Jeux sportifs de la Grèce antique Jeux sportifs de la Grèce antique La première mention écrite du jeu de ballon, qui ressemble vaguement au football moderne, remonte à 180 av. Le dictionnaire grec de Pollux donne les données suivantes : La première mention écrite du jeu de ballon, qui ressemble vaguement au football moderne, remonte à 180 av. Le dictionnaire grec de Pollux donne les données suivantes : Les joueurs étaient divisés en 2 équipes (parties), chacune devant transférer le ballon sur le terrain adverse. Il est à noter qu'un certain nombre de moments de ce jeu ressemblaient également dans une large mesure au jeu moderne de rugby. Cependant, à cette époque, il était interdit de jouer avec les mains. Les joueurs étaient divisés en 2 équipes (parties), chacune devant transférer le ballon sur le terrain adverse. Il est à noter qu'un certain nombre de moments de ce jeu ressemblaient également dans une large mesure au jeu moderne de rugby. Cependant, à cette époque, il était interdit de jouer avec les mains. Il y avait d'autres jeux de balle dans la Grèce antique. Aujourd'hui, bien sûr, il n'est pas possible d'établir exactement lequel des anciens jeux de ballon peut à juste titre être considéré comme l'ancêtre du football moderne. Il y avait d'autres jeux de balle dans la Grèce antique. Aujourd'hui, bien sûr, il n'est pas possible d'établir exactement lequel des anciens jeux de ballon peut à juste titre être considéré comme l'ancêtre du football moderne.
Jeux sportifs de la Chine ancienne L'histoire de la dynastie des Han (son règne tomba sur la période de 206 avant JC à 25 après JC) garde une description du jeu "zhu-ka". "Zhu" signifie donner un coup de pied et "ka" signifie une balle en cuir rembourrée. L'histoire de la dynastie Khan (son règne tomba sur la période de 206 avant JC à 25 après JC) garde une description du jeu "zhu-ka". "Zhu" signifie donner un coup de pied et "ka" signifie une balle en cuir rembourrée. Selon des sources écrites, le jour de l'anniversaire de l'empereur, les deux équipes les plus fortes ont pris part au match, qui s'est déroulé devant le palais impérial. Selon des sources écrites, le jour de l'anniversaire de l'empereur, les deux équipes les plus fortes ont pris part au match, qui s'est déroulé devant le palais impérial. Une aire de jeux a été spécialement préparée pour le jeu - un filet de soie a été tendu entre les poteaux de bambou, dans lesquels il y avait un trou. Les joueurs des deux équipes ont tenté d'enfoncer le ballon dans ce trou avec leurs pieds. Les gagnants ont reçu des fleurs, des fruits, du vin, récompensés par des gobelets en argent. Et les joueurs les plus habiles attendaient une croissance de carrière. Une aire de jeux a été spécialement préparée pour le jeu - un filet de soie a été tendu entre les poteaux de bambou, dans lesquels il y avait un trou. Les joueurs des deux équipes ont tenté d'enfoncer le ballon dans ce trou avec leurs pieds. Les gagnants ont reçu des fleurs, des fruits, du vin, récompensés par des gobelets en argent. Et les joueurs les plus habiles attendaient une croissance de carrière. Il existe également un cas connu où un joueur a été nommé général parce qu'il pouvait parfaitement jouer le ballon. Dans le même temps, le capitaine de l'équipe qui a perdu était généralement soumis à une exécution publique - la flagellation. Il existe également un cas connu où un joueur a été nommé général parce qu'il pouvait parfaitement jouer le ballon. Dans le même temps, le capitaine de l'équipe qui a perdu était généralement soumis à une exécution publique - la flagellation.
Jeux sportifs de l'ancien Mexique Le football moderne a beaucoup de jeux prédécesseurs. Et pourtant, les historiens et les journalistes affirment que les tout premiers pas ont été faits par le jeu qui, au fil des siècles, est devenu exactement le football, créé non pas en Europe ni en Asie, mais sur le sol mexicain en 1300 av. Ici, il est né sous le nom de "pok-ta-pok". Le football moderne a de nombreux jeux prédécesseurs. Et pourtant, les historiens et les journalistes disent que les tout premiers pas ont été faits par le jeu qui, après des siècles, est devenu exactement le football, n'a pas été créé en Europe et non en Asie, mais sur le sol mexicain en 1300 av. J.-C. Ici, il est né sous le nom de "pok-ta-pok". Les participants à ce jeu recevaient très souvent des blessures, qui se terminaient parfois par la mort - le "pok-ta-pok" était joué avec une balle en caoutchouc lourde. Les fouilles archéologiques montrent que malgré le risque, le jeu était très populaire parmi les habitants de cette terre. Les participants à ce jeu recevaient très souvent des blessures, qui se terminaient parfois par la mort - le "pok-ta-pok" était joué avec une balle en caoutchouc lourde. Les fouilles archéologiques montrent que malgré le risque, le jeu était très populaire parmi les habitants de cette terre. A partir du Mexique, le jeu "pok-ta-pok" s'est progressivement répandu dans toute l'Amérique centrale, jusqu'au XVIe siècle, date à laquelle il a été interdit par les colonisateurs espagnols. A partir du Mexique, le jeu "pok-ta-pok" s'est progressivement répandu dans toute l'Amérique centrale, jusqu'au XVIe siècle, date à laquelle il a été interdit par les colonisateurs espagnols. Les scientifiques pensent que pour la population locale, ce jeu avait une signification particulière, qui symbolise le triomphe de la lumière sur les ténèbres, la vie sur la mort. Pendant le jeu, ses participants représentaient différents dieux et le ballon rond symbolisait le soleil. Les scientifiques pensent que pour la population locale, ce jeu avait une signification particulière, qui symbolise le triomphe de la lumière sur les ténèbres, la vie sur la mort. Pendant le jeu, ses participants représentaient différents dieux et le ballon rond symbolisait le soleil. Le but du jeu était d'envoyer la balle dans un petit trou dans le mur de pierre. Vous ne pouvez le faire qu'avec vos pieds ! Le but du jeu était d'envoyer la balle dans un petit trou dans le mur de pierre. Vous ne pouvez le faire qu'avec vos pieds !
Le développement du football au 19ème siècle A partir du 19ème siècle, surtout à partir de la seconde mi-temps, une nouvelle étape dans le développement de ce jeu commence. C'est à partir de cette période que la méthode sportive est considérée comme la méthode d'éducation physique la plus efficace, et les sports et jeux sportifs deviennent un moyen efficace de développement physique des jeunes. A partir du 19ème siècle, surtout à partir de la seconde moitié, une nouvelle étape dans le développement de ce jeu commence. C'est à partir de cette période que la méthode sportive est considérée comme la méthode d'éducation physique la plus efficace, et les sports et jeux sportifs deviennent un moyen efficace de développement physique des jeunes. Tout d'abord, le jeu de ballon se répand dans les collèges et universités anglais. Le jeu de balle s'est amélioré, et dans la seconde moitié du 19ème siècle. deux directions ont été définies dans son contenu - l'une d'elles a été soutenue par les collèges de Londres et de Cambridge, qui ont été organisés en 1863. association de football et a décidé de cultiver le jeu avec un ballon rond, en jouant avec ses pieds ; Tout d'abord, le jeu de ballon se répand dans les collèges et universités anglais. Le jeu de balle s'est amélioré, et dans la seconde moitié du 19ème siècle. deux directions ont été définies dans son contenu - l'une d'elles a été soutenue par les collèges de Londres et de Cambridge, qui ont été organisés en 1863. association de football et a décidé de cultiver le jeu avec un ballon rond, en jouant avec ses pieds ; L'autre - l'Université de Rugby, dont les représentants ont décidé de jouer au ballon ovale, et avec leurs mains et leurs pieds. L'autre - l'Université de Rugby, dont les représentants ont décidé de jouer au ballon ovale, et avec leurs mains et leurs pieds. Les premières règles qui nous sont parvenues ont été publiées en 1863. Bien sûr, en les comparant aux règles modernes, on peut constater leur imperfection et une forte différence avec les règles modernes. Mais néanmoins, ces règles ont agi, gagnant progressivement un aspect moderne. Les premières règles qui nous sont parvenues ont été publiées en 1863. Bien sûr, en les comparant aux règles modernes, on peut constater leur imperfection et une forte différence avec les règles modernes. Mais néanmoins, ces règles ont agi, gagnant progressivement un aspect moderne.
