LE MONDE DE LA DEUXIÈME MOITIÉ DU XX SIÈCLE.
La fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe (mai 1945) et dans le monde (septembre 1945). Problèmes de règlement d'après-guerre à la Conférence de paix de Potsdam. Le mécanisme du Conseil des ministres des Affaires étrangères (URSS, USA, Grande-Bretagne, France) et ses conférences dans les années 40 et 50. Éducation et activités de l'ONU.
Différences dans les statuts juridiques internationaux des pays européens. Le problème de la conclusion de traités de paix avec l'Italie, la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie, la Finlande. Colonie allemande. Points de vue des « grandes puissances » sur la structure de l’Europe d’après-guerre et leur place dans celle-ci. Affrontement croissant au sein de la coalition anti-hitlérienne. Commencer " guerre froide". La doctrine Truman (mars 1947). La stratégie de « contenir le communisme ». Le plan Marshall et le refus d'y participer de l'URSS, de l'Europe de l'Est et de la Finlande. L'influence du plan Marshall sur le développement politique interne de l'Occident Pays européens. La création en 1947 du Bureau d’information des partis communistes et ouvriers et du Comité des conférences socialistes internationales, les entraînant dans une confrontation Ouest-Est. Le début de la coopération interétatique entre l’Europe occidentale. La création du Conseil d’assistance économique mutuelle en Europe occidentale. Europe de l'Est (1948) Création de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (1949) Les armes nucléaires dans la politique mondiale.
Relations internationales et la « question allemande ». L'existence de la République fédérale d'Allemagne et de la RDA. Le problème du statut de Berlin-Ouest (1ère année). Règlement des problèmes du traité de paix avec les États allemands et l'Autriche au milieu des années 50. L'entrée de l'Allemagne dans l'OTAN. Création de l'Organisation du Pacte de Varsovie (1955). Les crises militaro-politiques de la fin des années 1950 (Hongrie, Égypte, etc.) et leur impact sur la confrontation entre les blocs de l'Est et de l'Ouest. La formation de l'Internationale Socialiste (1951) et ses relations avec les partis communistes de l'Occident et des pays socialistes. La chute du système colonial. Formation du Mouvement des Non-Alignés (1961).
Conflits régionaux des années 60 et début des années 70 et leur mondialisation. La scission du mouvement communiste (crises dans le camp socialiste, dogmatisme du PCUS, crise de l'idéologie communiste, activités du Parti communiste chinois). Changements sociaux dans le monde et radicalisme de gauche lors des événements de 1968-69.
Développement du dialogue entre l'Est et l'Ouest au début des années 70. Règlement des relations entre l'Allemagne et les pays d'Europe de l'Est et la RDA. Le retrait de la « question allemande » à la périphérie de la politique mondiale. Détente internationale. Signature de l'Acte final de la Conférence sur la sécurité en Europe (Helsinki, 1975). Traités de limitation des armements stratégiques.
L'aggravation de la guerre froide depuis la fin des années 70. "Croisade" contre "l'empire du mal". Course aux armements. La croissance du mouvement anti-guerre.
La « perestroïka » soviétique et son impact sur la situation internationale. Une tentative de stratégie de « nouvelle pensée politique ». Changements révolutionnaires en Europe de l'Est en 1989. Unification de l'Allemagne. Liquidation de l'URSS. Guerre balkanique. Instabilité croissante dans le monde. La politique américaine en Europe. OTAN, Europe de l’Est et Russie.
Idéologies du socialisme, du libéralisme et du conservatisme dans la politique de la seconde moitié du XXe siècle.
Les partis sociaux-démocrates, socialistes et les raisons de leur confrontation avec les communistes de la fin des années 40 aux années 70. Racines marxistes et non marxistes des partis socialistes et sociaux-démocrates. Les partis de gauche non communistes sont au pouvoir dans les pays européens. Le concept de « socialisme démocratique ». Le PCUS et le mouvement communiste en Europe de l’Est et dans les pays occidentaux. Crises de la communauté socialiste (Yougoslavie, Hongrie, Pologne, Tchécoslovaquie) et leur impact sur le communisme. La crise de l'idéologie communiste en URSS et en Europe de l'Est depuis la fin des années 50. L'évolution du communisme dans les pays occidentaux. "Eurocommunisme" des années 70 en Espagne, Italie, France. Scission du mouvement communiste.
La diversité et l’incertitude idéologique des partis à « orientation socialiste ». Anarchistes, « nouveaux gauchistes », trotskistes, maoïstes, etc. dans le mouvement de gauche radicale des années 60-80.
Communisme, socialisme et mouvement ouvrier. L'effondrement du communisme à la fin du XXe siècle. L'influence des partis de gauche post-communistes en Europe. Les partis socialistes et sociaux-démocrates dans le monde moderne.
L'idéologie libérale dans la pensée sociopolitique de l'Europe. Keynésianisme, néo-keynésianisme, monétarisme et pratiques socio-économiques dans la seconde moitié du XXe siècle. Le libéralisme et problèmes sociaux. Libéralisme et étatisme. Raisons du faible rôle des partis libéraux dans la politique en Europe. L'influence de certaines idées du libéralisme sur le socialisme et le conservatisme.
L'idéologie conservatrice dans la pensée européenne. Partis conservateurs en politique : Républicain (États-Unis), Conservateur (Angleterre), CDU/CSU (Allemagne), Parti chrétien-démocrate (Italie). Le phénomène du conservatisme dans la seconde moitié du XXe siècle : libéralisme en économie, conservatisme dans la vie publique. Antisocialisme des conservateurs. La proximité idéologique du nationalisme, du fascisme, du racisme avec le conservatisme et leurs différences. Nationalisme en Europe et aux États-Unis.
Le concept de « l’effondrement des idéologies » et la recherche d’une nouvelle compréhension du monde à la fin du XXe siècle. Le Mouvement Vert. Les nouveaux mouvements sociaux sont des mouvements alternatifs. Le phénomène des « initiatives civiles ».
L'influence de la révolution scientifique et technologique sur le développement socio-économique du monde dans la seconde moitié du XXe siècle. Percées dans le progrès scientifique et technologique à la fin des années 50, au début des années 60 et dans les années 70. Modifications des structures socio-économiques sous l'influence de la révolution scientifique et technologique. Révolution scientifique et technologique et changements dans les méthodes de gestion économique et leur impact sur la politique. La société industrielle et la transition vers le développement postindustriel. Développement inégal dans le monde. Problèmes : Ouest - Est, Nord - Sud. Progrès scientifique et technologique dans le domaine militaire et danger d'une catastrophe mondiale sur la planète Terre. Armes de destruction massive et de destruction posant le problème de l'immoralité totale de la guerre.
Confrontation et intégration en Europe dans la seconde moitié du XXe siècle. Intégration étatique et économique dans le cadre du CAEM et de la CEE. Le début des contacts entre eux dans les années 60. Association européenne de libre-échange et marché commun. Blocs militaro-politiques de l'OTAN et du ministère de l'Intérieur. Bloc pensant et comprenant le problème du développement mondial. L'ONU et ses institutions. Confrontation à l'ONU. Le rôle croissant de l'ONU à la fin du XXe siècle. L'Europe, du Marché commun et du Conseil européen au Parlement européen et à l'Union européenne. L'idée d'une Europe unie. Processus de désintégration en Europe à la fin du XXe siècle. Le problème de l'intégration et de la préservation de l'identité ethnique et nationale.
PRINCIPALES TENDANCES DU DÉVELOPPEMENT DES PAYS D'EUROPE OCCIDENTALE DANS LA DEUXIÈME MOITIÉ DU XX SIÈCLE.
Fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe (mai 1945). Principes pour la formation des premiers gouvernements d'après-guerre. Renforcer les forces de gauche. L'influence des socialistes et des sociaux-démocrates dans l'Europe d'après-guerre. Communistes dans les gouvernements de : France, Italie, Autriche, Danemark, Norvège, Islande, Luxembourg, Finlande, Belgique. Raisons de l'éviction des partis communistes des gouvernements en 1947. L'anticommunisme dans l'Europe d'après-guerre. Reprise des partis du « spectre bourgeois » (libéral et conservateur). Le problème de la punition des collaborateurs.
Situation économique en Europe à la fin des années 40. Propres possibilités de rétablissement et conséquences sociopolitiques du recours aux ressources internes. Possibilité d'aide étrangère. La doctrine Truman (mars 1947) et le plan Marshall (avril 1947). Conditions pour bénéficier de l'aide américaine. L'influence du Plan Marshall sur le développement économique et politique de l'Europe occidentale à la fin des années 40.
Aggravation de la situation politique dans les pays occidentaux. Discours de W. Churchill à Fulton (mars 1946). "Guerre froide". Guerre civile en Grèce 1. Tentative d'activation mouvement partisan en Espagne (1945 - début des années 50). Hystérie anticommuniste. Création de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord/OTAN (1949) Stabilisation du système partisan au début des années 1950.
La formation des régimes démocratiques en Europe occidentale dans les années 1950. Achèvement de la restauration de l’économie nationale et développement économique réussi. Enraciner la stratégie du consensus dans la vie politique. Application des théories néo-keynésiennes à la pratique socio-économique. La convergence des programmes et méthodes politiques des partis conservateurs, libéraux et socialistes. Socialisme et idéologie en Europe. L'idée des États-Unis d'Europe. Accords de coordination en Europe à la fin des années 40 et au début des années 50. Formation du Conseil européen (1949) et de la Communauté économique européenne – Marché commun.
La société démocratique en Europe des années 60-70. Révolution scientifique et technologique et changements sociaux dans la société. "Explosion" éducative en Europe. Idées technocratiques en gestion. Sentiment de gauche parmi de larges couches de la population. Changements importants dans l'environnement conservateur, formation du « néoconservatisme ». Formation d'organisations de droite en Europe (néo-fascistes, racistes, nationalistes). Le phénomène de « l’effondrement des idéologies » et son impact sur la société vie politique. Le radicalisme de gauche en Europe. Troubles étudiants de 1968 (« Printemps rouge »). Instabilité politique au tournant des années 60/70. Terreur d’ultra-droite et d’ultra-gauche en Europe. La fin du fascisme des « colonels noirs » en Grèce (1), le renversement du fascisme au Portugal (« Révolution des œillets rouges » 1974), le départ du fascisme en Espagne 1976.
Crises économiques de 1970-71, 74-75, 80-82 et leur impact sur la vie socio-économique et politique de l'Occident. Nouvelle étape de la révolution scientifique et technologique. La crise des mouvements socialiste et communiste. Formation de l'idéologie néoconservatrice. La théorie du monétarisme. « Vague néoconservatrice » États-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Norvège, Danemark, Belgique, Pays-Bas. L'arrivée au pouvoir des sociaux-démocrates et des socialistes en France, en Suède, en Espagne, au Portugal, en Grèce. L'impact des pratiques économiques néolibérales sur la gouvernance en Europe. Modèle économique scandinave. Des changements radicaux sont survenus dans le système partisan dans un certain nombre de pays européens à la fin des années 80 et au début des années 90.
Les principaux partis du pays sont la CDU/CSU, le SPD et le FDP. Domination de la CDU/CSU jusqu’au milieu des années 1960. "L'époque" du chancelier K. Adenauer. Les réformes de L. Erhard (réforme monétaire, transition brutale vers un marché, intervention limitée de l'État). "Économie sociale de marché". Plan Marshall. Pas de dépenses militaires. Le « miracle économique » allemand. Remilitarisation de l'Allemagne et son lien avec le statut international du pays. Attitudes de la société à l'égard de la remilitarisation. 1955, adhésion à l'OTAN. Création de la Bundeswehr en 1956. L'Allemagne et l'arme atomique sur son territoire. Depuis 1957, l'Allemagne est membre de la CEE. « Politique orientale » dans les années 50-60. "La doctrine Hallstein. L'évolution du SPD : du "socialisme démocratique" au "parti populaire" "vaincre le capitalisme". Le KPD pour la réunification du pays. L'interdiction du Parti communiste comme inconstitutionnelle en 1956. L'instabilité du la situation socio-économique au tournant des années 50/60. Coalition gouvernementale CDU/CSU-FDP (depuis 1961). Insatisfaction face à l'autoritarisme du chancelier K. Adenauer. Opposition au sein de la CDU/CSU. Démission d'Adenauer en 1963 . Chancelier L. Erhard. Aggravation de la situation politique. Organisations néofascistes et revanchistes. Mouvement radical de gauche. Discours pour la démocratisation du pays. Première crise économique de 1965/66. Démission de L. Erhard, chancelier. Gouvernement du « grande coalition » CDU/CSU-SPD 1er. Manifestations étudiantes de la fin des années 60. Réformes. Rétablissement du Parti communiste allemand (GKP) ).
La coalition SPD-FDP est au pouvoir. Chancelier W. Brandt. Nouvelle « politique orientale ». Règlement des relations germano-allemandes 1an. Des réformes socio-économiques visant à égaliser les chances sociales divers groupes population, participation des travailleurs à la gestion économique, aide gouvernementale aux groupes « socialement faibles ». Crise de 1973/74. "Programme anticyclique" de G. Schmidt (y compris le recours aux méthodes monétaires). La croissance de la lutte sociale. La pratique des « interdictions professionnelles ». Démission de W. Brandt, chancelier G. Schmidt. Recherche de méthodes efficaces pour influencer l'économie. Terreur de gauche et arabe en Allemagne au tournant de la décennie. Le Mouvement Vert. Problèmes créés pour la CDU/CSU par la personne F.-J. Strauss. Nouveau programme CDU/CSU, cours vers le néoconservatisme. La crise budgétaire de 1982 et un vote de censure constructif contre G. Schmidt.
Chancelier G. Kohl. Conseil de la coalition CDU/CSU-FDP en 1 Néoconservatisme. Suppression des dernières restrictions sur la production militaire pour l'Allemagne. "Programme de principes" 1989 SPD. Changements dans la « politique orientale » à la fin des années 80.
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE ALLEMANDE
Faible potentiel socio-économique du complexe économique national hérité de la RDA. L'incertitude du statut étatique de l'Allemagne de l'Est jusqu'au début des années 50. La signature du Traité général (Bonn) avec la République fédérale d'Allemagne par les alliés occidentaux (1952) et la décision des dirigeants soviétiques de construire le socialisme en RDA. Nouvelle structure étatique-territoriale de l'Allemagne de l'Est. Transformations socialistes de l'économie. Percée industrielle et crise économique en 1953. Troubles de juin-juillet de la même année et actions des autorités soviétiques. Crise au sein du SED. Répression. L'URSS transfère ses biens allemands à l'État allemand et refuse les réparations. Création de l'Armée populaire de la RDA (1956). Réformes du gouvernement local (1957) et de l'État (1960). Préservation du système multipartite formel dans la politique et l'administration publique. Le départ des dirigeants est-allemands (W. Ulbricht) des projets d'unification démocratique de l'Allemagne et du concept de confédération tripartite. La réduction des liens économiques de la RFA et l'aggravation des problèmes de l'économie de la RDA, qui dépend de ces contacts. Autonomie. Aggravation de la situation autour de Berlin-Ouest. Août 1961, construction du mur de Berlin. Stabilisation de l’économie dès l’été 1962. Expérimentations du « nouveau système économique"dans la seconde moitié des années 60. Des désaccords croissants entre la direction du SED et du PCUS.
RDA sous E. Honecker (1ère année). Refus des dirigeants de la RDA « de relations privilégiées avec l'Allemagne ». L'Allemagne de l'Est est une « vitrine du socialisme ». Succès du développement socio-économique dans les années 70. Conséquences négatives croissantes de politiques structurelles erronées. Attitude prudente à l'égard de la « perestroïka » soviétique. L'aggravation de la situation sociale dans la seconde moitié des années 80, la limitation des relations avec l'URSS. Purger dans le SED. "Le socialisme aux couleurs de la RDA." La lutte au Comité central du SED. Augmentation de l'émigration illégale en provenance d'Allemagne de l'Est. Troubles d'octobre 1989. Répression. Plénum du Comité central du SED le 17 octobre, destitution de E. Honecker.
