Le pergélisol occupe 65% du territoire de la Russie. Géographiquement, il est divisé en subaérien, sous-glaciaire et plateau.
Pergélisol subaérien- maximum en superficie - représenté depuis la surface par le pergélisol. Dans la partie européenne du pays, il n'est distribué que dans la toundra et la toundra forestière; de sa frontière sud va jusqu'à l'embouchure de la rivière Mezen, puis presque le long du cercle polaire arctique jusqu'à l'Oural. En Sibérie occidentale, la limite de la zone de pergélisol a une direction latitudinale jusqu'à la rivière Ienisseï ; près de la rivière Podkamennaya Tunguska, il tourne brusquement vers le sud et longe la rive droite de l'Ienisseï. A l'est de l'Ienisseï, le pergélisol s'étend sur la majeure partie du territoire, à l'exception du sud du Kamtchatka, de l'île, de Primorye et de quelques autres régions. L'épaisseur du pergélisol varie de 100–200 à 1500 m (Sibérie centrale).
Pergélisol sous-glaciaire Il est connu sous les glaciers, où il se caractérise par des épaisseurs anormalement faibles pour les hautes latitudes et les températures élevées, ainsi que sous les glaciers dans les montagnes du nord-est de la Russie et de l'Altaï.
Pergélisol du plateau distribué dans les mers arctiques au large des côtes de la Sibérie. Le pergélisol océanique occupe une partie importante du bassin arctique, à l'exception des zones touchées par le courant chaud de l'Atlantique Nord.
Le gel saisonnier des roches couvre la majeure partie du reste du territoire de la Russie, à l'exception de la zone subtropicale, où il n'apparaît pas chaque année et sa profondeur ne dépasse pas plusieurs centimètres. La profondeur du gel saisonnier diminue zonalement avec une augmentation de la température des roches et augmente avec une augmentation de la continentalité du climat d'ouest en est. Le gel saisonnier atteint les valeurs les plus élevées (jusqu'à 4 à 8 m) dans les zones au climat continental très froid, aux hivers rigoureux avec peu de neige (Centre et Sud), dans les sols grossiers à faible humidité. L'épaisseur de la couche de gel saisonnier détermine la profondeur de la pose des communications, des fondations des bâtiments.
Le pergélisol continu est répandu dans la partie nord de la toundra de Bolshezemelskaya, dans l'Oural polaire, dans la toundra de la Sibérie occidentale, dans la partie nord du plateau de Sibérie centrale, sur la péninsule de Taimyr, l'archipel de Severnaya Zemlya, sur le Yano-Indigirskaya et, dans le delta de la rivière Lena, dans la plaine centrale de Yakutsk, Pri et dans les régions des crêtes de Verkhoyansk et Chersky, les hautes terres de la Kolyma, le plateau d'Anadyr, ainsi que sur le plateau de Yukagir et les basses terres d'Anadyr. L'épaisseur des strates de pergélisol varie de 300 à 500 m et plus, dans les montagnes - jusqu'à 1500 m; températures - de –2 ° C à –10 ° C et moins. Dans la zone de pergélisol continu, les roches dégelées ne se produisent que dans les canaux des grandes rivières et sous les grands lacs. Au sud de cette zone, les roches gelées alternent avec celles dégelées.
Le pergélisol avec des îlots de sols dégelés (intermittent, sporadique) prédomine dans la toundra Bolshezemelskaya et Malozemelskaya, entre les rivières Nizhnyaya et Podkamennaya Tunguska, dans la partie sud du plateau de Prilenskoïe, en Transbaïkalie. L'épaisseur des strates gelées atteint parfois 250-300 m, mais le plus souvent elle varie de 10-20 à 100-150 m, la température varie de 0°C à -2°C. Les principales raisons de la formation de taliks dans la zone de pergélisol discontinu sont la surface et le régime de rayonnement de la surface de la Terre.
Le pergélisol insulaire s'est développé sur la péninsule de Kola, dans la région de Kanino-Pechora, dans la zone de la taïga de la Sibérie occidentale, dans la partie sud du plateau de Sibérie centrale, en Extrême-Orient, le long de la côte et sur la péninsule. L'épaisseur des strates varie de plusieurs mètres à plusieurs dizaines, les températures sont proches de 0°С. Le pergélisol insulaire est également typique des pays montagneux - Sayan, Oural et Caucase, où il se trouve principalement le long de la périphérie des zones de glaciation moderne. Dans la zone de pergélisol insulaire, des massifs de roches gelées modernes sont conservés dans des roches glaciales de tourbe et de limon, dans des forêts à fort effet d'ombrage, sur les pentes des expositions nord et est.
La glace dans les roches gelées est représentée par deux variétés : 1) cristaux, intercalaires, veines (textures cryogéniques) et 2) roche de glace monominérale (glace à nervures polygonales et en nappe, noyaux de monticules de givre). Dans les roches cristallines et métamorphiques, la glace se présente sous la forme de veines remplissant les fissures, dans les sables - sous forme de lentilles et de petits cristaux, dans les argiles, les loams, les loams sableux et la tourbe - sous forme de couches ou de mailles. Une place particulière est occupée par des réseaux de veines de glace, pénétrant dans la roche à une profondeur de 20 à 50 m. Ils sont répandus dans les plaines de Sibérie occidentale et centrale de Iakoutsk, les plaines de Sibérie du Nord et sur les roches meubles non éclairées. Le gel des roches supérieures conduit souvent à la formation de monticules-hydrolaccolithes saisonniers et pérennes contenant une carotte de glace; on les trouve le plus souvent en Transbaïkalie, à Taimyr, au nord de la Sibérie occidentale, où on les appelle Bulgunnyakhs. Dans les zones montagneuses des vallées fluviales et sur les pentes, la glace est courante - des calottes glaciaires se forment lorsque les eaux souterraines gèlent, se déversent sous la pression qui se produit pendant le gel saisonnier, ainsi que lorsque les sorties d'eau artésienne gèlent. La fonte des formations de glace contenues dans les strates de roches entraîne généralement des affaissements, l'apparition de cratères, des dépressions arrondies, etc.
