Courbes de température. Types, types de fièvres et évolution du syndrome fébrile Types de fièvres selon le degré d'augmentation de la température

La fièvre est évaluée par la durée, le degré d'augmentation de la température corporelle et la nature du changement de la courbe de température.

Par durée la fièvre est éphémère (de quelques heures à deux jours), aiguë (jusqu'à 15 jours), subaiguë (jusqu'à 45 jours) et chronique (plus de 45 jours).

Par le degré d'élévation de la température les corps distinguent entre la fièvre subfébrile (pas plus de 38 C), modérée (de 38 à 39 C), élevée (de 39 à 40 C), excessivement élevée (de 40 à 41 C) et hyperpyrétique (au-dessus de 41 C).

À son tour état subfébrile il peut être faible (jusqu'à 37,5 C) et élevé (au-dessus de 37,5 C). Compte tenu de la pathogenèse d'une augmentation de la température corporelle, l'état subfébrile dans la plupart des cas est également considéré comme une fièvre.

Types de courbe fébrile

Par la nature du changement de la courbe de température on distingue les types de fièvre suivants :

constant(f. continua) - la température dépasse 39 C avec une amplitude journalière inférieure à un degré; se produit avec une infection typhoïde, une pneumonie croupeuse, un érysipèle;
remettre(f. remises) - les fluctuations quotidiennes de la température corporelle dépassent 1 C, elle peut descendre en dessous de 38 C, mais n'atteint pas les valeurs normales; un type similaire de fièvre est observé avec la bronchopneumonie, les maladies virales, les rhumatismes, la tuberculose, etc.;
intermittent, ou intermittent(f. intermittent), - alterne entre une température corporelle normale (période d'apyrexie) ou inférieure à la normale (1-2 jours) avec une augmentation avec des fluctuations quotidiennes de plusieurs degrés; inhérent au paludisme, à la pyélonéphrite, à la pleurésie, à la septicémie;
épuisant ou mouvementé(f. hectica), - la courbe de température ressemble à celle de la fièvre rémittente, mais ses fluctuations quotidiennes sont de 4-5 C; peut survenir dans les formes sévères de tuberculose et de septicémie. Une augmentation de la température corporelle est associée à une absorption abondante de substances pyrogènes;
consigné(f. recurrens) - fièvre élevée, alternant avec des périodes de température corporelle normale durant plusieurs jours. La période fébrile commence soudainement et se termine tout aussi soudainement. Ce type de réaction s'observe avec la fièvre récurrente et dépend de l'entrée de spirochètes dans le sang ;
ondulant(f. undulans) - une augmentation progressive de la température de jour en jour jusqu'à des nombres élevés, suivie d'une diminution de celle-ci et de la reformation de vagues individuelles; se produit avec la lymphogranulomatose et la brucellose;
pervers(f. inversa) - une température corporelle plus élevée le matin que le soir se produit chez les patients atteints de tuberculose, de septicémie, de processus tumoraux, etc.;
tort(f.irrégularités) - absence de régularité, augmentation modérée ou élevée de la température corporelle avec des fluctuations quotidiennes diverses et incomplètes; peut se produire avec la méningite, la grippe, etc.

La gravité et la nature de la réaction thermique dépendent de la nature du processus pathologique, de sa gravité et de sa forme, ainsi que de la réactivité de l'organisme. L'âge du patient, ses caractéristiques constitutionnelles, l'état des systèmes endocrinien, immunitaire, nerveux central et d'autres facteurs sont d'une certaine importance.

En raison de l'utilisation précoce d'antibiotiques, d'antipyrétiques ou d'agents étiotropes, les types de courbes fébriles sont désormais d'une importance relative. Leur forme peut varier considérablement et est rarement typique. Cela rend difficile l'utilisation de la courbe de température à des fins de diagnostic.

Le plus souvent, un syndrome fébrile n'est qu'un indicateur de "problème" dans le corps. Et pourtant, dans les maladies infectieuses, les variantes cliniques ou les types de courbe fébrile sont l'un des symptômes à l'appui du diagnostic différentiel.

Sur la page "Étiologie de la fièvre", il a déjà été dit qu'il existe deux types de fièvre : infectieuse et non infectieuse.

Par degré hausse de température les fièvres sont divisées en:

subfébrile - jusqu'à 38 ° C;
fébrile modérée - plus de 38 ° C et jusqu'à 39 ° C;
fébrile élevé - plus de 39 ° C et jusqu'à 41 ° C;
hyperpirésique - plus de 41 ° C.

Par type de courbe de température les fièvres sont divisées en:

Par temps processus fébrile :

fièvre chronique - plus de 45 jours;
fièvre subaiguë - jusqu'à 15-45 jours;
fièvre aiguë - jusqu'à 15 jours;
fièvre éphémère - plusieurs heures ou jours.

Classification générale des fièvres:

la fièvre psychogène est associée à des expériences émotionnelles;
fièvre médicamenteuse due aux médicaments;
la fièvre neurogène est associée à des maladies du système nerveux central;
une fièvre post-traumatique est observée après diverses blessures ou interventions chirurgicales;
fausse fièvre - simulation d'une élévation de température, en règle générale, par les enfants;
fièvre d'origine inconnue - la cause de l'augmentation de la température ne peut être établie.

Par mécanisme d'action les fièvres sont classées en :

fièvre rose- le corps maintient un équilibre entre production de chaleur et transfert de chaleur (la peau du patient est chaude, humide, légèrement rosée, l'état général est satisfaisant) ;
fièvre blanche- la production de chaleur du corps du patient ne correspond pas à la possibilité de son transfert de chaleur en raison du spasme des vaisseaux cutanés et d'une forte diminution du transfert de chaleur (la peau du patient est froide, pâle avec une teinte bleutée ou marbrée). Ici, vous pouvez faire une analogie avec une voiture qui n'a pas ouvert le thermostat, ce qui fait que le moteur commence à "bouillir", car le liquide de refroidissement n'a pas accès au radiateur à travers lequel il est refroidi. Il y a de nombreuses raisons à l'apparition de spasmes, mais dans tous les cas la fièvre blanche est une bonne raison d'appeler immédiatement une ambulance ou un thérapeute local à domicile.

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La réaction hyperthermique chez les patients se déroule en 3 périodes :

1ère période - élévation de la température corporelle (période de refroidissement) - la production de chaleur l'emporte sur le transfert de chaleur. Le transfert de chaleur est réduit en raison du rétrécissement des vaisseaux sanguins cutanés.