Chef de la RDA E. Krenz. La chute du mur de Berlin le 9 novembre. Activation des « anciens » partis, émergence de nouveaux. Mouvement "Forum du Peuple". "Table ronde". Création du SED-Parti du socialisme démocratique. Tentatives de réformes économiques dans le cadre de ce qu'on appelle. "troisième voie". Elections 1990 victoire de l'Alliance pour l'Allemagne (CDU, Percée démocratique, Union sociale allemande). Gouvernement de L. de Maizières. Restauration de la structure foncière de la RDA.
Négociations interallemandes et « 4+2 » (URSS, USA, Angleterre, France - Allemagne, Allemagne de l'Est) sur les principes de l'unification allemande et ses conséquences pour l'ordre mondial. Réunification allemande 3 octobre 1990
RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D'ALLEMAGNE
Élections dans une Allemagne unie en décembre 1990. Partis parlementaires : CDU/CSU, SPD, FDP, PDS, Verts. Chancelier G. Kohl. Le problème de l'intégration des terres de l'Est. Succès et difficultés. Troubles dans les « Terres nouvelles » au printemps 1991. Procès et répressions contre les dirigeants de la RDA. L'Allemagne et l'Union européenne.
ITALIE
La nature et les résultats de la Résistance. Comité de libération nationale (Sud), Comité de libération nationale du nord de l'Italie. Bloc Démocratique Populaire (Parti Communiste Italien et Parti Socialiste Italien de l'Unité Prolétarienne). Administration nationale au Sud et autorités d'occupation au Nord jusqu'en 1946 1. cabinets du Gouvernement Provisoire d'Unité Nationale basé sur la coalition antifasciste (IKP, ISPPE, Parti Démocrate Chrétien). Les rois Victor Emmanuel et Umberto III. Référendum de juin 1946 sur la monarchie et les élections Assemblée constituante. Constitution républicaine de 1947. Scission de l'ISPPE, formation du Parti Socialiste Italien. La crise gouvernementale de mai 1947 et la rupture de l'unité antifasciste. Gouvernement CDP.
La politique de De Gasperi. Élections de 1948 et menace de Pie XII d'empêcher les catholiques votant pour la gauche d'accomplir des rituels. La tentative d'assassinat de P. Togliati et la grève générale du 14 au 18 juillet. Scission au sein de l'ISP et du mouvement syndical. Tendances cléricales et autoritaires dans la politique interne du Parti chrétien-démocrate. La politique étrangère de l'Italie au tournant des années 40-50. Réforme agraire 1950. Réformes structurelles. Le problème du Sud. La loi électorale de 1952 et les résultats des élections de 1953 nous ont contraint à abandonner son usage. Démission de A. De Gasperi.
La politique de « centrisme » menée par le Parti chrétien-démocrate. Le « miracle économique » italien. Déclin de la lutte sociale de masse. Légitimation du régime dans l'esprit de la population. Discussions au sein du PCI et de l’ISP influencées par les événements de 1956. Le concept de « la voie italienne vers le socialisme ». Changements dans le pays et nécessité d’un soutien plus large au CDA. Encycliques de Jean XXIII et Paul VI. Événements de juillet 1960. La soi-disant « Deuxième Résistance ». Le cours ISP animé par P. Nenni (« une rencontre entre l'ISP et le Parti chrétien-démocrate à mi-chemin », « souligner les différences entre les partis communistes et socialistes et l'existence de conceptions opposées du pouvoir entre eux »).
Politique de centre-gauche. Réformes 1962/63 et 1970/71 Contradictions dans les coalitions parlementaires et gouvernementales. Résultats du développement du pays dans les années 1960. La croissance des sentiments de gauche en Italie. Désaccords au sein du PCI. Activités des socialistes de gauche. Établir l’unité de la gauche à la fin de la décennie. Agitation étudiante en 1968. « Automne chaud » du prolétariat en 1969. Lutte de la « droite » et des « rénovateurs » au sein du Parti chrétien-démocrate. Corruption de l'appareil d'État et ses liens avec le crime organisé. "Terreur noire" du début des années 70. Relégation du secrétaire politique A. Fanfanni au second plan par A. Moro et B. Zaccagnini. Le concept de « troisième phare » dans le développement du CDP. IKP sur la possibilité d’un « compromis historique ».
Élections de 1976 et politique de « solidarité nationale » jusqu'en 1979. Erreurs de la gauche lors de la mise en place de la coalition parlementaire. Déception de la population radicale face aux communistes et aux socialistes. Mouvement de gauche en Italie. « Conquêtes » des villes par « l'autonomie ouvrière ». Des émeutes à la « terreur rouge ». Enlèvement et assassinat en mars 1978 par les Brigades rouges de A. Moreau. Échec des négociations entre le Parti chrétien-démocrate et le Parti communiste.
La politique de la direction du Parti chrétien-démocrate, le rôle de G. Andreotti. Evolution du FAI. Concepts de B. Craxi (« pousser le Parti chrétien-démocrate de plus en plus à droite », « attirer la bourgeoisie éclairée », anticommunisme, cap vers « la contrôlabilité et le réformisme moderne »).
Coalition du Parti chrétien-démocrate, de l'ISP, du Parti social-démocrate italien, des Républicains et des Libéraux. Craxi chef du gouvernement 1 Néoconservatisme. L'Italie des années 80-90 : développement moyennement réussi, instabilité politique habituelle, corruption. Mafia. Evolution du PCI : de l'eurocommunisme (« troisième voie vers le socialisme », « nouvel internationalisme », « troisième phase du mouvement révolutionnaire ») à « un parti réformateur moderne - la gauche européenne ». Transformation du PCI en Parti de la Gauche Démocratique - Parti de la Voie Communiste (1991). Renforcer les partis néofascistes et populistes.
Référendums 1991, 1992 changer le système gouvernemental. Italie - IIe République. L’effondrement réel du CDP et du FAI. Insatisfaction croissante de la population face à la situation et au climat social du pays. Attaque contre la corruption et le crime organisé. Élections 1994 Blocs : Progressistes (forces de gauche), centristes (Parti populaire/ancien Parti chrétien-démocrate, Projet pour l'Italie), "Pôle de la liberté" (Ligue du Nord, "Come on Italia", Alliance nationale/néo-fascistes). Le gouvernement de S. Berlusconi (« Allez l'Italie »). Le déclin des populistes et de l’extrême droite. Opération « mains propres », accusations de B. Craxi, G. Andreotti, S. Berlusconi et autres. Élections de 1996, victoire du bloc de gauche « Oliva » (base de l'ancien Parti communiste). Tentative de la Ligue du Nord (U. Bossi) de proclamer la République de Padanie dans le nord de l'Italie.
FRANCE
Ordonnance du 21/04/1944 "Sur l'organisation du pouvoir en France après la Libération". Général S. de Gaulle. Mode de contrôle temporaire 1 an. Réorganisation du gouvernement basé sur les Français Libres et le Conseil National de la Résistance. Réformes politiques et sociales ; expropriation des biens des collaborateurs et nationalisation d’une partie de l’industrie. Les principales forces politiques : « gaullistes », PCF, SFIO (socialistes), radicaux, MPR (mouvement républicain populaire), républicains. La renaissance du système partisan et l’érosion du gaullisme. Différends sur le système étatique. Le référendum de 1945 et les élections proprement dites à l'Assemblée constituante. La lutte au sein du gouvernement et la démission de de Gaulle (janvier 1946). La Première Assemblée constituante et le rejet du projet de Constitution lors du référendum. La Deuxième Assemblée constituante et l'adoption de la Constitution de la République française lors d'un référendum en octobre 1946.
IVe République en France. Caractéristiques du système étatique-politique et alignement des forces politiques. Gouvernements de coalition « tripartite » (MPR, FKP, SFIO). Création de l'Association du Peuple Français (RPF/Gaulistes). Crise d'avril-mai (1947) provoquée par une grève chez Renault et l'exclusion des communistes du gouvernement. Développement socio-économique de la France pendant les années de la Quatrième République. Politique étrangère (question allemande, intégration européenne, OTAN, guerre d'Indochine, colonies d'Afrique du Nord). La crise institutionnelle et politique croissante au début des années 50. Le déclin des partis. Effondrement (1953) RPF. Réformes constitutionnelles de 1950, 54, 55, 58. Révolte de la population française en Algérie (mai 1958). Transfert de pouvoirs spéciaux à Charles de Gaulle. Référendum 1958 sur la nouvelle Constitution.
V République en France. Caractéristiques de la structure constitutionnelle de la France. Pouvoirs de l'Assemblée nationale, du Président, du Président du Conseil des ministres. Les conditions partisanes et politiques ont favorisé la mise en place du « régime de pouvoir personnel » du président de Gaulle. Vues socio-économiques de Charles de Gaulle. Création de la Ligue de défense gaulliste Nouvelle République(UNR) et les relations du parti avec le président. La politique intérieure de De Gaulle et la montée de l'opposition au « régime du pouvoir personnel ». Révoltes de l’armée et de la population en Algérie (1960, 1961), en réaction à l’intention de de Gaulle d’accorder l’indépendance à la colonie. Le référendum d'autodétermination algérien de 1961 et les événements d'avril en Algérie et en France. L'Organisation de l'Armée Secrète (SLA) et tente d'assassiner le Président. La croissance numérique de l'opposition au Parlement et le référendum sur l'élection populaire du président en 1962.
Politique étrangère de la France pendant les années de la Ve République. Retrait de l'organisation militaire de l'OTAN. Développement des armes atomiques françaises. Transformation de l'empire colonial en Communauté française des nations. Relations avec l'URSS et les USA. Politique envers la Grande-Bretagne.
Élections présidentielles de 1965. Crise du pouvoir de De Gaulle. Tentatives d’élargir la base du pouvoir sociopolitique. Transformation de l'YPR en Union des Démocrates pour la Défense de la République (YDR), sa distance organisationnelle avec le président. Evolution de la SFIO : rejet programmatique du marxisme et émergence des socialistes de gauche (Parti Socialiste Unifié). Le rapprochement des forces de gauche. Colloque des organisations de gauche à Grenoble (1966). Négociations entre le FKP, la SFIO, l'OSP, etc. Troubles étudiants d'avril-mai 1968. Mouvement gauchiste (de gauche). Combat de barricades à Paris. Actions ouvrières de masse. Crise politique générale du régime. Compromis des partis « traditionnels » face à la menace de guerre civile et du gauchisme. Élections législatives de juillet 1968. Référendum « sur la participation » et démission de Charles de Gaulle (avril 1969).
Président J. Pompidou. Le gaullisme sans de Gaulle. La politique du gouvernement de gauche gaulliste Chaban-Delmas (1er). Correction du régime de 1ère année. Création du Parti Socialiste Français (F. Mitterrand). Programme gouvernemental commun du FSP, du PCF et des radicaux de gauche dans les années 70. Dégradation de la République démocratique du Sud. La France sous le président V. J. d'Estaing. Conflit entre de'Estaing et le chef du gouvernement, J. Chirac (1976). Union pour la démocratie française. Transformation par J. Chirac de la République Démocratique du Sud en Rassemblement pour la République (RPR) Formation du Front National de droite et raciste (J.-M. Le Pen). "Bipolarisation" des partis. Politique étrangère de la France dans les années 70.
La France sous la présidence de F. Mitterrand. Gouvernement du FSP, du PCF et des radicaux de gauche 1gg. Des réformes socio-économiques radicales. Poursuite de la nationalisation des banques et de l'industrie. Mécontentement des couches bourgeoises de la population. Actions du Conseil National du Mécénat Français. Ultimatums financiers de la CEE et des États-Unis. Mode d'austérité. 1984 Retrait du Parti communiste du gouvernement. Élections de 1986 et gouvernement de J. Chirac. La première « coexistence » d'un président socialiste et d'un gouvernement « néo-gaulliste ». Contre-réformes 1 an. Élections présidentielles de 1988 et victoire de F. Mitterrand, élections législatives et gouvernement socialiste. L'évolution du PCF - "la voie démocratique vers le socialisme aux couleurs de la France". La deuxième « coexistence » de F. Mitterrand avec le cabinet néo-gaulliste d'E. Balladur 1994 - mai 1995.
La France sous la présidence de J. Chirac.
TRANSFORMATIONS DES RÉGIMES POLITIQUES EN EUROPE DE L'EST DANS LA DEUXIÈME MOITIÉ DU XX SIÈCLE
Le dynamisme des processus sociopolitiques en Europe de l'Est dans la seconde moitié du XXe siècle.
1 an. Formation de gouvernements de coalition en Europe de l'Est à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Différences dans le statut juridique international des États de la région. L'influence des grandes puissances sur la situation dans cette partie de l'Europe. Déportation de la population allemande d'Europe de l'Est. Problèmes politiques externes et internes auxquels sont confrontés les gouvernements de coalition. Réorganisation ou création contrôlé par le gouvernement, surmonter les conséquences de la guerre sur l'économie nationale, punir les collaborateurs et les fascistes, empêcher le déclenchement de la guerre civile, etc. Nationalisation des biens et des terres de « l'ennemi et de ses complices ». Que faire à l’avenir des biens qui sont entre les mains de l’État ? Transformations agraires. Intensification de la lutte politique : les partis de gouvernement entre eux et le gouvernement avec l'opposition. La lutte dans les pays d’Europe de l’Est sur les voies du développement. Désaccords au sein des partis ouvriers et communistes sur le socialisme et les moyens de le construire. L'influence de la guerre froide sur les processus politiques nationaux. L'approche « qui gagnera » en politique 1 an. Le concept de « démocratie populaire ». Raisons politiques internes et externes de la montée au pouvoir de gouvernements « communistes homogènes ».
1948 - début des années 1950 Dispute sur les « modèles de socialisme » au sein des partis communistes. Pression de la direction stalinienne et des groupes « pro-soviétiques » des partis communistes. Activités du Bureau Cominform. L'influence du conflit soviéto-yougoslave sur la situation du mouvement ouvrier et communiste et sur le sort de l'Europe de l'Est. L'émergence de régimes totalitaires dans la région. Répression. Procès des dirigeants des partis communistes d'Europe de l'Est 1 an. Élimination des éléments démocratiques dans le système étatique et sa « soviétisation ». Préservation du multipartisme formel. Le cours pour construire le socialisme. Transformations socialistes dans l'économie nationale. Détérioration de la sphère économique et maturation des crises socio-politiques au début des années 50. Différences de réactions aux changements survenus en URSS après 1953. La lutte entre « réformateurs » et « conservateurs » et la croissance des sentiments d'opposition dans la société. XXe Congrès du PCUS et son influence sur l'Europe de l'Est. Victoire des forces « réformatrices » et démocratisation de la vie socio-politique. Crise en Pologne et guerre civile en Hongrie en 1956
Seconde moitié des années 1950 – fin des années 1960. Ambiguïté des transformations socio-politiques. Renouveau du débat sur les « modèles de socialisme ». Le problème de la perte temporaire du PCUS et de l'URSS du contrôle absolu sur la situation en Europe de l'Est. Recherche de nouvelles approches de l'économie. Succès du développement socio-économique dans les années 60 et début des années 70. Compréhension critique de l'histoire depuis 1945/48. Dissidence en Europe de l’Est. La montée des phénomènes de crise à la fin des années 60. Crises en Pologne et en Tchécoslovaquie en 1968.
Années 1970 - début des années 1980 Développement socio-économique favorable. Stabilisation de la situation politique dans les pays d'Europe de l'Est vers le milieu des années 70. Politique protectrice des régimes communistes. Suppression de la dissidence. Différence dans les relations avec l'URSS. L'incapacité de l'élite communiste à surmonter la crise croissante de l'idéologie communiste. Tendances négatives croissantes en Pologne, en Allemagne de l’Est, en Roumanie et en Albanie.
Milieu des années 1980. La crise systémique du socialisme et la recherche d'issues. L'effondrement de l'idéologie communiste dans sa compréhension soviétique. Tentatives de transformation du socialisme et de la lutte dans les couches dirigeantes. Formalisation de l'opposition aux partis communistes, puis au socialisme. L'influence de l'URSS sur la situation en Europe de l'Est. Événements révolutionnaires de 1989.
