S'il vous semble que grogner dans l'estomac et un fort désir de manger quelque chose ici et maintenant est un signe du besoin de nourriture du corps, alors vous vous trompez. Il arrive souvent que nous mangions uniquement parce que cela nous procure du plaisir, améliore notre humeur ou, par exemple, nous nous dirigeons vers le réfrigérateur par ennui. Nous avons décidé d'examiner de plus près le problème de la faim et de parler de plusieurs de ses types. Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, il convient de comprendre ce qu'est la faim et comment elle "fonctionne".
"Mécanique" de la faim
Pour faire simple, la faim est un phénomène qui survient quelque temps après avoir mangé en raison de l'arrêt de l'apport en nutriments. À ce moment, de graves crampes d'estomac se produisent, irritant les récepteurs de la membrane muqueuse de l'organe digestif. De plus, la sensation de faim est causée par une diminution de la glycémie. S'il est faible, il provoque une accélération de l'activité bioélectrique des neurones du centre de la faim situés dans l'hypothalamus. Le cortex cérébral et les centres sous-corticaux peuvent également agir comme un stimulant. Ainsi, si notre estomac gargouille, nous éprouvons une sensation de « succion », et le cerveau nous commande : « Mange quelque chose ! ». Mais avons-nous vraiment faim tout le temps ?Quels types de faim existent?
faim naturelle
La faim n'est pas une tante.
Vous n'avez pas mangé depuis longtemps (plusieurs heures) et vous avez envie de manger quelque chose, vous ressentez des phénomènes désagréables au niveau de l'estomac : grondements, gargouillements, etc. ? Dans ce cas, vous pouvez simplement ressentir le besoin de reconstituer votre réserve de nutriments. C'est le type de faim principal et "classique". À cause de cela, vous ne devriez pas vous sentir coupable - vous avez juste besoin de manger quelque chose.
La faim causée par la colère
Quelqu'un t'a énervé ? N'essayez pas de le manger !
Ce n'est pas exactement un type de faim, mais une bonne raison pour laquelle notre corps a besoin de lui fournir des nutriments. La colère est une émotion forte qui chez certaines personnes (après tout, tout le monde ne réagit pas de la même manière) conduit au fait que nous avons soudainement très faim et ressentons le besoin de manger quelque chose. Que se passe-t-il après avoir mangé ? Nous nous sentons en paix et ressentons un grand plaisir. Malheureusement, c'est une sorte de trouble qui ne doit pas être sous-estimé.
Faim provoquée par une mauvaise humeur
Ne mordez pas la dépression, vous n'en aurez pas assez.
Comme pour le point précédent, il s'agit d'un type de faim causée par un malaise ou une dépression. On souffre, on est triste parce qu'il s'est passé quelque chose d'extrêmement désagréable dans la vie (quelqu'un est décédé, un être cher nous a quitté, on n'a pas réussi la séance, etc., etc.), donc on a envie de se dédommager de quelque chose de mal agréable. Qu'est-ce que nous faisons? Mangeons! Chocolat, glace, confiserie, pizza, hamburger... Les options sont nombreuses, mais on a quand même faim. De plus, le simple fait de manger quelque chose de savoureux améliore notre humeur, et nous commençons enfin à sourire. Hélas, cela ne mène à rien de bon.
Faim d'ennui
Le vide ne peut pas être rempli de nourriture...
Vous êtes chez vous et il pleut ou neige dehors ? La température au thermomètre n'est pas propice aux sorties, et tous vos amis, par chance, sont occupés aujourd'hui ? Ennuyé, besoin de faire quelque chose... Peut-être quelque chose à manger ? C'est une erreur !
faim nocturne
Si je rêve de nourriture, alors pourquoi est-ce un signe ?
Les gourmands touchés par ce problème vont sûrement sourire désormais. La faim nocturne pour certains appartient à la catégorie de la fantaisie, pour d'autres - une véritable malédiction. Avez-vous déjà entendu parler de personnes qui se réveillent au milieu de la nuit avec une forte envie soudaine de manger quelque chose (souvent sucré) ? Ceci est un exemple de faim nocturne, connue sous le nom de syndrome de l'alimentation nocturne. Ses causes ne sont pas entièrement comprises, mais on sait que dans certains cas, elle peut être causée par des quantités trop modestes de nutriments apportés tout au long de la journée. Par conséquent, si le corps n'a pas reçu suffisamment, par exemple, de sucre pendant la journée, il en aura besoin la nuit.
