« Où est mon pot de beurre corporel ? Bon sang, tu jettes toujours tout et tu ne trouves rien !«.
Je ne parle à personne. Je cherche juste ma lotion préférée.« Ouais, voilà ! Tu l'as roulé sous le lit !«.
« Je me parle souvent longtemps", admet Gigi Angle.
Et cela ne se produit pas uniquement lorsque je suis dans l’intimité de ma propre maison.
Je me parle pendant que je marche dehors. Quand je suis assis au bureau ou quand je fais du shopping.
Penser à voix haute m'aide à matérialiser ce à quoi je pense. Cela me permet de comprendre le sens des choses et des événements.
Quand une personne se parle à elle-même, de l'extérieur, elle a l'air folle. Nous le savons tous : les malades mentaux parlent tout seuls, n'est-ce pas ? Après tout, tout le monde ne peut pas parler à quelqu’un qui est assis entre ses oreilles.
Je suis sûr que beaucoup de gens m'ont vu errer dans les rues de New York et se sont dit : « Oh mon Dieu, la toxicomanie est vraiment terrible. » Et oui, parfois je parle à des choses comme Gollum du Seigneur des Anneaux – en particulier aux bagues et aux bijoux en général.
J'ai décidé d'étudier le phénomène. Et savez-vous ce qui s'est passé ?
Se parler est en fait un signe de génie.
Les personnes les plus intelligentes de la planète se parlent entre elles.
Regardez les monologues internes les plus grands penseurs. Regardez les poèmes ! Regardez l'histoire!
Albert Einstein parlait tout seul. Lorsqu'il était adolescent, il n'avait aucune envie de communiquer avec ses pairs. J'ai préféré tout garder pour moi. Einstein.org rapporte qu'il "aimait se répéter doucement les mêmes phrases plusieurs fois".
Comme vous pouvez le constater, je ne suis pas seul. Et je ne suis pas complètement fou. Je suis probablement juste très intelligent. Ha!
Se parler permet à votre cerveau de fonctionner plus efficacement.
Les auteurs de l'expérience, Daniel Swigley et Gary Lupyan, ont donné 20 personnes différentes La tâche consiste à trouver un produit spécifique au supermarché, par exemple du pain, du lait ou une pomme. Lors de la première série de tests, les participants devaient se déplacer silencieusement dans le magasin. Dans la deuxième série, il leur a été demandé de dire à voix haute le nom de ce qu’ils recherchaient. Inutile de dire qu’ils ont fait bien mieux la deuxième fois ?
La publication scientifique Live Science explique ce phénomène par le fait que parler à voix haute - même à soi-même - fait travailler plus activement les zones du cerveau responsables de la mémoire. Et cela donne un effet tangible.
Voici comment Lyupyan l'explique :
« Si vous savez à quoi ressemble un objet, alors vous parler vous aidera à le trouver. Vous savez que, par exemple, une banane est jaune et a une forme oblongue particulière. Lorsque vous dites « banane » à voix haute, votre cerveau active ses capacités visuelles pour vous aider à la trouver. Alors oui, ça marche."
Les enfants qui parlent tout seuls se développent plus rapidement.
Il existe des preuves scientifiques indiquant que les enfants qui parlent tout seuls dès leur enfance se développent généralement plus rapidement. Ils commencent à lacer leurs chaussures plus tôt, réussissent mieux à l’école, connaissent plus de mots et apprennent à lire plus vite que les syllabes.
Et comme les enfants apprennent à parler en écoutant et en imitant les adultes, ils prennent généralement l'habitude de se parler intérieurement auprès de leurs parents. Ainsi, au moins en famille et en présence de vos enfants, vous pouvez vous aider à penser de cette manière.
Se parler aide à organiser ses pensées.
Lorsque mes pensées sont incohérentes et que j’ai besoin de les organiser, je sais que le moyen le plus simple d’y parvenir est de commencer à dire à voix haute tout ce qui se passe dans ma tête.
De plus, les psychologues savent que les questions vocalisées calment les nerfs. Si quelque chose vous dérange, parlez-en. Cela deviendra plus facile.
La psychologue Linda Sapadin affirme même que parler à haute voix de vos problèmes peut vous aider à prendre des décisions importantes et difficiles.
Tout le monde sait ça La meilleure façon Résoudre un problème, c'est en parler. Alors pourquoi ne pas le faire seul, seul ?
Le discours intérieur vous aide à atteindre vos objectifs.