En 1881, un arbitre fait son apparition sur le terrain de football. Ses tâches consistaient à diriger le jeu conformément aux règles établies, à déterminer le nombre de buts marqués, etc. Et depuis 1891, l'arbitre a commencé à entrer sur le terrain avec deux assistants. En 1881, un arbitre fait son apparition sur le terrain de football. Ses tâches consistaient à diriger le jeu conformément aux règles établies, à déterminer le nombre de buts marqués, etc. Et depuis 1891, l'arbitre a commencé à entrer sur le terrain avec deux assistants.
La création en 1904 de la Fédération internationale de football (FIFA) a donné une impulsion significative au développement ultérieur de ce sport. Actuellement, cette organisation comprend plus de 150 pays. La création en 1904 de la Fédération internationale de football (FIFA) a donné une impulsion significative au développement ultérieur de ce sport. Actuellement, cette organisation comprend plus de 150 pays. L'événement le plus important organisé par la FIFA est la Coupe du monde. Le premier championnat de ce type a eu lieu en 1930 et le dernier en 1986. Au total, la FIFA a organisé 13 tournois de ce type, qui ont lieu tous les quatre ans. Seules les équipes nationales y participent. L'événement le plus important organisé par la FIFA est la Coupe du monde. Le premier championnat de ce type a eu lieu en 1930 et le dernier en 1986. Au total, la FIFA a organisé 13 tournois de ce type, qui ont lieu tous les quatre ans. Seules les équipes nationales y participent.
Il était joué principalement par des hommes, mais les femmes, si elles le désiraient, pouvaient également s'entraîner. Quel que soit leur sexe, les Grecs jouaient généralement nus. L'un des reliefs en granit du Musée national d'archéologie d'Athènes représente un athlète grec tenant une balle sur son genou, démontrant peut-être cette technique à un garçon se tenant à proximité.
Exactement la même image est gravée sur la coupe des vainqueurs de la Ligue des champions aujourd'hui. Le ballon représenté dans le relief était probablement appelé "follis" ou "ballon gonflé". Au début, les balles étaient faites de lin ou de laine, enveloppées de corde et cousues ensemble. Ils n'ont pratiquement pas rebondi. Les modèles grecs ultérieurs tels que les "follis" étaient fabriqués à partir d'une vessie de porc gonflée étroitement enveloppée de cuir (du même porc ou de daim). Une autre technique pour fabriquer des balles consistait à broyer des éponges de mer et à les envelopper de tissu et de corde. Le jeu grec epicyros a ensuite été adopté par les Romains, qui l'ont modifié et l'ont renommé harpastum.
Dans les temps modernes, le football est devenu connu et populaire en Grèce principalement avec l'aide des Britanniques. Les premières équipes grecques ont été formées à Smyrne (aujourd'hui Izmir) dans les années 1890. Après la guerre gréco-turque de 1919-1922, les équipes Panionios et Apollon Smyrnis sont transférées à Athènes.
Championnat
Le premier championnat de football professionnel en Grèce a été officiellement fondé en 1927 sous le nom Championnat panhellénique. En 1959, le championnat panhellénique est remplacé par Alfa Etniki. Contrairement au championnat panhellénique, le nombre d'équipes d'Alfa Etniki a augmenté, c'est pourquoi l'intérêt national pour le tournoi a augmenté. Au cours des 53 années d'existence de la ligue, le championnat panhellénique a été administré par diverses organisations : de 1906 à 1913 - l'Association hellénique des athlètes amateurs (SEGAS), prédécesseur de la Fédération hellénique de football (EPO), de 1922 à 1927 - l'Union des associations helléniques de football (EPSE), et depuis 1927, la ligue est dirigée par l'OEB. De plus, le championnat panhellénique était considéré comme une compétition non officielle. Le premier champion officiel a été annoncé dans l'année.
Coupe
Il existe actuellement une grande compétition de coupe dans le football grec, la Coupe de Grèce , où des équipes de toutes les ligues de football de Grèce s'affrontent, les équipes de division inférieure ont une chance de battre des clubs forts, mais les équipes de division inférieure atteignent rarement la finale. De plus, la Coupe de la Ligue grecque a eu lieu lors de la saison 1989-90. Le seul vainqueur de la Coupe de la Ligue a été l'AEK, battant Panionios (3-3 et 4-2 aux tirs au but), Aris (5-2), Levadiakos (0-0 et 1-0) et le 2 juin de l'année dans le finale à Athènes au stade olympique - Olympiacos 3-2.
équipe nationale
Le plus grand succès de l'équipe nationale est la victoire au Championnat d'Europe 2004, où les Grecs ont remporté le tournoi sans encaisser le moindre but pendant 358 minutes de jeu.
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Remarques
Lien
- (gr.) (ang.)
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Un extrait caractérisant le football en Grèce
- Vous cherchez la vérité pour suivre ses lois dans la vie ; c'est pourquoi vous recherchez la sagesse et la vertu, n'est-ce pas ? dit l'orateur après un moment de silence.« Oui, oui », confirme Pierre.
Le rhéteur se racla la gorge, croisa ses mains gantées sur sa poitrine et se mit à parler :
"Maintenant, je dois vous révéler l'objectif principal de notre ordre," dit-il, "et si cet objectif coïncide avec le vôtre, alors vous rejoindrez avec profit notre fraternité. Le premier objectif principal et le fondement de notre ordre, sur lequel il est établi, et qu'aucune puissance humaine ne peut renverser, est la préservation et la transmission à la postérité de quelque sacrement important ... des siècles les plus anciens et même de la première personne qui est descendu jusqu'à nous, dont les sacrements peuvent dépendre du sort du genre humain. Mais comme ce mystère est d'une nature telle que personne ne peut le connaître et l'utiliser, à moins de se préparer à une longue et assidue purification de soi, tout le monde ne peut espérer l'acquérir bientôt. Par conséquent, nous avons un deuxième but, qui est de préparer nos membres, autant que possible, à corriger leur cœur, à purifier et à éclairer leur esprit par les moyens qui nous sont révélés par la tradition des hommes qui ont travaillé à la recherche de ce mystère, et ainsi les rendre capables de le percevoir. Purifiant et corrigeant nos membres, nous essayons en troisième lieu de corriger le genre humain tout entier, en lui offrant en nos membres un exemple de piété et de vertu, et ainsi nous essayons de toutes nos forces de nous opposer au mal qui règne dans le monde. Pensez-y, et je reviendrai vers vous », a-t-il dit et a quitté la pièce.
« Pour résister au mal qui règne dans le monde… », répéta Pierre, et il imagina ses futures activités dans ce domaine. Il imagina les mêmes personnes que lui-même il y a deux semaines, et il s'adressa mentalement à elles dans un discours instructif et mentor. Il imaginait des gens vicieux et malheureux qu'il aidait en paroles et en actes ; imaginait les oppresseurs dont il sauvait leurs victimes. Des trois buts nommés par le rhéteur, ce dernier, la correction du genre humain, était particulièrement proche de Pierre. Tel sacrement important mentionné par le rhéteur, s'il éveillait sa curiosité, ne lui paraissait pas indispensable ; et le second but, la purification et la correction de lui-même, l'intéressait peu, car à ce moment il se sentait avec plaisir qu'il était déjà complètement corrigé de ses anciens vices et prêt pour une seule bonne chose.
Une demi-heure plus tard, l'orateur revenait transmettre au chercheur ces sept vertus, correspondant aux sept marches du temple de Salomon, que tout maçon devait cultiver en lui-même. Ces vertus étaient : 1) la modestie, le respect des secrets de l'ordre, 2) l'obéissance aux plus hauts rangs de l'ordre, 3) la bonhomie, 4) l'amour de l'humanité, 5) le courage, 6) la générosité et 7) l'amour de décès.
