mentales. Évidemment, ce fait a été noté par L. S. Vygotsky comme une position éminente de la science :
"Comparée à l'un des chercheurs les plus profonds de la pensée primitive, l'idée que les fonctions mentales supérieures ne peuvent être comprises sans étude biologique, celles. qu'ils soient le produit non pas d'une évolution biologique mais d'une évolution sociale du comportement n'est pas nouveau. Mais seulement dans au cours des dernières décennies, il a reçu une base factuelle solide dans la recherche sur la psychologie ethnique. et peut maintenant être considérée comme la position indiscutable de notre science.6 "Cela signifie que le développement des fonctions mentales supérieures peut être réalisé à travers la conscience collective, dans le contexte des idées collectives des gens, c'est-à-dire qu'il est dû à la nature historique de l'homme. L. Lévy-Bruhl indique une circonstance très importante, qui avait déjà été soulignée par de nombreux sociologues sous lui :
« Pour comprendre le mécanisme des institutions sociales, il faut se débarrasser du préjugé qui consiste à croire que les représentations collectives obéissent généralement aux lois de la psychologie fondée sur l'analyse du sujet individuel. Les représentations collectives ont leurs propres lois et résident dans les relations sociales des personnes. Ces idées ont conduit L. S. Vygotsky à l'idée qui est devenue fondamentale pour la psychologie russe : « Le développement des fonctions mentales supérieures est l'un des aspects les plus importants du développement culturel du comportement. Et plus loin : « En parlant du développement culturel de l'enfant, nous avons à l'esprit un processus correspondant au développement mental qui a eu lieu dans le processus de développement historique de l'humanité... Mais, a priori, il nous serait difficile d'abandonner l'idée qu'une forme particulière d'adaptation de l'homme à la nature, distingue fondamentalement l'homme des animaux et rend fondamentalement impossible le simple transfert des lois de la vie animale (la lutte pour l'existence) dans la science de la société humaine, qu'il s'agit d'une nouvelle forme d'adaptation qui sous-tend toute la vie historique de l'humanité, sera impossible sans de nouvelles formes de comportement, ce mécanisme de base équilibrant le corps avec l'environnement. Une nouvelle forme de relation avec l'environnement, qui est née en présence de certaines conditions biologiques préalables, mais qui s'est elle-même développée au-delà des limites de la biologie, ne pouvait que donner naissance à un système de comportement fondamentalement différent, qualitativement différent, autrement organisé.
L'utilisation d'outils a permis à une personne, rompant avec le développement de formes biologiques, de passer au niveau de formes de comportement supérieures.
Dans l'ontogenèse humaine, bien sûr, les deux types de développement mental sont représentés, qui sont isolés dans la phylogenèse : biologique et
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développement historique (culturel). Dans l'ontogenèse, les deux processus ont leurs analogues. A la lumière des données de la psychologie génétique, on peut distinguer deux lignes de développement mental de l'enfant, correspondant à deux lignes de développement phylogénétique. Pointant ce fait, LS Vygotsky limite son jugement « à un seul moment : la présence de deux lignes de développement dans la phylogenèse et l'ontogenèse, et ne s'appuie pas sur la loi phylogénétique de Haeckel (« l'ontogenèse est une brève répétition de la phylogénie ») », qui a été largement utilisé dans les théories biogénétiques de V. Stern, Art. Hall, K. Buhler et autres.
Selon L. S. Vygotsky, les deux processus, présentés sous une forme distincte dans la phylogenèse et reliés par une relation de continuité et de séquence, existent en fait sous une forme fusionnée et forment un processus unique dans l'ontogenèse. C'est la particularité la plus grande et la plus fondamentale du développement mental de l'enfant.
"La croissance d'un enfant normal dans la civilisation, - a écrit L. S. Vygotsky, - est généralement un alliage unique avec les processus de sa maturation organique. Les deux plans de développement - naturel et culturel - coïncident et se confondent. Les deux séries de changements s'interpénètrent et forment, pour l'essentiel, une seule série de formation sociobiologique de la personnalité de l'enfant. Dans la mesure où le développement organique a lieu dans un environnement culturel, il se transforme en un processus biologique historiquement conditionné. D'autre part, le développement culturel acquiert un caractère tout à fait unique et incomparable, puisqu'il se déroule simultanément et se confond avec la maturation organique, puisque son porteur est l'organisme croissant, changeant et mûrissant de l'enfant. L. S. Vygotsky développe constamment son idée de combiner la croissance dans la civilisation avec la maturation organique.
L'idée de maturation sous-tend l'attribution dans le développement ontogénétique de l'enfant de périodes spéciales de réponse accrue - périodes sensibles.
Extrême plasticité, la capacité d'apprentissage est l'une des caractéristiques les plus importantes du cerveau humain, ce qui le distingue du cerveau des animaux. Chez les animaux, la majeure partie de la matière cérébrale est "occupée" au moment de la naissance - les mécanismes des instincts y sont fixés, c'est-à-dire formes de comportement héritées. Chez un enfant, une partie importante du cerveau s'avère «propre», prête à accepter et à consolider ce que la vie et l'éducation lui donnent. Les scientifiques ont prouvé que le processus de formation du cerveau chez un animal se termine essentiellement au moment de la naissance, tandis que chez l'homme, il se poursuit après la naissance et dépend des conditions dans lesquelles l'enfant se développe. Par conséquent, ces conditions remplissent non seulement les "pages blanches" du cerveau, mais affectent également sa structure même.
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Les lois de l'évolution biologique ont perdu leur force par rapport à l'homme. La sélection naturelle a cessé d'opérer - la survie des plus forts, les plus adaptés à l'environnement des individus, car les gens eux-mêmes ont appris à adapter l'environnement à leurs besoins. le transformer à l'aide d'outils et d'un travail collectif.
Le cerveau humain n'a pas changé depuis l'époque de notre ancêtre - l'homme de Cro-Magnon, qui a vécu il y a plusieurs dizaines de milliers d'années. Et si une personne recevait ses qualités mentales de la nature, nous serions toujours blottis dans des grottes, entretenant un feu inextinguible. En fait, tout est différent.
Si dans le monde animal le niveau atteint de développement du comportement est transmis d'une génération à l'autre de la même manière que la structure du corps, par héritage biologique, alors chez l'homme, les types d'activité qui le caractérisent, et avec eux le les connaissances, les compétences et les qualités mentales correspondantes sont transmises d'une autre manière - par héritage social.
patrimoine social. Chaque génération de personnes exprime son expérience, ses connaissances, ses compétences, ses qualités mentales dans les produits de son travail. Il s'agit à la fois d'objets de culture matérielle (ce qui nous entoure, maisons, voitures) et d'œuvres de culture spirituelle (langue, science, art). Chaque nouvelle génération reçoit des précédentes tout ce qui a été créé auparavant, entre dans le monde qui a "absorbé" les activités de l'humanité.
En maîtrisant ce monde de la culture humaine, les enfants assimilent progressivement l'expérience sociale qui y est investie, les connaissances, les compétences et les qualités mentales qui caractérisent une personne. C'est l'héritage social. Bien sûr, un enfant n'est pas capable de déchiffrer par lui-même les réalisations de la culture humaine. Il le fait avec l'aide et les conseils constants d'adultes - dans le processus d'éducation et de formation.