Faire une liste de vos objectifs et commencer immédiatement à les atteindre est une tâche irréaliste. Et c'est très déprimant.
Mais si vous commencez à exprimer vos objectifs à voix haute, il vous sera plus facile d'atteindre ce que vous voulez. Si vous vous soutenez tout au long du processus, chaque étape vous semblera moins difficile et moins longue.
Sapadin explique :
« Lorsque vous parlez de vos objectifs à voix haute, il est plus facile de concentrer votre attention. De plus, vous renforcez vos intentions avec des mots et contrôlez vos émotions. Il est alors beaucoup plus difficile pour le cerveau de se laisser distraire.
En général, vous comprenez. Nous, qui aimons discuter seuls, sommes bien sûr les « fous », mais en fait nous sommes aussi les plus intelligents et des gens efficaces de tout.
On ne regrette pas le temps passé à écouter notre voix intérieure. Maintenant, nous allons nous parler haut et fort !
Si une personne se parle à voix haute, le diagnostic de maladie mentale est-il évident ou ce comportement est-il normal ? Tout dépend des caractéristiques de ces « conversations », de leur fréquence et de la présence d’autres symptômes.
Comme vous le savez, tout le monde, sans exception, mène des dialogues internes. C'est tout à fait normal, car c'est comme ça que les choses se passent processus de pensée. Parfois, des morceaux de conversations internes « éclatent », ce qui n’a pas non plus de quoi s’inquiéter. Par exemple, une personne a longuement réfléchi à quelque chose, a cherché des réponses à certaines questions et l'a finalement trouvée. La joie à cette occasion le submerge et il crie quelque chose comme « hourra », « je vais bien », etc. Cela arrive à tout le monde de temps en temps.
Certaines personnes accompagnent un travail complexe de marmonnements, disant certaines choses à voix haute pour ne pas « perdre » de vue ou se perdre. S'ils sont en même temps conscients du fait qu'ils se parlent à eux-mêmes, alors pour rien maladie mentale hors de question. Juste un trait de personnalité inoffensif.
Mais il existe d'autres cas. Par exemple, une personne parle sérieusement avec quelqu'un qui n'est visible que par elle - avec un interlocuteur inexistant. Il pose des questions et « entend » les réponses, réagissant en conséquence. Ou bien il mène simplement un monologue, s'adressant à quelqu'un qui n'est pas vraiment là.
Ou la personne semble jouer un peu
rôles, changement de voix, d'intonation, d'expression faciale. C'est-à-dire qu'il se divise en deux et crée un « one-man show », sans s'en rendre compte, mais croyant sincèrement qu'il est deux, voire trois. Ce cas et le précédent ne sont plus la norme. Il s’agit très probablement d’une maladie mentale appelée schizophrénie.Ce terme est d'origine grecque et se traduit par division de l'esprit. « Schizo » – je me sépare, « freno » – esprit, âme. La maladie représente une perte de contact avec la réalité, une perte de cohérence dans la pensée, qui affecte naturellement le comportement. Les hallucinations sont l’un des principaux symptômes de la schizophrénie. Ceux-ci deviennent en fait le motif de conversations avec soi-même.
Une personne peut penser qu’elle voit quelqu’un ou qu’elle entend simplement des voix. Souvent, ces derniers commandent et ordonnent au patient de faire quelque chose. En conséquence, une personne souffrant de schizophrénie peut commettre les actes les plus terribles, voire le meurtre ou le suicide. Afin de reconnaître la maladie à temps et de protéger une personne du danger, les proches doivent être attentifs aux moindres manifestations de la maladie. Et les conversations régulières avec vous-même en font partie.
Ainsi, penser à voix haute peut être à la fois une variante de la norme et un symptôme pathologie mentale. Si une personne se parle parfois et en est consciente, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Si des conversations ont lieu avec une personne qui n'est pas présente, vous devriez consulter un médecin.
Penser à voix haute et seul avec soi-même ne signifie pas que vous êtes fou. Aussi étrange que cela puisse paraître, de telles conversations peuvent apporter des avantages tangibles. Nous expliquerons pourquoi il est si important de réfléchir au moins parfois à voix haute avec vous-même.