"Septièmement, essayez," dit le rhétoricien, "en pensant fréquemment à la mort, amenez-vous à un point tel qu'elle ne vous semble pas un ennemi plus terrible, mais un ami ... qui libère l'âme, languissante dans les travaux de la vertu, de cette vie misérable dans les travaux de la vertu, pour l'introduire dans le lieu de la récompense et du calme.
« Oui, il le faut », pensa Pierre, quand, après ces mots, le rhéteur le quitta de nouveau, le laissant à la réflexion solitaire. "Ce doit être ainsi, mais je suis encore si faible que j'aime ma vie, dont le sens ne se révèle que maintenant peu à peu." Mais les cinq vertus restantes, dont Pierre se souvenait avoir touché ses doigts, il les ressentait dans son âme: le courage, la générosité, la gentillesse et l'amour de l'humanité, et surtout l'obéissance, qui ne lui semblait même pas une vertu, mais le bonheur. (Il était si heureux maintenant de se débarrasser de son arbitraire et de subordonner sa volonté à cela et à ceux qui connaissaient la vérité incontestable.) Pierre a oublié la septième vertu et ne pouvait pas s'en souvenir.
La troisième fois, le rhéteur revint plus tôt et demanda à Pierre s'il était encore ferme dans son intention, et s'il osait s'exposer à tout ce qu'on lui demandait.
« Je suis prêt à tout », a déclaré Pierre.
"Je dois aussi vous dire," dit le rhétoricien, "que notre Ordre enseigne ses enseignements non seulement en paroles, mais par d'autres moyens qui, peut-être, ont un effet plus fort sur le véritable chercheur de sagesse et de vertu que les seules explications verbales. Ce temple avec sa décoration, que tu vois, aurait déjà dû expliquer à ton cœur, s'il est sincère, plus que des mots ; vous verrez, peut-être, dans votre acceptation ultérieure d'une manière similaire d'expliquer. Notre ordre imite les sociétés anciennes qui ont révélé leurs enseignements avec des hiéroglyphes. Un hiéroglyphe, - a déclaré le rhétoricien, - est le nom d'une sorte de chose qui n'est pas sujette aux sentiments, qui contient des qualités similaires à celle représentée.
Pierre savait très bien ce qu'était un hiéroglyphe, mais n'osait pas parler. Il écoutait silencieusement le rhéteur, sentant en tout que les procès commenceraient immédiatement.
« Si vous êtes ferme, alors je dois commencer à vous présenter », dit le rhéteur en se rapprochant de Pierre. « En signe de générosité, je vous demande de me donner toutes vos choses précieuses.
"Mais je n'ai rien avec moi", a déclaré Pierre, qui croyait qu'ils exigeaient qu'il remette tout ce qu'il avait.
- Ce que vous avez : montres, argent, bagues...
Pierre a rapidement sorti son portefeuille, sa montre et pendant longtemps, il n'a pas pu retirer l'alliance de son gros doigt. Lorsque cela fut fait, le maçon dit :
- En signe d'obéissance, je vous demande de vous déshabiller. - Pierre a enlevé sa queue de pie, son gilet et sa botte gauche sous la direction du rhéteur. Mason a ouvert la chemise sur sa poitrine gauche et, se penchant, a soulevé la jambe de son pantalon sur sa jambe gauche au-dessus du genou. Pierre voulait à la hâte enlever sa botte droite et retrousser son pantalon afin de sauver un étranger de ce travail, mais le maçon lui a dit que ce n'était pas nécessaire - et lui a donné une chaussure au pied gauche. Avec un sourire enfantin de pudeur, de doute et de moquerie de lui-même, qui s'affichait sur son visage contre son gré, Pierre se tenait les mains baissées et les jambes écartées devant son frère rhéteur, attendant ses nouvelles consignes.
"Et enfin, en signe de franchise, je vous demande de me révéler votre principale passion", a-t-il déclaré.
- Ma passion! J'en avais tellement, dit Pierre.
"Cette dépendance qui, plus que toute autre, vous a fait hésiter sur le chemin de la vertu", a déclaré le maçon.
Pierre resta un moment silencieux, cherchant.
"Vin? Trop manger? Oisiveté? Paresse? Hotness? Malice? Femmes?" Il passa en revue ses vices, les soupesant mentalement et ne sachant auquel donner la priorité.
« Des femmes », dit Pierre d'une voix basse, à peine audible. Le maçon n'a pas bougé ni parlé pendant longtemps après cette réponse. Enfin, il s'avança vers Pierre, prit le mouchoir posé sur la table et lui banda de nouveau les yeux.
- Pour la dernière fois je te le dis : tourne toute ton attention vers toi-même, mets des chaînes à tes sentiments et cherche la béatitude non pas dans les passions, mais dans ton cœur. La source du bonheur n'est pas à l'extérieur, mais en nous...
L'histoire ne connaît ni l'année ni le lieu de naissance Football. Mais cet "écart" ne parle qu'en faveur du football lui-même - il témoigne aussi de l'ancienneté du jeu de balle avec les pieds, et de sa popularité auprès de nombreux peuples du globe...
Depuis très longtemps, les gens se sont intéressés à la question : qui a inventé ce jeu ? Des fouilles archéologiques ont prouvé de manière convaincante qu'un certain "ancêtre" Football vécu dans l'Egypte ancienne : les scientifiques ont trouvé ici non seulement des images de joueurs de balle, mais aussi les balles elles-mêmes.
Les historiens affirment également que le jeu de balle avec leurs pieds était adoré par les guerriers chinois deux mille ans avant JC, et que les ancêtres Football doit être recherché dans la Rome antique et dans la Grèce tout aussi antique.
Ainsi, le football est l'un des jeux sportifs les plus anciens, dont l'origine remonte à un passé lointain. Mais bien sûr, ses variétés les plus anciennes, comme par exemple le « harpastum » romain ou le « delo » géorgien, chanté par Shota Rustaveli, étaient significativement différentes du jeu qui a acquis une reconnaissance mondiale au XXe siècle.
La source la plus ancienne est les annales de la dynastie Han, qui dans la Chine ancienne. Ils ont plus de 2000 ans. Le jeu de coups de pied Tsu Chu (également orthographié Tsu'Chu ou Tsu-Chu) est apparu dans la Chine ancienne dès 250 av.
Femmes chinoises jouant au football
"Tsu" signifie "frapper la balle", et "Chu" peut être traduit par "balle rembourrée de cuir". Selon les archives, ce jeu était généralement joué pour célébrer l'anniversaire de l'empereur.
Un but à Tsu-Chu était considéré comme frapper le ballon dans le filet à travers un petit trou. Le filet était fixé par une canne de bambou dressée verticalement. Étant donné que le trou mesurait environ 30 à 40 centimètres (1 pied) de diamètre et 9 mètres (30 pieds) au-dessus du sol, une certaine habileté était requise pour jouer.
Un timbre représentant Tsú-Chú. Émis aux Émirats arabes unis, il montre une porte en soie avec un trou au centre.
Pendant la dynastie Qing (255-206 av. J.-C.), la variété Tsu-Chu était spécialement entraînée pour les soldats. Sous la dynastie Han (206 avant JC - 220 après JC), le Tsu-Chu était déjà joué partout. Les traités sur l'art de la guerre de cette époque contiennent la description d'un complexe d'exercices physiques appelé Tsu-Chu.
Ces exercices comprenaient des exercices avec un ballon en cuir rempli de plumes et de laine. Il existait également des jeux similaires au Tsu-Chu, dont le but était d'empêcher l'adversaire de marquer un but, pour lesquels il était permis d'utiliser toutes les parties du corps, à l'exception des mains.
Ne traîne pas derrière Japon– un jeu de balle similaire a été joué ici il y a environ 1400 ans. Selon des données historiques, entre 300 et 600 ans après la naissance du Christ, les Japonais ont inventé un jeu appelé Kemari (ou Kenatt). Il a été joué jusqu'à 8 personnes. La balle, d'environ 25 cm de diamètre, était recouverte de cuir souple et bourrée de sciure de bois.
Le joueur devait empêcher le ballon de toucher le sol en faisant des passes et en jonglant avec ses pieds. Le terrain de jeu à Kemari s'appelait Kikutsubo. Traditionnellement, Kikutsubo était de forme rectangulaire avec de jeunes arbres plantés dans chacun des coins du champ. La version classique se distinguait par l'utilisation de quatre types d'arbres différents : cerisier, érable, saule et pin.