Années 1990. La formation d'un nouveau système de partis politiques. Démocratie et autoritarisme dans la pratique politique de la fin du XXe siècle en Europe de l'Est. Reconstruire la société civile. Les réformes socio-économiques cardinales et leurs premiers résultats. Renforcement des positions des forces de gauche post-communistes au milieu des années 90. Nationalisme. Modification des frontières étatiques-territoriales en Europe de l'Est. Guerre dans les Balkans. La résurgence des problèmes nationaux et territoriaux non résolus en Europe de l’Est. Pays d’Europe de l’Est entre la Russie et l’OTAN. Intégration de la région dans l'Europe unie.
BULGARIE
Gouvernement du Front de la Patrie sous la direction de K. Georgiev (Lien, Parti des travailleurs bulgares (communistes), Parti social-démocrate des travailleurs bulgares, Union populaire agricole bulgare-Pladne). Problèmes politiques externes et internes auxquels il est confronté. Interdiction des activités des partis non inclus dans le Front de la Patrie con. 1944 - printemps 1945). Restauration des Partis Radicaux et Démocratiques et retrait du PF des factions anticommunistes BZNS (V. Petkov) et BRSDP (G. Cheshmedzhiev). La lutte entre le PF et les partis d'opposition. Conflits avec les élections de 1945 et non-reconnaissance de leurs résultats par l'opposition. Exacerbation des désaccords au sein du PF. Référendum sur le sort de la monarchie (1946). Élections basées sur les listes des partis en 1946 et sur le gouvernement de G. Dimitrov. La défaite de l'opposition et les procès de ses dirigeants. Cessation des activités du groupe Zveno. Réorganisation du Front de la Patrie sur une base non partisane. Constitution de la République populaire bulgare de 1947. Cours vers la construction du socialisme. Courants dans le BCP : T. Kostov, G. Dimitrov, V. Chervenkov. Changements de 1948. Les partis adoptent le programme du Front de la Patrie et en font des satellites du BCP.
Les projets de G. Dimitrov de créer une Fédération balkanique, la position de la Yougoslavie et de l'URSS. Le rôle de la Bulgarie dans le conflit du Parti communiste de Yougoslavie - Kominform. G. Dimitrov et. Décès de G. Dimitrov 1949. Activités du secrétaire général du BCP V. Chervenkov et du chef du gouvernement V. Kolarov. Procès de T. Kostov (1949). Concentration au début des années 1950 tout le pouvoir est entre les mains de V. Chervenkov. Crise de la coopération rurale.
Activités du premier secrétaire du Comité central du BCP T. Zhivkov (depuis 1954). Achèvement de la coopération dans le domaine agricole et parcours vers l'industrialisation de la Bulgarie. Réforme administrative de 1959. Recherche de méthodes optimales de gestion de l'économie nationale. Une évaluation critique du développement de la Bulgarie au tournant des années 40 et 50. et réhabilitation après 1965. Le rôle des dirigeants bulgares dans la décision d'envoyer des troupes du Pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie en 1968. L'influence des événements tchécoslovaques sur la politique intérieure de la Bulgarie.
Renforcement de l'intégration de la Bulgarie dans le CAEM et ambiguïté des résultats de la coopération au sein du CAEM pour l'économie du pays. Tentatives de transformation de la Bulgarie en une puissance industrialo-agraire. Le problème de l'excès de main-d'œuvre et sa solution par l'emploi en URSS et dans d'autres pays. Développement d'un complexe touristique pour l'économie du pays.
« Perestroïka bulgare » après 1985 et son effondrement. Aggravation des relations nationales en Bulgarie (questions macédoniennes et dites « turques »). Émigration massive de la population « musulmane ». Activation du Front de la Patrie et restauration des activités indépendantes des partis (BZNS). Création de l'opposition Union des forces démocratiques (J. Zhelev). La lutte pour la direction du BCP, la destitution de T. Zhivkov en 1988 et son arrestation. Transformation du BCP en Parti socialiste bulgare. Actions violentes de l'opposition en 1989. Changements dans la structure étatique du pays. Élection de Jelyu Jelev à la présidence de la République bulgare (1990). Crise économique en Bulgarie dans les années 90. Renforcement de l'influence des socialistes bulgares au milieu des années 1990. Le gouvernement socialiste en Bulgarie et sa coexistence avec les présidents d'opposition Zh. Jelev et P. Stoyanov (depuis 1997). Organisation d'actions violentes par l'opposition en janvier 1997 afin d'empêcher la formation d'un nouveau gouvernement de gauche. Forces démocratiques unies. La politique internationale de la Bulgarie à la fin du XXe siècle.
HONGRIE
Au cours de la phase finale de la Seconde Guerre mondiale, dans la lutte contre les nilashistes et pour une sortie digne de la Hongrie de la guerre, les horthyistes modérés et le Front national de l'indépendance hongrois (Parti communiste hongrois, Parti social-démocrate, Parti national paysan, Parti des petits paysans, Parti Démocrate Bourgeois, syndicats). Autorités provisoires 1Réformes administratives et agraires. Le problème de la punition des criminels de guerre. Tensions politiques croissantes et déclenchement de troubles civils. Élections fin 1945. Gouvernement de Z. Gilda. Désaccords au sein du gouvernement du VNFN et divergences sur l'essence de la réforme de l'agriculture et de l'industrie. 01/02/1946 proclamation de la Hongrie en tant que République. Gouvernement de F. Nagy. Intensification de la lutte entre la PMA et le Bloc de gauche. Scissions dans les partis de gauche. Pression sur PMSH et falsification du soi-disant. "complot anti-républicain". Le rôle des autorités militaires soviétiques dans le véritable coup d'État en Hongrie en 1947. La défaite de l'opposition. Une interdiction des activités de toutes les soi-disant organisations. « orientation bourgeoise » en 1948. La position de l'Église catholique et l'arrestation du cardinal Jozsef Mindszenty. L'unification du SDP et du PCUS dans le Parti des travailleurs hongrois (A. Sakasic, M. Rakosi).
18/08/1949 proclamation de la République populaire hongroise comme État ouvrier. Changer la structure gouvernementale et le système de gestion. Etablissement du « modèle stalinien du socialisme ». Une forte détérioration de la situation socio-économique au début des années 1950. La formation d'une nouvelle opposition autour de I. Nagy, membre du Politburo du Comité central du Syndicat panrusse. Répressions contre les dirigeants du mouvement communiste (Laszlo Rajk, Arpad Sakasic, Janos Kadar, etc.) en 1. L'aggravation de la lutte au début des années 50 et la nomination de I. Nagy au poste de chef du gouvernement. Refus de la collectivisation. I. Nagy tente de trouver un soutien au sein du VNFN (plus tard Patriotique, puis Patriotic People's Front). L'affrontement de 1954-55, la défaite de I. Nagy et son expulsion du VPT. Mécontentement croissant dans la société. Conception du club d'opposition de gauche nommé d'après. S. Petofi et le Mouvement de résistance nationale antisocialiste et d'autres.
L'influence du 20e Congrès du PCUS sur le développement des processus politiques internes en Hongrie. La démission de Matyash Rakosi et son internement en URSS, le rôle des dirigeants soviétiques dans tout cela. Premier secrétaire du Comité central du VPT E. Gere et ses activités. Démocratisation et réhabilitation. L'impact sur la Hongrie des événements polonais de septembre-octobre 1956. "14 points" de l'opposition. Manifestations du 23 octobre 1956 et leur escalade en affrontements armés. Formation du premier gouvernement d'Imre Nagy le 24 octobre et demande à l'Union soviétique d'envoyer une division blindée à Budapest. Le 25 octobre, le nouveau leader du VPT, Janos Kadar. Comités d'entreprise en production. Affrontements armés en Hongrie. Pliant plusieurs parallèles d'autorités. Tentatives de I. Nagy pour prendre le contrôle de la situation dans le pays. Réformer les « structures de pouvoir ». Déclaration de neutralité de l'armée dans le conflit civil. Demande de retrait troupes soviétiques de la capitale et sa mise en œuvre le 29 octobre. L'assaut contre le comité municipal de Budapest du VPT le 30 octobre par un détachement de rebelles. Guerre civile ouverte en Hongrie. Le sud de la Hongrie est un fief du HPT (du Parti socialiste ouvrier hongrois depuis le 30 octobre). Consultations soviéto-yougoslaves-chinoises sur la situation en Hongrie. 1/11/1956 Déclaration du gouvernement hongrois concernant le retrait du Pacte de Varsovie. Appel à l'ONU et à l'Occident. Tentative de I. Nagy de former un gouvernement de coalition, notamment avec le Parti socialiste ouvrier hongrois, le 3 novembre. Intervention militaire soviétique en Hongrie, sa nécessité et ses évaluations historiques. La « question hongroise » à l'ONU jusqu'au début des années 1960.
Le gouvernement de J. Kadar et la lutte politique intense jusqu'à l'été 1957. Émigration d'environ 200 000 Hongrois. Répression pendant 1 an. Exécution du gouvernement de I. Nagy (1958). Le rôle des autorités soviétiques et roumaines dans cette situation est la position de la Yougoslavie. Stabilisation de la situation à la fin des années 50, amnistie 1 Déclaration de 1962 sur l'achèvement de la construction des fondations du socialisme. Le détachement de Hongrie de J. Kadar de l'URSS.
Réforme du mécanisme économique de la Hongrie depuis le milieu des années 60. sur les « principes de marché limités » (R. Njersch et L. Feher). La position des dirigeants hongrois lors des événements tchécoslovaques de 1968. Propositions hongroises pour la réorganisation du CAEM (1971). Intensification de la lutte à la direction du pays et victoire des « anti-marketeurs » en 1972. Libéralisme en politique intérieure. Une tentative de retour à une gestion économique « de marché » à la fin des années 70 et au début années 90. Les contradictions et l'incohérence des activités socio-économiques de l'élite dirigeante hongroise. Phénomènes de crise dans l'économie hongroise.
Le retrait de J. Kadar au second plan dans la gouvernance du pays, la promotion de Károly Gros (1988). Cours vers un système de marché du socialisme démocratique. Rétablissement des partis politiques. PMSH, Forum Démocratique Hongrois, SDPV, Union des Démocrates Libres. Révision de l'interprétation des événements de 1956 - « soulèvement national populaire ». "Table ronde" de huit partis d'opposition. Scission du HSWP : le Parti socialiste hongrois et le HSWP.
Le 23 octobre 1989, la Hongrie est rebaptisée République hongroise. Élections libres en 1990 et victoire des partis libéraux et démocrates. Changer le système de gestion de l'État. La réforme socio-économique et ses fruits. Renforcement du SPG au milieu des années 1990. Victoire des forces de gauche aux élections législatives de 1996. La Hongrie et l'OTAN. La Hongrie et la Communauté européenne.
POLOGNE
Affrontement entre les forces soutenant le gouvernement provisoire d'unité nationale et le gouvernement de Londres. Résistance armée « Liberté et Indépendance » (ViN). Guerre civile en Pologne 1. La différence de vision des voies de développement du pays : entre le Parti des travailleurs polonais (PPR), le Parti socialiste polonais (PPS), la Lutte du peuple (SL) et l'Art. Mikolajczyk PSL (Parti chrétien). Bloc démocratique et opposition légale. Refus du PSL de coopérer avec le Bloc Démocrate. Répressions contre le parti Art. Mikolajczyk. Déclaration du secrétaire d'État américain D. Byrnes sur l'ouverture de la question des frontières de la Pologne, la position de l'URSS. Référendum de 1946 et élections de 1947. Élection de B. Bierut comme président de la Pologne par le Sejm. "Petite Constitution" sur les principes de la Constitution de 1921, le Manifeste du PCNO et les réformes approuvées lors du référendum de 1946. Opération Vistule et déportation de la population ukrainienne de Pologne. La crise du PSL et son éviction des autorités locales. L'art de l'évasion. Mikolachika du pays et l'effondrement du PSL. Confrontation entre le PPR et le PP et tentatives de justifier la « voie polonaise vers le socialisme ». Conflit entre W. Gomulka et le Comité central du PPR. Destitution du poste du général. Secrétaire du PPR V. Gomulka.
Politique intérieure de B. Bierut. Fusion des partis paysans dans le Parti paysan uni. Création du PUWP (1949). Nomination de K. Rokosovsky au poste de vice-premier ministre du gouvernement et ministre de la Défense. Répression. Processus politiques contre la direction du PPR et du PURP et le commandement de l'armée 1gg. Le cap de la coopération agricole depuis 1950. Plan sexennal. Constitution de 1956. Difficultés économiques en Pologne au milieu des années 50. La cessation de la répression en 1954 et l'amnistie en 1955. Le 20e Congrès du PCUS et son importance pour la République populaire de Pologne. Décès à Moscou de B. Bierut. Compromis lors de l'élection de E. Ochab comme premier secrétaire du Comité central du PUWP. Groupes « Narolina » et « Pula » (« réformateurs ») du Parti communiste. Affrontements armés du 28 au 30 juin 1956 à Poznan. Instabilité politique à l'été et à l'automne de cette année-là. Octobre 1956 Plénum du Comité central du PUWP, tentative de résoudre la question de la direction et de l'intervention du parti soviétique et de la délégation gouvernementale dirigée par. Actions des troupes soviétiques sous le commandement du maréchal Konev. Élection de W. Gomulka comme premier secrétaire. Manifestations antisoviétiques en Pologne. La réaction du public polonais aux événements de Hongrie et la réaction ambiguë des dirigeants polonais aux actions du gouvernement soviétique dans ce pays. Licenciement du personnel militaire soviétique de l'armée polonaise.
Surmonter la période d'instabilité et les élections de janvier 1957. Ajustement de la politique économique. Règlement d'un certain nombre de problèmes politiques, étatiques, militaires et territoriaux avec l'URSS en 1. Au printemps 1957, départ de la ligne du VIIIe Plénum du Comité central du PUWP et purge du parti des « révisionnistes ». Le mouvement des dissidents dans les années 60. Identification des phénomènes de crise d'ici le milieu de la décennie : dans l'agriculture, dans le domaine social, dans les relations avec les partis alliés. La lutte au sein de la direction du parti et de l'État. Événements à Varsovie du 8 au 11 mars 1968. Campagne antisémite lancée par les dirigeants du pays. Émigration des Juifs de Pologne 1. Procès politiques de dissidents en 1969 (J. Kuron, A. Michnik). La détérioration de la situation économique en 1970 et les grèves de décembre en Poméranie. Tirs de grévistes et affrontements armés le 17 décembre à Gdansk. Démission d'une partie de la direction du PUWP, dirigée par V. Gomulka, 20/12/1970.
Activités du premier secrétaire du PUWP E. Gierek. Stabilisation de la situation politique. Approches technocratiques de la gestion. Erreurs dans les politiques financières, de crédit, d'investissement et conséquences pour l'économie nationale. Réformer la gestion publique et administrative. Crise économique du milieu des années 70. Troubles à Radom et Plock en 1976. Répression contre les grévistes. Comité de défense des travailleurs (WOC). Formation d’une large opposition et émergence de groupes antisocialistes (Comité de défense sociale /KSS-KOR ; Confédération de Pologne indépendante).
Grèves 1980 Création du syndicat Solidarité (Lech Walesa). Grèves chroniques en Pologne. Activités en tant que chef du parti et de l'État S. Kani. Le danger d'effondrement de l'économie polonaise. Aide de l'URSS et des pays socialistes. Nomination de V. Jaruzelski au poste de chef du gouvernement en février 1982. Perte de contrôle sur le pays par les autorités officielles. Élaboration de plans pour la participation des troupes du Pacte de Varsovie au rétablissement de l'ordre en Pologne. Le rôle de W. Jaruzelski dans l'empêchement de la mise en œuvre de ce plan. L’opposition passe à l’offensive contre le gouvernement à l’automne 1982. Aide des États-Unis et des pays occidentaux à l’opposition.
Introduction de la loi martiale par W. Jaruzelski le 13 décembre 1981. Activités du Conseil Militaire de Salut National. Internement de militants de l’opposition et d’odieux représentants du régime communiste. Mesures de relance économique. Rétablissement des syndicats officiels. Suspension de la loi martiale le 31 décembre 1982 et son abolition à partir de juillet 1983. Répressions périodiques contre les dirigeants d'associations antiétatiques et antisocialistes. Stabilisation de la situation socio-économique d'ici le milieu des années 80.
