1. Gymnase et palestre
Le sport a joué un rôle énorme dans la vie des anciens Grecs. Les enfants sont allés faire de la gymnastique sous la direction d'un professeur de gymnaste et de ses assistants (pédotribs). Il s'agissait de personnes familiarisées avec les règles de la nutrition et les bases de la science médicale. Dès l'âge de 16 ans, les jeunes éphébiens ont commencé à fréquenter un gymnase pour adultes, où ils s'entraînaient seuls, mais sous la supervision de gardiens spéciaux.
Le gymnase était un terrain de sport ouvert, entouré de tous côtés par des portiques, et comprenait les locaux principaux suivants : efbeion (salle d'exercice des jeunes gens) ; bain; apoditerion (dressing) ; eleotion (salle de gommage à l'huile); conisterion (une pièce où le sable fin était émietté) ; spheristerion (salle de bal); corikeyon (l'endroit où se déroulaient les exercices de sac) ; couloirs intérieurs et extérieurs (drome) conçus pour la marche et la course.
Les cours de gymnastique ont été complétés par le peuple palestinien. C'était le nom d'une catégorie spéciale d'exercices physiques, qui combine les sports militaires appliqués et divers types d'arts martiaux. Les cours avaient lieu dans la palestre - un bâtiment avec une grande cour entourée d'une colonnade. Au centre de la cour, il y avait un terrain de lutte. La terre de ce site a été déterrée à la pioche, nivelée et saupoudrée de sable propre tamisé.
Comme un gymnase, la palestre comprenait de nombreuses pièces : eskedra (salles de repos avec bancs et chaises) ; ephebeyon, korikey (combattants entraînés ici) ; la conservation ; bain; éléotion. Un accessoire obligatoire de la palestre était un portique couvert - un xist, où les athlètes s'entraînaient pendant les mois d'hiver. Cependant, par beau temps, tous les entraînements se sont déroulés en plein air.
Les athlètes étaient servis par des garçons esclaves qui balayaient la palette après les cours.
2. Frotter avec de l'huile et ablutions
Avant de commencer l'entraînement, les jeunes hommes se sont déshabillés dans l'apoditerion et se sont rendus à l'eleotesion, où ils se sont frottés abondamment avec de l'huile d'olive. Le but de cette procédure était de rendre tous les muscles du corps élastiques et flexibles.
Comment cela s'est produit, nous pouvons en juger par les images sur les anciens navires grecs (). Dans le conisterion, elles étaient saupoudrées de sable fin, extraites dans des sablières spéciales ou même spécialement broyées à cet effet. Toute la palestre était également recouverte de sable mou.
Après avoir terminé leur formation, les jeunes hommes sont retournés dans les salles de la palestre, où ils ont nettoyé la sueur et la saleté avec des grattoirs à cisaillement, puis se sont lavés dans le bain. Cependant, ce nom est conditionnel, car il n'y avait pas d'eau chaude dans la palestre de cette époque. Les jeunes ont à nouveau enduit le corps d'huile, l'ont saupoudré de poudre de cendre de bois et l'ont frotté jusqu'à ce qu'une mousse ressemblant à du savon apparaisse. La mousse a été enlevée avec un grattoir et le corps a été lavé à l'eau froide (). Après les ablutions, ils ont été massés et le corps et les cheveux ont également été enduits d'huile d'olive.
En relation avec ce qui précède, il ne faut pas s'étonner que les objets habituels lors de la visite de la palestre et du gymnase, en plus du sac (dans lequel le disque était transporté), étaient une éponge et un récipient rond pour l'huile d'olive.
3. Lutte et bagarre
L'art de la lutte consistait en la capacité de s'échapper ou de se libérer de l'ennemi, de libérer les bras, le cou ou le corps de ses emprises. Cela nécessitait des muscles forts et un cou fort. À l'entraînement, chaque jeune homme a tout d'abord appris des lancers et des techniques simples, appris à tomber rapidement, à sauter rapidement sur ses pieds et à lancer l'adversaire en l'air. De temps en temps, pendant l'entraînement, les lutteurs saupoudraient du sable sur le corps beurré, qui était stocké dans des paniers dans le conisterion. Après cela, le corps est devenu raide et rugueux, et il était alors particulièrement difficile d'échapper aux mains de l'ennemi. Les techniques de lutte et de combat au poing ont été étudiées au son de la flûte.
Pour protéger les mains lors de l'impact, elles étaient enveloppées d'une ceinture en cuir d'une longueur de 3 à 3,5 m. Une petite boucle était formée dans laquelle tous les doigts de la main, à l'exception du pouce, étaient passés. Ensuite, les doigts ont été enveloppés plusieurs fois avec une ceinture, mais pas trop serrée pour être serrés dans un poing. La ceinture était enroulée sur la paume et le dos de la main, en la tordant étroitement autour de la main.
Pour développer leur force, les athlètes soulevaient de grosses pierres et les transportaient d'un endroit à l'autre. Pour renforcer les muscles des jambes, ils couraient sur le sable, ce qui était particulièrement difficile. Les combattants de poing utilisaient un sac en cuir rempli d'os de figues ou de sable pour l'entraînement. Il était accroché à une branche d'arbre ou à une barre transversale. Pour le "bourrage" des mains, des sacs de sable spéciaux ou des planches de bois ont été utilisés. Pour entraîner l'équilibre, un grand panier avec des pierres a été utilisé, qui a été progressivement vidé (l'étudiant marchait le long de son bord). Dans la cour, des bûches étaient suspendues à des chaînes, utilisées pour déterminer la stabilité de la position. La bûche s'est rétractée sur le côté, et le sujet a pris son coup sur la poitrine.
