Ils ont abandonné leurs filets et m'ont suivi. « Pêcheurs d'hommes » (Alexandre Dolzhenko). De la théorie à la pratique

J'ai abordé ce sujet ici après une conversation avec mon neveu, un vaillant officier de réserve de la marine sous-marine, Ruslan de la ville de Svetly, Région de Kaliningrad, qui n'a jamais lu la Bible, donc j'insère ici et là textes intégraux citations. L’année dernière, nous nous sommes rencontrés pour la première fois et avons passé quelques soirées à la maison à parler de religion.

Compte tenu du temps limité de notre réunion, il a, comme par hasard, laissé tomber une invitation à aller à la pêche, et j'ai répondu qu'il ne me restait plus qu'une seule pêche - "être un pêcheur d'hommes", comme le Seigneur l'a ordonné. Cet aveu de ma part l’a conduit à un étonnement extrême, qui s’est transformé en vigilance, comme s’il faisait face à un danger. Le temps ne nous a pas laissé l’occasion d’expliquer cette affaire – je le fais maintenant. Peut-être que cela sera utile à quelqu'un d'autre.

"...Et comme il passait près de la mer de Galilée, il vit Simon et André son frère jetant des filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Et Jésus leur dit : Suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs de hommes. Et aussitôt ils laissèrent leurs filets et le suivirent..." (Marc 1:16-18)

L'image familière des « attrapeurs d'âmes humaines » suggère une ruse, une sorte de méchanceté... Le mot même « attrapeur » en russe implique une dextérité, équivalente à une fraude. Il y a donc des gens qui prennent immédiatement en eux-mêmes une position de résistance à tout ce qui peut venir d’une personne qui a choisi comme destin d’être un confesseur du christianisme, un « pêcheur d’hommes ». Et il y a suffisamment de raisons pour cela.

Il existe désormais de nombreuses religions et confessions. Et il y a beaucoup de prédicateurs. De plus, ceux qui changent la vision du monde de nombreuses personnes, les obligeant à les « suivre » pour le reste de leur vie, sont ces mêmes prédicateurs qui essaient de vous confondre avec des mots afin de vous attraper de manière fiable dans leur propre réseau. Ne sont-ils pas des pêcheurs d'hommes ?! Attrapeurs ! De plus, ils ont aussi un prototype - le même tentateur qui a changé la conscience d'Adam et Eve avec un « doux » mensonge. Douce » car elle était déjà secrètement sollicitée par les ancêtres en quête d'une solution à leur désir « d'être comme des dieux ».

Si nous nous tournons vers cette époque, nous rappelons involontairement le début de l'Évangile de Jean : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu... » - cela signifie que la Parole était toujours au début de chaque création. Il n’est donc pas difficile de comprendre pourquoi le premier homme avait une telle confiance en chaque parole au paradis ; comment, avec une parole, même fausse, il fut surpris en un acte qui révéla son essence secrète, tout aussi trompeuse !

A partir de ce tournant, l'expulsion du monastère de l'arbre de la Vie Eternelle, l'homme s'est retrouvé au seuil du monastère de la Mort, qui est notre vie temporaire. Cette vie est marquée par une telle abondance de passions qu'elle s'appelle la mer, d'où il n'y a qu'une seule issue - la mort, et même alors, cela ne signifie pas que le pouvoir des passions sur une personne s'arrête ici, à en juger par la fin. de la parabole « À propos de l'homme riche et du pauvre Lazare » : - "... Un certain homme était riche, vêtu de pourpre et de lin fin et se régalait brillamment chaque jour. Il y avait aussi un certain mendiant nommé Lazare, qui gisait à sa porte couvert de croûtes et voulait se nourrir des miettes qui tombaient de la table du riche, et les chiens sont venus lécher les croûtes. Le mendiant est mort et a été porté par les anges dans le sein d'Abraham.

L'homme riche mourut également et fut enterré. Et en enfer, étant tourmenté, il leva les yeux, aperçut Abraham de loin et Lazare dans son sein et, s'écriant, dit : Père Abraham ! aie pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchir la langue, car je suis tourmenté dans cette flamme... Mais Abraham dit : enfant ! ... entre nous et vous, il y a un grand abîme, de sorte que ceux qui veulent passer d'ici vers vous ne peuvent pas passer, ni de là jusqu'à nous » (Luc 16 : 19-31).

Il semblerait qu'il n'y ait que quelques mots dans de nombreux textes de la Bible, qui ne sont pas faciles à remarquer : - "... entre nous et vous un grand abîme a été creusé..." - et quelle grande signification ils ayez pour nous! Ce sont ces lignes qui définissent clairement que notre vie temporaire dans la « mer des éléments des passions » est une période d'existence qui, comme le « purgatoire », détermine finalement le Châtiment ultérieur après le temps que Dieu a alloué à l'homme pour étudier « l'arbre de la connaissance du bien et du mal » - Rétribution basée sur les résultats du choix fait de servir l'un des « ... deux maîtres... » (Mt 6, 24) : - Le bien ou le mal.

On ne peut s’empêcher de se demander : les pensées de ceux qui tombent aujourd’hui dans les filets des faux « pêcheurs d’âmes humaines » ne sont-elles pas aussi « justes » que celles d’Adam et Ève ? Des attrapeurs pour les empêcher d'échapper à l'esclavage et au péché ! Parmi ceux qui sont tombés dans de faux pièges, il y a aussi ceux qui sont au pouvoir des esprits qui s'opposent ouvertement à la Parole de la Sagesse de Dieu, émanant même du Christ - ceux dont le Seigneur a dit : « ... vous ne sachez quel genre d’esprit vous êtes… »

Des types de ceux-ci sont présentés au monde dans l'histoire évangélique suivante : - "... Et ils arrivèrent de l'autre côté de la mer, au pays des Gadaréniens. Et quand Jésus sortit du bateau, il fut immédiatement rencontré par un homme qui était sorti des tombeaux, possédé par un esprit impur ; il avait une demeure dans les tombeaux, et personne ne pouvait même pas le lier avec des chaînes, car il était lié plusieurs fois avec des chaînes et des chaînes, mais il brisa les chaînes et brisaient les chaînes, et personne ne pouvait l'apprivoiser; toujours, nuit et jour, dans les montagnes et dans les cercueils, il criait et se frappait contre les pierres et voyant Jésus de loin, il courait et l'adorait, et, criant d'une voix forte, il dit : " Qu'as-tu à faire avec moi, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Je t'en supplie par Dieu, ne me tourmente pas ! "

Car Jésus lui dit : « Sors, ​​ô esprit impur, de cet homme. » Et il lui a demandé : quel est ton nom ? Et il répondit et dit : Mon nom est Légion, car nous sommes nombreux. Et ils lui demandèrent beaucoup pour qu’il ne les renvoie pas hors de ce pays. Il y avait un grand troupeau de porcs qui paissaient près de la montagne. Et tous les démons l'interrogeaient, disant : Envoie-nous parmi les pourceaux, afin que nous puissions y entrer. Jésus les a immédiatement autorisés. Et les esprits impurs sortirent et entrèrent dans les pourceaux ; Et le troupeau dévala la pente abrupte dans la mer, et il y en avait environ deux mille ; et noyé dans la mer.

Ceux qui gardaient les cochons couraient et racontaient l'histoire dans la ville et dans les villages. Et les habitants sont sortis pour voir ce qui s'était passé. Ils viennent vers Jésus et voient que le démoniaque, en qui était la légion, est assis, habillé et sain d'esprit ; et ils avaient peur. Ceux qui l'ont vu leur ont raconté comment cela était arrivé au possédé et aux cochons. Et ils commencèrent à lui demander de quitter leurs frontières..."