On constate depuis longtemps que parler à voix haute est l'un des signes caractéristiques les gens les plus intelligents. De nombreux génies possédaient cette fonctionnalité. Cela se confirme non seulement faits historiques, mais se reflète également dans les œuvres littéraires, la peinture et même dans travaux scientifiques. On sait qu'Albert Einstein raisonnait à voix haute en réfléchissant à ses théories, Emmanuel Kant disait : « Penser, c'est se parler... s'entendre. »
Quel est ce phénomène et pourquoi une personne en a-t-elle besoin ? Il s’avère que presque tout le monde a tendance à se parler à voix haute. Et cela arrive assez souvent - au moins une fois tous les quelques jours. Les psychologues de l'Université américaine du Wisconsin-Madison affirment qu'une telle habitude n'est pas une déviation, mais qu'elle a au contraire un effet positif sur le fonctionnement du cerveau.
Laissé à vous-même, regardez les deux de plus près.
Stanislav Jerzy Lec
Si vous vous ennuyez seul avec vous-même, alors vous êtes en mauvaise compagnie.
Jean-Paul Sartre
Lorsqu'une personne se parle à voix haute, le cerveau commence à fonctionner plus efficacement et, par conséquent, la personne :
1. Peut trouver des objets plus rapidement
Une expérience a été menée dans laquelle les participants devaient retrouver des objets perdus. De telles activités, selon les chercheurs, incitent les gens à se parler. Tout en accomplissant la tâche, un groupe devait garder le silence et les participants du deuxième groupe pouvaient se raisonner sans restrictions. En conséquence, le deuxième groupe a accompli la tâche avec plus de succès : ses participants ont retrouvé les objets perdus plus rapidement. Les scientifiques expliquent cela par le fait que la parole augmente considérablement l'attention, accélère la perception et le processus de pensée, ce qui aide le cerveau à trouver rapidement la bonne solution.
En prononçant le nom d'un objet et en nous parlant de nos actions précédentes, nous activons non seulement notre mémoire, mais aussi mieux nous concentrons.
2. Apprend plus vite et réfléchit plus vite
On constate depuis longtemps qu'un problème mathématique (par exemple) lu à haute voix par l'élève lui-même est résolu plus rapidement. Le fait est que deux canaux de perception sont impliqués - auditif et visuel, plus - la lecture à haute voix est un peu plus lente que la lecture « à soi-même », et ainsi le cerveau perçoit mieux l'état du problème et la solution vient plus rapidement. Par conséquent, les enfants en cours d’apprentissage prononcent et répètent souvent ce qu’ils font. Cela permet de mémoriser pour l'avenir les moyens de résoudre les problèmes qui se posent.
En répétant à haute voix Matériel pédagogique la même chose se produit - le cerveau assimile et mémorise mieux les informations (en raison de plusieurs canaux de perception), sa structuration se produit et les muscles articulatoires se développent et s'adaptent à la prononciation de nouveaux mots, ce qui facilite la reproduction du matériel appris en classe. En conséquence, la mémoire s'améliore, la parole et la gestion verbale de concepts complexes se développent.
3. Calme, organise et structure ses pensées avec succès
Dans les moments de stress émotionnel (et parfois dans un état calme), les pensées d'une personne sautent et se précipitent au hasard, il y a une confusion totale dans la tête. Exprimer à haute voix ce qui vous inquiète ralentit le processus d’anxiété et ralentit le flux des pensées. Cela vous permet de vous calmer et de clarifier vos pensées. Après tout, dans un état calme, il est plus facile de tout régler et de prendre une décision raisonnable, quoique parfois difficile.
4. Atteint l'objectif plus rapidement
Au moins une fois dans sa vie, chacun de nous s’est dit : « Ça y est, je commence lundi. » nouvelle vie«Je fais un régime, j'apprends l'anglais, je vais à la salle de sport.» Mais au moins une fois dans notre vie, chacun de nous n’a jamais rien fait. Mais si nous acceptons de courir le matin avec notre ami, il est alors plus difficile de revenir sur l'accord.
En énonçant à haute voix nos objectifs, nous sommes d'accord avec nous-mêmes pour commencer à faire quelque chose, nous assumons des obligations uniques, plus difficiles à rompre. C'est ainsi que la psyché fonctionne d'une manière intéressante.
En même temps, en discutant de chaque étape avec nous-mêmes, nous préparons le cerveau et le psychisme, éliminant ainsi les résistances internes et nous facilitant la tâche, rendant tout moins compliqué, plus clair et plus précis. Nous dépensons moins d'énergie à nous battre, ce qui signifie qu'il nous reste plus d'énergie pour atteindre nos objectifs, cela permet de voir les choses en perspective et d'avancer avec plus de fermeté et de confiance.
