Mer de Chukchi Préparé par Anastasia Kuskova. Mer des Tchouktches La mer des Tchouktches est la plus orientale des mers arctiques russes. Les frontières. Problèmes environnementaux des mers du nord

Baie de la Providence

La mer des Tchouktches est située au large des côtes nord-est Union soviétique... Le sien frontière ouest va du point d'intersection du méridien 180° avec le bord du plateau continental (76°N, 180°E) le long du méridien 180° jusqu'à environ. Wrangel et plus loin à travers le détroit Long et le cap Yakan, c'est-à-dire le long de la frontière orientale de la mer de Sibérie orientale. La limite nord part d'un point de coordonnées 72 ° N, 156 ° E. jusqu'au cap Barrow en Alaska, puis le long de la côte continentale jusqu'à l'entrée sud du cap de la baie Shishmareva (péninsule Seward). Frontière sud Mer des Tchouktches longe la frontière nord du détroit de Béring depuis le cap d'entrée sud de la baie de Shishmareva jusqu'au cap Unikyn (péninsule de Chukotka) et plus loin le long de la côte continentale jusqu'au cap Yakan. La mer des Tchouktches comprend également le détroit Long, dont la frontière occidentale s'étend du cap Blossom au cap Yakan. La frontière orientale du détroit va du cap Pillar (île Wrangel) au cap Schmidt.

La mer des Tchouktches appartient au type de continent mers marginales... Sa superficie est de 595 mille km 2, son volume - 42 mille km 3, sa profondeur moyenne - 71 m, sa profondeur maximale - 1 256 m.

Il y a peu d'îles dans la mer des Tchouktches, les rivières qui s'y jettent sont peu profondes, le littoral est faiblement découpé.

Les rives de la mer des Tchouktches sont presque partout montagneuses. Sur la côte est de. Les basses collines de Wrangel se jettent brusquement dans la mer. Les montagnes basses s'étendent le long de la côte nord du Chukotka et de l'Alaska, mais elles sont généralement loin du bord de l'eau. Le littoral est formé de flèches de sable, séparant les lagunes de la mer, derrière lesquelles on aperçoit les montagnes. Ce paysage est typique des rives de la mer des Tchouktches.

Climat

Le climat de la mer des Tchouktches est marin polaire. Ses caractéristiques sont une faible quantité de chaleur solaire et de faibles fluctuations annuelles de la température de l'air.

En automne-hiver, la mer est influencée par plusieurs systèmes de pression à grande échelle. En début de saison, il est couvert par les contreforts des anticyclones sibériens et polaires et par le minimum aléoutien. En raison de cette répartition des systèmes bariques, la direction des vents sur la mer est très instable. Les vents de différentes directions ont presque la même fréquence. Les vitesses du vent sont en moyenne de 6 à 8 m/s. La température de l'air décroît rapidement en automne et en octobre au cap Schmidt et aux alentours. Wrangel atteint -8°. Les vents du nord-ouest commencent à prévaloir en novembre. Le creux disparaît en février basse pression... Les contreforts des anticyclones sibériens et nord-américains au-dessus de la mer se rapprochent, se confondant parfois et formant un "pont" haute pression entre les continents. À cet égard, les vents du nord et du nord-est prévalent dans le nord de la mer, les vents du nord et du nord-ouest dans le sud. Dans la seconde moitié de l'hiver, les vents principalement du sud soufflent sur la mer. La vitesse du vent est généralement d'environ 5-6 m/s. La température de l'air du mois le plus froid - février - atteint en moyenne -28 ° à Wellen, sur environ. Wrangel –25° et au Cap Schmidt –28°. Cette distribution de température est associée à un effet de réchauffement Le Pacifique et refroidissement - le continent asiatique. L'hiver est caractérisé par un temps nuageux et froid avec un vent en rafales, qui change parfois avec les affluents air chaud de la mer de Béring.

Détroit de Béring

Dans la partie chaude de l'année, les anticyclones sibériens et nord-américains sont absents ; le maximum polaire s'affaiblit et se déplace vers le nord. Au printemps, au sud de la mer des Tchouktches, se trace une bande dépressionnaire, s'étendant du minimum islandais à l'est et se raccordant au creux du minimum aléoutien faiblement exprimé. Les vents, de direction instable, acquièrent à la fin de la saison une direction majoritairement sud. Leur vitesse ne dépasse généralement pas 3-4 m / s. Le printemps est généralement nuageux, calme, sec et frais. La température en avril est en moyenne de –12° à Wellen et –17° sur l'île. Wrangel. En été, un éperon du maximum du Pacifique s'approche de l'Alaska et la pression augmente légèrement sur les zones d'eau libres de glace. Dans la partie sud de la mer, les vents des directions sud et sud-est prévalent, et dans ses régions nord - les nord et nord-ouest. Leur vitesse atteint généralement 4-5 m / s. La température de l'air du mois le plus chaud - juillet - est en moyenne de 6 ° à Wellen, sur environ. Wrangel 2,5°, au Cap Schmidt 3,5°. Dans les endroits abrités des vents sur la côte, il peut atteindre 10° et plus. En été, le temps est nuageux avec de la pluie et de la neige. L'été est très court, et déjà en août le passage à la prochaine saison est prévu.

Goélands glauques sur une colonie de morses dans la mer des Tchouktches

colonie de morses

Température et salinité de l'eau

Le ruissellement continental dans la mer des Tchouktches est très faible. Il ne reçoit que 72 km 3 d'eau fluviale par an, ce qui représente environ 5 % du ruissellement côtier total dans toutes les mers arctiques et une fraction d'un pour cent du volume de ses eaux. De ce montant, 54 km 3 / an sont donnés par les rivières d'Alaska et 18 km 3 / an - par les rivières de Chukotka. Un ruissellement côtier aussi faible n'affecte pas de manière significative les conditions hydrologiques de la mer des Tchouktches dans son ensemble, mais affecte la température et la salinité des eaux côtières.

Dans une bien plus grande mesure, la nature de la mer des Tchouktches est affectée par les échanges d'eau avec le bassin polaire central et avec l'océan Pacifique à travers le détroit de Béring. Une légère augmentation de la température de l'eau dans les horizons inférieurs au nord de la mer est associée à la pénétration des eaux atlantiques intermédiaires chaudes ici.

Submersion des eaux du Pacifique (° С) traversant le détroit de Béring dans la mer des Tchouktches Tchoukotka, baie d'Anadyr

La structure hydrologique de la mer des Tchouktches est principalement similaire à la structure des eaux d'autres eaux sibériennes mers arctiques, mais a ses propres caractéristiques. Dans l'ouest et régions centrales la mer est principalement dominée par les eaux arctiques de surface. Dans une zone côtière étroite, principalement où coulent les rivières, l'eau chaude dessalée est répandue, formée par un mélange de mer et eaux de la rivière... Sur le bord nord de la mer, le talus continental traverse la profonde tranchée des Chukchi, le long de laquelle les eaux profondes de l'Atlantique avec une température maximale de 0,7-0,8 ° sont réparties à des horizons de 400 à 450 m. Ces eaux pénètrent dans la mer des Tchouktches cinq ans après leur entrée dans le bassin arctique près du Svalbard. Une couche intermédiaire se situe entre la surface et les eaux atlantiques.

La partie orientale de la mer est occupée par des eaux relativement chaudes et salées de la mer de Béring. Ils se déplacent généralement sous la forme de la branche de l'Alaska vers le nord et l'est, mais certaines années, la branche Longovsky du courant chaud se développe considérablement, qui pénètre dans la mer de Sibérie orientale par le détroit Long. En se dirigeant vers la mer des Tchouktches, les eaux du Pacifique se mélangent aux eaux locales, se refroidissent et s'enfoncent dans les couches souterraines. Dans la partie orientale de la mer, à des profondeurs allant jusqu'à 40-50 m, ils se propagent de la surface vers le fond. Dans les régions plus profondes du nord de la mer, les eaux du Pacifique forment une couche intermédiaire avec un noyau situé à des horizons de 40 à 100 m, sous lequel se trouvent les eaux profondes. Dans les eaux de surface de l'Arctique et du Pacifique, des couches saisonnières se forment et se détruisent, associées à la variabilité intra-annuelle des caractéristiques océanologiques.

