Vie moderne Il est impossible d'imaginer sans l'invention qui a été donnée au monde par un simple artisan allemand. L'imprimerie, dont il est devenu le fondateur, a tellement changé le cours de l'histoire du monde qu'elle est à juste titre considérée comme l'une des plus grandes réalisations de l'histoire du monde. civilisation. Son mérite est si grand que ceux qui, plusieurs siècles auparavant, ont créé les bases de la future découverte sont injustement oubliés.
Imprimer à partir d'une planche de bois
L'histoire de l'impression de livres trouve son origine en Chine, où, au IIIe siècle, la technique de l'impression dite en pièces est entrée en vigueur - impression sur textiles, et plus tard sur papier, de divers dessins et textes courts découpés sur une planche de bois. Cette méthode s’appelait l’impression sur bois et s’est rapidement répandue depuis la Chine dans toute l’Asie de l’Est.
Il est à noter que les gravures imprimées sont apparues bien avant les livres. Des échantillons individuels réalisés dans la première moitié du IIIe siècle, lorsque la Chine était gouvernée par des représentants de la même période, ont survécu jusqu'à nos jours. La technique de l'impression tricolore sur soie et papier est également apparue.
Le premier livre de gravures sur bois
Les chercheurs datent la création du premier livre imprimé à 868 - c'est la date de la première édition, réalisée selon la technique de la gravure sur bois. Il est apparu en Chine et était un recueil de textes religieux et philosophiques intitulé « Le Sutra du Diamant ». Lors de fouilles au temple Gyeongji en Corée, un échantillon d'un objet imprimé a été découvert, fabriqué près d'un siècle plus tôt, mais en raison de certaines caractéristiques, il appartient plus probablement à la catégorie des amulettes qu'à celle des livres.
Au Moyen-Orient, l'impression à la pièce, c'est-à-dire, comme mentionné ci-dessus, réalisée à partir d'une planche sur laquelle était découpé un texte ou un dessin, est entrée en vigueur au milieu du IVe siècle. L'impression sur bois, appelée « tarsh » en arabe, se généralise en Égypte et atteint son apogée au début du Xe siècle.
Cette méthode était principalement utilisée pour imprimer des textes de prière et fabriquer des amulettes écrites. Un trait caractéristique des gravures sur bois égyptiennes est l'utilisation non seulement de planches de bois pour les impressions, mais également de planches en étain, en plomb et en terre cuite.
L'émergence des caractères mobiles
Cependant, quelle que soit l'amélioration de la technologie d'impression de pièces, son principal inconvénient était la nécessité de recouper tout le texte pour chaque page successive. Une percée dans cette direction, grâce à laquelle l'histoire de l'imprimerie a reçu un élan significatif, s'est également produite en Chine.
Selon l'éminent scientifique et historien des siècles passés Shen Ko, le maître chinois Bi Shen, qui a vécu entre 990 et 1051, a eu l'idée de fabriquer des personnages mobiles en argile cuite et de les placer dans des endroits spéciaux. cadres. Cela a permis de saisir un certain texte à partir d'eux et, après avoir imprimé le nombre de copies requis, de les disperser et de les réutiliser dans d'autres combinaisons. C'est ainsi qu'ont été inventés les caractères mobiles, utilisés encore aujourd'hui.
Cependant, cette idée brillante, qui est devenue la base de toute future impression de livres, n’a pas connu de développement approprié au cours de cette période. Cela s'explique par le fait que dans Chinois Il existe plusieurs milliers de hiéroglyphes, et réaliser une telle police semblait trop difficile.
Entre-temps, si l’on considère toutes les étapes de l’impression du livre, il faut reconnaître que ce ne sont pas les Européens qui ont été les premiers à utiliser la composition. Le seul livre de textes religieux connu qui ait survécu à ce jour a été réalisé en 1377 en Corée. Comme les chercheurs l’ont établi, il a été imprimé à l’aide de la technologie des caractères mobiles.
Inventeur européen de la première presse à imprimer
Dans l’Europe chrétienne, la technique de l’impression à la pièce apparaît vers 1300. Sur cette base, toutes sortes d'images religieuses réalisées sur tissu ont été produites. Ils étaient parfois assez complexes et multicolores. Environ un siècle plus tard, lorsque le papier devint relativement accessible, des gravures chrétiennes commencèrent à y être imprimées, et en parallèle - jouer aux cartes. Paradoxalement, les progrès de l’imprimerie servent à la fois la sainteté et le vice.