Les dirigeants du pays sont conscients de l'incapacité du PUWP à trouver les moyens de surmonter la crise idéologique. Démocratisation en Pologne. Politique indépendante des partis politiques. Table ronde des forces politiques 1an. Légalisation en avril 1989 Solidarité. Élection de W. Jaruzelski à la présidence de la République populaire de Pologne. Gouvernement de coalition de T. Mazowiecki. Réforme économique de L. Baltserovich. Le 31 décembre 1989, la République populaire de Pologne a été rebaptisée République polonaise.
Auto-dissolution du PUWP en 1990 et formation de la social-démocratie de la République polonaise. Élection de L. Walesa à la présidence de la Pologne. Activités des gouvernements solidaires. Difficultés dans les relations entre le président et l'association syndicale. Clivage solidaire. Gouvernement du Parti Paysan. Formation d'une majorité de gauche au Seimas. Victoire aux élections présidentielles de 1995 du leader de la social-démocratie A. Kwasniewski. Des gouvernements de gauche sont au pouvoir.
ROUMANIE
Activités des cabinets de coalition des généraux C. Sanatescu et N. Radescu de la fin de l'été 1944 au printemps 1945. Restauration de la Constitution de 1923. Saisies spontanées de terres et d'entreprises par les ouvriers, création de détachements de combat de partis politiques, émergence d'un double pouvoir dans les provinces, affrontements armés. Exigences du Front National Démocratique pour le transfert du pouvoir à lui.
La crise du 11 au 28 février 1945 et la formation du gouvernement de Pierre le Groz. Principes politiques : Parti communiste de Roumanie, Front des agriculteurs, sociaux-démocrates, Parti national tsaraniste, Parti national libéral. Réforme agraire. Nationalisation partielle de l'industrie et des banques. Désaccord du monarque Michael avec les activités du cabinet et la « grève royale » pendant 5 mois en 1945. Affrontements armés entre partisans et opposants du NDF. Projets de création d’un « gouvernement socialiste homogène » et d’un « cabinet de partis historiques ». Procès d'Antonesco et des fascistes. Renforcer l’influence de la gauche dans la sécurité de l’État. Combattez pour l'armée. Position de la Commission de contrôle de l'Union. Création du Bloc des partis démocratiques (gauche). Élections de 1946 et victoire du BJP. L'intensification de la lutte entre le BDP et le PNL de Tatarescu en 1947. Répressions contre le PNL et le NCP. Consultations du Roi à l'étranger. Le 30 décembre 1947, les dirigeants du CPR et du Front des fermiers forcent Mihai à abdiquer du trône. Émigration du pays du roi et d'un certain nombre de figures de l'opposition.
Février 1948 : unification du CPR et du PSD au sein du Parti des travailleurs roumains (G. Gheorghiu-Dej). Création du Front de la démocratie populaire. L'effondrement des partis national-libéral et national-tsaraniste. 13/04/1948 République populaire roumaine. Réformes étatiques et administratives 1 an. Gouvernement de P. Grozu. Transfert du centre Cominformburo à Bucarest. Nationalisation des domaines royaux et fonciers en 1947 Recensement de l'industrie et procès des industriels (194nationalisation des entreprises industrielles et bancaires. Cours vers la transformation socialiste de l'agriculture. Les rapports entre coopération et collectivisation. Tentatives de collectivisation forcée
1950 et 1952. Tension croissante dans le village roumain. Répressions au tournant des années 40/50. Constitution de 1952 - "Roumanie - l'Etat des travailleurs". Amélioration de la situation économique au milieu de la décennie. Transfert par l'Union soviétique de sa part dans les coentreprises au côté roumain. Retrait des troupes soviétiques de Roumanie en 1958. Suppression des livraisons obligatoires de produits agricoles. Achèvement de la coopération en milieu rural (1959) et transformation administrative des coopératives en fermes collectives (1962).
Renommer le RRP en Parti communiste roumain. Les activités du leader des communistes roumains Nicolae Ceausescu. Constitution de 1965 de la République socialiste de Roumanie. Réforme administrative (retour au système territorial de la Roumanie royale) et liquidation de la Région autonome hongroise. Déclaration de reconnaissance des erreurs et renforcement effectif du régime totalitaire. En 1974, concentration de tout le pouvoir entre les mains de N. Ceausescu. Le clan Ceausescu est aux commandes du pays. Une tentative de créer une Roumanie nationale homogène en délocalisant les groupes ethniques. Détachement de l'URSS. Rechercher des voies de rapprochement avec la Chine, les États-Unis et l’Occident. La politique d’autonomie. Autarcie et crise économique chronique.
Apparition sporadique d’opposition au sein du RCP. Répression. L'impact de la « perestroïka » en URSS sur la Roumanie. La manifestation du mécontentement dans les régions hongroises et les événements de Timisvár. Insurrection spontanée fin 1989. Exécution des époux Ceausescu. Front de salut national (Iliescu, P. Roman).
Transformations révolutionnaires du début des années 1990. Restauration des « partis historiques » et de la social-démocratie. Réformateurs issus de la « vieille élite communiste » et dirigeants des partis libéraux. Élections présidentielles
1996 et victoire du candidat de l'opposition E. Constantiescu. Roumanie et République de Moldavie.
TCHÉCOSLOVAQUIE
Gouvernement du Front national des Tchèques et des Slovaques. Partis qui faisaient partie des gouvernements tchèque et slovaque (Parti communiste de Tchécoslovaquie, Parti social-démocrate des travailleurs tchécoslovaques, Parti national-socialiste tchécoslovaque, Parti populaire, Parti communiste de Slovaquie, Parti démocrate). Accords de Prague 1 et le déclin du statut de la Slovaquie en tant que sujet fédéral. Déportation de la population allemande. Principes politiques et juridiques de la nationalisation de l'industrie et de la réforme agraire en 1945-48. Interdiction des partis agraire et national-démocrate. Procès de collaborateurs en République tchèque et en Slovaquie et atmosphère politique qui les entoure. Aggravation de la situation socio-économique et politique en Tchécoslovaquie à l'été 1947. Élections de 1947 et gouvernement de K. Gottwold. Problèmes du sort futur des entreprises industrielles qui se trouvent sous le contrôle de l'État. La croissance de la lutte entre les partis finit par se développer. 1947. La lutte pour l'armée et le Corps La sécurité nationale. Crise politique de janvier-février 1948. Démission des ministres du ChNSP, PP et DP. La politique du président E. Benes pour résoudre le conflit. Consultations de E. Benes et J. Masaryk p. Manifestations massives dans le pays en soutien à l'opposition et au Parti communiste des droits de l'homme. Événements de Prague du 21 au 25 février, création de la Milice populaire - unités de combat communistes. K. Gottwald a reçu un nouveau mandat pour former un gouvernement. Répressions contre les dirigeants des partis démocrate et national-socialiste. Décès de J. Masaryk. 09/05/1948 La Constitution de la République tchécoslovaque et le refus d’E. Benes de la signer. Démission de E. Benes, président K. Gottwald.
Le cap vers les transformations socialistes depuis l'automne 1948. L'unification du Parti communiste de Tchécoslovaquie et du ChRSDP. Activités du gouvernement d'A. Zapototsky. Coopération agricole. Aggravation de la situation politique dans le village. Difficultés économiques croissantes au début des années 50. Exacerbation du problème national. Répression. Arrestations des dirigeants du Parti communiste de la social-démocratie et hommes d'État(L. Svoboda, G. Gusak, Slansky). Décès de K. Gottwald en 1953
Président A. Zapototsky, premier secrétaire du Parti communiste Antonin Novotny. Amnistie politique. Refus de la coopération rurale forcée. L'incohérence des réformes dans l'industrie. Renforcer les discussions dans la société sous l'influence du 20e Congrès du PCUS et des événements dans les pays voisins. Changer la structure du Front National et, par conséquent, accroître son importance. La lutte contre le « révisionnisme ». Décès de A. Zapototsky.
Concentration des plus hautes fonctions du parti et de l'État entre les mains d'A. Novotny depuis 1957. Stimulation de l'accélération de la coopération dans les campagnes. Constitution de la République socialiste tchécoslovaque (1960). Limitation des pouvoirs des autorités slovaques, mécontentement croissant en Slovaquie. Stagnation de l'économie nationale 1ère année. Depuis 1963, le processus de réhabilitation des réprimés en 1. Dissidence en Tchécoslovaquie. Discussion sur les "modèles nationaux de socialisme" - "masarikarisme". Insatisfaction au sein du Parti communiste face au dogmatisme de la haute direction. Plénums d'automne de 1967 et critiques d'A. Novotny à leur sujet. Plénum du Comité central décembre 67 - janvier 68 et destitution d'A. Novotny.
Activités de A. Dubcek en tant que chef du Parti communiste des droits de l'homme. Démocratisation. Tentatives de réformes du marché dans le cadre du socialisme. "Programme d'action". "Le socialisme à visage humain." Fief des réformateurs. Comité du Parti de la ville de Prague. Attitude négative du Présidium du Comité central du Parti communiste chinois envers la politique d'A. Dubcek. "Programme de 2000 mots". Réorganisation du Front national des Tchèques et des Slovaques. Activation des partis. Nouvelles forces politiques : Club des personnes actives sans parti (KAN), Club-231, etc. Scission des syndicats. Défilé armé le 9 mai de la Milice populaire pour démontrer la force des « orthodoxes ». Attitude indifférente envers les réformes des villageois et des Slovaques. Exigences nationales des Slovaques. L'élection de L. Svoboda à la présidence, qui se méfie de ce qui se passe. Perte partielle de contrôle sur la société par les réformateurs. L'attitude des dirigeants des pays socialistes face aux événements de Tchécoslovaquie. Réunions des dirigeants à : Dresde, Sofia, Moscou, Varsovie, Cierna nad Tisou, Bratislava. Exercice Bouclier-68. Prendre la décision d’envoyer des troupes du Pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie.
20/21 août intervention des "troupes alliées". Incidents entre les interventionnistes et la population. "Neutralité" des "structures de sécurité" tchécoslovaques. Une division au sein du Comité central du Parti communiste de Tchécoslovaquie dans son évaluation de ce qui s'est passé. Congrès de Vysočany du Parti communiste de Tchécoslovaquie et condamnation de l'agression. Soutien de certains partis communistes occidentaux à la position du congrès. Appel à l'ONU. Arrivée à Moscou le 23 août du président tchécoslovaque L. Svoboda et signature du protocole officialisant la présence des troupes soviétiques dans le pays. Le 26 août, le congrès du Parti communiste de Slovaquie a condamné l'invasion, mais après l'arrivée de G. Husak, il a approuvé le Protocole de Moscou. 31 août, approbation du Protocole de Moscou par le Comité central du Parti communiste de Tchécoslovaquie et formation d'un Comité central de coalition dirigé par A. Dubcek. Octobre 1968 adoption d'une nouvelle Constitution tenant compte de la structure fédérale du pays. La lutte pour les syndicats et l'aggravation de la situation politique au début de 1969. Avril 69, destitution d'A. Dubcek, du leader communiste G. Husak. Le rôle des Slovaques dans les autorités tchécoslovaques dans les années 70-80.
Stabilisation de la situation en 1970. « Politique de consolidation » et répression du début des années 70. Rechercher des moyens d'optimiser la gestion économique. Reprise de l'opposition "Charte 77". L'influence de la « perestroïka » soviétique sur la Tchécoslovaquie. Nomination au poste de secrétaire général du Comité central du Parti communiste de Tchécoslovaquie Milos Jakes (1988). Croissance du nombre de partis. Tentatives de démocratisation. Événements du 17 novembre 1989 à Prague. "Révolution de velours".
Le Forum civique et les Démocrates-Chrétiens constituent une alternative libérale au socialisme. "Table ronde" et transfert du pouvoir aux non-communistes. Effondrement du Parti communiste de Tchécoslovaquie. Réformes socio-économiques en Tchécoslovaquie. Le président V. Havel et le président de l'Assemblée nationale A. Dubcek. La formation des élites nationales en République tchèque et en Slovaquie constitue leur différence politique. Traité de liquidation de la République fédérale tchécoslovaque le 1er janvier 1993
Forces politiques en Slovaquie et en République tchèque à la fin du XXe siècle. Le rôle des forces de gauche et nationalistes. Le président tchèque V. Havel et la victoire de la gauche aux élections législatives du milieu des années 1990.
YOUGOSLAVIE
Existence de facto de la Nouvelle-Yougoslavie depuis 1943. Gouvernement de coalition Tito-Subasic. Élimination de l’opposition armée et procès des collaborateurs. Principes politiques et juridiques de la nationalisation dans l'industrie et des réformes agraires. Les grandes puissances et la Yougoslavie 1945-46. Rupture avec le roi et proclamation de la République populaire fédérale de Yougoslavie. La formation d’un régime pratiquement à parti unique. Le premier plan quinquennal. Les relations soviéto-yougoslaves et leur crise en 1948. Le conflit soviéto-yougoslave, son internalisation par le Bureau du Kominform et ses conséquences sur le développement interne de la RPFY. V Congrès du Parti communiste de Yougoslavie (juillet 1948). Répressions politiques contre les partisans de Staline.
L'isolement de la Yougoslavie et ses conséquences sur le développement économique et politique du pays. Industrialisation et collectivisation forcées. Aide des pays occidentaux et de leurs projets pour la Yougoslavie. Entrée de la RPFY dans le Pacte balkanique (Grèce et Turquie) 1er. Compréhension politico-idéologique du conflit avec le Parti communiste de toute l'Union (bolcheviks) et révision de la compréhension du « socialisme ». B. Kidrich, M. Djilas, E. Kardelj et le début de la mise en œuvre du « projet yougoslave de socialisme autonome ». Principes : l'approfondissement constant de la démocratie socialiste avec le rôle dirigeant du parti, séparé du organismes gouvernementaux, la transformation du « socialisme d'État » en une association de producteurs libres ; le dépérissement de l’État ; préservation de la production marchande; contrôle des travailleurs sur l'utilisation du produit excédentaire et sa distribution correcte.
Depuis 1950 transfert de propriété aux collectifs de travail. Refus de collectiviser le village. Transfert de nombreuses fonctions de planification aux organismes républicains. Élimination des ministères de tutelle. Introduction de la comptabilité analytique dans les entreprises. Succès en développement économique 1ère année. Le rôle des investissements occidentaux dans l'économie du pays. Compréhension théorique et idéologique des changements et désaccords en cours au sein de la direction du Parti communiste. Transformation du Parti communiste de Yougoslavie en Ligue des communistes de Yougoslavie (UCYU). Discussion sur le rôle du parti et l'exclusion du Comité central, puis du parti, de M. Djilas et V. Dedier. Amnistie pour les personnes réprimées en 1948-51. Normalisation des relations avec l'URSS et les pays socialistes 1ère année. Approbation de l'intervention par les dirigeants yougoslaves Union soviétique en Hongrie et désaccord avec les politiques menées pour stabiliser la situation dans ce pays. Le programme SKY de 1958 et les accusations mutuelles de révisionnisme entre les pays socialistes. Le rôle de la Yougoslavie dans la création du Mouvement des non-alignés 1.
Prise de conscience de l'épuisement du développement économique extensif et de l'incohérence du développement socio-politique au début des années 60 et de la lutte au sein de la direction du SKY sur la question des perspectives d'avenir. Constitution de la République fédérative socialiste de Yougoslavie (1963). Réforme économique de 1965. Poursuite de la décentralisation de l'administration publique et développement de l'autonomie gouvernementale à plusieurs niveaux. Répressions contre A. Rankovic, qui s'est prononcé contre les réformes en cours. Contradictions croissantes de l’économie de marché. La complication des relations inter-républicaines dans la fédération est l'émergence du localisme et du nationalisme.