Problèmes: faiblesse, malaise, maux de tête, douleurs musculaires, " courbatures " dans tout le corps (symptômes d'intoxication générale). Une augmentation de la température corporelle et des spasmes des vaisseaux périphériques provoquent des frissons et des tremblements chez le patient, il ne peut pas se réchauffer. Le patient est pâle, la peau est froide au toucher.

Interventions infirmières :

1) se coucher, créer la paix;

2) réchauffer le patient avec des coussins chauffants, une couverture chaude, une boisson chaude (thé ou lait au miel, préparations à base de plantes);

3) observer l'état extérieur du patient, effectuer une thermométrie, surveiller les indicateurs physiologiques - pouls, pression artérielle, VPN.

2ème période - la relative constance de la température corporelle élevée (période de chaleur, stabilisation de l'état fébrile). Durée de quelques heures à plusieurs jours. Les vaisseaux de la peau sont dilatés, le transfert de chaleur augmente et équilibre l'augmentation de la production de chaleur. Fin de l'augmentation supplémentaire de la température corporelle, sa stabilisation.

Problèmes: fièvre, maux de tête, faiblesse, perte d'appétit, bouche sèche, soif. Objectivement : rougeur du visage, peau chaude au toucher, lèvres gercées. À des températures élevées, des troubles de la conscience, des hallucinations, des délires sont possibles.

Interventions infirmières :

1) surveiller le respect par le patient d'un alitement strict (poste infirmier individuel) ;

2) pour améliorer le transfert de chaleur, couvrir le patient d'un drap léger, essuyer la peau avec une solution de vinaigre ou d'alcool, appliquer un sac de glace et appliquer une compresse froide ;

3) adoucir les lèvres avec un produit cosmétique ;

4) fournir au moins 1,5 à 2 litres de boissons enrichies (thé au citron, jus de fruits, boissons aux fruits, eaux minérales, infusion d'églantier);

5) nourrir avec des aliments liquides, semi-liquides et facilement digestibles, en petites portions 5 à 6 fois par jour (tableau diététique n ° 13);

6) contrôle de la température corporelle, du pouls, de la pression artérielle, de la VPN ;

7) contrôle des fonctions physiologiques (en particulier pour la diurèse - la quantité d'urine excrétée);

8) évaluation de la réponse comportementale.

3ème période - diminution de la température corporelle (période de faiblesse, sudation). La production de chaleur est réduite par rapport au transfert de chaleur. La période se déroule de différentes manières : favorable et défavorable.

Option favorable- une diminution progressive de la température corporelle sur plusieurs jours. Une telle baisse de la température de réaction est appelée lytique - lyse.

83. Hyperthermie.

52. Le concept de fièvre. Types et périodes de fièvre.

Hypothermie.

Hyperthermie.

Il s'agit d'une violation de l'équilibre thermique du corps, caractérisée par une augmentation de la température corporelle au-dessus des valeurs normales.

L'hyperthermie peut être exogène et endogène. Exogène - se produit à des températures ambiantes élevées, en particulier si le transfert de chaleur est simultanément limité, augmentation de la production de chaleur pendant le travail physique (intense). Endogène - se produit avec un stress psycho-émotionnel excessif, l'action de certains agents chimiques qui améliorent le processus d'oxydation dans les mitochondries et affaiblissent l'accumulation d'énergie sous forme d'ATP.

Trois gares :

I. Étape de compensation - malgré l'augmentation de la température ambiante, la température corporelle reste normale, activation du système de thermorégulation, transfert de chaleur accru et production de chaleur limitée.

2. Étape de compensation relative - la production de chaleur prévaut sur le transfert de chaleur et, par conséquent, la température corporelle commence à augmenter. Une combinaison de troubles de la thermorégulation est caractéristique : diminution du rayonnement thermique, augmentation des processus oxydatifs, excitation générale tout en maintenant certaines réactions protectrices et adaptatives : augmentation de la transpiration, hyperventilation des poumons.

3. Stade de décompensation - oppression du centre de thermorégulation, suppression brutale de toutes les voies de transfert de chaleur, augmentation de la production de chaleur à la suite d'une augmentation temporaire des processus oxydatifs dans les tissus sous l'influence d'une température élevée. A ce stade, la respiration externe se produit, son caractère change, elle devient, fréquente, superficielle, la circulation sanguine est perturbée, hypotension artérielle, tachycardie, puis inhibition du rythme. Dans les cas graves, une hypoxie apparaît et des convulsions surviennent.

Quelle est la différence entre la fièvre et l'hyperthermie ? Il semblerait que dans les deux cas, il y ait une augmentation de la température corporelle, cependant, la fièvre et l'hyperthermie sont des conditions fondamentalement différentes.

La fièvre est une réaction active du corps et de ses systèmes de thermorégulation aux pyrogènes.

L'hyperthermie est un processus passif - une surchauffe due à des dommages au système de thermorégulation. La fièvre se développe quelle que soit la température ambiante et le degré d'hyperthermie est déterminé par la température extérieure. L'essence de la fièvre consiste en la restructuration active de l'activité du système de thermorégulation, la régulation de la température est préservée. Avec l'hyperthermie, due à un trouble de l'activité du système thermorégulateur, la régulation de la température corporelle est perturbée.

Hypothermie.

Il s'agit d'une violation de l'équilibre thermique, accompagnée d'une diminution de la température corporelle en dessous des conditions normales. Il peut être exogène et endogène. Il y a trois étapes de développement :

1. Étape de l'indemnisation.

2. Étape de compensation relative.

3. Stade de décompensation.

La propriété de l'hypothermie est de réduire les besoins du corps en oxygène et d'augmenter sa résistance aux influences pathogènes. Utilisé dans la pratique médicale. Dans les opérations chirurgicales sévères, une hypothermie générale ou locale (cranio-cérébrale) est utilisée. La méthode est appelée "hibernation artificielle". Ces médicaments réduisent les besoins du corps en oxygène. L'hypothermie légère est utilisée comme méthode de durcissement du corps.

Date de publication : 2015-02-03 ; Lire : 35958 | Violation du droit d'auteur de la page

STADES ET TYPES DE FIÈVRE

Conférence 8

Sujet : Violation de la thermorégulation

Plan

1. Hyperthermie.

2. Hypothermie.

3. La fièvre, ses causes, ses stades, ses types.

4. La signification de la fièvre.

La thermorégulation équilibre la production de chaleur et la libération de chaleur. Il existe deux principaux types de thermorégulation : chimique (son mécanisme principal est l'augmentation de la production de chaleur lors des contractions musculaires - tremblements musculaires) et physique (augmentation du transfert de chaleur due à l'évaporation du liquide de la surface du corps lors de la transpiration). De plus, le taux métabolique et le rétrécissement ou la dilatation des vaisseaux cutanés sont d'une certaine importance pour la production de chaleur et le transfert de chaleur.