4. Orchestre. Jeux de ballon
Orchestrika était l'un des types de gymnastique grecque. C'était dans la nature des jeux sportifs et comprenait des exercices pour le développement de l'agilité et de la force. Il y avait plusieurs directions spécifiques ici.
Kgbistes c'est l'art des sauts périlleux avec un départ courant et un appui sur les mains. Même les femmes ont eu cet exercice. Le danger était accru par des culbutes parmi les poignards plantés dans le sol avec leurs manches.
Hurler est un jeu de sac. Le sac était fixé au plafond et abaissé au niveau du ventre du joueur. L'exercice consistait à balancer vigoureusement le sac avec les deux mains, puis à le repousser adroitement avec les mains ou la poitrine. Pour les plus faibles, il était rempli de grains de figue ou de farine, pour les plus forts, de sable.
Cependant, les exercices et les jeux de balle les plus courants étaient sphériques (les balles dans la Grèce antique étaient faites de cuir coloré et bourrées de laine, de peluche ou de grain de figue ; il y avait aussi de grosses balles creuses). Dans certains cas, il était censé attraper une balle rebondissant sur le sol, dans d'autres, jongler avec plusieurs balles. Dans les salles de la palestre, les jeunes gens frappaient le mur avec force, et quand la balle rebondissait, ils la frappaient avec les paumes droites. Celui qui a laissé tomber la balle en premier s'appelait un âne, et il devait suivre l'ordre du vainqueur dans cette compétition.
L'importance des études sphériques dans certaines cités-États (par exemple, à Sparte) était extrêmement élevée. Leurs vainqueurs ont été glorifiés comme vainqueurs des Jeux Olympiques. Timocrat de Sparte a écrit le célèbre manuel du jeu de balle.
Son jeu spartiate préféré était l'évêque. Les joueurs étaient divisés en deux équipes égales, séparées par une ligne de pierres. De même, à une certaine distance, une frontière était tracée de part et d'autre, au-delà de laquelle ni l'une ni l'autre équipe n'avait le droit de franchir. Un des joueurs a lancé le ballon, placé sur la ligne médiane, vers les adversaires, qui étaient censés le rattraper sans franchir la frontière tracée derrière eux.
Un autre jeu populaire, Ephetinda, était basé sur la tricherie d'un partenaire. Celui qui a lancé le ballon l'a dirigé vers l'un des joueurs, mais en fait l'a lancé à l'autre, donc chaque participant devait être sur ses gardes pour que le ballon lancé ne le surprenne pas.
Uranie. La balle a été lancée haut dans le ciel et l'autre participant au jeu a dû sauter et l'attraper à la volée.
Trigone. Chacun des trois participants devait attraper le ballon volant d'une main et, le lançant rapidement dans l'autre main, l'envoyer à l'un des partenaires.
Garpaston. Jeu d'équipe : deux équipes ont essayé de s'arracher le ballon, les joueurs poussant leurs partenaires d'où ils se tenaient. Ce jeu nécessitait de l'agilité et de la force, ainsi qu'une orientation rapide dans l'environnement.
Il y avait aussi un jeu rappelant le hockey-balle d'aujourd'hui - les partenaires se lançaient la balle à l'aide de bâtons incurvés.
Civilisation et culture de la Grèce antique
L'histoire du football mondial
S'il parle de l'histoire du football mondial, alors le tableau associatif se fournira immédiatement une image de la Bretagne médiévale dans la tête. Oui, bien sûr, les ancêtres du sport que nous connaissons sont les Britanniques, mais l'héritage du football est beaucoup plus ancien et plus diversifié.
version chinoise et japonaise
Dans la région asiatique, les Chinois et les Japonais ont été les premiers à passer le ballon au monde. Bien sûr, les Chinois l'ont fait beaucoup plus tôt. Dans la Chine ancienne, les jeux de balle faisaient partie du programme d'entraînement au combat des guerriers. Pendant le règne de la dynastie Han (206 avant JC - 25 après JC), il y avait un jeu qui peut être considéré comme le prédécesseur du football - "zhu ke". Soit dit en passant, la FIFA a officiellement reconnu la version chinoise du football comme la plus ancienne. Donc pas beaucoup, pas peu. Je voudrais surtout noter le processus lui-même. Sur une aire de jeux d'une certaine taille, deux bâtons de bambou, hauts de 4 mètres, ont été creusés à environ 4 mètres l'un de l'autre. Un treillis était tendu entre eux, dans la partie supérieure duquel se trouvait un trou d'un diamètre de 60 centimètres. Voici à quoi ressemblait l'ancienne porte chinoise. Les passes de balle ont été effectuées à l'aide des jambes et des bras. Il était permis de toucher le ballon avec la tête, les épaules, la poitrine, le dos, mais pas avec les paumes. En plus de jouer avec la paume, il y a eu au moins 10 violations différentes des règles. Leur respect était contrôlé par des juges spéciaux. Il est prouvé que le jour de l'anniversaire de l'empereur, les deux meilleures équipes ont joué un « match » devant son palais. Les jeux ont attiré de nombreux spectateurs, les gagnants ont été récompensés par des fruits, du vin et des fleurs, et les perdants ont été soumis à des châtiments corporels - ils ont été publiquement battus avec des bâtons de bambou ! De manière générale, on peut dire que l'histoire du football mondial, où qu'elle soit née, était loin des principes du Fair Play juste et humain.
L'historien chinois Liu Xiang a décrit un autre jeu de jambes, le tsu-tszu, qui était répandu à l'époque des Royaumes combattants (475-221 av. Elle est apparue en 307 av. À l'ère Tang (618-907 avant JC), les règles des jeux de football chinois ont subi une évolution, perdant le caractère d'entraînement au combat des guerriers et devenant le sujet de divertissement à la cour de l'empereur.