Cette histoire nous révèle véritablement le sens des paroles de l'Écriture Sainte : - "... Jésus... n'avait besoin de personne pour témoigner de l'homme, car Lui-même savait ce qu'il y avait dans l'homme...". Par conséquent, nous savons maintenant que si nous sommes entraînés dans le filet des « pêcheurs d’âmes humaines » injustes ou si, par un rejet émotionnel, nous nous éloignons de la Parole de la Sagesse de Dieu, nous appelant à la repentance, alors nous avons certainement en nous un esprit appelé « légion », même si petit degré! Et ce sont précisément ces esprits qui existent en nous que nous détournons avec crainte des Paroles de la Sagesse de Dieu - les Paroles de Jésus-Christ, ... le texte de la Bible ... l'Église et ceux - le salut de l'esclavage à péché, dans lequel nous sommes avec le pouvoir que nous avons donné en nous-mêmes... par celui-ci aux esprits. Ils tremblent de peur devant Jésus-Christ, qui est la Parole de la Sagesse de Dieu - et nous leur obéissons et retirons de nous cette Parole, qui est Jésus-Christ ! A l'effigie des habitants du pays Gadarene.

La preuve en est la logique de la Raison, qui n'empêche en rien l'acquisition de nouvelles connaissances, mais nous entraîne également sur ce chemin tous les jours de notre vie temporaire. Et quand, sur le chemin de la connaissance de la Parole de la Sagesse de Dieu, surgit soudain en nous quelque obstacle inexplicable d'origine émotionnelle, alors pour expliquer la perplexité qui a surgi, n'hésitez pas à revenir au moment historique de la tentation d'Ève... aussi l'émotion pécheresse de la luxure (désir fort, désir - soif) qui surgit soudainement en elle pour le fruit « défendu » » !

Le sens originel des mots : « … suivez-moi, et je ferai de vous pêcheurs d’hommes… » prononcés aux pêcheurs galiléens est clairement différent. Pas forcé ! Une métaphore complètement différente de celle généralement comprise : il ne s’agit pas du tout d’un « appât » attrayant utilisé pour attraper les pêcheurs injustes par une pêche violente ou astucieuse. C'est une image qui leur est compréhensible de leur destin futur, dans laquelle la mer des passions de notre vie temporaire est un abîme de passions, à l'image de nos stations d'épuration habituelles, entraînant l'abomination dans l'abîme des ténèbres et la Parole du Christ, donnée par ses « pêcheurs » au monde, est une sorte de bouée de sauvetage, cette « paille » à laquelle peut s'accrocher au dernier moment celui qui se noie dans cet abîme.

Par la suite, le Seigneur a expliqué plus en détail le processus de « capture des gens », dans lequel la personne elle-même participe directement, expliqué par une parabole : « … un semeur est sorti pour semer sa graine, et pendant qu'il semait, quelques sont tombés le long du chemin et ont été piétinés, et les oiseaux du ciel l'ont picoré. Certains sont tombés sur une pierre et, lorsqu'elle a poussé, ils se sont desséchés parce qu'elle n'avait pas d'humidité; et certains sont tombés parmi les épines, et les épines ont poussé et ont étouffé. et d'autres tombèrent en bonne terre et, lorsqu'ils poussèrent, portèrent du fruit au centuple. Ayant dit cela, il s'écria : Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende !

Ses disciples lui demandèrent : que signifie cette parabole ? Il dit : ... voici ce que signifie cette parabole : la semence est la parole de Dieu ; et ceux qui sont tombés en chemin sont ceux qui écoutent, vers lesquels le diable vient alors et enlève la parole de leur cœur, de sorte qu'ils ne croient pas et sont sauvés ; et ceux qui sont tombés sur la pierre sont ceux qui, lorsqu'ils entendent la parole, la reçoivent avec joie, mais qui n'ont pas de racine, et croient pour un temps, mais tombent pendant la tentation ; et ceux qui sont tombés parmi les épines sont ceux qui écoutent la parole, mais, en partant, sont submergés par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie et ne portent pas de fruit ; et ceux qui sont tombés dans la bonne terre sont ceux qui, ayant entendu la parole, la gardent dans un cœur bon et pur et portent du fruit avec patience. ..."

Ainsi, les « pêcheurs d’hommes » ne sont pas les filets et les cannes à pêche d’habiles « pêcheurs », mais la Parole de la Sagesse de Dieu, donnée à chacun dans le Saint-Esprit, dans les ténèbres de la nuit de l’existence temporaire, comme le chemin vers la lumière de la vérité de la vie. Seuls ceux qui sont « attirés par le Père céleste » sont capables d'accepter ce Don, attiré selon le commandement du Fils : « … En vérité, en vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il je vous le donnerai... Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et on vous ouvrira... Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je te donnerai du repos..."!

Une ligne directrice importante pour identifier les vrais confesseurs du christianisme est l'Église du Christ, l'essence de l'Église orthodoxe, vers laquelle ils sont attirés et dans laquelle, sous la direction de son Grand Prêtre - Jésus-Christ, par la repentance et l'Eucharistie, le Le sacrement de transfiguration du « vieil homme » en « nouveau » est célébré !

L’évangélisation, le salut de ceux qui se noient spirituellement, est la tâche la plus importante, la plus noble et la plus nécessaire de l’Église. « Attraper » les gens de la mer du péché, les délivrer des tourbillons déchaînés des passions de l'enfer est la plus grande œuvre à laquelle l'Église est appelée par Dieu.

Tout d’abord, Dieu lui-même veut sauver les hommes du péché. L'Évangile est parfois appelé le cri de Dieu, car c'est la pensée des perdus qui a fait pleurer Jésus sur la Jérusalem qui périssait : - "...Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés ! Combien de fois avez-vous Je voulais rassembler tes enfants, comme un oiseau rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu ne voulais pas… !

Le salut des âmes des pécheurs était l’objectif principal de l’Église du Nouveau Testament. Immédiatement après la Pentecôte, les nouveaux convertis se consacrent entièrement à Dieu et à la prédication de l'Évangile. Etant dans l'enseignement des Apôtres, dans la communion et dans l'adoration de Dieu, ils étaient "dans l'amour de tout le peuple. Le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Église ceux qui étaient sauvés". Lorsque la première persécution sérieuse de l’Église de Jérusalem a commencé sous la direction de Saül, « ceux qui étaient dispersés allaient de partout prêcher la Parole ». Ils ne désespéraient pas des difficultés, mais les percevaient comme une épreuve et une opportunité d’y développer l’œuvre de Dieu.

Par conséquent, lorsque notre vie chrétienne commence par un désir incontrôlable de conduire les gens à Dieu, nous devons savoir que ce processus doit toujours être dirigé par le Seigneur, et non par des dirigeants, qui pour la plupart sont très mal préparés. Ils ne connaissent pas Sa voix – le Souffle de Vie, et ne peuvent donc pas enseigner ce Souffle.

De tout temps, le cœur des croyants sincères a brûlé du désir d’évangéliser. Dans un sens, l’évangélisation signifie sacrifier le plus grand pour les sans valeur, ce qui est contraire à la survie cruelle et impitoyable des plus forts dans un monde pécheur et déchu. Et la Parole de Dieu est claire : si nous voulons amener les perdus à Christ, nous devons être prêts à nous sacrifier pour eux. La prédication de l’Évangile salvateur ainsi que le témoignage personnel du Christ sont extrêmement importants.

Le mot « évangéliser » dans le Nouveau Testament se trouve dans Formes variées plus de cinquante fois. C’est l’évangélisation qui est mise en avant dans la Grande Commission : « Allez donc et faites de toutes les nations des disciples. » Enseigner signifie évangéliser et conduire les gens au salut et à l’obéissance à Jésus-Christ. Appelant ses disciples à le suivre, Jésus leur disait toujours d'aller appeler les autres : - "... pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup..." - à son image... le bon Pasteur. ..” (Jean 10 : onze) !

