Faits intéressants sur le film soviétique "Le chien des Baskerville" (10 photos). De quelle race était le chien Baskerville ? Curiosités sur le tournage du film mythique

Une tête de chien représentant la tête d'un chien Baskerville. Musée Sherlock Holmes, Baker Street, Londres.
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"Ce n'était pas un pur limier et ce n'était pas un pur dogue ; mais il semblait être une combinaison des deux - maigre, sauvage et aussi grand qu'une petite lionne" (ACD. The Hound of the Baskervilles) un affamé, chien féroce de la taille d'une petite lionne n'est pas un Bloodhound de race pure ou un Mastiff de race pure, mais un mélange des deux en apparence - Traduction: admin).
« Ce n'était pas un limier de race pure, et pas non plus un chien de cour, mais plutôt un croisement entre ces deux races ; c'était un animal long, aussi sauvage et terrible qu'une petite lionne » (Baskerville Dog, AT, 1902).
"Ce n'était pas un limier de race pure et pas un dogue de race pure, mais cela ressemblait à un croisement entre ces deux races, mince, sauvage et de la taille d'une petite lionne" ("Le chien des Baskerville", E. Lomikovskaya, 1902) .
"Ce n'était pas un limier de race pure, mais ce n'était pas non plus un dogue de sang, mais cela ressemblait à un bâtard, un mélange de ces deux races. Elle était maigre, sauvage, et ressemblait à une petite lionne" ("La Légende de la Chien Baskerville", N. Mazurenko, 1903).
"C'était un croisement entre un limier et un chien, svirѣpaya, chien sauvageégale en taille à une petite lionne ”(“ The Baskerville Dog ”, ND Obleukhov, 1903).
« C'était une sorte de race mixte, de la taille d'une petite lionne » (traducteur inconnu (Secrets of the Grimpen Marsh), 1915).

Robson note dans ses commentaires que, selon les experts, il est impossible d'identifier par apparence un croisement entre un limier et un mastiff, comme Watson a réussi à le faire (Arthur Conan Doyle. The Hound of the Baskervilles: Another Adventure of Sherlock Holmes / Edited with an Introduction and Notes by WW Robson. - Oxford University Press, 2008. - 188 P. - (Oxford World`s Classics). - P. 187).
On peut faire valoir à ce commentaire de Robson que cela est très probable dans des situations vrai vie il est impossible "à l'oeil" de reconnaître chez un chien un croisement entre un limier et un dogue, et dans monde artistiqueœuvres de Conan Doyle, où un chien vivant est enduit de phosphore et un serpent descend sans aucun problème le long d'un cordon suspendu librement - vous le pouvez.
Vous pouvez mettre un terme à cela, mais il vaut mieux donner ici deux citations concernant les races Mastiff et Bloodhound.
Voici une citation sur la race Mastiff.
"Le premier standard de race [mastiff] a été publié en Grande-Bretagne en 1888, et l'actuel a été adopté en 2011 (Great Russian Encyclopedia, vol. 19., M., 2012. P. 322)" (C'est juste un année avant cette année-là, dans le cadre de laquelle, à la demande de l'auteur, se déroule l'action de l'histoire "Le Chien des Baskerville").
Voici une citation sur la race Bloodhound. "Dès le début du XIIIe siècle, pendant la guerre du roi Édouard Ier (1272 - 1307), les chiens de chasse ont commencé à être utilisés comme chiens de combat - pour poursuivre l'ennemi. Pendant la guerre entre l'Angleterre et l'Irlande, les Bloodhounds cherchaient souvent des fugitifs. Ceux, apparemment, les rares cas où ils ont réussi à échapper à ces chiens effrayants, est entré dans l'histoire.
Selon la légende, le roi écossais Robert Bruce, poursuivi par des chiens, ne les a fait sortir du sentier qu'en courant d'abord dans les ruisseaux puis en grimpant à un arbre.
Au début du XVIIIe siècle, lorsque des brigands venus d'Écosse font des razzias dans les comtés du nord, la population les poursuit en meute. Les limiers étaient également gardés comme chiens de garde. Pour trouver des criminels et du bétail volé déjà au 17ème siècle. commencé à dresser ces chiens. Ils faisaient tellement confiance au Bloodhound qu'une «loi spéciale sur les pistes chaudes» a même été promulguée, selon laquelle il était ordonné d'ouvrir sans poser de questions le zveri devant lequel le chien s'est arrêté à la recherche. Et dans la recherche des braconniers (avec gibier tué) et des voleurs de la forêt, les Bloodhounds étaient inégalés. En Angleterre au début du XIXème siècle. il y avait une société qui gardait un troupeau de ces chiens pour rechercher des ravisseurs de béliers.
La chasse au limier a eu sa propre histoire sombre - en tant que chasse aux humains. En 1795, 200 chiens ont été amenés sur l'île de la Jamaïque pour réprimer le soulèvement des merrons (esclaves). Ces Bloodhounds ont fait une telle impression sur les rebelles qu'ils ont déposé les armes.
Les Espagnols ont utilisé un croisement entre ces chiens et des bouledogues pour trouver des Noirs en fuite. Sur l'île de Cuba, à une époque, ces chiens jouissaient d'une gloire terrible et sanglante.

Le soi-disant "Limier cubain" (1881) est un croisement entre un limier anglais et un dogue.

Plus tard, le besoin d'un chien aussi vicieux et sanguinaire a disparu. Des limiers étaient gardés comme gardes du corps. Et puis, sur plusieurs générations, ils se sont transformés en chiens d'intérieur, à propos duquel ils ont écrit : "Ils sont obéissants, polis, très friands des enfants, ne se querellent pas avec les autres chiens..." Mais les excellentes qualités de chasse des Bloodhounds ont été préservées à ce jour.
À propos de l'expression du museau de ce chien, on dit : « Le chien doit sembler être un emblème d'intelligence, de grandeur et de force » ; "Elle ressemble à une philosophe réfléchissant au sens de la vie" (Légendes et histoires vraies sur les chiens. La première apprivoisée par l'homme : Livre. Pour les étudiants / V. A. Korabelnikov, T. V. Korabelnikova, A. V. Korabelnikov. - M. : Enlightenment ; 1993. - 225 p. : ill.) "
A ce qui précède, nous pouvons ajouter que dans le nom " lévrier " (sang ou chien " de sang ") on peut voir non seulement le but de la race - la recherche de gibier par piste de sang - mais caractérise aussi la pureté de la race, " du sang". On sait que dans un passé lointain, le sang d'autres races était à peine utilisé dans l'élevage de limiers. Mais au début des années 1800. le Bloodhound de race pure devient un phénomène isolé (par exemple, en tant que chien de recherche au service de la loi). Ce limier "sang" est en train de disparaître progressivement, et déjà le limier du 19ème siècle n'était en aucun cas une race dans l'interprétation moderne du concept de race, mais était simplement chien de travail avec diverses fonctionnalités... À son tour, le Bloodhound de race pure devient un chien rare et précieux. Ainsi, en 1889, un certain John Winchell de l'état américain du Vermont acquiert deux Bloodhounds du chef de la police de Londres. Les limiers anglais étaient évalués à mille dollars chacun. Ce sont les premiers limiers à être introduits aux États-Unis.
Si vous vous fiez à Canon, Stapleton ne s'intéressait pas à la "pureté de la race" du chien. Une citation : " Le chien qu'il a acheté à Londres à Ross et Mangles, les dealers de Fulham Road. C'était le chien le plus fort et le plus sauvage en leur possession. " était le chien le plus fort et le plus sauvage en leur possession. - Traduction : admin).
"Le chien qu'il a acheté à Londres, à Ross et Mangles, qui font le commerce de Fulhom Rode. C'était le plus puissant et le plus sauvage de tout ce qu'ils avaient" (Baskerville Dog, AT, 1902).
« Il a acheté un chien à Londres à Ross et Mangles sur Fulgam Rode. C'était le chien le plus fort et le plus féroce qu'ils aient eu » (Le chien des Baskerville, E. Lomikovskaya, 1902).
"Il est allé à Londres et a acquis le chien le plus puissant et le plus extraordinairement féroce de Ross et Mangles, sur Fulgam Road" (La Légende du Chien Baskerville, N. Mazurenko, 1903).
« Le chien a été acheté à Londres » chez Ross et Mangles sur Fulgam Street ». C'était le chien le plus grand et le plus féroce qu'ils aient jamais eu » (« The Baskerville Dog », ND Obleukhov, 1903).
À en juger par cette caractéristique que Holmes a donnée au chien acheté, même le sens aigu du Bloodhound était, de l'avis de l'acheteur de Stapleton, une qualité secondaire après force physique et la sauvagerie du chien, qui devait jouer le rôle du chien des Baskerville. De plus, Stapleton a acheté le chien pour affaires, pas pour un spectacle. Et certainement pas en tant que chien reproducteur. En termes de valeur monétaire, un limier de sang mêlé, sans papiers, était beaucoup moins cher qu'un pur-sang, et ces métis étaient très répandus.