Le travail du système de thermorégulation peut être perturbé sous l'influence de diverses influences pathogènes, à la suite desquelles la température corporelle s'écarte de la norme, ce qui peut entraîner une perturbation des fonctions vitales. Les troubles de la thermorégulation se manifestent par une surchauffe (hyperthermie) et une hypothermie (hypothermie).

HYPERTHERMIE

Hyperthermie- violation de l'équilibre thermique du corps, caractérisée par une augmentation de la température corporelle au-dessus des valeurs normales. Distinguer exogène et endogène hyper-terme. Hyperthermie exogène se produit à des températures ambiantes élevées (ateliers chauds en production), surtout si le transfert de chaleur est simultanément limité (vêtements chauds, humidité élevée et faible mobilité de l'air). Le développement de l'hyperthermie est également facilité par une augmentation de la production de chaleur, par exemple lors d'un travail physique intense. Certaines formes d'hyperthermie exogène peuvent être aiguës et extrêmement mortelles. Ils ont reçu un nom spécial - coup de chaleur et insolation... Une hyperthermie endogène peut survenir en cas de stress psycho-émotionnel prolongé excessif et de maladies endocriniennes.

Dans les cas typiques, l'hyperthermie se développe en trois étapes. Le premier est étape d'indemnisation, à laquelle, malgré l'augmentation de la température ambiante, la température corporelle reste à un niveau normal (36,5-36,7 ° C). Cela est dû à l'activation du système de thermorégulation, ce qui augmente considérablement le transfert de chaleur et limite la production de chaleur.

À l'avenir, à une température ambiante trop élevée ou à des violations du système de thermorégulation, étape de compensation relative... Pendant cette période, il y a une prédominance de la production de chaleur sur le transfert de chaleur, à la suite de quoi la température corporelle commence à augmenter. Une caractéristique de cette étape est une combinaison de troubles de la thermorégulation (diminution du rayonnement thermique, augmentation des processus oxydatifs, excitation générale) tout en maintenant des réactions protectrices et adaptatives (augmentation de la transpiration, hyperventilation des poumons).

Le troisième stade de l'hyperthermie - décompensation... A ce moment, en raison de l'oppression du centre de thermorégulation, se développent forte limitation de tous les chemins de transfert de chaleur et une augmentation de la production de chaleur en raison d'une augmentation temporaire des processus d'oxydation dans les tissus sous l'influence de températures élevées. Au stade de la décompensation, la température corporelle devient la même que la température ambiante. Il y a suppression de la respiration externe, son caractère change, elle devient fréquente, superficielle ou même périodique. La circulation sanguine est également perturbée - une hypotension artérielle, une tachycardie, se transformant en une suppression du rythme cardiaque, se développent.

Thème 11. Types, types et périodes de fièvre objectifs de la leçon pédagogique

Dans les cas graves, en raison de la défaite de ces systèmes, une hypoxie apparaît, des convulsions se produisent. Les patients perdent connaissance, ce qui est déjà typique des coma hyperthermique.

Coup de chaleur- hyperthermie exogène aiguë. Cet état est essentiellement le troisième stade de l'hyperthermie, le stade de la décompensation. Le coup de chaleur se produit généralement à des températures ambiantes élevées, lorsque le transfert de chaleur est fortement limité,(par exemple, en marche avec des militaires dans les régions du sud, avec des ouvriers dans des magasins chauds)... Dans ce cas, les premier et deuxième stades de l'hyperthermie n'apparaissent pas, ce qui est associé à une violation rapide de la thermorégulation. La température du corps s'élève à la température de l'air ambiant. Il y a une violation de la respiration externe, le travail du cœur est affaibli et la pression artérielle chute. La conscience est perdue.

Insolation est une sorte de forme aiguë d'hyperthermie locale et se produit à la suite action directe des rayons du soleil sur la tête. La surchauffe du cerveau et des centres de thermorégulation entraîne une perturbation de l'ensemble du système de maintien de la température corporelle, qui, par conséquent, augmente à nouveau. Les manifestations de l'insolation sont similaires à celles du coup de chaleur. En cas de chaleur et d'insolation, les premiers soins d'urgence et une assistance médicale sont nécessaires.

HYPOTHERMIE

Hypothermie- violation du bilan thermique, accompagnée d'une diminution de la température corporelle en dessous des valeurs normales.

Allouer exogène et endogène hypothermie. Hypothermie exogène se produit lorsque la température ambiante baisse (en saison froide, lors d'opérations utilisant de la glace, de l'eau froide, de l'air refroidi). Le facteur aggravant est transfert de chaleur accru, qui est promu, par exemple, consommation d'alcool, vêtements inappropriés etc. Le développement de l'hypothermie est également favorisé par production de chaleur (faible activité physique).Hypothermie endogène se produit avec une immobilisation prolongée, des maladies endocriniennes (hypothyroïdie, insuffisance du cortex surrénalien).

L'hypothermie a également trois stades de développement. Le premier est étape d'indemnisation, lorsque, malgré la basse température ambiante, la température corporelle reste à un niveau normal. Ceci est obtenu principalement par limitation du transfert de chaleur- rayonnement thermique, évaporation et convection avec diminution du mouvement de l'air à la surface du corps.

L'activation du système sympathique-surrénalien est d'une importance significative pour limiter le transfert de chaleur, ce qui provoque un spasme des micro-vaisseaux de la peau, limitant ainsi le chemin du transfert de chaleur. Parallèlement à cela, en règle générale, il y a une augmentation de la production de chaleur due à une activité motrice accrue, à la contraction des muscles lisses de la peau ("chair de poule") et à une augmentation des processus oxydatifs dans les tissus. Plus tard, à basse température ambiante, ou faiblesse du système de régulation thermique, l'étape commence compensation relative, qui se caractérise par la combinaison troubles de la régulation thermique(expansion des microvaisseaux cutanés et augmentation du transfert de chaleur) et certaines réactions protectrices et adaptatives (augmentation des processus oxydatifs dans les tissus). Dans cette étape de transition, le transfert de chaleur prévaut sur la production de chaleur, ce qui entraîne une diminution de la température corporelle. Avec une augmentation de la gravité des troubles de la thermorégulation, le troisième stade de l'hypothermie se développe - étape de décompensation... Elle se caractérise par le développement d'une hypoxie, de sévérité croissante en raison d'un affaiblissement de la respiration externe, d'une inhibition de l'activité cardiaque, de troubles de la microcirculation. Tout cela conduit à un affaiblissement des processus oxydatifs dans les tissus. L'hypothermie légère est utilisée de la même manière qu'une méthode de durcissement du corps.