Cependant, l’histoire complète de l’imprimerie commence avec l’invention de l’imprimerie. Cet honneur revient à l'artisan allemand de la ville de Mayence, Johannes Gutenberg, qui a développé en 1440 une méthode consistant à appliquer de manière répétée des impressions sur des feuilles de papier à l'aide de caractères mobiles. Malgré le fait qu'au cours des siècles suivants, la primauté dans ce domaine a été attribuée à d'autres inventeurs, les chercheurs sérieux n'ont aucune raison de douter que l'émergence de l'imprimerie de livres soit précisément associée à son nom.
L'inventeur et son investisseur
L'invention de Gutenberg consistait dans le fait qu'il fabriquait des lettres en métal sous leur forme inversée (miroir), puis, après avoir tapé des lignes à partir d'elles, faisait une impression sur papier à l'aide d'une presse spéciale. Comme la plupart des génies, Gutenberg avait des idées brillantes, mais il lui manquait les fonds nécessaires pour les mettre en œuvre.
Pour donner vie à son invention, le brillant artisan a été contraint de demander l'aide d'un homme d'affaires de Mayence nommé Johann Fust et de conclure un accord avec lui, en vertu duquel il était obligé de financer la production future, et pour cela il avait le droit de recevoir un certain pourcentage des bénéfices.
Un compagnon qui s'est avéré être un homme d'affaires intelligent
Malgré la primitivité externe de l'utilisé moyens techniques et le manque d'assistants qualifiés, l'inventeur de la première presse à imprimer a pu court terme produisent de nombreux livres, dont le plus célèbre est la célèbre « Bible de Gutenberg », conservée au musée de Mayence.
Mais la façon dont le monde fonctionne est que chez une seule personne, le don d'un inventeur coexiste rarement avec les compétences d'un homme d'affaires de sang-froid. Très vite, Fust profita de la partie des bénéfices qui ne lui avait pas été versée à temps et, par l'intermédiaire du tribunal, prit le contrôle de l'ensemble de l'entreprise. Il devient l'unique propriétaire de l'imprimerie, ce qui explique que pendant longtemps la création du premier livre imprimé ait été associée à tort à son nom.
Autres candidats au rôle d’imprimeurs pionniers
Comme mentionné ci-dessus, de nombreux peuples d’Europe occidentale ont défié l’Allemagne pour l’honneur d’être considérée comme le fondateur de l’imprimerie. À cet égard, plusieurs noms sont mentionnés, parmi lesquels les plus célèbres sont Johann Mentelin de Strasbourg, qui réussit en 1458 à créer une imprimerie similaire à celle de Gutenberg, ainsi que Pfister de Bamberg et le Néerlandais Laurens Coster.
Les Italiens ne sont pas restés à l'écart non plus, affirmant que leur compatriote Pamfilio Castaldi est l'inventeur des caractères mobiles et que c'est lui qui a cédé son imprimerie à l'homme d'affaires allemand Johann Fust. Cependant, aucune preuve sérieuse n’a été présentée pour étayer une telle affirmation.
Le début de l'impression de livres en Russie
Et enfin, attardons-nous plus en détail sur la façon dont l'histoire de l'imprimerie du livre s'est développée en Russie. Il est bien connu que le premier livre imprimé de l’État de Moscou est « L’Apôtre », réalisé en 1564 dans l’imprimerie d’Ivan Fedorov et tous deux étaient les élèves du maître danois Hans Missenheim, envoyés par le roi à la demande de Tsar Ivan le Terrible. La postface du livre indique que leur imprimerie a été fondée en 1553.
Selon les chercheurs, l'histoire de l'imprimerie dans l'État de Moscou s'est développée en raison du besoin urgent de corriger de nombreuses erreurs qui s'étaient glissées dans les textes des livres religieux, de longues années copié à la main. Par inadvertance, et parfois intentionnellement, les scribes ont introduit des distorsions, qui sont devenues de plus en plus fréquentes chaque année.
Tenu en 1551 à Moscou église cathédrale, appelé « Stoglavy » (en fonction du nombre de chapitres dans sa résolution finale), a publié un décret sur la base duquel tous les livres manuscrits dans lesquels des erreurs ont été constatées ont été retirés de l'utilisation et soumis à correction. Cependant, cette pratique n’a souvent conduit qu’à de nouvelles distorsions. Il est évident que la solution au problème ne peut être que la diffusion généralisée de publications imprimées reproduisant de manière répétée le texte original.
Ce problème était bien connu à l'étranger et, par conséquent, dans la poursuite d'intérêts commerciaux, de nombreux pays européens En particulier, en Hollande et en Allemagne, ils ont commencé à imprimer des livres sur la base de leur vente auprès des peuples slaves. Cela a créé des conditions favorables à la création ultérieure d'un certain nombre d'imprimeries nationales.