La teneur en glace des roches gelées est différente, il en existe trois variétés principales : faible glace, principalement des sables et des substrats rocheux (glace moins de 20 %), loams glaciaires moyens et loams sableux (glace 20-40 %) et loams glaciaires lacustres et marécageux à haute glace. les dépôts alluviaux, représentés par la tourbe et le loam (glace à plus de 40%).
Processus de pergélisol
Au sein de la zone de pergélisol, cinq types de territoires peuvent être distingués, différant par leur ensemble de processus cryogéniques dominants. Le thermokarst et le soulèvement sont observés dans les plaines du nord de la Russie européenne et de la Sibérie occidentale. À l'est, dans des conditions climatiques plus sévères, des fissures de gel se forment en outre sur la toundra et les plaines de toundra forestière. La majeure partie du territoire des basses et moyennes montagnes de Sibérie est caractérisée par le thermokarst, le soulèvement, le givrage, la solifluxion et les kurums. Dans les hautes montagnes, les dépressions, les basses plaines et les vallées fluviales de la zone de la taïga de la Sibérie centrale et orientale, de l'Extrême-Orient, la glace, la solifluxion et les kurums prévalent. Pour les moyennes et basses montagnes du sud de la zone de pergélisol de la Russie, où le pergélisol discontinu et insulaire est répandu, les processus de thermokarst et de solifluxion sont typiques.
Avec la propagation continue du pergélisol, une couche de dégel saisonnier se forme dans leur partie supérieure en été. Sa profondeur dépend du paysage et des conditions climatiques et de la composition des roches. Dans les sédiments meubles, elle est minime (pas plus d'un mètre) dans le Grand Nord et partout dans la tourbe. Dans les sables, elle est de 2 m ou plus. En montagne sur socle rocheux, le dégel atteint 3 m et même plus. Dans les vallées fluviales, la profondeur de dégel change de manière très significative sur de courtes distances. Avec la distribution intermittente et insulaire du pergélisol, coexistent le dégel saisonnier des roches gelées en été et le gel saisonnier des roches dégelées en hiver. En règle générale, les roches humides (glaces) sont gelées et dégelent relativement peu profondes. Les roches dégelées à proximité sont souvent moins humides et la couche de gel saisonnier qui les recouvre est plus épaisse.
Dans la construction d'ouvrages d'art, la construction de voies ferrées et d'autoroutes, de ponts, de pipelines, d'installations hydrauliques, il est nécessaire de prendre en compte la possibilité de soulèvement et d'affaissement des sols, le glissement des sols en dégel sur les pentes et la formation de glace. En agriculture, le pergélisol limite dans certains cas le développement de certaines cultures, dans d'autres il favorise la culture des plantes en raison de l'humidité supplémentaire du sol lors du dégel saisonnier de la couche active. Dans les strates de pergélisol, thermodynamiquement instables et donc extrêmement sensibles aux changements de conditions d'équilibre, des hydrates de gaz ont été trouvés, dont les changements conduisent à des émissions de gaz incontrôlées, des explosions, des incendies, ce qui renforce l'effet de serre. Des micro-organismes viables ont été découverts dans les roches gelées, la glace et les eaux surfondues, qui sont souvent impliquées dans les processus biogéochimiques modernes lors de la fonte des roches.
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I1 ! Les conducteurs ici ne ralentissent généralement pas, et parfois ils ne le remarquent pas
un modeste obélisque qui s'élève presque au bord de la route
Territoire de Iakoutsk, près du village de Polovinka Bayandayevsky
quartier. Il s'est simplement familiarisé avec les autres. En attendant il
un signe géographique très significatif. L'inscription dessus
lit : voici le centre de l'Ienisseï-Lenski
bassin versant. Il serait possible, après avoir fait un petit détour,
amener les touristes pressés au Baïkal ici et présenter
curiosités de la région. Eh bien, n'est-ce pas
il est surprenant que quelques ruisseaux coulent d'ici à l'Angara, et
d'autres à Léna ? Et n'est-ce pas un mystère de la nature que la zone
bassin versant, si l'on parle de l'ensemble de la zone, qui
s'étendait d'une frontière à l'autre du quartier,
est sur la lentille du pergélisol?
En fait, comment comprendre cela - "zone de pergélisol ?" Si
expliquer au quotidien, il vaut mieux se limiter
quelques exemples. Disons que quelqu'un entre dans
petit village et secoue la tête devant le fait que
la clôture "danse". Comme, le propriétaire ne peut pas le corriger. UNE
la clôture était peut-être droite et exactement l'été dernier, mais avec
l'arrivée de la chaleur a dégelé la terre et c'est parti. Si dans
en plein été, le village doit creuser une tombe sur
cimetière, puis à un mètre de profondeur ils sont obligés de
travailler avec des pieds de biche - le pergélisol commence. Mais en août...
Je me souviens qu'un jour, vers la fin de l'été, il y avait eu de bonnes pluies. Par
les routes de campagne, par exemple, la ferme d'État "Lyursky" n'étaient pas
conduire à travers, l'humidité chaude céleste atteint, évidemment,
pergélisol, et un dégel massif a commencé, suivi de
inondation. Les récoltes se sont alors noyées dans le lisier, comme dans un marécage.