L'une des histoires les plus célèbres et passionnantes de l'épopée cinématographique soviétique sur les aventures de Sherlock Holmes et du Dr Watson - le film "Le chien des Baskerville" - en janvier 2016, fête ses 35 ans. Cette histoire est celle du tournage de ce film mythique réalisé par Igor Maslennikov.

Un veau auditionné pour le rôle d'un chien

Le point culminant du film "Le chien des Baskerville" était le même chien mystérieux, terrifiant sur les héros de la bande et le public. Tirer sur l'artiste à queue s'est avéré être la tâche la plus difficile.

Il était impossible de se tromper dans la sélection de ce rôle - seule l'apparition d'un véritable monstre dans le cadre pourrait expliquer la peur et l'horreur des habitants de Baskerville Hall, - a déclaré Victor Okovityy, un artiste du tournage combiné. - Nous avons vu plusieurs candidats à quatre pattes. Par essais et erreurs, nous avons cherché un type - personne ne savait exactement à quoi le chien devrait ressembler à la fin. J'ai essayé les chiens différentes races, a même suggéré Pékinois avec un œil gratté par un chat, tandis que le deuxième œil avait l'air très fou. Nous avons tourné plusieurs prises avec lui, mais nous n'étions pas satisfaits du résultat. Ils ont eu l'idée de filmer le CALF dans le rôle du chien des Baskerville, mais ils ont vite abandonné cette idée. Ensuite, il y avait l'option avec DOGOM. Il était recouvert de ruban réfléchissant, qui est collé sur panneaux routiers... Ils ont collé le squelette d'un chien à l'animal et ont commencé à le tirer sur du velours noir. Nous avons regardé les images et avons éclaté de rire - il s'est avéré qu'il n'y avait qu'un "squelette en marche".

Après avoir regardé la vidéo, le réalisateur Maslennikov a déclaré qu'il n'y avait qu'une seule issue - fabriquer un masque pour le chien.

Au début, nous avons pensé à peindre tout le chien avec du phosphore, comme l'a écrit Conan Doyle. Ils en ont parlé aux maîtres-chiens et ils se sont emparés de la tête, disent-ils, cela gâchera l'odeur du chien, pas un seul propriétaire ne lui permettra de peindre son animal avec de la chimie, se souvient le directeur. - Elle va immédiatement lécher tout ce phosphore d'elle-même...

Et comme l'idée du ruban réfléchissant était la mienne, on m'a demandé de fabriquer le museau du chien, - dit l'artiste Okovity. - J'ai collé du ruban adhésif léger sur le velours noir. Avec ça sur la tête, le chien a couru dans le cadre. Et au lieu de phosphore, nous avons préparé un mélange spécial de mousse de lessive et d'un revêtement réfléchissant gratté sur du scotch. J'ai appliqué ce mélange sur un masque de chien.

Avec le tournage, nous nous sommes à peu près épuisés. Après avoir mis un masque réfléchissant sur le chien, il fallait simultanément le retirer et diriger la lumière vers lui. Des projecteurs spéciaux ont été installés derrière les caméras. Prêt à enregistrer. Mais nous n'avons pas tenu compte d'une chose : le chien ne se heurtera jamais à une lumière vive. Les animaux ne courent pas du tout vers le feu - c'est la loi de la nature. Le tournage a de nouveau été annulé. Nous avons tourné ce plan six fois !

D'un Dogue Allemand sympathique, ils ont fait un chien Baskerville effrayant ...
Je n'aurais jamais pu imaginer qu'il soit si difficile de travailler avec des animaux sur le plateau. Cela semblerait être un épisode simple - une balle frappe un chien. Mais le chien a besoin, en tant qu'artiste, de « regagner » le coup de la balle tirée du revolver de Lestrade. Il était nécessaire de montrer la réaction agressive du chien, mais par nature, il s'est avéré très paisible. Maslennikov a suggéré: ils disent, faisons une balle avec du fil d'étain et tirons sur le chien pour qu'il saute. L'assistante par intérim Natasha Yashpan, une femme intelligente, a fait honte au réalisateur, disent-ils, vous êtes un résident de Pétersbourg, comment pouvez-vous blesser un chien ?!

Maslennikov, afin de prouver que les balles n'exciteraient qu'un peu et pas plus l'animal, lui proposa de lui tirer une balle dans la jambe. Le pyrotechnicien a tiré et touché Maslennikov en... juste au-dessus de la cuisse... enfin, vous savez... On entend le cri du réalisateur ! Igor Fedorovich saisi point faible crier fort ! En général, la réaction a été la même, et tout le monde a compris qu'il était impossible de tirer sur un chien !!! Ensuite, ils ont proposé un tel mouvement: ils ont mis du contreplaqué sous le chien et l'ont retiré brusquement pour que le chien trébuche. Mais il s'est avéré être rusé - sentant une prise, courant vers le contreplaqué, il a sauté par-dessus ...! J'ai dû faire plus de sept prises, jusqu'à ce que le Dogue Allemand épuisé, fatigué de sauter, commence à trébucher.

Soit dit en passant, dans la dernière scène, l'acteur Nikita Mikhalkov avait peur d'agir à côté du grand danois, donc le chien et Mikhalkov ont été filmés séparément, puis les images ont été combinées ...

Le groupe se souvient que la chienne l'a eu en entier sur le tournage, mais elle a courageusement tout enduré et est devenue la favorite du groupe. Selon l'acteur Vasily Livanov, le chien s'est avéré être une dent sucrée incroyable - elle a mangé le gâteau apporté pour l'anniversaire de Solomin avec la boîte, sans laisser une miette.

Pendant longtemps, ils ont évoqué la voix du chien Baskerville, - dit l'ingénieur du son de l'image Asya Zvereva. - Il est difficile de restituer la "recette" aujourd'hui. Ils ont utilisé les voix d'un lion, d'un ours, d'un chien et ont tout étiré. Le travail s'est avéré si difficile qu'il a dû être effectué à Moscou - il n'y avait pas de bon équipement à Leningrad à cette époque.

Mikhalkov n'est pas arrivé seul
Selon le réalisateur, l'acteur Nikolai Gubenko a d'abord été jugé pour le rôle de Nikita Mikhalkov - Sir Henry. J'ai longtemps essayé de le persuader, mais au dernier moment il a refusé.