Fièvre - réaction protectrice et adaptative du corps, qui se produit en réponse à l'action de stimuli pyrogènes et se traduit par la restructuration de la thermorégulation pour maintenir une température corporelle supérieure à la normale. Elle se manifeste par une augmentation temporaire de la température corporelle, quelle que soit la température ambiante et s'accompagne de modifications du métabolisme, des fonctions physiologiques et des capacités protectrices - adaptatives du corps. La fièvre survient dans de nombreuses maladies, mais elle se déroule toujours de manière stéréotypée, elle appartient donc aux processus pathologiques typiques.

LES RAISONS DE LA FIÈVRE

STADES ET TYPES DE FIÈVRE

La fièvre procède par étapes. Attribuer la scène levage Température, scène d'elle statut relatif et étape de chute de température... Lors de la phase d'ascension, la température peut monter rapidement (sur plusieurs dizaines de minutes) ou lentement (sur des jours, des semaines).La durée de la température peut également être différente et peut être calculée sur plusieurs heures voire plusieurs années. Selon le degré d'échauffement maximal pendant le stade de la fièvre debout est divisé en faible (subfébrile) - jusqu'à 38°С, modéré (fébrile)- 38,0-39,0 °C, haute (subfébrile) -39,0-41,0 °C et très élevé (hyperpyrétique)- au-dessus de 41,0 °C. La température baisse peut diminuer rapide (crise) ou lentement (lyse)... En cas de fièvre, la température corporelle minimale est généralement observée le matin (environ 6 heures) et maximale - le soir (environ 18 heures).

Selon le degré des fluctuations quotidiennes et certaines autres caractéristiques de la température avec fièvre, on distingue différents types. courbes de température... Le type de courbe de température dépend de la nature du facteur qui a causé la fièvre, et donc le type de courbe est essentiel dans le diagnostic des maladies, en particulier des maladies infectieuses. De plus, le type de courbe de température est déterminé par les propriétés de l'organisme, sa réactivité. En particulier, l'âge d'une personne est d'une importance significative dans le développement de la fièvre.

Allouer fièvre persistante, auquel les fluctuations de température quotidiennes ne dépassent pas 1,0 °... Une telle fièvre est observée, par exemple, avec la pneumonie croupeuse, la fièvre typhoïde et un certain nombre d'autres maladies. Existe relaxant, ou remettre, fièvre. Dans ce cas, les fluctuations de température sont de 1,0 à 2,0 ° C. Il se produit avec la pneumonie, la tuberculose et d'autres infections. Allouer intermittent fièvre à laquelle il y a de grandes variations de température et la température du matin tombe à la normale ou même en dessous, par exemple, dans le paludisme, la tuberculose, etc. Avec des maladies infectieuses graves accompagnées du développement d'une septicémie, trépidant fièvre. Dans ce cas, la température corporelle atteint 41,0 ° C et ses fluctuations sont de 3,0 à 5,0 ° C. En plus de ces types de courbes de température, il est parfois observé fièvre perverse et récurrente. La première se caractérise par une montée matinale et une baisse de température le soir, par exemple avec la tuberculose et certains types de sepsis. Pour le second, les périodes d'élévation de la température sont typiques, durant plusieurs jours avec de courts intervalles de température corporelle normale. Ce phénomène peut être observé avec une fièvre récurrente. Il existe d'autres types de courbes de température (Fig. 1).

Au cours du développement de la fièvre, il y a un changement significatif dans l'équilibre thermique du corps, c'est-à-dire le rapport entre le transfert de chaleur et la production de chaleur.

La gravité du processus fébrile est déterminée par la hauteur de l'augmentation de la température corporelle. Selon le niveau d'augmentation de la température corporelle au stade II, on les distingue:

Fièvre subfébrile - une augmentation de la température jusqu'à 38 ° C;

Modéré (fébrile) - de 38 ° C à 39 ° C;

Élevé (pyrétique) - de 39 ° C à 41 ° C;

Excessif (hyperpyrétique) - température supérieure à 41 ° C.

La fièvre hyperpyrétique peut constituer une menace pour la vie du patient, en particulier si le processus fébrile s'accompagne d'une intoxication et d'un dysfonctionnement des organes vitaux.

Le niveau d'élévation de la température corporelle au cours d'un état fébrile est déterminé par une combinaison de facteurs : le type de pyrogènes, l'intensité des processus de leur formation et de leur entrée dans la circulation sanguine, l'état fonctionnel des structures thermorégulatrices, leur sensibilité à la température et l'action des pyrogènes, la sensibilité des organes effecteurs et des systèmes de thermorégulation aux influences nerveuses provenant des centres de thermorégulation... Une fièvre élevée et à développement rapide est plus fréquente chez les enfants. Chez les personnes âgées et émaciées, la température corporelle augmente progressivement, jusqu'à des valeurs faibles, ou n'augmente pas du tout. Dans les maladies fébriles, les fluctuations de la température élevée obéissent au rythme quotidien des fluctuations de la température corporelle : la hausse maximale de température est de 17h à 19h, la minimale est de 4h à 6h du matin. Dans certains cas, la température corporelle d'un patient fébrile, ayant atteint un certain niveau, reste longtemps dans ces limites et fluctue légèrement au cours de la journée; dans d'autres cas cette fluctuation dépasse un degré, dans d'autres la fluctuation entre les températures du soir et du matin est bien supérieure à un degré. En fonction de la nature des fluctuations de température au deuxième stade, on distingue les principaux types de fièvre ou types de courbes de température suivants (Fig. 10):

1. Le type permanent de fièvre (febris continua) est observé dans de nombreuses maladies infectieuses, telles que la pneumonie lobaire, la typhoïde et le typhus. Un type de fièvre persistant se caractérise par une augmentation prolongée de la température corporelle, qui est assez stable et la fluctuation entre les mesures du matin et du soir ne dépasse pas un degré. Ce type de fièvre dépend de l'afflux massif de substances pyrogènes dans le sang, qui circulent dans le sang pendant toute la période de température élevée.