Mais allez dans un autre village à l'automne, par exemple, à
Nagalyk. Personnellement, j'ai une sorte d'anxiété,
quand j'arrive. Vous ne verrez pas de grands pins ici,
bouleau, tremble indigène. Seuls les mélèzes sombres
monter comme d'énormes bougies. Une sorte de tristesse
l'emporte sur le quartier. C'est vraiment un bord dur
beauté. Mais la zone la plus froide est Kyrmensky
Buisson. Évidemment, en raison des basses températures dans la taïga environnante
vous ne trouverez pas de pins, de folle avoine dans les champs, dans les maisons -
les cafards. Voici un tel exotique.
Cependant, pour ceux qui vivent dans cette terre, tout cela est familier,
tous les jours et offre en même temps de nombreuses autres
problèmes. Par conséquent, pendant de nombreuses années, les habitants,
les autorités régionales et de district ont fait appel à Moscou avec
une demande d'assimiler le district de Bayandaevsky aux régions
Le Grand Nord. Drôle? Et si le régime de température est là
les mêmes que dans la région du Katanga ? Il est curieux que les zones
situé encore plus au nord, par exemple Zhigalovsky,
sont engagés avec succès dans la culture du maïs, et les Bayandaevites et rêvent
ils n'osent pas. Si les voisins utilisent des variétés sans risque
avec une saison de croissance plus longue, mais vous « ne pouvez pas ».
Au final, la capitale a écouté la province. Un des
zones les plus froides de la région, Kirma, il y a plus d'un an
était assimilée aux régions du Grand Nord. En connexion avec
nouveau statut, la région a commencé à recevoir
espèces. Difficile de dire si ce sont des petits
les infusions ont aidé, ou le ciel fatigué de vivre
agriculteur et l'été dernier a passé
pluies, ou les villageois eux-mêmes se sont rendu compte que
il n'y a personne d'autre à espérer, et peut-être dans l'ensemble
tous ces facteurs ont eu une incidence, mais l'année dernière, le district
fonctionnait beaucoup mieux. La production de céréales a augmenté de
21 pour cent, viande - 30 pour cent. Vrai, raté
empêcher le déclin de l'élevage laitier, même si
la productivité du bétail a augmenté.
L'automne dernier, j'ai réussi à visiter le plus froid
Kirmen land, pour rencontrer et discuter
opérateurs de machines. Il était une fois une ferme d'état "Memory
Borsoeva ". Dans les années 70, j'ai reçu 6 à 7 cents de
hectare. Mais avec le renforcement des aides d'État et
plus de nature sociale, le rendement s'est accru, avec
la mise en place du contrat de brigade lors de la restructuration
champs ont été multipliés par deux et demi. C'est vrai, presque tous
la récolte était utilisée pour le fourrage. Ils ont remis à l'État moins
trois pour cent de pain. Mais les fermes se sont renforcées, sont apparues
laitières de trois mille et même quatre mille, une ferme
a commencé à fournir beaucoup de lait et de viande. Des graines
l'État a fourni, environ 90 pour cent d'entre eux
provenait du fonds républicain.
Mais a commencé
réformes, et l'économie s'est effondrée. Khlebnoé
le domaine s'est réduit à 50 hectares, soit 35 fois moins que
semé plus tôt. Les cultures fourragères ont complètement disparu. Fermé
fermes. En général, il ne restait plus qu'à jeter de la terre
homme mort. Les hommes se sont rattrapés. Et dans le coin après
des recherches longues et douloureuses trouvent une issue à la situation.
Les gens d'initiative, et surtout les frères Petukhov, collectent
les opérateurs de machines les plus responsables, il y a
collectif. Une entreprise unitaire communale est créée
(MUP) "Kirma", l'ancien vétérinaire
docteur Oleg Alexandrovitch Petukhov. Et ainsi au printemps dernier
les tracteurs bourdonnaient à nouveau de force et de force, labourant et semant
Terre. A ce jour sur 180 hectares. Le pari est sur le gris
pain - avoine et orge. Une culture a donné cinq
cents, l'autre - dix. Sous les semis de cette année
déjà préparé 750 hectares. 50 génisses achetées.
Bientôt, ils commenceront à vêler et le lait viendra. Plus loin
il est prévu d'acheter au moins 150 génisses.
Soit dit en passant, si nous parlons de la zone de pergélisol, alors dans son propre
temps le plus souvent et plus fortement que d'autres se sont concentrés sur
c'est le président de la ferme collective "Lenin's Way" A.V. Perevalov. Mais
il a non seulement tonné du podium, son économie est excellente
travaillé. Cela a été réalisé à un coût considérable. Chaque printemps
les gens sont allés dans le champ et ont ramassé des pierres, au printemps prochain
le pergélisol écrasait à nouveau de nouveaux partis, et
de nouveau, les gens sont sortis pour ramasser des pierres. Mais ils ont volé quand même
socs, écumoires. Cependant, 20 ou plus
cents reçus annuellement il y a 30 ans. Comment
une nouvelle génération de céréaliers travaille-t-elle ? Rendons-leur leur dû.
L'honneur des pères n'était pas honteux. "Vostochka" a déjà écrit plus d'une fois
sur cette équipe, son leader, merveilleux
organisateur A.V. Germanchuk. L'automne dernier, ils ont reçu
la meilleure récolte de la région - 16,1 cents de céréales chacun.
Seulement un dixième de centième de retard sur le leader du SKHPK
"Kolos" (v. Shamanka) dirigé par le jeune président
Alexandre Gribov. Un peu renforcé sa position
SKHPK "Lura". Les petites entreprises deviennent également publiques :
SKHPK "Kaizeran", "Khadai", "Arhai" (village de Khandagai),
"Demi".