Les Japonais avaient même un argot spécial pour Kemari. A l'introduction du ballon, le joueur a crié "Ariyaaaa!" (Allons-y!), Et pendant la passe au partenaire - "Ari!" (Ici!).
L'écart entre le Xe et le XVIe siècle est devenu l'âge d'or de Kemari. Le jeu s'est répandu parmi les classes inférieures, est devenu une muse pour les poètes et les écrivains. L'épopée japonaise prétend que l'un des empereurs, avec son équipe, a gardé le ballon en l'air pendant plus de 1000 coups. Les poètes ont écrit que la balle "comme si elle s'était arrêtée et planait dans les airs". Par la suite, ce bal a été caché et l'empereur lui a personnellement décerné un titre de haute cour.
Vers le XIIIe-XIVe siècle, des vêtements spéciaux ont commencé à être utilisés pour le jeu. Les joueurs de Kemari portaient des uniformes brillants de type hitatare à manches longues.
Kemari est encore joué aujourd'hui. Il s'agit pour la plupart de passionnés japonais soucieux de préserver la Tradition.
Le plus ancien découvert en Amérique centrale Les terrains de jeux de balle Pok-A-Tok ("Paso de la Amada" au Mexique) remontent à 1600 av. Le site du Paso de la Amada a été entretenu et agrandi pendant 150 ans. C'était un champ étroit et plat de 80 mètres, entouré de tribunes ouvertes imposantes.
Les scientifiques pensent que ce site séparé faisait partie d'un réseau de structures similaires dispersées dans toute la Méso-Amérique. Sur la base de peintures murales et de céramiques, les archéologues pensent que l'ancien sport de Pok-A-Tok était similaire au Tlachtli, un jeu décrit dans des documents des conquistadors espagnols de 1519. Le terrain de jeu était sous la forme de la lettre "I"
Trois dalles rondes appelées "marqueurs" ont été installées à angle droit dans deux murs en pente (par la suite, il ne restait qu'un anneau de pierre). Un but était considéré comme frapper le marqueur ou porter le ballon à travers le cerceau. Les marqueurs et les anneaux étaient à plusieurs mètres au-dessus du sol (jusqu'à 9 mètres).
Les joueurs ne pouvaient toucher qu'une petite balle en caoutchouc (10-15 cm de diamètre) avec leurs coudes, leurs genoux ou leurs hanches. Le but était une telle réussite qu'après cela, le match se terminait souvent immédiatement.
Les chercheurs pensent que des jeux comme Pok-A-Tok'a faisaient partie intégrante de la vie politique, sociale et religieuse de la civilisation Mokaya (traduite par "peuple du maïs") - les ancêtres présumés des civilisations olmèque et maya. Les jeux de balle qui existaient alors pouvaient changer de statut et passer de simples événements récréatifs à des compétitions aux enjeux extrêmement élevés, où les capitaines des équipes perdantes étaient décapités et les vainqueurs acquéraient le statut de héros.
À l'époque olmèque (vers 1200 avant JC), les dirigeants étaient représentés comme des joueurs de balle portant des casques en cuir. "Ils auraient pu être des casques de sport et de guerre", explique un professeur d'anthropologie respecté : "Dans les temps anciens, il n'y avait pratiquement aucune différence entre un grand joueur, un grand guerrier et un grand chef." Entre 900 et 250 av. des représentants de la civilisation maya maîtrisaient Pok-A-Tok. Et les Aztèques ont développé leur propre version entre 1200 et 1521 après JC.
On croit que les Indiens Amérique du Nord ont également eu leur jeu de coups de pied appelé "pasuckuakohowog", ce qui signifie "ils se sont réunis pour jouer au ballon avec leurs pieds". Les jeux se jouaient au début du XVIIe siècle sur des plages avec des portes d'un demi-mille de large, espacées d'un mille. À pasuckuakohowog, jusqu'à 1000 personnes ont participé. Joué, souvent rude et traumatisant.
Les joueurs portaient toutes sortes de décorations et mettaient de la peinture de guerre, il était donc presque impossible de se venger du fautif après le match. Il était courant de reporter la fin du match à un autre jour et de somptueuses festivités à sa conclusion.
Peu connu, l'Askaktuk est un jeu pratiqué par les Esquimaux qui consistait à taper dans un gros ballon rempli d'herbe, de poils de caribou et de mousse. Selon la légende, deux villages jouaient autrefois à Askaktuk avec des portes distantes de 10 milles.
DANS Australie les balles étaient fabriquées à partir de peaux de rats marsupiaux, de vessies de gros animaux, de poils tordus, la description des règles du jeu n'a pas été conservée.
DANS L'Egypte ancienne le jeu de balle est connu depuis très longtemps.
Toutes sortes d'artefacts provenant de tombes égyptiennes construites au plus tard en 2500 avant JC témoignent du fait que des jeux de type football existaient à cette époque dans cette région.
La photo montre une boule de lin trouvée dans une tombe égyptienne. Pour un meilleur rebond, les balles comprenaient également du catgut enroulé autour d'une sphère, après quoi elles étaient enveloppées de cuir ou de daim. On sait très peu de choses sur les balles égyptiennes. Les historiens pensent que lors des "rites de fertilité" dans l'Égypte ancienne, des balles avec des graines enveloppées dans des tissus brillants étaient lancées dans les champs.
DANS La Grèce ancienne Le jeu de balle est populaire sous diverses formes depuis au moins le IVe s. avant JC e. Selon la légende, la déesse Aphrodite a donné la première balle à Eros en lui disant ces mots : « Je vais te donner un jouet merveilleux : cette balle vole vite, tu ne t'amuseras pas mieux des mains d'Héphaïstos. Selon le rituel, la boule pourrait symboliser le Soleil, la Lune, la Terre et même l'aurore.
Parmi les guerriers de Sparte, le jeu de balle epikyros était populaire, qui se jouait à la fois avec les mains et les pieds. Il était joué principalement par des hommes, mais les femmes, si elles le désiraient, pouvaient également s'entraîner.
Quel que soit leur sexe, les Grecs jouaient généralement nus. L'un des reliefs en granit du Musée national d'archéologie d'Athènes représente un athlète grec tenant une balle sur son genou, démontrant peut-être cette technique à un garçon debout à côté de lui.
C'est exactement la même image qui est gravée aujourd'hui sur la Coupe des vainqueurs de la Ligue des champions (trophée de la Coupe d'Europe). Le ballon représenté dans le relief était probablement appelé "follis" ou "ballon gonflé". Au début, les balles, comme en Égypte, étaient faites de lin ou de laine, enveloppées de corde et cousues ensemble. Ils n'ont pratiquement pas rebondi.
Les modèles grecs ultérieurs tels que les "follis" étaient fabriqués à partir d'une vessie de porc gonflée étroitement enveloppée de cuir (du même porc ou de daim). Une autre technique pour fabriquer des balles consistait à broyer des éponges de mer et à les envelopper de tissu et de corde.
Le jeu grec Epipyros a ensuite été adopté Romains, qui l'a changé et l'a renommé "Garpastum" ("handball") et a légèrement modifié les règles.
Garpastum (traduit par "jouer avec une petite balle") est resté populaire pendant 700 ans. Il se jouait avec une balle relativement petite mais lourde, semblable à un follis ou à un paganicus [une balle bourrée de duvet].
Dans ce jeu, qui était l'un des types d'entraînement militaire des légionnaires, il fallait passer le ballon entre deux poteaux. De 5 à 12 personnes de chaque côté ont participé aux matchs. Les jeux se jouaient sur un terrain rectangulaire aux bordures délimitées, divisé en deux moitiés égales par une ligne centrale. Chaque équipe devait garder le ballon dans sa moitié de terrain le plus longtemps possible, tandis que l'adversaire essayait de le capturer et de percer de son côté.
Le jeu était brutal. « Les joueurs sont divisés en deux équipes. Le ballon est placé sur une ligne au centre du terrain. Sur les deux bords du terrain derrière le dos des joueurs, chacun se tenant à la place qui lui est attribuée, ils sont également tracés le long de la ligne.