La température en hiver et au début du printemps dans la couche sous-glace est répartie assez uniformément sur la mer et est égale à -1,6 ° -1,8 °. La fin du printemps à la surface eau pure elle monte à -0,5-0,7° à la lisière des glaces et jusqu'à 2-3° au détroit de Béring. En raison du réchauffement estival et de l'afflux des eaux du Pacifique avec une température mensuelle moyenne de 0,2 à 4 °, la température de surface de l'eau augmente. La température en août dans la zone côtière est de -0,1-0,3 °, dans la partie ouest près de la côte ses valeurs atteignent environ 4 °, à l'est du méridien 168 ° W, où passe l'axe du ruisseau du Pacifique, elle monte à 7 -8°, et dans la partie orientale du détroit de Béring elle peut même atteindre 14°. En général, la partie occidentale de la mer est plus froide que la partie orientale.

La distribution verticale de la température de l'eau en hiver et au début du printemps est presque uniforme partout. De la surface au fond, il est de –1,7–1,8 °, ce n'est que dans la région du détroit de Béring à un horizon de 30 m qu'il augmente jusqu'à –1,5 °. Au printemps, la température à la surface de l'eau augmente, mais à des profondeurs de 5 à 10 m, elle est assez forte et plus profonde, elle diminue plus doucement vers le fond. En été, au sud et à l'est de la mer, le réchauffement par rayonnement se propage assez profondément et à faible profondeur - jusqu'au fond. La température de surface de 6-7 ° est également observée aux horizons de 10-12 m, d'où elle diminue avec la profondeur et même au fond a des valeurs de 2-2,5 °. Dans la partie centrale de la mer, l'influence des eaux de la mer de Béring est moins prononcée. La température de surface (environ 5°) recouvre une couche de 5 à 7 m d'épaisseur, puis elle descend assez rapidement vers le fond. Dans la partie nord de la mer dans la région de la fosse des Tchouktches dans la couche supérieure d'environ 20 m, la température est de 2-3°, puis elle diminue à 1,6° à un horizon de 100 m, puis elle monte et dans le la couche inférieure est proche de zéro. Cela est dû à l'influence des eaux chaudes de l'Atlantique en provenance du bassin arctique central. En automne, le refroidissement se propage de la surface vers l'intérieur, ce qui entraîne une égalisation verticale des températures. La circulation verticale hivernale atteint le fond et, en hiver, la température de toute l'eau de mer est égale au point de congélation.

Les valeurs et la répartition de la salinité à la surface de la mer des Tchouktches sont influencées par l'afflux saisonnier du Pacifique et, dans la zone côtière, des eaux fluviales. Une salinité accrue de la couche sous-glace est caractéristique de l'hiver et du début du printemps. À l'ouest, il est d'environ 31 , dans les parties centrale et nord-est, il est proche de 32 ‰, et le plus élevé se trouve dans la région du détroit de Béring. À partir de la fin du printemps et pendant l'été, lorsque l'afflux d'eau par le détroit de Béring augmente et que le ruissellement continental augmente, le tableau de la répartition de la salinité à la surface de la mer devient assez varié. En général, la salinité augmente d'ouest en est d'environ 28 à 30-32 ‰. À la lisière des glaces, il devient inférieur et égal à 24 , et près des embouchures des rivières, ses valeurs tombent à 3-5 ‰

Dans la région du détroit de Béring, la salinité reste la plus élevée - 32,5 ‰. En automne, avec le début de la formation de glace, une augmentation générale de la salinité commence et elle se stabilise à la surface de la mer.

En hiver et au début du printemps, la salinité, en règle générale, change très peu dans la colonne d'eau presque dans toute la mer. Seulement au nord-ouest du détroit de Béring, dans la sphère d'influence des eaux du Pacifique, la salinité augmente de façon assez significative de 31,5 à 32,5 ‰ entre des horizons de 20 et 30 m de manière plus régulière. À la suite de la fonte printanière de la glace près du bord, elle s'élève brusquement dans la couche de 5 à 10 m de 30 à 31-32 ‰. En dessous, il pousse très lentement et en bas, il approche 33 ‰. Un cours de salinité verticale similaire est observé dans la zone côtière de la mer, mais la couche de surface ici est beaucoup plus dessalée et repose sur des eaux avec une salinité de 30-31 ‰. En été, la couche superficielle dessalée de la mer diminue en raison de l'afflux des eaux du Pacifique et disparaît complètement à l'automne. Dans la partie centrale de la mer, où se fait sentir l'influence des eaux de la mer de Béring, la salinité augmente plutôt progressivement de 32 en surface à 33 au fond. Dans la zone des glaces dérivantes et le long de la côte des Tchouktches, la salinité dans la couche de surface de 5 à 10 m d'épaisseur est réduite, puis elle augmente fortement (jusqu'à 31 à 31,5 ) dans la couche de 10 à 20 m, puis elle monte progressivement vers le bas, où il atteint 33-33,5 ‰. En automne et surtout en hiver, la salinité augmente en raison de la salinisation lors de la formation de glace. Dans certaines régions, la salinité se stabilise en automne, tandis que dans d'autres seulement à la fin de l'hiver. Selon la distribution et les changements saisonniers de salinité et de température, la densité de l'eau change. En automne-hiver, lorsque la salinité est augmentée et que l'eau est très refroidie, sa densité est assez élevée. Comme la distribution de la salinité haute densité en surface, il est noté dans les parties sud et est de la mer, et au nord-ouest, la densité diminue légèrement. Pendant la moitié chaude de l'année, les eaux de surface sont dessalées, réchauffées et leur densité diminue. En raison de l'afflux intensif d'eau relativement salée de la mer de Béring à cette période de l'année, des eaux plus denses se trouvent dans les parties sud et est de la mer. Au nord et à l'ouest, la densité surfacique est abaissée car couche supérieure la mer est rafraîchie en raison de la fonte des glaces, de l'afflux d'eaux à faible salinité de la mer de Sibérie orientale et du ruissellement des rivières.

En hiver, la densité augmente de la surface au fond assez uniformément dans toute la colonne d'eau. Au printemps et en été, près de la lisière des glaces et dans la bande côtière, la couche supérieure d'eau de 10 à 20 m d'épaisseur diffère fortement en densité de la couche sous-jacente, au-dessous de laquelle la densité augmente uniformément vers le fond. Dans la partie centrale de la mer, la densité change plus doucement le long de la verticale. En automne, en raison du refroidissement de la surface de la mer, la densité commence à augmenter.

Des vents variables dans le temps et dans l'espace, des distributions de densités verticales différentes déterminent en grande partie les conditions et les possibilités de développement du mélange dans la mer. Au printemps heure d'été dans les zones libres de glace de la mer, les eaux sont sensiblement stratifiées en densité et des vents relativement faibles ne mélangent que les couches supérieures jusqu'à des horizons de 5 à 7 m.La même profondeur de mélange de vent se produit dans les zones estuariennes. En automne, la stratification verticale des eaux s'affaiblit et les vents s'intensifient, par conséquent, le mélange des vents pénètre jusqu'aux horizons de 10 à 15 m.Des gradients de densité verticaux importants empêchent sa propagation plus profondément. Cette image est particulièrement typique de la partie occidentale de la mer. Le mélange convectif d'automne commence à détruire la structure stable des eaux, qui ne pénètre que 3 à 5 m sous le mélange du vent. Relativement faiblement (jusqu'à 5 m), l'épaisseur de la couche supérieure homogène augmente en raison de la convection thermique automnale. Ce n'est qu'à la fin de l'hiver, à des profondeurs de 40 à 50 m (qui occupent environ 90 % de la zone de la mer des Tchouktches), que la circulation verticale hivernale s'étend jusqu'au fond. À des profondeurs plus profondes, la ventilation des couches inférieures se produit lorsque les eaux glissent le long des pentes du fond.