Car tout comme par Adam, par la PAROLE du tentateur, l'homme est tombé de la demeure de la Vie éternelle au Paradis et est tombé au seuil de la Mort - la mer des passions de ce monde de vie temporaire, de même, par la PAROLE de la Sagesse de Dieu, l'essence de Jésus-Christ - l'arbre de Vie, qui est au milieu du Paradis, l'homme peut être « attrapé » de cette « mer », mais seulement à une seule condition - VOLONTAIREMENT, ... par le repentir de soi-même.

En conclusion, posons-nous la question : - qu'est-ce qui est au fondement de la promesse de Jésus-Christ de faire des disciples des « pêcheurs d'hommes » ? La réponse est ici : - lorsque Jésus-Christ ressuscita et apparut à ses disciples, il leur dit : - "... allez par tout le monde et prêchez l'Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; et quiconque celui qui ne croit pas sera condamné... » - nous entendons ici le salut des hommes par la Parole de la Sagesse de Dieu, à travers la résurrection de Jésus-Christ et sa suite confiante par ceux qui ont pris « leur croix ». ... selon Sa Parole !

Bref, il faut comprendre Sa promesse ainsi : - « … suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes »… des pièges de la destruction… satanique !

Douze hommes ordinaires MacArthur John

"Suivez-moi et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes"

Le métier de Peter était la pêche. Avec son frère Andrei, ils ont hérité du métier familial, dont le centre était concentré à Capharnaüm. Ils pêchaient sur le lac de Galilée. À l'époque de la vie terrestre de Jésus, les pêcheurs pêchaient trois types de poissons et les vendaient dans le lac de Galilée. Le « poisson » mentionné dans l’Évangile de Jean (6 : 9) à propos du miracle de nourrir les cinq mille personnes est une sardine. Les tortillas et les sardines constituaient les principaux aliments de cette région. Un autre type de poisson était appelé barbillon (des poils doux poussaient dans les coins de la bouche du poisson). C'est un type de carpe, donc le poisson était un peu osseux, mais pouvait atteindre grandes tailles et pèsent jusqu'à cinq kilos et demi. (C'est peut-être dans l'embouchure du barbillon que Pierre a trouvé le denier (voir Matthieu 17 :27), car c'était le seul poisson du lac de Galilée assez gros pour avaler une pièce de monnaie. Il fallait l'attraper avec un hameçon.) Le troisième type de poisson, et le plus courant à la vente, est le musht (ou amnon). Le poisson nage et se nourrit dans les eaux peu profondes, la nageoire dorsale ressemble à un pétoncle. La bouillie, propre à l'alimentation, atteignait 15 à 30 cm de largeur et 7 à 15 cm de longueur. Les restaurants sur les rives du lac de Galilée servent encore de la bouillie frite, un plat aujourd'hui connu sous le nom de poisson de Saint-Pierre.

Simon et Andrey ont passé toutes les nuits à attraper de tels poissons. Les frères étaient originaires d’une petite colonie appelée Bethsaïda, située sur la rive nord du lac (Jean 1 :44), mais ils ont déménagé dans la ville la plus proche appelée Capharnaüm (Marc 1 :21).

À l’époque de Jésus, Capharnaüm était la principale ville située sur le versant nord du lac de Galilée. Pendant plusieurs mois, Jésus a vécu et travaillé dans cette ville et ses environs. Mais il a également prédit des désastres pour Capharnaüm et Bethsaïda (voir Matthieu 11 : 21-24). Aujourd'hui, il ne reste que des ruines de Capharnaüm et de Bethsaïda. A proximité, les archéologues ont découvert les ruines d'une ancienne église. Les premières traditions, enregistrées vers le troisième siècle, affirment que l'église a été construite sur le site de la maison de Pierre. En effet, les archéologues ont trouvé des signes indiquant que les chrétiens du IIe siècle vénéraient profondément le site. Il est fort possible qu'il y ait eu une maison où Pierre vivait autrefois. De cet endroit, on est très près de la rive du lac.

Simon Pierre avait une femme. Nous le savons parce que dans l'Évangile de Luc (4 :38), nous lisons comment Jésus a guéri la belle-mère de Pierre. Dans 1 Corinthiens (9 : 5), l’apôtre Paul écrit que la femme de Pierre est devenue sa compagne dans le ministère. Une telle déclaration peut signifier soit que Pierre n’avait pas d’enfants, soit qu’ils avaient grandi au moment où sa femme rejoignit l’apôtre dans le ministère. Quoi qu’il en soit, l’Écriture ne dit pas clairement si Pierre a eu des enfants. Donc, Peter était marié, seulement ce fait à son sujet la vie de famille nous le savons avec certitude.

Nous savons aussi que Simon Pierre était le chef des apôtres ; est connu non seulement parce que Pierre est toujours en tête de la liste des apôtres. Dans l’Évangile de Matthieu (10 :2), il y a une déclaration claire : « Et voici les noms des douze apôtres : le premier était Simon, appelé Pierre. » Le mot traduit par « premier » dans grecça ressemble à des protos. Le mot porte le sens de « principal », de « chef » dans un groupe. Le leadership de Peter devient encore plus évident lorsque nous le voyons agir au nom de l'ensemble du groupe. Il est toujours en avance et prend l'initiative. Il semble avoir un caractère inné de leadership, et le Seigneur l'utilise pour le bien des Douze.

En fin de compte, le Seigneur lui-même l’a choisi comme leader. Dans Son dessein souverain, Dieu a façonné le caractère de Pierre et lui a fourni tout ce dont il avait besoin. De plus, Christ lui-même a enseigné Pierre. Par conséquent, lorsque nous regardons la vie de Pierre, nous voyons comment Dieu développe et façonne un leader.

Le nom de Pierre est mentionné plus souvent que tout autre nom dans les Évangiles, à l’exception du nom de Jésus. Personne ne parle autant que Pierre, et Jésus ne parle à personne aussi souvent que Pierre. Le Seigneur n’a pas réprimandé un disciple aussi souvent que Pierre (Matt. 16 : 22). Personne d’autre ne confesse le Christ avec autant d’audace, personne d’autre ne reconnaît la Seigneurie de Jésus aussi clairement que Pierre. En même temps, pas un seul disciple n'a renoncé verbalement au Christ avec autant de confiance et d'ouverture que Pierre. Christ n’a béni ni loué personne comme Pierre ; mais c’est seulement à Pierre que le Christ s’est adressé en utilisant le mot « Satan ». Le Seigneur a dû dire des choses plus désagréables à Pierre qu’à n’importe quel autre disciple.

Tout cela a contribué à faire de Pierre le leader que Christ voulait qu’il soit. Dieu a pris un homme ordinaire au caractère ambivalent, indécis, impulsif et rebelle et l'a façonné pour en faire un leader comme un roc : le plus grand prédicateur de tous les apôtres et la figure dominante des événements relatés dans les douze premiers chapitres du livre des Actes. quand l'Église est née.

En Pierre, nous voyons trois élément important qui contribuent à la formation d'un vrai leader : une vraie matière première, une vraie expérience de la vie et les qualités de caractère nécessaires. Permettez-moi d'expliquer plus précisément ce que je veux dire.

