Forces armées syriennes. Comment l'armée de l'air syrienne se bat

Les forces de défense aérienne syriennes ont répondu à cette frappe en abattant un F-16 israélien.

Après cela, Israël a attaqué 12 cibles à l'intérieur de la Syrie, parmi lesquelles se trouvaient non seulement les emplacements présumés des forces iraniennes, mais également des bases de défense aérienne syriennes. Jérusalem a qualifié cette opération de plus grande attaque contre les défenses aériennes syriennes depuis la première guerre du Liban en 1982. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (SOHR), l'attaque a été menée en trois rounds, à la suite desquels au moins six personnes ont été tués - des combattants de l'armée syrienne et leurs alliés d'autres pays.

Un F-16 israélien a été abattu par un missile du système de missiles anti-aériens S-200, conçu en URSS dans les années 1960, Anton Mardasov, expert au Conseil russe des affaires internationales, en est sûr. Plus tôt, les forces gouvernementales syriennes ont affirmé avoir utilisé le S-200, mais jusqu'à aujourd'hui, des doutes subsistaient quant à la capacité du système à mener à bien ses missions de combat, a expliqué Mardasov à RBC.

L'Eurasia Group, un centre de recherche américain, suggère que Tel-Aviv continuera de démontrer sa volonté de poursuivre les frappes aériennes vers l'Iran et la Syrie dans le cadre de sa politique de dissuasion, Reuters cite une note analytique d'experts du centre. "Cependant, le prochain incident de ce type pourrait facilement pousser les parties à un conflit régional", prévient Eurasia Group.

"Il est possible qu'un drone iranien ait été utilisé comme appât pour les Israéliens, suivi d'une frappe de défense aérienne, mais il est difficile de le confirmer", a déclaré Mardasov.

Négociations à trois

Après le crash de l'avion de chasse, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a téléphoné Président russe Vladimir Poutine et le secrétaire d'État américain Rex Tillerson. « Notre position est claire : Israël se défendra contre toute agression et tentative de violation de sa souveraineté. J'ai assuré à Poutine qu'il est de notre droit et de notre devoir de nous défendre contre les attaques de la Syrie », a déclaré Netanyahu à propos du contenu de la conversation.

Vladimir Poutine et Benjamin Netanyahu (Photo: Alexey Nikolsky / Spoutnik / Reuters)

Sur le site Internet du Kremlin, à cette occasion, il est succinctement indiqué que la partie russe s'est prononcée pour que les parties évitent toute démarche susceptible de dénouer la confrontation dans la région.

La porte-parole du département d'État, Heather Nauert, après la conversation de Netanyahu avec Tillerson, a exprimé un "soutien inconditionnel" aux actions d'Israël pour protéger la souveraineté.

"L'escalade calculée de la menace par l'Iran et ses tentatives d'étendre sa sphère d'influence mettent en danger tout le monde dans la région, du Yémen au Liban", a déclaré Nauert, ajoutant que les États-Unis continueraient de résister à "l'activité pernicieuse" de Téhéran.

Moscou agit déjà comme intermédiaire dans les contacts entre Israël et la Syrie avec l'Iran afin d'empêcher l'escalade de la confrontation, assurent des sources diplomatiques au Times of Israel.

Selon Mardasov, la Russie n'a ni le désir ni la capacité d'influencer fondamentalement les actions de l'Iran : « Premièrement, Téhéran est un allié tactique de Moscou. Deuxièmement, l'Iran a déjà créé dans le sud-ouest de la Syrie, à la frontière avec Israël, une puissante zone d'influence basée sur les forces locales, en plus du soutien étranger. Le maximum possible pour pacifier Téhéran, ce sont des mesures de désengagement des forces ou une tentative de diluer l'influence iranienne dans la milice pro-gouvernementale.

ciel dangereux

Derrière La semaine dernière la confrontation dans le ciel au-dessus de la Syrie s'est intensifiée. Le 3 février, des détachements de l'opposition syrienne armée ont abattu un avion d'attaque russe Su-25 dans la province d'Idlib au nord-ouest de la Syrie, le pilote Roman Filipov est mort au combat au sol. Le 10 février, non seulement un drone iranien et un F-16 israélien ont été abattus, mais aussi un hélicoptère turc T129 ATAK.

Les pertes aériennes croissantes étaient une conséquence de l'aggravation des contradictions entre tous les participants au conflit syrien, qui a commencé après la victoire militaire sur l'État islamique (un groupe terroriste interdit en Russie), note Mardasov. « Or, ces contradictions sont difficiles à camoufler sous la lutte contre le terrorisme. La nature multiforme de plus en plus évidente du conflit syrien conduit à de tels incidents », a ajouté l'expert.

La guerre en République arabe syrienne, qui dure depuis mars 2011, a entraîné un affaiblissement significatif de l'aviation des forces gouvernementales. Dans le même temps, la composition des liaisons aériennes n'a pas été reconstituée depuis de nombreuses années, ce qui menace le pays de conséquences militaires et politiques encore plus graves.

Vue d'ensemble de l'armée de l'air syrienne

Au cours de combats acharnés, l'aviation des troupes gouvernementales continue de frapper les positions des militants. Cependant, d'importantes pertes technologiques ont soulevé la question de la reconstitution et de la modernisation urgentes de la flotte aérienne du pays.

Si l'on regarde rétrospectivement, à cet égard, il convient de noter que depuis la fin des années 1950, l'URSS a fourni une aide énorme à la République arabe syrienne ; grâce à des livraisons à grande échelle d'avions soviétiques assez modernes, l'armée de l'air syrienne était l'une des plus puissantes de la région avant le conflit.

À l'heure actuelle, malgré les succès de notre aviation dans la lutte contre le terrorisme, l'Occident fait des préparatifs complets pour une nouvelle étape des opérations contre Damas. Dans le même temps, il faut tenir compte du fait que des gangs, avec l'aide d'artilleurs et de traîtres, mènent des attaques régulières sur des bases aériennes, au cours desquelles les meilleurs pilotes meurent. Le commandement de l'armée syrienne a fait circuler à plusieurs reprises des déclarations indiquant que ces raids sont soigneusement planifiés spécifiquement contre le personnel navigant. Un pilote expérimenté en Syrie est une cible souhaitable pour les extrémistes, et cette méthode de "répression de l'armée de l'air" est non seulement efficace, mais aussi beaucoup moins chère que l'utilisation de missiles de croisière.

Pendant les hostilités, l'armée de l'air syrienne a subi d'énormes dégâts non seulement lors de la défense des bases aériennes, mais aussi d'attaques terroristes au sol utilisant l'artillerie anti-aérienne et les MANPADS. En outre, de nombreux avions et hélicoptères ont été radiés faute de pièces de rechange. De plus, les escadrons équipés de véhicules plus obsolètes (MiG-21bis, MiG-23BN / MiG-23MF, Su-22M) connaissent des difficultés particulièrement importantes.

Cet article ne fournit que des données approximatives sur la flotte SAR Air Force. Voici un exemple de sa composition quantitative au début et pendant le conflit :

Type et marque d'avion*	Livré (données en mars 2011)	En service (données de juin 2016)
Avion

MiG-23/MiG-27


Su-20/Su-22M

L-39ZA "Albatros"
IL-76T/IL-76M





Hélicoptères
	Plus de 100 hélicoptères
	Plus de 40 voitures
SA 342J "Gazelle"
Mi-14PL/Mi-14PS	Plus de 20 hélicoptères
	Il n'y a pas de données

*Remarque : Toutes les modifications fournies sont incluses.