La faim comme habitude
Je veux - je mange, je ne veux pas - je mange... C'est comme ça dans notre famille.
Mangez-vous chaque jour à une heure fixe ? Petit déjeuner à 10h, déjeuner à 2h ? Il n'est pas étonnant que vous ayez faim juste avant l'heure de manger. C'est la faim habituelle programmée par le corps. Il sait quand vous envoyer les bons signaux, même s'il n'a pas vraiment de gros besoin de nourriture. Bien sûr, cela a ses avantages, car tout nutritionniste conseillera de respecter des heures de repas cohérentes. Mais si vous vous sentez rassasié, abstenez-vous de manger, attendez un peu, malgré le fait qu'il vous semble que vous avez besoin de manger quelque chose.
faim visuelle
Je mangerais tout... avec mes yeux ! Tout est si délicieux !
Voyez-vous quelque chose de savoureux, par exemple, des biscuits sur l'étagère, vos bonbons préférés, et vous sentez-vous immédiatement affamé ? Le fait est que vos yeux et les friandises disponibles vous donnent faim, ce qui tente de tromper le corps et d'envoyer de "faux" signaux au cerveau.
Et maintenant qu'en faire ?
Le plus simple est de donner un conseil universel : si votre faim fait partie des 6 listées (car seule la première est physiologique et naturelle), fuyez la nourriture et résistez à la tentation. Soit dit en passant, dans certains cas, cela fonctionne bien. Mais seulement chez certains. Car si tout était si simple, il n'y aurait pas besoin de régimes et de techniques psychologiques créés pour soulager le sort des "affamés", et il n'y aurait pas de nombreux centres d'amaigrissement, ainsi que toute une industrie de production de médicaments pour prendre un poids santé. Le problème du comportement alimentaire est complexe et complexe, et cet article n'est qu'une petite contribution à la compréhension des mécanismes qu'il faut connaître pour vaincre la "fausse" faim, qui a souvent une cause psychologique.
14.3. ÉTATS DE FAIM ET DE SATURATION
A. L'état de faim. Selon la première hypothèse de Cannon, l'activité motrice périodique du tractus gastro-intestinal est la cause de la sensation de faim, selon d'autres chercheurs, sa conséquence. Dans le même temps, surgissant périodiquement dans le processus de
les impulsions afférentes exercent un effet activateur sur le centre hypothalamique alimentaire, ce qui augmente la sensation de faim et favorise les comportements de recherche et d'approvisionnement alimentaire visant à trouver des nutriments dans l'environnement et à satisfaire les besoins alimentaires.
En dessous de besoin nutritionnel comprendre la diminution du niveau de nutriments dans l'environnement interne du corps causée par les processus métaboliques. L'état de faim survient à un certain stade de la consommation de nutriments dans le corps. Il est déterminé par deux facteurs: l'évacuation du chyme de l'estomac et de l'intestin grêle et une diminution du niveau de nutriments dans le sang (l'apparition de sang "affamé"), notamment à la suite du transfert de nutriments du sang aux dépôts alimentaires.
stade sensoriel l'état de faim se forme sous l'influence des impulsions des mécanorécepteurs de l'estomac vide et du duodénum, dont la paroi musculaire, à mesure que le chyme en est évacué, acquiert un tonus de plus en plus accru. Pendant cette période, il n'y a qu'une sensation de faim.
stade métabolique l'état de faim commence par une diminution des nutriments dans le sang. Pendant les périodes d'activité motrice affamée du tractus gastro-intestinal, la fréquence des impulsions afférentes entrant dans le bulbe rachidien et l'hypothalamus latéral augmente fortement, ce qui entraîne à son tour le transfert de nutriments du sang vers les dépôts alimentaires et l'arrêt du flux inverse de ceux-ci. substances dans le sang. Le dépôt de nutriments se produit principalement dans le foie, les muscles striés du système musculo-squelettique et le tissu adipeux. Les dépôts alimentaires "se ferment" et empêchent ainsi la consommation ultérieure de nutriments dans le corps. À la suite du dépôt, la concentration de nutriments dans le sang diminue davantage. Devenant de plus en plus « affamé », le sang se transforme en le stimulus le plus puissant du centre hypothalamique alimentaire.