I2 Le champ a entraîné la ferme avec. Augmentation de 23 %
productivité des vaches. Certes, les chiffres absolus eux-mêmes
à eux seuls, modestes, un peu plus de mille kilogrammes de lait
reçu par vache l'année dernière, mais la tendance est à
changement cool. Le taux de mortalité a fortement diminué, 2,6 fois
veaux. De bons changements sont signalés dans le secteur de la viande, où
le gain de poids quotidien moyen a augmenté de près de 1,7 fois.
Certes, si l'on compare le secteur public avec les meilleurs
exploitations paysannes (PFH), puis la comparaison
en faveur de ce dernier. Comme les années précédentes, Andrey s'est distingué
Andrianovitch Moungalov. 32 centimes de grain sortirent de lui le
cercle. Et le "cercle" est considérable - 80 hectares. Oui, dans ce pain
grande contribution, ainsi que dans le précédent record
Les réalisations d'Andrey, apportées par son père, Andrian Petrovich,
le céréaliculteur le plus expérimenté qui a autrefois dirigé
service agronomique de la ferme collective Chapaev, mais qu'en est-il
ça change? Les agriculteurs ont atteint le niveau de 30 centners
Petr Morgorov, Alexey Arbakov, Tigran Zandaev. Pas
Je voudrais aborder le sujet des raisons pour lesquelles d'autres exploitations paysannes ont plus
de meilleurs résultats que les collectifs. J'ai d'abord appelé
indicateurs des meilleurs, et puis, lors de l'analyse de la situation, j'ai dû
dépasserait les problèmes purement agricoles. C'est pourquoi
laissons ce sujet pour une discussion séparée. Mais pour autre chose
Je voudrais attirer votre attention. Administration de district, locale
la gestion agricole ne divise pas les travailleurs du public et
secteur privé pour les fils et
beaux-enfants. Les deux sont également familiers. Et en
les gens aux vrais agriculteurs qui travaillent sont traités avec
le respect. Je n'ai jamais entendu le mot diabolique "poing" ici,
comme, cependant, dans d'autres régions de la région. Évidemment,
des décennies plus tard, ce concept est artificiellement réanimé,
et surtout pour la saignée de diverses catégories
travailleurs, et des journalistes pas très réfléchis parfois
utilise le. Chaque travailleur, que ce soit
propriétaire individuel ou travailleur d'une entreprise agricole,
la communauté locale évalue par des actes.
Sur ce on pourrait y mettre un terme et souhaiter
Les Bayandaevites ont de bonnes récoltes, du succès dans les fermes, ne serait-ce que
plus d'une circonstance. Quelqu'un n'aime pas ces petits
changements positifs.
D'autres déplorent que les villageois portent les coups du sort et
éléments. Sinon, comment expliquer les déclarations étranges dans
certains médias ? Principalement les mêmes personnes exécutent, mais
les journalistes publient leurs articles sur la base de leurs informations.
Le sujet de la violation par les dirigeants du district est activement discuté
monétaires, administratives et même juridiques,
un accent particulier est mis sur l'utilisation des fonds,
allouée par l'Etat au Kirmen rural
administration. Et ce rouleau est à la hausse. V
des articles récents remettaient déjà en cause le travail
organismes d'application de la loi de district, territoriaux
la commission électorale et la Douma de district. L'une des lettres,
adressée au gouverneur de la région d'Irkoutsk, se termine
mots : « Nous ... vous demandons de l'aide pour
restauration de la légalité sur le territoire de Bayandayevsky
district, protéger nos droits constitutionnels, empêcher
le deuxième "Tchétchénie" sur le territoire de la région d'Irkoutsk".
Je ne me mêle pas de cette querelle, ne serait-ce que pour la raison que
il existe des organes de contrôle, financiers, juridiques,
qui sont appelés à monter la garde, et nos journalistes
entreprise - écrire sur la base de faits déjà vérifiés.
Je ne me permettrai que quelques comparaisons journalistiques.
I3 Je me souviens avec quelle joie il a été ouvert l'an dernier à
centre régional un nouvel hôpital. Des lettres des plaignants, j'apprends que
ce mauvais hôpital. Pourquoi? Parce que les mauvaises personnes
construit. Pas local, mais "un certain Stankevich", bien que
LLC "Irkutskoe", dirigée par E.K. Stankevich, hautement
est cité dans notre région. On parle beaucoup d'inapproprié
l'utilisation de l'argent « nordique » destiné à
buisson Kyrminsky, sur la situation difficile dans laquelle
lycée à cause de la mauvaise nourriture
disposition, et devant mes yeux est juste cette école,
personnes avec qui j'ai eu la chance de parler l'automne dernier.
Visages spiritualisés d'enseignants qui offrent
voir une classe, une autre, une troisième. Ils sont tous bien
décoré. Puis ils mènent au musée de l'école du Héros du Soviet
Union de Borsoev, car c'est sa patrie. Aucune plainte. Mais
d'après ces publications, je sais Dieu sait quoi. Et sur le terrain il n'y a pas
J'ai entendu des gémissements et des gémissements de la part des opérateurs de machines.
La longue conversation avec eux a eu un caractère plutôt pragmatique
clé. Récemment, j'ai appris que dans cette région, ils ont découvert
encore un internat. Il y a d'autres changements positifs. Mais
les plaignants ne peuvent même pas les mentionner en serrant les dents.
Je me souviens aussi de 2001, la période estivale. Fort
la nervosité régnait dans le corps des directeurs. Besoin de couple
élever, récolter le fourrage, labourer la charrue et faire du carburant
non. Il s'est avéré que le printemps suivant a brusquement
réduit la surface ensemencée. Mais l'automne dernier, la région
préparé des vapeurs et des frissons deux fois plus qu'il ne l'était dans l'année
plus tôt. Comment avez-vous géré?
- Au détriment de cet argent du Nord, nous avons réussi à obtenir beaucoup plus de carburant et de lubrifiants
acheter, alors ils ont labouré jusqu'à l'arrêt, - a expliqué
Chef du département agricole de Bayandaevsky O.I. Arakchinov.