En outre, il est nécessaire de noter un autre fait qui a affecté négativement l'état de l'armée de l'air syrienne. Nous parlons d'une négligence élémentaire de la part du commandement syrien, qui au début de la guerre n'a pas pris de mesures pour faire avancer le camouflage des avions et des hélicoptères dans les caponnières, et les parties faibles de la garde ont été soit détruites par des terroristes, soit abandonnées voitures dans les abris.

Au cours de son règne, Bachar al-Assad a tenté à plusieurs reprises de moderniser la flotte aérienne de l'armée. En particulier, les Syriens voulaient acheter des chasseurs-intercepteurs Su-27 et MiG-31E à la Russie. Damas manifeste un intérêt particulier pour les nouveaux avions depuis 2003 après l'agression de l'Occident contre l'Irak voisin. Cependant, les Israéliens et les Américains ont tout fait pour que les contrats d'armement n'aient pas lieu. L'Occident a de quoi s'inquiéter : selon les experts militaires, même si la Syrie dispose de six ou huit MiG-31E, le risque de pertes lors de l'opération contre Damas augmente considérablement.

La question des livraisons d'avions d'entraînement au combat Yak-130 à la Syrie reste également très confuse. Au début, 36 machines de ce type ont été commandées pour un total de 550 millions de dollars, mais ce contrat, en substance, était suspendu dans les airs.

Dans cette situation difficile, les Syriens doivent nouer des liens économiques avec les alliés restants (bien que ce soit une tâche extrêmement difficile dans les conditions d'un blocus politique), et la Russie, malgré les cris de l'Occident, doit fournir des avions aux troupes gouvernementales . Si cela ne se produit pas, nous pouvons alors affirmer que même si les extrémistes sont vaincus, l'aviation syrienne cessera progressivement d'exister. Inutile de dire quelles seront les conséquences pour l'État syrien, les commentaires sont superflus.

À qui est la guerre, et à qui est chère la mère

Dans un contexte d'affaiblissement important de la Syrie, il y a eu rapidement ceux qui ont voulu profiter à ses dépens. Dans cette situation, les ennemis de Bachar al-Assad agissent sur le principe : « La faiblesse est prétexte à la violence ». Ne considérez que les ennemis les plus importants de Damas :

Le premier ennemi est la Turquie. Ankara considère la Syrie comme une zone de ses intérêts géopolitiques particuliers, alors qu'elle ne veut la partager avec personne, d'autant plus que la RAS possède des ressources naturelles, en particulier de riches gisements de pétrole et de gaz.

Le deuxième vassal pro-américain est Israël. En Syrie, ils se souviennent très bien de la série de guerres arabo-israéliennes de la seconde moitié du XXe siècle, qui, en règle générale, ont été initiées par Tel-Aviv. Bien sûr, des provocations israéliennes ont été menées et sont toujours menées sous le patronage des États-Unis.

Le troisième côté réel du conflit est les monarchies arabes du golfe Persique, qui fournissent une aide abondante aux extrémistes de diverses allégeances ; ainsi Arabie Saoudite, le Koweït et d'autres satellites de l'Occident servent non seulement les intérêts de Washington, mais s'efforcent également de renforcer leurs positions économiques et politiques.

La participation de nos pilotes à l'opération antiterroriste montre une fois de plus avec éloquence que les agresseurs potentiels ne considèrent que la force, par conséquent, dans la situation actuelle, la Russie ne peut pas quitter la RAS (les violations constantes du régime de cessez-le-feu le confirment).

Si l'on considère la possibilité d'un conflit hypothétique entre la Syrie et l'OTAN, il faut tenir compte du fait qu'en cas d'agression par l'Alliance de l'Atlantique Nord, l'armée de l'air syrienne, avec toute son expérience de combat accumulée dans la guerre des Six jours de 1967, la guerre" jour du Jugement dernier» 1973, la campagne libanaise de 1982 et l'actuel massacre anti-terroriste sont finalement voués à l'échec. Même en tenant compte de la qualité des armes russes et du moral de l'armée syrienne, les forces gouvernementales ne peuvent résister aux forces de l'OTAN qu'un à deux mois. Même en cas d'assistance militaire de l'Iran, la Syrie n'a aucune chance de gagner (même si l'opinion publique occidentale sera agitée par les pertes des forces de l'alliance occidentale). La seule chose qui puisse d'une manière ou d'une autre aider les troupes syriennes est l'utilisation de missiles anti-navires pour détruire les groupes de frappe de porte-avions ennemis, ainsi que le sabotage à grande échelle des aérodromes militaires de la Turquie et des pays du golfe Persique, mais surtout, la Russie doit conserver les positions militaro-politiques qu'elle a conquises en faveur du gouvernement légitime de Bachar al-Assad.

Ainsi, malgré l'énorme pression, la Syrie doit résister au chantage de l'Occident ; sans une profonde modernisation de sa propre aviation de combat, le pays est essentiellement voué à la mort. À son tour, la Russie doit mener à bien l'opération antiterroriste.

À PROPOS DE LA TENDANCE CROISSANTE DE l'aggravation de la situation stratégique opérationnelle sur les approches occidentales de la Russie

A travers un épais voile d'événements troublants et parfois tragiques qui ont balayé notre peuple depuis février 2018, le scénario de cet ultime tour, dont les bases étaient préparées par nos "partenaires" d'outre-mer et d'Europe occidentale depuis le 4 avril 1946, date à laquelle il a sauvé le monde du fascisme, commence à être de plus en plus clairement visible. la superpuissance a été immédiatement opposée par le plus grand bloc militaro-politique moderne - l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), qui a reformaté le monde d'après-guerre dans ce domaine de tension et d'absurdité pré-escalade que nous observons depuis 72 ans. À ce jour, le commandement européen des forces armées américaines, ainsi que le commandement stratégique des opérations des forces alliées de l'OTAN (la structure de ce dernier comprend la plupart des états-majors des armées des pays d'Europe occidentale participant à l'alliance) ont presque a achevé la formation de "poings" de choc à la fois dans plusieurs directions opérationnelles, notamment la mer Noire, la Baltique et la Carélie. Les principaux composants aériens pour mener une opération offensive aérospatiale stratégique contre les installations militaro-industrielles et les systèmes de défense aérienne des forces aérospatiales russes dans les districts militaires du sud et de l'ouest sont aujourd'hui :

- 52nd Tactical Fighter Wing de l'US Air Force ; a de l'expérience dans le déploiement opérationnel de la base aérienne allemande de Spangdalem à la base aérienne polonaise de Redzikovo et est représenté par un escadron de 25 F-16C/D Block 50, ainsi que 2 radars d'alerte précoce AN/TPS-75 Tipsy pour des performances plus efficaces des missions de suprématie aérienne et de contrôle de la situation aérienne tactique ; se spécialise également dans les tâches de suppression de la défense aérienne et de destruction de cibles terrestres ennemies stratégiquement importantes à l'aide de missiles anti-radar AGM-88E AARGM et AGM-158B JASSM-ER, respectivement;