Des tribus ont survécu sur terre, menant un mode de vie primitif, ne connaissant pas seulement la télévision, mais aussi les métaux, extrayant de la nourriture à l'aide d'outils de pierre primitifs. L'étude des représentants de ces tribus indique à première vue une différence significative entre leur psyché et la psyché d'une personne cultivée moderne. Mais cette différence n'est pas du tout une manifestation de caractéristiques naturelles. Si vous élevez un enfant d'une tribu aussi arriérée dans une famille moderne, il ne sera pas différent de nous.
L'ethnographe français J. Villard partit en expédition dans une région reculée du Paraguay, où vivait la tribu Guaquil. On savait très peu de choses sur cette tribu : qu'elle mène une vie nomade, se déplaçant constamment d'un endroit à l'autre à la recherche de sa principale nourriture - le miel des abeilles sauvages, a une langue primitive et n'entre pas en contact avec d'autres personnes. Villars, comme bien d'autres avant lui, n'a pas eu la chance de rencontrer les Guayquils, ils sont partis précipitamment à l'approche de l'expédition. Mais dans l'un des parkings abandonnés, apparemment,
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une fille de deux ans animée. Villars l'a emmenée en France et a demandé à sa mère de l'élever. Vingt ans plus tard, la jeune femme était déjà ethnographe trilingue.
Les propriétés naturelles de l'enfant, sans donner lieu à des qualités mentales, créent les conditions préalables à sa formation. Ces qualités elles-mêmes découlent de l'héritage social. Ainsi, l'une des qualités mentales importantes d'une personne est l'audition de la parole (phonémique), qui permet de distinguer et de reconnaître les sons de la parole. Aucun animal ne l'a. Il a été établi que, réagissant aux commandes verbales, les animaux ne saisissent que la longueur du mot et l'intonation, ils ne distinguent pas eux-mêmes les sons de la parole. De la nature, l'enfant reçoit la structure de l'appareil auditif et les parties correspondantes du système nerveux, adaptées pour distinguer les sons de la parole. Mais l'audition de la parole elle-même ne se développe que dans le processus de maîtrise d'une langue particulière sous la direction d'adultes.
L'enfant n'a dès la naissance aucune forme de comportement caractéristique d'un adulte. Mais certaines des formes de comportement les plus simples - les réflexes inconditionnés - sont innées en lui et absolument nécessaires à la fois à la survie de l'enfant et à son développement mental ultérieur. Un enfant naît avec un ensemble de besoins organiques (en oxygène, à une certaine température ambiante, en nourriture, etc.) et avec des mécanismes réflexes visant à satisfaire ces besoins. Diverses influences environnementales provoquent des réflexes de protection et d'orientation chez l'enfant. Ces derniers sont particulièrement importants pour le développement mental ultérieur, car ils constituent la base naturelle de la réception et du traitement des impressions externes.
Sur la base de réflexes inconditionnés, l'enfant commence déjà très tôt à développer des réflexes conditionnés, qui conduisent à une expansion des réactions aux influences extérieures et à leur complication. Les mécanismes réflexes élémentaires inconditionnels et conditionnés assurent la connexion initiale de l'enfant avec le monde extérieur et créent les conditions pour établir des contacts avec les adultes et passer à l'assimilation de diverses formes d'expérience sociale. Sous son influence, les qualités mentales et les traits de personnalité de l'enfant se forment par la suite.
Dans le processus d'assimilation de l'expérience sociale, les mécanismes réflexes individuels sont combinés en formes complexes - les organes fonctionnels du cerveau. Chacun de ces systèmes fonctionne comme un tout, remplit une nouvelle fonction qui diffère des fonctions de ses éléments constitutifs: il fournit l'audition de la parole, l'oreille musicale, la pensée logique et d'autres qualités mentales inhérentes à une personne.
Pendant l'enfance, il y a une maturation intensive du corps de l'enfant, en particulier la maturation de son système nerveux et de son cerveau. Sur pro-
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Au cours des sept premières années de la vie, la masse du cerveau augmente d'environ 3,5 fois, sa structure change et ses fonctions s'améliorent.
Le cours de la maturation dépend de la question de savoir si l'enfant reçoit un nombre suffisant d'impressions externes, si l'éducation des adultes fournit les conditions nécessaires au travail actif du cerveau. La science a prouvé que les zones du cerveau qui ne sont pas exercées cessent de mûrir normalement et peuvent même s'atrophier (perdre la capacité de fonctionner). Ceci est particulièrement prononcé dans les premiers stades de développement.
Un organisme en pleine maturité est le terrain le plus fertile pour l'éducation. Nous savons quelle impression les événements qui se déroulent dans l'enfance font sur nous, quelle influence ils ont parfois sur le reste de notre vie. L'éducation dans l'enfance est plus importante pour le développement des qualités mentales que l'éducation des adultes.
Les conditions préalables naturelles - la structure du corps, ses fonctions, sa maturation - sont nécessaires au développement mental; sans eux, le développement ne peut avoir lieu, mais ils ne déterminent pas le type de qualités mentales qui apparaissent chez un enfant. Cela dépend des conditions de vie et d'éducation, sous l'influence desquelles l'enfant apprend l'expérience sociale.
L'expérience sociale est une source de développement mental, à partir de laquelle l'enfant, par un intermédiaire (adulte), reçoit du matériel pour la formation de qualités mentales et de traits de personnalité. Une personne adulte utilise elle-même l'expérience sociale dans le but de s'améliorer.
Conditions sociales et âge. Les stades d'âge du développement mental ne sont pas identiques au développement biologique. Ils sont d'origine historique. Bien sûr, l'enfance, entendue au sens du développement physique d'une personne, le temps nécessaire à sa croissance, est un phénomène naturel, naturel. Mais la durée de la période de l'enfance, pendant laquelle l'enfant ne participe pas au travail social, mais se prépare seulement à cette participation, et les formes que prend cette préparation, dépendent des conditions socio-historiques.
Les données sur la façon dont l'enfance passe chez les personnes à différents stades de développement social montrent que plus ce stade est bas, plus tôt la personne en croissance est incluse dans les types de travail des adultes. Dans une culture primitive, les enfants littéralement
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les flics, quand ils commencent à marcher, travaillent avec les adultes. L'enfance telle que nous la connaissons n'est apparue que lorsque le travail des adultes est devenu inaccessible à l'enfant et a commencé à exiger une grande préparation préalable. Elle a été identifiée par l'humanité comme une période de préparation à la vie, à l'activité adulte, au cours de laquelle l'enfant doit acquérir les connaissances, les compétences, les qualités mentales et les traits de personnalité nécessaires. Et chaque étape d'âge est appelée à jouer son rôle particulier dans cette préparation.
Le rôle de l'école est de donner à l'enfant les connaissances et les compétences nécessaires à divers types d'activités humaines spécifiques (travail dans différents domaines de la production sociale, science, culture), et de développer les qualités mentales appropriées. L'importance de la période allant de la naissance à l'entrée à l'école réside dans la préparation des connaissances et des compétences humaines de base plus générales, des qualités mentales et des traits de personnalité dont chaque personne a besoin pour vivre en société. Celles-ci incluent l'acquisition de la parole, l'utilisation d'articles ménagers, le développement de l'orientation dans l'espace et le temps, le développement de formes humaines de perception, de pensée, d'imagination, etc., la formation des fondements des relations avec les autres, la première introduction aux oeuvres littéraires et artistiques.