5. Se débarrasse de la solitude
Les pensées sont exprimées à voix haute le plus souvent lorsqu’une personne est seule dans une pièce. Si une personne est seule ou n'a pas l'habitude d'être seule, c'est l'un des moyens inconscients de se débarrasser de la solitude.
6. Élimine le doute de soi
En parlant à haute voix des événements qui se sont produits, une personne se calme et commence à analyser. De tels monologues aident à soulager le stress émotionnel, à coordonner les actions et à mettre de l'ordre dans les pensées. Mais surtout, ils vous aident à vous entendre et à ne pas simplement accepter les opinions négatives des autres. Et aussi, arriver à la conclusion que tout n'est pas aussi mauvais qu'il y paraissait au premier instant.
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La cause du discours intérieur
Les dialogues intérieurs, qu’ils soient prononcés à voix haute ou non, sont normaux. Les scientifiques suggèrent qu’une personne se parle en moyenne environ 70 % du temps. Comment est née une telle communication avec soi-même, d'où vient notre voix intérieure, et tel qu'il est ?
1. Discours intérieur négatif. Si les parents croient que l'enfant doit être tenu sous contrôle, constamment réprimandé, interdit, grondé et puni, alors la voix intérieure vous dira que vous êtes incompétent, paresseux, raté ou perdant. Ces enfants grandissent souvent en étant pessimistes, sans initiative, manquant de confiance en eux, agressifs et même en échec. Selon les scientifiques, le plus souvent, une telle voix intérieure chez un enfant est formée par des personnes qui portent vrai vie négativité et condamnation.
Mais il y a une bonne nouvelle ! Cela réside dans le fait que votre voix intérieure peut être reconfigurée en une stratégie positive. Et enfin, entendez les éloges et le soutien de vous-même. Comment travailler sur soi ?
Tout d'abord, apprenez à éteindre votre voix intérieure à temps, surtout lorsque vous commencez non seulement à vous gronder, mais simplement à vous « ronger » pour une erreur. Pour ce faire, vous devez essayer de vous concentrer, par exemple, sur le suivi simultané de sensations en trois points différents du corps, ou de percevoir trois sons provenant de votre environnement. Avec une telle charge de conscience, la voix intérieure contenant des informations négatives ne vous parviendra pas.
Deuxièmement, apprenez à vous approcher de manière positive. En réponse à vos propres critiques, apprenez à vous poser la question : « Qu'est-ce qui était bon et positif dans ce que j'ai fait ou dans ce qui s'est passé. Tout était-il vraiment si désespéré ? Apprenez à tout voir et à tout apprécier Ô la meilleure chose que tu as. Lors de l'évaluation d'un événement, pensez d'abord à ce qui a été fait correctement et bien ? Et puis le critique interne n’aura aucun pouvoir sur vous.
2. Dialogue interne positif. Si l'enfant entend de ses parents qu'il est aimé et apprécié, il reçoit un soutien et une aide, ou s'il peut le faire, ils l'encouragent à résoudre le problème lui-même, puis expriment des éloges significatifs (par exemple, « comment vous fait soigneusement et rapidement ! », et pas seulement « bravo ! »), alors la voix intérieure sera solidaire, encourageante, constructive et motivante pour trouver une solution aux problèmes ou aux problèmes survenus.
Une voix intérieure, basée sur une estime de soi élevée mais adéquate, basée sur l'amour, le soutien et le respect de soi, vous aidera à atteindre vos objectifs, en créant une harmonie intérieure, une tranquillité d'esprit, en augmentant force intérieure. Notre dialogue interne devrait contribuer à vie privée, au travail et en cours de développement personnel. Il doit être court et constructif, sans intimidation, ni anxiété, ni panique, ni diminution de l'estime de soi. Et aussi, soyez capable de vous taire à temps pour ne pas vous distraire du monde qui vous entoure et de la vraie vie.
Pathologie
Bien entendu, tout ce qui précède ne s’applique pas à conditions pathologiques lorsqu'une personne parle avec un interlocuteur invisible, surtout si cela dure longtemps. Un comportement si étrange un bien aimé devrait vous alerter, c'est une raison pour laquelle il faut absolument postuler aide professionnelle. De plus, ce n’est pas un nez qui coule : cela ne disparaîtra pas tout seul. Être en bonne santé!