- 48th Tactical Fighter Wing de l'US Air Force à Lakenhes, représenté par deux escadrons de chasseurs tactiques F-15E "Strike Eagle" modernisés, qui ont récemment acquis la capacité d'utiliser les mêmes missiles air-sol à longue portée JASSM-ER et ont depuis longtemps été adaptés à l'utilisation de l'AGM-84H Missiles tactiques SLAM-ER, équipés d'un IKGSN anti-brouillage avancé, qui utilise la méthode de corrélation ATA (Atomatic Tagerting Acquisition) pour viser la cible, qui se caractérise par une immunité accrue au bruit, ce qui oblige les unités de chars et de fusils motorisés à être saturées pour le maximum avec des systèmes de défense aérienne automoteurs militaires de nouvelle génération et des systèmes de défense active, car «l'équipement» SLAM-ER prévoit l'utilisation d'éléments de combat de visée BAT;

- 2e escadre aérienne tactique de l'armée de l'air polonaise, composé de 36 chasseurs polyvalents avancés F-16C Block 52+ et de 12 machines biplaces de la même version F-16D Block 52+, déployés simultanément sur 2 bases aériennes (Poznan et Lask); dans la première moitié des années 20, ces véhicules recevront 70 missiles de croisière à portée étendue AGM-158B via la ligne des ventes militaires à l'étranger (FMS) de l'Agence de coopération pour la défense du département américain de la Défense (DSCA); En janvier 2017, les premières variantes JASSM d'une autonomie de 370 km sont entrées en service avec la 31e base aérienne tactique de Poznań.

Les éléments susmentionnés de la Force aérienne conjointe de l'OTAN ne sont pas les seuls éléments de cette attaque massive de missiles contre nos infrastructures militaires, énergétiques et industrielles. Il envisage également l'utilisation de destroyers américains de classe Arleigh Burke URO, «chargés» de munitions RGM-109E Tomahawk Block IV, ainsi que des modifications de frappe des sous-marins nucléaires de l'Ohio - SSGN, équipés de munitions de 154 missiles de croisière stratégiques Tomahawk chacun. Et ceci n'est décrit que petite partie ces moyens d'attaque aérienne que les forces alliées de l'OTAN peuvent utiliser en cas d'escalade d'un conflit régional avec la Russie, car il y a aussi l'armée de l'air allemande, qui est armée de chasseurs polyvalents Typhoon équipés de missiles de croisière de haute précision KEPD 350 TAURUS . La prochaine tentative d'agression de l'Alliance de l'Atlantique Nord se traduit également par le «pompage» du théâtre d'opérations conventionnel d'Europe de l'Est avec des systèmes de défense antimissile basés au sol pour repousser une frappe de représailles avec des missiles X-101 et 3M14K / T du Forces navales et aérospatiales russes.

Le moment le plus désagréable ici est que, par exemple, le ministère roumain de la Défense a signé un contrat de 3,9 milliards avec les sociétés américaines Raytheon et Lockheed Martin pour l'achat de 7 systèmes anti-missiles Patriot PAC-3 et de 168 missiles intercepteurs MIM. comme munitions. Ces missiles guidés anti-aériens sont équipés d'un radar de guidage actif en bande Ka millimétrique, grâce auquel les missiles de croisière Kh-101 qui ont pénétré dans l'espace aérien des pays de l'OTAN peuvent être interceptés même au-delà de l'horizon radio; après tout, la désignation de cible est reçue non seulement de l'unité de commande et de contrôle de la batterie, mais également d'AWACS aéroportés tiers via le canal radio Link-16. Dans les missiles anti-aériens à longue portée 9M82MV (complexe S-300V4), la mise en œuvre de travaux sur des cibles au-dessus de l'horizon avec désignation de cibles tierces est théoriquement possible, mais n'a pas été confirmée dans la pratique, ce qui peut être dit à propos des missiles 9M96E / E2 du complexe S-400.

COMMENT LES HEL HAAVIR ONT "CASSÉ" LA DÉFENSE AÉRIENNE SYRIENNE...

Si sur Théâtre européen opérations militaires, notre potentiel défensif n'est pour l'instant «sondé» que lors des vols de reconnaissance de plus en plus fréquents des Global Hawks et des avions du stratégique REM RC-135V / W «Rivet Joint», allouant du temps au commandement des Forces aérospatiales pour prendre des contre-mesures, puis sur le théâtre d'opérations du Moyen-Orient, les forces aérospatiales de la Russie et des unités amies de l'armée syrienne sont testées pour leur capacité dans des situations de crise «en totalité», et non à l'aide d'outils de renseignement, mais avec des méthodes agressives et puissantes. L'un de ces incidents peut être considéré comme la récente attaque massive de missiles et de frappes aériennes de l'armée de l'air israélienne (Hel Haavir) sur les objets stratégiquement importants de l'armée arabe syrienne (y compris la base aérienne T4, où est déployée l'aile iranienne d'UAV, qui à un moment temps a participé à la reconnaissance optique-électronique des formations ISIS), des unités du mouvement Hezbollah, ainsi que sur les objets du Corps des gardiens de la révolution islamique.

C'est loin d'être la première opération de frappe aérienne des chasseurs tactiques israéliens F-16I "Sufa" et F-15I "Ra'am" contre les forces gouvernementales syriennes et les unités du CGRI déployées pour combattre le pseudo-califat, car de retour dans le été 2016, lors de la Conférence internationale d'Herzliya, le général de division Herzi Halevi, chef du renseignement militaire israélien, a souligné les avantages indéniables pour Tel-Aviv des actions de l'Etat islamique en Syrie, alors que l'un des plus prêts au combat iranien et pro-iranien (CGRI et Hezbollah) n'ont fait qu'accélérer la chute des enclaves de l'EI. Malgré le fait qu'il n'y a pas eu d'attaques massives de missiles sur le territoire israélien avec les missiles Fatech-110 et Fatech-313 du CGRI en Syrie, Tel-Aviv a été le premier à recourir et recourt à la tactique des frappes provocatrices, et cette fois-ci gravement mal calculé .

En réponse à la prétendue violation de la frontière aérienne nord d'Israël par un UAV iranien, qui a été abattu par un hélicoptère d'attaque Apache Hel Haavir le 10 février, deux vols de chasseurs polyvalents F-16I Sufa (8 véhicules) ont atteint le lignes de lancement de missiles sur des cibles en Syrie non pas par des tactiques rusées standard (en utilisant l'espace aérien au-dessus des chaînes de montagnes de l'Anti-Liban), mais en envahissant effrontément l'espace aérien syrien près de Damas et de Palmyre. De toute évidence, le calcul a été fait sur le fait que le canal des systèmes de suivi et de guidage radar divisionnaires des complexes Buk-M1 / 2E, S-125 Pechora-2M, S-200 et Pantsir-S1 serait surchargé de manière critique avec plusieurs dizaines lancé à partir de suspensions des moyens de haute précision F-16I, et le processus de "définition d'itinéraires cibles - capture" dans le vrai sens du terme "tombera" dans le contexte du fonctionnement des systèmes de guerre électronique installés sur les Sufs . En conséquence, les pilotes israéliens s'attendaient à la démoralisation complète des calculs des systèmes de défense aérienne syriens, s'attendant à ce que sur les indicateurs des radars de casque 9S35M1 / 2, SNR-125M, 5N62V et 1RS2-1E, au lieu des marqueurs de cible, seuls les anti-superpositions et l'éblouissement de la guerre électronique définie par des moyens seraient des combattants de brouillage visibles. Mais plus tard, il s'est avéré qu'ils se trompaient beaucoup!