Extrait du livre Sillon auteur Escriva Josémaria

CAPTEURS D'HOMME 181 Tout en parlant, nous avons regardé les terres de ce continent. « Vos yeux ont brillé, votre cœur s'est enflammé - et, en pensant à ces peuples, vous m'avez dit : « Est-il possible que la grâce du Christ n'opère pas de l'autre côté de la mer ? » Et il se répondit : « En mon

Extrait du livre La route de Canaan auteur Gomberg Léonid

Extrait du livre Lamentation du troisième oiseau auteur (Lepeshinskaya) Abbesse Théophile

Ne devenez pas esclaves des hommes. Mais ici, ils courbent le dos de peur Ou ne contredisent pas le fouet ! Là où se trouve le puissant muscle de la discipline, là l’amour est chassé. F. Iskander. Saint Théophane le Reclus conseillait à ceux qui choisissaient le monachisme de bien se préparer au monde, en famille :

Extrait du livre La Bible explicative. Volume 1 auteur Lopukhine Alexandre

10. Ceci est mon alliance, que vous garderez entre moi et entre vous et parmi vos descendants après vous (dans leurs générations) : que tous vos mâles seront circoncis ; 11. couper prépuce le vôtre : et ce sera un signe de l'alliance entre Moi et vous « Ceci est Mon alliance... qu'elle soit

Extrait du livre La Bible explicative. Tome 5 auteur Lopukhine Alexandre

48. Et Laban dit (à Jacob) : Aujourd'hui, cette colline (et le monument que j'ai érigé) est un témoin entre moi et toi. C'est pourquoi son nom fut appelé : Galaad, 49. aussi : Mizpah, parce que Laban a dit : que l'Éternel veille sur moi et sur toi quand nous nous cachons les uns des autres - Autre

Extrait du livre La Bible explicative. Tome 9 auteur Lopukhine Alexandre

16. Et je conduirai les aveugles par un chemin qu'ils ne connaissent pas, je les conduirai par des chemins inconnus ; Je rendrai les ténèbres lumineuses devant eux et les chemins tortueux droits : c'est ce que je ferai pour eux, et je ne les abandonnerai pas. Et je conduirai les aveugles par un chemin qu'ils ne connaissent pas... Je transformerai les ténèbres en lumière... les chemins tortueux en droits... Sous

Extrait du livre André le Premier Appelé - Apôtre pour l'Occident et l'Orient auteur Équipe d'auteurs

23. Par moi, je le jure : de ma bouche sort la justice, parole immuable, que devant moi tout genou fléchira et que par moi toute langue jurera. Je le jure : de ma bouche sort la justice, une parole immuable. Comme preuve de l'immuabilité suprême de tout ce qui a été dit, il y a l'habituel

Extrait du livre de l'auteur

3. Écoutez-moi, maison de Jacob et tout le reste de la maison d'Israël, que j'ai adoptés dès le sein maternel, que j'ai portés dès le sein de leur mère : 3-4. Le triste sort des divinités de Babylone conquise (auquel le prophète était en droit de s'attendre, même si la réalité n'a pas été à la hauteur de ses attentes) donne au prophète

Extrait du livre de l'auteur

8. Celui qui me justifie est proche : qui veut rivaliser avec moi ? soyons solidaires. Qui veut Me poursuivre en justice ? qu'il vienne à Moi. 9. Voici, le Seigneur Dieu m'aide : qui me condamnera ? Voici, ils seront tous usés comme des vêtements ; le papillon les mangera. Celui qui me justifie est proche... Voici, le Seigneur Dieu

Extrait du livre de l'auteur

11. Allez, allez, sortez de là ; ne touchez à rien d’impur ; sortez du milieu de lui, purifiez-vous, vous qui portez les vases du Seigneur ! 12. Car tu sortiras lentement et tu ne courras pas ; car l'Éternel marchera devant vous, et le Dieu d'Israël sera votre sentinelle derrière vous. Contient une nouvelle pièce

Extrait du livre de l'auteur

1. Soif ! allez tous aux eaux ; même vous qui n'avez pas d'argent, allez, achetez et mangez ; Allez acheter du vin et du lait sans argent et sans prix. De 1 à 3 cuillères à soupe. l'introduction poétique-figurative habituelle, et donc plutôt verbeuse, au prophète Isaïe lors d'occasions solennelles.

Extrait du livre de l'auteur

16. Car je ne combattrai pas éternellement, et je ne me mettrai pas en colère jusqu'au bout ; Sinon, l’esprit et chaque souffle que j’ai créé échoueront devant Moi. Car je ne plaiderai pas éternellement et je ne serai pas complètement en colère... L'image de l'expression, selon la juste remarque d'un commentateur, ressemble beaucoup à

Extrait du livre de l'auteur

19. Et il leur dit : Suivez-moi, et je ferai de vous pêcheurs d'hommes. (Presque littéralement Marc 1:17). Quelques mots suffisent désormais aux disciples pour suivre le Sauveur. Suivez-moi - cette expression correspond parfaitement au juif (lech achara), qui est utilisé par les Juifs

Extrait du livre de l'auteur

30. Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ; et celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. (Luc 11 : 23 – littéralement). Ce verset a également fait l’objet de nombreux débats. Jean Chrysostome, Théophylacte, Euthyme Zigaben, Jérôme et d'autres l'ont attribué au diable ; d'autres - aux exorcistes juifs,

Extrait du livre de l'auteur

24. Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu'un veut me suivre, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive (Marc 8 :34 ; Luc 9 :23). Matthieu dit que ce discours était adressé uniquement aux disciples ; Marc - aux disciples et au peuple ; Luke - tout le monde. C'est très difficile d'expliquer d'où ça vient

Le quatrième chapitre de l'Évangile de Matthieu est à juste titre considéré comme l'un des textes les plus délicieux de l'Écriture Sainte. Après tout, c’est ici que nous lisons les grandes paroles de notre Seigneur : « Suivez-moi, et je ferai de vous pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4 : 19). Il y a plusieurs années, j'ai lu une parabole dans un magazine presbytérien qui servirait d'introduction à une étude de Matthieu 4. C'est ce qui y était écrit.

Sur le bord de mer rocheux, où se produisent souvent des naufrages, se trouvait une petite station de sauvetage. Il n'était pas du tout équipé dernier mot technologie. Au lieu d'un bâtiment, il y avait un petit stand, l'équipage n'avait à sa disposition qu'un seul bateau fragile, mais l'équipage de la station elle-même, plusieurs sauveteurs dévoués, montaient constamment le quart en mer et ne pensaient pas à eux-mêmes, recherchant inlassablement des survivants. des naufrages. Les sauveteurs de cette merveilleuse station ont sauvé de nombreuses vies et elle est devenue largement connue dans la région.

Certaines des personnes secourues, ainsi que de nombreuses autres personnes vivant dans cette zone, ont décidé de lier leur vie à cette station et ont commencé à consacrer de l'énergie et de l'argent à son travail. Ils ont aidé à acheter de nouveaux bateaux, à former de nouveaux équipages et la station a commencé à se développer.

Certains membres du poste de secours étaient mécontents que les sauveteurs soient toujours entassés dans une cabine mal équipée et non réparée. Ils ont décidé que pour ceux qui seraient secourus dans les eaux froides de la mer, ils devaient fournir le meilleur hébergement pour la première nuit. Ils ont remplacé les canapés et les couchettes et installé de nouveaux meubles dans le bâtiment nouvellement achevé. Le poste de secours est désormais devenu un lieu de rassemblement populaire pour les membres. Il est devenu une sorte de club, où le mobilier et la décoration doivent répondre aux plus hautes exigences. Les membres de la station ne montraient plus beaucoup d'intérêt à sortir en mer, à rechercher des navires coulés et à tenter de secourir les survivants des naufragés. Ils ont simplement engagé une équipe de professionnels pour mener à bien une mission de sauvetage. La décoration extérieure était encore dominée par des images de sauvetage aquatique, et chaque réunion des membres du club commençait par une promenade spéciale autour du bateau de sauvetage rituel situé au milieu de la salle.

Un jour, un énorme navire a coulé au large des côtes. Des équipes de secours professionnelles ont ramené à terre de nombreuses personnes mouillées, dont beaucoup ont failli se noyer. Ils étaient tous très sales et beaucoup étaient malades. La peau de certains est devenue noire, d’autres est devenue jaune. Le magnifique club-house impeccablement nettoyé était taché de saleté et d’algues. La commission administrative a alors immédiatement décidé de construire des douches à l'extérieur du club-house, où les rescapés des accidents pourraient se laver correctement avant d'entrer.