Pour ces lignes, il est censé apporter le ballon, et pour accomplir cet exploit est pratique, ne poussant que les joueurs de l'équipe adverse. Selon un contemporain de la Rome antique, il s'agit d'une description d'un gaspartum - un jeu rappelant vaguement le football.
Une règle importante de Garpastum était que seul le joueur avec le ballon était autorisé à bloquer. Cette limitation a conduit au développement de combinaisons de passes complexes. Les joueurs ont développé des rôles particuliers sur le terrain. Il y avait probablement de nombreuses astuces et schémas tactiques.
Les jambes n'étaient pratiquement pas utilisées à Garpastum. Il y avait plutôt une ressemblance avec le rugby. L'empereur Jules César (qui a vraisemblablement joué au jeu lui-même) a utilisé l'harpastum pour garder ses soldats en forme et prêts.
Il s'agit d'une mosaïque romaine d'Ostie. Il montre une "scie", cousue à la manière des balles modernes. Étant donné que la scène représente un gymnase, il pourrait également s'agir d'un "paganicus" ou d'un ballon d'entraînement [dans le texte du médecine-ball].
Il y a des références à des garçons romains jouant au ballon dans les rues. Cicéron décrit une affaire judiciaire dans laquelle un homme a été tué en se rasant parce qu'une balle a touché le coiffeur. Il s'agit probablement du premier cas historiquement enregistré d'une personne décédée en jouant au football (du moins en Europe, car on pense qu'en Mésoamérique, les équipes perdantes étaient souvent sacrifiées aux dieux).
Athénée (Athénée) a écrit à propos de Garpastum : « Garpastum, également appelé Faininda, est mon jeu préféré. Grand est l'effort et la fatigue qui accompagnent le jeu de balle, la torsion violente et la rupture du cou." D'où les mots d'Antithène : "Merde, comme j'ai mal au cou."
Il décrit le jeu ainsi : « Il attrape le ballon, le passe à un ami tout en en esquivant un autre, et rit. Il le pousse à un autre. Il soulève son ami sur ses pieds. Pendant tout ce temps, la foule à l'extérieur du terrain hurle. Loin, juste derrière lui, au-dessus de la tête, au sol, dans les airs, trop près, passant dans un groupe de joueurs.
On pense également que les Romains ont amené Harpastum dans les îles britanniques lors de leur expansion. Certes, au moment où ils sont apparus, des jeux de ballon simples existaient déjà là-bas. Il existe des preuves d'un match Harpastum entre les Romains et les habitants de la Grande-Bretagne - les Britanniques et les Celtes. Les Britanniques se sont avérés être de dignes étudiants - en 217 après JC. e. à Derby, ils ont d'abord vaincu une équipe de légionnaires romains.
Mais même malgré la victoire des conquérants, Garpastum a fini par disparaître et il est très peu probable qu'il puisse donner une impulsion au développement ultérieur du "football de foule" anglais (mob football).
Mais sans aucun doute, c'est le gaspartum romain qui a été le prédécesseur immédiat du football européen.
Avec l'effondrement de l'Empire romain, ce jeu est resté sous d'autres noms en France ("pa soup"), en Italie ("calcio") et dans de nombreux autres États qui se sont formés à sa place.
Jeu de balle Calcio (Florence) est apparu en Italie vers le XVIe siècle. La Piazza della Novere à Florence est considérée comme le berceau de ce sport fascinant. Au fil du temps, le jeu est devenu connu sous le nom de "giuoco del Calcio fiorentino" (jeu de pied florentin) ou simplement Calcio.
Les premières règles officielles du Calcio ont été publiées par Giovanni Bardi en 1580. Semblable à l'Harpastum romain, deux équipes de 27 personnes jouaient avec les mains et les pieds. Les buts étaient comptés après avoir lancé le ballon à travers les points marqués sur le périmètre du terrain.
Initialement, Calcio était destiné aux aristocrates qui y jouaient tous les soirs entre l'Épiphanie et le Carême (Epiphany and Lent). Au Vatican, les papes Clément VII, Léon IX et Urbain VIII (Clément VII, Léon IX et Urbain VIII) se sont même joués !
Même le grand Léonard de Vinci, que ses contemporains qualifiaient de personne fermée, retenue dans la manifestation des émotions, ne lui est pas resté indifférent. Dans sa « biographie des peintres, sculpteurs et architectes les plus célèbres », nous lisons : « s'il voulait exceller, il se retrouvait non seulement dans la peinture ou la sculpture, mais participait au football, qui était très apprécié des jeunes florentins ».
Étant donné que Calcio a attiré des gens entreprenants dès le début, il a également eu un impact au niveau international. Le directeur d'une école privée anglaise, Richard Mulcaster, dans son traité de 1561 sur l'éducation des jeunes, rappelle la version britannique du « crowd football » influencée par Calcio. Calcio a été oublié pendant près de deux cents ans, jusqu'à ce qu'il soit relancé déjà au XXe siècle.
Les Jeux reprennent dans les années trente. Désormais, trois matches se jouent chaque année sur la Piazza Santa Croce de Florence la troisième semaine de juin. Les règles modernes autorisent l'utilisation de coups de tête, de coups de poing, de coudes et d'étranglements, mais interdisent les coups de pied sournois et les coups de pied à la tête.
Quand au 17ème siècle les partisans du roi anglais exécuté Charles Ier ont fui en Italie, ils se sont familiarisés avec ce jeu là-bas, et après l'accession au trône en 1660, Charles II l'a apporté En Angleterre, où elle est devenue un jeu de courtisans.
La version anglaise la plus populaire et la plus violente du jeu de balle s'appelait "football de foule" et se jouait entre des équipes de différents villages lors des fêtes et des jours fériés.
Le football populaire était si populaire en Angleterre que même Shakespeare le mentionne dans sa Comedy of Errors :
"Oui, si je suis déjà un imbécile,
Me frapper comme un ballon ?
De là, il conduit, et vous - là-bas;
Gainez-le au moins de cuir ! (Feuilles.)"
Ainsi, selon les contemporains, en 1565, le football se jouait ouvertement dans les rues d'Angleterre. Le football médiéval en Angleterre était extrêmement imprudent et brutal, et le jeu lui-même était, en fait, un dépotoir sauvage dans les rues.
Le degré d'aliénation mentale est caractérisé par le fait que pendant les matches les riverains ont barricadé les fenêtres de leurs maisons. Les deux "équipes" ont essayé de conduire le ballon sur la place centrale du village ennemi ou ont joué contre d'autres quartiers de leur ville, se rassemblant sur le marché ou sur la place principale.
Il existe de nombreuses théories sur la naissance du football de foule. Certaines premières versions de celui-ci, comme le football Shrovetide, avaient des règles plutôt vagues qui interdisaient de ne tuer que des personnes. Certaines légendes (de la ville de Derby) disent que le jeu est apparu en Grande-Bretagne vers le IIIe siècle lors des célébrations de la victoire sur les Romains.
D'autres (Kingston upon Thames et Chester) affirment que tout a commencé avec le coup de pied sur la tête coupée d'un prince danois vaincu. Le jeu aurait aussi pu être un rituel païen où la balle, symbolisant le soleil, devait être capturée et portée au-dessus des champs, ce qui garantissait une bonne récolte.
De plus, il existe des preuves (en Écosse) des premiers matchs de rugby joués entre hommes mariés et célibataires, probablement aussi comme une sorte de rite hérétique.
Il est possible que le football de foule soit apparu en Angleterre lors de la conquête normande. On sait qu'un jeu similaire existait dans cette région peu de temps avant son apparition en Angleterre. Les origines exactes du jeu ne peuvent être précisées, mais à en juger par les références aux interdictions, il a poussé les gens à une frénésie extrême.
Les Anglais et les Ecossais ne jouaient pas pour la vie, mais pour la mort. À cette époque, les règles du football n'existaient pas encore, de sorte que les matchs se terminaient par de graves blessures aux joueurs et aux supporters, souvent mortelles. Pas étonnant que tant de gens détestent ce jeu.