Au Japon, un jeu similaire au football a commencé à être pratiqué dans la première moitié du premier millénaire de notre ère. Elle s'appelait kemari (kenatt). Dedans 
jusqu'à 8 personnes. Les joueurs portaient des uniformes brillants de type hitatare avec des manches longues. La balle était faite de cuir souple et était bourrée de sciure de bois. Son diamètre était d'environ 25 cm. Selon les règles du jeu, il ne devait pas toucher le sol, les joueurs devaient passer le ballon et le jongler avec leurs pieds. Le champ de kemari, appelé kikutsubo, était de forme rectangulaire. Un jeune arbre a été planté dans chaque coin - cerisier, érable, saule et pin. En lançant le ballon, le joueur a crié "Ariyaaaa!" (Allons-y!), Et lors de la passe au partenaire - "Ari!" (Ici!). Aux X-XVI siècles, le kemari a acquis une grande popularité parmi toutes les couches de la société japonaise et a commencé à inspirer les écrivains et les poètes. Une légende dit que l'empereur, avec son équipe, a maintenu le ballon en l'air pendant plus de 1000 coups (le ballon "semblait s'arrêter et planer dans les airs"). Par la suite, l'empereur a décerné à ce bal un titre de haute cour.
Version Amérique précolombienne
Le nouveau monde a commencé à jouer au football, alors qu'il était encore vieux, devant les invités indésirables des conquistadors et des animaux « merveilleux ». L'un des plus anciens jeux de balle - Pok-A-Tok - était répandu dans le centre. Le site le plus ancien de ce jeu, Paso de la Amada au Mexique, remonte à environ 1600 av. Autrefois, il s'agissait d'un champ plat et étroit de 80 mètres en forme de lettre "I", entouré de tribunes ouvertes. Basé 
dessins sur les murs et céramiques, on peut conclure que le jeu de Pok-A-Tok était similaire au jeu de Tlatchli décrit par les conquistadors. Trois dalles rondes (« marqueurs ») et anneaux ont été fixés à deux murs inclinés à une hauteur d'environ 9 mètres. Frapper un marqueur ou passer le ballon à travers le ring était considéré comme un but. Les joueurs ne pouvaient toucher une petite balle (10-15 cm de diamètre) qu'avec leurs coudes, genoux et hanches. Par conséquent, l'objectif a été considéré comme une grande réussite.
Les Indiens d'Amérique du Nord avaient un jeu de balle avec le nom compliqué "pasuckuakohowog", qui signifie "ils se sont réunis pour jouer au ballon avec leurs pieds". Au début du XVIIe siècle, les Indiens en jouaient sur les plages. 
La porte était large d'un demi-mille et distante d'un mille. Le match a réuni jusqu'à 1000 personnes. Elle était grossière et traumatisante.
Le jeu « askaktuk » était répandu chez les Esquimaux. Cela consistait à donner un coup de pied dans une balle lourde remplie d'herbe, de poils de cerf et de mousse. Comme dans le jeu pasuckuakohowog, les champs d'Askaktuk étaient très grands. La légende raconte qu'une fois, deux villages esquimaux ont joué à Askaktuk avec une porte distante de 10 miles.
Version Grèce et Egypte antiques
Le plus intéressant pour un astrologue. C'est une région de la Grèce et de l'Egypte. Dans la Grèce antique, il existait trois types de jeux de balle.
Episkros est un jeu préféré des guerriers spartiates, qui consistait à lancer une balle en cuir bourrée de chiffons, de crin, de plumes, de sable, et plus tard gonflée d'air, avec leurs pieds et leurs mains.
Un autre jeu grec ancien similaire au football est la feninda. Elle est mentionnée par le dramaturge Antiphane (388-311 av. J.-C.), qui est parfois appelé par les historiens modernes "le premier journaliste de football". Antiphane a décrit un "match" entre deux équipes grecques antiques. L'Ermitage expose un vase en argile du IVe siècle av. J.-C. découvert lors de fouilles dans l'ancienne ville grecque d'Olbia sur la mer Noire. représentant un jeune homme jouant au ballon avec un homme en toge (voir image ci-dessus).
Le troisième jeu de balle commun chez les Hellènes est le harpanon (du grec harpage, qui signifiait enlèvement, vol, saisie avec un crochet). Cela ressemblait au rugby moderne, sauf qu'il était interdit de jouer avec les mains dedans. Chaque équipe a essayé de sortir le ballon du terrain de l'adversaire. Même les filles y jouaient à Sparte.
D'après les légendes de l'antiquité, la première balle fut donnée à Eros par la déesse Aphrodite, lui disant les mots suivants : des mains d'Héphaïstos." Selon le rituel, la boule pourrait symboliser le Soleil, la Lune, la Terre et même l'aurore. Il est intéressant de noter que dans ce cas également, la Grèce mythologique décrit plus en détail l'essence du football d'un point de vue astrologique.
Et qu'en est-il de l'Egypte ancienne ? Toutes sortes d'artefacts provenant de tombes égyptiennes, construites au plus tard en 2500 avant JC, indiquent que des jeux de football ont existé pendant cette période dans cette région. La photo montre une boule de lin trouvée dans une tombe égyptienne. Pour un meilleur rebond, les balles comprenaient également du catgut (entrailles d'animaux) enroulé autour d'une sphère puis enveloppé dans du cuir ou du daim. On sait très peu de choses sur les boules égyptiennes. Les historiens pensent que lors des « rites de fertilité » de l'Égypte ancienne, des balles contenant des graines enveloppées dans un tissu brillant étaient lancées dans les champs.