Mikhalkov, quant à lui, terminait le film "Relations", dans lequel Svetlana Kryuchkova a joué dans le film "Le chien des Baskerville". Elle et son mari (le directeur de la photographie Yuri Veksler) ont eu l'idée d'inviter Mikhalkov dans le rôle de Sir Henry.

Mikhalkov, à la surprise générale, est arrivé au studio Lenfilm non pas seul, mais avec son ami - scénariste, artiste, acteur et réalisateur Alexander Adabashyan, et 12 jours avant le début du tournage. Tous les 12 jours, les amis se sont promenés dans Lenfilm, ont ri, ont discuté de quelque chose. Le tournage a commencé et les acteurs ont regardé le réalisateur avec ironie. C'est arrivé au point que Mikhalkov a commencé à commander sur le plateau.

Pour « neutraliser » cette « gop-company », il fallait trouver quelque chose à faire pour Adabashyan. Et puis, le réalisateur a pensé : "Laissez-le jouer Barrymore !" Ce poste est resté vacant. Adabashyan est donc devenu une personne subordonnée au réalisateur sur le plateau, et il n'a pas eu le temps de discuter avec Mikhalkov pour savoir si le réalisateur filmait correctement.

Les époux Barrymore ont été joués par Alexander Adabashyan et Svetlana Kryuchkova.
En conséquence, le mélancolique Adabashyan du film est devenu une sorte d'amortisseur, un contrepoids au capricieux Mikhalkov. Quelques-uns d'entre eux s'intègrent organiquement dans toute l'histoire. Alexander Adabashyan, qui a joué Barrymore, avec le sentiment de disposer de la farine d'avoine dans le film, a admis que dans la vie, il mange lui-même cette merveilleuse bouillie tous les matins et considère son rôle dans le film comme étoilé. La célèbre phrase "Avoine, monsieur!" est devenu sa carte de visite.
- Je n'en ai parlé à personne : il s'est avéré que je suis venu auditionner pour ce film avec... un énorme œil au beurre noir. Je me suis battu ! Avec qui - je ne le dirai pas. Mais j'avais l'air classique... Bien sûr, le groupe s'émerveillait, me regardait avec signification, mais ils l'ont pris. Pendant le tournage, je ne combattais plus, mais j'étais complètement immergé dans le travail. Selon l'intrigue, nous devions créer un contraste entre la vieille Angleterre et la nouvelle Amérique sauvage. Sir Henry (Nikita Mikhalkov) vient d'Amérique et se retrouve dans un habitat complètement différent. Pour le montrer, ils lui ont proposé une tenue - un manteau de fourrure de loup, de la viande et du vin sur la table, et en contraste - des flocons d'avoine anglais traditionnels. Il s'est avéré que c'était joli, drôle...

La bouillie, que l'assistant aux accessoires a préparée spécialement pour le film, était si savoureuse qu'à la fin du tournage, ils ont apporté une autre casserole pour l'équipe de tournage dans le pavillon. En même temps, dans les intervalles entre les tournages, un gardien a été mis sur une casserole de bouillie pour qu'elle ne soit pas mangée à l'avance !

Pour rendre le jeu plus amusant, nous, les acteurs, avons trouvé différentes astuces en cours de route. Par exemple, j'ai joué en tandem avec Solomin et lui ai suggéré de pimenter la relation de nos héros : comme s'il y avait un tel conflit interne entre Barrymore et Watson - le médecin soupçonne le majordome, et il ne lui donne pas de flocons d'avoine en vengeance. Il n'y avait pas une telle "confrontation" de héros dans le script, c'est entièrement notre invention.

Ils disent que vous et vos partenaires avez beaucoup bu sur le plateau ?

Nous n'avons pas bu pendant le tournage, mais après. Dans le cadre, tout le monde était sobre. Au retour du tournage, le train ronronnait si fort que les passagers ne dormaient visiblement pas cette nuit-là.

Nikita Mikhalkov, Adabashyan, Vasya Livanov avaient l'habitude de mettre en gage, ce qui a énervé le réalisateur, - a admis l'artiste du tournage combiné Okovity. - Mais en général, le tournage s'est déroulé dans une ambiance familiale très gaie. C'est pourquoi le film s'est avéré.

Le directeur a été informé que Mikhalkov était prétendument en train de « persuader » une bouteille de cognac pour le quart de travail et ne mangeait rien. Et pendant le tournage, il était tout simplement irrépressible. Une fois, il a conduit un cheval à un point tel qu'il s'est évanoui : yeux fermés, ne respirait pas ... Quelqu'un a décidé que tout, pas un locataire. Mais Nikita a réussi à la ramener à la raison.

Vitaly Solomin, l'interprète du rôle du Dr Watson, ne s'est pas épargné, littéralement sans fermer les yeux. Au théâtre dramatique Maly de Moscou, où il a joué, une représentation était en préparation pour le prochain congrès du parti. Les répétitions ont eu lieu quotidiennement et avec une participation de fer. Dans "Dog", il y avait aussi des tournages tous les jours. Solomin a passé une semaine dans le train, allant de Moscou à Leningrad et retour. Je n'ai pas dormi normalement une fois par semaine. S'encourageant, chaque matin, il se tenait devant le miroir et disait: "Réveille-toi, talent !!!"

Où a été filmé
Le comté de Devonshire, dans lequel se déroulent les événements du Chien des Baskerville, a été remplacé par des paysages estoniens dans le film de Maslennikov. Le marais de Kuistlemm a parfaitement joué le rôle des fameuses tourbières de Dartmoor. Baskerville Hall a été tourné à Tallinn, et deux bâtiments ont servi en nature. Dans l'épisode où le Dr Mortimer, joué par Yevgeny Steblov, raconte la légende de la famille Baskerville, le château de Glen apparaît. C'est ici que le captif d'Hugo Baskerville descendit le lierre depuis la fenêtre de la tour du château. Baskerville Hall du 19ème siècle a joué le château du comte A.V. Orlova-Davydov. Aujourd'hui, il abrite le musée d'histoire estonienne.

Nous venions de passer, quelque part il y avait une petite maison sur une petite colline, - se souvient Arkady Tigai, le deuxième réalisateur. - Soudain, Maslennikov a crié : « Arrêtez, arrêtez ! C'est ici!" Conduit à l'étage - ça vaut le coup maison anglaise réel. Autour de la pelouse. C'était le coup parfait.

À propos des frais

Les artistes honorés (Solomin, Livanov, Mikhalkov, Yankovsky) ont reçu 50 roubles. par quart de travail (environ 15 000 roubles dans l'argent d'aujourd'hui). À titre de comparaison: maintenant, les meilleurs acteurs ont des honoraires d'environ 600 000 roubles. en un jour.

Le reste des artistes a reçu 30 à 40 roubles. par jour (environ 9 000 à 12 000 roubles pour notre argent). Extras - 3 roubles. par jour (environ 900 roubles pour notre argent).

Filmer des histoires
L'actrice Svetlana Kryuchkova, qui joue Mme Barrymore, était enceinte pendant le tournage. Comme elle l'a elle-même déclaré, après avoir lu le script, elle a été horrifiée :

J'ai lu mon rôle et j'ai réalisé que j'allais me retrouver sans enfant. Mon héroïne pleure constamment ! Et son texte est si terrible - sur un condamné, sur un frère. Il fallait rapidement changer quelque chose. Et j'y suis allé de façon paradoxale. J'ai commencé à sourire en disant ce texte. Et nous avons une solution à l'image. « Alors le tueur Selden est ton frère ? Je dis: "Oui, monsieur!" - et sourire. Et je commence à raconter une histoire, dont une partie a été imaginée par Adabashyan: "C'était un vrai ange, il vient de se retrouver dans une mauvaise compagnie ..." - tout était fini et improvisé. Et aussi cette histoire du garçon Henry, qui aime beaucoup les flocons d'avoine...