Impression de livres russes sous le patriarche Job
L'établissement du patriarcat a été un élan tangible pour le développement de l'imprimerie en Russie. Le premier primat de Russie église orthodoxe Le patriarche Job, qui accéda au trône en 1589, commença dès les premiers jours à s'efforcer de fournir à l'État une quantité adéquate de littérature spirituelle. Durant son règne, l'industrie de l'imprimerie était dirigée par un maître nommé Nevezha, qui publiait à sa manière quatorze publications différentes. traits caractéristiques très proche de «l'Apôtre», imprimé par Ivan Fedorov.
L'histoire de l'impression de livres d'une période ultérieure est associée aux noms de maîtres tels que O. I. Radishchevsky-Volyntsev et A. F. Pskovitin. Leur imprimerie a produit non seulement de la littérature spirituelle, mais aussi des livres pédagogiques, en particulier des manuels sur l'étude de la grammaire et la maîtrise des compétences en lecture.
Développement ultérieur de l'imprimerie en Russie
Un fort déclin du développement de l'imprimerie s'est produit au début du XVIIe siècle et a été provoqué par les événements associés à l'intervention polono-lituanienne et appelés le Temps des Troubles. Certains maîtres ont été contraints d'interrompre leur travail et les autres sont morts ou ont quitté la Russie. L'impression massive de livres n'a repris qu'après l'accession au trône du premier souverain de la maison des Romanov, le tsar Mikhaïl Fedorovitch.
Pierre Ier n'est pas resté indifférent à l'imprimerie: après avoir visité Amsterdam lors de son voyage en Europe, il a conclu un accord avec le marchand néerlandais Jan Tessing, selon lequel il avait le droit de produire des documents imprimés en russe et de les vendre à Arkhangelsk.
En outre, le souverain ordonna la production d'une nouvelle fonte civile, qui fut largement utilisée en 1708. Trois ans plus tard, à Saint-Pétersbourg, qui s'apprêtait à devenir la capitale de la Russie, fut créée la plus grande imprimerie du pays, qui devint plus tard synodale. De là, depuis les rives de la Neva, l'impression de livres s'est répandue dans tout le pays.
Les premiers livres étaient copiés à la main, ce qui demandait beaucoup de travail et prenait beaucoup de temps. Les livres imprimés sont apparus pour la première fois au IXe siècle dans la Chine ancienne. Les livres étaient imprimés à partir de planches à imprimer. Tout d’abord, un dessin ou un texte était appliqué sur une planche rectangulaire en bois dur. Ensuite, à l’aide d’un couteau bien aiguisé, ils ont découpé profondément les zones qui ne devaient pas être imprimées. Une image convexe a été créée sur la planche recouverte de peinture. La peinture était faite de suie mélangée à de l’huile siccative. Une feuille de papier était pressée contre une planche recouverte de peinture, ce qui donnait une impression, une gravure. Ensuite, la planche a été repeinte et une nouvelle impression a été réalisée. D'ailleurs, selon les informations qui nous sont parvenues, déjà au XIe siècle en Chine, le forgeron Bi-Sheng a inventé une méthode de mise en texte imprimé à l'aide de caractères mobiles en argile. Pour cela, il réalisait des lettres ou des dessins en argile et les cuisait.
En Corée 
le processus d'impression par des compositeurs a été considérablement amélioré et au XIIIe siècle, les caractères en bronze ont commencé à être utilisés à la place de ceux en argile. Les livres imprimés en Corée au XVe siècle avec des caractères en bronze ont survécu jusqu'à nos jours. Plus tard, l’impression à partir de caractères s’est répandue au Japon et en Asie centrale.
Au milieu du XIVe et du début du XVe siècle en Europe occidentale, la transition de l'artisanat à l'industrie manufacturière progressait rapidement et les bases du commerce mondial étaient posées et développées avec succès. commence à remplacer rapidement la méthode manuscrite de publication de livres. 
En Europe, comme dans la Chine ancienne, les premiers livres étaient imprimés à partir de planches sur lesquelles étaient découpés textes et dessins. Les livres imprimés de cette manière étaient de petit volume. Les premiers livres imprimés très populaires furent : « La Bible des pauvres », « Le miroir du salut humain », « La vie et la passion du Christ ». Les petits manuels de grammaire, de grammaire latine et autres étaient également très demandés. Les cartes à jouer, les tableaux bon marché et les calendriers étaient imprimés de cette façon. Au début, ils n’imprimaient que sur une seule face de la feuille, mais au fil du temps, ils ont commencé à imprimer sur les deux faces. Les livres bon marché sont devenus de plus en plus populaires au fil du temps et très demandés.