Version Rome antique
La Rome antique ne pouvait pas être laissée sans sa version du jeu. Mais leur version la plus ancienne ressemblait plus au rugby qu'au football. Le garpastum (traduit par « jouer avec une petite balle ») est resté populaire pendant 700 ans. Il se jouait avec une balle relativement petite mais lourde, semblable à un follis ou un paganicus [balle bourrée de peluches]. Les matchs ont réuni 5 à 12 personnes de chaque côté. Les jeux se jouaient sur un terrain rectangulaire avec des bordures délimitées, divisé en deux moitiés égales par une ligne centrale. Chaque équipe devait garder le ballon dans sa moitié de terrain le plus longtemps possible, tandis que l'ennemi tentait de le capturer et de percer de son côté. Une règle importante de Garpastum était que seul le joueur avec le ballon était autorisé à bloquer. Cette limitation a conduit au développement de combinaisons de passes complexes. Les joueurs ont développé des rôles particuliers sur le terrain. Il y avait probablement de nombreux trucs et stratagèmes tactiques. Les jambes étaient à peine utilisées à Garpastum. Il y avait donc plutôt une similitude avec le rugby. Pollux dit d'elle : « Les joueuses sont réparties en deux équipes. Le ballon est placé sur la ligne au centre du terrain. De part et d'autre du terrain derrière les joueurs, chacun debout à la place qui lui est attribuée, ils tracent également le long de la ligne. Pour ces lignes il est censé ramener le ballon, et accomplir cet exploit à portée de main, en ne bousculant que les joueurs de l'équipe rivale." L'empereur Jules César (qui a vraisemblablement joué lui-même) a utilisé Garpastum pour garder ses soldats en forme et alertes. On pense également que les Romains ont amené Garpastum dans les îles britanniques lors de leur expansion. Certes, de par leur apparence, des jeux de balle simples y existaient déjà. Il existe des preuves d'un match Garpastum entre les Romains et les Britanniques. Mais même malgré la victoire des conquérants, Garpastum a fini par disparaître et il est très peu probable qu'il puisse donner une impulsion au développement ultérieur du football de foule anglais.
Il s'agit d'une mosaïque romaine d'Ostie. Il montre une "scie" cousue sur 
à la manière des bals modernes. Étant donné que la scène représente un gymnase, il pourrait aussi s'agir d'un paganicus ou d'un ballon d'entraînement [dans le texte médecine-ball]. Il y a des références à des garçons romains jouant au ballon dans les rues. Cicéron décrit un procès dans lequel un homme a été tué en se rasant après avoir été touché par une balle. Athéneaus a écrit à propos du Garpastum : « Le Garpastum, également appelé Faininda, est mon jeu préféré. De grands efforts et de la fatigue accompagnent le jeu de balle, des torsions violentes et des ruptures de nuques. » D'où les paroles d'Antiphène : « Putain, le cou fait mal. Il décrit le jeu ainsi : « Il attrape le ballon, le passe à un ami en esquivant l'autre et rit. Il le pousse à un autre. Il lève son camarade sur ses pieds. Pendant tout ce temps, la foule à l'extérieur du terrain crie. Loin, juste derrière lui, au-dessus, au sol, dans les airs, trop près, passant dans un tas de joueurs."
À Rome, il y avait un autre jeu - le prototype du football moderne - la sphéromachie, c'est-à-dire la bataille pour la sphère. Il, comme harpastum, a été adopté des Romains par les peuples conquis.
Version italienne médiévale (Calcio)
Le Calcio est apparu en Italie vers X VI siècle. Piazza 
della Novere (Piazza della Novere) à Florence est considérée comme le berceau de ce sport envoûtant. Au fil du temps, le jeu est devenu connu sous le nom de « giuoco del Calcio fiorentino » (coup de pied florentin) ou simplement Calcio. Les premières règles officielles du Calcio ont été publiées par Giovanni Bardi en 1580. Semblable au Garpastum romain, deux équipes de 27 personnes ont joué avec leurs mains et leurs pieds. Des buts ont été marqués après que le ballon ait été lancé au-dessus des points marqués sur le périmètre du terrain. A l'origine, le Calcio était destiné aux aristocrates qui le jouaient tous les soirs entre l'Epiphanie et le Carême. 
Au Vatican, les papes Clément VII, Léon IX et Urbain VIII (Clément VII, Léon IX et Urbain VIII) se sont même joués ! Comme Calcio a attiré dès le début des gens entreprenants, il a eu un impact au niveau international. Le directeur d'une école privée anglaise, Richard Mulcaster, dans son traité de 1561 sur l'éducation des jeunes, rappelle la version britannique du « crowd football » influencée par le Calcio. Le Calcio a été oublié pendant près de deux cents ans, jusqu'à ce qu'il soit relancé déjà au XXe siècle. Les jeux ont recommencé à être joués dans les années trente. Désormais, trois matchs sont joués chaque année sur la Piazza Santa Croce à Florence la troisième semaine de juin. Les règles modernes autorisent la tête, le coup de poing, le coude et l'étranglement, mais interdisent les coups de pied sournois et les coups de pied à la tête.