- Nous allons doubler les semis de céréales. Des graines?
Nous recherchons.
Par cela, je limiterai mon attitude à un certain nombre de points critiques
publications de certains médias. Cela dérange que d'autres collègues,
analyser l'utilisation du pouvoir et de l'argent dans la région,
sont guidés par les émotions du plaignant avant tout,
privilégier les déclarations orales, écrites
explications et, sans attendre les conclusions financières,
les organismes de réglementation et d'application de la loi préparent leur
parutions.
Bayandai se prépare à nouveau pour le terrain
batailles. Certains recherchent des semences, d'autres des pièces détachées, et le troisième
Besoin de stylos plus pointus et d'encre plus noire. Tout est en affaires,
le tout avec un salaire. Et chacun aura sa propre récolte. Lequel?
On verra ça à l'automne.
La superficie totale des serres en 2016 était de 0,75 hectare. Produits de légumes de serre produits - 76,6 tonnes Le produit de la vente de légumes de serre s'est élevé à près de 26,1 millions de roubles. (2015 - environ 24,9 millions de roubles) avec une valeur prévue de 24,8 millions de roubles. Ainsi, la réalisation de l'indicateur prévu était de 105,1 %. En 2016, le nombre moyen de travailleurs de la culture sous serre dans les fermes du district était de 25 personnes. 27,6 millions de roubles ont été alloués à la mise en œuvre du sous-programme «Développement de la production végétale», tandis que les fonds du budget régional s'élevaient à environ 26,3 millions de roubles, les fonds propres des entreprises - plus de 1,3 million de roubles.
Oleg TCHESNOKOV
[email protégé]
Il reste moins d'un mois avant le début de la prochaine livraison nord. Sur le premier navire, entre autres cargaisons, des fruits et légumes frais seront livrés, presque tous sont importés, les légumes nationaux à stocker ne seront livrés à Chukotka qu'à la fin de l'été et de l'automne. Les légumes cultivés sur le territoire de l'Okrug ne représentent jusqu'à présent qu'un faible pourcentage du total.
POUR VOUS ET LES GENS
Mais à l'époque soviétique, des fermes subsidiaires existaient dans chaque ferme collective, ferme d'État, dans chaque ferme de rennes du district, pour lesquelles un financement approprié était prévu. Il y avait aussi un marché de vente clair. Et surtout, le coût d'une heure de vol d'un hélicoptère était abordable pour toute entreprise agricole. Les légumes, cultivés en quantité suffisante par les fermes annexes, ont également été livrés aux brigades d'élevage de rennes, aux dépôts de transfert, aux villages reculés de la côte arctique, sans oublier les centres régionaux.
Aujourd'hui, selon le chef du département régional de l'Agriculture Sergey Davidyuk, deux entreprises agricoles du district (Markovsky et Vayezhsky) possèdent 10 hectares de terres arables. Parmi ceux-ci, seuls 2 hectares sont effectivement utilisés aux fins prévues. De plus, les commerçants privés disposent de plusieurs hectares. En 2016, environ 24,5 tonnes de pommes de terre ont été récoltées dans ces zones (2015 - 18,8 tonnes) et 4 tonnes d'autres légumes en pleine terre. Les produits végétaux cultivés par la population sont principalement destinés à satisfaire les besoins personnels et en partie à approvisionner les institutions sociales.
EN SOUTIEN À LA RÉCOLTE
Les principales raisons qui entravent l'utilisation du reste des terres sont le coût du transport et les problèmes de stockage. Les fermes peuvent produire davantage, mais conserver et retirer les récoltes est un problème pour elles. De plus, dans la plupart des endroits, l'élevage, directement lié à la production végétale, est devenu une chose du passé: il n'y a pas d'engrais organique principal - le fumier, ce qui signifie qu'il n'y a pas de rendement antérieur. C'est arrivé au point que des commerçants privés l'apportent à Markovo le long de la route d'hiver de Vayeg, où le bétail est encore conservé. L'ensablement après la crue de la rivière aide un peu, car la couche de limon est également bonne pour la production agricole. Mais, donnant de la matière organique, il acidifie en même temps les terres fertiles, ce qui, sans introduction de fumier et d'autres engrais, réduit fortement le rendement. Les exploitations n'importent pas d'engrais du "continent".
« En conséquence, en 2016, le rendement en pommes de terre était de 80 à 90 centners par hectare », explique Sergei Nikolaevich. - C'est, pour le moins, le chiffre le plus élevé : nous pouvons atteindre 200 à 250 cents.
Le gouvernement d'Okrug a attiré l'attention sur cet état de fait, et aujourd'hui la région dispose d'un sous-programme "Développement de la production végétale", dans lequel, en plus de soutenir les entreprises engagées dans la production végétale sous serre, des subventions sont accordées aux organisations commerciales qui achètent des récoltes de propriétaires privés spécialisés dans la culture de légumes destinés à la vente et à la transformation. Ainsi, la société de négoce Anadyr se voit allouer des subventions pour compenser les frais de transport pour l'acheminement des légumes jusqu'au consommateur. Cela permet de livrer des produits végétaux du lieu de culture vers d'autres localités. L'année dernière, l'entreprise a acheté environ 20 tonnes de pommes de terre à des commerçants privés et les a vendues à des consommateurs dans d'autres villages (KS en a parlé dans le n°11 du 24 mars 2017).
« Nous soutenons tout le monde, mais à des conditions différentes », ajoute le chef de la direction régionale de l'Agriculture. - Par exemple, s'il s'agit d'un agriculteur, alors son exploitation doit être enregistrée non pas dans un district urbain, mais dans des zones rurales - dans un village ou dans une zone d'inter-habitat, car eux seuls peuvent recevoir un soutien fédéral en termes de co- financement.