Crise idéologique et politique en Yougoslavie au début des années 1970. Performances nationales en Croatie soi-disant. "Printemps croate", répressions contre les dirigeants de la république et un certain nombre de Croates au sein du gouvernement fédéral (dont F. Tudjman). Formation de groupes d'intellectuels « néo-marxistes » et « marxistes-léninistes » au sein du SKYU. 10e Congrès de l'Union des syndicats de la jeunesse (1974) pour tenter de corriger la situation dans le pays. Renforcer le rôle du parti. Améliorer le système d'autonomie gouvernementale en tant que panacée contre la bureaucratie. Enregistrement complet du soi-disant. "Modèle yougoslave de socialisme". /Jalons dans la formation du « modèle » : « Loi fondamentale sur la gestion des entreprises économiques d'État et des associations économiques suprêmes par les collectifs de travail » (1950), Loi constitutionnelle de 1953, Constitution de la RSFY de 1963, Constitution de la RSFY de 1974, Loi sur le travail unifié (1976)./ Tito comme président à vie de la RSFY et président du SKY. L'instauration en 1978 d'une rotation de tous les autres postes dans les organismes étatiques et publics dans un délai d'un an. Tito en 1980.
Instabilité économique au début des années 80. Exacerbation du problème du fonctionnement du marché unique de l'État. Des économies républicaines indépendantes au nationalisme politique. L'échec de l'idée d'autonomie gouvernementale dans le contexte du remplacement effectif de l'étatisme d'État par l'étatisme républicain. La formation d'une ethnocratie technocratique.
Détérioration des relations entre la Serbie et ses okrugs autonomes Kosovo-Metohija, Voïvodine en raison de l'égalité de souveraineté de la république et de ses districts. Affrontements albanais-serbes au Kosovo-Metohija. Introduction des forces de police fédérales dans l'Okrug autonome. Référendum en Serbie sur le ghosting conformément au statut juridique et réel des districts. Montée du nationalisme dans tout le pays. Le programme de stabilisation économique à long terme de 1983 et son échec dû à l'égoïsme économique des républiques. Crise à grande échelle en Yougoslavie en 1988. Tentative d'élaboration d'une nouvelle Constitution de la RSFY. Détotisation. Désintégration de SKYU. L'émergence des partis politiques. Élections dans les républiques et victoire en Slovénie de « Demos », en Croatie de l'Union démocratique croate. Référendums sur la sortie de la Fédération. Mars 1991 : échec des négociations pour préserver l'unité du pays. 25 juillet 1991 : Sécession de la Slovénie et de la Croatie de la Yougoslavie.
ÉTATS YOUGOSLAVE
Le problème de la Krajina serbe en Croatie et la guerre avec la Serbie, fin 1991 - début 1992. Sanctions contre la Serbie et le Monténégro prises par l'ONU. Introduction des troupes de l'ONU en Krajina. Opérations militaires en 1995 et nettoyage d'une partie de la Krajina des Serbes. La situation en Slavonie. Le début de la normalisation des relations entre la Serbie et la Croatie fin 1996.
Situation ethno-politique en Bosnie-Herzégovine. Guerre civile de la population serbe-croate-« musulmane » en Bosnie. Génocide mutuel. Implication dans le conflit entre la Serbie et la Croatie. Implication des États occidentaux et musulmans dans le conflit. Forfaits internationaux en Bosnie. Actions des troupes de l'ONU et de l'armée américaine.. L'idée d'un État islamique par le président de Bosnie-Herzégovine Izigbegovic. La réunification de toutes les terres serbes fait partie des projets des Serbes de Bonia et de tous les Croates de Bosnie. Confédération de Croatie - Bosnie-Herzégovine. Division des territoires en 1996. Élections. L'avenir problématique de la Bosnie.
Modernes : Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine et République fédérale de Yougoslavie au sein de la Serbie et du Monténégro. L'incomplétude de la formation des nations yougoslaves et de leurs territoires étatiques.
La situation intérieure en Yougoslavie au milieu des années 1990. Le conseil d'administration du parti socialiste et les activités de S. Milosivic en tant que président du pays. Activités des partis d'opposition : démocrate (Z. Djindich), radical serbe (V. Seselj). Activités de V. Draskovic. Victoire de la coalition de gauche aux élections législatives. La victoire du bloc d'opposition "Zajedno" aux élections municipales en Serbie du 17 novembre 1996 et l'annulation de leurs résultats. Manifestations de protestation de l’opposition et crise sociopolitique du début de l’année.
§ 96. Principaux pays capitalistes de la seconde moitié du XXe siècle.
Faire des États-Unis une première puissance mondiale. La guerre a entraîné des changements dramatiques dans l’équilibre des pouvoirs dans le monde. Les États-Unis ont non seulement peu souffert de la guerre, mais ils ont également réalisé des bénéfices importants. Le pays a augmenté sa production de charbon et de pétrole, sa production d’électricité et sa production d’acier. La base de cette reprise économique était d’importantes commandes militaires du gouvernement. Les États-Unis occupent une position de leader dans l’économie mondiale. L'importation d'idées et de spécialistes d'autres pays a été un facteur garantissant l'hégémonie économique, scientifique et technique des États-Unis. Déjà à la veille et pendant la guerre, de nombreux scientifiques avaient émigré aux États-Unis. Après la guerre, un grand nombre de spécialistes allemands et de documentation scientifique et technique furent exportés d’Allemagne. La situation militaire a contribué au développement de l'agriculture. Il y avait une forte demande de nourriture et de matières premières dans le monde, ce qui a créé une situation favorable sur le marché agricole même après 1945. Les explosions de bombes atomiques dans les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki sont devenues une terrible démonstration de la puissance accrue de l'État. États-Unis. En 1945, le président G. Truman a déclaré ouvertement que la responsabilité de continuer à diriger le monde incombait à l’Amérique. Au début de la guerre froide, les États-Unis ont inventé les concepts de « contenir » et de « rejeter » le communisme, dirigés contre l’URSS. Les bases militaires américaines couvrent une grande partie du monde. L’avènement du temps de paix n’a pas empêché l’intervention du gouvernement dans l’économie. Malgré les éloges de la libre entreprise, le développement économique après le New Deal de Roosevelt n'était plus concevable sans le rôle régulateur de l'État. Sous le contrôle de l'État, la transition de l'industrie vers des lignes pacifiques s'est réalisée. Un programme de construction de routes, de centrales électriques, etc. a été mis en œuvre. Le Conseil présidentiel des conseillers économiques a formulé des recommandations aux agences gouvernementales. Les programmes sociaux de l’ère du New Deal de Roosevelt ont été conservés. La nouvelle politique s'appelait « bonne voie ». Parallèlement, des mesures ont été prises pour restreindre les droits des syndicats (loi Taft-Hartley). Parallèlement, à l'initiative du sénateur J. McCarthy la persécution commença contre les personnes accusées d'« activités anti-américaines » (maccarthysme). De nombreuses personnes ont été victimes de la chasse aux sorcières, notamment des personnalités aussi célèbres que Charles Chaplin. Dans le cadre de cette politique, la fabrication d’armes, notamment nucléaires, s’est poursuivie. La formation du complexe militaro-industriel (MIC), dans lequel étaient réunis les intérêts des responsables, du sommet de l'armée et de l'industrie militaire, est en voie d'achèvement.
50-60 ans XXe siècle étaient généralement favorables au développement de l'économie, sa croissance rapide s'est produite, associée principalement à l'introduction des acquis de la révolution scientifique et technologique. Au cours de ces années, le pays a remporté de grands succès dans la lutte de la population noire (afro-américaine) pour ses droits. Des manifestations menées par M.L King, conduit à l’interdiction de la ségrégation raciale. En 1968, des lois furent adoptées pour garantir l’égalité des droits aux Noirs. Cependant, parvenir à une égalité réelle s'est avéré beaucoup plus difficile que l'égalité juridique ; des forces influentes y ont résisté, ce qui s'est traduit par le meurtre de Quing.
D'autres changements ont également été réalisés dans le domaine social.
Devenu président en 1961 J.Kennedy a mené une politique de « nouvelles frontières » visant à créer une société de « bien-être général » (élimination des inégalités, de la pauvreté, de la criminalité, prévention de la guerre nucléaire). Des lois sociales extrêmement importantes ont été adoptées pour faciliter l'accès des pauvres à l'éducation, aux soins de santé, etc.
Fin des années 60 – début des années 70. XXe siècle La situation aux États-Unis empire.
Cela était dû à l’escalade de la guerre du Vietnam, qui s’est soldée par la plus grande défaite de l’histoire des États-Unis, ainsi qu’à la crise économique mondiale du début des années 70 du XXe siècle. Ces événements sont devenus l'un des facteurs qui ont conduit à la politique de détente : sous le président R. Nixon Les premiers traités de limitation des armements ont été conclus entre les États-Unis et l’URSS.
Au début des années 80 du XXe siècle. une nouvelle crise économique a commencé.
Dans ces conditions, le Président R.Reagan a proclamé une politique appelée « révolution conservatrice ». Les dépenses sociales d'éducation, de médecine et de retraite ont été réduites, mais les impôts ont également été réduits. Les États-Unis se sont orientés vers le développement de la libre entreprise et la réduction du rôle de l’État dans l’économie. Cette décision a suscité de nombreuses protestations, mais a contribué à une amélioration de l'économie. Reagan a préconisé une augmentation de la course aux armements, mais à la fin des années 80 du XXe siècle. Sur proposition du leader de l'URSS M.S. Gorbatchev, le processus d'une nouvelle réduction des armements a commencé. Elle s’est accélérée dans un climat de concessions unilatérales de la part de l’URSS.
L’effondrement de l’URSS et de l’ensemble du camp socialiste a contribué à la plus longue période de croissance économique des États-Unis dans les années 90. XXe siècle sous le président chez Clinton. Les États-Unis sont devenus le seul centre de puissance au monde et ont commencé à revendiquer un leadership mondial. C'est vrai, à la fin du XXe et au début du XXIe siècle. La situation économique du pays s'est détériorée. Les attaques terroristes sont devenues un test sérieux pour les États-Unis 11 Septembre 2001 Les attentats terroristes à New York et à Washington ont coûté la vie à plus de 3 000 personnes.
Principaux pays d'Europe occidentale.
La Seconde Guerre mondiale a miné les économies de tous les pays européens. D'énormes efforts ont dû être consacrés à sa restauration. Les phénomènes douloureux dans ces pays ont été provoqués par l’effondrement du système colonial et la perte de colonies. Ainsi, pour la Grande-Bretagne, les résultats de la guerre, selon W. Churchill, sont devenus « un triomphe et une tragédie ». L’Angleterre est enfin devenue le « partenaire junior » des États-Unis. Au début des années 60 du XXe siècle. L'Angleterre a perdu presque toutes ses colonies. Un problème sérieux depuis les années 70. XXe siècle est devenue la lutte armée en Irlande du Nord. L’économie britannique n’a pu se relancer longtemps après la guerre, jusqu’au début des années 1950. XXe siècle a été préservé système de cartes. Les travaillistes arrivés au pouvoir après la guerre ont nationalisé un certain nombre d’industries et élargi les programmes sociaux. Peu à peu, la situation économique s'est améliorée. Dans les années 5060. XXe siècle il y avait une croissance économique intense. Cependant, les crises de 1974-1975 et 1980-1982. causé de grands dégâts au pays. Le gouvernement conservateur arrivé au pouvoir en 1979, dirigé par M. Thatcher défendu les « vraies valeurs de la société britannique ». En pratique, cela s'est traduit par la privatisation du secteur public, la réduction de la réglementation gouvernementale et l'encouragement de l'entreprise privée, ainsi que la réduction des impôts et des dépenses sociales. En France, après la Seconde Guerre mondiale, sous l'influence des communistes, qui ont fortement accru leur autorité au cours des années de lutte contre le fascisme, un certain nombre de grandes industries ont été nationalisées et les biens des collaborateurs allemands ont été confisqués. Les droits sociaux et les garanties du peuple se sont élargis. En 1946, une nouvelle constitution est adoptée, établissant le régime de la Quatrième République. Cependant, les événements de politique étrangère (guerres du Vietnam, d'Algérie) ont rendu la situation du pays extrêmement instable.
Sur la vague de mécontentement de 1958, un général arrive au pouvoir C. de Gaulle. Il a organisé un référendum qui a adopté une nouvelle constitution élargissant considérablement les pouvoirs du président. La période de la Ve République commence. Charles de Gaulle a réussi à résoudre un certain nombre de problèmes urgents : les Français ont quitté l'Indochine, toutes les colonies d'Afrique ont obtenu la liberté. Dans un premier temps, de Gaulle a tenté d'utiliser la force militaire pour retenir l'Algérie, qui était la patrie d'un million de Français, pour la France. Cependant, l’escalade des hostilités et la répression accrue contre les participants à la guerre de libération nationale n’ont fait qu’accroître la résistance algérienne. En 1962, l’Algérie accède à l’indépendance et la plupart des Français s’enfuient en France. Une tentative de coup d'État militaire par des forces opposées au départ de l'Algérie a été réprimée dans le pays. Du milieu des années 60 du XXe siècle. La politique étrangère de la France devient plus indépendante, elle quitte l'organisation militaire de l'OTAN et un accord est conclu avec l'URSS.
Dans le même temps, la situation économique s'est améliorée. Cependant, les contradictions persistèrent dans le pays, ce qui conduisit à des protestations massives d'étudiants et de travailleurs en 1968. Sous l'influence de ces protestations, de Gaulle démissionna en 1969. Son successeur J Pompidou maintenu le même cap politique. Dans les années 70 XXe siècle La situation économique est devenue moins stable. Aux élections présidentielles de 1981, le chef du Parti socialiste a été élu F.Mitterrand. Après la victoire des socialistes aux élections législatives, ils ont formé leur propre gouvernement (avec la participation des communistes). Un certain nombre de réformes ont été menées dans l'intérêt de larges couches de la population (réduction du temps de travail, augmentation des vacances), les droits des syndicats ont été élargis et un certain nombre d'industries ont été nationalisées. Cependant, les problèmes économiques émergents ont contraint le gouvernement à emprunter la voie de l'austérité. Le rôle des partis de droite, avec les gouvernements desquels Mitterrand était censé coopérer, s’est accru et les réformes ont été suspendues. Un problème sérieux était le renforcement des sentiments nationalistes en France en raison de l'afflux massif d'émigrants dans le pays. Les sentiments des PARTISANS du slogan « La France aux Français » sont exprimés par le Front National dirigé par J-M. Le Lenom, qui recueille parfois un nombre important de voix. L’influence des forces de gauche a diminué. Aux élections de 1995, l'homme politique gaulliste de droite est devenu président. F Chirac.
Après l'émergence de la République fédérale d'Allemagne en 1949, son gouvernement était dirigé par le leader de l'Union chrétienne-démocrate (CDU). Adenauer, qui est resté au pouvoir jusqu'en 1960. Il a poursuivi une politique de création d'une économie de marché à vocation sociale avec un rôle important de régulation gouvernementale. Après l'achèvement de la période de reprise économique, le développement de l'économie allemande s'est déroulé à un rythme très rapide, facilité par l'aide américaine. L’Allemagne est devenue une puissance économique puissante. Dans la vie politique, il y a eu une lutte entre la CDU et les sociaux-démocrates. A la fin des années 60. XXe siècle Un gouvernement dominé par les sociaux-démocrates dirigé par V. Brandtom. De nombreux changements ont été réalisés dans l'intérêt de la population en général. En politique étrangère, Brandt a normalisé les relations avec l’URSS, la Pologne et la RDA. Cependant, les crises économiques des années 70. XXe siècle conduit à une aggravation de la situation du pays. En 1982, le leader de la CDU arrive au pouvoir G. Kohl. Son gouvernement a réduit la réglementation gouvernementale de l'économie et a procédé à la privatisation. Des conditions favorables ont contribué à une accélération du rythme de développement. La réunification de la République fédérale d'Allemagne et de la République démocratique allemande a eu lieu. à la fin des années 90. XXe siècle de nouveaux problèmes financiers et économiques sont apparus. En 1998, les sociaux-démocrates dirigés par G. Schröder.
Au milieu des années 70. XXe siècle Les derniers régimes autoritaires d'Europe ont disparu. En 1974, l'armée a mené un coup d'État au Portugal, renversant le régime dictatorial. A. Salazar. Des réformes démocratiques ont été menées, un certain nombre d'industries de premier plan ont été nationalisées et l'indépendance a été accordée aux colonies. En Espagne après la mort du dictateur F.Franco en 1975, la restauration de la démocratie a commencé. La démocratisation de la société a été soutenue par le roi Juan Carlos 1. Au fil du temps, des succès économiques importants ont été obtenus et le niveau de vie de la population a augmenté. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, une guerre civile éclate en Grèce (1946-1949) entre forces procommunistes et pro-occidentales, soutenues par l’Angleterre et les États-Unis. Cela s'est soldé par la défaite des communistes. En 1967, un coup d’État militaire a eu lieu dans le pays et le régime des « colonels noirs » a été instauré. Tout en limitant la démocratie, les « colonels noirs » élargissaient en même temps aide sociale population. La tentative du régime d’annexer Chypre a conduit à sa chute en 1974.