Version finale, britannique. Football de foule
Entre le VIIe et le IXe siècle, divers jeux de balle ont émergé en Angleterre (y compris dans les régions environnantes de Normandie, Bretagne, Picardie, Pays de Galles, Écosse et Irlande). Le plus populaire et le plus cruel s'appelait 
"Football de foule" et a été réalisée entre les équipes de différents villages les jours de fêtes et jours fériés. Le degré de démence est caractérisé par le fait que pendant les matchs, des personnes habitant à proximité barricadaient les fenêtres de leurs maisons. Les deux « équipes » ont tenté d'enfoncer le ballon sur la place centrale du village ennemi ou ont joué contre d'autres quartiers de leur ville, se rassemblant sur le marché ou sur la place principale. Il existe de nombreuses théories sur la façon dont le football de foule est né. Certaines des premières variétés, telles que le football Shrovetide, avaient des règles plutôt vagues qui ne tuent que les gens. Certaines légendes (de la ville de Derby) disent que le jeu est apparu en Bretagne vers le IIIe siècle lors des célébrations de la victoire sur les Romains. Autres (Kingston-upon-Thames 
et Chester) affirment que tout a commencé par un coup de pied dans la tête coupée d'un prince danois vaincu. Le jeu pouvait aussi être un rituel païen où la balle, symbolisant le soleil, devait être capturée et transportée dans les champs pour assurer une bonne récolte. En outre, il existe des preuves (en Écosse) de premiers matchs de rugby joués entre hommes mariés et célibataires, probablement aussi comme une sorte de rite hérétique. Le football de foule est peut-être apparu en Angleterre pendant la conquête normande. On sait qu'un jeu similaire existait dans cette région peu de temps avant son apparition en Angleterre. Les origines exactes du jeu ne peuvent être précisées, mais à en juger par les références aux interdictions, il a conduit les gens à une extrême frénésie. Il existe des enregistrements d'incidents désagréables et même mortels causés par le football et les foules. Deux cas, datant de 1280 et 1312, décrivent des accidents mortels résultant de la pratique du football avec un couteau à la ceinture. De tels exemples ont peut-être stimulé le développement de règles et de principes non écrits, mais ils ont tous par la suite cédé la place à des interdictions. Le 13 avril 1314, le roi Édouard II a émis l'une des premières interdictions enregistrées, car la « grande agitation des balles » interférait avec le commerce. Edward III a également tenté d'interdire "le football 
"(Futeball) en 1349, suivi de Richard II, Henri IV, Henri VI et Jacques III. Le jeu est tombé en disgrâce auprès de la bourgeoisie en raison de sa « nature non chrétienne » et de l'absence de règles. Au début du XVIIe siècle, Richard Carew, dans son Survey of Cornwall, tenta d'introduire des idées solides, telles que l'interdiction des attaques basses et des passes en avant. Ces innovations, cependant, ne se sont pas généralisées et ont continué à profiter de la violence. Au Moyen Âge, le football de foule était pratiqué dans de nombreux pays d'Europe.
Le peuple russe se rendait plus volontiers au jeu de balle qu'à l'église, ce sont donc les hommes d'église qui ont d'abord appelé à l'éradication des jeux folkloriques. Surtout, le chef des vieux-croyants schismatiques, l'archiprêtre Avvakum, qui a farouchement exhorté... à brûler les participants aux jeux !
Conclusion
En fait, il s'agit d'une courte excursion dans l'histoire du football. De nombreux hommes puissants ont tenté d'abolir ce sport. Cependant, de nombreuses années de tentatives des rois et des rois pour supprimer ce jeu "dangereux" ont échoué. Le football s'est avéré être plus fort que les interdictions, a vécu et s'est développé avec succès, a acquis une forme moderne et est devenu un sport olympique. En 1908, le football a été inclus dans le programme des Jeux Olympiques. Aujourd'hui, le football est utilisé et il est maintenant difficile d'imaginer la vie d'un pays sans matchs de football.
Cet article est la base de recherches ultérieures, puisque l'Astrologie opère principalement avec la naissance de tout phénomène, le DÉBUT d'une certaine histoire, dans son essence fondamentale. Malgré l'application pratique et d'investigation de toute méthodologie sportive et astrologique, au stade actuel, il est important de tenter de combiner le facteur historique avec les lois. Après tout, seul un message fondamental peut servir de cadre à une technique. Les articles suivants seront déjà plus proches de l'Astrologie, mais dans la plupart d'entre eux, vous trouverez un lien vers cet article.
Respectueusement, Anatoly Ladaev !
Quelle douleur, quelle douleur, Argentine-Jamaïque 5-0.
Très bientôt, le principal événement sportif ukrainien viendra, non seulement cette année, mais en général - l'Euro 2012, et c'est quelque chose pour vous. Des foules de fans et de fans du monde entier (enfin, du moins les grands-mères d'Europe) commencent déjà à s'approvisionner activement en bière, chips (peut-être autre chose), et les plus avancés ont même réussi à acheter les billets chéris pour les matchs à venir. et attendent avec impatience le début de la grande orgie du football européen. Et comme il était une fois dans la Grèce antique, lors des bacchanales (festivités en l'honneur du dieu du vin Dionysos), des foules de faunes et bacchantes ivres se disperseront dans les rues des villes ukrainiennes et polonaises des foules de fans de football ivres de toute l'Europe . J'espère que l'Ukraine et la Pologne feront face à cette épreuve avec dignité, mais pour l'instant, nous attendons l'Euro ! En attendant, nous attendons toujours, je propose d'allumer notre machine à remonter le temps et de parcourir les chemins du passé - dans l'histoire de ce jeu de sport le plus aimé au monde - le football.