SAUVEUR D'EAU
Selon notre interlocuteur, les zones propices à l'agriculture en Tchoukotka se situent principalement dans les deltas fluviaux : là où il y a de l'eau, le pergélisol disparaît.
- L'eau est une substance calorifique, au cours de l'été, elle réchauffe la terre et déplace le pergélisol dans les profondeurs, - explique Sergey Davidyuk. - Pendant l'hiver, elle parvient à remonter un peu, mais il reste environ trois à cinq mètres de sol non gelé d'en haut, ce qui est suffisant pour que les plantes vivent. Dans d'autres endroits, la majeure partie de la couche d'humus pendant la congélation, comme dans un incendie, perd ses propriétés - elle devient morte. Par conséquent, l'agriculture n'est possible qu'en terrain clos, c'est-à-dire sous serre. Notre district se trouve dans une zone d'agriculture non seulement à risque, mais à risque imprévisible. Selon les statistiques, même à Markovo pendant un quart de siècle, pendant 80% de ce temps, il n'y avait pratiquement pas de cultures en plein champ, les légumes ne poussaient que dans des serres.
Le développement de la production végétale peut donner une impulsion supplémentaire à la relance de l'élevage dans la région. Ces directions sont toujours en communication directe les unes avec les autres. Auparavant, toutes les fermes collectives, les fermes d'État et les fermes de rennes avaient leurs propres poulets, cochons et vaches. Un stock de trois ans d'aliments composés leur était réservé. En cas de glace, il était même emmené dans des troupeaux pour nourrir les rennes. Aujourd'hui, cela n'est possible que si la production d'aliments composés est organisée dans la région. La relance des parcelles subsidiaires assurera la demande pour ces aliments. A l'inverse, la disponibilité d'aliments pour le bétail soutiendra la production animale. Le système de sous-traitance, où les gens prenaient les animaux pour l'engraissement, pourrait également être relancé. Ensuite, il sera possible de réduire le volume des importations de viande du "continent" à la limite.
- Il était une fois des spécialistes de l'Institut de recherche de Magadan qui travaillaient pour nous, qui étudiaient les possibilités de production végétale sur des lacs thermokarstiques drainés, - se souvient le spécialiste. - L'objectif principal était de produire du fourrage pour l'élevage laitier, qui était pratiqué dans le district. Ensuite, il s'est avéré que pour 600 têtes de bétail, avec des investissements suffisants, il était tout à fait possible de faire pousser des aliments avec cette technologie pendant 5 à 7 ans, jusqu'au retour du pergélisol. Ensuite, l'eau a été récupérée à nouveau, en cinq ans, elle a déplacé le pergélisol et le processus a été répété.
STOCKAGE POUR AIDER
Un véritable boom du commerce des serres se profile aujourd'hui à Chukotka. De nouvelles usines de culture de légumes verts et de légumes dans des serres devraient ouvrir dans la capitale du district, Pevek, le district d'Anadyr et dans le district urbain de Providensky. Mais jusqu'à présent, le plus grand producteur de produits végétaux sur une base systématique reste l'usine de légumes Rosinka, qui a augmenté de 76,6 tonnes l'année dernière (72,4 tonnes en 2015).
Aujourd'hui, pour un habitant du quartier, selon les statistiques, nous produisons 1,6 kg de produits végétaux de serre. Ce n'est que 10 % des normes recommandées. C'est-à-dire que le district importe 90% des produits végétaux. Mais la moitié de ce montant, selon Sergei Davidyuk, peut être cultivée par nous-mêmes.
Différentes technologies permettent de cultiver des légumes sous serre toute l'année. De plus, ce sont des emplois garantis.
Mais il existe un autre facteur important entravant le développement de la production agricole dans la région, lié au manque d'installations de stockage modernes sur le terrain. Cela crée beaucoup de problèmes, principalement pour les consommateurs socialement importants - hôpitaux, écoles, jardins d'enfants, qui ont besoin d'une certaine quantité de légumes à la fois. Il est également plus facile pour les organisations professionnelles d'exporter des produits végétaux dans les quantités requises sur les routes d'hiver.
L'apparition d'entrepôts va donner une impulsion supplémentaire à la production végétale et réduire la dépendance vis-à-vis des approvisionnements du « continent ». En fait, il s'agira de la renaissance du bureau d'approvisionnement autrefois existant. Par conséquent, au stade des discussions au sein du gouvernement du district aujourd'hui, il est question de construire des magasins de légumes à Markovo, Vayegi et dans d'autres localités situées dans les zones de culture maraîchère, où ils seront stockés jusqu'à l'ouverture des routes d'hiver, puis livrés aux consommateurs de la région.