Bas relief

Le relief inférieur de la mer des Tchouktches est assez plat. Les profondeurs d'environ 50 m prévalent, et les profondeurs maximales (elles se situent au nord) ne dépassent pas 1 300 m. Les isobathes de 10 et 25 m se rapprochent du continent.

Topographie du fond et du courant de la mer des Tchouktches

Courants

La circulation générale des eaux de la mer des Tchouktches, en plus des principaux facteurs influençant la formation des courants dans les mers arctiques, est largement déterminée par les courants traversant les détroits de Béring et de Long. Les courants de surface de la mer dans leur ensemble forment un gyre cyclonique faiblement exprimé. Sortant du détroit de Béring, les eaux du Pacifique se sont étendues en éventail. Leur cours d'eau principal est dirigé presque vers le nord. Aux latitudes de la baie de Kotzebue, elles sont rejointes par des eaux rafraîchies par le ruissellement continental de cette baie. En se déplaçant plus au nord, les eaux du courant de la mer de Béring près de Cape Hop sont divisées en deux ruisseaux. L'un d'eux continue de se déplacer vers le nord et, après le cap Lisbourne, tourne au nord-est vers le cap Barrow. La seconde de Cape Hop dévie vers le nord-ouest. En rencontrant la banque Herald sur le chemin, ce ruisseau se divise en deux branches. L'un d'eux - la branche Longovskaya - va à l'ouest, sur les rives sud d'environ. Wrangel, où il se confond avec le courant qui s'enroule autour de cette île du côté est. L'autre - la branche héraldique, - continuant à s'étendre dans la direction nord-ouest, pénètre à travers le creux du Herald jusqu'à 73-74 ° N. Ici, il rencontre les eaux froides locales et tourne vers l'est. L'écoulement des eaux transportées dans la mer des Tchouktches à travers le détroit long s'écoule le long de la côte au sud-est. Avec un développement suffisamment fort du courant des Tchouktches, il pénètre dans le détroit de Béring et s'étend près de sa côte ouest. Avec un faible développement de ce courant, les eaux du ruisseau de la mer de Béring le pressent vers le nord-est.

À la suite de la rencontre des courants de la mer de Béring et de la Tchoukotka dans le sud et le parties médianes plusieurs gyres de type cyclonique se forment dans la mer. Le centre de l'un de ces gyres est au cap Dejnev, le centre de l'autre se situe à l'intersection du méridien du cap Serdtse-Kamen et du parallèle de 68°N. Dans la plupart des cas, la vitesse des courants constants en mer varie de 30 à 50 cm/s, mais dans le détroit de Béring, avec des vents favorables, elle atteint 150 cm/s. Le plus développé courants constantsété. À cette période de l'année, des courants de vent à court terme sont également perceptibles. Les courants de marée ont des vitesses de 10-20 cm/s, et à certains endroits (baie Rogers) leur vitesse augmente jusqu'à 70-80 cm/s. Le sens des courants change généralement dans le sens des aiguilles d'une montre.

Les marées de la mer des Tchouktches sont excitées par trois raz de marée. L'un vient du nord - du bassin arctique central, l'autre pénètre de l'ouest par le détroit Long et le troisième entre du sud par le détroit de Béring. Leur ligne de rencontre s'étend approximativement de Cape Serdtse-Kamen à Cape Hop. Lorsque ces vagues se rencontrent, elles interfèrent, ce qui complique les phénomènes de marée dans la mer des Tchouktches. De par leur nature, les marées sont semi-quotidiennes, mais elles diffèrent par la vitesse et la hauteur de l'élévation du niveau dans différentes régions de la mer.

La marée est négligeable le long de toute la côte de Chukotka. À certains endroits, il n'est que de 10 à 15 cm. Les marées de Wrangel sont beaucoup plus hautes. Au niveau de Rogers' Cove à plein d'eau s'élève au-dessus du niveau d'étiage de 150 cm, puisqu'une vague vient ici, formée de l'addition de vagues venant du nord et de l'ouest. La même quantité de marée est observée au sommet de la baie de Kotzebue, mais ici les grandes marées sont dues à la configuration des rives et au relief du fond de la baie.

Les fluctuations du niveau de la mer des Tchouktches sont relativement faibles. Dans certains points de la péninsule de Chukotka, ils atteignent 60 cm. Les phénomènes de surtension de Wrangel sont masqués par les fluctuations du niveau des marées.

Dans la mer des Tchouktches, les fortes vagues sont relativement rares. La mer la plus agitée se produit en automne, lorsque les vents de tempête provoquent des vagues de 5 à 7 points. Cependant, en raison des faibles profondeurs et des espaces limités d'eau libre de glace, de très grosses vagues ne se développent pas ici. Seulement dans les vastes zones libres de glace de la partie sud-est de la mer, avec des vents forts, la hauteur des vagues peut atteindre 4 à 5 m. Dans des cas isolés, les vagues ont une hauteur de 7 m.

Couverture de glace

Il y a de la glace dans la mer des Tchouktches toute l'année... En hiver, de novembre - décembre à mai - juin, la mer est entièrement recouverte de glace - immobile près de la côte et flottant loin de celle-ci. La banquise côtière est peu développée ici. Il borde une étroite bande côtière et des baies et des baies sculptées. Sa largeur en différents lieux différent, mais ne dépasse pas 10-20 km. La glace dérivante est située derrière la banquise côtière. Pour la plupart, il s'agit de formations de glace d'un an et de deux ans d'une épaisseur de 150 à 180 cm. Au nord de la mer, il y a de la glace pérenne épaisse. Avec des vents persistants, serrant la glace dérivante de la côte continentale de l'Alaska, une polynie stationnaire de l'Alaska se forme entre elle et la banquise côtière. Dans le même temps, le massif glaciaire de Wrangel se forme dans la partie ouest de la mer. Le long de la côte de Chukotka, derrière la banquise côtière, une clairière à blanc étroite mais très longue (jusqu'à plusieurs centaines de kilomètres) de Chukotka s'ouvre parfois.

En été, la lisière des glaces recule vers le nord. Les massifs glaciaires Chukchi et Wrangel se forment dans la mer. Le premier consiste en glace épaisse... La quantité minimale de glace dans la mer se produit généralement de la seconde moitié d'août à la première moitié d'octobre. Certaines années, la glace s'accumule dans le détroit Long et sous la forme d'une langue s'étend le long de la côte des Tchouktches. Dans de telles années, la navigation des navires ici est extrêmement difficile. Les autres années, la glace, au contraire, recule loin des rives de la péninsule de Chukotka, ce qui est très favorable à la navigation. Début des études fin septembre jeune glace, qui continue de croître au fil du temps et couvre toute la mer en hiver.

Valeur économique

La mer des Tchouktches n'est pas riche en poissons. Il contient 37 espèces de poissons. L'éperlan, la plie arctique, la morue arctique et quelques autres ont une importance commerciale locale.

Entre l'Ouest et l'Est, séparant l'Ancien et le Nouveau Monde, s'étend la mer des Tchouktches, baignant les côtes de deux grandes puissances - les États-Unis d'Amérique et Fédération Russe.

Position géographique

La mer des Tchouktches sépare l'Alaska et la Tchoukotka et constitue la mer frontière entre les États-Unis et la Fédération de Russie.