Le sang "affamé" agit sur le centre alimentaire de l'hypothalamus latéral de deux manières: par réflexe - par irritation des chimiorécepteurs du lit vasculaire; directement - par irritation des récepteurs centraux du glucose de l'hypothalamus latéral, sélectivement sensibles au manque de certains nutriments dans le sang.
Il existe plusieurs théories expliquant l'origine des sensations de faim lorsqu'il y a une teneur insuffisante d'un certain type de nutriments dans le sang : glucose (théorie glucosostatique), acides aminés (théorie aminoacidostatique), acides gras et triglycérides (théorie lipostatique), produits métaboliques de le cycle de Krebs (théorie métabolique). Selon la théorie thermostatique, la sensation de faim résulte d'une diminution de la température du sang. Il est fort probable que la sensation de faim résulte de l'action de tous ces facteurs.
Les noyaux latéraux de l'hypothalamus sont considérés comme le centre de la faim. C'est ici que s'opère la transformation du besoin nutritionnel humoral en une excitation motivationnelle nutritionnelle systémique du cerveau (motivation alimentaire).
Motivation alimentaire - l'impulsion du corps causée par le besoin alimentaire dominant, qui détermine la formation du comportement alimentaire (recherche, obtention et consommation de nourriture). L'expression subjective de la motivation alimentaire est les émotions négatives : sensations de brûlure, "aspiration dans l'estomac", nausées, maux de tête et faiblesse générale.
Le centre de la faim de l'hypothalamus latéral est excité selon le principe de déclenchement. Lorsqu'un besoin alimentaire se forme, l'excitation des neurones de ce centre ne se produit pas immédiatement, mais par des changements primaires d'excitabilité jusqu'à un niveau critique, après quoi ils commencent à exercer des influences activatrices ascendantes.
Selon la théorie du stimulateur cardiaque sur la formation de la motivation alimentaire de K.V. Sudakov, le centre de la faim de l'hypothalamus latéral joue un rôle initiateur dans l'organisation du complexe cortico-sous-cortical de l'excitation motivationnelle alimentaire. L'excitation de l'hypothalamus latéral se propage d'abord aux structures limbiques et réticulaires du cerveau et ensuite seulement au cortex cérébral. À la suite de l'excitation sélective des neurones dans les sections antérieures du cortex cérébral, un comportement de recherche et d'approvisionnement en nourriture se forme.
Une stimulation par courant électrique du centre hypothalamique de la faim chez les animaux provoque une hyperphagie - consommation continue de nourriture et sa destruction - aphagie (refus de nourriture). "Le centre de la faim de l'hypothalamus latéral est en relation réciproque (mutuellement inhibante) avec le centre de la satiété de l'hypothalamus ventromédian. Quand sti-
mulation de ce centre est observée aphagie, et quand il est détruit - hyperphagie.
B. L'état de saturation. Dans le processus de recherche de nourriture et de consommation de nourriture, accompagné d'une activité sécrétoire et motrice continue du système digestif, l'ensemble du complexe d'excitations afférentes des récepteurs de la langue, du pharynx, de l'œsophage et de l'estomac est adressé au centre de saturation du l'hypothalamus ventromédian, qui inhibe réciproquement l'activité du centre de la faim de l'hypothalamus latéral, ce qui conduit à réduire la sensation de faim. Après qu'une quantité suffisante de nourriture a été prise pour satisfaire le besoin nutritionnel, en raison de l'inhibition du centre de la faim de l'hypothalamus latéral, le système d'excitation motivationnelle alimentaire se désintègre, le comportement d'approvisionnement alimentaire et la consommation alimentaire s'arrêtent. À venir stade de saturation sensorielle, accompagnée d'émotions positives. Le mécanisme de saturation sensorielle permet, d'une part, d'évaluer de manière fiable la quantité et la qualité des aliments consommés, et d'autre part, de "couper" la sensation de faim dans le temps et d'arrêter de manger bien avant la formation et l'absorption de nutriments dans le tube digestif.