Apparemment, s'étant sentis maîtres de la situation dans le ciel syrien, les pilotes du F-16I "Sufa" israélien ont décidé de ne pas adhérer à la règle principale des opérations aériennes du XXIe siècle sur des territoires à développement anti-aérien / anti- zones de missiles A2 / AD - vols à basse altitude en mode suivi du terrain. Il est possible qu'une telle décision ait été prise par crainte de tomber à portée de l'artillerie antiaérienne syrienne et des MANPADS (j'ai rappelé la leçon du 20 novembre 1983, lorsque le Kfir C.2 a été intercepté par l'artillerie antiaérienne complexe d'artillerie). Cette fois, les Israéliens ont complètement et complètement confié leur sort au complexe aéroporté REP et protection personnelle SPJ-40 "Elisra", une station moderne d'avertissement de rayonnement (SPO) SPS-3000, ainsi que le complexe de détection de missiles d'attaque infrarouge PAWS-2, qui devrait détecter le lancement de la plupart des types de missiles par rayonnement des torches de brûler du propergol solide ou des charges liquides. Naturellement, la portée de radiogoniométrie d'un missile lancé au moyen de PAWS-2 (photo ci-dessous) dépend principalement de la poussée et du rayonnement de son moteur.

Capteurs du complexe de détection de missiles d'attaque Elisra PAWS-2 sur l'hémisphère droit de l'UBS FA-50 sud-coréen

Comme en témoignent de nombreuses sources syriennes et israéliennes, l'un des véhicules a été intercepté après l'achèvement de la première frappe massive aérienne et de missiles (MRAU). L'impact d'une puissante ogive à fragmentation hautement explosive est tombé sur l'hémisphère arrière du F-16I (en cours de rattrapage), au moment de la sortie de l'espace aérien syrien (au-dessus du Golan). Et, s'appuyant sur de nombreuses photographies de témoins oculaires, qui dépeignent les étages d'appoint "brûlés" des missiles guidés anti-aériens 5V27 et des fragments de missiles 3M9, la destruction du chasseur a été effectuée soit par le S-125 Pechora-2 modernisé anti -système de missile d'avion, ou par le complexe Kub ("Square").

L'utilisation du S-200V est également confirmée, puisque le segment central du missile anti-aérien 5V28 a également été retrouvé au sol, mais le Sufa a été abattu par exactement l'un des complexes ci-dessus, car il a pu surmonter même plus de 100 km, en tenant compte d'une centrale monomoteur avec beaucoup moins de capacité de survie que le bimoteur du F-15I. Le missile anti-aérien 5V28 est équipé d'une puissante ogive à fragmentation hautement explosive de 217 kilogrammes avec un angle d'expansion de 120 degrés de 37 000 sous-munitions, qui aurait complètement criblé la nacelle du moteur et l'ensemble de la cellule F-16I "Sufa", tournant dans un tas de métal, mais la voiture a survécu et a pu livrer des pilotes jusqu'à la zone du kibboutz Harduf. De toute évidence, soit l'ogive de 72 kilogrammes du missile intercepteur 5V27 (complexe Pechora-2), soit l'ogive de 57 kilogrammes 3N12 du missile anti-aérien 3M9 (complexe militaire Kub) a explosé à côté du chasseur.

Un détail encore plus intéressant de ce qui s'est passé dans le ciel au-dessus de la partie ouest de la province de Damas est que le F-16I israélien a été intercepté non pas à l'extrême limite des plages de Pechora ou Kuba de 15 à 23 km, mais à une distance de 8 à 12 km, puisque sur le parcours de rattrapage (compte tenu du fait que les missiles ne sont pas si rapides : 2M pour 3M9 et 2,3M pour 5V27), seule une telle portée de destruction pourrait être atteinte. Par conséquent, des conditions favorables se sont développées pour le complexe de détection embarqué PAWS-2 pour les missiles d'attaque: la torche d'un missile anti-aérien de lancement pouvait être détectée littéralement instantanément, mais l'efficacité des capteurs IR laissait beaucoup à désirer. La station d'avertissement de rayonnement SPS-3000 a également démontré une incapacité totale, qui soit n'a pas informé l'équipage du F-16I de la capture de son chasseur via le radar d'éclairage Pechora ou Kuba, soit le missile a été guidé selon le viseur optoélectronique en mode passif. , empêchant le SPS-3000 de trouver la direction des feux d'artifice du complexe.

Comme vous pouvez le voir, il existe des problèmes technologiques complexes du complexe de défense aéroportée (ADS) des chasseurs F-16I Sufa, qui ont conduit à l'échec de l'équipage à effectuer une manœuvre anti-missile précoce. Les représentants des moyens israéliens ont tenté d'éviter soigneusement les virages serrés dans cette situation, affirmant que la faute résidait dans la configuration incorrecte de l'utilisation de la guerre électronique aéroportée lors de la première frappe aérienne. Mais comment l'armée de l'air la plus technologiquement avancée et la plus expérimentée de la région a-t-elle pu permettre que cela se produise ? Après tout, élaborer des tactiques pour percer des fonds défense aérienneà Hel Haavir se poursuit depuis l'époque de l'opération de destruction du réacteur nucléaire irakien "Ozirak" ; d'autant plus qu'avant la récente opération à Hel Haavir, ils connaissaient bien la structure et les qualités technologiques de la défense aérienne actualisée de la Syrie. Mais ce n'est pas la partie la plus intéressante.

Lors de la première frappe massive de missiles air-sol sur des cibles militaires sur le territoire de la République arabe syrienne, les unités F-16I "Sufa" Hel Haavir ont utilisé au moins 26 missiles air-sol tactiques avec une surface réfléchissante efficace à moins de 0,05 m2. Et, malgré le fait que les systèmes de contre-mesures électroniques Elisra SPJ-40 à bord du F-16I aient très probablement été activés, les systèmes de défense aérienne et antimissile syriens ont pu en détruire 19. Ici, tous les mérites peuvent être attribués en toute sécurité aux systèmes de missiles et d'artillerie anti-aériens Pantsir-S1, couvrant les «zones mortes» de Pechora et Kvadratov. Ces complexes, équipés non seulement de radars de guidage en bande X 1RS2-1E "Slam", mais également de modules optoélectroniques autonomes 10ES1-E de portées de visée infrarouge et télévision, permettent de détruire les armes de haute précision ennemies avec un EPR allant jusqu'à à 0,01 - 0,02 kV . même dans l'installation de brouillage la plus complexe (lors de l'utilisation d'un avion de guerre électronique EA-18G "Growler", etc.). Il n'est pas difficile de deviner ce qui attend les chasseurs tactiques F-16I lors d'une collision avec les plus redoutables systèmes de défense aérienne S-300V4.