Conformément à ces tâches et aux possibilités de chaque groupe d'âge, la société attribue aux enfants une certaine place parmi les autres, développe un système d'exigences pour eux, une gamme de leurs droits et obligations. Naturellement, à mesure que les capacités des enfants grandissent, ces droits et obligations deviennent plus sérieux, en particulier, le degré d'indépendance attribué à l'enfant et le degré de responsabilité de ses actes augmentent.
Les adultes organisent la vie des enfants, construisent l'éducation en fonction de la place assignée à l'enfant par la société. La société détermine les idées des adultes sur ce qui peut être exigé et attendu d'un enfant à chaque âge.
L'attitude de l'enfant envers le monde qui l'entoure, l'éventail de ses devoirs et de ses intérêts sont déterminés, à leur tour, par la place qu'il occupe parmi les autres, par le système d'exigences, d'attentes et d'influences de la part des adultes. Si un bébé se caractérise par un besoin de communication émotionnelle constante avec un adulte, cela est dû au fait que toute la vie d'un bébé est entièrement déterminée par un adulte et n'est pas déterminée de manière indirecte, mais de la manière la plus manière directe et directe : il y a un contact physique quasi continu lorsqu'un adulte emmaillote un enfant, le nourrit, lui donne un jouet, le soutient lors de ses premières tentatives de marche, etc.
Le besoin de coopération avec un adulte qui survient dans la petite enfance, l'intérêt pour l'environnement objectif immédiat sont associés à
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le fait que, compte tenu des capacités croissantes de l'enfant, les adultes changent la nature de la communication avec lui, passent à la communication sur certains objets et actions. Ils commencent à exiger de l'enfant une certaine indépendance dans son service, ce qui est impossible sans la maîtrise des modes d'utilisation des objets.
Les besoins émergents de rejoindre les actions et les relations des adultes, la sortie des intérêts au-delà de l'environnement immédiat et, en même temps, leur concentration sur le processus d'activité lui-même (et non sur son résultat) sont des caractéristiques qui distinguent un enfant d'âge préscolaire et trouvent expression dans un jeu de rôle. Ces caractéristiques reflètent la dualité de la place occupée par les enfants d'âge préscolaire parmi les autres personnes. D'une part, l'enfant est censé comprendre les actions humaines, faire la distinction entre le bien et le mal et se conformer consciemment aux règles de comportement. D'autre part, tous les besoins vitaux de l'enfant sont satisfaits par les adultes, il n'a pas d'obligations sérieuses, les adultes n'imposent aucune exigence significative sur les résultats de ses actions.
Aller à l'école est un tournant dans la vie d'un enfant. La sphère d'application de l'activité mentale change - le jeu est remplacé par l'enseignement. Dès le premier jour d'école, l'élève est confronté à de nouvelles exigences qui correspondent à des activités pédagogiques. Selon ces exigences, l'enfant d'âge préscolaire d'hier doit être organisé, réussir l'assimilation des connaissances ; il doit apprendre les droits et les devoirs correspondant à la nouvelle position dans la société.
Une caractéristique distinctive de la position de l'étudiant est que ses études sont une activité obligatoire et socialement significative. Pour elle, l'élève doit être responsable devant l'enseignant, la famille, lui-même. La vie d'un élève est soumise à un système de règles qui sont les mêmes pour tous les écoliers, dont la principale est l'acquisition de connaissances qu'il doit apprendre pour une utilisation future.
Les conditions de vie modernes - dans le contexte de la crise socio-économique - ont créé de nouveaux problèmes : 1) économiques, qui au niveau des écoliers agissent comme le problème "Les enfants et l'argent" ; 2) vision du monde - le choix des positions par rapport à la religion, qui au niveau de l'enfance et de l'adolescence agissent comme un problème "Les enfants et la religion"; 3) moral - l'instabilité des critères juridiques et moraux, qui au niveau de l'adolescence et de la jeunesse agissent comme des problèmes "Enfants et SIDA", "Grossesse précoce", etc.
Les conditions sociales déterminent également les orientations de valeurs, la profession et le bien-être émotionnel des adultes.
Modèles de développement.Étant donné que les étapes du développement mental sont principalement de nature socio-historique, elles ne sont pas
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peut être inchangé. Les étapes énumérées ci-dessus reflètent les conditions de vie des enfants dans la société moderne. Tous les enfants des pays civilisés les traversent sous une forme ou une autre. Cependant, les limites d'âge de chaque étape, le moment du début des périodes critiques peuvent varier considérablement en fonction des coutumes, des traditions d'éducation des enfants et des caractéristiques du système éducatif de chaque pays.
Ces traits psychologiques de base qui unissent les enfants qui sont au même stade de développement mental, déterminent dans une certaine mesure leurs caractéristiques mentales plus particulières. Cela nous permet de parler, par exemple, des caractéristiques typiques de l'attention, de la perception, de la pensée, de l'imagination, des sentiments, du contrôle volontaire du comportement d'un jeune enfant, d'un enfant d'âge préscolaire ou d'un élève du primaire. Cependant, ces fonctionnalités peuvent être modifiées, reconstruites lors de la modification de l'éducation des enfants.
Les qualités mentales ne surviennent pas d'elles-mêmes, elles se forment au cours de l'éducation et de l'éducation, en fonction de l'activité de l'enfant. Par conséquent, il est impossible de donner une description générale d'un enfant d'un certain âge sans tenir compte des conditions de son éducation et de son éducation. Les enfants à différents stades de développement mental ne diffèrent pas les uns des autres par la présence ou l'absence de certaines qualités mentales dans certaines conditions d'éducation et d'éducation. La caractéristique psychologique de l'âge consiste principalement à identifier les qualités mentales qui, à cet âge, peuvent et doivent être développées chez un enfant, en utilisant les besoins, les intérêts et les activités existants.
Les possibilités révélées du développement mental de l'enfant incitent certains psychologues, éducateurs et parents à accélérer artificiellement le développement mental, à lutter pour la formation intensifiée chez l'enfant de tels types de pensée qui sont plus caractéristiques des écoliers. Par exemple, des tentatives sont faites pour apprendre aux enfants à résoudre des problèmes mentaux par un raisonnement verbal abstrait. Cependant, ce chemin est incorrect, car il ne prend pas en compte les particularités du stade préscolaire du développement mental de l'enfant avec ses intérêts et activités caractéristiques. Il ne tient pas non plus compte de la sensibilité des enfants d'âge préscolaire par rapport aux influences éducatives visant le développement d'une pensée figurative plutôt qu'abstraite. La tâche principale de l'enseignement à chaque étape du développement mental n'est pas d'accélérer ce développement, mais de l'enrichir, de maximiser l'utilisation des opportunités que cette étape particulière offre.
L'attribution des étapes du développement mental est basée sur les conditions externes et les schémas internes de ce développement lui-même et constitue une périodisation psychologique de l'âge.