Lors de la réunion suivante, il y a eu une division entre les membres du club. La plupart des participants n’étaient pas à l’aise à l’idée de continuer à envoyer des missions de sauvetage en mer. Ils considéraient cela comme un obstacle à vie normale club. D'autres membres ont insisté sur le fait que le sauvetage aquatique est L'objectif principal poste de secours. Ils ont fait valoir que le nom parlait de lui-même et qu'on les appelait toujours une station de sauvetage. Mais ce groupe était minoritaire.

La majorité victorieuse a proposé d'établir une nouvelle station de secours côtière à une certaine distance si elle souhaitait continuer à secourir diverses personnes après des naufrages. C'est ce qu'ils ont fait.

Les années passent et la nouvelle station connaît les mêmes changements que la première. Il s'est transformé en club et un nouveau poste de secours a été fondé à distance. La même histoire s'y est répétée. Aujourd'hui, si vous visitez ces lieux, vous verrez une série de clubs exclusifs le long de la côte. Les navires s'écrasent encore dans ces eaux, mais personne ne peut sauver les gens et ils meurent.

Une illustration simple mais frappante de l’histoire de l’Église. Cependant, l’Église est toujours appelée à sauver les hommes et à évangéliser, et c’est la tâche la plus pure, la plus vraie, la plus noble et la plus importante qui lui soit confiée. Les « pêcheurs d’hommes » sont appelés à jamais à accomplir la grande œuvre de l’Évangile : le salut de ceux qui se noient dans la mer du péché d’une mort inévitable sur les récifs de l’enfer. Et c'est la plus grande préoccupation de Dieu.

1 Jean 4 dit : « Aimons-le, parce qu'il nous a aimés le premier » (v. 19). Jean 3 : 16 fait écho : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné… » Dieu a toujours considéré l'évangélisation la plus grande chose Votre cœur et la plus grande préoccupation de votre esprit. Le retour des perdus est la plus grande préoccupation de Dieu et du Christ. Luc 19 :10 dit : « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » Dieu le Père et Christ se soucient tous deux du salut des perdus. Le Saint-Esprit se soucie également de cela, car « Il viendra convaincre le monde de péché, de justice et de jugement » (Jean 16 : 8). C'est le Saint-Esprit qui viendra sur l'Église, et alors, selon les paroles de Jésus, « vous recevrez une puissance... et vous serez mes témoins à Jérusalem et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités du monde ». terre » (Actes 1 : 8). Dieu n’est en aucun cas indifférent à l’Évangile. Le Christ n'est pas indifférent à l'Évangile. Et l’Esprit n’est pas indifférent à l’Évangile, au salut des perdus.

Dans le Nouveau Testament, nous voyons aussi que les apôtres n’étaient pas indifférents à l’Évangile. Sans aucun doute, cela peut être dit de l’apôtre Paul. Dans Romains 1, Paul fait écho à la sagesse de Dieu : « Je suis redevable aux Grecs et aux barbares, aux sages et aux insensés. Ainsi, quant à moi, je suis prêt à vous prêcher l'Évangile à vous qui êtes à Rome. Car je n’ai pas honte de l’Évangile de Christ, car c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, d’abord pour le Juif, puis pour le Grec » (Rom. 1 : 14-16). Plus tard, dans la même lettre aux Romains, au chapitre 9, Paul dit : « Je dis la vérité en Christ, je ne mens pas ; ma conscience me rend témoignage par le Saint-Esprit qu'il y a pour moi une grande tristesse et une continuelle tristesse. tourment de mon cœur : je voudrais être excommunié du Christ pour mes frères, mes parents selon la chair » (Rom. 9 : 1-3). L'Évangile était un lourd fardeau pour le cœur de Paul.

Au chapitre 10, verset 1, il dit : « Le désir de mon cœur et ma prière à Dieu est qu’Israël soit sauvé. » Dans 1 Corinthiens 9 :20-22, il dit : « Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver au moins quelques-uns. » Dieu n’est en aucun cas indifférent à l’idée de ramener à Lui les personnes perdues. Le Christ n’était pas indifférent à l’Évangile, le Saint-Esprit n’était pas indifférent à l’Évangile, les apôtres n’étaient pas non plus indifférents et l’Église primitive n’était pas indifférente à l’Évangile. Lorsque les apôtres furent dispersés (Actes 8), ils allèrent prêcher Jésus-Christ partout pour amener les gens à Lui.

L'Ancien Testament dit la même chose. Le cœur aimant de Dieu a toujours pris soin et pris soin des perdus. Dans le livre de Proverbes 11 : 30, nous pouvons lire les grandes paroles : « Le sage gagne les âmes. »

Sage! Et si vous avez lu attentivement le livre des Proverbes et vu comment le mot « sage » est utilisé, vous verrez qu’il est synonyme de « juste ». Une personne vraiment juste et prudente, qui non seulement possède la connaissance, mais vit également conformément à sa connaissance, attire les âmes. Une telle personne est vraiment sage.

Dans la dernière partie du livre de Daniel, au chapitre 12, verset 3, nous lisons : « Et ceux qui ont de l’intelligence brilleront comme les lumières du firmament, et ceux qui incitent plusieurs à la justice comme les étoiles pour toujours et à jamais. » Celui qui en convertit un autre à la justice est appelé sage, et il brillera pour toujours. C’est probablement la raison pour laquelle l’un de nos cours d’étude biblique dans l’église s’appelle « Starlight ». La Parole de Dieu en parle très clairement. Et notre texte le confirme. Évangile de Matthieu chapitre 4, verset 19, nous lisons les paroles du Seigneur Jésus : « Et il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. » C'est une merveilleuse promesse ! Il ne se contente pas de donner un ordre ou d'exprimer un souhait. Il dit : « Je ferai de vous des pêcheurs compétents. » Et attraper est notre tâche.

Saviez-vous que le terme « évangéliser » (en grec, evangelizo) apparaît au moins 53 fois dans le Nouveau Testament ? La Grande Commission, enregistrée dans Matthieu 28 :19-20, résume ce concept en disant : « Allez donc et faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur. d'observer tout ce que je vous ai commandé. Quelqu’un a dit : « L’Évangile, ce sont les pleurs de Dieu. » L'Évangile est la lamentation et les larmes de Jésus pour la ville condamnée. L’Évangile est la tristesse de l’apôtre Paul lorsqu’il s’écrie : « Moi-même, je voudrais être excommunié du Christ à cause de mes frères qui me sont apparentés selon la chair. » L’Évangile est le plaidoyer de Moïse pour le salut du peuple : « Oh, ce peuple a commis un grand péché : il s’est fait un dieu d’or ; pardonne-leur leur péché, mais sinon, efface-moi de ton livre dans lequel tu as écrit » (Exode 32 : 31,32). L'Évangile, c'est aussi le cri de John Knox : « Seigneur, donne-moi l'Écosse ou je meurs. » C’est le cri de Wesley, proclamant : « Le monde entier est ma venue. » L'Évangile est le cri des parents qui pleurent leur fils perdu.

C’est la plus grande tâche et nous devons l’accomplir. Mais en même temps, l’évangélisation constitue le plus grand paradoxe. Gagner les pécheurs à Christ est paradoxal. Jésus a dit : « Celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la retrouvera. » En d’autres termes, en sauvant les autres, nous nous perdons et en nous sacrifiant, nous gagnons les autres. Une autre façon de le dire est la suivante : quiconque veut conquérir le monde doit être rejeté par ce monde. Il est impossible d'avoir les deux.

Dans Jean 15, Jésus dit : « Mais que s'accomplisse la parole qui est écrite dans leur loi : Ils m'ont haï sans motif. Quand viendra le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité qui procède du Père, il témoignera de moi ; et vous aussi, vous témoignerez, parce que vous avez été avec moi dès le commencement » (Jean 15 : 25-27). En d’autres termes, Jésus dit déjà que les disciples seront ses témoins. « Vous irez dans le monde et témoignerez. »

Et que va-t-il se passer alors ? Chapitre 16, verset 2 : « Ils vous chasseront des synagogues ; le temps vient même où quiconque vous tuera pensera qu’il sert Dieu. Celui qui vaincra le monde, qui gagnera le monde, sera rejeté par le monde. Celui qui veut sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la donnera pour sauver les autres. C'est la voie de Jésus. C'est notre Seigneur, qui nous a sauvés de la mort, qui a piétiné la mort en acceptant la mort.