Une fois, Mikhalkov et Kryuchkova ont piqué Solomin.

Vitaly Solomin était très jaloux du fait que quelqu'un d'autre était photographié en gros plan, et pas lui, - a déclaré Kryuchkova. «Ils tournaient une scène dans la tour où Barrymore fait signe à mon frère et moi nous précipitons pour le protéger. Shandal avec des bougies était entre les mains de Solomin, et il n'arrêtait pas de me tourner le dos à l'opérateur. Mikhalkov est venu et m'a dit à l'oreille: "Vous ne vous disputez pas avec Solomin à la répétition, obéissez, mais il y aura une fusillade, alors entrez et prenez-lui ce shandal." Je l'ai fait. Solomin était perdu et a demandé: "Alors, le tueur de Selden est votre frère?" Je me suis tourné vers Solomin, c'est-à-dire dos à l'opérateur, puis je me suis soudainement tourné vers Mikhalkov, qui était le propriétaire, a répondu: "Oui, monsieur", et a dit mon monologue en gros plan.

Evgeny Steblov a dû prendre un train un soir dans la soirée. Tout le monde était pressé et travaillait en criant : « Plutôt, Steblov est en retard ! Après avoir filmé l'évasion fatale du Cocker Spaniel Snoppy, le groupe a éteint le matériel, a plongé dans la voiture... et est reparti. Seul le Steblov perplexe et sale est resté où il était - ils l'ont oublié !

"Ce n'était pas un limier de race pure, et pas non plus un chien de cour, mais plutôt un croisement entre ces deux races; c'était un animal long, aussi sauvage et terrible qu'une petite lionne" (Baskerville Dog, AT, 1902).

"Ce n'était pas un limier de race pure et pas un dogue de race pure, mais cela ressemblait à un croisement entre ces deux races, mince, sauvage et de la taille d'une petite lionne" ("Le chien des Baskerville", E. Lomikovskaya, 1902) .

"Ce n'était pas un limier de race pure, mais ce n'était pas non plus un dogue de sang, mais cela ressemblait à un bâtard, un mélange de ces deux races. Elle était maigre, sauvage, et ressemblait à une petite lionne" ("La Légende de la Chien Baskerville", N. Mazurenko, 1903).

« C'était un croisement entre un limier et un dogue, un chien sauvage tourbillonnant, de la taille d'une petite lionne » (« The Baskerville Dog », ND Obleukhov, 1903).

« C'était une sorte de race mixte, de la taille d'une petite lionne » (traducteur inconnu (Secrets of the Grimpen Marsh), 1915).

Robson note dans ses commentaires que, selon les experts, il est impossible d'identifier par apparence un croisement entre un limier et un dogue, comme Watson a réussi à le faire (Arthur Conan Doyle. The Hound of the Baskervilles: Another Adventure of Sherlock Holmes / Edité avec une introduction et des notes de WW Robson. - Oxford University Press, 2008.-- 188 p. - (Oxford World`s Classics). - p. 187).

À ce commentaire de Robson, on peut affirmer que c'est très probablement dans des situations de la vie réelle qui ne peuvent pas être reconnues "à l'œil nu" chez les chiens.

10 films sur les chiens

Tous les gens sont divisés entre ceux qui ont un chien et ceux qui veulent en avoir un. Mais ils n'osent pas. Avec un choix de race meilleur ami les films suivants vous aideront. Bien qu'ils soient totalement sans danger pour la famille, c'est à vous de décider si vous et votre enfant les regarderez. N'est-ce pas l'interminable chose qui vous attend après la séance de cinéma : « Maman, achète un chiot ! »

Traduit de l'anglais lassie - chérie, mignonne. Et bien sûr, le monde ne connaît pas un autre chien aussi intelligent et beau avec un caractère merveilleux et le comportement le plus bien élevé. Une quantité incroyable de tout a été filmé sur Lassie : plusieurs films, une énorme série. Mais la source principale est le livre, puis le film "Lassie Comes Home".

Les pauvres famille anglaise il y avait une propriété - leur chien. Mais Lassie a choisi parmi tous les membres de la famille un maître - un garçon. Chaque jour, elle l'attendait depuis l'école dans un certain endroit. Lorsque la famille a rencontré des difficultés financières, ils ont vendu leur femme intelligente et belle, et les nouveaux propriétaires l'ont emmenée très loin en Écosse. Inutile de dire qu'un jour, elle était à nouveau assise au même endroit et attendait son garçon de l'école ?

C'est marrant que Lassie soit, je suis désolé, une garce selon le scénario, mais son rôle est joué exclusivement par des hommes. Il s'avère qu'ils sont plus durables pour le tournage.

En Union soviétique, le film sur Lassie a entraîné une sorte de boom des colleys rouges. Maintenant, ils sont pratiquement inexistants. Oui, c'est compréhensible, sa taille et laine longue ne vous enracinez pas dans les appartements. Mais si quelqu'un tente sa chance, alors le colley est l'un des plus races intelligentes chiens avec une intelligence très développée et s'entend bien avec les enfants.

Revisitez un vieux film de 1943 ou un remake de 2005 et vous comprendrez. Il y a un noble personnage ! Soit dit en passant, Tyrion Lannister de Game of Thrones (l'acteur Peter Dicklage) joue dans le nouveau film. Et dans l'ancien des rôles, il y avait une très jeune Elizabeth Taylor.

Quelle est la race de chien Baskerville ?

Maison et famille Animaux Av. Natasha Ryseva

De nombreux amateurs de littérature classique et de bon cinéma ont probablement réfléchi plus d'une fois à la race du chien Baskerville. Le monstre légendaire avait sûrement un vrai prototype. L'auteur d'œuvres immortelles sur le grand détective ne voulait pas dire exactement ce que la majorité des lecteurs et téléspectateurs russophones représentent aujourd'hui. Essayons de comprendre le problème en analysant quelques faits.

Livre Chien des Baskerville

Qui était le chien des Baskerville ? La race du chien n'est pas exactement indiquée dans le livre, mais Arthur Conan Doyle nous a laissé quelques indices. Il est généralement admis que, lorsqu'il décrit une horreur qui terrifie l'environnement, il entend soit un dogue, soit un limier (chien). Mais si vous lisez attentivement le texte, il devient clair que l'auteur parlait très probablement d'un métis métis, dans lequel les caractéristiques des deux races sont présentes. Ainsi, on comprend que la fameuse bête est mi dogue, mi limier. Dans le même temps, le chien est décrit comme très grand (plus grand que les représentants des races), ce qui aurait bien pu théoriquement avoir lieu.

Inexactitudes de traduction

D'où viennent les désaccords et pourquoi de nombreux fans d'Arthur Conan Doyle se demandent-ils quel genre de chien étaient les Baskerville ? N'oublions pas la barrière de la langue. Dans l'œuvre originale, vous pouvez trouver le mot chien, qui en russe se traduit par « chien » ou « lévrier ». Mais en anglais, son sens est beaucoup plus large. Premièrement, ce mot est souvent inclus dans les noms différentes races(basset hound, bloodhoud), et d'autre part, au sens large, il est synonyme du mot "chien".