Stade de véritable saturation (métabolique) se produit beaucoup plus tard - 1,5 à 2 heures après l'ingestion, lorsque les nutriments commencent à circuler dans le sang.
Au fur et à mesure de la consommation de nutriments dans l'organisme et de la formation d'un nouveau besoin nutritionnel, tout ce cycle se répète dans le même ordre.
Ainsi, la faim et la satiété sont des états extrêmes dans une succession de phénomènes entre l'émergence d'un besoin alimentaire et sa satisfaction. L'état de faim façonne le comportement alimentaire, et l'état de satiété l'arrête.
Mon ventre veut manger - c'est ainsi que nous signalons habituellement à notre ami du travail qu'il est temps d'aller déjeuner. Le grondement peut être dans l'estomac, mais la faim provient de la tête - régulée par un système complexe de composés chimiques qui transmettent des signaux entre le cerveau et le reste du corps.
Les cellules de l'hypothalamus coordonnent la sécrétion de produits chimiques, qui à leur tour régulent la quantité et le type de nourriture que vous mangez. Leur production stimule également l'odeur, l'apparence et le goût des aliments qui se retrouvent dans votre assiette.
Les acides aminés, les acides gras et le glucose régulent vos hormones, comme l'insuline, qui stimulent les processus au niveau cellulaire. Ces substances envoient des signaux au cerveau indiquant que vous avez besoin de cette nourriture. Lorsque le corps manque d'énergie, des neurotransmetteurs sont libérés. L'un d'eux est le neuropeptide Y (NPY), qui joue un rôle important dans la transmission de messages à des zones spécifiques du cerveau.
Découvrez l'hormone de la faim
De faibles niveaux de glycogène et de sucre dans le sang provoquent une forte augmentation de la concentration de ghréline et une plus grande activité du NPY dans l'hypothalamus. Et quand il s'agit de stimulation NPY - l'appétit augmente.
Par exemple, pendant le sommeil, votre corps utilise des réserves de glycogène et de sucre, et votre cerveau libère du NPY. Si vous ne prenez pas de petit-déjeuner, vers midi, vos niveaux de NPY augmenteront à des niveaux qui provoqueront une forte faim de glucides. Cette envie dévorante de manger quelque chose de sucré n'est pas due à un manque de volonté. C'est une réaction innée et naturelle du corps.
Découvrez l'hormone de la satiété
Immédiatement après un repas, les niveaux de leptine augmentent, inhibant la sécrétion de NPY. Cela nous fait nous sentir rassasiés. Mais si un certain temps s'est écoulé depuis le dernier repas, le taux de glucose dans le sang chute à nouveau, avec lui le taux de leptine, et la ghréline qui pénètre dans le sang provoque à nouveau la faim.
Le moment des concentrations élevées de ghréline dépend du moment où vous prenez votre repas principal. Chez les personnes qui mangent un repas copieux, la ghréline culmine à une heure différente de celle des personnes qui mangent de gros repas le soir.
Rencontrez... les autres hormones de votre corps
La galanine est libérée lorsque les réserves de graisse du corps doivent être complétées. Le soir, le niveau de cette hormone dans le sang augmente généralement. Très probablement, de cette façon, le corps se fournit suffisamment de calories pour survivre à la nuit.
Lorsque vous mangez, les aliments pénètrent dans l'estomac puis voyagent dans le tractus gastro-intestinal. Lors de la digestion, les cellules épithéliales libèrent de la cholécystokinine, qui provoque une sensation de satiété et satisfait la sensation de faim.
Les scientifiques affirment que l'anorexie et la boulimie affectent négativement les composés chimiques qui régulent l'appétit. Chez les personnes souffrant de boulimie, le mécanisme CCK est altéré ou le système qui régule la sécrétion de composés chimiques entre dans un état d'inactivité, de sorte que les boulimiques consomment d'énormes quantités de nourriture plus rapidement que le cerveau ne peut envoyer un signal de satiété.
La situation inverse se produit chez les anorexiques - le mécanisme de sécrétion de CCK est si sensible qu'ils se sentent rassasiés après quelques bouchées. Habituellement, lorsque les boulimiques et les anorexiques commencent à manger normalement, le fonctionnement de la CCK revient à la normale.