Utilisation : en agriculture, en particulier pour l'aménagement des terres agricoles dans la zone de pergélisol. L'essence de l'invention : le procédé comprend le dégel des sols de pergélisol sur une zone avec une pente d'au moins 0,04 à 0,06, et un hersage répété à travers la pente, par exemple, des herses à disques avant le mélange avec le sol minéral sous-jacent et la formation d'un couche à structure grumeleuse homogène. 4 malades
L'invention concerne la mise en valeur des terres pour le développement agricole du territoire dans la zone de pergélisol. Une méthode connue pour développer des terres de toundra en drainant des lacs thermokarstiques et en utilisant leurs fonds comme prairies. L'inconvénient de cette méthode est la dégradation des bassins de prairie et leur perte d'utilisation économique après 5-7 ans en raison du refroidissement du fond des bassins, la situation écologique est perturbée dans de vastes zones, l'érosion thermique se produit, l'envahissement de la toundra, réduction des superficies de pâturages de rennes en raison de la destruction des mousses et des mousses de rennes. Il existe des méthodes connues d'aménagement du territoire en zone de pergélisol, qui reposent sur le principe du drainage des terres avec diverses méthodes techniques et technologiques : avec fermeture des canaux de drainage pour la période estivale, avec introduction de sol minéral à la surface de la zone drainée , avec des techniques d'aménagement de surface pour accélérer le drainage des eaux souterraines, avec dégel des sols gelés à la valeur minimale requise. L'inconvénient de ces méthodes est l'impossibilité de les utiliser dans l'aménagement des pentes douces de la toundra. La méthode la plus proche de la méthode proposée est une méthode de remise en état thermique des terres dans la zone de pergélisol pour l'aménagement de zones de pente de toundra à des fins d'utilisation agricole de terres sur terrain accidenté, qui consiste à verser une couche de matériau de drainage à travers la pente, et un site est constitué de la pente à côté, enterré sous la surface diurne par la quantité de la couche de végétation. Le premier inconvénient de cette méthode est le faible coefficient d'utilisation du territoire, car la superficie de la terrasse artificielle sur la pente, déversée du matériau de drainage et de la couche de sol, est approximativement égale à la superficie de la terrasse artificielle. excavation, et le coefficient de développement du territoire de la pente est d'environ 0,5. Le deuxième inconvénient est l'impossibilité d'utiliser des machines et équipements agricoles pour les semis et la récolte des cultures en raison de la destruction de l'excavation artificielle avec de l'eau et d'une terrasse avec de la terre en vrac. Le troisième inconvénient est l'intensité de la main-d'œuvre et les coûts d'investissement importants pour la construction de terrasses, pliées à la base à partir de matériaux de drainage importés, et sur le dessus à partir de sol prélevé dans une coupe sur la pente. L'inconvénient le plus important de cette méthode est la fragilité de l'excavation artificielle dans les sols de pergélisol, qui sont remplis d'eau provenant de la fonte des neiges ou des précipitations. L'élimination de la couverture du sol de la toundra est un thermokarst artificiel, entraînant une érosion thermique, la formation de ravins et la destruction des pentes (maximum deux ans). La solution technique revendiquée vise à accroître l'efficacité et la durabilité de l'utilisation des terres agricoles dans la zone de pergélisol et à maintenir l'équilibre écologique. La tâche est accomplie par le fait que, selon la méthode de récupération thermique des terres dans la zone de pergélisol au printemps, après dégel du sol de 20-30 cm, la surface recouverte d'une couche de mousse et de bosses et ayant une pente de au moins 0,04-0,06 est hersé à plusieurs reprises à travers la pente, par exemple , herses à disques jusqu'à ce qu'il se mélange avec le sol minéral sous-jacent et la formation d'une couche avec une structure grumeleuse homogène. Les travaux débutent sur la récupération thermique de la surface de la toundra de la pente lorsque le dégel minimum requis de sol gelé de 20-30 cm est atteint afin d'assurer le fonctionnement normal des herses à disques. Pour assurer un ruissellement souterrain efficace formé dans la couche dégelée de façon saisonnière à partir du dégel du pergélisol à la suite de la récupération thermique, la pente minimale de la surface de la pente doit être supérieure à 0,04-0,06, le maximum n'est limité que par les capacités techniques des machines agricoles . Sur les pentes inférieures (moins de 0,04-0,06), comme le montre la pratique, l'humidité s'accumule à la surface, des affaissements thermokarstiques et des ruptures de terrain se forment. La surface de la zone de pente récupérée doit être traitée à plusieurs reprises avec des herses à disques sur environ 6 à 8 traces afin d'obtenir un bon broyage des buttes, de la mousse et un mélange de cette masse organique avec le sol minéral sous-jacent jusqu'à une couche de 25 à 30 cm de profondeur. avec une structure grumeleuse homogène est formé. Un tel traitement de surface permet de détruire complètement le puissant "coussin" thermo-isolant de mousse et de bosses, qui restreint sévèrement le flux d'énergie solaire dans le sol. Deuxièmement, un tel "oreiller" en mousse isole de manière fiable les graines d'herbes sauvages (foin) du contact avec la couche minérale, qui se trouve en dessous à une profondeur de 20-25 cm. Après hersage et destruction de l'isolant thermique " oreiller", le régime thermique du sol change. , qui se traduit par une forte augmentation du flux de chaleur dans le sol. L'accumulation accrue de chaleur par le sol est causée par une modification des caractéristiques thermophysiques de la nouvelle couche de sol broyé à partir des composants minéraux et organiques : une augmentation des coefficients de conductivité thermique, de diffusivité thermique et de capacité calorifique. En conséquence, à la fin de la période thermique de la première année d'exploitation, il y a une augmentation maximale de la puissance de dégel saisonnier du sol de 50 à 70 % (pour les conditions de la région d'Anadyr de Chukotka) par rapport au sol non traité. zone (contrôle). Après l'achèvement des travaux de printemps sur la remise en état des terres, vous pouvez passer au stade du développement agricole, par exemple en semant des graminées à foin vivaces. À la fin de la période chaude de la deuxième année après le début des travaux de remise en état, il y