Lorsque vous commencez à étudier des informations sur cette mer, la question se pose : à quel océan appartient la mer des Tchouktches ? Il appartient à l'océan Arctique, étant sa frontière orientale. Du côté ouest, les frontières de la mer des Tchouktches longent l'île Wrangel et le détroit Long, qui la sépare de la mer de Sibérie orientale. À l'est, par le détroit, elle est reliée à la mer de Beaufort, et au sud, la frontière maritime longe le détroit de Béring, qui la sépare des eaux du Pacifique. La frontière nord longe la ligne "Tchouktches Mer-Océan", les divisant plutôt de manière conditionnelle.

Compte tenu de ce qui précède, il est possible de répondre à une autre question décrivant la mer des Tchouktches. Quel océan échange de l'eau avec lui ? Il s'agit principalement de l'océan Arctique, mais l'océan Pacifique le long du détroit de Béring participe également aux échanges d'eau de la mer.

La mer des Tchouktches a l'une des plus petites zones parmi les mers du nord : sa superficie est de 589,6 kilomètres carrés. Cette mer peut être qualifiée d'exemple de mers marginales idéales, car pratiquement tout le territoire de la mer se trouve sur le plateau continental, tandis que la partie nord reste ouverte sur l'océan. La profondeur moyenne est de 40-50 mètres, l'endroit le plus profond (environ 1256 mètres) est en dehors du talus continental. Les rives sont montagneuses, se coupant abruptement dans la mer. Sur la côte russe, les flèches de sable sont séparées de la mer par des lagunes. Le littoral est mal découpé, il n'y a que trois grandes baies : Kotsebue, Shishmareva Bay et Kolyuchinskaya Bay. Les rivières qui se jettent dans la mer sont peu profondes et peu nombreuses, les plus grandes sont Amguema (Tchoukotka) et Noatak (Alaska). Une partie de la route maritime du Nord passe par la mer des Tchouktches.

Bas relief

Le fond marin est principalement plat, dépourvu d'élévations et de dépressions abruptes. Cela est dû au fait que la mer des Tchouktches se trouve sur le talus continental. Le fond ressemble à un bol qui s'approfondit au milieu. La profondeur moyenne est d'environ 50 mètres, parfois il y a des bas-fonds avec une profondeur de 13-16 mètres.

Le fond de la mer des Tchouktches est découpé par deux canyons : le Herald, dont la profondeur maximale est de 90 mètres, et le Barrow, profondeur maximale qui atteint 160 mètres. Le fond est principalement recouvert d'une fine couche de limon, de gravier et de sable, les couches ne sont pas séparées en raison du mélange constant par le mouvement de la glace et des courants. La plus grande couche de sédiments se trouve dans la baie de Kotzebue, qui, selon les scientifiques, est un système fluvial en crue.

Côte

Sur environ la moitié de la côte russe de la mer des Tchouktches, il existe une série de lagunes séparées par des flèches sablonneuses qui se dirigent vers les montagnes et sont visibles loin des côtes continentales. Les lagunes partent du cap Yakan et atteignent la baie de Kolyuchinskaya, située sur la côte sud-est du pays.

Régime hydrologique

Le régime hydrologique de la mer des Tchouktches est déterminé par le facteur de confluence des eaux froides de l'Arctique du Nord océan Arctique avec les eaux chaudes de l'océan Pacifique. De plus, le régime est influencé par les dures conditions climatiques polaires et les glaces flottantes qui viennent régulièrement du nord.

Le courant principal de la mer des Tchouktches est le courant d'Alaska, qui s'y transporte eaux chaudes de l'océan Pacifique. Au milieu de la mer, le courant tourne vers la côte américaine de la mer, un ruisseau mineur se sépare dans la région de Lisborne et porte les eaux vers l'ouest.

En plus de l'Alaska, il existe un autre courant dans la mer des Chukchi qui longe la côte russe de la péninsule des Chukchi. Son origine se situe dans la mer de Sibérie orientale, d'où il transporte les eaux glaciales de l'Arctique jusqu'au détroit de Béring.

En hiver, la mer des Tchouktches est sous l'influence des anticyclones polaires et sibériens. A cette époque, la température tombe au minimum (en moyenne -25-28 ° C), des vents faibles (6-8 m / s) soufflent dans différentes directions. À la fin de l'hiver, les vents du sud prédominent, dont la vitesse faiblit.

En été, ces anticyclones sont détruits ; dans la partie nord de la mer, les vents acquièrent majoritairement direction ouest, la température de l'air se réchauffe jusqu'à + 2-8 degrés, les précipitations se produisent souvent sous forme de pluie et de grésil.

Pendant presque toute l'année, les eaux de la mer des Tchouktches sont recouvertes de glace de plus de deux mètres d'épaisseur. En été pendant 2 à 2,5 mois la partie sud La mer des Tchouktches est libérée des chaînes de glace grâce aux eaux chaudes apportées par le courant d'Alaska.

La température de l'eau

Pendant les mois d'été, au large des rives sud de la mer des Tchouktches, grâce au courant chaud de l'Alaska, l'eau se réchauffe jusqu'à +12 degrés, mais à mesure qu'elle se déplace vers le nord, la température baisse et à l'extrême nord de la périphérie, se trouvant dans la limites de la glace éternelle, il ne dépasse pas -1,7 degrés, même les jours les plus chauds. La température moyenne de la mer en été varie entre +4 et +12 degrés, et en hiver, elle tombe à -2 ° C à la surface. De fin octobre à début juin, la mer des Tchouktches est recouverte de glace.

La salinité moyenne de l'eau est d'environ 32 ppm; à de plus grandes profondeurs, elle peut augmenter. Les eaux de la partie orientale de la mer sont plus salées que celles de l'ouest (la salinité augmente progressivement de 28 à 33 ppm), et les embouchures des rivières qui coulent sont fortement diluées en eau douce. La salinité de l'eau de mer dans ces zones est de l'ordre de 3 à 5 ppm.

Faune

Les banquises de la mer des Tchouktches sont habitées par des ours polaires, qui appartiennent à l'une des 5 populations de cette espèce. Il existe également de grandes colonies de phoques et de morses sur la côte et les îles. Les eaux sont habitées par des baleines, des navagas d'Extrême-Orient, de l'omble chevalier, de l'ombre et de la morue polaire. En été, les îles sont couvertes de nombreuses colonies d'oiseaux, les plus courantes sont les oies, les canards et les mouettes.

Minéraux

Des réserves de pétrole ont été découvertes sur le plateau continental, où se trouve la mer des Tchouktches. La taille de l'installation de stockage de pétrole naturel est estimée à environ 30 milliards de barils. Le pétrole et le gaz sont extraits sur la côte américaine, tandis que l'exploration est en cours sur la côte russe. En plus du pétrole et du gaz, il existe des réserves industrielles d'or et d'étain alluviaux, de petits volumes de minerais polymétalliques, de mercure, de marbre et de charbon, mais les conditions climatiques difficiles et le manque d'infrastructures de transport rendent l'extraction de ces minéraux économiquement inopportune.

Îles de la mer des Tchouktches

Les plus grandes îles de la mer des Tchouktches sont Wrangel, Kolyuchin et Herald. Les trois îles appartiennent à la Fédération de Russie.

L'île Wrangel est située à environ 200 kilomètres de la côte continentale, mais certains jours particulièrement clairs, ses hauts sommets brumeux sont visibles depuis le continent. Auparavant, les braconniers qui chassaient les morses et les baleines régnaient en toute impunité sur l'île, mais maintenant l'île est devenue une réserve d'État. Il existe des aires de reproduction pour un grand nombre d'espèces d'oiseaux, dont beaucoup figurent dans le Livre rouge du monde. Sur l'île se trouve également la plus grande colonie de morses de Russie.

À l'est de l'île Wrangel se trouve l'île Kolyuchin. Il n'y a pas de sites d'atterrissage sur cette île rocheuse. Ses seuls habitants sont des oiseaux, dont le nombre atteint plusieurs dizaines de milliers.