Cependant, l’impression sur carton est un processus long et laborieux. Elle ne peut pas satisfaire pleinement les besoins de la société, le carton est utilisé pour imprimer un livre spécifique, cette méthode devient économiquement non rentable. 
Cette méthode est remplacée par la méthode d'impression utilisant des lettres mobiles, qui peuvent être utilisées pendant de nombreuses années pour taper des livres complètement différents. L'imprimerie à caractères mobiles a été inventée en Europe par l'Allemand Johannes Gutenberg. Issu d'une vieille famille noble de Gonzfleisch, il quitta en 1420 sa ville natale de Mayence et se lança dans une activité artisanale, prenant le nom de famille de sa mère - Gutenberg. Johann Gutenberg utilisait des formulaires d'impression assemblés à partir de types de métaux de composition individuels.
Pour fabriquer des lettres, Gutenberg a inventé un alliage spécial de plomb, d'étain et d'antimoine. L'alliage a été coulé dans une matrice de métal mou, dans laquelle 
des empreintes en forme de lettres ont été repoussées. Une fois l’alliage refroidi, les lettres types ont été retirées de la matrice et stockées dans des boîtes de composition. Désormais, le formulaire de n'importe quelle page pouvait être assemblé en quelques minutes à partir du type de fonte stocké dans les bureaux de composition. Gutenberg a inventé l'encre imperméable. Mais la principale réalisation de Gutenberg a été l'invention d'une méthode permettant de créer des formes d'impression universelles flexibles, rapidement et facilement assemblées. La date conventionnelle pour l’impression de livres de cette manière en Europe est 1440. Les premiers livres furent les calendriers et la grammaire de Donatus. En 1455, Gutenberg publie la première Bible imprimée, qui compte 1 286 pages.
La technologie d'impression de Gutenberg est restée pratiquement inchangée jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. La presse à imprimer manuelle a été inventée pour l’impression. C'était une presse à main dans laquelle deux plans horizontaux. La police de caractères était placée sur un plan et le papier était attaché à l’autre plan. L'impression de cette manière s'est rapidement répandue dans toute l'Europe et des imprimeries sont apparues dans différentes villes. De 1440 à 1500, plus de 30 000 exemplaires ont été publiés différents noms livres.
En Europe, il invente la typographie à partir de la composition. Cela signifiait que les lettres, les chiffres et les signes de ponctuation étaient moulés dans du métal et pouvaient être utilisés à plusieurs reprises. Et bien qu'un système similaire ait été connu des Chinois vers 1400 avant JC, il n'y a pas pris racine en raison de la présence de plusieurs centaines de caractères écrits. Et la méthode a été oubliée. Vers 1450, Johannes Gutenberg commença à imprimer des textes en Allemagne d'une manière nouvelle. Au début, c'étaient des calendriers ou des dictionnaires, et dans En 1452, il imprima la première Bible. Elle est ensuite devenue connue dans le monde entier sous le nom de Bible de Gutenberg.
Comment fonctionnait la première presse à imprimer ?
Des caractères imprimés individuels, des lettres, étaient attachés au métal solide dans une image miroir. Le compositeur les mettait en mots et en phrases jusqu'à ce que la page soit prête. De l'encre d'imprimerie a été appliquée sur ces symboles. À l’aide d’un levier, la page était fermement pressée contre le papier placé en dessous. Sur la page imprimée, les lettres étaient en dans le bon ordre. Après impression, les lettres étaient pliées dans un certain ordre et stockées dans le bureau de composition. De cette façon, le compositeur pourrait les retrouver rapidement. Aujourd’hui, un livre est généralement conçu sur ordinateur : le texte est tapé et envoyé directement depuis l’ordinateur pour être imprimé.
Pourquoi l’invention de l’imprimerie était-elle importante ?
Grâce à la nouvelle méthode d'impression, il est devenu possible de un bref délais J'imprimais beaucoup de textes, si bien que tout d'un coup, beaucoup de gens ont eu accès aux livres. Ils ont pu apprendre à lire et se développer spirituellement. Les dirigeants de l’Église ne déterminaient plus qui pouvait accéder au savoir. Les opinions étaient diffusées à travers des livres, des journaux ou des tracts. Et ils ont été discutés. Cette liberté de pensée était complètement nouvelle à cette époque. De nombreux dirigeants avaient peur d'elle et ordonnaient que les livres soient brûlés. Et c’est encore le cas aujourd’hui avec certains dictateurs : ils arrêtent des écrivains et des journalistes et interdisent leurs livres.