Intégration européenne. Dans la seconde moitié du XXe siècle. Des tendances à l’intégration des pays ont été observées dans de nombreuses régions, notamment en Europe. En 1949, le Conseil de l'Europe voit le jour. En 1957, six pays menés par la France et l'Allemagne ont signé le Traité de Rome pour créer la Communauté économique européenne (CEE), un marché commun qui a supprimé les barrières douanières. Dans les années 70-80. XXe siècle le nombre de membres de la CEE est passé à 12. En 1979, les premières élections directes au Parlement européen ont eu lieu. En 1991, à la suite de longues négociations et de décennies de rapprochement entre les pays de la CEE, des documents sur les unions monétaires, économiques et politiques ont été signés dans la ville néerlandaise de Maastricht. En 1995, la CEE, qui comptait déjà 15 États, se transforme en Union européenne (UE). Depuis 2002, une monnaie unique, l'euro, a finalement été introduite dans 12 pays de l'UE, renforçant ainsi la position économique de ces pays dans la lutte contre les États-Unis et le Japon. Les traités prévoient l'expansion des pouvoirs supranationaux de l'UE. Les principales orientations politiques seront déterminées par le Conseil européen. Les décisions nécessitent le consentement de 8 pays sur 12. La création d’un gouvernement européen unique ne peut être exclue à l’avenir.
Japon. La Seconde Guerre mondiale a eu des conséquences désastreuses pour le Japon : destruction économique, perte de colonies, occupation. Sous la pression des États-Unis, l’empereur japonais accepte de limiter son pouvoir. En 1947, une Constitution a été adoptée qui a élargi les droits démocratiques et consolidé le statut pacifique du pays (les dépenses militaires selon la Constitution ne peuvent dépasser 1 % de toutes les dépenses budgétaires). Le Parti libéral-démocrate (PLD), de droite, est presque toujours au pouvoir au Japon. Le Japon a réussi à redresser son économie très rapidement. Depuis les années 50 XXe siècle sa forte ascension commence, appelée le « miracle économique » japonais. Ce « miracle » reposait, outre un environnement favorable, sur les particularités de l’organisation de l’économie et de la mentalité des Japonais, ainsi que sur une faible part des dépenses militaires. Le travail acharné, la simplicité et les traditions d’entreprise de la population ont permis à l’économie japonaise d’être compétitive avec succès. Le cap a été fixé pour le développement d’industries à forte intensité de connaissances qui ont fait du Japon un leader dans la production d’électronique. Néanmoins, au tournant des XXe et XXIe siècles. Il y a des problèmes importants au Japon. Les scandales liés à la corruption autour du PLD ont éclaté de plus en plus souvent. Le taux de croissance économique a ralenti, la concurrence des « pays nouvellement industrialisés » (Corée du Sud, Singapour, Thaïlande, Malaisie), ainsi que de la Chine, s'est intensifiée. La Chine constitue également une menace militaire pour le Japon.
Mouvements sociaux internationaux
Après la Seconde Guerre mondiale, vers une nouvelle étape de développement
Des mouvements sociaux de masse sont apparus. Surtout largement
Ils ont pris un tel essor dans les années 70 et 80. Un certain nombre d'entre eux sont originaires de l'extérieur
cadre des partis politiques, reflet de la crise des politiques
les partis en tant qu’institution d’une société démocratique.
Les principaux mouvements sociaux se sont prononcés en faveur de la paix,
démocratie et progrès social, contre toutes les manifestations
réaction et néo-fascisme. Mouvements sociaux des temps modernes
Ils apportent une grande contribution à la protection de l'environnement,
droits civiques et libertés, lutte pour la participation au travail
ceux impliqués dans la gestion des entreprises et de l’État. Large
le soutien est apporté par les mouvements sociaux pour
exigences des femmes, des jeunes et des minorités nationales.
Le rôle dirigeant dans de nombreux mouvements appartenait aux travailleurs
chim. Cependant, au cours des dernières décennies, la composition sociale s'est multipliée
Ces mouvements sociaux se sont considérablement développés. Dans certaines
certains d'entre eux comprennent des représentants de toutes les couches sociales
sociétés occidentales modernes.
Communistes. Un rôle important dans la victoire sur le fascisme a été joué par
Sont-ils communistes ? Lutte héroïque sur les fronts et derrière les lignes ennemies,
participation active au mouvement de résistance dans les pays esclaves
partis politiques dans le monde. Leur influence et leur nombre sont importants
ont augmenté. Si en 1939 il y avait 61 communistes
parti au nombre d'environ 4 millions, puis à la fin de 1945, la communauté
des partis politiques existaient dans 76 pays unis
a embauché 20 millions de personnes. Dans les premières années d'après-guerre, le nombre
Les communistes ont encore grandi. En 1950, il y avait 81
parti, et le nombre de communistes est passé à 75 millions de personnes.
En 1945-1947, les communistes faisaient partie de la coalition
gouvernements de France, d'Italie, d'Autriche, de Belgique, du Danemark,
Islande, Norvège et Finlande. Leurs représentants étaient
élu aux parlements de la plupart des pays d'Europe occidentale
Cordes. Entre 1944 et 1949, les partis communistes sont devenus les partis au pouvoir en
pays d’Europe centrale et du Sud-Est et dans un certain nombre de pays
Asie, puis à Cuba.
Pendant les années de guerre (1943), le Komintern fut dissous. Cependant
La dépendance des partis communistes à l'égard du PCUS persistait. Nouvelles tâches
a exigé le renforcement des liens internationaux du communisme
com planète. En septembre 1947, une réunion eut lieu en Pologne
des représentants des partis communistes de l'URSS, de la Bulgarie, de la Hongrie,
Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, France et
Italie. Des rapports d'information ont été entendus lors de la réunion
communication sur les activités des parties représentées à la réunion.
La question de la situation internationale a également été abordée. DANS
de la Déclaration adoptée, les partis communistes étaient confrontés à des problèmes fondamentaux
tâches de la lutte pour la paix, la démocratie, la souveraineté nationale
tet, pour l’unification de toutes les forces anti-impérialistes. Pour la coordination
la dynamique des activités des partis communistes, l'échange d'expériences de travail a été
il a été décidé de créer un bureau d'information et d'établir
publication d'un organe imprimé. Lors des réunions tenues en juin
1948 en Roumanie et en novembre 1949 en Hongrie, ont été adoptés
documents sur la protection de la paix, la nécessité de renforcer l'unité
classe ouvrière et communistes.
Graves désaccords entre le PCUS et le Parti communiste du Sud
Slavia, la pression de Staline sur d’autres partis communistes a conduit à l’ex-
selon le Bureau d'information du Parti communiste de Yougoslavie. Après 1949
Le bureau d'information ne s'est pas réuni. Par la suite, les liens entre les entreprises
les lots ont commencé à être réalisés sous forme de contrats bilatéraux et multi-
réunions au niveau des États et réunions internationales sur une base volontaire
sur une nouvelle base.
En 1957 et 1966, des conseils internationaux se sont tenus à Moscou
réunions de représentants des partis communistes. La plupart
problèmes actuels du mouvement communiste, démocratique
la race, la paix et le progrès social se reflètent dans
documents adoptés lors des réunions. Cependant, par la suite
années, des tendances et des divergences dangereuses ont commencé à apparaître,
associé au départ de la direction du Parti communiste chinois de la marque-
Sisme-léninisme et internationalisme prolétarien.
Dans les années 60, les relations se sont considérablement détériorées.
entre le PCUS et le Parti communiste chinois, entre le PCC et d’autres
Partis munistes. Le fossé entre le PCC et le PCUS est difficile
affecté l’unité du MKD. Certains partis communistes sont passés à
Des positions maoïstes ; dans d’autres, des groupes maoïstes ont émergé. Os-
La troisième crise de l'IKD est survenue à l'occasion de l'introduction de troupes en provenance d'États
participants du Pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie. 24 comparaison
les liens, notamment italiens et français, ont condamné les militaires
intervention. Après cela, il a été difficile de convoquer une réunion
partis communistes et ouvriers en juillet 1969. Désaccords
a continué à s’intensifier. Cinq partis communistes ont refusé de signer
document final de la Réunion, quatre parties, dont l'Italien
Lyanskaya et l'Australien ont convenu de n'en signer qu'un
section, certains ont signé le document avec des réserves.
En 1977, les secrétaires généraux des partis communistes influents
Europe occidentale - italien (E. Berlinguer), français
(J. Marchais) et espagnol (S. Carrillo) ont adopté une déclaration
contre l'orientation du MKD vers le modèle soviétique de socialisme. Nouveau
Le mouvement s’appelait « l’eurocommunisme ». "Eurocommuniste-
vous" avez prôné une voie pacifique de développement des pays vers le socialisme.
L'USCP a été critiqué pour son manque de démocratie et ses violations
droits humains. Les pays du « vrai socialisme » sont condamnés
lutté pour la subordination de l'État au parti. "Eurocommunistes"
a exprimé l'opinion que l'Union soviétique avait perdu son pouvoir révolutionnaire
rôle lutionnaire.
La nouvelle tendance a été soutenue par de nombreux partis communistes, dont
le Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Suisse, le Japon. Pas-
quelles parties - Australie, Grèce, Espagne, Finlande,
Suède - divisée. En conséquence, dans ces pays, l'éducation
il y avait deux, voire trois partis communistes.
Au cours des dernières décennies, la divergence des idées s'est accrue -
mais l'orientation politique des partis communistes avec re-
tout le développement social. Cela a conduit à une crise d'opinion
Dovs, politique et organisations des partis communistes. Plus
en tout, il a frappé les partis qui étaient au pouvoir et
étaient responsables du développement de leur pays. Le crash du "re-
socialisme" dans les pays d'Europe de l'Est, quittant la scène
Nous, du PCUS, avons mis en évidence la nécessité d'une réforme sérieuse.
examen des points de vue traditionnels, de la politique et de l'organisation
les partis communistes, leur développement d'une nouvelle idéologie
orientation politique correspondant à ce qui se passe dans
monde de profonds changements.
Socialistes et sociaux-démocrates. L'entrée socialiste
international En 1951, lors d'un congrès à Francfort-sur-le-Main
L'Internationale Socialiste (IS) a été fondée, qui
Ry s'est proclamé successeur du RSI, qui existait depuis
1923 à 1940 Le rôle principal dans la création de SI a été joué par les Britanniques.
Travaillistes chinois, SPD, partis socialistes de Belgique,
Italie, France. Au début, il comprenait 34 co-
partis socialistes et sociaux-démocrates, numérotation
comptant environ 10 millions de personnes.
Dans la déclaration du programme « Buts et objectifs de la démocratie
socialisme", l'objectif a été proposé : progressivement, sans classe-
réaliser par la lutte, la révolution et la dictature du prolétariat
transformation du capitalisme en socialisme. Une évolution pacifique
aucun processus n’était opposé au marxiste-léniniste
la doctrine de la lutte des classes. La déclaration indiquait que
La politique de l’URSS constitue la principale menace à la paix. Création du SI
et sa stratégie dans les premières décennies d'après-guerre a renforcé
confrontation entre deux branches du mouvement syndical international
niya - social-démocrate et communiste.
À la fin des années 50 et surtout dans les années 60 et au début des années 70, le social
la démocratie a considérablement élargi le soutien de masse à son
Les politiciens. Cela a été facilité par des circonstances objectives,
qui a favorisé la mise en œuvre d’une politique sociale
beaucoup de manœuvres. L’expansion de la co-
création de l'Internationale Socialiste. Rejoindre ses rangs socialistes
partis en Asie, en Afrique et en Amérique latine ont conduit à
« Le monde aujourd’hui – Perspective socialiste »
la nécessité d'une coexistence pacifique des États a été reconnue
avec différents systèmes sociaux, il y a eu un appel à l’inter-
la détente internationale et le désarmement. Par la suite, SI tous ac-
a préconisé plus activement le renforcement de la paix et de la sécurité universelle.
Dans les années 70, l'IS a continué à adhérer à l'idéologie et
principes du « socialisme démocratique ». Plus d'attention
a commencé à prêter attention aux problèmes de genre socio-économique
la vie des travailleurs. SI est plus actif et plus expressif de manière constructive
défendu la paix et le désarmement, soutenu le nouveau « Parti oriental »
politique" de V. Brandt, accords soviéto-américains sur
questions de limitation et de réduction des armements, pour le renforcement
la détente, contre la guerre froide.
Dans les années 1980, les sociaux-démocrates étaient confrontés à certaines
nos difficultés. Le nombre de certains partis a été réduit. DANS
principaux pays occidentaux (Angleterre, Allemagne), ils ont subi une défaite
a perdu les élections et le pouvoir au profit des néoconservateurs. Des difficultés
Les années 80 ont été générées par un certain nombre de facteurs. Se manifeste plus intensément
le progrès scientifique et technologique et la croissance économique ont des conséquences contradictoires.
Les problèmes économiques et autres problèmes mondiaux se sont aggravés. Pas
réussi à mettre un terme au chômage et, dans un certain nombre de pays, il adopta
proportions alarmantes. L’offensive active a été menée par les néoconservateurs.
forces tives. Sur de nombreuses questions passionnantes, l'IS a développé
nouvelle stratégie et tactiques, qui se reflètent dans
documents de programme des partis sociaux-démocrates et dans
Déclaration de principes de l'Internationale Socialiste, adoptée en 1989.
L'objectif ultime proclamé par les sociaux-démocrates est
est de réaliser la social-démocratie, c'est-à-dire en assurant
tous les droits sociaux des travailleurs (droit au travail, à l'éducation
éducation, repos, traitement, logement, sécurité sociale), V
éliminer toutes les formes d’oppression, de discrimination, d’exploitation
homme par homme, en garantissant toutes les conditions gratuitement
le développement de chaque personnalité comme condition d'un libre développement
la société entière.
Les objectifs du socialisme démocratique doivent être atteints
mettre l’accent sur les partis sociaux-démocrates, pacifiques,
par des moyens mocratiques, par une évolution progressive
la société, à travers les réformes, la coopération de classe. DANS
années d'après-guerre, les sociaux-démocrates étaient au pouvoir
un certain nombre de pays (Autriche, Angleterre, Allemagne, France, Espagne, Suède)
tion, Norvège, Finlande).
Malgré le fait qu'ils faisaient souvent des concessions à la bourgeoisie,
zia et grand capital, évaluation objective des activités
indique que, tout d’abord, ils reflétaient la
défendu les intérêts des travailleurs. Leur contribution à la défense est significative
démocratie, formation et développement de l'État, protection sociale
efforts visant à améliorer la situation financière des travailleurs, à
l'avancement de leurs pays sur la voie du progrès social, en
promotion de la paix universelle et de la sécurité internationale, amélioration
relations entre l'Ouest et l'Est, dans la résolution du complexe
problèmes du « tiers-monde ».
En 1992 a eu lieu le 19ème Congrès de l’IS. Cela s'est passé à Berlin.
Le socialiste français Pierre Mauroy a été élu président. DANS
Dans un certain nombre de pays, de nouveaux mouvements socialistes et sociaux-démocrates
partis politiques, y compris dans les États indépendants de la CEI.
Les partis de l'Internationale Socialiste sont représentés par de grands
aucune faction dans les parlements de nombreux pays occidentaux.
listique internationale. 1200 personnes ont assisté à la convention
délégués qui représentaient 143 partis de 100 pays. À PROPOS
L'importance du congrès est également indiquée par le fait que parmi les délégués
Le président argentin et onze présidents étaient présents.
premiers ministres. Dans une déclaration adoptée à l'unanimité parmi
de nombreuses dispositions importantes reflétant les problèmes modernes
nous, le monde, une attention particulière a été accordée à la nécessité de « prioriser »
donner des processus de mondialisation changement social", " amélioré
promouvoir la démocratie représentative », défendre « l’équilibre
entre droits et responsabilités. »
Malgré le fait qu'au cours des dernières décennies, le leader
Dans les pays occidentaux, la « vague néoconservatrice » s’est intensifiée,
la démocratie a eu et a un impact notable sur la politique
vie culturelle et sociale dans le monde occidental. Privé
les affaires restent réglementées, la démocratie reste universelle.