Le grand-père Carl Jung avait tellement raison lorsqu'il a découvert son inconscient collectif, cette couche profonde dans le subconscient de chaque personne, dans laquelle la connaissance de presque toute l'humanité est ancrée et enregistrée. Et dans ces connaissances, parmi des téraoctets d'informations diverses, en gros et en gras notamment, le mot « FOOTBALL » est écrit, et aussi « GO GO ! », « JUDGE ON SOAP » et plus bas dans la liste. (Bien que cela soit enregistré principalement dans le subconscient des hommes, cela arrive aussi pour certaines filles). Et le football n'est pas seulement le jeu de sport le plus populaire au monde, mais aussi l'un des plus anciens. (Pas même un jeu, mais une image, un des archétypes de l'inconscient collectif de l'humanité). Cela est confirmé par le fait que, sous une forme ou une autre, le football est né dans différentes cultures et civilisations, qui semblaient n'avoir aucun contact les unes avec les autres, les anciens et les Grecs, les Indiens, les Esquimaux et un grand nombre de peuples très différents étaient des passionnés de football. joueurs.
À certains endroits, l'apparition du football avait un fond religieux et était recouverte d'un beau voile tissé de mythes et de légendes. Par exemple, chez les anciens Grecs, selon l'un des mythes, le premier ballon de football a été présenté par la belle déesse de l'amour Aphrodite (alias Vénus) à son fils Cupidon (c'est ce camarade avec l'arc et les flèches de l'amour). Par conséquent, lorsque Cupidon a joué au football (au lieu de remplir ses devoirs directs - tirer des flèches d'amour sur les cœurs humains), l'amour a été remplacé par le football, est passé à l'arrière-plan, en effet, qu'est-ce que l'amour quand le football est actif ! (Au fait, Cupidon regardera aussi l'Euro 2012, il est toujours ce fan).
Les Indiens mayas mentionnent le jeu de balle rituel dans leur épopée sacrée Popol Vuh. Nous parlons là des aventures de deux héros jumeaux divins, qui doivent notamment jouer au ballon (c'est-à-dire au football) avec les dieux maléfiques de la mort. Et qu'ils gagnent bien sûr (même si j'ai oublié avec quel score). Le ballon, que les frères jumeaux utilisaient pour jouer au football, symbolisait non pas cela, mais la Terre, notre planète bien-aimée et chère. Les Indiens Mayas ont reproduit leur épopée avec un vrai jeu de football. Même s'il ne s'agissait pas exactement de football au sens moderne du terme, leur football n'était d'ailleurs pas seulement un jeu de sport, mais un véritable mystère religieux.
Footballeur indien représenté sur un vase maya, 650. Les Indiens mayas jouaient au football rituel avec une balle en caoutchouc et, comme porte, il fallait entrer dans un tel anneau fixé au mur.
C'était assez difficile de faire quoi, car, comme dans le football moderne, il leur était interdit de prendre le ballon avec leurs mains, ils ne pouvaient utiliser que leurs jambes (et d'autres parties du corps en plus des mains). Mais, néanmoins, les footballeurs indiens ont fait de leur mieux, car ils avaient une motivation très puissante - l'équipe qui perdait, en pleine force, a été sacrifiée aux dieux. (Oui, oui, j'ai perdu - et tout de suite la hache du patron)
Les anciens Chinois aimaient aussi jouer au football, ils appelaient ce jeu "tsuju" (traduit du chinois par "pousser le ballon"), et selon la version historique officielle, ce sont les Chinois qui ont été les premiers à taper dans le ballon - tsuju est né au 2ème siècle avant JC. n. e.
L'empereur chinois regarde ses courtisans jouer au football tsuju. Les joueurs à l'aide de leurs pieds devaient lancer une petite balle dans le filet adverse. Le jeu de Cuju faisait partie de l'entraînement physique obligatoire des soldats chinois.
Les Esquimaux appelaient le jeu de balle « tungantaak » et se pratiquaient dès les premières gelées (apparemment, pour se réchauffer). Les joueurs étaient divisés en deux équipes, et le but du jeu était simplement d'empêcher l'équipe adverse de prendre possession du ballon.
Les légionnaires romains, qui ont jadis conquis la majeure partie de l'Europe et une partie maladive de l'Asie et de l'Afrique, dans les intervalles entre les campagnes et les batailles contre les barbares aimaient aussi jouer au football, qu'ils appelaient "harpastrum". Contrairement au football moderne, dans le football romain antique, il était possible de prendre le ballon avec les mains et l'objectif principal était de porter le ballon sur le territoire de l'ennemi. Ainsi, l'ancien football-harpastrum romain ressemblait davantage au rugby moderne ou au football américain et se distinguait par une cruauté considérable (et les légionnaires romains n'étaient jamais de bons garçons). Des légionnaires romains, qui se trouvaient en Grande-Bretagne, ont présenté le harpastrum aux habitants de leur propre chef, qui ont tellement aimé ce jeu qu'il est immédiatement devenu leur favori, et ce en 270 après JC. C'est-à-dire que dans la ville de Derby, le premier match de football international a eu lieu entre les équipes des Romains et des Britanniques locaux, au cours desquels les Romains ont été vaincus.
Pendant ce temps, divers représentants des peuples anciens et anciens couraient au football avec enthousiasme, les aiguilles de l'horloge faisaient imperceptiblement tic tac, tic tac - une fois le Moyen Âge arrivé, venez donc au match du football médiéval dans le prochain article .
PS Les chroniques anciennes racontent : Et les joueurs de football à tout moment, tant dans l'Antiquité que dans les temps modernes, doivent être en excellente forme physique, pour l'entretien de laquelle il sera très nécessaire de s'engager, en plus du football lui-même et d'autres sports . Et surtout la natation, qui développe tous les groupes musculaires, y compris ceux des jambes. Alors, chers messieurs, les joueurs de football (et pas seulement) conduisent non seulement le ballon à travers le terrain, mais aussi nagent, puisque maintenant vous pouvez acheter une piscine Intex (par exemple, sur le site Web http://intexwater.ru/) à des prix tout à fait tolérables et mettez-le vous-même dans le pays ou ailleurs.