§3.POSITION INTERNE ET DEVELOPPEMENT
L'existence de relations sociales se reflète dans l'individu, comme on le sait, à travers l'appropriation de valeurs socialement significatives par une personne, à travers l'assimilation de normes et d'attitudes sociales. En même temps, les besoins et les motivations de chaque personne portent les orientations socio-historiques de la culture dans laquelle la personne évolue et agit. Cela signifie qu'un être humain ne peut s'élever dans son développement au niveau de la personnalité que dans les conditions d'un environnement social, par l'interaction avec cet environnement et l'appropriation de l'expérience spirituelle accumulée par l'humanité. Une personne en cours de développement ontogénétique forme progressivement sa propre position interne à travers un système de significations personnelles.
Le système des significations personnelles. La psychologie a identifié un certain nombre de conditions qui déterminent les lois fondamentales du développement mental de l'individu. Le point de départ de chaque personnalité est le niveau de développement mental ; cela peut inclure le développement mental et la capacité à construire de manière autonome des orientations de valeur, à choisir une ligne de comportement qui permet de défendre ces orientations.
L'être individuel d'une personne se forme à travers une position interne, la formation de significations personnelles, sur la base desquelles une personne construit sa vision du monde, à travers le côté contenu de la conscience de soi.
Le système de significations personnelles de chaque personne détermine les variantes individuelles de ses orientations de valeurs. Dès les premières années de la vie, une personne apprend et crée des orientations de valeurs qui façonnent son expérience de vie. Il projette ces orientations de valeurs sur son avenir. C'est pourquoi les positions axées sur les valeurs des gens sont si individuelles.
La société moderne a atteint ce stade de développement, auquel la valeur du principe personnel chez une personne est réalisée, le développement complet de la personnalité est hautement apprécié.
A. N. Leontiev a souligné qu'une personnalité est une qualité particulière qu'un individu acquiert dans la société, dans l'ensemble des relations de nature sociale dans lesquelles l'individu est impliqué65. La satisfaction des besoins matériels par une personne conduit à leur réduction uniquement au niveau des conditions, et non au niveau des sources internes de développement de la personnalité : une personnalité ne peut pas se développer dans le cadre des besoins, son développement implique un déplacement des besoins vers la création qui ne connaît pas de frontières. Cette conclusion est d'une importance fondamentale.
Les psychologues qui développent la théorie de la personnalité croient qu'une personne en tant que personne est un système psychologique relativement stable. Selon L. I. Bozhovich, psychologiquement
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une personnalité mature est une personne capable d'être guidée par des objectifs consciemment fixés, ce qui détermine la nature active de son comportement. Cette capacité est due au développement de trois aspects de la personnalité : rationnel, volitif, émotionnel66.
Pour une personnalité holistique et harmonieuse, bien sûr, la capacité est importante non seulement pour l'autonomie consciente, mais aussi pour la formation de systèmes de motivation. La personnalité ne peut être caractérisée par le développement d'un seul côté - rationnel, volontaire ou émotionnel. La personnalité est une sorte d'intégrité indissoluble de tous ses aspects.
V. V. Davydov a souligné à juste titre que la maturité socio-psychologique de l'individu n'est pas tant déterminée par les processus de croissance organique que par la place réelle de l'individu dans la société. Il soutient que dans la psychologie du développement moderne, la question devrait être posée comme suit: «Comment former une personnalité humaine holistique, comment l'aider, selon les mots de FM Dostoïevski, à« se démarquer », comment donner au processus éducatif le plus précis , direction socialement justifiée » 67.
Bien sûr, ce processus doit être construit de manière à ce que chaque enfant ait la chance de devenir une véritable personnalité à part entière et complètement développée. Pour qu'un enfant devienne une personne, il est nécessaire de former en lui le besoin d'être une personne. E. V. Ilyenkov a écrit à ce sujet: «Voulez-vous qu'une personne devienne une personne? Ensuite, mettez-le dès le début - dès l'enfance - dans une telle relation avec une autre personne (avec toutes les autres personnes), dans laquelle non seulement il pourrait, mais serait obligé de devenir une personnalité ... C'est un ensemble complet, harmonieux ( et non laid - unilatéral) le développement de chaque personne est la condition principale de la naissance d'une personne capable de déterminer indépendamment le chemin de sa vie, sa place dans celle-ci, son entreprise, intéressante et importante pour tout le monde, y compris lui-même .
Le développement intégral de la personnalité n'exclut pas l'absence de conflit de la personnalité elle-même. La motivation et la conscience de l'individu déterminent les caractéristiques de son développement à tous les stades de l'ontogenèse, où l'unité et la lutte des contraires surgissent inévitablement dans la conscience de soi de l'individu et ses manifestations émotionnelles-affectives et rationnelles69.
Au stade actuel du développement culturel et historique de la société, en raison de l'attribution d'un «facteur de place» spécial dans le système des relations sociales, le développement des enfants d'âge préscolaire est déterminé de manière particulière. L'ensemble du système d'éducation préscolaire vise à organiser «l'appropriation» effective de la culture spirituelle créée par l'humanité par l'enfant, en formant une hiérarchie de motifs comportementaux utiles à la société, en développant sa conscience et sa conscience de soi.
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Quant à la personnalité de l'enfant, qui est en cours de développement, par rapport à elle, nous ne parlons que de la formation des conditions préalables nécessaires pour atteindre un développement global. Les conditions préalables à chaque étape du développement mental créent des formations personnelles qui ont une signification durable qui détermine le développement ultérieur de l'individu. Il nous semble évident que le développement d'une personne va dans le sens d'une amélioration des qualités personnelles qui offrent la possibilité d'un développement réussi de la personnalité de l'individu et en même temps dans le sens d'un développement des qualités personnelles qui assurent la possibilité de l'existence de l'individu en tant qu'unité de la société, en tant que membre de l'équipe.
Devenir un homme signifie apprendre à s'exprimer par rapport aux autres, comme il sied à une personne. Lorsque nous parlons d'"appropriation" de la culture matérielle et spirituelle créée par l'humanité, nous entendons non seulement l'assimilation par une personne de la capacité d'utiliser correctement des objets créés par le travail des personnes, de communiquer avec succès avec d'autres personnes, mais aussi le développement de son activité cognitive, de sa conscience, de sa conscience de soi et de ses motivations comportementales. Nous avons à l'esprit le développement de la personnalité en tant qu'existence active, unique et individuelle de relations sociales. Dans le même temps, il est important d'identifier les réalisations positives et les formations négatives qui surviennent à différents stades de l'ontogenèse, pour apprendre à gérer le développement de la personnalité de l'enfant, en comprenant les schémas de ce développement.
Le développement personnel est déterminé non seulement par des caractéristiques innées (si nous parlons d'une psyché saine), non seulement par des conditions sociales, mais aussi par une position interne - une certaine attitude se développant déjà chez un petit enfant vis-à-vis du monde des gens, de la monde des choses et à lui-même. Ces conditions préalables et conditions de développement mental interagissent profondément les unes avec les autres, déterminant la position interne d'une personne par rapport à elle-même et aux personnes qui l'entourent. Mais cela ne signifie pas que, ayant pris forme à un niveau de développement donné, cette position ne puisse être influencée de l'extérieur aux étapes suivantes de la formation de la personnalité70.
Au premier stade, une formation spontanée de la personnalité, non dirigée par la conscience de soi, a lieu. C'est la période de préparation à la naissance d'une personnalité consciente de soi, lorsque l'enfant manifeste la polymotivation et la subordination de ses actions sous des formes évidentes. Le début du développement de la personnalité est dû aux événements suivants dans la vie de l'enfant. Tout d'abord, il se distingue en tant que personne (cela se produit tout au long de l'âge précoce et préscolaire), en tant que porteur d'un certain nom (nom propre, pronom "je" et une certaine apparence physique). Psychologiquement, "l'image du moi" est formée à partir d'une attitude émotionnelle (positive ou négative)
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chiya aux gens et avec l'expression de sa volonté ("je veux", "je moi-même"), qui agit comme un besoin spécifique de l'enfant. Très vite, la prétention à la reconnaissance (qui a à la fois un sens positif et un sens négatif) commence à apparaître. En même temps, l'enfant développe un sens du genre, qui détermine également les caractéristiques du développement de la personnalité. De plus, l'enfant a une idée de lui-même dans le temps, il a un passé, un présent et un futur psychologiques, il commence à se rapporter à lui-même d'une nouvelle manière - la perspective de son propre développement s'ouvre à lui. La compréhension qu'une personne parmi d'autres doit avoir des devoirs et des droits est d'une importance primordiale pour la formation de la personnalité d'un enfant.
Ainsi, la conscience de soi est une orientation de valeur qui forme un système de significations personnelles qui composent l'être individuel d'une personne. Le système des significations personnelles s'organise en une structure de conscience de soi, représentant l'unité de liens se développant selon certaines lois.
La structure de la conscience de soi d'une personne est formée par l'identification avec front, nom propre (attitude de valeur envers le corps et le nom);
l'estime de soi, exprimée dans le cadre d'une revendication de reconnaissance ; se présenter comme représentant d'un certain genre (identification au genre) ; représentation de soi sous l'aspect du temps psychologique (passé, présent et futur individuel) ; évaluation de soi dans le cadre de l'espace social de l'individu (droits et obligations dans le contexte d'une culture particulière).
Les liens structurels de la conscience de soi sont remplis de signes qui sont apparus dans le processus de la réalité historiquement conditionnée de l'existence humaine. Les systèmes de signes de la culture à laquelle appartient une personne sont une condition de son développement et de son « mouvement » au sein de ce système. Chaque personne attribue à sa manière les significations et les significations des signes culturels. Par conséquent, dans l'esprit de chaque personne, les réalités objectives-subjectives du monde objectif, les systèmes de signes figuratifs, la nature, l'espace social sont représentés.
C'est cette individualisation des significations et des significations des signes culturels qui fait de chaque personne un individu unique et unique. Cela implique naturellement la nécessité de s'approprier le plus grand volume de culture : la représentation paradoxale de l'universel chez un individu - plus le volume d'unités culturelles est représenté dans la conscience de soi d'un individu, plus les transformations individuelles des sens et des significations sont importantes de signes sociaux, plus l'individualité d'une personne est riche.
Bien sûr, on ne peut parler ici que d'une éventuelle corrélation entre le montant de l'appropriation et l'individualisation d'une personne. Bien sûr, il existe de nombreuses conditions et conditions préalables différentes qui constituent la possibilité d'individualisation d'une personne.