Les traducteurs n'ont pas mentionné les chiens et les flics, mais ont choisi cette version particulière de la traduction. C'est comme ça qu'on en a plus

mortimer du chien des baskerville

M. Sherlock Holmes était assis à table et prenait son petit déjeuner. Il se levait généralement assez tard, sauf pour les occasions fréquentes où il n'avait pas du tout besoin d'aller se coucher. J'étais debout sur le tapis près de la cheminée et faisant tournoyer dans mes mains un bâton oublié par notre visiteur d'hier, un beau bâton épais avec un bouton - de ceux qu'on appelle « preuves tangibles ». Juste en dessous le bouton a été coupé bague en argent environ un pouce de large. Sur la bague était inscrit : « To James Mortimer, C.K.H.O., from his friends in the CCL » et la date : « 1884 ». Autrefois, les vénérables médecins de famille marchaient avec de tels bâtons - solides, lourds, fiables.

- Ce qui ne l'est pas, ce n'est pas le cas, mais devant moi se trouve une cafetière en argent polie à l'éclat, - répondit-il. - Non, vraiment, Watson, que dites-vous de notre bâton de visiteur ? Vous et moi l'avons manqué et je ne sais pas pourquoi il est venu. Et puisque nous sommes si malchanceux, nous devrons nous convertir Attention particulière pour ce souvenir aléatoire. Examinez le bâton et essayez de recréer l'image de son propriétaire en l'utilisant, et je vous écouterai.

"Je pense," commençai-je en essayant de suivre la méthode de mon ami au mieux de mes capacités, "ce Dr Mortimer est un médecin d'âge moyen qui réussit et qui est également respecté de tous, parce que ses amis lui accordent tant d'attention.

«Parce que son bâton, qui n'était pas mal dans le passé, est tellement renversé que je ne peux pas l'imaginer entre les mains d'un médecin de la ville. L'épaisse pointe de fer était complètement usée - apparemment, le Dr Mortimer a marché avec elle sur plusieurs kilomètres.

- Encore une fois l'inscription : « De la part d'amis sur le CCL. Je crois que les lettres "KL" signifient un club, très probablement un club de chasse, dont il a fourni les membres Assistance médicale, pour lequel il a reçu ce petit cadeau.

- Watson, tu t'es surpassé ! Dit Holmes en s'adossant à sa chaise et en allumant une cigarette. - Je ne peux m'empêcher de noter qu'en décrivant avec votre habituelle courtoisie

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"Le Chien des Baskerville". Tout sur le film, sur le tournage !

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Il était impossible de se tromper dans la sélection de ce rôle - seule l'apparition d'un véritable monstre dans le cadre expliquerait la peur et l'horreur des habitants de Baskerville Hall, - Viktor Okovityy, un artiste du tournage combiné, a déclaré à KP. - Il y avait plusieurs candidats à quatre pattes. Par essais et erreurs, nous avons cherché un type - personne ne savait exactement à quoi le chien devrait ressembler à la fin. Nous avons essayé des chiens de différentes races, nous avons même proposé un Pékinois avec un œil gratté par un chat, tandis que l'autre œil avait l'air très fou. Nous avons tourné plusieurs prises avec lui, mais nous n'étions pas satisfaits du résultat. Ils ont eu l'idée de tirer sur un veau dans le rôle du chien des Baskerville, mais ils ont rapidement abandonné cette idée. Ensuite, il y avait l'option avec le Grand Danois. Il était recouvert d'un ruban réfléchissant collé sur les panneaux de signalisation. Ils ont collé le squelette d'un chien à l'animal et ont commencé à le tirer sur du velours noir. Nous avons regardé les images et avons éclaté de rire - il s'est avéré qu'il n'y avait qu'un "squelette en marche".

Livre Chien des Baskerville

Inexactitudes de traduction

Limier et Mastiff

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Regarder le chien Baskervilles

Il s'avère que dans le film soviétique "Les Aventures de Sherlock Holmes et du Docteur Watson : Le Chien des Baskerville" réalisé par Igor Maslennikov, le spectateur saura à quoi ressemble un chien mystérieux et terrible, déjà dans la première scène du film .

La canne, que le distrait Dr Mortimer oublie la veille dans la salle d'attente du grand détective, a un pommeau en forme de tête de dogue à gueule ouverte. Au moment où Watson et Holmes envisagent une carte de l'incident d'événements étranges, Baskerville Hall tombe dans le piège de ses mâchoires. C'est le dogue, ou plutôt le dogue napolitain, qui est tué par les héros sous les traits d'un chien démoniaque à la fin de leur aventure cinématographique.

La vue prophétique d'une canne est une trouvaille talentueuse du réalisateur. V texte original aucun détail n'est donné sur le potard, à part le vague "c'était un de ceux qu'on appelle "la preuve tangible".

De quelle race était le terrible chien qui a failli tuer la vénérable famille des baronnets de Baskerville ?

Dans la traduction classique pour les lecteurs et cinéastes russes de l'histoire de Conan Doyle Natalya Albertovna Volzhina, la description de la race ressemble à ceci: «Le monstre qui se trouvait devant nous pourrait vraiment effrayer n'importe qui avec sa taille et sa puissance. Ce n'était pas un limier de race pure ni un mastiff de race pure, mais, apparemment, un croisé - un chien maigre et terrible de la taille d'une jeune lionne. " Le terme « lévrier » étant un concept vague, les illustrateurs russophones ont l'habitude de représenter le chien des Baskerville sous la forme d'un dogue.

Dans l'anglais original, la phrase sonne un peu différemment : « Ce n'était pas un pur limier et ce n'était pas un pur mastiff ; mais il semblait être une combinaison des deux - maigre, sauvage et aussi grand qu'une petite lionne ".

Le mot "BLOODHOUND" a deux significations en anglais - un "bloodhound" abstrait et le nom d'une race particulière chiens de chasse"Bloodhound" (russe)

Ainsi, pour les lecteurs anglais, le chien de Baskerville a le plus souvent les caractéristiques d'un limier. Les restes d'un représentant de cette race sont exposés dans le musée du célèbre bar londonien "Sherlock Holmes" sous le couvert du "crâne du chien Baskerville".

L'image du Limier entouré d'événements terribles est réapparue sur les écrans tout récemment : ce chien est le symbole du club de chasse Elite dans les films d'horreur Hostel et Hostel 2. Les membres du club représentent l'emblème de leur confrérie sur des cartes de visite et portent des tatouages sur leur corps. Le chef de l'usine de mort, Sasha de Slovaquie, est accompagné de deux limiers en vacances.

Puisque le producteur des deux premières parties du film "Hostel" était le grand joueur de citations cinématographiques et amateur de références à des œuvres classiques - Quentin Tarantino, selon toute vraisemblance, le symbole du club sanguinaire "Elite Hunting" doit son origine à la description originale de "Le Chien des Baskerville".

Dans le dernier cinéma russe, Bloodhound apparaît comme un ami et partenaire paresseux de Pavel Kravtsov, un policier provincial de la série policière quotidienne "Plot" (réalisé par Alexander Baranov, dans mettant en vedette Sergey Bezrukov, date de sortie - depuis 2003).

La motivation de l'apparition d'un chien de cette race particulière dans le film n'est pas du tout claire - elle ne fait pas explicitement ou indirectement référence aux détectives du passé. Au lieu de cela, le chien est une réincarnation zoomorphe du soldat de l'Armée rouge Sukhov du tableau "Le soleil blanc du désert" - toute la journée, il se dicte des lettres pour l'ex-femme du policier Kravtsov. Ce détail ajoute une touche de schizophrénie piquante au caractère de l'enceinte, mais ne contribue en aucun cas au développement de l'image détective à long terme et complexe d'une race de chien aussi glorieuse.