De même, l’évangélisation est, dans un sens, un sacrifice du plus pour le moins. Les dignes pour les indignes. Ici, les forts meurent pour que les faibles vivent. Il ne s’agit pas d’une théorie mal-aimée sur la survie du plus fort. C'est le sacrifice du plus fort pour que le plus faible puisse marcher. La Bible dit clairement que nous avons la responsabilité de nous engager à tendre la main à ceux qui vivent sans Jésus-Christ dans ce monde et de nous sacrifier pour les gagner.

Cette semaine, je relisais attentivement un vieux livre. J'aime lire des livres anciens, car je crois que tout ce qui nous semble être une nouvelle et merveilleuse découverte de notre temps a déjà été dit une fois et, comme un trésor, est stocké sur les pages de livres anciens. L'Esprit de Dieu au fil des siècles, il a toujours révélé de grandes vérités à son peuple. Et donc, cette semaine, je relisais un vieux livre écrit en 1877, et j'y ai trouvé une petite note qui m'a semblé assez intéressante. L'auteur essaie d'encourager les lecteurs à évangéliser.

Un ancien, un homme de Dieu, dont le nom n’est pas mentionné, était prédicateur. Il encourageait passionnément les croyants à aller dans le monde et à gagner des âmes pour Christ. Il disait probablement à l’église : « Arrêtez d’être un club, soyez une équipe de secours. » Voici ce qu’il écrit : « Supposons qu’il y ait aujourd’hui un milliard six cent millions de personnes vivant sur terre (soit 1,6 milliard, ce qui en 1877 était peut-être une estimation trop audacieuse). Supposons également qu'il n'y ait qu'un seul vrai chrétien vivant sur toute la terre, à travers lequel le Saint-Esprit convertira deux personnes à Christ au cours de l'année suivante, et chacun de ces deux convertis en conduira également deux à Christ dans l'année suivant leur vie spirituelle. conversion, et un tel processus se poursuivra pour toujours. Combien de temps pensez-vous qu’il faudra, en commençant par un chrétien, pour amener au Christ l’ensemble de la population de 1,6 milliard de personnes sur terre ? La réponse surprendra sans doute beaucoup de nos lecteurs. Mais si vous vous fiez aux chiffres, alors le monde entier sera converti au Christ d’ici trente ans et demi, c’est-à-dire en moins d’une génération. Sera-t-il impossible à l’Esprit de Dieu de mener à bien cette entreprise si l’Église poursuit ce but ?

Mais laissons les conditions mentionnées. Nous avons supposé qu’il n’y avait qu’un seul chrétien fidèle dans le monde, mais il est plus ou moins probable qu’il y ait au moins 20 millions de chrétiens vivant dans le monde aujourd’hui. Ce chiffre est peut-être assez sous-estimé. Et si chacun des 20 millions de chrétiens conduit une âme au Christ, alors d’ici la fin de cette année 1877, le nombre de chrétiens doublera. Et si des résultats similaires, grâce à la prière et à la diligence raisonnable, se répétaient l'année suivante, 1878, puis les années suivantes, alors, grâce aux chrétiens fidèles conduisant au Christ une âme par an, à la fin de 1883, il y aurait serait un grand chœur dans le ciel, et les royaumes de la terre deviendraient les royaumes de notre Seigneur Jésus-Christ.

Je dois vous dire que cela ne s'est pas produit. Et vous le savez. Ils ne l'ont pas fait. Mais connaissez-vous un fait intéressant ? Si chaque membre de notre Grace Church enseignait à deux autres personnes comment partager l'Évangile de Jésus-Christ, si ensemble ils amenaient chacun une personne à Christ tous les six mois, et que ce processus se poursuivait continuellement, alors en six ans et demi, l'ensemble de San Fernando Valley se convertirait, ainsi qu'au cours des six prochains mois, le reste de Los Angeles. Je ne dis pas cela pour lancer une discussion sur la question de savoir si Dieu veut que tout Los Angeles soit sauvé. Je veux juste vous montrer qu'il s'agit d'une tâche très réelle. Après tout, l’ordre n’a pas changé. Peuple de Dieu, il faut commencer quelque part. Et vous pouvez commencer par vous-même.

De plus, vous ne devez pas commencer ici, à la chaire, mais là où vous êtes maintenant. Une sirène qui retentit dans le brouillard peut être d’une grande aide pour les navires. Mais aucun navire échoué n’a jamais été sauvé par une sirène. Je peux aller à la chaire tous les dimanches, klaxonner et siffler tous les dimanches, mais seules des équipes de secours bien entraînées peuvent sortir des épaves qui se noient et leur sauver la vie. Vous comprenez. Nous sommes des pêcheurs d'hommes.

Le grand prédicateur Ward Beecher a dit un jour : « Plus je vis longtemps, plus je suis confiant dans la prédication où le pasteur est un homme et sa congrégation un autre homme, et il n'y a aucun doute quant à la personne à qui son message s'adresse. » L'évangélisation est l'accomplissement du plan éternel de rédemption de Dieu à un moment donné. Les gens viennent à Christ lorsque des évangélistes individuels leur prêchent personnellement. Ma bien-aimée, tout a commencé dans Matthieu 4 : 18-22. Lisons ce texte.

« Et comme il passait près de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon appelé Pierre, et André son frère, jetant des filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs, et il leur dit : Suivez-moi, et je le ferai. faites de vous des pêcheurs d'hommes. Et aussitôt ils quittèrent leurs filets et le suivirent. De là, allant plus loin, il vit deux autres frères, Jacques Zébédée et Jean son frère, dans une barque avec Zébédée leur père, réparant leurs filets, et il les appela. Et ils quittèrent aussitôt le bateau et leur père et le suivirent.

Pour la première fois dans le Nouveau Testament, une équipe de secours a été constituée, la première équipe d'évangélisation qui serait correctement formée et commencerait le processus d'accomplissement de la Grande Commission. Tout commence ici.

Regardons le contexte. sujet principal l'intégralité de l'Évangile de Matthieu, les 28 chapitres - Jésus le Roi. Matthieu nous présente le Roi Oint. Tout au long de l’Évangile de Matthieu, nous voyons des preuves du royaume de Jésus-Christ. Et nous le verrons sous la forme d’un roi. Nous en avons déjà parlé dans notre étude de Matthieu 4 : 12-25. La section entière de Matthieu 4 : 12-25 se concentre sur le début du ministère du roi Jésus. C'est ici, en Galilée, que Jésus commence son service royal. Nous avons appelé cette section « Les premiers rayons du lever du soleil ». Le roi tant attendu entre dans la ville. Après pendant de longues années Après les préparatifs, après le ministère de Jean-Baptiste, après le baptême et la tentation dans le désert, Jésus commence enfin son ministère royal.

Jésus commence son ministère ici dans Matthieu 4 : 12-25, et nous avons réfléchi à plusieurs points lors de notre dernière réunion. Premièrement, au verset 12, nous voyons que Jésus a commencé son ministère au moment idéal. Deuxièmement, aux versets 13-16, l'évangéliste dit que le ministère a commencé en dans la bonne place- en Galilée. Troisièmement, le ministère a commencé avec un message clair. Le verset 17 dit : « À partir de ce moment-là, Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. »

Jésus s'est en fait retrouvé à la place désignée par Dieu, au moment fixé par Dieu, pour réaliser le plan désigné par Dieu. Il a commencé son ministère au moment même où Jean a été jeté en prison, dans la Galilée païenne, là même où ils étaient plus disposés à l'écouter que partout ailleurs, où ils étaient le plus ouverts à Lui, où le plus grand potentiel et où le besoin était le plus grand.