Sujet : Causes des écarts de développement.

Conditions du développement normal de l'enfant.

Facteurs biologiques des déviations du développement.

Facteurs socio-psychologiques des déviations du développement.

Littérature:

Fondamentaux de la psychologie spéciale / Ed. L.V. Kouznetsova. - M., 2002.

Sorokin V.M. Psychologie spéciale. - Saint-Pétersbourg, 2003.

Sorokin V.M., Kokorenko V.L. Atelier sur la psychologie spéciale. - Saint-Pétersbourg, 2003.

- 1 –

Facteur- la cause de tout processus, phénomène (Dictionnaire moderne des mots étrangers. - M., 1992, p. 635).

Il existe de nombreux types d'influences qui affectent l'apparition de diverses déviations dans le développement psychophysique et personnel-social d'une personne. Et avant de caractériser les causes conduisant à des déviations de développement, il est nécessaire de considérer les conditions du développement normal de l'enfant.

Ces 4 conditions de base nécessaires au développement normal de l'enfant ont été formulées par G.M. Dulnev et A.R. Louria.

Première le plus important état - "fonctionnement normal du cerveau et de son cortex".

Deuxième condition - "le développement physique normal de l'enfant et la préservation associée des performances normales, le tonus normal des processus nerveux."

Troisième condition - "la sécurité des organes sensoriels qui assurent la connexion normale de l'enfant avec le monde extérieur."

Quatrième condition - enseignement systématique et cohérent de l'enfant dans la famille, à la maternelle et dans une école secondaire.

Les données de l'analyse de la santé psychophysique et sociale des enfants montrent une augmentation progressive du nombre d'enfants et d'adolescents ayant divers troubles du développement. Il y a de moins en moins d'enfants en bonne santé à tous les égards du développement. Selon divers services, de 11 à 70 % de l'ensemble de la population enfantine à différents stades de son développement, à un degré ou à un autre, ont besoin d'une aide particulière.

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L'éventail des causes pathogènes est très large et varié. Habituellement, toute la variété des facteurs pathogènes est divisée en facteurs endogènes (héréditaires) et exogènes (environnementaux).

Les facteurs biologiques comprennent :

facteurs génétiques;

facteur somatique;

indice de dommages aux structures cérébrales.

Au moment de l'exposition, les facteurs pathogènes sont divisés en:

prénatal (avant le début du travail);

natal (pendant le travail);

postnatal (après l'accouchement et se déroulant dans la période allant jusqu'à 3 ans).

Selon des documents cliniques et psychologiques, le sous-développement le plus flagrant des fonctions mentales survient à la suite d'une exposition à des dangers dommageables pendant la période de différenciation cellulaire intense des structures cérébrales, c'est-à-dire dans les premiers stades de l'embryogenèse, au début de la grossesse.

POUR facteurs de risque biologiques qui peuvent entraîner de graves déviations dans le développement physique et mental des enfants comprennent :

anomalies génétiques chromosomiques, tant héréditaires que résultant de mutations génétiques, aberrations chromosomiques ;

maladies infectieuses et virales de la mère pendant la grossesse (rubéole, toxoplasmose, grippe);

maladies sexuellement transmissibles (gonorrhée, syphilis);

les maladies endocriniennes de la mère, en particulier le diabète ;

Incompatibilité du facteur Rh ;

alcoolisme et toxicomanie chez les parents, et surtout chez la mère;

les risques biochimiques (rayonnements, pollution de l'environnement, présence de métaux lourds dans l'environnement, tels que le mercure, le plomb, l'utilisation d'engrais artificiels, d'additifs alimentaires dans la technologie agricole, l'utilisation inappropriée de médicaments, etc.) qui affectent les parents avant la grossesse ou la mère pendant la grossesse, ainsi que sur les enfants eux-mêmes dans les premières périodes du développement postnatal;

déviations graves de la santé somatique de la mère, y compris malnutrition, hypovitaminose, maladies tumorales, faiblesse somatique générale;

hypoxique (manque d'oxygène);

toxicose maternelle pendant la grossesse, en particulier dans la seconde moitié;

évolution pathologique de l'activité de travail, notamment accompagnée d'un traumatisme du cerveau du nouveau-né;

lésions cérébrales et maladies infectieuses et toxique-dystrophiques graves subies par un enfant à un âge précoce;

les maladies chroniques (telles que l'asthme, les maladies du sang, le diabète, les maladies cardiovasculaires, la tuberculose, etc.) qui ont commencé à l'âge préscolaire.

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Les facteurs pathogènes de nature biologique n'épuisent pas le cercle des causes des déviations du développement. Les facteurs socio-psychologiques ne sont pas moins divers et dangereux.

Les facteurs sociaux comprennent :

impacts environnementaux précoces (jusqu'à 3 ans);

impacts environnementaux actuels.

POUR facteurs de risque sociaux rapporter:

les situations sociales défavorables dans lesquelles se trouve la mère de l'enfant à naître et qui sont dirigées directement contre l'enfant lui-même (par exemple, le désir d'interrompre la grossesse, les sentiments négatifs ou anxieux liés à la future maternité, etc.) ;

expériences négatives prolongées de la mère, dont le résultat est la libération d'hormones d'anxiété dans le liquide amniotique (ce qui conduit à une vasoconstriction fœtale, une hypoxie, un décollement placentaire et une naissance prématurée);

forts stress à court terme - chocs, peurs (cela peut conduire à une fausse couche spontanée);

l'état psychologique de la mère pendant l'accouchement;

séparation de l'enfant de la mère ou des personnes qui la remplacent, manque de chaleur émotionnelle, environnement sensoriel médiocre, éducation inappropriée, attitude insensible et cruelle envers l'enfant, etc.

Si les facteurs de nature biologique constituent davantage le champ d'intérêt des cliniciens, alors le spectre socio-psychologique se rapproche du champ professionnel des enseignants et des psychologues.

Des études cliniques montrent qu'une même cause entraîne parfois des anomalies du développement complètement différentes. En revanche, des états pathogènes de nature différente peuvent provoquer les mêmes formes de troubles. Cela signifie que la relation causale entre le facteur pathogène et le développement altéré peut être non seulement directe, mais aussi indirecte.

Les conditions préalables au développement mental sont quelque chose qui a un certain effet sur l'individu, c'est-à-dire circonstances externes et internes dont dépendent les caractéristiques, le niveau de développement mental.
Ils sont externes et internes. Les conditions préalables externes au développement mental sont la qualité et les caractéristiques de l'éducation d'une personne; interne - activité et désir, ainsi que les motivations et les objectifs qu'une personne se fixe dans l'intérêt de son amélioration en tant que personne.

L'homme est un être biosocial. Par conséquent, en influençant son développement mental, on distingue 2 facteurs principaux: biologiques, naturels et sociaux - conditions de vie, éducation et éducation organisées par la société.
Conditions biologiques - propriétés héréditaires et innées du corps qui créent des conditions préalables anatomiques et physiologiques (inclinations, type de RNB) pour la formation de divers types d'activité mentale.
Conditions sociales - aucune des qualités humaines spécifiques (pensée logique, imagination créatrice, régulation volontaire des actions, etc.) ne peut survenir que par la maturation des inclinations organiques, certaines conditions de formation et d'éducation sont requises (exemple de Mowgli).
Cependant, ni l'environnement ni l'hérédité ne peuvent influencer une personne en dehors de sa propre activité.