D'après internet, chien naturel Les Baskerville vivent maintenant en Angleterre et ressemblent exactement à ce que les cinéastes soviétiques imaginaient - c'est un énorme dogue napolitain nommé Hercule. Le propriétaire du chien affirme qu'il n'a pris aucune mesure particulière pour augmenter artificiellement la taille du chien.

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Livre Chien des Baskerville

Inexactitudes de traduction

D'où viennent les désaccords et pourquoi de nombreux fans d'Arthur Conan Doyle se demandent-ils quel genre de chien étaient les Baskerville ? N'oublions pas la barrière de la langue. Dans l'œuvre originale, vous pouvez trouver le mot hound, qui se traduit en russe par "hound" ou "bloodhound". Mais en anglais, sa signification est beaucoup plus large. Premièrement, ce mot est souvent inclus dans les noms de diverses races (basset hound, bloodhoud), et deuxièmement, au sens large, il est synonyme du mot "chien".

Les traducteurs n'ont pas mentionné les chiens et les flics, mais ont choisi cette version particulière de la traduction. C'est ainsi que nous avons obtenu, depuis l'époque de la première édition en langue russe, non pas une race spécifique, mais le nom de "chien des Baskerville" - si vaste et abstrait à la fois.

Limier et Mastiff

Les éleveurs de chiens professionnels aident également à faire la lumière sur le mystère. Le Métis, dont les parents sont un Mastiff et un Bloodhound, est un chien plutôt rare.

Cependant, certains classificateurs le distinguent même dans une race distincte, appelée chien cubain (brésilien) ou chien Stapleton. Pour cette bête, des mots franchement sanglants ont été retranchés, et le propos n'est pas seulement dans le triplet "blood" (de l'anglais. "Blood"). Ces grands chiens une fois élevé pour être agressif et cruel, pour être utilisé à des fins militaires, ainsi que pour réprimer des soulèvements, capturer des esclaves évadés et des condamnés. À en juger par les quelques cas décrits dans les sources, très peu ont réussi à échapper à la terrible poursuite.

À notre époque, le besoin d'un chien aussi redoutable a disparu. L'accouplement intentionnel de Mastiffs avec des Bloodhounds est unique. Mais l'existence réelle d'hybrides ne fait que confirmer la version selon laquelle la race de chien Baskerville n'est pas du tout un dogue ou un limier. L'auteur parlait précisément d'une croix.

Il convient de mentionner ici qu'à l'époque où les événements du livre se déroulent, les Bloodhounds ont longtemps été décrits dans les classificateurs, et le Mastiff était considéré comme une race complètement nouvelle et à la mode. L'auteur a peut-être aussi voulu jouer avec ce contraste.

Lorsque la question de savoir quelle serait la race du chien Baskerville, les cinéastes soviétiques ont été confrontés à de nombreuses difficultés.

Un chien noir, recouvert d'un film réfléchissant et filmé sur un fond de velours noir, ressemblait sur le film à un drôle de squelette maigre. Il n'était pas question d'enrober de phosphore (pas un seul animal ne le permettra simplement). Même l'idée de mettre un veau en vedette a été envisagée ! Et quelqu'un a suggéré... un Pékinois, défiguré par les cicatrices des combats.

En conséquence, l'équipe de tournage s'est arrêtée à coudre des masques et des gilets pour l'artiste canin. Et le chien des Baskerville n'était pas joué par un dogue ou un limier, et certainement pas par leur métis. Le rôle du mastiff anglais a été filmé - gros chien avec un regard effrayant, mais en même temps paisible et intelligent.

L'équipe du film évoque de nombreuses curiosités. Le chien rusé ne courait pas dans la lumière (et il fallait des réflecteurs), évitait les obstacles, se tenait sur ses pattes quand il fallait tomber. Et une fois, le Dogue Allemand a mangé le gâteau d'anniversaire de Solomin avec la boîte. Mais les artistes parlent très chaleureusement de ce chien, qui sur le tournage a réussi à tomber amoureux de tout le groupe.

Aujourd'hui, nous savons quelle race de chien est dans le film "Le Chien des Baskerville" (URSS, 1981). Mais cela a donné lieu à une autre idée fausse, car beaucoup pensent qu'elle était un chien du livre. Dans d'autres films, divers gros chiens ont été tournés dans le rôle principal, parfois même hirsutes, pas au poil lisse.

Cependant, les fans de l'histoire de Sherlock Holmes sont habitués à percevoir le monstre exactement comme le chien des Baskerville, et le manque d'identification précise ne nous empêche pas d'admirer le monstre étonnant à chaque fois qu'il apparaît dans le cadre ou sur la page du livre.

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Quelle est la race de chien Baskerville ?

Livre Chien des Baskerville

Inexactitudes de traduction

D'où viennent les désaccords et pourquoi de nombreux fans d'Arthur Conan Doyle se demandent-ils quel genre de chien étaient les Baskerville ? N'oublions pas la barrière de la langue. Dans l'œuvre originale, vous pouvez trouver le mot hound, qui se traduit en russe par "hound" ou "bloodhound". Mais en anglais, sa signification est beaucoup plus large. Premièrement, ce mot est souvent inclus dans les noms de diverses races (basset hound, bloodhoud), et deuxièmement, au sens large, il est synonyme du mot "chien".

Limier et Mastiff

Les éleveurs de chiens professionnels aident également à faire la lumière sur le mystère. Le Métis, dont les parents sont un Mastiff et un Bloodhound, est un chien plutôt rare.

Cependant, certains classificateurs le distinguent même dans une race distincte, appelée chien cubain (brésilien) ou chien Stapleton. Pour cette bête, des mots franchement sanglants ont été retranchés, et le propos n'est pas seulement dans le triplet "blood" (de l'anglais. "Blood"). Ces grands chiens étaient autrefois élevés pour être agressifs et cruels pour être utilisés à des fins militaires, ainsi que pour la répression des soulèvements, la capture des esclaves évadés et des condamnés. À en juger par les quelques cas décrits dans les sources, très peu ont réussi à échapper à la terrible poursuite.

Curiosités sur le tournage du film mythique

Lorsque la question de savoir quelle serait la race du chien Baskerville, les cinéastes soviétiques ont été confrontés à de nombreuses difficultés.

En conséquence, l'équipe de tournage s'est arrêtée à coudre des masques et des gilets pour l'artiste canin. Et le chien des Baskerville n'était pas joué par un dogue ou un limier, et certainement pas par leur métis. Le rôle a été joué par le Dogue Allemand - un gros chien au regard effrayant, mais en même temps paisible et intelligent.

Cette année marque le 35e anniversaire de l'un des meilleurs films de la série "Les aventures de Sherlock Holmes et du Dr Watson" - "Le chien des Baskerville". La première de ce téléfilm a eu lieu samedi soir de juillet sur le premier programme de la télévision de toute l'Union. Une merveilleuse production d'Igor Maslennikov, une brillante interprétation du duo Livanov-Solomin, une interprétation intéressante de l'image d'Henry Baskerville - tout cela a fait de ce film un favori de millions de téléspectateurs.