O a commencé le service par les mots : « Le Royaume est venu, et pour y être, vous devez vous repentir. »

Jésus a donc commencé son ministère au bon moment, au bon endroit, avec le bon message. Et maintenant nous arrivons au point suivant décrit au verset 18. Jésus a commencé son ministère avec les bons associés. Avec les bons associés. Jésus n’avait pas prévu d’exercer son ministère seul. Et il n’a pas agi seul, même s’il le pouvait bien sûr. Il avait suffisamment de pouvoir et d’autorité, il avait le droit de faire cela, mais son plan était différent. Il n’avait pas l’intention d’exercer seul le ministère. Prenez-en note. De plus, il n’avait pas l’intention d’accomplir le ministère en prêchant seul. Il lui fallait des pêcheurs d'hommes. Cela signifie que les « gens » doivent être attrapés.

Il y a de nombreuses années, le Dr Duryea a déclaré : « Une âme malade n’a pas besoin d’un cours de médecine. Elle a besoin des médicaments prescrits par le médecin. Jésus n'avait pas besoin de ceux qui écoutent simplement des conférences sur la médecine, mais de ceux qui apportent la recette de la guérison de l'âme à ceux qui en ont besoin. Nous ne savons pas comment les douze disciples ont été appelés à l’équipe de secours, mais nous savons que Jésus-Christ les y a personnellement appelés. Nous connaissons les circonstances de l’appel de sept d’entre eux. Nous ne connaissons pas les détails des cinq autres, mais nous savons que Jésus les a personnellement appelés. Il a lui-même choisi son équipe de secours. Il a choisi ceux qu’il voulait envoyer dans une merveilleuse mission : « attraper les gens ». Dieu n'est jamais négligent dans le choix de ses compagnons.

Vous pouvez vous tourner vers l'Ancien Testament, qui décrit l'étonnante histoire de la façon dont Dieu a choisi Israël pour devenir son compagnon dans l'œuvre de l'Évangile. Ce sont les Israélites qui étaient destinés à devenir les porte-parole de Dieu. Dans Ésaïe 49, Dieu dit : « Tu es mon serviteur, ô Israël, en toi je serai glorifié. » Il a choisi le peuple juif pour qu'à l'époque de l'Ancien Testament, les Juifs soient les compagnons de Dieu. Il choisit des hommes spéciaux parmi le peuple d’Israël, comme Jérémie, Isaïe, Ézéchiel et bien d’autres. Toujours dans le Nouveau Testament, Jésus choisit soigneusement ses partenaires.

Dans Jean 15 :16, Jésus, regardant dans les yeux des douze disciples, dit : « Vous ne m’avez pas choisi, mais je vous ai choisis et je vous ai établis pour que vous alliez porter du fruit. » Dans Jean 6 :70, il dit : « Ne vous ai-je pas choisi douze ? Jésus choisit soigneusement ses collaborateurs.

Vous vous demandez peut-être : « M’a-t-il vraiment choisi pour être pêcheur d’hommes ? Oh ouais! Tous ceux qui sont en Christ sont tenus de remplir cette mission. Nous devons tous prêcher Christ. Nous sommes tous obligés de travailler dans le champ qui est blanc et prêt à être récolté. Nous tous. En lisant le livre des Actes, nous voyons comment l’Église a grandi et s’est développée et comment chacun est devenu membre de l’équipe de secours. Ainsi, tous ceux qui sont venus à Jésus-Christ ont rejoint les prophètes de l’Ancien Testament et les apôtres et disciples du Nouveau Testament. C'est notre tâche globale.

Dans Luc 24 :46, il « leur dit : Ainsi est-il écrit, et ainsi il était nécessaire que Christ souffrît et ressuscite des morts le troisième jour », et plus loin : « Et il faudrait prêcher la repentance et la rémission des péchés. en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous en êtes témoins. Avez-vous remarqué que la repentance et le pardon des péchés en Son nom devraient être prêchés à toutes les nations, et que Jérusalem ne devait être que le début ? La prédication devait dépasser les limites de la ville. Et maintenant, la même chose continue en nous.

C’est pourquoi Actes 1 :8 dit : « Vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous ; et vous serez mes témoins à Jérusalem et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. C’est pourquoi, dans 2 Corinthiens 5 :20, Paul dit : « Nous sommes donc des messagers de la part de Christ, et c’est comme si Dieu lui-même exhortait par nous ; Au nom du Christ, nous demandons : soyez réconciliés avec Dieu. Pierre fait écho à cela dans 1 Pierre 2 :9 : « Vous êtes une race choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple spécial, pour que vous puissiez proclamer les louanges de Celui qui vous a appelés. » Tout a commencé avec douze disciples, puis ça a touché église primitiveà Jérusalem, puis en Judée, puis en Samarie, pour ensuite s'étendre au monde entier qui nous entoure. L'évangélisation est notre affaire. Nous devons aussi suivre Jésus et devenir pêcheurs d’hommes.

Je pense que ces paroles devraient nous convaincre fortement, nous, membres de Grace Church, car à ce stade de notre vie, il est particulièrement question importante. Quelqu’un m’a dit un jour : « Pourquoi mettez-vous l’accent sur l’évangélisation et vous concentrez-vous sur cet aspect de la vie spirituelle ? Alors j’ai répondu : « J’évolue simplement dans le courant des œuvres que Christ accomplit ici. » Je ne calcule rien. Je ne calcule pas ce qu’il faut faire aujourd’hui et ce qu’il faut faire demain. Cette église appartient au Christ, il la crée lui-même et je suis juste dans le courant. Parfois, je ne sais pas ce qui se passe jusqu'à ce que quelqu'un me le signale. Et puis ils me disent : « As-tu remarqué que dans Dernièrement parlons-nous beaucoup d’évangélisation ? "Vraiment? C'est probablement vrai." C'est la beauté d'être là où l'Esprit de Dieu est à l'œuvre. Je ne dirige pas le processus, je ne lui donne pas de direction. J’avance simplement dans la même direction et je crois que Dieu lui-même nous guide.

Je pense que le moment est venu pour Grace Church de se convertir. Attention particulière pour l'évangélisation. Nous avons déjà une merveilleuse communication. On nous a enseigné de grandes vérités. Cependant, nous pouvons être tellement absorbés par ces richesses incroyables que nous oublions les personnes perdues et en voie de disparition. Nous pouvons être tellement absorbés par notre propre chant que nous oublions que les autres ont aussi besoin d’entendre la chanson. Nous pouvons tellement aimer cet endroit que nous en oublions qu'il y a du monde là-bas.

En Italie vivait un charpentier nommé Luigi Tarisio. Lorsqu'il mourut dans son placard à Milan, dans une pauvreté totale, 246 violons des maîtres les plus remarquables furent découverts dans le grenier, sur les murs et au sol. Il les a collectionnés tout au long de sa vie et les a cachés différents lieux. Les meilleurs violons ont été trouvés dans le tiroir du bas d’une vieille commode délabrée. Connaisseur dévoué et amateur de musique, Tarisio, pendant longtemps n'a pas montré ces instruments au monde. Et pendant tout ce temps, alors que les violons, altos et violoncelles de Stradivari, Amati et d'autres maîtres ramassaient la poussière dans son grenier, personne au monde n'entendait leur son. Ses prédécesseurs ont fait de même. Saviez-vous que l'un des violons Stradivarius les plus célèbres n'a été touché pour la première fois par un archet que lorsqu'il avait 147 ans, car il était caché aux yeux des humains ? Je me demande combien de chrétiens sont comme Luigi Tarisio ? Autant nous aimons l’Église, autant nous aimons les trésors de la Parole de Dieu, autant sommes-nous absorbés par ces trésors ? Est-ce que nous ne permettons pas au monde d’entendre la musique divine ? Après tout, c'est un désastre !