Sources d'informations:
https://militarizm.livejournal.com/120630.html
http://tass.ru/mezhdunarodnaya-panorama/4948918
http://forum.militaryparitet.com/viewtopic.php?id=19532
http://rbase.new-factoria.ru/missile/wobb/c200/c200.shtml
http://rbase.new-factoria.ru/missile/wobb/pechora_2/pechora_2.shtml
http://rbase.new-factoria.ru/missile/wobb/kub/kub.shtml
http://militaryrussia.ru/blog/topic-558.html

Presque depuis le début guerre civile en Syrie en divers moyens médias de masse des rapports ont commencé à apparaître sur l'utilisation d'équipements lourds et d'avions contre les rebelles. Indépendamment de la véracité, celles-ci sont devenues à un moment un autre motif de critiques et d'accusations envers l'administration du président syrien B. Assad. Un peu plus tard, des confirmations plus dignes sont apparues que les militaires syriens utilisent bien des avions de combat et des hélicoptères dans leurs opérations, mais cette utilisation se résume dans la plupart des cas à la fonction de transport. Les attaques contre l'ennemi, si elles sont faites, sont assez rares en raison de traits caractéristiques guerre civile.

Au moment du déclenchement du conflit armé, l'armée de l'air syrienne était l'une des plus importantes de la région. Dans le même temps, la quantité dans ce cas ne se transforme presque pas en qualité. Le plus récent avion de combat de l'aviation militaire syrienne est le chasseur soviétique / russe MiG-29. Selon diverses sources, le nombre total d'avions de ce type, toutes modifications confondues, ne dépasse pas 75 à 80 unités. Il n'y a pas si longtemps, les dirigeants syriens avaient l'intention de moderniser les MiG-29 existants, mais la guerre a empêché la mise en œuvre de ces plans. En conséquence, le MiG-21 reste le type d'avion le plus répandu dans l'armée de l'air syrienne. Nombre total de ces avions est estimé à 140-200 avions. Une si grande différence dans les estimations est due à régime strict secret, établi par la direction militaire syrienne. Cependant, même le secret ne peut pas augmenter de manière significative le potentiel de combat des chasseurs MiG-21 et les amener au niveau moderne. Pour cette raison, ces avions sont principalement utilisés pour la reconnaissance. Le deuxième plus gros avion de l'armée de l'air syrienne est le MiG-23. Il y en a plus d'une centaine. Dans le même temps, il existe des informations sur la destruction d'au moins deux de ces chasseurs-bombardiers. L'un d'eux a brûlé sur l'aérodrome à la suite d'un bombardement par des insurgés en mars de cette année, l'autre aurait été abattu par eux en août. Il n'y a aucune confirmation objective du deuxième succès des rebelles, et il n'est pas prévu. Enfin, l'armée de l'air syrienne dispose de plusieurs dizaines de bombardiers de première ligne Su-24 et d'intercepteurs MiG-25. Leur nombre total est insignifiant et il est peu probable qu'il ait un impact sérieux sur le cours d'un conflit sérieux.

La flotte d'hélicoptères de l'armée de l'air syrienne, comme le montre sa composition, est plutôt adaptée à la résolution des problèmes de transport. La plupart des giravions - plus d'une centaine - sont des hélicoptères de la famille Mi-8. Total hélicoptères d'attaque de trois modèles ne dépasse pas 75-80 unités. Ce sont des Mi-24 de fabrication soviétique, des SA-342 français et des Mi-2 modifiés en conséquence. Outre les hélicoptères, les fonctions de transport de l'armée de l'air syrienne sont assurées par une vingtaine d'avions de sept types, pour la plupart de production soviétique.

Comme vous pouvez le constater, les indicateurs numériques de l'armée de l'air syrienne par rapport aux autres pays de la région semblent significatifs. Dans le même temps, un grand nombre de l'ancienne technologie n'augmente en rien le potentiel de combat de ce type de troupes. raison principale de tels problèmes sont processus économiques qui ont eu lieu au cours des dernières décennies dans tout le Moyen-Orient. En 2009, l'appropriation totale de l'armée de l'air syrienne représentait environ 3,5% du produit intérieur brut. À titre de comparaison, il y a 25-30 ans, cette partie du budget dépassait le seuil de vingt pour cent. En même temps, pour dernières années a considérablement augmenté le budget pour l'achat de nouvelles armes et équipements. Dans les années 90, l'investissement annuel moyen en nouvelle technologie n'a pas dépassé 550-600 millions de dollars. Dans les dernières années avant la guerre civile, ces chiffres sont passés à plusieurs milliards par an. Cependant, en 2007, lors de l'opération israélienne Orchard, le potentiel de combat de l'armée de l'air syrienne n'a pas permis de repousser l'attaque des avions ennemis.

Outre les difficultés économiques, la situation de la politique étrangère entrave également le renouvellement rapide non seulement de l'armée de l'air, mais également de toutes les forces armées de la Syrie. En 2003, Damas a fait l'objet de sanctions internationales en raison de soupçons de coopération avec des groupes armés irakiens apparus après le renversement de Saddam Hussein. Même après l'adoucissement des attitudes envers la Syrie, presque tous les contrats de fourniture d'armes et d'équipements ont fait l'objet d'un scandale d'une ampleur ou d'une autre. Par exemple, en 2007, peu de temps après une frappe israélienne réussie, des rumeurs ont circulé sur un éventuel achat par la Syrie d'avions russes MiG-31 dans une configuration d'exportation. De tels intercepteurs pourraient remplacer les MiG-25 obsolètes et améliorer considérablement la capacité de l'armée de l'air syrienne à protéger l'espace aérien de leur pays. Cependant, presque immédiatement, plusieurs pays tiers ont exprimé leur inquiétude face à ces livraisons et ont remis en question l'objectif de l'avion. Les différends lents sur le MiG-31 pour la Syrie se sont poursuivis jusqu'à la fin du printemps 2009, lorsque les médias ont fait état de la suspension des négociations en raison de problèmes financiers à Damas. Au final, en octobre 2010, la direction de Rosoboronexport rassure tous les "excités" et annonce officiellement qu'il n'y a pas de contrat.

Un autre, qui peut être considéré comme un exemple des difficultés de renouvellement des forces armées, s'est produit cet été. Le vol le plus ordinaire du cargo le plus ordinaire appelé Alaed a provoqué une vague de critiques et presque un scandale. Certaines sources ont appris que trois hélicoptères Mi-25 de l'armée de l'air syrienne, réparés et modernisés en Russie, sont transportés à bord du navire. De plus, la « rumeur populaire » attribuait au cargo sec une autre cargaison militaire : des systèmes de missiles anti-aériens. Malgré les spécificités de l'utilisation de ce type d'armes, les livraisons hypothétiques de systèmes de défense aérienne ont également fait l'objet de critiques. Et pourtant, au fil du temps, cette histoire a été oubliée et les partisans des rebelles syriens sont passés à d'autres sujets plus pertinents.

En général, l'état de l'armée de l'air syrienne semble ambigu et les problèmes de mise à jour de la flotte d'équipements ne font qu'ajouter au pessimisme des évaluations. Il convient de noter que même avec les forces disponibles, les pilotes militaires syriens sont tout à fait capables de résoudre les tâches qui leur sont actuellement confiées. Cependant, seulement avec la poursuite de la guerre avec les insurgés. Si la guerre en Syrie suit le même scénario que la guerre en Libye, il est peu probable que l'armée de l'air de Damas soit en mesure de répondre sérieusement aux menaces. Compte tenu du "traditionnel" pour les pays de l'OTAN, la méthodologie de conduite guerres locales, on peut supposer qu'en cas d'opération internationale contre la Syrie, les forces de défense aérienne deviendront les principaux éléments de sa défense. Ce sont eux qui peuvent théoriquement repousser une attaque aérienne. Malheureusement, la défense aérienne syrienne peut également être incapable de faire face aux attaques, mais à l'heure actuelle, la composition quantitative et qualitative de l'armée de l'air et des forces de défense aérienne ne permet pas de faire des plans audacieux.