Ne soyez pas gêné d'admettre que vous parlez à vous-même. Ce n'est pas du tout dommage - au contraire, cette fonctionnalité parle d'un potentiel incroyable. Les scientifiques ont prouvé que les personnes qui soutiennent leurs actions avec des signaux mentaux ou simplement des phrases d'accompagnement s'avèrent être des génies ! Donc, si vous êtes du genre à marmonner constamment, vous pouvez en être fier.
Étude expérimentale
Le psychologue praticien Gary Lupyan a décidé de vérifier comment la conversation interne est liée aux mécanismes de la mémoire. Pour ce faire, il a sélectionné 20 participants volontaires, à qui ont été présentés plusieurs objets. Ensuite, il a été demandé à tous les gens de se rappeler quels étaient ces objets. Tous les participants à l'expérience ont été divisés en deux groupes : ceux qui ont énuméré les noms à voix haute et ceux qui ont accompli la tâche en silence. Sur la base des résultats de l'analyse des données collectées, le scientifique a déterminé que les personnes qui utilisaient la forme verbale pour exprimer leurs pensées étaient capables de se souvenir rapidement des objets. Les plus silencieux étaient en retard d'environ 50 à 100 millisecondes. 
Gary lui-même a remarqué qu'il se parle souvent tout seul lorsqu'il cherche quelque chose, par exemple dans un supermarché. C'est ce qui l'a poussé à créer une expérience aussi étonnante. Le psychologue chercheur a également identifié un certain nombre de raisons pour lesquelles les génies mènent des conversations internes. 
Il développe les processus de mémoire
En se donnant des conseils verbaux, une personne active les mécanismes sensoriels du cerveau. En gros, c'est ainsi qu'il s'aide à penser. Le cerveau se concentre sur ce qui est dit et traite les informations beaucoup plus rapidement. 
C'est plus facile de se concentrer de cette façon
Si vous prononcez le nom d'un objet, toutes les pensées seront dirigées uniquement vers lui. Dans ce cas, vous ne serez pas distrait par des objets étrangers. Cependant, Gary Lupyan soutient que cette règle ne s'applique que si une personne sait à quoi ressemble la chose qu'elle recherche. À propos, de nombreux scientifiques sont d’accord avec lui Cette déclaration. Lorsque l’on parle d’un objet familier, le cerveau reproduit immédiatement son image. Si la chose ne vous est pas familière, alors vos processus de pensée se retrouvent dans une impasse. Naturellement, il est peu probable que vous puissiez vous concentrer. 
Une excellente façon « d’organiser les pensées sur les étagères »
Un excellent exemple de l'effet de la communication interne dans dans ce cas- une tentative de se calmer dans la colère. Lorsqu'une personne est en colère, elle agit sur la base de ses émotions et ses pensées sont en avance sur sa raison. Se parler vous aide à revenir à la réalité. De cette façon, les pensées sont débarrassées des émotions agressives et deviennent plus constructives.
"C'est comme si j'écrivais des sous-titres pour ma vie", admet Alexandra, 37 ans. – Tout ce que je vais faire, je le commente à voix haute : « Il fait chaud aujourd’hui, je porterai une jupe bleue » ; "Je vais retirer quelques milliers de la carte, cela devrait suffire." Si mon ami l'entend, ce n'est pas effrayant, il y est habitué. Mais en lieu public les gens commencent à me regarder de côté et je me sens stupide.
Ça m'aide à me concentrer. En disant nos actions à voix haute, nous ne cherchons pas du tout à communiquer - alors pourquoi ne restons-nous pas simplement silencieux ? «Le besoin de commentaires apparaît lorsque la tâche qui nous attend nécessite de la concentration», note le psychothérapeute Andrei Korneev, spécialiste en psychologie somatique. – Il y a eu une période dans la vie de chacun de nous où nous décrivions à haute voix tout ce que nous faisions ou allions faire. Même si nous ne nous en souvenons peut-être pas : cela s'est produit à l'âge d'environ trois ans. Un tel discours, qui ne s'adresse à personne, est une étape naturelle du développement ; il aide l'enfant à naviguer dans le monde objectif, à passer de réactions spontanées à des actions conscientes et à apprendre à les gérer. Ensuite, le discours externe « s’effondre », se transforme en discours interne, et nous cessons de le remarquer. Mais il peut se « déployer » à nouveau et retentir à haute voix si nous effectuons une séquence complexe d'opérations, par exemple assembler un circuit électronique ou préparer un plat selon une nouvelle recette. Sa fonction est la même : il facilite la manipulation des objets et nous aide à les planifier.