Les droits sociaux des travailleurs sont garantis par l'État.
Syndicats. Dans les années d'après-guerre, le rôle de
les syndicats - l'organisation la plus massive de travailleurs salariés
beaucoup de travail. Au début des années 90, seuls ceux unis au niveau international
Les organisations populaires et les syndicats étaient au nombre de plus de 315 millions.
Humain. Déjà dans les années 50 et 60, des millions de membres de la FSM, créèrent
au 1er Congrès syndical mondial à Paris en septembre
1945, plaide activement pour l'amélioration des conditions matérielles
la vie des travailleurs. Une grande attention a été accordée à la lutte contre le chômage
Botica, développement du système d'assurance sociale, défense
les droits des syndicats. Place importante dans les activités
les syndicats étaient occupés par des questions liées à la lutte du peuple
masses pour l’interdiction des armes atomiques, la cessation des guerres et la reprise
conflits régionaux, renforçant la sécurité mondiale.
La FSM a bénéficié du soutien constant du gouvernement national
mais mouvement de libération. Élaborer une stratégie et des tactiques
mouvement syndical international, restauration
l'unité des syndicats, la lutte pour les droits vitaux des travailleurs,
pour la paix et l'indépendance nationale des travailleurs
sacrés sont les congrès syndicaux mondiaux : à Vienne (1953),
à Leipzig (1957), à Moscou (1961), à Varsovie (1965), à
Budapest (1969). Ils ont joué un rôle important en augmentant le
autorité et croissance de l’influence de la FSM dans le monde syndical international.
mouvement nom.
Au Congrès mondial de Budapest (1969), il fut approuvé
Ren "Document d'orientation des actions syndicales". Ce
le document ordonnait aux travailleurs de réaliser la liquidation
domination économique et politique des monopoles, co-
bâtiments d’institutions démocratiques de pouvoir, garantissant l’ac-
participation active de la classe ouvrière à la gestion économique. DANS
l'accent était également mis sur les questions d'unité internationale
du nouveau mouvement syndical. Dans les années 70 et 80, la FSM
a accordé une attention prioritaire aux problèmes de réduction
réduction des armements et renforcement de la paix, mettant fin à la course
armes, a soutenu les peuples d'Indochine, d'Afrique
rics, Amérique Latine, qui dans différentes années, séparément
les pays se sont battus pour renforcer leur indépendance,
pour les libertés démocratiques. Les questions ont joué un rôle important
unité d'action. La FSM a fait appel à d'autres organisations internationales
centrales syndicales à des actions communes en matière de défense
intérêts des travailleurs, lutte contre le chômage, riposte
capital monopolistique. Tous ceux qui sont décédés durant cette période
les congrès de paix et les conférences syndicales ont tout montré
la variété des formes de lutte de la FSM pour la défense des droits autochtones
préoccupations des travailleurs.
Un rôle important dans le mouvement syndical international
joué par la Confédération internationale des syndicats libres
(ICSP). Il comprend des syndicats d'industriels et certains
Pays en voie de développement. Pour une meilleure coordination des activités
de ses syndicats membres, la CISL a créé des organisations régionales
nisation : Asie-Pacifique, Interaméricaine, Africaine
Kanskaïa Faisant partie de la CISL, l'Union européenne a été créée en 1973.
Confédération des syndicats (CES). La CISL est devenue plus énergique
mais de s'exprimer en faveur des revendications socio-économiques
syndicats des travailleurs, pour le renforcement de la paix et du désarmement, contre
actes d'agression spécifiques. Elle s'est félicitée de la démocratie
Révolutions russes dans les pays d’Europe de l’Est, perestroïka en
l'URSS, a soutenu les efforts de la communauté internationale pour
leur assistance, a commencé à plaider plus activement en faveur
cessation des conflits militaires régionaux.
Dans les années d’après-guerre, les pays occidentaux ont intensifié leur
activités des syndicats influencés par l’Église. DANS
1968 Confédération internationale des syndicats chrétiens
(MCHP) a changé de nom. XIIe Congrès du CIPC post-
nouveau à appeler l’organisation la Confédération mondiale du travail
oui (VKT). La CGT défend les droits de l'homme et les libertés syndicales
Oui, il se bat pour améliorer la situation de la population du « tiers-monde ».
appelle à l'activation des femmes dans la vie publique; à-
appelle à la lutte contre toutes les formes d’exploitation et de discrimination
tion. Une place importante est accordée problèmes mondiauxà partir du moment de-
ité, notamment environnementale. La CGT favorable au changement
événements en Europe de l'Est, se félicite des résultats positifs
changements dans les relations internationales.
Les syndicats, étant les organisations les plus massives
mouvement syndical, a contribué à son succès significatif
grossier, le progrès social en général.
Au début des années 90, le mouvement syndical mondial
lire, selon diverses estimations, 500 à 600 millions de personnes, ce qui
représentaient 40 à 50 % de l'armée de main-d'œuvre salariée. Ils ne couvrent pas
la masse entière des travailleurs salariés dans les pays occidentaux développés,
comprenant principalement ceux employés dans les industries traditionnelles
production matérielle.
La situation de crise des syndicats en conditions modernes
est associée à l'insuffisance de leurs activités en raison des changements profonds
changements survenus dans la nature et la structure du travail
l'emploi dans les principaux pays occidentaux, sous l'influence de la technologie et de la technologie. Prof.
les alliances tentent de changer leur stratégie et leurs tactiques, pour
plus largement pour protéger les intérêts des travailleurs, plus étroitement
la manie de prêter attention aux problèmes mondiaux, de renforcer la coopération
partenariat avec d’autres mouvements démocratiques de masse.
Autres mouvements sociaux de masse. Dans l'après-guerre
années, dans presque tous les pays, on a assisté à un abandon des politiques politiques traditionnelles.
partis politiques et syndicats. Des membres déçus de ces
les organisations cherchaient à obtenir plus de liberté, ne voulaient pas
supporter des directives idéologiques rigides. En particulier
c'était typique de la jeunesse étudiante. Apparu
de nombreux groupes différents qui font du bénévolat
unis dans des mouvements non associés à une discipline stricte
Noé, ni une idéologie générale.
Dans des conditions de phénomènes de crise dans le domaine socio-économique
et les sphères politiques dans les années 70, de nouveaux mouvements ont émergé,
couvrant des personnes de différentes couches sociales, d'âges différents,
camarades et opinions politiques.
Les mouvements sociaux de masse des années 70 et 80 ont
si une orientation différente. Le plus courant et
a eu un impact significatif sur la situation sociopolitique
la vie du monde occidental était environnementale et anti-guerre
aucun mouvement.
Représentants du mouvement environnemental dans de nombreux pays
ils s'opposent activement à la surindustrialisation, à la non-industrialisation
fonctionnement rationnel ressources naturelles. Attention particulière
obsession pour les problèmes associés au danger
escalade de la crise environnementale en catastrophe environnementale
strophe qui peut conduire à la mort de la civilisation humaine
villisation. À cet égard, le mouvement environnemental prône
est pour interdire les essais d'armes nucléaires, limiter
et cessation des activités militaires, désarmement. Eco-
Le mouvement politique considère le désarmement et les questions connexes
avec lui la conversion de la production militaire comme le plus important
source potentielle de ressources supplémentaires,
nal et intelligent, pour résoudre les problèmes environnementaux
défaut. Parmi les mouvements sociaux de masse, les environnementalistes
les courants sont les plus organisés et les plus développés
plans théoriques et pratiques. Ils ont créé beaucoup
dans certains pays, leurs propres partis politiques, les Verts et la communauté internationale
organisations autochtones (Greenpeace), une faction unique dans la zone euro-
parlement. Le mouvement vert soutient les actions actives
coopération au sein de l'ONU, de nombreuses organisations non gouvernementales
toutes les organisations.
Parmi les mouvements de masse dans les pays occidentaux, un important
une centaine est occupée par le mouvement anti-guerre. Même pendant la Seconde Guerre mondiale
pendant la guerre, il s'est consolidé sur une base anti-démocratique.
base fasciste, qui est devenue la base dans la période d'après-guerre
mouvement de masse pour la paix. Lors de la IIe Conférence Mondiale
Le Congrès de Varsovie (1950) crée le Conseil mondial de la paix
(SCM), qui organise la campagne de signature du Stock
Holm Proclamation, qui qualifiait la guerre atomique de
crime contre l'humanité. Au milieu des années 50 dans le pays
En Occident, le pacifisme antinucléaire s’est largement développé.
Dans la seconde moitié des années 50, de nombreux pays occidentaux ont créé
Il existe des organisations antinucléaires de masse ou leurs coalitions. DANS
au début des années 70, le mouvement contre la guerre a pris un élan particulier
au Vietnam. Dans la seconde moitié des années 70 – début des années 80,
les membres du mouvement anti-guerre s'y sont activement opposés
bombe du trône, déploiement de missiles américains et soviétiques
moyenne gamme en Europe.
Dans les années 60 et 70, le mouvement féministe s’intensifie. En phase avec la jeunesse
rébellion fiable, un mouvement néo-finiste est apparu, s'exprimant
tombé de la position des derniers concepts de « mixte », et non
société « sexuellement divisée » et « conscience sociale »
relations de genre », vaincre la « violence à l’égard des femmes ». Présentation
Les dirigeants du mouvement des femmes dans les pays occidentaux militent activement
sont contre le monopole des hommes sur le pouvoir dans la société, pour des raisons égales
représentation des femmes dans toutes les sphères d’activité et dans tous
institutions sociales.
L'activité civique a augmenté au cours des dernières décennies
femmes. Ils influencent de plus en plus la politique
sont élus aux parlements de nombreux pays, occupent des postes élevés
postes gouvernementaux. L'intérêt des femmes pour le monde
tous les problèmes de notre temps. Les femmes sont activement impliquées
dans le mouvement anti-guerre. Tout cela parle d’une tendance émergente.
tendances du rôle croissant des femmes dans la vie de leur pays et avant
transformer le mouvement des femmes en une force influente dans les temps modernes
pas de démocratie.
Au tournant des années 60 aux USA et dans d’autres pays occidentaux
Un mouvement de protestation de la jeunesse (hippies) est né. C'est le mouvement
le phénomène est né en réaction aux spécificités de la co-
bureaucratie temporaire et totalitarisme, le désir
soumettre toutes les sphères de la vie d’un individu à un contrôle bureaucratique
contrôle, la contradiction entre l'idéologie démocratique
logique et pratique totalitaire, de plus en plus dépersonnalisées
structure bureaucratique. Style hippie et slogans
est devenu assez répandu dans les années 70 et 80
années, ayant eu une forte influence sur le monde des valeurs de l’Occident
Oui. De nombreux idéaux de la contre-culture sont devenus partie intégrante de
conscience de masse. La génération hipster lancée
la passion pour la musique rock, devenue aujourd'hui un élément incontournable
ment de la culture traditionnelle.
Dans plusieurs pays occidentaux dans les années 60-80,
l’extrémisme, traditionnellement divisé en « gauche » et « droite »
vy". Les extrémistes de gauche font généralement appel aux idées du mar-
Sisme-léninisme et autres opinions de gauche (anarchisme, gauche
radicalisme), se déclarant les combattants les plus cohérents
les gens « pour la cause du prolétariat », « des masses travailleuses ». Ils sont critiques
un capitalisme forgé pour l'inégalité sociale et la suppression
personnalité, exploitation. Le socialisme est pour la bureaucratisation,
oubli des principes de la « lutte des classes » (« Red Faction »
"Armée" en Allemagne, "Brigades rouges" en Italie). Droits
les extrémistes dénoncent les vices de la société bourgeoise avec une extrême
positions conservatrices pour le déclin des mœurs, la toxicomanie, l'ego-
le consumérisme et la « culture de masse », le manque de «
rangée", la règle de la ploutocratie. Pour la droite et la gauche
l’extrémisme est caractérisé par l’anticommunisme (« socialisme italien »).
mouvement" en Italie, républicain et national
mais les partis démocrates en Allemagne, divers partis de droite
groupes et partis sauvages et ouvertement fascistes aux États-Unis).
Certaines organisations extrémistes de « gauche » sont illégales.
position finale, mène une guérilla, commet des crimes
actes romantiques.
Dans les années 60-70, tel
des mouvements tels que la Nouvelle Gauche et la Nouvelle Droite. Présentation
dirigeants de la « Nouvelle Gauche » (principalement des groupes de jeunes étudiants)
dezh et une partie de l'intelligentsia) différaient de différentes manières
critique de toutes les formes contemporaines de politique sociopolitique
structure et organisation de la vie économique du point de vue
le radicalisme extrême (y compris le terrorisme) et l'anarchisme. "Mais-
haute droite » (principalement l'intelligentsia, les technocrates et certains
d'autres couches privilégiées des pays occidentaux développés
pays) s’appuyaient sur l’idéologie du néoconservatisme.
Les mouvements sociaux de masse modernes sont
est un élément essentiel du processus démocratique. Une priorité-
ce qui leur importe, ce sont les idées de paix, de démocratie, de société
progrès, salut de la civilisation humaine. Publique
les mouvements sont majoritairement pro-
mi actions non-violentes, croyant que les objectifs humains ne sont pas
peut être obtenu par des moyens inhumains.
Dans les années 90 du XXe siècle, dans l'esprit des larges masses
une attitude critique envers la modernité
processus de mondialisation. Plus tard, il est devenu un puissant
résistance notamment à la mondialisation économique,
avantages dont bénéficient les pays les plus développés d’Europe occidentale
pada. Occupant des positions de leader dans l’économie mondiale et
les dernières technologies, ils protègent leurs intérêts, pro-
menant une politique de deux poids, deux mesures. En même temps, on économise
Les coûts physiques, sociaux et autres de la mondialisation sont lourds
faire peser un lourd fardeau sur les économies en développement faibles
pays et les couches sociales les plus pauvres de la population, même dans
pays développés.
Dans ces conditions, un nouveau mouvement social visant
tout ce qui s’opposait à la politique de mondialisation a commencé à être qualifié d’« anti-mondialiste »
balistique." Portée et caractère transnational
teru, il comprend des représentants de la plupart divers mouvements
protestation, qui sont unis par le rejet des normes sociales les plus profondes
inégalités économiques et sociales du monde moderne.
CHAPITRE 8. DÉVELOPPEMENT DE LA SCIENCE ET DE LA CULTURE
§ 106. Les relations internationales dans la seconde moitié du XXe siècle.
Crises de Berlin et des Caraïbes.
L'apparition de l'Union soviétique au tournant des années 60 du XXe siècle. les missiles intercontinentaux ont contribué à l’intensification de ses police étrangère. La confrontation entre l’URSS et les États-Unis balaie alors le monde entier. L'URSS a activement soutenu les mouvements de libération nationale de divers peuples et d'autres forces anti-américaines. Les États-Unis ont continué à renforcer activement leurs forces armées, à étendre partout leur réseau de bases militaires et à fournir une assistance économique et militaire à grande échelle aux forces pro-occidentales du monde entier. La volonté des deux blocs d'élargir à deux reprises leurs sphères d'influence à la fin des années 50 et au début des années 60 du XXe siècle. a amené le monde au bord d’une guerre nucléaire.
La crise internationale a commencé en 1958 autour de Berlin-Ouest, après que l'Occident ait rejeté la demande des dirigeants soviétiques d'en faire une ville libre et démilitarisée. Une nouvelle escalade des événements se produit le 13 août 1961. À l'initiative des dirigeants de la RDA, un mur de dalles de béton est érigé autour de Berlin-Ouest. Cette mesure a permis au gouvernement de la RDA d'empêcher la fuite de citoyens vers l'Allemagne et de renforcer la position de son État. La construction du mur a suscité l’indignation en Occident. Les troupes de l'OTAN et des Affaires intérieures ont été mises en alerte.