Tous les livres imprimés avant le 1er janvier 1501 sont appelés INCUNABULAMI. Ce mot est traduit par « berceau », c'est-à-dire les balbutiements de l'imprimerie.
Peu d’incunables ont survécu à ce jour. Ils sont conservés dans les musées et les plus grandes bibliothèques du monde. Les incunables sont magnifiques, leurs polices sont élégantes et claires, le texte et les illustrations sont placés très harmonieusement sur les pages.
Leur exemple montre qu'un livre est une œuvre d'art.
L'une des plus grandes collections d'incunables au monde, soit environ 6 000 livres, est conservée à la Bibliothèque nationale russe de Saint-Pétersbourg. La collection est située dans une salle spéciale, appelée « bureau de Faust », recréant l’atmosphère d’une bibliothèque monastique d’Europe occidentale du XVe siècle.
Saviez-vous que...
Dans la Russie antique, écrivait-on sur l'écorce de bouleau ? C'est le nom de la partie externe de l'écorce de bouleau, constituée de fines couches translucides qui se séparent facilement les unes des autres.
La première machine à écrire a été fabriquée aux États-Unis en 1867 ?
Le nombre de livres publiés dans le monde augmente-t-il d’année en année ? Certes, cela ne s'applique qu'aux pays développés.
Vérifie toi-même.
1. En Allemagne, dans la ville de Strasbourg, sur la place centrale se trouve un monument à Johannes Gutenberg. Pour quels mérites des descendants reconnaissants ont-ils perpétué la mémoire de ce maître allemand ?
2. Pourquoi les livres imprimés du XVe siècle sont-ils appelés incunables ?
3. Quels éléments nouveaux sont apparus dans les livres imprimés au XVe siècle ?
4. Expliquez la signification des concepts suivants à l'aide d'ouvrages de référence.
Big vous aidera Dictionnaire encyclopédique(n'importe quelle édition)
lettre
impression typographique (dactylographie)
Police de caractère
imprimerie
gravure
ligne rouge
Regardez le dessin animé sur Johann Guttenberg:
http://video.mail.ru/mail/glazunova-l/4260/4336.html
Depuis l’Antiquité, les gens fabriquent des livres à la main (voir Écriture). Un scribe a travaillé pendant des mois, et parfois des années, pour reproduire une œuvre littéraire ou scientifique sur des feuilles durables d'un matériel d'écriture coûteux - du parchemin fabriqué à partir de peaux d'animaux. Le papier, dont l'inventeur est considéré comme le Chinois Tsai Lun, qui vécut aux Ier et IIe siècles, a permis de réduire le coût d'un livre et de le diffuser plus largement. n. e. En Europe, la première usine de papier a commencé à fonctionner au XIIe siècle.
Développement de l'artisanat et du commerce, Grand découvertes géographiques, l'émergence des universités - tout cela a contribué au développement des Lumières et à la croissance de l'éducation. De plus en plus de livres étaient nécessaires. Les ateliers de manuscrits, situés principalement dans les monastères et dans les châteaux des souverains, ne pouvaient satisfaire la demande croissante de livres d'année en année. Puis l'impression de livres est apparue - tout un complexe processus de production ce qui permettait de produire des livres mécaniquement.
En fait, il ne s’agit pas d’une, mais de plusieurs inventions. Il est basé sur ce que l'on appelle le formulaire d'impression ; il s'agit d'une image miroir en relief de textes et d'illustrations qui doivent être reproduits dans grandes quantités copies. La forme est roulée avec de la peinture, puis une feuille de papier est pressée contre elle avec force. Dans ce cas, la peinture se transfère sur le papier, reproduisant une page ou un groupe de pages du futur livre.
Lors de la création de l'impression de livres, les gens ont également pris soin de simplifier et de faciliter de toutes les manières possibles le processus de création d'un formulaire imprimé. Il était constitué de blocs métalliques - des lettres, aux extrémités desquelles sont reproduites des images miroir en relief de lettres, de chiffres, de signes de ponctuation... Les lettres étaient préfabriquées à l'aide d'un simple moule de coulée de caractères.