Il existe des conditions préalables au développement mental normal. Ils sont déterminés par divers facteurs : la taille et la forme du corps, les taux de croissance et de maturation, l'état de santé et bien d'autres. L'embryon et le fœtus sont particulièrement sensibles à l'influence de ces facteurs. Certaines causes de troubles graves du développement de l'embryon et du fœtus sont connues, à savoir : division anormale des chromosomes, insuffisance placentaire, maladies infectieuses virales et initiales du fœtus, troubles métaboliques résultant de maladies maternelles, conflit Rh, influence des rayons ionisants , l'influence de certains médicaments, des médicaments toxiques, qui affectent directement le développement psychosomatique de l'enfant à l'avenir.
Condition de développement mental l'enfant peut être considéré comme la réalité qui l'entoure (conditions familiales, sociales et de vie, etc.). Les conditions sont déterminées par des facteurs sociaux et biologiques. Ce que l'on entend par facteurs sociaux se rapporte aux influences directes auxquelles l'organisme est soumis au cours du développement (de la naissance à la pleine maturité) et dont dépend la réalisation de l'hérédité. Les conditions suivantes ne sont pas les meilleures conditions pour le développement du fœtus : âge trop jeune de la femme enceinte, micro- et macrotraumatismes pendant la grossesse, changements de pression, par exemple lors d'un voyage en avion, bruit qui dure assez longtemps, conséquences de traitement de l'infertilité. Avec les violations, des enfants naissent chez les femmes qui fument et boivent beaucoup. Tous ces enfants sont inclus dans le groupe dit à risque. La malnutrition pendant la grossesse, le manque de vitamines, notamment A et B2, peuvent également entraîner des anomalies dans le développement du fœtus. Ainsi, la nutrition de la mère, son mode de vie affecte le développement du fœtus. Si une femme est enceinte, elle ne doit pas fumer ni boire d'alcool. Affecter négativement le fœtus en développement, principalement sur le système nerveux, les émotions négatives de la femme enceinte, les soucis, la nervosité. Les conflits familiaux sont hautement indésirables, car une femme enceinte peut ressentir un sentiment de peur.
Les conditions sociales d'un enfant de moins de trois ans se limitent le plus souvent au domicile parental. Parmi les facteurs sociaux, le rôle principal est attribué à la famille.Comme le montrent des études, l'influence négative de la famille associée au développement de l'enfant entraîne non seulement des violations du développement mental du bébé, mais également de graves difficultés d'adaptation. à l'environnement, qui ne se manifeste généralement que dans la deuxième décennie de la vie.
De plus, le développement psychologique d'un enfant ne peut pas être normal si les besoins fondamentaux d'un sentiment de sécurité, d'amour, de respect, de compréhension mutuelle et d'un sentiment de connexion avec les parents ne sont pas satisfaits. L'enfant doit sentir qu'il est un enfant doué et aimé. Ceux-ci sont nécessaires au développement normal de l'enfant, ainsi qu'à une nutrition appropriée, à l'air frais ou aux vaccinations et à l'hygiène. L'impact éducatif des parents est étroitement lié à la réalisation des besoins fondamentaux de l'enfant. Une indulgence excessive et une sévérité excessive ou une incohérence dans les actions et les actes des parents ont un effet néfaste sur le développement psychosomatique du bébé.
Selon la plupart des psychologues modernes, les combinaisons suivantes sont extrêmement négatives pour le développement normal d'un enfant : une mère agressive et despotique et un père docile qui ne s'intéresse pas à l'enfant ; une mère craintive et un père sévère et strict; une mère surprotectrice et un père froid ou agressif.
Le développement de l'enfant est affecté négativement par l'incompétence pédagogique des parents, la réticence à s'occuper de l'enfant, la négligence psychologique et physique de l'enfant. S'il n'y a pas d'incitation appropriée de la part des adultes, si l'enfant, au sens figuré, n'est pas pris par la main et n'est pas conduit dans la bonne direction, le développement ne se produit pas. Par exemple, si un enfant n'est pas obligé de parler et qu'il ne parle pas avant l'âge de sept ans, sa parole ne se développera jamais. La négligence entraîne un retard de développement. L'enfant n'acquiert que quelques compétences élémentaires et primitives. Une personnalité se forme, qui, très probablement, se vengera par la suite de ses proches qui ont négligé son développement, et en même temps de toute la société.
Le retard mental provoque également une pression excessive, une surprotection. Elle entrave le développement naturel de l'enfant, conduit à un retard de développement mental, à un sous-développement mental, à des borderlines, à une carence affective. En règle générale, l'enfant devient tôt ou tard agressif envers celui qui a freiné son développement.
Il a également été prouvé que pour le développement normal de la psyché, l'appareil moteur, le développement harmonieux des systèmes individuels, y compris le système nerveux central, l'activité physique, les exercices récréatifs en plein air et le durcissement sont d'une grande importance. Le développement de la sphère motrice en général, et de la motricité fine en particulier, est la condition la plus importante pour le développement mental d'un enfant. La motricité fine est la base du développement, une sorte de locomotive, de tous les processus mentaux, y compris l'attention, la mémoire, la perception, la pensée et la parole.
Des conditions défavorables pour élever un enfant dans une famille peuvent empêcher la réalisation de ses inclinations génétiques. Pour que le bébé puisse montrer toutes les meilleures propriétés de sa nature, à la fois physiques et mentales. Les parents doivent vivre sa vie, lui accorder le maximum d'attention, montrer de l'amour pour le bébé, s'intéresser à ses affaires, le surveiller, parler avec lui, fournir à l'enfant l'expérience nécessaire et en même temps lui apprendre la maîtrise de soi, l'endurance, confiance en soi. L'influence de ces facteurs sur le développement psychosomatique de l'enfant est scientifiquement prouvée. Les parents doivent protéger le bébé de l'influence négative des facteurs associés à la civilisation moderne, à la grande chimie, à l'empoisonnement et à la pollution de l'environnement, et à un certain nombre d'autres qui surviennent dans la vie moderne (télévision, limitation de l'activité motrice, etc.).
Ainsi, le développement mental des enfants dépend de l'hérédité, de l'environnement familial et de l'éducation, ainsi que de l'environnement extérieur avec sa variété d'influences sociales et biologiques. Toutes ces influences agissent dans un seul complexe, ce qui peut provoquer à la fois un renforcement et un nivellement de l'influence de chacun des facteurs. En général, l'impact de l'environnement et des facteurs biologiques est d'autant plus intense que l'organisme est jeune. Cela s'applique aux influences positives et négatives. La santé de la mère (âge, absence de maladies infectieuses et virales, mauvaises habitudes), l'hérédité saine, le déroulement favorable de la grossesse et de l'accouchement (absence de micro-macrotraumatismes), le fonctionnement normal du placenta, l'absence de conditions environnementales défavorables sont d'une importance décisive. effets nocifs (médicaments toxiques, médicaments, radiations) , ainsi que l'état psycho-émotionnel de la femme enceinte et sa bonne nutrition. La condition la plus importante pour le développement mental d'un enfant est le développement de la sphère motrice en général, et de la motricité fine en particulier. Pour le développement mental normal d'un enfant, il est extrêmement nécessaire d'assurer ses besoins de base pour un sentiment de sécurité, d'amour, de respect, de compréhension mutuelle et un sentiment de connexion avec ses parents.

(selon G.M. Dulnev et A.R. Luria):

1 CONDITION ESSENTIELLE- « fonctionnement normal du cerveau et de son cortex ». En présence de conditions pathologiques résultant de diverses influences pathogènes, le rapport normal des processus irritables et inhibiteurs est perturbé, la mise en œuvre de formes complexes d'analyse et de synthèse des informations entrantes est difficile; l'interaction entre les blocs du cerveau responsables de divers aspects de l'activité mentale humaine est perturbée.

2 ÉTAT- "le développement physique normal de l'enfant et la préservation associée des performances normales, le tonus normal des processus nerveux."

3 ÉTAT- "la sécurité des organes sensoriels qui assurent la connexion normale de l'enfant avec le monde extérieur."

4 ÉTAT- enseignement systématique et cohérent de l'enfant dans la famille, à l'école maternelle et scolaire.

Il convient de noter que le plus modèles généraux, trouvés dans le développement mental d'un enfant normal, sont également retrouvés chez des enfants présentant divers handicaps mentaux et physiques.

Pour la première fois, cette position a été notée par un médecin et un psychologue G.Ya.Troshin dans son livre Anthropological Foundations of Education. Psychologie comparée des enfants anormaux », publié en 1915. Ensuite, cela a été souligné à plusieurs reprises LS Vygotski.

Ces modèles comprennent tout d'abord une certaine séquence d'étapes dans le développement de la psyché, la présence de périodes sensibles dans le développement des fonctions mentales, la séquence de développement de tous les processus mentaux, le rôle de l'activité dans le développement mental, la rôle de la parole dans la formation de HMF, le rôle principal de la formation dans le développement mental.

Ces manifestations spécifiques et d'autres du caractère commun du développement normal et perturbé ont été clairement identifiées dans les études de L.V. Zankov, T.A. Vlasova, I.M. Solovyov, T.V. Rozanova, Zh.I. période de 1930 à 1970. Ces psychologues et leurs collaborateurs ont montré que les grandes lois régissant le développement de la perception, de la mémoire, des représentations, de la pensée et de l'activité, établies dans l'étude d'un enfant au développement normal, s'appliquent aussi bien aux sourds qu'aux o/o.

Études comparatives portant sur plusieurs types de troubles du développement depuis les années 1960. ont commencé à être menées dans d'autres pays. Aux États-Unis, il y avait des études de S. Kirk, H. Furt; Au Royaume-Uni - N.O. Connor et autres Dans toutes ces études, des modèles ont été établis, à la fois communs aux personnes ayant des troubles du développement et se développant normalement, et caractéristiques uniquement des personnes présentant des déviations par rapport au développement normal.

Selon le physiologiste russe I.P. Pavlov, il existe une corrélation visible entre la physiopathologie et la physiologie normale: les études des fonctions altérées permettent de découvrir ce qui existe et se produit sous une forme cachée et compliquée dans des conditions de développement normal.