a déjà une légère augmentation de la profondeur de pénétration du sol, de seulement 20-25% par rapport à la zone non traitée (témoin) ou de 10-15 % au champ traité de la première année de développement. À la fin de la 3-4e année d'exposition, l'augmentation relative de la puissance de dégel saisonnier des sols de la récupération thermique selon la méthode proposée se termine pratiquement, s'élevant à 5-15 % avec contrôle. A partir de ce moment, un nouvel état stabilisé d'échange de chaleur de la couche active supérieure avec l'environnement est établi, qui est fixé par le circuit de la figure 4, par rapport à l'état stable initial (non perturbé) d'échange de chaleur de la figure 1 . Ainsi, la méthode de remise en état proposée est basée sur l'utilisation des seuls impacts technogéniques qui provoquent un léger changement dans la dynamique de transfert de chaleur dans la couche active. Dans ce cas, l'ampleur du flux de chaleur dans le sol ne dépassera pas un certain niveau critique, au-dessus duquel un dégel intense (catastrophique) des sols gelés et le développement de processus thermokarstiques peuvent se produire: subsidence thermique, érosion thermique, dolines du sol avec exposition de glace en coin, formation de ravines. Lors de la mise en œuvre de la méthode de remise en état proposée, il est inacceptable d'utiliser de tels effets technogènes associés au déplacement horizontal du sol : par exemple, ameublissement et retournement des couches de sol (gazon) avec une charrue ou ameublissement et déplacement du sol lorsque niveler la surface. De telles méthodes de traitement sont inacceptables et peuvent entraîner une dégradation irréversible du pergélisol. La figure 1 montre une coupe le long de la pente avant le début des travaux ; la figure 2 est la même section après avoir coupé et broyé le "coussin" de mousse-hummock avec de la terre minérale; la figure 3 est une section de la pente après la première ou la deuxième année d'exposition ; la figure 4 est une section de la pente au moment d'atteindre un nouvel état stationnaire d'échange thermique de la couche active supérieure avec l'environnement. Le dessin indique : 1 la surface du territoire avant la réalisation des travaux de remise en état thermique, 2 la limite supérieure des sols de pergélisol, 3 la glace à nervures répétées (PZhL), 4 les sols de pergélisol (sols des carottes de PZhL), 5 la surface de le territoire après l'exécution des travaux de remise en état, 6 la surface du territoire après l'ensemencement des cultures au cours de la 1-2e année de développement, 7 la limite supérieure des sols de pergélisol en cours de dégel, 8, 9 une nouvelle limite supérieure de pergélisol les sols et la position du coin de glace après la fin de la fonte des glaces souterraines et la stabilisation de ce processus (d'ici la fin de la 3-4ème année). La méthode proposée de remise en état thermique des terres a été testée expérimentalement pendant quatre ans sur des champs de production expérimentaux d'une superficie de 38 hectares de la ferme périurbaine d'élevage "Severny" près d'Anadyr sur des pentes douces de toundra lors de l'aménagement de terres pour prairies de fauche, ouvertes culture de légumes au sol, pâturages. La méthode a montré une grande efficacité lors de la culture de graminées vivaces pour le fourrage vert, le foin et la culture de radis. La méthode a la perspective d'être utilisée dans toutes les régions de Chukotka et d'autres régions subarctiques et arctiques du Nord, ouvre de grandes opportunités pour le développement agricole de vastes territoires de toundra avec une distribution continue de roches de pergélisol contenant de la glace en coin et jamais utilisées auparavant.
Réclamer
MÉTHODE DE RÉCLAMATION THERMIQUE DES TERRES DANS LA ZONE DE PERGELIVRE, y compris le dégel des sols de pergélisol sur des terrains accidentés, caractérisée en ce qu'au printemps, après le dégel du sol de 20 à 30 cm, la surface est recouverte d'une couche de mousse et de touffes et présente une pente d'au moins 0,04 - 0,06 herse à travers la pente, en particulier, avec des herses à disques pour se mélanger avec le sol minéral sous-jacent et former une couche avec une structure grumeleuse uniforme.
Je rêve souvent de ma propre maison (de préférence permanente, mais je pense aussi à une résidence d'été), un jardin et un potager. Vos propres fraises, pommes, tomates...
Que suis-je en train de faire? De plus, il y a des endroits où vous ne pouvez pas vraiment faire du jardinage. Zone de pergélisol, par exemple.
Qu'est-ce que le pergélisol
Le pergélisol est une condition du sol dans laquelle sa température ne dépasse pas zéro. Et même les eaux souterraines ressemblent davantage à de la glace souterraine.
Dans les zones de pergélisol, le sol est dans cet état depuis de nombreuses années. La profondeur de congélation peut dépasser un kilomètre !
Même en été, le sol dégèle de manière insignifiante, les couches inférieures restent enfermées dans la glace.
Dans l'hémisphère sud, le pergélisol se trouve en Antarctique. Dans l'hémisphère nord, il est plus répandu et occupe les territoires du nord :
- Amérique du Nord (Canada, Alaska);
- L'Europe ;
- Asie.
En Russie, il occupe des régions au-delà du cercle polaire arctique, une partie importante de la Sibérie.
Agriculture et pergélisol
L'agriculture repose sur l'activité vitale des plantes, et quelle activité pouvez-vous développer si, après quelques centimètres de sol, vos racines rencontrent des dépôts de glace ? C'est ça.
La faible fertilité générale du sol, la longueur des heures de clarté et les basses températures ne contribuent pas non plus à la vie orageuse des plantes.
Pour obtenir une récolte significative dans ces territoires, les gens doivent recourir à de nombreuses astuces. Ils construisent des serres ; élever artificiellement le niveau du sol pour retirer les fruits de la couche gelée.
Les jardiniers amateurs suivent les prévisions météorologiques sans interruption, car des gelées soudaines peuvent ruiner la récolte même en juin !
Étonnamment, ce ne sont pas seulement les courtes heures d'ensoleillement qui affectent négativement les plantes. Une journée trop longue peut aussi "choquer" les plantes que l'évolution n'a pas préparées à cela.
Par conséquent, dans les zones où le jour polaire est prononcé, certaines plantes pour une croissance normale doivent imiter la nuit, en les recouvrant d'un film ou d'un tissu dense.
En un mot, l'agriculture au milieu du pergélisol est possible, mais cela ressemble étrangement à enfoncer des clous avec un microscope.
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