Il était joué principalement par des hommes, mais les femmes, si elles le souhaitaient, pouvaient également s'entraîner. Quel que soit leur sexe, les Grecs jouaient généralement nus. L'un des reliefs en granit du Musée national d'archéologie d'Athènes représente un athlète grec tenant un ballon sur ses genoux, démontrant peut-être cette technique à un garçon à côté de lui.
La même image est gravée sur la coupe des vainqueurs de la Ligue des champions ces jours-ci. La balle représentée dans le relief s'appelait probablement la « folie » ou « balle gonflée ». Au début, les balles étaient faites de lin ou de laine, enveloppées de corde et cousues ensemble. Ils n'ont pratiquement pas rebondi. Les modèles grecs tardifs tels que le "follis" étaient fabriqués à partir d'une vessie de porc gonflée étroitement enveloppée dans du cuir (le même porc ou le même daim). Une autre technique de fabrication de balles consistait à hacher des éponges de mer et à les envelopper dans du tissu et des cordes. Le jeu grec « episyros » a ensuite été adopté par les Romains, qui l'ont modifié et l'ont rebaptisé « harpastum ».
Dans les temps modernes, le football est devenu célèbre et populaire en Grèce, principalement avec l'aide des Britanniques. Les premières équipes grecques ont été formées à Smyrne (aujourd'hui Izmir) dans les années 1890. Après la guerre gréco-turque de 1919-1922, les équipes Panionios et Apollo Smyrnis sont transférées à Athènes.
Championnat
Le premier championnat de football professionnel en Grèce a été officiellement fondé en 1927 sous le nom Championnat panhellénique... En 1959, le championnat panhellénique a été remplacé par Alpha Etniki. Contrairement au championnat panhellénique, le nombre d'équipes dans Alfa Etniki a augmenté, c'est pourquoi l'intérêt national pour le tournoi a augmenté. Au cours des 53 ans d'existence de la ligue, le Championnat panhellénique a été régi par diverses organisations : de 1906 à 1913 - l'Association hellénique des athlètes amateurs (SEGAS), prédécesseur de la Fédération hellénique de football (EPO), de 1922 à 1927 - l'Union des associations grecques de football (EPSE), et de 1922 à 1927 - 1927, la ligue est dirigée par l'OEB. De plus, le championnat panhellénique était considéré comme une compétition non officielle. Le premier champion officiel de l'année a été annoncé.
tasse
Il existe actuellement une compétition de coupe majeure dans le football grec, la Coupe de Grèce, où les équipes de toutes les ligues de football grecques s'affrontent, les équipes de division inférieure ont une chance de battre des clubs forts, mais les équipes de division inférieure se rendent rarement en finale. De plus, la Coupe de la Ligue grecque a eu lieu lors de la saison 1989-90. Le seul vainqueur de la Coupe de la Ligue était l'AEK, battant Panionios (3-3 et 4-2 aux tirs au but), Aris (5-2), Levadiacos (0-0 et 1-0) et le 2 juin en finale à Athènes au Stade Olympique - Olympiacos 3-2.
équipe nationale
Le plus grand succès de l'équipe nationale est la victoire au Championnat d'Europe en 2004, où les Grecs ont remporté le tournoi sans encaisser le moindre but pendant 358 minutes de jeu.
Donnez votre avis sur "Le football en Grèce"
Remarques (modifier)
Relier
- (gr.) (eng.)
|
||||||||||||||||||||||||||
Extrait de Football en Grèce
- Vous cherchez la vérité pour suivre ses lois dans la vie ; donc vous cherchez la sagesse et la vertu, n'est-ce pas ? - dit le rhéteur après une minute de silence.- Oui, oui, - confirma Pierre.
Le rhéteur s'éclaircit la gorge, croisa ses mains gantées sur sa poitrine et se mit à parler :
"Maintenant, je dois vous révéler le but principal de notre ordre," dit-il, "et si ce but coïncide avec le vôtre, alors vous rejoindrez avec profit notre confrérie. Le premier objectif principal et fondement de notre ordre, sur lequel il est établi, et qu'aucune puissance humaine ne peut renverser, est la préservation et la livraison d'un sacrement important à la postérité... depuis les siècles les plus anciens et même depuis la première personne qui est descendu jusqu'à nous, d'où peuvent être les sacrements, dépend le sort du genre humain. Mais comme il s'agit d'un sacrement d'une telle qualité que personne ne peut le connaître et l'utiliser, si l'on n'est pas préparé à une longue et assidue purification de soi, alors tout le monde ne peut pas espérer le trouver bientôt. Par conséquent, nous avons un deuxième objectif, qui est de préparer nos membres, autant que possible, à corriger leur cœur, à purifier et à éclairer leur esprit par les moyens qui nous sont révélés par la tradition des hommes qui ont travaillé dans la recherche pour ce sacrement, et ainsi de les administrer capables de le percevoir. Purifiant et corrigeant nos membres, nous essayons dans le troisième de corriger toute la race humaine, lui offrant en nos membres un exemple de piété et de vertu, et ainsi nous essayons de toutes nos forces de résister au mal qui règne dans le monde. Réfléchissez-y, et je reviendrai vers vous », a-t-il dit en quittant la pièce.