L'une des premières RÉGULARITÉS GÉNÉRALES DU DÉVELOPPEMENT DÉFECTUEUX en relation avec divers types de dysontogenèse mentale a été formulée par V.I. Lubovsky. LA THÈSE PRINCIPALE est la postulation probante de la présence

3 NIVEAUX HIÉRARCHIQUES DES RÉGULARITÉS

DÉVELOPPEMENT DÉFECTUEUX :

I LEVEL - modèles inhérents à tous les types de développement dysontogénétique.

NIVEAU II - modèles caractéristiques du groupe de troubles dysontogénétiques.

NIVEAU III - modèles spécifiques inhérents à un type particulier de dysontogenèse.

Du point de vue des chercheurs modernes, les modèles ou caractéristiques qui sont souvent identifiés par les chercheurs comme spécifiques à un défaut donné ne le sont pas toujours. Beaucoup d'entre eux sont en fait de nature plus générale et peuvent être retrouvés dans le développement d'enfants appartenant à plusieurs types de troubles du développement. Ainsi, comparer les caractéristiques des enfants appartenant à un type de trouble du développement avec la norme n'est clairement pas suffisant, car. ne permet pas d'identifier les signes spécifiques d'un défaut donné, de découvrir des schémas d'évolution qui ne sont qu'inhérents à celui-ci.

LS Vygotski considéré comme des lacunes telles que la cécité, la surdité, u / o. Il a noté que les causes qui les provoquent conduisent à l'émergence d'une violation fondamentale dans le domaine de l'activité mentale, qui est définie comme - INFRACTION PRIMAIRE. La violation primaire, si elle survient dans la petite enfance, entraîne des changements particuliers dans l'ensemble du développement mental de l'enfant, qui se manifestent dans la formation COMMANDE SECONDAIRE ET SUBSEQUENTE dans le domaine de l'activité mentale. Tous sont causés par une violation primaire et dépendent de sa nature (du type de déficience primaire), de son degré de gravité et du moment de son apparition.

REGULARITES :

1) APPARITION DE DEFAUTS SECONDAIRES dans le processus de développement mental d'un enfant présentant une déficience d'un type ou d'un autre a été identifié par L.S. Vygotsky au début des années 1930 comme un schéma général de développement anormal.

2) Selon L.S. Vygotsky, la deuxième régularité est - DIFFICULTES D'INTERACTION AVEC L'ENVIRONNEMENT SOCIAL et perturbation de la communication avec le monde extérieur tous les enfants ayant une déficience intellectuelle.

Zh.I. Shif formule ce schéma comme suit : le point commun à tous les cas de développement anormal est que la totalité des conséquences générées par le défaut se manifeste par des changements dans le développement de la personnalité de l'enfant anormal dans son ensemble. L'auteur note également que chez les enfants ayant une déficience intellectuelle de toutes les catégories, il existe des violations de la communication verbale, bien qu'elles se manifestent à des degrés et sous des formes variables.

3) VIOLATIONS DE RÉCEPTION, TRAITEMENT, CONSERVATION

ET UTILISATION DES INFORMATIONS.

Comme le montrent les études expérimentales neurophysiologiques et psychologiques, toute pathologie perturbe le « décodage » du monde environnant. Selon les spécificités de la déviation, divers paramètres de la réalité environnante sont déformés.

4) PERTURBATION DE LA MÉDIATION DE LA PAROLE.

Même L.S. Vygotsky a avancé la position qu'à partir d'environ 2 ans, la parole commence à jouer un RÔLE DÉFINITIF dans le développement ultérieur de tous les processus mentaux. La FORMATION DE LA FONCTION DE RÉGULATION DE LA PAROLE est d'une importance particulière, qui est inextricablement liée à la fois au développement de la fonction de parole proprement dite et aux parties frontales du cerveau en tant que BASE DU CERVEAU DU VOLONTAIRE.

Des études neurophysiologiques montrent que le RETARD DANS LA MATURATION DES STRUCTURES FRONTALES est une caractéristique pathogénique commune à un certain nombre de dysontogenèses, telles que u / o, retard mental, RDA, etc. Avec toutes les déviations du développement mental, une DIVERGENCE DE NON VERBAL ET LE COMPORTEMENT VERBAL est observé dans une plus ou moins grande mesure, ce qui rend difficile le développement normal de l'enfant et nécessite l'utilisation de méthodes spéciales d'éducation et d'éducation.

5) TEMPS DE FORMATION PLUS LONG

REPRÉSENTATIONS ET CONCEPTS SUR L'ENVIRONNEMENT

RÉALITÉ.

Tout type de développement dysontogénétique se caractérise par une violation du reflet mental normal de la réalité, une perte totale ou partielle des "outils mentaux": les capacités intellectuelles sont réduites, ou une inadéquation sociale est révélée, ou tout type d'information (visuelle, auditive, visuel-auditif, efficace) sur la réalité environnante tombe .

Pour qu'un enfant atteint d'une pathologie du développement particulière se forme des idées aussi complètes et adéquates sur différents aspects de la réalité environnante, comme cela se produit chez les enfants se développant normalement, des périodes plus longues et des méthodes spéciales sont certainement nécessaires.

6) RISQUE D'ÉTATS DE DÉSADAPTATION SOCIO-PSYCHOLOGIQUE.

Le problème de l'interaction entre l'individu et l'environnement est extrêmement important dans l'analyse du processus de développement mental. Dans la résolution de ce problème, l'analyse non seulement de l'activité de l'individu, mais aussi des caractéristiques de son adaptation, occupe une place particulière.

La grande prévalence des états de sous-développement mental, et surtout ses formes bénignes, est une source supplémentaire de graves problèmes pour la société, dont les principaux sont l'INSERTION SOCIALE INCOMPLETE DES PERSONNES AYANT UN DEVELOPPEMENT MENTAL, avec l'augmentation concomitante de la délinquance juvénile.

Le système d'assistance spécialisée aux enfants atteints de diverses formes de sous-développement mental, développé et créé par les efforts des orthophonistes domestiques, a obtenu un succès significatif dans la résolution des problèmes de diagnostic et de correction des troubles cognitifs de l'enfance. Cependant, beaucoup moins d'attention a été accordée à l'étude de la GENÈSE ET DE LA SPÉCIFICITÉ DES PROBLÈMES PERSONNELS, qui surgissent inévitablement chez ces enfants DANS LE PROCESSUS DE SOCIALISATION. En attendant, c'est précisément ce type de problème, focalisant en lui-même une combinaison complexe de facteurs organiques et sociaux du développement d'un enfant, qui se traduit par divers phénomènes de troubles du comportement, DE DÉSADAPTATION GÉNÉRALE OU PARTIELLE, atteignant souvent le niveau de gravité clinique ou criminelle. .

Ce paramètre est apparu ces dernières années en lien avec le renforcement des processus d'intégration en éducation et avec l'importance qui a été accordée au développement de la compétence sociale des personnes, quelles que soient la gravité et la nature de leurs déviations.

Ce paramètre signifie que tout défaut rend difficile pour une personne d'atteindre un équilibre optimal entre la capacité de satisfaire ses besoins importants et les conditions disponibles pour cela, y compris les conditions purement domestiques (par exemple, la présence de rampes d'accès pour les fauteuils roulants) et conditions socio-psychologiques - la volonté de l'environnement social le plus proche d'interagir avec ces personnes.

LE CONCEPT D'A.R. LURIYA et son À PROPOS DE BRAIN

BASES D'ORGANISATION D'UN MENTAL HOLISTIQUE

ACTIVITÉS HUMAINES- est une base méthodologique pour identifier le fait même de l'écart par rapport à l'ontogenèse normale, la structure de l'écart, en déterminant les structures cérébrales les plus perturbées et intactes, qui doivent être prises en compte lors de l'organisation du processus correctionnel et pédagogique.

SYMPTÔMES D'ÂGE :

CHAQUE AGE marque de son empreinte la NATURE DE LA REPONSE EN CAS D'IMPACT PATHOGENE :

1) SOMATOVEGETATIVE (de 0 à 3 ans)- Dans le contexte de l'immaturité de tous les systèmes, le corps à cet âge réagit à tout effet pathogène par un complexe de réactions somatovégétatives, telles que l'excitabilité générale et autonome, la fièvre, les troubles du sommeil, l'appétit et les troubles gastro-intestinaux.