2. Une fièvre de type laxatif ou rémittente (febris remittens) est observée avec une inflammation catarrhale des poumons et des bronches, avec une tuberculose pulmonaire, une suppuration, etc. Une fièvre de type laxatif se caractérise par d'importantes fluctuations de température quotidiennes (1-2 ° C). Ces fluctuations, cependant, n'atteignent pas la norme. Fluctuations de température avec tuberculose, suppuration, etc. dépendent de l'entrée de substances pyrogènes dans la circulation sanguine. Avec l'apport de quantités importantes de substances pyrogènes, la température augmente et après une diminution de l'apport, elle diminue.

3. La fièvre intermittente (febris intermittens) survient dans diverses formes de paludisme, de maladie du foie, de troubles septiques. Il se caractérise par l'alternance correcte d'attaques de fièvre à court terme avec des périodes fébriles - périodes de température normale (apyrexie). La fièvre intermittente se caractérise par une augmentation rapide et significative de la température, qui dure plusieurs heures, ainsi qu'une chute rapide aux valeurs normales. La période d'apyrexie dure environ deux (pour une fièvre de trois jours) ou trois jours (pour une fièvre de quatre jours).

Types de fièvre

Puis, au bout de 2 ou 3 jours, la température remonte avec la même régularité.

4. La fièvre épuisante (febris hectica) se caractérise par de fortes élévations de température (3°C et plus) avec une diminution rapide, parfois répétées deux ou trois fois dans la journée. Il survient en cas de septicémie, de tuberculose sévère, en présence de caries et de carie du tissu pulmonaire. L'augmentation de la température est associée à l'absorption abondante de substances pyrogènes provenant de produits d'origine microbienne et de la décomposition des tissus.

5. La fièvre récurrente (febris recurrens) se caractérise par une alternance de périodes de température élevée (pyrexie) et de périodes de température normale (apyrexie) qui durent plusieurs jours. Pendant la période d'une attaque, une élévation de température, les fluctuations entre une hausse du soir et une baisse du matin ne dépassent pas 1°C. Cette courbe de température est caractéristique de la fièvre récurrente. Une augmentation de la température avec ce type de fièvre dépend de l'entrée de spirochètes dans le sang et la période d'apyrexie est associée à leur disparition du sang.

6. La fièvre pervertie (febris inversa) est caractérisée par la perversion
rythme circadien avec des augmentations de température plus élevées le matin. Se produit dans les processus septiques, la tuberculose.

7. La fièvre atypique (febris athypica) survient avec une septicémie et se caractérise par l'absence de certains modèles de fluctuations de la température corporelle au cours de la journée.

10... Types de base de courbes de température

Les types de courbes de température indiqués n'épuisent pas leur variété. Il convient de noter que bien que les courbes de température soient dans une certaine mesure spécifiques à différentes maladies, le type de courbe de température dépend à la fois de la forme et de la gravité de la maladie et de la réactivité de l'organisme, qui à son tour est déterminée par la caractéristiques constitutionnelles et d'âge du patient, son statut immunitaire et son état fonctionnel SNC et système endocrinien. Les caractéristiques des courbes de température ont depuis longtemps une importance diagnostique et pronostique. Les types de courbes de température donnent aujourd'hui au médecin des informations sur l'état du patient et ont une valeur diagnostique différentielle. Cependant, avec les méthodes modernes de traitement des maladies accompagnées de fièvre, en raison de l'utilisation généralisée d'agents antibactériens et d'antibiotiques, le médecin n'a pas souvent à voir les formes typiques des courbes de température.

Date de publication : 2014-11-02 ; Lire : 10907 | Violation du droit d'auteur de la page

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La fièvre est une réaction protectrice et adaptative typique du corps à l'action de molécules spécifiques (pyrogènes). Une augmentation de la température corporelle au-dessus de 37 ° C se produit à la suite d'une restructuration temporaire des centres de thermorégulation à un nouveau niveau. L'hyperthermie accompagne les maladies infectieuses et oncologiques, se développe à la suite d'un traumatisme étendu, d'une surchauffe et, dans certains cas, pour des raisons inconnues. Selon la nature des changements pathologiques, les tactiques de prise en charge d'un patient fébrile sont sélectionnées.

Origine

Les structures thermorégulatrices sont situées dans les régions limbiques du système nerveux central. Dans l'hypothalamus, on distingue des régions responsables de la perception d'informations sur le niveau de température, un point de consigne ("relais thermique"), ainsi que des zones de transfert de chaleur et de production de chaleur. Sous l'influence de substances biologiquement actives dans les parties antérieures de l'hypothalamus, des concentrations élevées de prostaglandine E commencent à se produire. Une augmentation de la teneur de ce médiateur est un signal pour faire passer la consigne de température à un niveau accru.

Le corps commence à se reconstruire pour maintenir de nouvelles valeurs de thermorégulation. Le transfert de chaleur diminue et la production de chaleur augmente. Après avoir atteint certains indicateurs, les systèmes nerveux et endocrinien continuent de maintenir la température dans la plage de réglage spécifiée.

Il existe plusieurs déclencheurs qui contribuent à l'apparition de la fièvre :

antigènes étrangers de bactéries et de virus;
substances produites par les cellules tumorales;
médiateurs de représentants immunitaires activés, immunoglobulines;
prendre certains médicaments (médicament sous-fébrile);
troubles hormonaux (par exemple, hyperthyroïdie);
défaite de la région hypothalamique;
surchauffe.

Signification de la fièvre

Une augmentation de la température dans une fourchette raisonnable conduit à l'activation des facteurs de protection du corps. Avec une fièvre inférieure à 41 ° C, les processus métaboliques et de récupération sont améliorés. Les anticorps et les enzymes intracellulaires fonctionnent de manière plus productive. Le mouvement des macrophages et des leucocytes vers la zone d'inflammation ou de blessure est accéléré. En cas de fièvre, une réponse antibiotique plus efficace a été trouvée. Il y a une élévation de température post-immunisation accompagnant la connaissance du corps avec les antigènes vaccinaux. La fièvre post-vaccination la plus courante survient après le DTC, reflétant l'activité de production d'immunoglobulines contre des maladies dangereuses.

La réaction de température non spécifique permet une élimination plus rapide et meilleure de l'agent causal de l'infection, favorise la cicatrisation des plaies au début de la période postopératoire.

Cependant, si les adaptateurs sont perturbés, la consigne est réajustée à des valeurs supérieures à 41,1°C. L'État commence à devenir incontrôlable. Les mécanismes de défense perdent du terrain. Une situation critique survient qui nécessite un changement urgent de tactique.

Variabilité d'état

La fièvre est classée selon plusieurs paramètres. En fonction des indicateurs de la température mesurée, on distingue :

La nature de la réaction fébrile est d'une importance clinique particulière. Une élévation de température, accompagnée d'une rougeur de la peau (type rouge), est considérée comme favorable. Les membres du patient sont chauds au toucher. Il y a une augmentation de la transpiration.