Les premières expériences d'impression de livres ont été réalisées en 1041-1048. le forgeron chinois Bi Sheng ; Il fabriquait des lettres en argile. Aux XIIe-XIIIe siècles. En Corée, des lettres métalliques étaient déjà utilisées. Le créateur du système d’imprimerie européen était le grand innovateur allemand Johannes Gutenberg (vers 1399-1468). C'est lui qui a réussi à trouver les meilleures formes techniques pour mettre en œuvre les idées partiellement exprimées avant lui. Gutenberg a publié des manuels de grammaire latine - "Donata", toutes sortes de calendriers, des ouvrages de littérature médiévale. Son chef-d'œuvre est la Bible de 42 lignes, imprimée entre 1452 et 1455.
L'émergence de l'imprimerie a joué un rôle colossal dans la vie sociopolitique et une vie culturelle humanité. L'imprimerie a contribué au développement de la science et de la culture, a contribué au fait que l'éducation a perdu son caractère religieux, est devenue laïque et a permis d'unifier les normes grammaticales de la langue et les formes graphiques de l'écriture. Les livres sont devenus moins chers, l’accès au savoir est devenu plus facile et eux-mêmes sont devenus plus démocratiques. "Nous pouvons et devons commencer l'histoire de notre vision scientifique du monde avec la découverte de l'imprimerie", a déclaré le grand penseur russe, l'académicien V. I. Vernadsky.
Johannes Gutenberg n'a reproduit mécaniquement qu'un seul texte ; toutes sortes de décorations et d'illustrations étaient dessinées à partir d'empreintes de mains toutes faites. En 1457, l'élève de l'inventeur Peter Schaeffer (vers 1425 - vers 1503) réussit à reproduire les lettres initiales multicolores et la marque de son éditeur sur les pages du Psautier. Un autre élève de Gutenberg, Albrecht Pfister (vers 1410-1466), imprima pour la première fois des illustrations dans un livre publié en 1461. Au début, les ornements et les illustrations étaient reproduits selon la méthode dite des gravures sur bois - des gravures sur bois, apparues encore plus tôt que l'impression. . Plus tard, l'ouvrage comportait une gravure sur cuivre, basée sur un principe différent : le dessin à reproduire est gravé ici non pas en relief, mais en profond relief.
L’imprimerie était une invention étonnamment opportune ; elle s'est répandue très rapidement dans toute l'Europe. En 1465, l'imprimerie commença à fonctionner en Italie, en 1470 - en France, en 1473 - en Belgique et en Hongrie, vers 1473 - en Pologne, en 1474 - en Espagne, en 1476 - en Tchécoslovaquie et en Angleterre. Schweipolt Fiol (mort en 1525) a commencé à imprimer en écriture slave - cyrillique en 1491 à Cracovie.
Les scientifiques ont calculé qu'environ 50 ans avant le 1er janvier 1501, des imprimeries commençaient à fonctionner dans 260 villes européennes. Nombre total ils ont atteint 1 500 exemplaires et ont publié environ 40 000 publications avec un tirage total de plus de 10 millions d'exemplaires. Les historiens appellent ces premiers livres des incunables ; ils sont soigneusement collectés et stockés dans les plus grandes bibliothèques du monde.
Dans l'histoire de l'imprimerie nationale, le nom du grand éducateur biélorusse Francis Skaryna (vers 1486 - vers 1541) doit être cité en premier. En 1517, il fonda une imprimerie slave à Prague, où il imprima les livres de la Bible de l'Ancien Testament dans des éditions séparées. En 1522, Skaryna créa la première imprimerie à Vilnius et y publia le « Petit livre de voyage » et « l'Apôtre ».
La première imprimerie de Moscou a été fondée vers 1553. Elle est dite anonyme car les sept éditions qu'elle a produites n'indiquent pas le nom de l'imprimeur, ni l'heure et le lieu d'impression. Le premier livre imprimé russe daté avec précision, « L'Apôtre », a été publié le 1er mars 1564 par le grand éducateur russe Ivan Fedorov (vers 1510 - 1583) et son collègue Piotr Timofeev Mstislavets. L'initiateur de l'émergence de l'imprimerie de livres à Moscou était la soi-disant Chosen Rada - un cercle gouvernemental sous le jeune tsar Ivan IV. Plus tard, cependant, sous l'influence des cercles religieux réactionnaires, Ivan Fedorov a été contraint de quitter Moscou et de s'installer dans le Grand-Duché de Lituanie, dans les terres orientales duquel vivaient des Ukrainiens et des Biélorusses professant l'orthodoxie. Le premier imprimeur a travaillé dans la ville biélorusse de Zabludov, puis a déménagé à Lvov, où en 1574 il a publié les premiers livres imprimés ukrainiens - "Azbuka" et "Apôtre". En 1581, à Ostrog, Ivan Fedorov imprima la première Bible complète en slave oriental.