2) NIVEAU PSYCHOMOTEUR (4- 7 ans) - la formation intensive des sections corticales de l'analyseur moteur, et en particulier des sections frontales du cerveau, rend ce système prédisposé aux troubles hyperdynamiques d'origines diverses (excitabilité psychomotrice, tics, bégaiement, peurs). Le rôle des facteurs psychogènes augmente - relations traumatisantes défavorables dans la famille, réactions à la dépendance aux établissements d'enseignement pour enfants, relations interpersonnelles défavorables.

3) NIVEAU AFFECTIF (7-12 ans)- l'enfant réagit à toute nocivité avec une composante affective notable - de l'autisme sévère à l'excitabilité affective avec des phénomènes de négativisme, d'agressivité, de réactions névrotiques.

4) IDÉATEUR ÉMOTIONNEL (12 - 16 ans) - menant à l'âge prépubère et pubertaire. Elle se caractérise par des fantasmes pathologiques, des loisirs surévalués, des idées hypocondriaques surévaluées, comme des idées de laideur imaginaire (dysmorphophobie, anorexie mentale), des réactions psychogènes de protestation, d'opposition, d'émancipation.

La symptomatologie prédominante de chaque niveau de réponse d'âge n'exclut pas l'apparition de symptômes des niveaux précédents, mais ils occupent généralement une place périphérique dans le tableau de la dysontogenèse. La prédominance des formes pathologiques de réponse, caractéristiques d'un âge plus jeune, indique les phénomènes de retard mental.

Les réactions énumérées ci-dessus sont une forme exacerbée d'une réponse normale liée à l'âge à un effet nocif particulier.

EN 2. PRINCIPAUX MÉCANISMES D'APPARITION

DEFAUTS EN PSYCHOPHYSIQUE

DÉVELOPPEMENT.

En 1927 SCHWALBE Il fut le premier à introduire le terme « dysontogenèse » pour désigner les déviations dans le développement intra-utérin de l'organisme. V.V. Kovalev (1985) utilise le concept "DYSONTOGENESE MENTALE», l'appliquant aux troubles du développement mental de l'enfance et de l'adolescence résultant du désordre et de la maturation des structures et des fonctions du cerveau.

Terme DYSONTOGENIE" a été introduit par des représentants de la médecine clinique pour désigner diverses formes de perturbation de l'ontogenèse normale qui se produisent dans l'enfance, lorsque les systèmes morphofonctionnels du corps n'ont pas encore atteint la maturité. Il s'agit pour la plupart des AFFECTIONS MALADIES NON PROGREDIENTES (le caractère non évolutif des troubles signifie l'absence d'aggravation du défaut primaire sous-jacent au sous-développement mental), une sorte de malformation qui obéit aux mêmes lois que le développement normal , mais représente sa modification pathologique, ce qui rend difficile le développement psychosocial complet d'un enfant sans soins psychologiques et pédagogiques spéciaux appropriés, et dans certains cas médicaux.

Dans les travaux des psychiatres, II SONT RÉPARTIS LES PRINCIPAUX TYPES DE DYZONTOGÉNÈSE MENTALE :

1) retard, 2) asynchronie.

En dessous de RETARDEMENT- fait référence au retard ou à la suspension du développement mental. Il existe un RETARD MENTAL GÉNÉRAL (TOTAL) et PARTIEL (PARTIEL).

À RETARD PARTIEL- il y a une suspension ou un retard dans le développement des fonctions mentales individuelles. La base neurophysiologique du retard partiel est une violation du rythme et du moment de la maturation des systèmes fonctionnels individuels.

caractéristique ASYNCHRONIE- il y a une avancée prononcée dans le développement de certaines fonctions et propriétés mentales de la personnalité émergente et un retard important dans le rythme et le moment de la maturation des autres. Cela devient la base du développement disharmonieux de la psyché dans son ensemble.

L'ASYNCHRONIE doit être distinguée de HÉTÉROCRONIE PHYSIOLOGIQUE- c'est à dire. différences de maturation des structures et des fonctions cérébrales, observées au cours du développement mental normal.

Les jeunes parents inexpérimentés élevant leur premier enfant, littéralement après le premier mois, commencent à chercher activement des réponses aux questions suivantes: quand il parle, comment développer la motricité fine, quelles devraient être les conditions de développement d'un enfant en une famille pour qu'il se développe correctement ? Et plein d'autres. Et si tout à coup quelque chose dépasse (ou dépasse) les normes généralement acceptées, ils commencent à s'inquiéter. Dans la plupart des cas, éviter cela n'est pas difficile, il suffit de créer les conditions nécessaires pour cela. Nous en parlerons.

Quelles devraient être les conditions de développement des jeunes enfants

Il n'est vraiment pas difficile de créer les conditions du développement normal d'un enfant. Pour commencer, définissons ce que c'est que de parler des mêmes choses. Spécialistes sous favorable conditions du développement de l'enfant dans la famille comprendre une telle organisation de l'espace de vie du bébé, qui stimulera son développement. Mais c'est en théorie, mais qu'en est-il en pratique ?

Nous créons les conditions pour le développement normal d'un enfant de 0 à 6 mois

La première chose à assurer est la disponibilité du plus grand nombre possible d'objets parmi les plus divers en forme, couleur, matière et texture. Bien sûr, ils doivent tous être en sécurité. Même si le bébé ne peut toujours pas atteindre la plupart d'entre eux, il peut et doit être aidé. Posez-le plus souvent sur le sol, et aidez-le un peu pour atteindre tel ou tel jouet.

De telles activités peuvent être combinées avec le durcissement. Peu importe la qualité et la modernité d'une couche jetable (plus de détails :), elle empêche toujours la peau de respirer. Ne le portez pas, les bains d'air ne profiteront qu'à l'enfant.

Une telle disposition sur le ventre élargira considérablement la vue du bébé, vous permettra de voir combien de choses intéressantes se trouvent autour. Soit dit en passant, il n'est pas nécessaire de l'entourer uniquement de jouets. Dans la plupart des cas, les enfants adorent jouer avec certains articles ménagers. Ainsi, un étui à lunettes ou une passoire peut occuper votre tout-petit pendant 30 minutes.

Nous créons les conditions pour le développement normal d'un enfant de 6 à 12 mois

Après six mois, une nouvelle période commence dans le développement de l'enfant. Maintenant, il a un besoin accru d'activité physique et de développement de nouveaux mouvements. Ainsi, la règle principale pour créer des conditions favorables au développement des jeunes enfants est - ne pas limiter.

Réduisez le temps passé dans le parc ou le berceau, laissez l'enfant passer plus de temps sur le sol. Ainsi, il apprendra rapidement à ramper, s'asseoir, se retourner, se lever, s'agripper à quelque chose. Bien sûr, au début, vous devrez constamment l'aider et le soutenir, mais le bébé apprend vite. Il semble qu'hier, il ne faisait que ses premières tentatives pour se tenir debout, et aujourd'hui déjà, il marche avec confiance le long du mur.

Avez-vous remarqué que le bébé disperse tout ce qui lui tombe sous la main ? C'est normal, cela signifie qu'il se développe avec l'âge. La période de destruction doit être présente, car à ce moment il y a un développement actif de la pensée de l'enfant. Il apprend à comparer, établit des relations de cause à effet (j'ai arrêté - ma mère l'a repris).

Au lieu de limiter l'enfant et de le punir pour une autre chose endommagée, proposez-lui des jeux liés à la destruction. Construisez des tourelles avec des cubes et laissez-les casser, laissez-les déchirer un vieux journal. Attachez les jouets que vous promenez à des ficelles pour qu'ils ne tombent pas dans la boue. En conséquence, l'enfant obtiendra ce qu'il veut et vous vous en sortirez avec des pertes minimes ou nulles.

Des conditions favorables au développement d'un jeune enfant dans la famille aident à surmonter de nombreux problèmes. Par exemple, à un certain stade de sa croissance, le bébé commence à enfoncer ses doigts dans divers trous, tout en effrayant ses parents. Ainsi, pour qu'un tel comportement ne devienne pas une obsession (par exemple, enfoncer un doigt dans une douille), vous devez créer des conditions qui l'aident à le dépasser plus rapidement. Veillez donc à la disponibilité de jouets appropriés ou inventez quelque chose à partir de moyens improvisés.

Dans le cadre d'un article, il est difficile de considérer tous les aspects de la création de conditions pour le développement des jeunes enfants, mais l'idée principale, je l'espère, est claire. Vous pouvez obtenir des informations supplémentaires à partir des documents suivants : et.