Herald Island est située à 70 kilomètres à l'est de l'île. Wrangel. Cette île rocheuse est un désert arctique. Il existe des aires de reproduction pour les ours polaires et certaines espèces d'oiseaux. Le Herald fait partie de la réserve naturelle de l'île Wrangel.

curiosités

Attractions naturelles de l'Alaska (États-Unis): Cape Barrow - l'un des points extrêmes du territoire du pays, Arctic Bay, Lake Clark, Glacier Bay, Katmai, Dinari, Kenai Fjords.

Attractions naturelles de Chukotka (Fédération de Russie) : île Wrangel (réserve d'état) ; "Beringia" est un parc naturel-ethnique, dont le territoire s'étend pratiquement sur toute la zone de la mer des Tchouktches; Lac Elgygytgyn; zakazniks "Swan", "Chaunskaya Guba", "Tumansky", "Avtotkuul", "Tundrovy", "Omolonsky" et "Teyukuul", créés pour préserver la flore et la faune locales, ainsi que pour maintenir la diversité biologique de la région.

Les sites culturels et historiques de la mer des Tchouktches comprennent la ville américaine de Barrow et le village russe d'Uelen.

Tourisme

Rares sont ceux qui osent partir en excursion en mer des Tchouktches, les particularités du climat et les difficultés d'obtention d'un permis spécial (puisque la frontière de deux états passe par la mer des Tchouktches) qui empêchent de nombreux voyageurs de se rendre dans cette région. Cependant, ceux qui décident de venir ici peuvent être sûrs qu'ils auront beaucoup d'impressions inoubliables.

Les visites extrêmes de cette région dans leur programme incluent une excursion en bateau, des visites touristiques, la connaissance de la vie et de la culture des résidents locaux. Si vous avez de la chance, vous pouvez participer au festival d'une baleine ou d'une raie pastenague, goûter une collation à base de viande de baleine (principale source de protéines et de vitamines dans cette région), sauter sur un nalukatak - un trampoline en peau de phoque. En général, il y aura plus qu'assez d'impressions et d'émotions.

Faits curieux

La ville américaine de Barrow (Alaska) est située dans la zone de pergélisol. À certains endroits, le sol gèle ici jusqu'à une profondeur d'environ 400 mètres. Cette ville a été construite sur le site du village esquimau d'Ukleagvik, qui compte plus de histoire millénaire... Le nom de ce village se traduit par "un endroit où l'on chasse les harfangs des neiges".

En 2012, des scientifiques américains ont découvert une énorme « tache » de phytoplancton dans la mer des Tchouktches. Il est à noter qu'on croyait auparavant que la formation d'une telle accumulation de ce type d'algues n'était possible qu'à la suite de la fonte du glacier, mais la "tache de Chukchi" a été trouvée à une profondeur de plusieurs mètres sous la glace. croûte.

Chukchi Lake Elgygytgyn a une forme ronde presque parfaite. Son âge est d'environ 3-4,5 millions d'années, son diamètre est d'environ 14 km et sa profondeur atteint 175 mètres (beaucoup plus profond que la plupart des eaux de la mer des Tchouktches). Vraisemblablement, le lac est un cratère d'un ancien volcan ou un entonnoir formé à la suite de la chute d'une grosse météorite.

La mer du nord la plus orientale et la moins profonde, recouverte de glace éternelle et enveloppée du froid glacial de l'Arctique, est la mer des Tchouktches, magnifique par son originalité et son caractère unique.

L'océan Arctique est une frontière naturelle et naturelle de la Russie depuis le nord. L'océan Arctique a plusieurs noms non officiels : la mer polaire du Nord, la mer arctique, le bassin polaire ou l'ancien nom russe - la mer de glace.

La Russie est propriétaire de six mers de l'océan Arctique. Ceux-ci incluent : Barents, Beloe, Karskoe, Laptevs, la Sibérie orientale, Chukotskoe.

mer barent, la mer marginale de l'océan Arctique, entre la côte nord de l'Europe et les îles de Svalbard, Franz Josef Land et Novaya Zemlya. 1424 mille km2. Situé au large; profondeur principalement de 360 à 400 m (maximum 600 m). La grande île est Kolguev. Baies : Porsanger Fjord, Varanger Fjord, Motovsky, Kola, etc. La forte influence des eaux chaudes de l'océan Atlantique détermine le non-gel de la partie sud-ouest. Salinité 32-35 ‰. La rivière Pechora se jette dans la mer de Barents. Pêche (cabillaud, hareng, aiglefin, plie). La situation écologique est défavorable. Il est d'une grande importance pour les transports. Principaux ports : Mourmansk (Fédération de Russie), Varde (Norvège). La mer de Barents doit son nom au navigateur hollandais du XVIe siècle. Willem Barents, qui a effectué trois voyages dans l'océan Arctique, est décédé et a été enterré à Novaya Zemlya. Cette mer est la plus chaude des mers arctiques, car le courant norvégien chaud y pénètre depuis l'océan Atlantique.

mer Blanche- la mer intérieure de l'océan Arctique, au large des côtes nord de la partie européenne de la Fédération de Russie. La superficie est de 90 mille km2. Profondeur moyenne 67 m, maximum 350 m Au nord, elle est reliée à la mer de Barents par les détroits de Gorlo et de Voronka. Grandes baies (lèvres): Mezensky, Dvinsky, Onezhsky, Kandalaksha. Grandes îles : Solovetsky, Morzhovets, Mudyugsky. Salinité 24-34,5 ‰. Marées jusqu'à 10 m. Le nord de la Dvina, Onega et Mezen se jettent dans la mer Blanche. Pêche (hareng, corégone, navaga); pêche au phoque. Ports : Arkhangelsk, Onega, Belomorsk, Kandalaksha, Kem, Mezen. Il est relié à la mer Baltique par le canal Mer Blanche-Baltique, aux mers Azov, Caspienne et Noire par la voie navigable Volga-Baltique.

La mer Blanche n'a pas de frontière claire avec la mer de Barents, conditionnellement, elles sont divisées en ligne droite depuis le cap Svyatoy Nos sur la péninsule de Kola jusqu'à la pointe nord-ouest de la péninsule de Kanin - Cape Kanin Nos. Partie extérieure de la mer blanche appelé l'entonnoir, interne, clôturé Péninsule de Kola, - Bassin, ils sont reliés par un détroit relativement étroit - la gorge de la mer Blanche. Bien que la mer Blanche soit située au sud de la mer de Barents, elle gèle. Sur les îles de la mer Blanche, il y a un monument historique - le monastère Solovetsky.

Mer de Kara mer marginale du Nord. Océan Arctique, au large des côtes de la Fédération de Russie, entre les îles de Novaya Zemlya, Franz Josef Land et l'archipel de Severnaya Zemlya. 883 mille km2. Il est situé principalement sur l'étagère. Les profondeurs dominantes sont de 30 à 100 m, maximum 600 m. Il y a de nombreuses îles. Grandes baies : golfe d'Ob et golfe d'Ienisseï. Les rivières Ob et Yenisei se jettent dans la rivière. La mer de Kara est l'une des mers les plus froides de Russie ; seulement près des embouchures des rivières en été, la température de l'eau est supérieure à 0C (jusqu'à 6C). Les brouillards et les tempêtes sont fréquents. La majeure partie de l'année est couverte de glace. Riche en poissons (corégone, omble, plie, etc.). Le port principal est Dickson. Les navires de mer font escale au Ienisseï vers les ports de Dudinka et d'Igarka.

Le principal détroit navigable (entre les mers de Barents et de Kara) est la porte de Kara, sa largeur est de 45 km ; Matochkin Shar (entre les îles du Nord et du Sud de Novaya Zemlya), d'une longueur de près de 100 km, a une largeur de moins d'un kilomètre par endroits, est rempli de glace pendant la majeure partie de l'année et est donc non navigable.