Il peut se manifester par une sensation de vide dans l'abdomen, des sons caractéristiques dans l'estomac, ainsi qu'une faiblesse générale, des vertiges, des mouches devant les yeux, des tremblements dans les membres. Si les sensations sont vraies, ces symptômes n'apparaissent généralement qu'après une période suffisamment longue après le dernier repas. Dans ce cas, on peut parler d'une sensation de faim très forte.
Cependant, dans certains cas, ces symptômes sont le signe d'une diminution de la glycémie ou d'un manque de nutriments dans l'organisme, qui peuvent être causés par une adhésion prolongée à un régime alimentaire trop strict ou à des maladies, le plus souvent associées à une altération du métabolisme des glucides. Dans cet état, une personne veut avant tout manger quelque chose de sucré, et après avoir mangé, elle se calme, son état se stabilise.
légère sensation de faim
Habituellement, il n'est pas intrusif et disparaît souvent même sans apport alimentaire supplémentaire. Parfois, une légère faim peut être éliminée en grignotant une pomme ou en buvant simplement un verre d'eau ou une tasse de thé.
Certains experts ont même tendance à considérer une légère sensation de faim comme un état normal du corps, qui doit être maintenu en soi. En effet, la recommandation de « garder les pieds au chaud, la tête froide et l'estomac affamé » a du sens. Cependant, l'essentiel dans ce cas est de ne pas en faire trop.
La faim légère est exactement l'état où vous n'avez besoin que de quelques cuillères à soupe de nourriture avant la phase de satiété. Pas étonnant que les nutritionnistes conseillent de se lever de table avec une légère sensation de faim. Le fait est que les signaux de satiété qui entrent dans les centres alimentaires du cerveau le font avec un certain retard. Pour cette raison, afin d'éviter de trop manger, il faut laisser le corps se sentir légèrement sous-alimenté. Après 20 à 30 minutes, cette sensation passera et vous vous sentirez assez rassasié.
Sensation de faim fréquente
Il n'est pas tant déterminé par le taux de glucose dans le sang, mais par des raisons que nous ne prenons généralement pas au sérieux :
- c'est la manière dont la nourriture est consommée ;
- est la qualité et la teneur en calories des aliments consommés ;
- ce sont les aliments qui sont dans notre assiette.
L'apparition d'une sensation de faim peut être influencée par d'innombrables facteurs externes différents, parmi lesquels les déjeuners en commun et les goûters au bureau, l'oisiveté prolongée ou l'écoute prolongée de la télévision, l'habitude de manger en dehors de la cuisine ou de la salle à manger, pas à table , mais en fuite ou sur le canapé. Soit dit en passant, nos habitudes alimentaires apparemment inoffensives sont précisément les causes inconscientes qui contribuent à l'apparition de ce symptôme, à la suralimentation et à la mauvaise santé et à la prise de poids qui en découlent.
Une sensation de faim fréquente se forme progressivement, à partir de moments simples et apparemment frivoles :
- si vous ne pouvez pas imaginer un goûter sans biscuits, bonbons ou sandwich ;
- vous vous autorisez souvent à trop manger;
- Vous préférez manger un hamburger ou mâcher des chips plutôt qu'une pomme ?
- Êtes-vous obsédé par la perte de poids?
- vous êtes sujet au stress, souvent nerveux, puis vous vous calmez en mangeant «délicieux»;
- vous buvez beaucoup de café ;
- vous ne pouvez pas regarder la télévision ou lire un livre sans emporter quelque chose à mâcher avec vous ;
- vous mangez rarement à la table à manger, préférant le canapé, le bureau d'ordinateur, ou aimez généralement manger sur le pouce.
Bien sûr, ce ne sont pas toutes les raisons, mais ce sont les facteurs ci-dessus qui sont très, très courants, vous devez donc absolument y prêter attention.
Sucer la faim
Pourquoi la faim est-elle associée à la sensation de « sucer » au creux de l'estomac ? A quoi est-ce lié ?
La sensation de faim de succion se traduit par l'apparition de sensations peu agréables qui dérangent au niveau de la projection de l'estomac. En règle générale, cette sensation est appelée "succion" dans le creux de l'estomac. Si la faim est forte, la condition peut être aggravée par l'ajout de nausées, de faiblesse, de perte générale de force.