Il existe des dossiers d'incidents désagréables et même mortels qui se sont produits en raison de la faute du football et de la foule. Deux cas, datés de 1280 et 1312, décrivent des décès résultant de la pratique du football avec un couteau à la ceinture. De tels exemples ont peut-être stimulé le développement de règles et de principes non écrits, mais ils ont tous cédé la place par la suite à des interdictions.
Il n'est pas surprenant que les autorités aient mené une guerre obstinée contre le football ; même des ordres royaux ont été émis pour interdire le jeu. Le 13 avril 1314, l'arrêté royal d'Edouard II est lu aux habitants de Londres : « A cause de l'écrasement et de l'écrasement, de courir après les gros bals, il y a du bruit et de l'anxiété dans la ville, d'où beaucoup de mal se produit, répréhensible à l'Éternel, j'ordonne par le plus haut décret désormais dans les murs de la ville impies Ce jeu devrait être interdit sous peine d'emprisonnement.
En 1365, c'est au tour d'Edouard III d'interdire le "futeball" (futeball), du fait que les troupes préféraient ce jeu au perfectionnement au tir à l'arc. Richard II dans son ban mentionne en 1389 le football, les dés et le tennis. Le football n'a pas aimé les monarques anglais suivants - d'Henri IV à Jacques II.
Vous l'avez sans doute compris, l'interdiction du football n'a pas signifié la fin de sa pratique. Au Moyen Âge, le football de foule était pratiqué dans de nombreux pays européens. Le football a été joué malgré les interdictions ;-)
En Russie il y a aussi depuis longtemps des jeux de balle qui rappellent le football. L'un de ces jeux s'appelait "shalyga": les joueurs essayaient de lancer le ballon dans le territoire de l'adversaire avec leurs pieds. Ils jouaient en souliers de raphia sur la glace des rivières ou sur les places de marché avec un ballon de cuir bourré de plumes. V. G. Belinsky a écrit que "les jeux et les amusements du peuple russe reflétaient la sévérité ingénue de sa morale, la force héroïque et l'étendue de ses sentiments".
Ce dessin représente des habitants d'une des villes de l'Empire russe jouant au ballon.
Les Russes allaient plus volontiers au jeu de balle qu'à l'église, c'est donc le clergé qui a d'abord appelé à l'éradication des jeux folkloriques. Surtout, le chef des vieux croyants-schismatiques, l'archiprêtre Avvakum, qui a furieusement exhorté ... à brûler les participants aux jeux, a le plus fait rage!
Cependant, de nombreuses années de tentatives des rois et des rois pour arrêter ce jeu "dangereux" ont échoué. Le football s'est avéré plus fort que les interdits, a vécu et s'est développé en toute sécurité, a acquis une forme moderne et est devenu un sport olympique.
Le foot devient... le foot
Au début du XVIIe siècle, Richard Carew de Cornwall, dans son Survey of Cornwall, a tenté d'introduire quelques idées judicieuses, telles que l'interdiction des attaques basses et des passes vers l'avant. Ces innovations, cependant, n'ont pas été largement adoptées et la violence a continué d'être appréciée.
Au fil du temps, des règles sont apparues dans le football : les joueurs n'étaient pas autorisés à donner des coups de pied, à trébucher, à donner des coups de pied dans les jambes et sous la taille. Néanmoins, les mouvements de puissance et toutes sortes de bagarres étaient alors considérés comme une caractéristique intéressante du football, pour laquelle ils l'aimaient. Le football a remué le sang.
En 1801, Joseph Strutt décrivait le football dans son livre Sports et autres passe-temps : « Lorsque le football est lancé, les joueurs sont divisés en deux groupes, de sorte que chacun ait le même nombre de joueurs. Le jeu se joue sur un terrain où deux buts sont disposés à quatre-vingts ou cent mètres l'un de l'autre.
Habituellement, les portes sont deux bâtons enfoncés dans le sol à une distance de deux ou trois pieds l'un de l'autre. Le ballon - une bulle gonflée recouverte de cuir - est placé au milieu du terrain. Le but du jeu est de lancer le ballon dans le but de l'adversaire. La première équipe à marquer un but gagne. L'habileté des joueurs se manifeste dans les attaques contre les portes des autres et dans la défense de leurs propres portes.
Il arrive souvent que, trop emportés par le jeu, les adversaires donnent des coups de pied sans cérémonie et souvent se contentent de se renverser, si bien que le tas est petit.
Puis, au début du 19e siècle au Royaume-Uni, on passe du "football de foule" au football organisé, dont les premières règles sont élaborées en 1846 à la Rugby School et affinées deux ans plus tard à Cambridge. Et en 1857, le premier club de football au monde a été organisé à Sheffield.
L'année 1863 est considérée comme le moment de la naissance du football que nous connaissons. Puis des représentants de déjà 7 clubs se sont réunis à Londres pour élaborer des règles du jeu communes et organiser la National Football Association.
Trois des treize paragraphes de ces règles indiquaient l'interdiction du jeu manuel dans diverses situations. Ce n'est qu'en 1871 que le gardien de but a été autorisé à jouer avec ses mains. Les règles définissaient strictement la taille du terrain (200x100 yards, soit 180x90 m) et le but (8 yards, soit 7 m32 cm, restés inchangés).
Jusqu'à la fin du XIXe siècle. l'Association anglaise de football a apporté un certain nombre de modifications : la taille du ballon a été déterminée (1871) ; coup de pied de coin introduit (1872); depuis 1878, le juge a commencé à utiliser un sifflet; depuis 1891, un filet est apparu sur la grille et un coup franc de 11 mètres (pénalité) a commencé à percer. En 1875, la corde reliant les poteaux est remplacée par une traverse à une hauteur de 2,44 m du sol. Et les filets pour portails ont été appliqués et brevetés par l'Anglais Brody de Liverpool en 1890.
La plus ancienne séquence d'un match de football, 1897, Arsenal
L'arbitre sur le terrain de football est apparu pour la première fois en 1880-1881. Depuis 1891, les juges ont commencé à entrer sur le terrain avec deux assistants. Les changements et les améliorations des règles ont bien sûr influencé la tactique et la technique du jeu. L'histoire des rencontres internationales de football remonte à 1873 et a commencé par un match entre les équipes d'Angleterre et d'Écosse, qui s'est soldé par un match nul sur le score de 0:0.
Depuis 1884, les premiers tournois internationaux officiels avec la participation de joueurs de football d'Angleterre, d'Écosse, du Pays de Galles et d'Irlande ont commencé à être joués dans les îles britanniques (de tels tournois ont lieu chaque année encore aujourd'hui).
A la fin du 19ème siècle le football a commencé à gagner rapidement en popularité en Europe et en Amérique latine. En 1904, à l'initiative de la Belgique, du Danemark, des Pays-Bas et de la Suisse, la Fédération internationale des associations de football (FIFA) est créée. En 1908, le football est inscrit au programme des Jeux Olympiques.
Depuis lors, le football s'est répandu dans le monde tel que nous le connaissons et l'aimons. L'Angleterre est considérée comme le berceau du football, et elle mérite vraiment ce titre. Tout d'abord, depuis des siècles de fidélité à ce sport. Malgré toutes les restrictions.
Oui, le jeu est originaire des îles britanniques. Mais c'est là que le premier élément de politique y fut introduit. Il y a l'Ecosse, le Pays de Galles, l'Irlande du Nord sur la carte du football du monde. De nombreux Écossais et Gallois aiment leurs équipes non pas pour les résultats, mais uniquement parce qu'elles sont le symbole d'au moins une sorte d'indépendance politique. Et en présence de leur propre équipe de football, séparée de l'Angleterre, les nationalistes locaux voient le premier pas vers l'indépendance politique.
Le football est étroitement lié à la politique en Espagne. Le célèbre club "Barcelone" est le fleuron de ceux qui se battent pour l'élargissement de l'autonomie de la Catalogne. Et "Athletic" de la capitale du Pays basque, Bilbao, est associé au mouvement national local, voire nationaliste, depuis le jour de sa fondation. Pour des raisons politiques, seuls les basques ethniques ont joué dans sa composition pendant toutes les années de son existence.
en Italie les préférences footballistiques et politiques sont divisées selon le principe "club de gauche - club de droite". Ainsi, parmi les supporters des équipes portant le nom d'une grande ville (Rome, Milan, Turin), les gauchistes dominent. Et leurs compatriotes, qui soutiennent la Lazio, l'Inter et la Juventus, sont majoritairement partisans de partis de droite.