Au moment où Maslennikov était sur le point de tourner "Le chien des Baskerville", les deux films précédents étaient un tel succès qu'il ne lui a rien coûté de constituer une belle distribution d'acteurs. De nouvelles stars ont été ajoutées à Livanov et Solomin - Nikita Mikhalkov, Oleg Yankovsky, Evgeny Steblov, Irina Kupchenko, Alla Demidova, Sergei Martinson. L'équipe d'acteurs de Moscou a joué avec plaisir à Leningrad

« Le fait que nous ayons repris « Chien » est à blâmer pour le spectateur qui nous hantait : « Si nous avons déjà repris Sherlock Holmes, alors comment pouvez-vous passer à côté d'un chef-d'œuvre comme « Le chien des Baskerville » ? » Tous cela s'est passé à l'époque où le public écrivait encore des lettres. Il y avait des sacs entiers de lettres sur le CT exigeant de continuer. Mais je dois avouer que cette fois je n'ai pas eu à me persuader longtemps. Le "mystique" les chiffres sont entrés en jeu. Avant cela, nous avons tourné deux films - deux et trois épisodes Ensuite, ils ont raisonné comme ceci : ce serait bien de terminer le cycle avec un "Chien" en deux parties, avec de beaux numéros - trois films, sept épisodes. Mais , comme vous le savez, ce n'était pas encore la fin..."- a déclaré le réalisateur Igor Maslennikov

Si avec Holmes et Watson tout était clair depuis longtemps, alors avec le choix des acteurs pour d'autres rôles, tout n'était pas si simple.

Maslennikov voulait inviter Nikolai Gubenko dans le rôle d'Henry Baskerville. J'ai essayé de le persuader pendant longtemps, mais pour une raison quelconque, il a refusé.

Au début du tournage, le caméraman Yuri Veksler a eu une crise cardiaque. Le réalisateur a dû chercher d'urgence un remplaçant pour lui. Dmitry Dolinin a accepté de tourner le pavillon, puis Vladimir Ilyin a filmé toute la nature.
Nikita Mikhalkov terminait à ce moment-là le film "Les parents", qui mettait en vedette Svetlana Kryuchkova, la femme de Veksler. Ils ont donc eu l'idée d'inviter Mikhalkov dans le rôle de Sir Henry. En fait, Maslennikov et Kryuchkova n'allaient pas inviter : elle était enceinte, elle était sur le point d'accoucher. Bref, Veksler et Kryuchkov l'ont persuadé et Maslennikov a appelé Mikhalkov. Après cela, le réalisateur a eu l'idée de faire de Sir Henry un agriculteur. C'est ainsi qu'est apparu un personnage à l'américaine hilarant, drôle et effronté.

Mikhalkov est arrivé en train tôt et s'est immédiatement rendu au studio, bien que le tournage ne devait commencer que 12 jours plus tard. Il n'est pas venu seul, mais avec un scénariste, artiste, acteur et réalisateur Alexander Adabashyan, avec qui il était alors ami. Et pendant tous ces 12 jours, ils ont passé du temps à Lenfilm.
Adabashyan, bien sûr, n'était pas attendu.

"Au début, je ne comprenais pas pourquoi Mikhalkov l'avait amené. Quand nous avons commencé le tournage, ils ont commencé à discuter de quelque chose entre eux, chuchotent. Et puis j'ai deviné: Mikhalkov ne me fait pas confiance en tant que réalisateur!"- dit Maslennikov. - "Je me souviens, étant apparu pour la première fois sur le plateau, Nikita a commencé à avoir soif de sang avec sa portée caractéristique. Par nature, il est toujours un leader et un réalisateur par vocation. "Je ne suis pas un despote et pas un dictateur , mais il devrait y avoir un réalisateur sur le plateau, sinon rien de bon n'en sortira. J'ai dû les pousser. Et ils ont réalisé que j'étais quelque chose. Mikhalkov était heureux. Parce qu'en plus, c'est un leader et un réalisateur , c'est aussi un acteur, et il est très important pour un acteur qu'il ait un leader, que quelqu'un le dirige et le dirige, et il ne se soucie de rien - le réalisateur va tout proposer, tout demander. Et maintenant Nikita " flottait " dans ce bonheur : " Alors il faut, dis-moi ? Alors il faut devenir ? Là pour regarder ? " Ainsi, par affection et à partir de Mikhalkov, vous pouvez faire un agneau obéissant. "

Pour « neutraliser » cette société de gop, il fallait trouver quelque chose à faire pour Adabashyan. Et puis Maslennikov a eu l'idée: "Laissez-le jouer Barrymore!" Personne n'a encore été approuvé pour ce rôle. Adabashyan est donc devenu une personne subordonnée au réalisateur sur le plateau, et il n'a pas eu le temps de discuter avec Mikhalkov s'il tournait correctement.

"Quant à Mikhalkov - Nikita a un tempérament tellement incroyable, il déchire tout autour et vole. Le groupe m'a rapporté que pour le quart de travail il" persuade "une bouteille de cognac et ne mange rien. corps sain ce sont de pures bagatelles. Sur le plateau, il a conduit le cheval à un point tel qu'il s'est tout simplement effondré au sol. Elle s'est évanouie : elle gisait les yeux fermés, ne bougeait pas, ne respirait pas... J'ai même pensé : "Ça y est, elle est morte !" Mais Nikita a commencé à la tripoter, après quoi elle a soudainement ouvert les yeux, est progressivement revenue à elle - et c'est parti ! Il l'a ramassé ! Voici une personne tellement phénoménale.

Beaucoup m'ont reproché que je l'ai invité au rôle : ils disent, ce n'est pas dans le style de la photo. Mais il me semble que ses éléments organiques - un début frénétique et capricieux - s'intègrent très bien dans cette histoire. Adabashyan était pour lui une sorte d'amortisseur, de contrepoids. J'ai donc profité de leur propre intrigue - chuchotant dans mon dos - et les ai entraînés tous les deux dans un jeu commun. »

Adabashyan se souvient avec plaisir de sa participation au film. Surtout gruau, qu'il a présenté avec tant d'émotion dans ce film sur plaques au jeune Baskerville et au Dr Watson. Phrase célèbre : « Gruau, monsieur ! est devenu sa carte de visite :

"Selon l'intrigue, nous devions créer un contraste entre la vieille Angleterre et la nouvelle Amérique sauvage. Sir Henry (Nikita Mikhalkov) vient d'Amérique et se trouve dans un habitat complètement différent. Pour le montrer, ils ont imaginé une tenue pour lui - un manteau de fourrure de loup, de la viande et du vin sur la table et en opposition - du porridge anglais traditionnel. Cela s'est avéré assez drôle ...
La bouillie, que l'assistant aux accessoires a préparée spécialement pour le film, était si savoureuse qu'à la fin du tournage, ils ont apporté une autre casserole pour l'équipe de tournage dans le pavillon. En même temps, dans les intervalles entre les tournages, un gardien a été mis sur une casserole de bouillie pour qu'elle ne soit pas mangée à l'avance !
Pour rendre le jeu plus amusant, nous, les acteurs, avons trouvé différentes astuces en cours de route. Par exemple, j'ai joué en tandem avec Solomin et lui ai suggéré de pimenter la relation de nos héros : comme s'il y avait un tel conflit interne entre Barrymore et Watson - le médecin soupçonne le majordome, et il ne lui donne pas de flocons d'avoine en vengeance. Il n'y avait pas une telle "confrontation" de héros dans le script, c'est entièrement notre invention "

Oleg Yankovsky dans le rôle de Stapleton s'est avéré non seulement à cause d'un certain charme négatif, mais aussi en tant qu'acteur préféré de Maslennikov - il avait déjà joué dans plusieurs films avec lui.

Et voici les souvenirs de Svetlana Kryuchkova :

"J'ai lu le rôle que Maslennikov m'a offert et j'ai réalisé que je me retrouverais sans enfant. Parce que cette héroïne pleure tout le temps. Et son texte est si terrible - sur un condamné, sur un frère. Je pense que nous devons sauver l'enfant d'une manière ou d'une autre. Mari victime d'une crise cardiaque en soins intensifs (Yuri Veksler - note de l'auteur), il faut s'occuper à la fois de ceci et de cela. Et j'ai emprunté une voie paradoxale. En disant ce texte, j'ai commencé à sourire, à rire Et il s'est avéré que la décision de l'image, la décision du rôle. « Alors, le tueur, Selden est-il votre frère ? » Je dis: "Oui, monsieur!" - et je souris. Et je commence à raconter toute cette histoire, dont une partie a été inventée par Sasha Adabashyan: "C'était un vrai ange, il vient d'être en mauvaise compagnie ..." aime la farine d'avoine ...