Mer de Laptev(Sibérie), une mer marginale de l'océan Arctique, au large des côtes de la Fédération de Russie, entre la péninsule de Taimyr et les îles Severnaya Zemlya à l'ouest et les îles Novossibirsk à l'est. 662 mille km2. Les profondeurs dominantes vont jusqu'à 50 m, la profondeur maximale est de 3385 m.Grandes baies: Khatangsky, Oleneksky, Buor-Khaya. Il y a beaucoup d'îles dans la partie occidentale de la mer. Les rivières Khatanga, Lena, Yana et d'autres se jettent dans la rivière, recouverte de glace la plupart de l'année. Il y a le morse, le lièvre de mer et le phoque. Le port principal de Tiksi.

Il est nommé d'après les marins russes du 18ème siècle, les cousins Dmitry Yakovlevich et Khariton Prokofievich Laptev, qui ont exploré les rives de cette mer. La rivière Lena se jette dans la mer de Laptev, formant le plus grand delta de Russie.

Les îles de Nouvelle-Sibérie se situent entre les mers de Laptev et de Sibérie orientale. Bien qu'ils soient situés à l'est de Severnaya Zemlya, ils ont été découverts cent ans plus tôt. Les îles de Novossibirsk sont séparées du continent par le détroit de Dmitry Laptev.

Mer de Sibérie orientale, la mer marginale de l'océan Arctique, entre les îles de Nouvelle-Sibérie et l'île Wrangel. La superficie est de 913 mille km2. Situé au large. Profondeur moyenne 54 m, maximum 915 m La plus froide des mers arctiques de Russie. La glace couvrait la majeure partie de l'année. Salinité de 5 près des embouchures des rivières et jusqu'à 30 dans le nord. Baies : Baie de Chaunskaya, Kolymsky, Baie d'Omulyakhskaya. Grandes îles : Novossibirsk, Medvezhy, Ayon. Les rivières Indigirka, Alazeya, Kolyma se jettent dans la rivière. Dans les eaux de la mer, le morse, le phoque et la pêche sont pratiqués. Le port principal est Pevek.

L'île Wrangel se situe entre la mer de Sibérie orientale et la mer des Tchouktches. L'île porte le nom du navigateur russe du 19ème siècle. Ferdinand Petrovich Wrangel, qui a exploré les mers de Sibérie orientale et de Chukchi ; il supposa l'existence de l'île d'après bon nombre des données qu'il connaissait. Il y a une réserve naturelle sur l'île Wrangel où les ours polaires sont particulièrement protégés.

Mer des Tchouktches, la mer marginale de l'océan Arctique, au large des côtes nord-est de l'Asie et des côtes nord-ouest Amérique du Nord... Il relie le détroit de Béring à l'océan Pacifique (au sud) et le détroit de Long à la mer de Sibérie orientale (à l'ouest). 595 mille km2. 56% de la zone du fond est occupée par des profondeurs inférieures à 50 m. La plus grande profondeur est de 1256 m au nord. Grande île Wrangel. Baies : Baie de Kolyuchinskaya, Kotzebue. La mer est recouverte de glace presque toute l'année. Pêche (omble, cabillaud polaire). Pêche aux phoques de mer, phoques. Le grand port d'Uelen.

La situation écologique des eaux de l'océan Arctique est loin d'être favorable. Actuellement, la communauté mondiale est confrontée au problème de la résolution simultanée de plusieurs problèmes environnementaux associés à l'océan Arctique. Le premier problème est la destruction massive des ressources biologiques marines, la disparition de certaines espèces d'animaux marins vivant dans le Grand Nord. Le deuxième problème mondial est la fonte généralisée des glaciers, le dégel du sol et son passage de l'état de pergélisol à l'état de dégel. Le troisième problème concerne les activités classifiées de certains États liées aux essais d'armes nucléaires. C'est la nature secrète de tels événements qui rend difficile l'établissement d'une image fidèle de la situation écologique dans les eaux de l'océan Arctique.

Et si l'un des problèmes environnementaux - la destruction de certaines espèces d'animaux marins - a été géré dans une certaine mesure à la fin du 20e siècle en établissant des interdictions et des restrictions sur leur extermination, alors les problèmes restants - la pollution radioactive, la fonte des glaces - restent encore en suspens. En outre, un problème supplémentaire pourrait s'ajouter aux problèmes environnementaux existants dans un avenir proche - la pollution des eaux océaniques due au développement de l'industrie pétrolière et gazière sur le territoire de l'océan. La solution de ces problèmes n'est possible que dans l'ensemble, en changeant son attitude envers la région de l'ensemble de la communauté mondiale, et en particulier les pays qui sont actuellement engagés dans la division des eaux de l'océan Arctique.

Eux, en tant que futurs propriétaires de certains territoires, doivent d'abord prêter attention à l'état écologique de la région. Nous observons de leur côté des activités qui ne visent qu'à étudier la nature géologique des fonds océaniques afin de satisfaire leurs intérêts économiques.

En lien avec le développement économique futur des profondeurs de l'océan Arctique, la question de l'amélioration et de la stabilisation de l'état écologique de cette région se pose actuellement au niveau international.

Cependant, la solution de ce problème est clairement compliquée à l'heure actuelle par le fait que certains États, à la recherche de gisements d'hydrocarbures, sont engagés dans le partage des plateaux continentaux. En même temps, ils reportent imprudemment la solution des problèmes écologiques des eaux de l'océan Arctique pour une durée indéterminée, ils se limitent à énoncer les faits de l'émergence d'une menace de l'une ou l'autre catastrophe écologique.

À la lumière du futur activité économique, visant principalement le développement de gisements profonds de matières premières d'hydrocarbures, est considérée comme le début d'un autre problème environnemental pour les eaux océaniques. Après tout, il a été établi que les eaux océaniques situées à proximité des plates-formes de production de pétrole et de gaz sont loin d'être l'état idéal en termes d'environnement. De plus, ces territoires peuvent être classés comme dangereux pour l'environnement. Et si l'on prend en compte qu'à la fin du processus de division internationale du plateau continental de l'océan Arctique, le niveau de technologie permettra déjà d'extraire du pétrole à n'importe quelle profondeur, on peut imaginer combien de telles plateformes être construit simultanément dans les eaux de l'océan. Dans le même temps, une solution positive à la question environnementale des activités de ces plates-formes restera largement incertaine, car à ce moment-là, les réserves continentales de matières premières d'hydrocarbures seront pratiquement épuisées, leurs prix augmenteront encore plus et le les sociétés minières chasseront d'abord les volumes de production.

La Russie est propriétaire de six mers de l'océan Arctique. Ceux-ci incluent : Barents, Beloe, Karskoe, Laptevs, la Sibérie orientale, Chukotskoe.

La mer de Barents, la mer marginale de l'océan Arctique, entre la côte nord de l'Europe et les îles de Svalbard, Franz Josef Land et Novaya Zemlya. 1424 mille km2. Situé au large; profondeur principalement de 360 à 400 m (maximum 600 m). La grande île est Kolguev. Baies : Porsanger Fjord, Varanger Fjord, Motovsky, Kola, etc. La forte influence des eaux chaudes de l'océan Atlantique détermine le non-gel de la partie sud-ouest. Salinité 32-35 ‰. La rivière Pechora se jette dans la mer de Barents. Pêche (cabillaud, hareng, aiglefin, plie). La situation écologique est défavorable. Il est d'une grande importance pour les transports. Principaux ports : Mourmansk (Fédération de Russie), Varde (Norvège). La mer de Barents doit son nom au navigateur hollandais du XVIe siècle. Willem Barents, qui a effectué trois voyages dans l'océan Arctique, est décédé et a été enterré à Novaya Zemlya. Cette mer est la plus chaude des mers arctiques, car le courant norvégien chaud y pénètre depuis l'océan Atlantique.