Lorsque l'homme politique et magnat de droite Silvio Berlusconi a acheté l'AC Milan, il a fait d'une pierre deux coups : le sport et la politique. Don Silvio a également remporté des trophées de football et séduit de nombreux fans qui sympathisaient avec la gauche. Soit dit en passant, il est une incarnation vivante de la fusion de la politique et du football. Lorsqu'il se rendit aux élections législatives de 1994, son slogan était : « Milan a gagné - et vous gagnerez ! Oui, et le nom du parti Berlusconi "En avant, l'Italie !" - rien de plus que le cri des tiffosi italiens.
Cependant, Berlusconi n'a pas été le premier à politiser le football italien. Avant lui, c'était dans les années 20-30. faite par le dictateur Benito Mussolini. Duce était un fan du "Latium" romain, et en 1922-1943. ce club a joué avec des symboles fascistes sur des t-shirts. Dans le même temps, le leader s'est mêlé des affaires des autres équipes. Par décision de Mussolini, "l'Inter" a été renommé "Ambrosiana" - il n'est pas approprié, disent-ils, d'avoir un club portant ce nom dans un État national. Ce n'est qu'après la guerre que le club milanais est revenu à son ancien nom.
Avant la Coupe du monde de 1938, Mussolini a promis en plaisantant ou sérieusement de tirer sur les joueurs de l'équipe nationale s'ils ne remportaient pas l'or. Il n'a pas été possible de vérifier le sérieux de ses intentions : la victoire est revenue aux représentants de la péninsule des Apennins.
Après la Seconde Guerre mondiale, la politique a continué à infiltrer le football. À l'avant-garde de ce processus pendant un certain temps se trouvait Union soviétique. Aux Jeux olympiques de 1952, l'équipe nationale de l'URSS a perdu contre l'équipe de Yougoslavie de Titov. Les relations entre les deux pays étaient terribles, Joseph Staline et son entourage n'appelaient les dirigeants du pays rival rien de plus que "la clique de Tito".
A Moscou, cette défaite a été reconnue comme politique. Des conclusions organisationnelles ont suivi. Le multiple champion de l'URSS CDSA (le club de base de l'équipe nationale, le prédécesseur du CSKA) a été dissous. Un certain nombre de joueurs et l'entraîneur Boris Arkadiev ont perdu le titre de maître des sports. Heureusement, personne n'a été emprisonné.
Au début des années 60. en termes de politisation du football, Nikita Khrouchtchev et le leader de l'Espagne, Francisco Franco, se sont illustrés à deux reprises. Au cours de ces années, il n'y avait même pas de relations diplomatiques entre les pays. En 1960, sur décision du caudillo espagnol, l'équipe nationale n'est pas venue à Moscou pour disputer le match des quarts de finale de la Coupe d'Europe (rebaptisée plus tard Championnat d'Europe), et elle est créditée d'une défaite par forfait.
Lorsque l'équipe nationale de l'URSS a remporté plus tard ce tournoi prestigieux, Khrouchtchev a commenté l'événement comme suit: "C'est lui [Franco] qui, du poste de défenseur droit de l'impérialisme américain, a marqué un but contre son camp."
Quatre ans plus tard, les équipes nationales de l'URSS et de l'Espagne ont disputé la finale de la même Coupe. Le succès a accompagné les Espagnols. Le siège de l'entraîneur Konstantin Beskov a été dispersé. Il est impossible, disent-ils, de perdre face à des adversaires idéologiques ...
Le football n'a pas été politisé qu'en Europe. Ainsi, en 1969, entre les États d'Amérique centrale du Honduras et du Salvador, s'est produite jusqu'à présent la seule guerre "footballale" de l'histoire. La raison en était la perte des Honduriens dans la lutte pour un billet pour la Coupe du monde 1970.
Du 14 juillet au 20 juillet, des batailles sanglantes ont eu lieu à la frontière. Il n'y a pas eu de gagnants, les partis ont perdu au total six mille personnes. Le traité de paix n'a été conclu que dix ans plus tard.
Il s'est fait remarquer en termes de politisation du football et L'Iran. En 1979, immédiatement après la révolution islamique, l'ayatollah Khomeiny interdit à l'équipe nationale de participer aux tournois internationaux. Les footballeurs iraniens, qui comptaient parmi les plus forts d'Asie, attendent depuis plusieurs années de revenir sur la scène mondiale. En 1998, leur équipe a finalement atteint le championnat et a dominé l'équipe américaine. A l'occasion de la victoire sur le pire ennemi politique en Iran, une fête nationale a été organisée.
Revenons en Europe. En 1974, les autorités de la RDA se distinguent. Cette année-là, la Coupe du monde a eu lieu en Allemagne et les équipes des deux Allemagnes se sont rencontrées dans un petit match significatif. Les Allemands de l'Est ont marqué le seul but, qui a ensuite été diffusé longtemps à la télévision en RDA à des fins idéologiques. Le fait que les Allemands de l'Ouest soient devenus champions du monde et que l'auteur du but est-allemand, Jurgen Sparwasser, ait fait défection en Allemagne, a rendu les créateurs du "clip footballistique idéologique" extrêmement ridicules.
En avril 1990, le match de championnat Yougoslavie entre le « Partizan » de Belgrade et le « Dynamo » de Zagreb s'est transformé en un massacre interethnique de Serbes et de Croates. De nombreux politologues pensent que ce duel est devenu le prologue de la guerre à venir. Un an plus tard, la Slovénie et la Croatie ont déclaré leur indépendance et les joueurs de ces républiques ont quitté avec défi l'équipe nationale yougoslave.
L'équipe, où ne restaient que des Serbes, des Monténégrins et des Macédoniens, pour des raisons politiques (des sanctions internationales ont été imposées à la République fédérale de Yougoslavie, qui se composait de la Serbie et du Monténégro), a été suspendue du Championnat d'Europe 1992.
La dernière grande vague de passions "footballo-politiques" a eu lieu en octobre 2002, lorsque les équipes de Géorgie et de Russie se sont rencontrées lors du tournoi de qualification pour l'Euro-2004 à Tbilissi. Les relations entre les deux États n'étaient pas idéales même pendant les années du règne d'Edouard Chevardnadze. C'est pourquoi les fans géorgiens ont apporté au match des affiches avec des slogans politiques anti-russes.
Des objets étrangers volaient sur le terrain, des insultes sans fin contre les Russes se faisaient entendre depuis les gradins. En plus de tout, au milieu de la première mi-temps, les lumières se sont éteintes. Ayant du mal à mettre fin à cette mi-temps, l'arbitre a refusé de poursuivre le match. Nous avons dû réaliser un replay avec des tribunes à moitié vides.
Heureusement, la politique et le football ont coexisté sous des formes plus pacifiques ces dernières années. Par exemple, les présidents du Brésil et de la France, Luis Inacio Lula da Silva (en 2007) et Nicolas Sarkozy (en 2010), ont personnellement présenté les candidatures de leurs pays pour la Coupe du monde 2014 et l'Euro 2016, respectivement. Je dois dire que les deux ont réussi - leurs États ont reçu les tournois convoités et des vacances sont arrivées dans les rues des joueurs et des fans de football locaux.
Ainsi la politique peut non seulement nuire, mais aussi aider le football !
1. Gymnase et palestre
Le sport a joué un rôle énorme dans la vie des anciens Grecs. Les enfants sont allés à la gymnastique sous la direction d'un enseignant - un gymnaste et ses assistants (pedotribes). Il s'agissait de personnes familières avec les règles de la nutrition et les bases de la science médicale. Dès l'âge de 16 ans, les jeunes éphèbes ont commencé à fréquenter un gymnase pour adultes, où ils s'entraînaient seuls, mais sous la supervision de gardiens spéciaux.