En conséquence, l'armée de l'air syrienne se trouve dans une position spécifique : elle ne peut pas résister de manière adéquate à une agression étrangère et a en même temps un potentiel de frappe trop important pour la plupart des tâches qui surviennent pendant une guerre civile. Par exemple, les frappes des chasseurs-bombardiers MiG-23, pour des raisons évidentes, ne sont possibles que lors de batailles dans de grands espaces ouverts. À leur tour, les batailles urbaines excluent presque complètement l'utilisation de l'aviation, à l'exception des hélicoptères de transport pour le transfert rapide d'unités vers la zone souhaitée. Ainsi, les problèmes tactiques s'ajoutent aux problèmes économiques de l'armée de l'air syrienne. Ces deux problèmes "efforts conjoints" interfèrent grandement à la fois avec l'armée de l'air et toutes les forces armées de la Syrie dans leur ensemble.

Selon les sites internet :
http://globalsecurity.org/
http://periscope2.ru/
http://sipri.org/
http://defense-update.com/

Alors que le conflit en Syrie s'intensifie, son armée de l'air fait la une des principaux médias du monde. Au cours de l'année écoulée, le pays a été secoué par des manifestations et des violences suscitées par la lutte de l'opposition contre le régime de Bachar al-Assad, et dans ce conflit, l'armée de l'air a un rôle important à jouer dans la lutte contre les rebelles.

Cette année s'est avérée très chargée pour l'une des forces aériennes les plus fermées parmi les pays du Moyen-Orient. Depuis l'arrivée au pouvoir du parti Baath en 1963, l'armée de l'air syrienne a joué un rôle de premier plan dans la structure du pouvoir syrien. Des officiers de l'armée de l'air dirigés par Hafez al-Assad, père de l'actuel président du pays, ont mené le coup d'État qui a porté le parti Baath au pouvoir. Depuis lors, l'armée de l'air a commencé à jouer un rôle particulier dans la vie du pays.

La nécessité militaire (peut-être complétée par des préférences personnelles) a conduit à une forte augmentation de l'armée de l'air - en tant qu'alliée de l'URSS, la Syrie est entrée dans une confrontation féroce avec Israël, est intervenue dans le conflit au Liban et a également eu de graves contradictions avec l'Irak branche du parti Baath sous la direction de Saddam Hussein. années 1980 s'est avéré très tendu pour l'aviation syrienne : lutte contre Israël a conduit au fait que de nouvelles modifications du chasseur MiG-23 ont réussi à vaincre un ennemi auparavant invulnérable - cependant, au prix de la perte de 30 de leurs propres avions. Cette situation a démontré une tendance positive du potentiel de l'armée de l'air par rapport aux conflits des années 1970, en particulier la guerre du Yom Kippour, lorsque l'armée de l'air syrienne a été presque entièrement détruite au sol.

Issu d'un petit noyau préparé par les Britanniques en 1948, à la fin des années 1980. L'armée de l'air syrienne a atteint son apogée. Ils comprenaient 650 avions, 100 000 militaires réguliers et 37 500 réservistes. La modernisation de la flotte était une priorité dans le développement, la première commande de chasseurs MiG-29 a été passée en 1986. Après guerre froide la charge de l'armée de l'air syrienne a diminué dans les années 1990. La participation aux opérations militaires a pratiquement cessé. La Syrie n'est jamais sortie d'un état de guerre avec Israël, mais la fin de la guerre civile libanaise et la puissance écrasante de l'armée israélienne ont conduit à une impasse. Le nombre de militaires réguliers de l'armée de l'air a été réduit à 60 000 personnes et les réservistes à 30 000 personnes. Le nombre d'avions a diminué à 555 unités.

Sur le papier, l'armée de l'air syrienne est toujours plus nombreuse que les États voisins, y compris des dirigeants régionaux comme Israël et l'Égypte. Cependant, ces chiffres cachent l'obsolescence de la flotte aérienne syrienne - même les avions syriens les plus modernes (plus de 60 chasseurs MiG-29, plus de 30 chasseurs MiG-25 et plus de 20 bombardiers de première ligne Su-24) ne peuvent rivaliser avec l'armée de l'air israélienne modernisée. Ainsi, contrairement aux drones qui se développent rapidement en Israël, la situation en Syrie, qui ne peut se vanter de progrès dans ce domaine, ressemble. Bien que l'armée de l'air syrienne dispose d'escadrons de reconnaissance, ils ne sont pas équipés d'équipements modernes. La majeure partie de la flotte d'avions se compose toujours de chasseurs MiG-21MF/bis, qui ont été presque complètement détruits lors de leur dernière rencontre avec l'armée de l'air israélienne au début des années 1980, qui a remporté 45 victoires. La Syrie compte également environ 100 chasseurs MiG-23, dont l'un (un MiG-23MS du 678e Escadron) aurait été détruit à la base aérienne d'Abu ad Duhur par les forces de l'opposition le 7 mars 2012. De plus, des séquences vidéo d'un autre MiG-23 existent. , qui s'écrase et explose le 13 août 2012. L'opposition prétend que ce sont ses unités qui ont abattu le chasseur lors de son attaque sur des cibles au sol, mais jusqu'à présent il n'y a aucune confirmation indépendante de cette victoire.

Les temps difficiles

L'armée de l'air syrienne a traversé une période de négligence de la part des autorités, lorsque les dépenses militaires nationales ont été réduites, comme celles d'autres pays du Moyen-Orient. D'un niveau de 21% du PIB national au milieu des années 1980. ils sont tombés à 5,3 % à la fin des années 1990. et à 3,5 % en 2009. Ils ont encore diminué après que l'ONU a imposé des sanctions sévères au gouvernement syrien en 2003 alors que les tensions s'intensifiaient à propos du soutien présumé de la Syrie aux militants en Irak. Les hostilités avec les États-Unis et les tensions croissantes avec Israël ont forcé l'armée de l'air syrienne à augmenter ses dépenses et à renforcer ses forces, faisant passer les contrats d'armement de 600 millions de dollars dans les années 1990 à 600 millions de dollars dans les années 1990. jusqu'à 5,2 milliards de dollars sur la période 2005-2008. Au cours de cette période, il y a eu une augmentation des incursions de l'armée de l'air israélienne dans l'espace aérien syrien, culminant avec l'opération Orchard en 2007, au cours de laquelle des avions de chasse israéliens F-15I et F-16I ont détruit un réacteur nucléaire suspect à Deir Ezz-Zor dans l'est de la Syrie. , sans rencontrer aucune résistance de l'aviation syrienne. La rumeur disait que ce succès des Israéliens avait été assuré par une cyberattaque contre le réseau de défense aérienne syrien. Il y a peu de preuves pour cette version - cependant, le raid lui-même a été effectué depuis le nord, où la couverture de la défense aérienne est de toute façon inégale.