Elena, 41 ans, professeur de langue norvégienne
« Me critiquer à voix haute, voire me gronder, était pour moi une habitude. Je n’y ai jamais pensé et, d’une manière ou d’une autre, je me suis fait une remarque involontaire dans le cabinet du psychothérapeute. Et il a demandé : « Qui a dit à la petite Lena qu'elle était une maladroite ? C'était comme une révélation : je me suis souvenu que c'était exactement ainsi que mon professeur m'avait grondé. Et j’ai arrêté de dire ça – parce que je ne le pense pas, ces mots ne sont pas les miens !
Je laisse échapper mes émotions. Les exclamations qui n'ont pas de destinataire peuvent être la manifestation de sentiments forts : indignation, ravissement. Un jour, Pouchkine, seul, « tapait dans ses mains et criait : « Oh oui Pouchkine ! quel fils de pute ! - J'étais tellement content de mon travail. Réponses : « Au moins, c’est parti ! » étudiant avant un examen, « alors que faire ? » le comptable sur le rapport trimestriel et les choses que nous disons en surveillant le train que nous avons manqué - ils ont tous la même raison. "Une déclaration dans une telle situation sert de libération émotionnelle et s'accompagne souvent d'un geste énergique", explique Andrei Korneev. "La force est une poussée d'énergie, et elle nécessite une sorte de manifestation à l'extérieur pour que nous puissions nous débarrasser de l'excès de tension." Je continue à avoir un dialogue interne. Parfois, nous semblons nous regarder de l'extérieur - et évaluer, gronder et sermonner. "S'il s'agit de déclarations monotones dans lesquelles les mêmes évaluations sont faites, peu dépendantes des changements de circonstances, il s'agit d'une conséquence d'un traumatisme émotionnel, très probablement reçu dans l'enfance", explique Andrei Korneev. « Un conflit non résolu se transforme en conflit interne : une partie de nous entre en conflit avec une autre. » Sentiment fort que nous avons vécu dans le passé ne trouvait aucune issue (par exemple, nous ne pouvions pas exprimer notre colère envers nos parents) et restait enfermé à l'intérieur. Et nous le revivons en répétant à haute voix les paroles qui nous étaient autrefois adressées.
Ce qu'il faut faire?
Séparez vos pensées des autres
Qui nous parle lors de tels monologues ? Exprimons-nous réellement nos propres pensées et opinions ou répétons-nous ce que nos parents, nos proches ou nos amis proches nous ont dit un jour ? «Essayez de vous rappeler de qui il s'agissait. Imaginez que cette personne soit maintenant devant vous, suggère Andrei Korneev. - Écoutez ses paroles. Trouvez une réponse que vous pouvez donner maintenant, en tant qu'adulte, en tenant compte de votre expérience de vie et de vos connaissances. En tant qu’enfant, vous avez peut-être été confus ou effrayé, incertain de la façon de réagir ou effrayé. Aujourd’hui, vous avez quelque chose à dire et vous pourrez vous défendre. Cet exercice permet de compléter l'expérience.
Essayez de parler plus doucement
"Si parler par des actions vous aide, vous n'avez pas besoin d'essayer de vous en débarrasser", rassure Andreï Korneev. – Et si des regards désapprobateurs ou des commentaires d’autres personnes qui ne veulent pas être au courant de vos projets interfèrent avec cela, essayez de les éviter. Que dois-je faire pour cela ? Parlez plus doucement, à voix basse. C'est justement ce cas rare où plus c'est illisible, mieux c'est. Ensuite, votre entourage ne soupçonnera pas une seconde que vous vous adressez à eux, et situations délicates deviendra plus petit. Petit à petit, on peut passer à la prononciation silencieuse, c’est une question d’entraînement. Regardez attentivement et vous remarquerez que d’autres personnes bougent leurs lèvres près d’une étagère de magasin proposant vingt types de céréales. Mais cela ne dérange personne.
Préparez-vous à l'avance
Faites une liste d'épicerie lorsque vous allez au magasin. Calculez votre temps lorsque vous vous préparez pour le train. Apprenez toutes les épreuves d'examen. Une planification et une préparation minutieuse élimineront le besoin de réfléchir vite et de s’inquiéter à voix haute. Bien sûr, il existe des situations d’urgence qui échappent à notre contrôle et qui ne peuvent être prévues. Mais, la main sur le cœur, nous admettons que cela arrive rarement.
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