Au 17ème siècle L'atelier artisanal de l'imprimerie est remplacé par une imprimerie avec une division du travail très développée. L’imprimerie de Moscou était une telle entreprise. L'imprimerie a été réformée par Pierre Ier, qui en 1702-1703. commença à publier le premier journal russe et, en 1708, introduisit une nouvelle police civile, toujours utilisée aujourd'hui.
Johann Gutenberg et Ivan Fedorov imprimaient leurs livres sur une presse à imprimer manuelle, entièrement en bois, dont la productivité était faible. Au début du 19ème siècle. L'inventeur allemand Friedrich Koenig (1774-1833) a conçu une machine à imprimer. Dans l’histoire de l’imprimerie, la journée du 29 novembre 1814 est mémorable, lorsque le premier numéro du journal londonien The Times fut imprimé sur une presse à imprimer. Ainsi commença la révolution industrielle de l’édition du livre. Son résultat fut l'introduction de machines dans la production d'imprimerie. La typographe manuelle, par exemple, a été remplacée par la « linotype », inventée en 1886 par Othmar Mergenthaler (1854-1899). Des machines d'impression rotatives hautes performances et des unités d'assemblage et de reliure de livres font leur apparition dans les imprimeries. Les illustrations, datant de la 2e moitié du XIXe siècle, sont reproduites grâce à des procédés photomécaniques, qui s'appuient sur l'invention inventée en 1839 par L. J. M. Daguerre (1787-1851) et J. N. Niepce (1765-1833). La même méthode a permis d'améliorer les processus de frappe ; il s'agit d'une machine à photocomposer créée en 1895 par V. A. Gassiev.
Le 20ème siècle a été une période de transition dans l'impression de livres, passant de machines mécanisant les opérations de production individuelles à systèmes automatiques. Les inventeurs ont proposé des modèles de presses à imprimer entièrement automatisées. DANS Dernièrement des imprimeries portables sont apparues, basées sur la technologie des micro-ordinateurs et des microprocesseurs. De telles imprimeries sont appelées ordinateurs de bureau ; ils permettent à chacun de publier des livres à un coût relativement faible.
L’imprimerie moderne est une branche très développée de la culture et de l’industrie. Voici quelques données sur la circulation des livres publiés. En 1955, 269 000 publications ont été publiées dans le monde, en 1965 - 426 000, en 1975 - 572 000, en 1986 - 819 500. Il n'y a pas d'informations exactes sur la diffusion totale des livres publiés chaque année dans le monde. En Chine, près de 6 milliards d'exemplaires ont été publiés en 1985.
Dans notre pays, 80 à 85 000 publications sont publiées chaque année avec un tirage total de plus de 2 milliards d'exemplaires.
« L'histoire de l'esprit représente deux époques principales », a soutenu l'écrivain et historiographe russe N.M. Karamzine : « l'invention des lettres et de la typographie ; tous les autres étaient leurs conséquences. La lecture et l'écriture ouvrent une personne nouveau monde, - surtout à notre époque, avec les succès actuels de l'esprit.» Ces mots ont été écrits il y a près de deux siècles, mais ils sont toujours d’actualité aujourd’hui.
Que serait la vie sans livre pour une personne cultivée ? C’est une question rhétorique dont la réponse est évidente. Nous sommes tellement habitués à être entourés littéralement d'une mer de documents imprimés que nous ne pensons plus au fait qu'autrefois un livre n'était pas seulement une source de sagesse et de connaissance, mais valait son pesant d'or, puisque le processus de production était incroyablement laborieux.
Jusqu’à un certain point, en Europe, tous les livres (et bien sûr les parchemins) étaient écrits à la main. Fondamentalement, ils étaient de nature religieuse et étaient assez chers. Les livres étaient alors une sorte de trésor que seules les personnes très riches pouvaient se permettre. Mais en 1440, Johannes Gutenberg invente l’imprimerie, grâce à laquelle les livres se répandent beaucoup plus. Le principe de fonctionnement de cette machine était assez simple : les lignes étaient tapées à partir de lignes mobiles découpées en vue inversée lettres en relief imprimées sur papier à l'aide d'une presse.