Soutien russe

La Russie maintient son rôle de fournisseur d'armes à la Syrie, qu'elle a joué pendant la guerre froide, et l'armée de l'air syrienne s'est tournée vers son allié de longue date pour l'aider à se moderniser. Récemment, l'attention s'est portée sur la réparation et le retour en Syrie d'hélicoptères de combat Mi-25 (modification d'exportation de l'hélicoptère Mi-24D), l'aspect le plus controversé de la coopération militaro-technique avec la Russie en raison de l'utilisation présumée d'hélicoptères contre Manifestations de l'opposition syrienne. L'histoire précédente de la vente à la Syrie de l'intercepteur MiG-31E (une modification d'exportation aux caractéristiques dégradées) a également soulevé de nombreuses questions. Le contrat, conclu en 2007 presque immédiatement après l'attaque israélienne contre l'installation de Deir ez-Zor, prévoyait la fourniture par la Russie de chasseurs MiG-31E pour remplacer les intercepteurs MiG-25. À l'époque, on pensait que huit avions avaient été commandés, mais en mai 2009, les médias russes ont rapporté que le contrat avait été suspendu en raison de difficultés financières les Syriens. Tout cela a été démystifié le 27 octobre 2010, lorsque PDG Rosoboronexport a indiqué qu'aucun contrat pour la fourniture du MiG-31E à la Syrie n'avait été signé.

Un autre contrat pour la fourniture de chasseurs MiG-29M d'une valeur de 1 milliard de dollars est dans les limbes. Les Israéliens ont exprimé leur mécontentement face à cet accord, en particulier lorsque des négociations étaient en cours pour vendre des drones israéliens à Moscou. Un autre contrat concernerait la fourniture de 36 avions d'entraînement au combat Yak-130 à la Syrie. Le 23 janvier 2012, des sources russes de haut rang rapportaient que le contrat pour la fourniture de ces avions avait été conclu fin décembre 2011 et que son coût était de 550 millions de dollars, mais pour autant que l'on sache, les livraisons n'ont pas encore été réalisées. fabriqué.

Alors que ces « ventes » ont attiré une attention considérable de la part des États-Unis et de leurs alliés, il apparaît toujours que la Russie est déterminée à remplir ses obligations. Si quelque chose peut ralentir la mise en œuvre des contrats, c'est bien la faible solvabilité des Syriens. Cependant, en 1971, l'URSS et la Syrie ont conclu un accord qui permet à la marine russe d'utiliser le centre logistique de Tartous. Cela peut expliquer une telle fidélité de Moscou à son client.

Alors que l'opposition au gouvernement syrien s'intensifiait, le programme de modernisation a commencé à faiblir et les dernières livraisons ont été interrompues. Le navire de transport Alaed, transportant des hélicoptères d'attaque Mi-25 réparés, a été arrêté dans les eaux britanniques lorsque son assurance a été retirée à la demande du gouvernement britannique. Le navire retourna à Kaliningrad, d'où, fin juillet, sous l'escorte de navires de guerre russes, il reprit la mer. Le nombre exact d'hélicoptères transportés reste inconnu, mais est estimé à 30-40 unités.

Les groupes d'opposition syriens affirment que les Mi-25 sont utilisés pour frapper les manifestants et les résidences de l'opposition, en particulier dans la ville de Homs, où de violents combats se déroulent. Le Mi-25 est équipé de quatre conteneurs NURS de 57 mm et d'une mitrailleuse YakB de 12,7 mm.

L'Armée syrienne libre, un groupe militant qui a incorporé de nombreux anciens officiers de toutes les branches de l'armée syrienne, a signalé que ses unités avaient abattu plusieurs hélicoptères, mais ces affirmations n'ont pas été confirmées. Pour confirmer leurs propos, une vidéo réalisée par l'opposition a été publiée sur YouTube, qui montre des hélicoptères du gouvernement sous le feu depuis le sol.

Les hélicoptères Mi-25 et Mi-17 sont très probablement l'épine dorsale des opérations contre les forces de l'opposition. Le Mi-17 est équipé d'un blindage de cockpit supplémentaire et peut être utilisé pour des atterrissages tactiques, en particulier derrière les lignes ennemies. Il est possible qu'un petit nombre d'hélicoptères syriens Mi-2 aient également été utilisés, bien que l'on pense qu'il ne restait pas plus de dix de ces véhicules en état de préparation au combat. En plus d'eux, l'armée de l'air syrienne dispose d'un grand nombre d'hélicoptères Aerospatiale SA-342L Gazelle, qui ont montré leur efficacité dans la lutte contre les véhicules blindés israéliens pendant le conflit libanais, en particulier lorsqu'ils étaient utilisés par paires. Il est peu probable que l'aide française à leur entretien se poursuive, de sorte qu'à l'heure actuelle, les Syriens ne doivent compter que sur l'aide russe pour moderniser leur flotte aérienne.

Transfuges

Lorsque les troubles éclatent en Syrie début 2011, le rôle de l'armée de l'air est d'abord insignifiant. L'Air Force Intelligence (Air Intelligence Directorate) a joué un rôle majeur dans la coordination des opérations terrestres contre les forces de l'opposition. Cela a conduit à l'organisation d'une explosion par l'opposition dans l'un des services de renseignement territorial, après quoi des rumeurs ont circulé sur la mort de plusieurs hauts fonctionnaires du service de renseignement à la suite de cet attentat terroriste.

Au fur et à mesure que le conflit s'intensifiait, les fonctions de l'armée de l'air ont commencé à se développer. La mission principale de l'armée de l'air était d'aider au mouvement des troupes et, pense-t-on, de bombarder les positions rebelles à partir d'hélicoptères - certaines de ces frappes ont été qualifiées par l'opposition de massacres, mais une vérification indépendante de ces affirmations est difficile. Au fur et à mesure que ça empire situation politique le personnel militaire de l'armée de l'air a commencé à être impliqué dans la mise en œuvre de tous Suite ordres contradictoires et la pression sur l'armée de l'air a commencé à augmenter.

La première fissure est apparue le 20 juin, lorsque le colonel H.M. Hamada (Hassan Mari Hamada), alors qu'il pilotait un chasseur MiG-21, s'est détaché de son lien de quatre avions, qui effectuait un vol d'entraînement au-dessus du désert de Deraa dans le sud de la Syrie. Le colonel Hamada est descendu à une hauteur de 50 m pour éviter d'être détecté par le radar de défense aérienne jordanien, puis a signalé une urgence à bord, après quoi il a été autorisé à effectuer un atterrissage d'urgence à l'aéroport King Hussein près d'El Mafraq. Il a été détenu par les agences de renseignement jordaniennes ; il a ensuite été déclaré réfugié politique.

Le gouvernement syrien a déclaré le colonel Hamada traître et a demandé à la Jordanie de rendre l'avion. Ce MiG controversé a été piloté depuis la base aérienne de Doumeir au nord-est de Damas et était en service dans la 73e brigade aérienne, qui fait partie de l'aile d'essai de la 20e division d'aviation. Plusieurs autres officiers de l'armée de l'air ont rejoint Hamada quelques semaines plus tard.

En réponse, les autorités syriennes ont interdit tous les vols de cette division, qui est chargée de tester tous les avions syriens. L'armée de l'air a ensuite organisé un exercice majeur de quatre jours au cours duquel des bombardements ont été pratiqués, des simulations de batailles ont été menées et des atterrissages simulés ont été largués, qui ont été observés par des officiers de haut rang. Des avions MiG-29 et Su-24, des hélicoptères Mi-25, Mi-17 et Gazelle ont participé aux exercices. Les responsables ont noté le haut niveau de professionnalisme manifesté au cours de l'exercice, peut-être pour remonter le moral et renforcer la loyauté.