Le gymnase était un terrain de sport ouvert, entouré de tous côtés par des portiques, et comprenait les locaux principaux suivants : efbeyon (salle d'exercice pour les jeunes hommes) ; bain; apoditherion (vestiaire); eleotesion (salle pour frotter avec de l'huile); konisterion (salle où l'on se douchait de sable fin) ; spheristerion (salle de jeux de ballon) ; korikeion (le lieu où se déroulaient les exercices avec le sac) ; couloirs intérieurs et extérieurs (drome) conçus pour la marche et la course.
La gymnastique était complétée par la palesterie. C'était le nom d'une catégorie spéciale d'exercices physiques qui combinent des sports appliqués à l'armée et divers types d'arts martiaux. Les cours avaient lieu dans la palestre, un bâtiment doté d'une vaste cour entourée d'une colonnade. Au centre de la cour se trouvait une plate-forme de lutte. La terre de ce site a été creusée avec une pioche, nivelée et saupoudrée de sable propre tamisé.
Comme un gymnase, la palestre comprenait de nombreuses salles : eskedra (salles de repos avec bancs et chaises) ; ephebeion, korikei (poings combattants entraînés ici); conisterion; bain; éléotesion. Un accessoire obligatoire de la palestre était un portique couvert - xiste, où les athlètes s'entraînaient pendant les mois d'hiver. Cependant, par beau temps, toutes les séances d'entraînement ont eu lieu à l'extérieur.
Les athlètes étaient servis par des garçons esclaves qui balayaient la palestre après les cours.
2. Huilage et ablution
Avant de commencer l'entraînement, les jeunes hommes ont enlevé tous leurs vêtements dans l'apoditherion et sont allés à l'eleotesion, où ils se sont frottés d'huile d'olive. Le but de cette procédure était de rendre tous les muscles du corps souples et flexibles.
Nous pouvons juger comment cela s'est produit à partir des images sur les anciens navires grecs (). Dans la conisterion, ils étaient saupoudrés de sable fin, extraits dans des sablières spéciales ou même spécialement broyés à cet effet. Toute la palestre était également jonchée de sable mou.
Après avoir terminé la formation, les jeunes hommes sont retournés dans les salles de la palestre, où ils ont nettoyé la sueur et la saleté d'eux-mêmes avec des grattoirs à strigil, puis se sont lavés dans le bain. Cependant, ce nom est conditionnel, puisqu'il n'y avait pas d'eau chaude dans la palestre de cette époque. Les jeunes hommes ont de nouveau enduit le corps d'huile, l'ont saupoudré de poudre de cendre de bois et l'ont frotté jusqu'à ce qu'une mousse semblable à du savon apparaisse. La mousse a été enlevée avec un grattoir et le corps a été lavé à l'eau froide (). Après le bain, ils ont fait un massage et ont également lubrifié le corps et les cheveux avec de l'huile d'olive.
En relation avec ce qui précède, il ne faut pas s'étonner que les objets habituels lors de la visite de la palestre et du gymnase, en plus du sac (dans lequel le disque était transporté), étaient une éponge et un récipient rond pour l'huile d'olive.
3. Lutte et coups de poing
L'art de la lutte consistait en la capacité de s'éclipser ou d'échapper à l'ennemi, de libérer les mains, le cou ou le corps de ses prises. Cela nécessitait des muscles forts et un cou solide. Lors de la formation, chaque jeune homme a appris, tout d'abord, des lancers et des astuces simples, on leur a appris à tomber rapidement, à sauter rapidement sur leurs pieds et à jeter l'ennemi en l'air. Parfois, les lutteurs, pendant l'entraînement, saupoudraient leur corps huilé de sable, qui était stocké dans des paniers dans la conisterion. Après cela, le corps est devenu dur et rugueux, et il était alors particulièrement difficile d'échapper aux mains de l'ennemi. Les techniques de lutte et de coups de poing ont été étudiées au son d'une flûte.
Pour protéger les mains lors de l'impact, elles ont été enveloppées d'une ceinture en cuir d'une longueur de 3 à 3,5 m.Ils ont fait une petite boucle dans laquelle ils ont passé tous les doigts de la main, à l'exception du pouce. Ensuite, les doigts ont été enveloppés plusieurs fois avec une ceinture, mais pas trop serrés pour pouvoir les serrer dans un poing. La ceinture était tordue sur la paume et le dos de la main, la tordant étroitement autour de la main.
Pour développer leur force, les athlètes soulevaient de grosses pierres et les transportaient d'un endroit à l'autre. Pour renforcer les muscles des jambes, ils couraient sur le sable, ce qui était particulièrement difficile. Les combattants du poing utilisaient un sac en cuir rempli de pierres de figuier ou de sable pour s'entraîner. Il était accroché à une branche d'arbre ou à une barre transversale. Pour "farcir" les mains, des sacs de sable spéciaux ou des planches de bois ont été utilisés. Pour l'entraînement à l'équilibre, un grand panier avec des pierres a été utilisé, qui a été progressivement vidé (l'élève a marché le long de son bord). Des bûches étaient accrochées à des chaînes dans la cour, utilisées pour pratiquer la stabilité de la position. La bûche a été déplacée sur le côté et le sujet a pris son coup à la poitrine.
4. Orchestral. jeux de ballon
L'un des types de gymnastique grecque était orchestral. C'était dans la nature des jeux sportifs et comprenait des exercices pour développer la dextérité et la force. Il y avait plusieurs directions spécifiques ici.
Kgbistes - l'art du saut périlleux avec un élan et une dépendance aux mains. Même les femmes ont eu cet exercice. Le danger était accru par des sauts périlleux parmi les poignards enfoncés dans le sol avec des poignées.
Cricomachia est un jeu de sacs. Le sac était fixé au plafond et descendu au niveau du ventre du joueur. L'exercice consistait à bercer fortement le sac avec les deux mains, puis à le repousser adroitement avec les mains ou la poitrine. Pour les plus faibles, il était rempli de grains de figues ou de farine, pour les plus forts, de sable.
Cependant, les plus courants étaient les exercices et les jeux de balle - spheristics (les balles de la Grèce antique étaient faites de cuir multicolore et rembourrées de laine, de duvet ou de grain de figue; il y avait aussi de grosses balles creuses). Dans certains cas, il était censé attraper la balle rebondissant sur le sol, dans d'autres - jongler avec plusieurs balles. Dans les salles de la palestre, les jeunes hommes frappaient la balle avec force contre le mur, et quand la balle rebondissait, ils la frappaient avec les paumes droites. Celui qui lançait la balle le premier s'appelait l'âne, et il devait suivre l'ordre du vainqueur de cette compétition.
La valeur des sphéristiques dans certaines politiques (par exemple, à Sparte) était extrêmement élevée. Leurs vainqueurs ont été célébrés comme vainqueurs des Jeux Olympiques. Timocrate de Sparte a écrit un célèbre manuel de jeu de balle.
Le jeu spartiate préféré était epicyros. Les joueurs étaient divisés en deux équipes égales séparées par une ligne de cailloux. De même, à une certaine distance de part et d'autre, une frontière était tracée, au-delà de laquelle ni l'une ni l'autre équipe n'avait le droit de franchir. L'un des joueurs lançait le ballon, placé sur la ligne médiane, vers les adversaires, qui devaient l'attraper, sans franchir la bordure tracée derrière eux.
Un autre jeu populaire, efetinda, était basé sur la tromperie d'un partenaire. Celui qui lançait la balle la visait à l'un des joueurs, mais la lançait en réalité à un autre, il fallait donc que chaque participant soit en alerte pour que la balle lancée ne le surprenne pas.
Uranie. La balle a été lancée haut dans le ciel et l'autre participant au jeu a dû sauter et l'attraper à la volée.
Trigone. Chacun des trois participants devait attraper la balle volante d'une main et, la lançant rapidement de l'autre main, l'envoyer à l'un des partenaires.
Harpaston. Jeu d'équipe : deux équipes ont essayé de se prendre le ballon et les joueurs ont poussé les partenaires des endroits où ils se tenaient. Ce jeu exigeait de la dextérité et de la force, ainsi qu'une orientation rapide dans l'environnement.
Il y avait aussi un jeu rappelant le bandy actuel - les partenaires se lançaient le ballon à l'aide de bâtons courbes.
Civilisation et culture de la Grèce antique
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