Cependant, l’invention de Gutenberg n’était pas le premier appareil d’impression de l’histoire de l’humanité. Retour à l'époque début du Moyen Âge(selon certaines sources - en 581, selon d'autres - entre 936 et 993) en Chine on utilisait la technologie suivante : des lettres en relief étaient découpées sur des tréteaux en bois, puis de la peinture liquide y était appliquée, une feuille de papier était posée dessus dessus et frotté avec un spécial avec une brosse douce. Le premier livre imprimé chinois est considéré comme le Sutra du Diamant, daté de 868. La méthode d'impression décrite ci-dessus est appelée gravure sur bois. À propos, lors de fouilles dans des villes anciennes, par exemple Babylone, les chercheurs ont trouvé des briques avec des inscriptions enfoncées. Une méthode similaire de « scellement » était connue des Assyriens et des anciens Romains. La surface sur laquelle l'empreinte était réalisée était le plus souvent de l'argile. Il s'agissait généralement d'inscriptions quotidiennes. Par exemple, lorsqu'un potier exécutait une commande, il apposait sur la poterie une empreinte avec le nom du client.
Mais revenons à l'Europe. Après que Gutenberg ait inventé la première presse à imprimer, son invention, bien entendu, ne pouvait pas rester secrète longtemps. Dans la seconde moitié du XVe siècle, des imprimeries commencent à apparaître dans toute l'Allemagne : en 1460 - à Strasbourg, en 1461 - à Bamberg. De 1466 à 1471 des imprimeries ouvrent leurs portes à Bâle, Augsbourg, Nuremberg, Leipzig et Francfort-sur-le-Main. Plus tard, vers la fin du XVe siècle, l’art de l’imprimerie se répandit dans toute l’Europe. L'imprimerie fut la dernière à apparaître en France. Pourquoi ? Les scientifiques n'ont pas de réponse exacte. On sait seulement qu'en 1470, deux professeurs respectés de la Sorbonne, Johann Heylin et Wilhelm Fische, invitèrent trois imprimeurs allemands.
Le véritable épanouissement de l’art de l’imprimerie survient au XVIIIe siècle. Cela a été facilité par le développement de la littérature et de la science.
Au XIXe siècle, grâce aux progrès technologiques, des machines spéciales furent conçues pour couler les lettres, ainsi que des machines permettant une impression simultanée des deux côtés de la feuille. En 1810, Koenig inventa une presse à vapeur, et un peu plus tard apparurent des presses rotatives permettant d'imprimer 12 000 feuilles à la fois.
Et la Russie ? Comme on le sait, le premier livre imprimé de l'État de Moscou était « L'Apôtre », publié par Ivan Fedorov et son élève Piotr Mstislavets. Sa date de publication est 1564. L'Apôtre a été imprimé avec une grâce incroyable, une composition soignée et des lignes parfaitement droites.
Jusqu'en 1589, date de la création du patriarcat, l'impression de livres dans l'État de Moscou n'était pas régulière. Les publications les plus célèbres de cette époque étaient le Livre d'Heures, utilisé pour apprendre aux enfants à lire et à écrire, et le Psautier pédagogique. Cependant, par la suite, divers livres ont commencé à être imprimés périodiquement dans l'imprimerie de Moscou. Bien sûr, ils avaient tous un contenu religieux.
Sous Pierre Ier, une imprimerie fut fondée à Saint-Pétersbourg, où étaient imprimés des livres en caractères civils, commandés par l'empereur d'Amsterdam. Non seulement ils se sont répandus livres religieux, mais des livres à caractère profane, qui sont largement dus au développement de la littérature et de la pensée sociale.
À la fin du XIXe siècle, notre pays comptait 1958 imprimeries, lithographies, métallographies, etc. La plupart d’entre eux se trouvaient à Moscou, Saint-Pétersbourg, Kiev, Odessa et Varsovie. Des écoles techniques ont été fondées pour former des artisans typographes et des compositeurs. Si vous êtes intéressé, vous pouvez lire plus en détail sur les types et types de cuir utilisés auparavant et aujourd'hui dans la fabrication des reliures, ainsi que sur l'histoire de son origine.
Aujourd'hui, à l'ère des progrès extraordinaires et du développement de toutes sortes de technologies, le livre est toujours meilleur cadeau, et c'est un fait incontestable. De nombreuses personnes possèdent leur propre bibliothèque personnelle, ce qui est pour eux une source de fierté. Les collectionneurs sélectionnent des publications rares et uniques pour leurs bibliothèques et visitent souvent les librairies d'occasion. Parfois, ces collections ont une grande valeur.
Les livres réalisés dans des reliures coûteuses et inhabituelles sont très populaires. Ces reliures peuvent être en cuir véritable, décorées pierres précieuses ou du fil d'or. L'exemplaire le plus rare est un livre relié à la main. La publication avec une belle reliure originale est un merveilleux cadeau pour toute occasion et un merveilleux exemplaire pour votre collection personnelle, qui non seulement la complétera, mais la décorera également.
Chargement...