La sensation de « succion » au creux de l'estomac est associée à un vide dans l'estomac. Avec un estomac plein, il n'y aura pas une telle sensation. Parfois, avec une sensation de faim pathologique qui survient avec un estomac plein, on peut observer des manifestations générales de la faim basées sur l'excitation du centre alimentaire dans le cerveau. La "succion" caractéristique n'est pas observée.
Avoir faim avant les règles
Connu de toutes les femmes, le syndrome prémenstruel est l'apparition d'une fatigue accrue, de douleurs dans le bas-ventre, d'irritabilité, de maux de tête. Cependant, pour la plupart des femmes, le principal symptôme du syndrome prémenstruel est la faim.
La sensation de faim avant les menstruations s'explique par des changements hormonaux cycliques dans le corps d'une femme. Dans la phase II du cycle, parmi les hormones féminines, la progestérone commence à être activement synthétisée, ce qui est responsable d'une éventuelle grossesse et essaie de tout faire pour que le corps soit prêt. En particulier, l'une des tâches de la progestérone est l'accumulation et la rétention des nutriments dans le corps afin que les tissus ne meurent pas de faim et que l'embryon se développe normalement. Sous l'influence de la progestérone, le corps commence à exiger de nous une nutrition supplémentaire afin de s'approvisionner en toutes les substances nécessaires en cas de grossesse.
Si la grossesse ne se produit pas, le niveau de progestérone diminue progressivement et au 2-3ème jour des menstruations, la sensation de faim accrue disparaît.
La faim est définie comme le sentiment d'avoir besoin de nourriture. Cependant, cette sensation ne se développe pas toujours pendant la malnutrition. Les personnes atteintes de troubles de l'alimentation peuvent avoir faim après avoir mangé, ou pas du tout. On sait de manière fiable qu'au cours des 50 dernières années, la quantité de calories consommées par une personne a augmenté de 100 à 400 kcal par jour. Les gens ont commencé à manger plus d'aliments transformés et à moins bouger. L'obésité est devenue un problème mondial et le contrôle de la faim est un sujet brûlant en matière de nutrition.
Les mécanismes de développement de la faim sont plus complexes qu'il n'y paraît à première vue. La sensation de faim et de satiété se produit dans l'hypothalamus. Il y a un soi-disant centre alimentaire. Il comporte deux départements - l'un signale le besoin de nourriture, l'autre est responsable de la sensation de satiété (calorificateur). En gros, nous ressentons la faim dans la tête, où les signaux proviennent de l'estomac et des intestins via les impulsions nerveuses et le sang.
En entrant dans le tractus gastro-intestinal, les aliments commencent à être digérés et assimilés, étant absorbés dans le sang. Si nous comparons le sang d'une personne affamée et bien nourrie, alors chez cette dernière, il est plus saturé de produits digestifs. L'hypothalamus est sensible aux modifications de la composition du sang. Par exemple, nous pouvons ressentir la faim quand.
Les chercheurs étudient toujours les processus de la faim. Ce n'est qu'en 1999 qu'il a été ouvert. Il est produit dans l'estomac et envoie un signal au cerveau concernant la sensation de faim. La deuxième hormone importante qui affecte la formation d'un besoin de nourriture est la leptine - elle est produite dans le tissu adipeux et envoie un signal au cerveau concernant la satiété.
Il existe plusieurs types de faim : physiologique, psychologique, forcée et famine.
La faim physiologique naît dans l'estomac. Cela se produit lorsqu'il y a un manque de nourriture sous la forme d'un inconfort progressivement croissant. La sensation peut être décrite par les mots "grogne dans l'estomac", "aspire au creux de l'estomac". Beaucoup de personnes en surpoids n'attendent pas ce moment, satisfaisant plus tôt. Ce genre de faim peut être toléré. Par exemple, lorsque vous avez faim sur la route, vous n'essayez pas de la satisfaire, mais convenez avec vous-même que vous mangerez à votre arrivée.