La mer Blanche est une mer intérieure de l'océan Arctique, au large des côtes nord de la partie européenne de la Fédération de Russie. La superficie est de 90 mille km2. Profondeur moyenne 67 m, maximum 350 m Au nord, elle est reliée à la mer de Barents par les détroits de Gorlo et de Voronka. Grandes baies (lèvres): Mezensky, Dvinsky, Onezhsky, Kandalaksha. Grandes îles : Solovetsky, Morzhovets, Mudyugsky. Salinité 24-34,5 ‰. Marées jusqu'à 10 m. Le nord de la Dvina, Onega et Mezen se jettent dans la mer Blanche. Pêche (hareng, corégone, navaga); pêche au phoque. Ports : Arkhangelsk, Onega, Belomorsk, Kandalaksha, Kem, Mezen. Il est relié à la mer Baltique par le canal Mer Blanche-Baltique, aux mers Azov, Caspienne et Noire par la voie navigable Volga-Baltique.

La mer Blanche n'a pas de frontière claire avec la mer de Barents, conventionnellement, elles sont divisées en ligne droite depuis le cap Svyatoy Nos sur la péninsule de Kola jusqu'à la pointe nord-ouest de la péninsule de Kanin - Cap Kanin Nos. La partie extérieure de la mer Blanche s'appelle la Voronka, la partie intérieure, clôturée par la péninsule de Kola, s'appelle le bassin, et elles sont reliées par un détroit relativement étroit - la gorge de la mer Blanche. Bien que la mer Blanche soit située au sud de la mer de Barents, elle gèle. Sur les îles de la mer Blanche, il y a un monument historique - le monastère Solovetsky.

Mer de Kara mer marginale Nord. Océan Arctique, au large des côtes de la Fédération de Russie, entre les îles de Novaya Zemlya, Franz Josef Land et l'archipel de Severnaya Zemlya. 883 mille km2. Il est situé principalement sur l'étagère. Les profondeurs dominantes sont de 30 à 100 m, maximum 600 m. Il y a de nombreuses îles. Grandes baies : golfe d'Ob et golfe d'Ienisseï. Les rivières Ob et Yenisei se jettent dans la rivière. La mer de Kara est l'une des mers les plus froides de Russie ; seulement près des embouchures des rivières en été, la température de l'eau est supérieure à 0C (jusqu'à 6C). Les brouillards et les tempêtes sont fréquents. La majeure partie de l'année est couverte de glace. Riche en poissons (corégone, omble, plie, etc.). Le port principal est Dickson. Les navires de mer font escale au Ienisseï vers les ports de Dudinka et d'Igarka.

Mer de Laptev (Sibérie), la mer marginale de l'océan Arctique, au large des côtes de la Fédération de Russie, entre la péninsule de Taïmyr et Severnaya Zemlya à l'ouest et Novossibirsk à l'est. 662 mille km2. Les profondeurs dominantes vont jusqu'à 50 m, la profondeur maximale est de 3385 m.Grandes baies: Khatangsky, Oleneksky, Buor-Khaya. Il y a beaucoup d'îles dans la partie occidentale de la mer. Les rivières Khatanga, Lena, Yana et d'autres se jettent dans la rivière, recouverte de glace la plupart de l'année. Il y a le morse, le lièvre de mer et le phoque. Le port principal de Tiksi.

Il porte le nom des navigateurs russes du XVIIIe siècle, cousins Dmitry Yakovlevich et Khariton Prokofievich Laptev, qui ont exploré les rives de cette mer. La rivière Lena se jette dans la mer de Laptev, formant le plus grand delta de Russie.

Mer de Sibérie orientale, la mer marginale de l'océan Arctique, entre les îles de Nouvelle-Sibérie et l'île Wrangel. La superficie est de 913 mille km2. Situé au large. Profondeur moyenne 54 m, maximum 915 m La plus froide des mers arctiques de Russie. La glace couvrait la majeure partie de l'année. Salinité de 5 près des embouchures des rivières et jusqu'à 30 dans le nord. Baies : Baie de Chaunskaya, Kolymsky, Baie d'Omulyakhskaya. Grandes îles : Novossibirsk, Medvezhy, Ayon. Les rivières Indigirka, Alazeya, Kolyma se jettent dans la rivière. Dans les eaux de la mer, le morse, le phoque et la pêche sont pratiqués. Le port principal est Pevek.

Mer des Tchouktches, la mer marginale de l'océan Arctique, au large des côtes nord-est de l'Asie et des côtes nord-ouest de l'Amérique du Nord. Il relie le détroit de Béring à l'océan Pacifique (au sud) et le détroit de Long à la mer de Sibérie orientale (à l'ouest). 595 mille km2. 56% de la zone du fond est occupée par des profondeurs inférieures à 50 m. La plus grande profondeur est de 1256 m au nord. Grande île Wrangel. Baies : Baie de Kolyuchinskaya, Kotzebue. La mer est recouverte de glace presque toute l'année. Pêche (omble, cabillaud polaire). Pêche aux phoques de mer, phoques. Le grand port d'Uelen.

A la lumière des futures activités économiques, visant principalement à développer des gisements d'hydrocarbures profonds, on voit apparaître un autre problème environnemental pour les eaux océaniques. Après tout, il a été établi que les eaux océaniques situées à proximité des plates-formes de production de pétrole et de gaz sont loin d'être l'état idéal en termes d'environnement. De plus, ces territoires peuvent être classés comme dangereux pour l'environnement. Et si l'on prend en compte qu'à la fin du processus de division internationale du plateau continental de l'océan Arctique, le niveau de technologie permettra déjà d'extraire du pétrole à n'importe quelle profondeur, on peut imaginer combien de telles plateformes être construit simultanément dans les eaux de l'océan. Dans le même temps, une solution positive à la question environnementale des activités de ces plates-formes restera largement incertaine, car à ce moment-là, les réserves continentales de matières premières d'hydrocarbures seront pratiquement épuisées, leurs prix augmenteront encore plus et le les sociétés minières chasseront d'abord les volumes de production.

Aussi, la question de l'élimination des conséquences des essais d'armes nucléaires reste ouverte, ce qui est aussi un facteur important pour caractériser la situation environnementale dans l'océan Arctique. Actuellement, les politiciens ne sont pas pressés de résoudre ces problèmes - après tout, de tels événements, compte tenu de leur mise en œuvre dans des conditions de pergélisol, sont assez coûteux. Alors que tout le monde est libre en espèces ces États dépensent pour étudier les profondeurs de l'océan Arctique, la nature de son fond afin de fournir des preuves dans la lutte pour les plateaux continentaux. Nous ne pouvons qu'espérer qu'après la fin de la division du territoire de l'océan Arctique, les pays auxquels certaines zones de l'océan appartiendront légalement prendront des mesures pour éliminer ces conséquences et n'autoriseront plus de telles activités à l'avenir.

Le phénomène le plus dangereux d'un point de vue écologique dans les eaux de l'océan Arctique est la fonte généralisée des glaciers.

Pour mettre en évidence ce problème environnemental mondial, vous pouvez vous référer aux données du ministère des Situations d'urgence de la Fédération de Russie. Selon le rapport du ministère du 18.06.2008. - d'ici 2030 dans le nord de la Russie, en raison du réchauffement climatique, des destructions catastrophiques pourraient commencer. Déjà en Sibérie occidentale, le pergélisol fond de quatre centimètres par an, et au cours des 20 prochaines années, sa frontière se déplacera jusqu'à 80 kilomètres.

Les données fournies par le ministère des Situations d'urgence sont vraiment étonnantes. De plus, le contenu du rapport était principalement axé non sur les aspects environnementaux réels du réchauffement climatique, mais sur les questions importantes pour la sécurité socio-économique et industrielle de la Russie. En particulier, il a été constaté qu'en vingt ans plus d'un quart du parc immobilier du nord de la Russie pourrait être détruit. Cela est dû au fait que les maisons n'étaient pas construites sur des fondations massives, mais sur des pieux enfoncés dans le pergélisol. Avec une augmentation de la température moyenne annuelle d'un ou deux degrés seulement, la capacité portante de ces pieux diminue immédiatement de 50 %. De plus, les aéroports, les routes, les installations de stockage souterrain, y compris les réservoirs de pétrole, les installations de stockage et même les installations industrielles peuvent être détruits.