Une fièvre pâle avec une thermométrie élevée est la raison de la nomination de fonds supplémentaires qui contribuent à une modification du fonctionnement de la thermorégulation. Le patient a des frissons, des tremblements musculaires. Un symptôme caractéristique d'une telle fièvre est la pâleur, la froideur des mains et des pieds. La peau du corps est sèche et chaude. Une augmentation progressive de la production de chaleur est observée dans le contexte d'une diminution significative des transferts thermiques. La condition peut se transformer en fièvre hyperpyrétique. Les jeunes enfants courent un risque accru de développer rapidement une situation critique.

Dans le contexte de l'intoxication, une personne ayant une température élevée a souvent de graves maux de tête, une lourdeur des sourcils et des pulsations dans les tempes.

L'état fébrile a plusieurs stades de développement. Au tout début, la montée en température jusqu'à certaines valeurs est déterminée. Pendant cette période, la thermogenèse s'intensifie. Au niveau cellulaire et tissulaire, les processus métaboliques s'intensifient et la dégradation des protéines, des graisses et des glucides augmente. Le patient éprouve des frissons, la transpiration est réduite, des spasmes des vaisseaux sanguins.

En atteignant les valeurs correspondant à la consigne, l'état se stabilise quelque peu. Le patient note de la fièvre, une faiblesse, une léthargie. Après une diminution naturelle de la concentration de pyrogènes ou sous l'influence de médicaments antipyrétiques, le système nerveux central est reconstruit à un niveau de température plus bas. Le sang est perçu comme chaud, nécessitant un "refroidissement". La fièvre commence à baisser : lytique (douce) ou critique (aiguë). A ce stade, le transfert de chaleur l'emporte sur la production de chaleur. Les vaisseaux se dilatent, la peau devient excessivement humide. Le bien-être du patient s'améliore. Un appétit auparavant absent apparaît.

Types de courbes de température

La hausse et la baisse de la température peuvent se produire à plusieurs reprises et être observées sur différentes périodes de temps. Avec l'enregistrement régulier des indicateurs de thermométrie, il est possible d'identifier l'un des types de réactions fébriles:

Nom	Caractéristique	L'état dans lequel il se produit
Constant	Les fluctuations quotidiennes de température sont inférieures à 1 ° C. Typiquement 38-39 ° C	Maladies infectieuses aiguës. Souvent avec pneumonie et ARVI
Laxatif (rémittent)	Par jour, l'écart de température est de 1 à 2°C	Pathologie purulente
Intermittent (intermittent)	Une élévation soudaine de la température à 39-40 ° C avec une forte baisse après quelques heures à des valeurs normales et même sous-normales. Se répète après 1-3 jours
Fièvre récurrente	La montée en température à des valeurs élevées persiste pendant plusieurs jours. Après une baisse temporaire, il augmente à nouveau	Rickettsioses. Fièvre récurrente
Agité (épuisant, débilitant)	Les fluctuations de température quotidiennes sont de 3 à 5 ° C	Conditions septiques
Ondulant	S'accumule progressivement sur plusieurs jours, puis donne le même long déclin et se répète	Brucellose
Tort	Il n'y a pas de modèle	Rhumatisme. Dysenterie
Pervers	La montée en température se fait principalement le matin. Les mesures de nuit et de soirée montrent des lectures inférieures	Tuberculose. Sepsis prolongé

En règle générale, les processus infectieux et inflammatoires s'accompagnent de la prédominance des valeurs de température l'après-midi sur les indicateurs de la thermométrie matinale.

Manifestations concomitantes

La montée en température peut être précédée de l'apparition de sécheresse, de maux de gorge. Chez les patients atteints d'ARVI, une congestion nasale est notée. Un état grippal s'accompagne d'une sensation de douleurs dans les articulations.

La fièvre avec des infections spécifiques se développe dans le contexte de symptômes caractéristiques. Des éruptions cutanées, une hypertrophie de différents groupes de ganglions lymphatiques peuvent être présents. Les fièvres hémorragiques (Ebola, Marburg, etc.) s'accompagnent de saignements. Chez des patients aussi sévères, des fuites de sang des gencives, de l'estomac et des intestins, des métrorragies sont détectées.

Une élévation de la température est observée avec la méningite et l'encéphalite. Les patients attirent l'attention sur eux-mêmes par des postures particulières, des troubles spécifiques de la motricité et de la parole.

Un état subfébrile prolongé sans déviation évidente de l'état de santé accompagne souvent les lésions tuberculeuses et les maladies oncologiques, la pathologie endocrinienne. Mais il existe aussi des formes bénignes d'une légère augmentation de la température qui ne peuvent être expliquées.

Comment puis-je t'aider?

La présence d'une fièvre inférieure à 38–38,5°C avec une tolérance relativement normale, qui a un lien évident avec une infection virale aiguë, ne nécessite pas de médicaments antipyrétiques. Selon le bien-être du patient, il est recouvert d'une couverture ou démêlé. Montré une boisson chaude abondante, une ventilation de la pièce et un repos au lit.

Si l'état s'aggrave ou qu'une fièvre se développe, l'administration de paracétamol ou d'ibuprofène (10 mg/kg pour les enfants, 1 comprimé pour les adultes) est indiquée. Si le patient présente un spasme des vaisseaux périphériques, accompagné d'une progression de l'élévation de température, d'un refroidissement des extrémités, un antispasmodique est ajouté aux antipyrétiques (principalement Papaverine, un enfant à raison de 0,1 ml par an de vie) sous la couverture d'un antihistaminique (Suprastin, Diphenhydramine 0,1 ml/an). Les soins aux patients comprennent des techniques de refroidissement physique supplémentaires. Près des vaisseaux du cou et autour de la tête, le froid est appliqué à travers un chiffon. Frotter avec de la vodka améliore le transfert de chaleur de la surface de la peau. Un schéma similaire est applicable pour tous les types de réactions hyperthermiques.

La réduction de la température avec l'inflammation bactérienne est facilitée par l'utilisation compétente d'antibiotiques prescrits par un médecin.

L'apparition d'indicateurs thermométriques élevés chez l'enfant, l'absence de réponse aux mesures antipyrétiques et l'aggravation de l'état depuis plus de trois jours nécessitent de solliciter une aide spécialisée. Il faut se rappeler que l'apparition de symptômes dangereux (éruption hémorragique stellaire, essoufflement, cyanose, saignement) devient la raison d'un appel d'urgence aux médecins.