La faim psychologique ne se ressent pas avec l'estomac, elle naît dans la tête et n'a aucun lien avec la sensation de satiété. Il peut être ressenti après avoir mangé ou à la vue d'une tentation alimentaire. Les émotions interfèrent avec la faim psychologique. Ils interfèrent également avec la détermination de l'arrivée de la saturation. Autrement dit, une personne ne peut pas comprendre ce qui lui suffit. Certaines personnes mangent trop au point d'avoir des crampes ou une sensation de plénitude dans l'estomac. La faim psychologique peut survenir pour certains aliments. Ensuite, les gens disent qu'ils dépendent d'eux. Après avoir mangé, une personne éprouve de la gêne, de la culpabilité ou de la honte. Au régime, les gens satisfont souvent leur faim psychologique avec d'autres aliments. Par exemple, une forte envie de chocolat est apparue et une personne l'a supprimée en mangeant un kilogramme de fromage cottage faible en gras. Cela ne change pas l'essence - la faim psychologique a été satisfaite par un autre produit.
La faim forcée peut couvrir un groupe de personnes. L'histoire en connaît de nombreux exemples. La dernière épidémie de famine massive a été enregistrée en 2011 en Afrique de l'Est, où 50 à 100 000 personnes sont mortes de faim. Ce phénomène peut avoir des raisons économiques, politiques, religieuses ou violentes. Les affamés eux-mêmes n'ont pas les ressources suffisantes pour subvenir à leurs besoins alimentaires.
Le jeûne est volontaire. Cela peut être absolu - une personne ne mange pas du tout, ou relative - mal nourrie. La famine est aussi appelée l'état du corps, résultant d'un manque de nutriments. On sait que sans nourriture, une personne peut vivre au maximum deux mois. Si certains types de jeûne relatif, comme ou capables d'apporter des bénéfices au corps, alors le jeûne à long terme affecte le psychisme, modifie le fonctionnement des organes internes, réduit les fonctions du système immunitaire et doit être arrêté immédiatement.
La famine massive forcée est un problème mondial de l'humanité, et la famine volontaire appartient à la classe des problèmes médicaux. Nous ne pouvons pas les résoudre, mais nous sommes capables de contrôler la faim physiologique et psychologique.
Le contrôle de la faim physiologique est la clé de la perte de poids. Pour rendre la perte de poids plus confortable, vous devez :
- Définissez vous-même.
- - les régimes où l'apport en protéines dans l'alimentation est de 1,2 à 1,6 par kilogramme de poids corporel sont plus faciles à tolérer que les régimes à faible apport en protéines.
- - Une alimentation mixte aide à maintenir une sensation de satiété.
- Mangez des aliments solides - les liquides sont absorbés plus rapidement.
- Les graisses ralentissent la digestion et favorisent la satiété à long terme.
- Réduisez la consommation de sucre au minimum - affecte drastiquement l'appétit.
- Abandonnez les régimes rigides - les régimes hypocaloriques vous font lutter constamment contre la faim et.
Après avoir fourni toutes les conditions pour contrôler la faim physiologique, il faut s'occuper de la faim psychologique. CA aidera:
- Refus de restrictions sévères - inclure la "nocivité" en petite quantité dans l'alimentation. Avec une perte de poids active, leur part ne doit pas dépasser 10% des calories.
- Parlez-vous - demandez-vous si vous voulez vraiment en manger, à quel point vous êtes rassasié, pourquoi vous mangez et pourquoi vous continuez à manger quand vous êtes rassasié. Interrogez-vous sur les émotions et les désirs. Souvent, derrière la faim psychologique, il y a l'anxiété ou le désir d'autres choses. Consultez un psychologue si vous sentez que vous ne pouvez pas vous débrouiller seul.
- Après chaque repas, déterminez l'heure du prochain - votre tâche est de tenir jusqu'à cette heure sans vous mettre une miette dans la bouche. Assurez-vous de définir la composition et le volume des aliments à l'avance afin de ne pas trop manger.
La sensation de faim apporte un malaise. Avec une diminution du poids et du contenu calorique de l'alimentation, il est tout à fait normal de ressentir un léger inconfort (calorizateur). Lorsque le malaise devient insupportable, des pannes surviennent. Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour, car plus le régime est pratique, moins il nuit à la santé et plus il est facile d'obtenir le résultat.
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