Vitaly Methodievich était très jaloux que quelqu'un soit photographié en gros plan, et pas lui, curieusement, bien qu'il ait eu un rôle énorme et un artiste merveilleux, et de quoi avoir peur, mais mon rôle est petit. Et, par exemple, cette scène dans la tour, rappelez-vous, quand Barrymore fait signe à mon frère, et je me précipite pour le protéger. Et le shandal avec des bougies était entre les mains de Solomin, et il ne cessait de me tourner le dos à l'opérateur. Et Mikhalkov s'est approché et m'a dit à l'oreille: "Tu sais, ne le fais pas à la répétition, mais maintenant il y aura des tirs, tu entres et prends ce shandal de ses mains." C'est exactement ce que j'ai fait, uniquement pendant le tournage. Solomin était désemparé, il a demandé : « Alors le tueur Selden est ton frère ? Et je me suis tourné vers Solomin, c'est-à-dire dos à l'opérateur, puis je me suis tourné vers Mikhalkov, qui est le propriétaire, et j'ai dit: "Oui, monsieur", et j'ai donc fini par un gros plan. Et en gros plan, elle a dit son monologue. Et Mikhalkov a alors beaucoup ri et a dit: "Bravo, professionnel."

Mais la tâche la plus difficile était de trouver le personnage principal film - le chien notoire des Baskerville. Dans la sélection pour ce rôle, on ne peut pas se tromper - seule l'apparition d'un vrai monstre peut expliquer la peur et l'horreur des habitants de Baskerville Hall :

""Dans la sélection pour ce rôle, il était impossible de se tromper - seule l'apparition d'un vrai monstre dans le cadre expliquerait la peur et l'horreur des habitants de Baskerville Hall,- a déclaré Viktor Okovity, artiste du tournage combiné. - Nous avons vu plusieurs candidats à quatre pattes. Par essais et erreurs, nous avons cherché un type - personne ne savait exactement à quoi le chien devrait ressembler à la fin. Nous avons essayé des chiens de races différentes, nous avons même proposé un Pékinois avec un œil gratté par un chat, tandis que l'autre œil avait l'air très fou. Nous avons tourné plusieurs prises avec lui, mais nous n'étions pas satisfaits du résultat. Ils ont eu l'idée de filmer un veau dans le rôle du chien des Baskerville, mais ils ont vite abandonné cette idée. Ensuite, il y avait l'option avec le Grand Danois. Il était recouvert d'un ruban réfléchissant collé sur les panneaux de signalisation. Ils ont collé le squelette d'un chien à l'animal et ont commencé à le tirer sur du velours noir. Nous avons regardé les images et avons éclaté de rire - il s'est avéré qu'il n'y avait qu'un "squelette en marche".

Après avoir regardé la vidéo, le réalisateur Maslennikov a déclaré qu'il n'y avait qu'une seule issue - fabriquer un masque pour le chien. "Au début, nous avons pensé peindre tout le chien avec du phosphore, comme l'a écrit Conan Doyle. Nous en avons parlé aux maîtres-chiens, et ils se sont emparés de la tête, disent-ils, cela gâchera l'odeur du chien, aucun propriétaire ne lui permettra de peindre son animal avec de la chimie", se souvient le réalisateur. va immédiatement lécher tout ce phosphore sur lui-même..."

"Et puisque l'idée avec le ruban réfléchissant était la mienne, on m'a demandé de faire une muselière pour le chien, - dit l'artiste Bound. - J'ai collé du ruban adhésif léger sur le velours noir. Avec ça sur la tête, le chien a couru dans le cadre. Et au lieu de phosphore, nous avons préparé un mélange spécial de mousse de lessive et d'un revêtement réfléchissant gratté sur du scotch. J'ai appliqué ce mélange sur un masque de chien.
Avec le tournage, nous nous sommes à peu près épuisés. Après avoir mis un masque réfléchissant sur le chien, il fallait simultanément le retirer et diriger la lumière vers lui. Des projecteurs spéciaux ont été installés derrière les caméras. Prêt à enregistrer. Mais nous n'avons pas tenu compte d'une chose : le chien ne se heurtera jamais à une lumière vive. Les animaux ne courent pas du tout vers le feu - c'est la loi de la nature. Le tournage a de nouveau été annulé. Nous avons tourné ce plan six fois ! "

Personne n'aurait pu imaginer qu'il était si difficile de travailler avec des animaux sur le plateau. Cela semblerait être un épisode simple - une balle frappe un chien. Mais le chien a besoin, en tant qu'artiste, de « regagner » le coup de la balle tirée du revolver de Lestrade. Il était nécessaire de montrer la réaction agressive du chien, mais par nature, il s'est avéré très paisible. Maslennikov a suggéré: ils disent, faisons une balle avec du fil d'étain et tirons sur le chien pour qu'il saute. L'assistante par intérim Natasha Yashpan, une femme intelligente, a fait honte au réalisateur, disent-ils, vous êtes un résident de Pétersbourg, comment pouvez-vous blesser un chien ?!

Maslennikov, afin de prouver que les balles n'exciteraient qu'un peu et pas plus l'animal, lui proposa de lui tirer une balle dans la jambe. Le pyrotechnicien a tiré et a touché Maslennikov dans... juste au-dessus de la cuisse... eh bien, vous savez... Igor Fiodorovitch a attrapé le point faible en criant fort ! En général, la réaction a été la même, et tout le monde a compris qu'il était impossible de tirer sur un chien !!! Ensuite, ils ont proposé un tel mouvement: ils ont mis du contreplaqué sous le chien et l'ont retiré brusquement pour que le chien trébuche. Mais il s'est avéré être rusé - sentant une prise, courant vers le contreplaqué, il a sauté par-dessus ! J'ai dû faire plus de sept prises, jusqu'à ce que le Dogue Allemand épuisé, fatigué de sauter, commence à trébucher.
Soit dit en passant, dans la dernière scène, l'acteur Nikita Mikhalkov avait peur d'agir à côté du grand danois, donc le chien et Mikhalkov ont été filmés séparément, puis les images ont été combinées

"Et puis sur le doublage, ils ont évoqué pendant longtemps la voix du chien des Baskerville, - dit l'ingénieur du son de l'image Asya Zvereva. - Il est difficile de restituer la "recette" aujourd'hui. Ils ont utilisé les voix d'un lion, d'un ours, d'un chien et ont tout étiré. Le travail s'est avéré si difficile qu'il a dû être fait à Moscou - il n'y avait pas de bon équipement à Leningrad à cette époque "

Le réalisateur Maslennikov s'est rendu en Estonie à la recherche de la nature pour le tournage du Chien des Baskerville.Devonshire y a également été tourné, où se déroulent les événements du Chien des Baskerville et les tourbières de Dartmoor. Baskerville Hall a été tourné à Tallinn, et deux bâtiments ont servi en nature. Dans l'épisode où le Dr Mortimer, joué par Yevgeny Steblov, raconte la légende de la famille Baskerville, le château de Glen apparaît. C'est ici que le captif d'Hugo Baskerville descendit le lierre depuis la fenêtre de la tour du château. Baskerville Hall du 19ème siècle a joué le château du comte A.V. Orlova-Davydov. Aujourd'hui, il abrite le musée d'histoire estonienne.

Sources de