Classification et étiologie des fièvres

L'analyse de la réponse thermique permet d'évaluer la hauteur, la durée et les types de fluctuations de température, ainsi que la nature des manifestations cliniques associées à la maladie.

Types de fièvre

Il existe les types de fièvres suivants chez les enfants :

· Fièvre à court terme (jusqu'à 5-7 jours) avec la localisation attendue, dans laquelle le diagnostic peut être posé sur la base des antécédents cliniques et des données physiques, avec ou sans tests de laboratoire ;

Fièvre sans foyer, pour laquelle l'anamnèse et l'examen physique ne suggèrent pas de diagnostic, mais les tests de laboratoire peuvent révéler l'étiologie ;

Fièvre d'origine inconnue (FUO);

Conditions subfébriles

Les réactions fébriles sont évaluées en fonction du niveau d'élévation de température, de la durée de la période fébrile et de la nature de la courbe de température.

Types de réactions fébriles en fonction du degré d'augmentation de la température corporelle

Seules certaines maladies se manifestent par des courbes de température caractéristiques et prononcées; cependant, il est important de connaître leurs types pour le diagnostic différentiel. Il n'est pas toujours possible de corréler avec précision les changements typiques avec l'apparition de la maladie, en particulier avec une antibiothérapie précoce. Dans le même temps, dans certains cas, la nature de l'apparition de la fièvre peut suggérer un diagnostic. Ainsi, une apparition soudaine est typique pour la grippe, la méningite, le paludisme, subaigu (2-3 jours) - pour le typhus, la psittacose, la fièvre Q, progressive - la typhoïde, la brucellose.

De par la nature de la courbe de température, on distingue plusieurs types de fièvres.

Fièvre persistante(febris continua) - la température dépasse 390C, entre le matin et le soir les différences de température corporelle sont insignifiantes (maximum 10C). La température corporelle reste uniformément élevée tout au long de la journée. Ce type de fièvre survient dans la pneumonie à pneumocoques non traitée, la fièvre typhoïde, la fièvre paratyphoïde et l'érysipèle.

Laxatif(remise) fièvre(febris remittens) - les fluctuations de température quotidiennes dépassent 10C et peuvent descendre en dessous de 380C, mais n'atteignent pas les valeurs normales; observé dans la pneumonie, les maladies virales, le rhumatisme articulaire aigu, la polyarthrite rhumatoïde juvénile, l'endocardite, la tuberculose, les abcès.

Intermittent(intermittent) fièvre(febris intermittent) - fluctuations quotidiennes des températures maximales et minimales d'au moins 10C, les périodes de températures normales et élevées alternent souvent; un type similaire de fièvre est inhérent au paludisme, à la pyélonéphrite, à la pleurésie, à la septicémie.

Épuisant, ou mouvementé, fièvre(febris hectica) - la courbe de température ressemble à celle d'une fièvre laxative, mais ses fluctuations quotidiennes sont supérieures à 2-30C; un type similaire de fièvre peut survenir avec la tuberculose et la septicémie.

Fièvre récurrente(febris recurrens) - fièvre élevée pendant 2 à 7 jours, alternant avec des périodes de température normale durant plusieurs jours. La période fébrile commence soudainement et se termine également soudainement. Un type similaire de réaction fébrile est observé avec la fièvre récurrente, le paludisme.

Fièvre ondulatoire(febris undulans) - se manifeste par une augmentation progressive de la température de jour en jour jusqu'à un nombre élevé, suivie d'une diminution et de la reformation de vagues individuelles; un type similaire de fièvre se produit dans la lymphogranulomatose et la brucellose.

Pervers(inverse) fièvre(febris inverse) - il y a une perversion du rythme quotidien de la température avec des augmentations de température plus élevées le matin; un type similaire de fièvre survient chez les patients atteints de tuberculose, de septicémie, de tumeurs et est caractéristique de certaines maladies rhumatismales.

Incorrect ou fièvre atypique(irregularis ou febris atypique) - fièvre dans laquelle il n'y a pas de schémas d'augmentation et de diminution de la température.

Type de fièvre monotone - avec une petite plage de fluctuations entre la température corporelle du matin et du soir ;

Il convient de noter qu'à l'heure actuelle, les courbes de température typiques sont rares, ce qui est associé à la prise de médicaments étiotropes et antipyrétiques.

La fièvre est la réaction générale du corps à toute irritation, caractérisée par une augmentation de la température corporelle due à une violation de la régulation thermique.

Fièvre(lat. "febris") est une augmentation de la température corporelle qui se produit comme une réaction active protectrice et adaptative du corps en réponse à une variété de stimuli pathogènes.

Ainsi, la fièvre est une augmentation de la température corporelle due à une violation et à une restructuration des processus de thermorégulation. La fièvre est le principal symptôme de nombreuses maladies infectieuses.

En cas de fièvre, l'accumulation de chaleur prévaut sur le transfert de chaleur.

La principale cause de fièvre est l'infection. Les bactéries ou leurs toxines, circulant dans le sang, provoquent une violation de la régulation thermique. On peut supposer que cette violation se produit également par réflexe à partir du site d'infection.

Diverses substances protéiques, appelées protéines étrangères, peuvent également provoquer une augmentation de la température corporelle. Par conséquent, l'infusion de sang, de sérum et de vaccins provoque parfois une élévation de température.

À température corporelle élevée, le métabolisme augmente, le nombre de leucocytes augmente souvent. Il faut supposer qu'un état fébrile contribue à la formation d'une immunité dans de nombreuses maladies infectieuses, des conditions sont créées pour une élimination plus favorable de l'infection.

Ainsi, une réaction fébrile, comme une réaction inflammatoire, doit être considérée comme une réaction d'adaptation de l'organisme à de nouvelles conditions pathologiques.

Selon le type de maladie, la force de l'infection et la réactivité du corps, l'augmentation de la température corporelle peut être très diverse.

Types de fièvre selon le degré d'élévation de la température corporelle:
- Subfébrile- température corporelle 37-38°С
- Fébrile (modéré)- température corporelle 38-39°С
- Pyrétique (élevé)- température corporelle 39-41°С
- Hyperpyrétique (excessif)- température corporelle supérieure à 41°C - mortelle, surtout chez l'enfant

L'hypothermie est une température inférieure à 36°C. La nature de la réaction fébrile dépend non seulement de la maladie qui l'a provoquée, mais aussi dans une large mesure de la réactivité de l'organisme. Ainsi, chez les patients âgés et affaiblis, certaines maladies inflammatoires, telles que la pneumonie aiguë, peuvent évoluer sans fièvre sévère. De plus, les patients tolèrent subjectivement une augmentation de la température de différentes manières. Certains patients ressentent un malaise sévère même en cas de fièvre légère, d'autres tolèrent de manière tout à fait satisfaisante une fièvre même importante.