Cette tentative semble avoir échoué. Des articles de presse indiquent qu'au moins en juillet seulement, dix pilotes d'hélicoptère ont survolé la frontière. D'anciens officiers de l'armée de l'air ont également brillé en tant que représentants de l'armée syrienne libre.

Destruction d'un avion turc

Le 22 juin, les défenses aériennes syriennes ont abattu un avion de reconnaissance turc RF-4E Phantom, qui s'est écrasé en mer à 10 km de la côte syrienne, bien que la Turquie ait déclaré que l'avion n'avait pas pénétré dans l'espace aérien syrien. Les deux membres d'équipage de l'éclaireur ont été tués. La Syrie a annoncé que deux avions étaient impliqués dans l'incident.

Comme indiqué, Phantom a volé à une altitude de 91 m afin de vérifier la défense aérienne turque. Le gouvernement turc a également affirmé que la défense aérienne syrienne avait ouvert le feu sur l'avion, qui menait une opération de recherche et de sauvetage après le crash du RF-4E. Les deux incidents ont conduit à l'aggravation des relations syro-turques. La Turquie a déployé des forces de défense aérienne supplémentaires près de la frontière syrienne et a émis un avertissement sévère exhortant les avions syriens à se tenir à une distance respectueuse de la frontière.

Au départ, les médias ont affirmé que l'avion abattu était du type F-4E-2020 Terminator, ce qui était politiquement bénéfique pour les Syriens, puisque la mise à niveau avait été effectuée par la société israélienne IAI. Avec son aide au milieu des années 1990. l'avionique de l'avion et son radar ont été améliorés. La connexion avec Israël était censée compliquer quelque peu la position du gouvernement turc, qui a lui-même commencé à se distancer de la coopération avec Tel-Aviv après qu'en 2010 des navires israéliens aient intercepté la "flottille de la liberté" se dirigeant vers la bande de Gaza depuis la Turquie.

La queue de l'avion a été soulevée par les Syriens et des traces d'obus auraient été visibles dessus. Cela a donné lieu à certaines affirmations selon lesquelles il aurait été abattu par des tirs antiaériens. L'augmentation subséquente de l'activité syrienne dans la zone frontalière, principalement due aux vols d'hélicoptères, a obligé la Turquie à faire décoller des chasseurs F-16 chaque fois que la route des avions syriens s'approchait trop près de la frontière. Cet incident a dans une certaine mesure rehaussé le prestige de la défense aérienne syrienne, qui a obtenu des résultats minimes lors des événements libanais dans les années 1980. Apparemment, la défense aérienne syrienne, selon au moins dans les régions du nord du pays, situées dans haut degré prêt à repousser les attaques aériennes.

Comme dans le cas des avions, la taille impressionnante de la défense aérienne syrienne cache une structure organisationnelle, une formation et un système de contrôle chaotiques. La plupart des systèmes de défense aérienne syriens appartiennent aux systèmes soviétiques S-125 et Kvadrat, qui sont très vulnérables au brouillage actif ou aux missiles anti-radar. Depuis 2009, la défense aérienne syrienne est armée d'un autre Système russe- ZRPK "Pantsir-S". Damas aurait reçu entre 36 et 50 Pantsirs, plus une option pour acheter plus de systèmes de défense aérienne dans le cadre d'un contrat de 2006 qui résultait probablement de l'attaque israélienne sur Deir ez-Zor.

Avenir incertain

Au cours des prochains mois, l'armée de l'air syrienne et son service de renseignement joueront un rôle clé dans le conflit en cours. À l'intérieur de la Syrie, des hélicoptères et des avions continueront de frapper les positions des rebelles, alors que les dirigeants du pays ne sont pas particulièrement préoccupés par la question des victimes civiles.

Si une opération similaire à celle libyenne est menée contre la Syrie, il est peu probable que l'armée de l'air syrienne soit en mesure de résister sérieusement à un ennemi équipé des armes les plus modernes. Le système de défense aérienne syrien sera le premier sur la liste des cibles, avec les postes de commandement, les centres de contrôle et les bases aériennes. La position de la Russie, qui cherche à remplir ses obligations en vertu des contrats, signifie que l'armée de l'air syrienne continuera à recevoir de plus en plus systèmes modernes armes, mais la question demeure de savoir si les Syriens auront le temps requis pour leur pleine intégration. Peut-être plus important que tous ces aspects est le moral des soldats qui sont commandés par leurs commandants, qui exécutent la politique de Bachar al-Assad. Et là, il y a des signes d'une situation peu favorable aux autorités. Après avoir été au centre de la politique syrienne toutes ces années, l'armée de l'air syrienne peut à nouveau diriger le changement et écarter du pouvoir le fils de l'officier de l'armée de l'air qui a créé le régime actuel.

Armée de l'air syrienne

Marque et type d'avion	Livré	En stock
Aero Vodochody L-39ZA Albatros	44	30+?
Aero Vodochody L-39ZO Albatros	55	40+?
Aérospatiale SA342L Gazelle	65	30+?
Antonov An-24V	2?	1
Antonov An-26	4	4
Antonov An-26B	2	2
Antonov An-74TK-200	2	2
Dassault Aviation Falcon 20E	2	1
Dassault Aviation Falcon 900	1	1
Ilyushin Il-76M	3?	2?
Ilyushin Il-76T	1?	1
Messerschmitt-Bölkow-Blohm MBB-SIAT 223K1 Flamant rose	58?	30+?
MiG MiG-21*	200+	100+?
MiG MiG-21U**	30+?	15+?
MiG MiG-23***	180+	100+
MiG MiG-23UB	20+?	8+?
MiG MiG-25****	40?	30+?
MiG MiG-29*****	70+	60+?
MiG MiG-29UB	8-10?	8?
Mil Mi-2	20+?	10+?
Mil Mi-25	40+?	30+?
Mil Mi-8******	100+?	70+?
Pakistan Ae MFI-17 Mushshak	6	6?
Sukhoï Su-17M-2K*******	60+	50+?
Sukhoi Su-22UM-3K	10?	8?
Sukhoi Su-24MK	24?	20+
Tupolev Tu-134B-3	6	4
Yakovlev Yak-40	8?	2?

* - Toutes les modifications livrées du MiG-21 sont incluses (MiG-21PF, PFM, M, MF, R et bis, U, US et UM);

** - On pense que le MiG-21U a déjà été mis hors service ;

*** - Toutes les modifications livrées du MiG-23 (MiG-23BM, BN, MF, ML, MS et MiG-27) sont incluses. 33 MiG-23 ont été achetés à la Biélorussie en 2008, bien que leur modification exacte et leur état de préparation au combat ne soient pas connus;

**** - Toutes les modifications livrées sont incluses (MiG-25PD, PU, RB);

***** - Apparemment, un certain nombre de chasseurs de modification MiG-29S ont été livrés ;

****** - Toutes les modifications sont incluses (Mi-8, Mi-17, etc.);

******** — Toutes les modifications livrées sont incluses (Su-17M-2K, Su-20 et Su-22M4).

Publication originale : Syrian Skies - Air Forces Monthly, octobre 2012

Traduction : Andrey Frolov