- Pour affronter le mal qui règne dans le monde... - Répéta Pierre, et il imagina ses futures activités dans ce domaine. Il imaginait les mêmes personnes que lui-même il y a deux semaines, et il s'adressait mentalement à eux avec un discours instructif, instructif. Il imaginait des gens vicieux et malheureux qu'il aidait en paroles et en actes ; imaginait les oppresseurs dont il sauvait leurs victimes. Des trois buts nommés par le rhéteur, ce dernier - la correction du genre humain, était particulièrement proche de Pierre. Quelque sacrement important, dont le rhéteur a parlé, quoique éveillé sa curiosité, ne lui parut pas essentiel ; et le second but, la purification et la correction de lui-même, ne l'intéressait pas beaucoup, car à ce moment il sentit avec plaisir qu'il était déjà complètement corrigé de ses vices antérieurs et prêt pour une seule bonne chose.
Une demi-heure plus tard, le rhéteur revint transmettre au chercheur ces sept vertus correspondant aux sept marches du Temple de Salomon, que chaque Maçon devait cultiver en lui-même. Ces vertus étaient : 1) la modestie, gardant les secrets de l'ordre, 2) l'obéissance aux plus hauts rangs de l'ordre, 3) la bonté, 4) l'amour de l'humanité, 5) le courage, 6) la générosité et 7) l'amour de la mort.
- Dans le septième, essaie, - dit le rhéteur, - en pensant fréquemment à la mort de t'amener à ce qu'elle ne te paraisse pas un ennemi plus terrible, mais un ami... qui libère une âme tourmentée de cette vie désastreuse dans les travaux de la vertu, pour l'introduire dans un lieu de récompense et de tranquillité.
«Oui, il doit en être ainsi», pensa Pierre quand, après ces mots, le rhéteur le quitta à nouveau, le laissant seul à penser. « Il devrait en être ainsi, mais je suis encore si faible que j'aime ma vie, qui seulement maintenant me révèle peu à peu son sens. Mais les cinq autres vertus, que Pierre rappelait sur ses doigts, il les sentait dans son âme : le courage, et la générosité, et la bonté, et l'amour de l'humanité, et en particulier l'obéissance, qui ne lui paraissait même pas une vertu, mais le bonheur. (Il était si heureux maintenant de se débarrasser de son arbitraire et de soumettre sa volonté à ceux et à ceux qui connaissaient l'incontestable vérité.) Pierre oublia la septième vertu et ne put s'en souvenir d'aucune façon.
La troisième fois, le rhéteur revint plus tôt et demanda à Pierre s'il était toujours ferme dans son intention, et s'il décidait de se soumettre à tout ce qu'on lui demandait.
« Je suis prêt à tout, dit Pierre.
« Je dois aussi vous dire », a déclaré le rhéteur, « que notre ordre enseigne ses enseignements non seulement avec des mots, mais par d'autres moyens qui, peut-être, ont un effet plus fort sur un vrai chercheur de sagesse et de vertu que les explications verbales. Ce temple avec sa décoration, que vous voyez, aurait dû déjà expliquer à votre cœur, s'il est sincère, plus que des mots ; vous verrez, peut-être, lors de votre acceptation ultérieure, une manière similaire d'expliquer. Notre ordre imite les sociétés anciennes, qui ont ouvert leurs enseignements en hiéroglyphes. Un hiéroglyphe, - a dit le rhéteur, - est le nom de quelque chose qui n'est pas sujet aux sentiments, qui contient des qualités similaires à celle représentée.
Pierre savait très bien ce qu'était un hiéroglyphe, mais n'osait pas parler. Il écouta silencieusement le rhéteur, sentant partout que les tests commenceraient immédiatement.
- Si tu es ferme, alors je dois commencer à te présenter, - dit le rhéteur en s'approchant de Pierre. - En gage de votre générosité, je vous demande de me donner toutes les choses précieuses.
« Mais je n'ai rien avec moi », dit Pierre, qui se croyait obligé de remettre tout ce qu'il possédait.
- Ce que vous portez : montres, argent, bagues...
Pierre sortit à la hâte son portefeuille, sa montre, et pendant longtemps ne put retirer l'alliance de son gros doigt. Lorsque cela fut fait, le franc-maçon dit :
- En signe d'obéissance, je vous demande de vous déshabiller. - Pierre ôta son frac, son gilet et sa botte gauche selon les instructions du rhéteur. Le maçon a ouvert la chemise sur sa poitrine gauche et, se penchant, a levé la jambe de son pantalon sur sa jambe gauche au-dessus du genou. Pierre voulut à la hâte enlever sa botte droite et retrousser son pantalon pour sauver un étranger de ce travail, mais le maçon lui dit que ce n'était pas nécessaire - et lui donna une chaussure au pied gauche. Avec un sourire enfantin de pudeur, de doute et de moquerie envers lui-même, qui s'affichait contre son gré sur son visage, Pierre se tenait les mains baissées et les jambes écartées devant son frère le rhéteur, attendant ses nouveaux ordres.
"Et enfin, en signe de sincérité, je vous demande de me révéler votre passion principale", a-t-il déclaré.
- Mon addiction! J'en avais tellement », a déclaré Pierre.
« Cet attachement qui plus que tout autre vous a fait vaciller sur le chemin de la vertu », a déclaré le franc-maçon.
Pierre s'arrêta pour le chercher.
"Vin? Gourmandise? Oisiveté? Paresse? Chaud ? Malice? Femmes?" Il repassa ses vices, les pesant mentalement et ne sachant à qui donner l'avantage.
— Des femmes, dit Pierre d'une voix basse, à peine audible. Le maçon ne bougea ni ne parla longtemps après cette réponse. Finalement, il s'approcha de Pierre, prit le mouchoir qui gisait sur la table et lui banda à nouveau les yeux.
- Pour la dernière fois je te dis : porte toute ton attention sur toi, mets des chaînes sur tes sentiments et cherche la félicité non pas dans les passions, mais dans ton cœur. La source du bonheur n'est pas à l'extérieur, mais à l'intérieur de nous...
Chargement ...