Avec une évolution prolongée d'une maladie fébrile, divers types de fièvre peuvent être observés selon la nature des fluctuations de la température corporelle au cours de la journée ou les types de courbes de température. Ces types de courbes de température, proposés au siècle dernier, conservent aujourd'hui une certaine valeur diagnostique, mais pas dans tous les cas de maladies fébriles. L'utilisation généralisée de médicaments antibactériens et antipyrétiques, dès les premiers jours de la maladie, conduit au fait que la courbe de température perd rapidement la forme qu'elle aurait conservée au cours de l'évolution naturelle de la maladie.

Types de fièvre selon la nature des fluctuations de la température corporelle au cours de la journée :

1. Fièvre persistante- les fluctuations de la température corporelle au cours de la journée ne dépassent pas 1 ° C, généralement de l'ordre de 38 à 39 ° C. Une telle fièvre est caractéristique des maladies infectieuses aiguës. Avec la pneumonie, les infections virales respiratoires aiguës, la température corporelle atteint rapidement des valeurs élevées - en quelques heures, avec le typhus - progressivement, en quelques jours.

2. Fièvre rémittente ou laxative- fièvre prolongée avec fluctuations quotidiennes de la température corporelle dépassant 1 °C (jusqu'à 2 °C), sans revenir à des niveaux normaux. Il est typique de nombreuses infections, pneumonie focale, pleurésie, maladies purulentes.

3. Fièvre agitée ou décharnée- les fluctuations quotidiennes de la température corporelle sont très prononcées (3-5°C) avec une chute à des valeurs normales ou subnormales. De telles fluctuations de la température corporelle peuvent se produire plusieurs fois par jour. La fièvre hectique est caractéristique de la septicémie, des abcès - abcès (par exemple, des poumons et d'autres organes), de la tuberculose miliaire.

4. Fièvre intermittente ou intermittente- la température corporelle monte rapidement à 39-40 ° C et en quelques heures (c'est-à-dire rapidement) diminue à la normale. Après 1 ou 3 jours, l'augmentation de la température corporelle se répète. Ainsi, il y a un changement plus ou moins correct de la température corporelle élevée et normale en quelques jours. Ce type de courbe de température est caractéristique du paludisme et de la fièvre dite méditerranéenne.

5. Fièvre récurrente- contrairement à la fièvre intermittente, une température corporelle rapidement augmentée reste à un niveau élevé pendant plusieurs jours, puis revient temporairement à la normale, suivie d'une nouvelle augmentation, et ainsi de suite à plusieurs reprises. Une telle fièvre est caractéristique de la fièvre récurrente.

6. Fièvre perverse- avec une telle fièvre, la température corporelle du matin est plus élevée que le soir. Ce type de courbe de température est caractéristique de la tuberculose.

7.Mauvaise fièvre- fièvre de durée indéterminée avec des fluctuations quotidiennes irrégulières et variées. C'est typique de la grippe, des rhumatismes.

8.Fièvre ondulatoire- noter l'évolution des périodes d'augmentation progressive (sur plusieurs jours) de la température corporelle et sa diminution progressive. Cette fièvre est caractéristique de la brucellose.

Les types de fièvre pendant la maladie peuvent alterner ou se transmettre les uns aux autres. Les formes toxiques les plus sévères de certaines maladies infectieuses, ainsi que les maladies infectieuses chez les patients âgés, les personnes affaiblies, les jeunes enfants, surviennent souvent avec une quasi absence de fièvre voire d'hypothermie, ce qui est un signe pronostique défavorable.

Types de fièvre par durée :

1. Fugace - jusqu'à 2 heures

2. Aigu - jusqu'à 15 jours

3. Subaigu - jusqu'à 45 jours

4. Chronique - plus de 45 jours

Périodes de fièvre

La fièvre passe par trois périodes dans son développement :

I - période d'augmentation de la température corporelle;

II - période de constance relative de la température corporelle;

III - une période de diminution de la température corporelle.

Dans la première période de fièvre il existe une limitation du transfert de chaleur, ce qui est indiqué par un rétrécissement des vaisseaux sanguins de la peau et, en relation avec cela, une restriction du flux sanguin, une diminution de la température de la peau, une diminution ou un arrêt de la transpiration. Dans le même temps, la production de chaleur augmente, les échanges gazeux augmentent. Habituellement, ces phénomènes s'accompagnent d'un malaise général, de frissons, de tiraillements dans les muscles, de maux de tête.

Avec l'arrêt de l'augmentation de la température corporelle et la transition de la fièvre en deuxième période le transfert de chaleur augmente et s'équilibre avec la production de chaleur à un nouveau niveau. La circulation sanguine dans la peau devient intense, la pâleur de la peau est remplacée par une hyperémie, la température de la peau s'élève. La sensation de froid et les frissons disparaissent, la transpiration augmente. Le patient se plaint d'une sensation de chaleur, de maux de tête, de bouche sèche, d'agitation. Une augmentation de la respiration (tachypnée), des palpitations (tachycardie) et une diminution de la pression artérielle (hypotension artérielle) se développent souvent. Au plus fort de la fièvre, on observe parfois une confusion, un délire, des hallucinations et plus tard une perte de connaissance.

Troisième période de fièvre caractérisé par la prédominance du transfert de chaleur sur la production de chaleur. Les vaisseaux sanguins de la peau continuent de se dilater et la transpiration augmente. Selon la nature de la diminution de la température corporelle, il existe lyse(grec "lyse" - dissolution) - une baisse lente de la température corporelle sur plusieurs jours et une crise(grec "krisis" - un tournant) - une chute rapide de la température corporelle en 5 à 8 heures. Une chute critique de la température corporelle s'accompagne d'une transpiration abondante, d'une faiblesse générale, d'une pâleur de la peau, peut se développer effondrer(insuffisance vasculaire aiguë). Le signe diagnostique le plus important d'un collapsus est une chute de la pression artérielle. Pression systolique, diastolique et pulsée réduite (la différence entre systolique et diastolique). L'effondrement peut être dit avec une diminution de la pression artérielle systolique à 80 mm Hg. De l'art. et moins. Une diminution progressive de la pression artérielle systolique indique une augmentation de la gravité du collapsus. Avec une diminution lytique de la température, l'état du patient s'améliore progressivement, il dort beaucoup, il a de l'appétit.