Au printemps 1962, les dirigeants de l'URSS et de Cuba décidèrent
déployer des missiles nucléaires à moyenne portée sur cette île. L’URSS espérait rendre les États-Unis aussi vulnérables à une frappe nucléaire que l’était l’Union soviétique après le déploiement de missiles américains en Turquie. La confirmation du déploiement de missiles soviétiques à Cuba a provoqué la panique aux États-Unis. La confrontation atteint son apogée les 27 et 28 octobre 1962. Le monde est au bord de la guerre, mais la prudence prévaut : l'URSS retire les missiles nucléaires de l'île en réponse aux promesses du président américain Kennedy de ne pas envahir Cuba et de retirer les missiles de Turquie. .
Les crises de Berlin et des Caraïbes ont montré aux deux parties les dangers de la politique de la corde raide. En 1963, un accord extrêmement important est signé : les États-Unis, l'URSS et la Grande-Bretagne arrêtent tous les essais nucléaires, à l'exception des essais souterrains.
La deuxième période de la GUERRE FROIDE a commencé en 1963. Elle se caractérise par un déplacement du centre de gravité des conflits internationaux vers les zones du « Tiers Monde », vers la périphérie de la politique mondiale. Dans le même temps, les relations entre les États-Unis et l’URSS sont passées de la confrontation à la détente, aux négociations et aux accords, notamment sur la réduction des armes nucléaires et conventionnelles et sur le règlement pacifique des différends internationaux. Les conflits les plus importants ont été la guerre américaine au Vietnam et celle de l'URSS en Afghanistan.
La guerre du Vietnam.
Après la guerre (1946-1954), la France est contrainte de reconnaître l'indépendance du Vietnam et de retirer ses troupes.
Blocs militaro-politiques.
La volonté des pays occidentaux et de l’URSS de renforcer leurs positions sur la scène mondiale a conduit à la création d’un réseau de blocs militaro-politiques dans différentes régions. La plupart d’entre eux ont été créés à l’initiative et sous la direction des États-Unis. En 1949, le bloc de l’OTAN émerge. En 1951, le bloc ANZUS (Australie, Nouvelle-Zélande, États-Unis) est formé. En 1954, le bloc OTAN est formé (États-Unis, Royaume-Uni, France, Australie, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Thaïlande, Philippines). En 1955, le Pacte de Bagdad (Grande-Bretagne, Turquie, Irak, Pakistan, Iran) est conclu, après le retrait de l'Irak il s'appelle CENTO.
En 1955, l’Organisation du Pacte de Varsovie (OMC) est créée. Il comprenait l’URSS, l’Albanie (qui s’est retirée en 1968), la Bulgarie, la Hongrie, l’Allemagne de l’Est, la Pologne, la Roumanie et la Tchécoslovaquie.
Les principales obligations des membres du bloc étaient l'assistance mutuelle en cas d'attaque contre l'un des États alliés. La principale confrontation militaire s'est déroulée entre l'OTAN et le ministère de l'Intérieur. Les activités pratiques au sein des blocs se sont exprimées avant tout dans la coopération militaro-technique, ainsi que dans la création de bases militaires par les États-Unis et l'URSS et le déploiement de leurs troupes sur le territoire des États alliés sur la ligne de confrontation entre les blocs. Les forces des partis particulièrement importantes étaient concentrées en Allemagne et en RDA. Un grand nombre d’armes atomiques américaines et soviétiques se trouvaient également ici.
La guerre froide a provoqué une course aux armements accélérée, qui constitue le domaine d'affrontement et de conflit potentiel le plus important entre les deux grandes puissances et leurs alliés.
Périodes"guerre froide"ETcrises internationales.
Il y a deux périodes dans la guerre froide. La période 1946-1963 est caractérisée par des tensions croissantes entre les deux grandes puissances, culminant avec la crise des missiles de Cuba au début des années 1960. XXe siècle C'est la période de création de blocs militaro-politiques et de conflits dans les zones de contact entre deux systèmes socio-économiques. Les événements marquants ont été la guerre française au Vietnam (1946-1954), la répression du soulèvement soviétique en Hongrie en 1956, la crise de Suez en 1956, la crise de Berlin en 1961 et la crise des Caraïbes en 1962. L'événement décisif de la guerre a eu lieu lieu près de la ville de Dien Bien Phu, où les Vietnamiens En mars 1954, l'Armée populaire contraint les principales forces du corps expéditionnaire français à capituler. Dans le nord du Vietnam, un gouvernement dirigé par le communiste Ho Chi Minh (République démocratique du Vietnam) a été établi et dans le sud, des forces pro-américaines.
Les États-Unis ont fourni une aide au Sud-Vietnam, mais son régime était en danger de s'effondrer, car un mouvement de guérilla s'y développait bientôt, soutenu par la République démocratique du Vietnam, la Chine et l'URSS. En 1964, les États-Unis ont commencé à bombarder le Nord-Vietnam et, en 1965, ils ont débarqué leurs troupes au Sud-Vietnam. Ces troupes se retrouvèrent bientôt impliquées dans de violents combats avec les partisans. Les États-Unis ont eu recours à la tactique de la terre brûlée et ont procédé à des massacres de civils, mais le mouvement de résistance s’est élargi. Les Américains et leurs acolytes locaux subissent des pertes croissantes. Les troupes américaines échouèrent également au Laos et au Cambodge. Les protestations contre la guerre partout dans le monde, y compris aux États-Unis, ainsi que les échecs militaires ont forcé les États-Unis à entamer des négociations de paix. En 1973, les troupes américaines se retirent du Vietnam. En 1975, la guérilla s'empare de sa capitale, Saigon. Un nouvel État est apparu - République socialiste du Vietnam.
Guerre en Afghanistan.
En avril 1978, une révolution éclate en Afghanistan. Les nouveaux dirigeants du pays ont conclu un accord avec l'Union soviétique et lui ont demandé à plusieurs reprises une assistance militaire. L'URSS a fourni à l'Afghanistan des armes et du matériel militaire. La guerre civile entre partisans et opposants du nouveau régime en Afghanistan s'est intensifiée. En décembre 1979, l’URSS décide d’envoyer un contingent limité de troupes en Afghanistan. La présence de troupes soviétiques en Afghanistan a été considérée par les puissances occidentales comme une agression, bien que l'URSS ait agi dans le cadre d'un accord avec les dirigeants afghans et ait envoyé des troupes à sa demande. Plus tard, les troupes soviétiques se sont retrouvées impliquées dans la guerre civile en Afghanistan. Cela a eu un impact négatif sur le prestige de l’URSS sur la scène mondiale.
Conflit du Moyen-Orient.
Le conflit au Moyen-Orient entre l’État d’Israël et ses voisins arabes occupe une place particulière dans les relations internationales.
Les organisations juives (sionistes) internationales ont choisi le territoire de la Palestine comme centre pour les Juifs du monde entier. En novembre 1947, l’ONU décide de créer deux États en Palestine : arabe et juif. Jérusalem se distinguait comme une unité indépendante. Le 14 mai 1948, l'État d'Israël est proclamé et le 15 mai, la Légion arabe, située en Jordanie, s'oppose aux Israéliens. La première guerre israélo-arabe commence. L’Égypte, la Jordanie, le Liban, la Syrie, l’Arabie saoudite, le Yémen et l’Irak ont envoyé des troupes en Palestine. La guerre prit fin en 1949. Israël occupa plus de la moitié du territoire destiné à l'État arabe et la partie occidentale de Jérusalem. La Jordanie a reçu sa partie orientale et la rive ouest du Jourdain, l'Égypte a reçu la bande de Gaza. Le nombre total de réfugiés arabes dépassait 900 000 personnes.
Depuis lors, la confrontation entre les peuples juif et arabe en Palestine reste l’un des problèmes les plus urgents. Des conflits armés ont éclaté à plusieurs reprises. Les sionistes ont invité les Juifs du monde entier en Israël, leur patrie historique. Pour les accueillir, l'offensive contre les territoires arabes s'est poursuivie. Les groupes les plus extrémistes rêvaient de créer un « Grand Israël » du Nil à l’Euphrate. Les États-Unis et d'autres pays occidentaux sont devenus les alliés d'Israël, l'URSS a soutenu les Arabes.
Déclaré président de l'Égypte en 1956 G.Nasser la nationalisation du canal de Suez porte atteinte aux intérêts de l'Angleterre et de la France, qui décident de restaurer leurs droits. Cette action fut appelée la triple agression anglo-franco-israélienne contre l'Egypte. Le 30 octobre 1956, l’armée israélienne franchit brusquement la frontière égyptienne. Les troupes britanniques et françaises débarquèrent dans la zone du canal. Les forces étaient inégales. Les interventionnistes se préparaient à une attaque contre le Caire. Ce n’est qu’après que l’URSS eut menacé d’utiliser l’arme atomique, en novembre 1956, que les hostilités cessèrent et que les troupes d’intervention quittèrent l’Égypte.
Le 5 juin 1967, Israël a lancé une action militaire contre les États arabes en réponse aux activités de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) dirigée par Oui, Arafat, créé en 1964 dans le but de lutter pour la formation d'un État arabe en Palestine et la liquidation d'Israël. Les troupes israéliennes ont rapidement avancé en Égypte, en Syrie et en Jordanie. Il y a eu des protestations et des exigences pour la fin immédiate de l’agression partout dans le monde. Les opérations militaires se sont arrêtées dans la soirée du 10 juin. En 6 jours, Israël a occupé la bande de Gaza, la péninsule du Sinaï, la Cisjordanie du Jourdain et la partie orientale de Jérusalem, le plateau du Golan en territoire syrien.
En 1973, une nouvelle guerre éclate. Les troupes arabes ont agi avec plus de succès : l'Égypte a réussi à libérer une partie de la péninsule du Sinaï. En 1970 et 1982 Les troupes israéliennes ont envahi le territoire libanais.
Toutes les tentatives de l’ONU et des grandes puissances pour mettre fin au conflit ont longtemps échoué. Ce n’est qu’en 1979, grâce à la médiation des États-Unis, qu’il fut possible de signer un traité de paix entre l’Égypte et Israël. Israël retire ses troupes de la péninsule du Sinaï, mais le problème palestinien n'est pas résolu. Depuis 1987, les territoires palestiniens occupés ont commencé "Intifada" Révolte arabe. En 1988, la création de l'État est annoncée
Palestine. Une tentative de résolution du conflit a été un accord entre les dirigeants israéliens et l’OLP au milieu des années 90. sur la création Autorité palestinienne dans certaines parties des territoires occupés.
Décharge.
Depuis le milieu des années 50. XXe siècle L’URSS a pris des initiatives en faveur d’un désarmement général et complet. Une étape majeure a été le traité interdisant les essais nucléaires dans trois environnements. Cependant étapes critiques des efforts pour adoucir la situation internationale ont été faits dans les années 70. XXe siècle Aux États-Unis comme en URSS, on comprenait de plus en plus qu’une nouvelle course aux armements devenait inutile et que les dépenses militaires pourraient nuire à l’économie. L’amélioration des relations entre l’URSS et l’Occident était appelée « détente » ou « détente ».
La normalisation des relations entre l'URSS, la France et l'Allemagne a été une étape importante sur la voie de la détente. Un point important de l'accord entre l'URSS et la République fédérale d'Allemagne était la reconnaissance des frontières occidentales de la Pologne et de la frontière entre la RDA et la République fédérale d'Allemagne. Lors de la visite du président américain Richard Nixon en URSS en mai 1972, des accords sur la limitation des systèmes de défense antimissile (ABM) et le Traité de limitation des armements stratégiques (SALT-l) ont été signés. En novembre 1974, l'URSS et les États-Unis ont convenu de préparer un nouvel accord sur la limitation des armements stratégiques (SALT-2), signé en 1979. Les accords prévoyaient une réduction mutuelle des missiles balistiques.
En août 1975, une réunion sur la sécurité et la coopération des chefs de 33 pays européens, des États-Unis et du Canada s'est tenue à Helsinki. Le résultat fut l'Acte final de la réunion, qui établit les principes de l'inviolabilité des frontières en Europe, du respect de l'indépendance et de la souveraineté, de l'intégrité territoriale des États, du renoncement à l'usage de la force et à la menace de son recours.
A la fin des années 70. XXe siècle Les tensions en Asie ont diminué. Les blocs SEATO et CENTO ont cessé d'exister. Cependant, l'entrée des troupes soviétiques en Afghanistan et les conflits dans d'autres parties du monde au début des années 80 du XXe siècle. une nouvelle fois conduit à une intensification de la course aux armements et à une augmentation des tensions.
International relationDANSfinXX début XXIDANS.
La perestroïka, qui a débuté en URSS en 1985, a très vite commencé à avoir un impact de plus en plus significatif sur le développement des relations internationales. Exacerbation des tensions dans les relations entre l'Est et l'Ouest au tournant des années 70-80. XXe siècle a été remplacé par leur normalisation. Au milieu des années 80. XXe siècle le chef de l'Union soviétique M.S. Gorbatchev a avancé l'idée d'une nouvelle pensée politique dans les relations internationales. Il a déclaré que le problème principal est celui de la survie de l'humanité, à la solution duquel toutes les activités de politique étrangère devraient être subordonnées. Le rôle décisif a été joué par les réunions et négociations au plus haut niveau entre M. S. Gorbatchev et les présidents américains R. Reagan, puis G. Bush. Ils ont conduit à la signature de traités bilatéraux sur l'élimination des missiles à portée intermédiaire et courte (1987) et sur la limitation et la réduction des armements stratégiques offensifs (START-l) en 1991.
L’achèvement du retrait des troupes soviétiques d’Afghanistan en 1989 a eu un impact positif sur la normalisation des relations internationales.
Après l’effondrement de l’URSS, la Russie a poursuivi sa politique visant à maintenir des relations normales avec les États-Unis et d’autres grands États occidentaux. Un certain nombre d'accords importants sur la poursuite du désarmement et de la coopération ont été conclus (par exemple, START-2). La menace d’une nouvelle guerre utilisant des armes de destruction massive a fortement diminué. Cependant, à la fin des années 90 du XXe siècle. Il ne reste qu’une seule superpuissance : les États-Unis, qui revendiquent un rôle particulier dans le monde.
De sérieux changements se sont produits au tournant des années 80 et 90. XXe siècle En Europe. En 1991, le CMEA et l'OVD sont liquidés. En septembre 1990, les représentants de la RDA, de l'Allemagne de l'Ouest, de la Grande-Bretagne, de l'URSS, des États-Unis et de la France ont signé un accord visant à résoudre la question allemande et à unifier l'Allemagne. L'URSS a retiré ses troupes d'Allemagne et a accepté l'entrée d'un État allemand uni dans l'OTAN. En 1999, la Pologne, la Hongrie et la République tchèque ont rejoint l'OTAN. En 2004, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie ont rejoint l'OTAN.
Au début des années 90. XXe siècle La carte politique de l'Europe a changé.
Une Allemagne unie émerge. La Yougoslavie s'est divisée en six États, et la République tchèque et la Slovaquie indépendantes ont émergé. L'URSS s'est effondrée.
Avec la diminution de la menace d’une guerre mondiale, les conflits locaux en Europe et dans l’espace post-soviétique se sont intensifiés. Des conflits armés ont éclaté entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, en Transnistrie, au Tadjikistan, en Géorgie, dans le Caucase du Nord et en Yougoslavie. Les événements survenus en ex-Yougoslavie ont été particulièrement sanglants. Les guerres, le nettoyage ethnique massif et les flux de réfugiés ont accompagné la formation d’États indépendants en Croatie, en Bosnie-Herzégovine et en Serbie. L'OTAN est intervenue activement dans les affaires de ces États aux côtés des forces anti-serbes. En Bosnie. Et en Herzégovine, puis au Kosovo (une région autonome de Serbie), ils ont apporté un soutien militaire et diplomatique à ces forces. En 1999, l’OTAN, dirigée par les États-Unis, sans l’approbation de l’ONU, a commis une agression ouverte contre la Yougoslavie, commençant à bombarder ce pays. En conséquence, malgré leurs victoires militaires, les Serbes de Bosnie et du Kosovo ont été contraints d'accepter un règlement aux conditions de l'ennemi.
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