Un autre problème est la forte augmentation du risque d'inondation. D'ici 2015, la capacité de drainage des rivières du Nord augmentera de 90 %. Le temps de gel sera réduit de plus de 15 jours. Tout cela conduira à un doublement du risque d'inondations. Cela signifie qu'il y aura deux fois plus d'accidents de la circulation et d'inondations des agglomérations côtières. De plus, en raison du dégel du pergélisol, le risque de dégagement de méthane du sol augmentera également. Le méthane est un gaz à effet de serre et sa libération fait augmenter la température de la basse atmosphère. Mais ce n'est pas l'essentiel - l'augmentation de la concentration de gaz affectera la santé des habitants du Nord.

La situation de la fonte des glaces dans l'Arctique est également pertinente. Si en 1979 la superficie de glace était de 7,2 millions de kilomètres carrés, en 2007, elle est tombée à 4,3 millions. C'est-à-dire presque doublé. De plus, l'épaisseur de la glace a presque diminué de moitié. Cela présente des avantages pour l'expédition, mais cela augmente également d'autres risques. A l'avenir, les pays avec niveau faible le paysage sera contraint de se protéger d'éventuelles inondations partielles. La Russie, ses territoires du nord et la Sibérie, cela s'applique directement. La seule bonne nouvelle est que la glace fond uniformément dans l'Arctique, tandis qu'au pôle Sud, la glace se déplace par sauts et provoque des tremblements de terre.

Le ministère des Urgences est tellement préoccupé par la situation qu'il envisage d'équiper deux expéditions dans le nord du pays pour étudier le changement climatique et tester des équipements dans de nouvelles conditions. Les expéditions visent Nouvelle terre, les îles de Nouvelle-Sibérie et la côte continentale de l'océan Arctique. En tout état de cause, la tâche d'assurer la sécurité de la population dans les territoires du nord devient désormais l'une des priorités du gouvernement russe.

La mer des Tchouktches est principalement plate. Parfois seulement, le fond de la mer est traversé par des dépressions et des collines. La profondeur de la mer la plus fréquente est de 50 m. Les endroits les plus profonds ne dépassent pas 200 m. La partie centrale de la mer est un peu plus basse que sa périphérie.

La spécificité du climat de la mer des Tchouktches a été influencée par les facteurs suivants : l'emplacement de la mer aux hautes latitudes, le contact constant avec le bassin, la proximité de deux continents (Asie et Amérique), la proximité immédiate de l'océan Pacifique. En général, la mer des Tchouktches peut être décrite comme une mer polaire. La zone de la mer des Tchouktches reçoit une petite quantité de chaleur solaire. Des changements mineurs de la température de l'air se produisent tout au long de l'année.

Au début de la saison froide, la mer des Tchouktches est sous l'influence des mers sibérienne et polaire. Au nord, domine les Aléoutiennes, qui se conjuguent à la zone abaissée, s'étendant depuis l'ouest. A ce moment les vents sont observés différentes directions, leur vitesse en moyenne ne dépasse pas 6 - 8 m/s. tombe rapidement. En octobre, dans la région du Cap Schmid, il fait - 8°С. En novembre, la température chute aux valeurs hivernales. La direction du vent devient majoritairement nord-ouest. En février, la dépression disparaît. Les anticyclones sibériens et nord-américains sont à courte distance en ce moment. Parfois, ils se rejoignent pour former des zones de haute pression entre les continents. Ainsi, dans la partie nord de la mer, les vents dominants viennent des directions nord et nord-est et au sud - des directions nord et nord-ouest. À la fin de l'hiver, ceux du sud sont typiques de la mer des Tchouktches. Leur vitesse est généralement de 5 à 6 m / s, mais à la fin de l'hiver, la force des vents faiblit.

La température du mois le plus froid varie selon l'emplacement. En février, à Wellen, la température descend à - 28°С, sur l'île - à - 25°С, au cap - à - 28°С. Les différences de température sont influencées par l'air chaud et froid du continent asiatique. On observe un temps généralement maussade avec des températures basses et des vents en rafales en hiver. L'air réchauffé n'entre dans la mer des Tchouktches qu'occasionnellement.

Au printemps, les anticyclones sibériens et nord-américains disparaissent. Le maximum polaire perd de sa force et se déplace. A cette époque, des zones de basse pression sont observées dans des zones situées légèrement au sud de la mer des Tchouktches. À la fin du printemps, la direction du vent devient principalement sud, la vitesse du vent est de 3 à 4 m / s. Le printemps est calme, sec avec des températures assez basses. En avril, à Wellen, l'air se réchauffe en moyenne à - 12 ° C, sur l'île Wrangel la température moyenne est de - 17 ° C. En été, le Pacific Maximum est situé dans la région de l'Alaska. En raison de son influence sur les étendues d'eau de la mer des Tchouktches, une zone quelque peu hypertension artérielle... Sur le bord sud de la mer, les vents sont majoritairement du sud et du sud-est. Dans les parties nord, les directions nord et nord-ouest prévalent. La vitesse de ces vents est généralement de 4 à 5 m / s.

Dans la période la plus chaude (juillet), l'air se réchauffe à Wellen en moyenne jusqu'à + 6 ° , sur l'île Wrangel jusqu'à + 2,5 ° , sur le cap Schmid jusqu'à + 3,5 ° . Dans certaines zones situées à proximité du continent, la température peut monter jusqu'à + 10 et + 20°C. En été, le temps est couvert, il pleut et dort souvent. L'été pendant très peu de temps. Dès août, les températures commencent à baisser.

Dans la mer des Tchouktches, il y a rarement des vagues. Le plus souvent, ils se produisent en automne, tandis que les vagues de la mer atteignent 5 à 7 points. Les grands ne se forment pas ici, car la mer est peu profonde et presque toutes les eaux sont recouvertes de glace. La couverture de glace existe dans la mer des Tchouktches toute l'année. Pendant la période froide, la glace lie complètement l'eau et les banquises flottantes ne sont observées que loin de la côte.

Mer de Chukchi, ours polaire nageant

Une assez petite quantité d'eau pénètre dans la mer des Tchouktches. En moyenne, ils apportent environ 72 km 3 d'eau par an. La partie continentale de la mer des Tchouktches représente 5% de toutes les eaux entrant dans les mers arctiques. Plus grand volume eau fraiche(54 km 3 /an) entre dans la mer depuis l'Alaska et beaucoup moins (18 km 3 /an) est apporté par les rivières. Le ruissellement continental, en raison de son petit nombre, n'affecte pas de manière significative les eaux de la mer des Tchouktches.

L'afflux d'eau du bassin polaire central et de l'océan Pacifique affecte fortement le climat et la nature de la mer des Tchouktches. La partie nord de la mer des Tchouktches est complètement ouverte à l'interaction avec la mer froide. La communication avec s'effectue à travers un petit. Environ 30 000 km 3 d'eau du Pacifique se déversent chaque année dans la mer des Tchouktches. Ces eaux apportent de la chaleur avec elles, réchauffant ainsi les eaux de la mer arctique. Les eaux chaudes pénètrent dans les couches d'eau inférieures, ce qui augmente également légèrement la température de la mer des Tchouktches.

La pêche et la chasse aux animaux marins ne sont pratiquement pas développées dans la mer des Tchouktches. Le transport est effectué à travers les étendues de cette mer. Fondamentalement, il s'agit d'un échange de fret en transit, parfois le transport est effectué via Pevek.

La mer des Tchouktches est située assez loin des principaux grands centres industriels. À cet égard, aucune violation grave de l'écologie de cette mer n'est observée. Le seul source forte la pollution provient des cabosses. Ces flux contiennent un grand nombre de matériaux en aérosol.