Une fois, j’ai entendu des statistiques auxquelles je ne voulais absolument pas croire. 95 % des chrétiens n’ont jamais amené quelqu’un à Jésus-Christ de toute leur vie. 95 % des plus grands violons spirituels du monde n’ont jamais produit de son. Vous pouvez aimer l’Église, vous n’avez pas besoin d’abandonner ce que vous aimez dans l’Église, mais vous devez aussi aller dans ce monde et témoigner.

J'aime beaucoup l'histoire racontée par Dwight Moody. Un jour, il est allé à la Chicago Art Gallery et a vu un tableau intitulé « Eternal Rock ». Aujourd'hui, nous avons chanté un merveilleux hymne du même nom. L'image que Maugrey a vue montrait un homme saisissant à deux mains une croix en bois encastrée dans un rocher, tandis que les vagues d'une mer déchaînée battaient violemment contre le rocher lui-même. L’évangéliste se souvient : « Je pensais que c’était le tableau le plus majestueux du monde. »

Les années ont passé, se souvient Moody, et il a vu une autre image similaire. Il représentait également un homme tenant une croix, mais ici, il tenait la croix d'une main et tendait l'autre à un homme qui se noyait dans la mer. « C'était un tableau encore plus majestueux que le précédent », se souvient l'évangéliste.

Grace Church est très riche. Et j'espère que nous n'oublierons pas ceux qui ont besoin de ce dont nous disposons déjà.

Dans l'un de ses livres, Samuel Gordon décrit un dialogue entre l'ange Gabriel et le Christ après son ascension au ciel. L'ange demande au Christ comment le monde entendra désormais l'Évangile. Ce à quoi Jésus lui répond : « J'ai dit à Pierre, Jacques, Jean, André et quelques autres qu'ils devraient toute leur vie témoigner de Moi aux autres, et qu'ils devraient témoigner aux autres, et ainsi de suite jusqu'à ce que le monde entier entende cette histoire et gagne. Je ne ressens pas toute sa puissance. Selon la légende, Gabriel aurait demandé : « Et s’ils ne témoignent pas aux autres ? » Alors le Christ dit doucement : « Je n’ai pas d’autre plan. Je compte sur eux. Je n'ai pas d'autre projet."

Que signifie attraper les gens ? Jetons un coup d'oeil. Verset 18 "Comme il passait près de la mer de Galilée, il aperçut deux frères, Simon appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient des filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs."

En passant près de la mer de Galilée... Un endroit merveilleux et pittoresque. J'ai même mangé du poisson tilapia pêché là-bas (appelé aussi poisson de Saint-Pierre). Ce poisson est pêché exclusivement dans la mer de Galilée. C'est inesthétique à regarder, mais c'est délicieux. Certains d’entre vous étaient là et vous le savez vous-même. Un endroit merveilleux, peut-être l’un des endroits les plus merveilleux de la planète. C'est un très petit lac. À propos, il est intéressant de noter que Luke, qui a beaucoup voyagé à travers le monde, ne l'appelle jamais une mer, mais seulement un lac, car pour lui c'était un lac. À son point le plus large, il atteint 13 km et une longueur de 21 km. C'est donc un très petit lac, de 13 kilomètres sur 21. Il est de forme ovale et au nord cet ovale est plus large qu'au sud. Le lac est situé à une altitude de 213 mètres sous le niveau de la mer. Il s'agit de la partie supérieure de la vallée, qui s'étend jusqu'à la mer Morte, dont la côte se trouve à 425 mètres sous le niveau de la mer. Ce territoire est l’un des endroits les plus fertiles de la planète.

Vous pourriez être intéressé de savoir qu'il y avait neuf villes assez grandes sur les rives de la mer de Galilée. En 1930, il n'y avait qu'un seul village de Tibère à ces endroits. Aujourd'hui, c'est la seule colonie survivante. Le lac regorgeait tout simplement de bateaux de pêche. Josèphe écrit que 240 bateaux de pêche étaient amarrés au bord du lac. Pour un lac mesurant 13 kilomètres sur 21, cela représente toute une flotte. C'est là que Jésus marcha et trouva deux frères. De quel genre de personnes s’agissait-il ? Le texte nous dit qu'il s'agissait de Simon, nommé Pierre, et de son frère André.

C'est ainsi que leur appel s'est produit. Mais notez que c'est déjà la deuxième étape de leur vocation. Le Nouveau Testament rapporte plusieurs occasions où le Christ appelle des disciples. Chaque évangéliste a choisi l'un ou l'autre cas pour ses propres objectifs. On peut remarquer une certaine séquence dans ces appels. En d’autres termes, il y a au moins cinq épisodes mentionnés dans la Bible, et chaque fois que Jésus amenait les disciples nouveau niveau. La même chose nous arrive, n'est-ce pas ? À un moment donné, vous avez été appelé au salut. Vous avez alors été appelés à un nouveau niveau d’engagement envers Christ. Et plus tard, Christ vous a appelé à le servir dans un ministère spécial. Alors peut-être avez-vous entendu un appel à servir dans un endroit spécifique, comme Grace Church ou ailleurs. En d’autres termes, un appel de Dieu peut avoir differentes etapes. La même chose s’est produite dans le cas des disciples du Christ.

Nous lisons pour la première fois l’appel des disciples au chapitre 1 de l’Évangile de Jean. Vous pouvez étudier ce texte vous-même. Nous ne consacrerons pas de temps à cela maintenant. C'était un appel au salut. Premier appel. Et si vous vous en souvenez, Jean-Baptiste a dit : « Ne me suivez plus, mais suivez-le. » Dès lors, ils quittèrent Jean et suivirent le Christ. C'était un appel au salut.

Matthieu 4 : 18 décrit la deuxième étape de l’appel à des disciples. C'est un appel à devenir pêcheurs d'hommes. Maintenant, ils suivront Jésus, mais ce n’est qu’un événement ponctuel. Ils n’ont pas encore abandonné tout leur mode de vie. Ils suivirent Jésus. Et à partir de ce moment, à partir de ce jour, ils sont appelés à gagner des âmes et à attraper les gens. Ils sont appelés à le suivre.

Il y a un troisième appel. Cela est rapporté dans l’Évangile de Luc, chapitre 5. Cela se produit après les événements décrits par Matthieu. La situation y est différente. Il existe des similitudes, mais il existe également des différences évidentes. Si vous regardez Luc 5, vous les verrez. Dans Luc 5, Jésus vient vers les disciples et la situation est un peu différente. Ils continuent à pêcher, ce qui signifie qu’ils n’ont pas complètement abandonné leur métier dans la deuxième étape. Ils suivirent Jésus, mais seulement pour un temps. Désormais, la réponse à l’appel sera plus constante. Jésus ne dit plus simplement qu’il attend de ses disciples qu’ils soient des pêcheurs d’hommes au sens général. Il appelle désormais ses disciples à n’attraper que les gens et personne d’autre.

À ce stade, Jésus se tenait au bord du lac de Génésaret, comme on appelait aussi la mer de Galilée. Naturellement, Luke l’appelle un lac, car il a beaucoup voyagé. Il a vu de vraies mers, et ce lac ne peut leur être comparé. Jésus voit deux bateaux de pêche près du rivage, d'où sont descendus les pêcheurs. Il entra dans la barque qui appartenait à Simon, et en cela seul il y a une différence avec l'épisode décrit par Matthieu. Jésus dit : « Avancez au large et jetez vos filets pour pêcher. » Et puis un miracle arrive au poisson. C’est à ce moment-là qu’ils ont enfin compris leur vocation et leur dévouement. Et Jésus répète son appel au verset 10. Luc dit que l’horreur saisit non seulement Pierre, mais « aussi Jacques et Jean, les fils de Zébédée, qui étaient les compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon : N'aie pas peur... » Peu importe que vous n’ayez pas réussi à attraper un seul poisson. Vous souvenez-vous de l'histoire ? Ils ne pourraient pas attraper un seul poisson pendant la nuit sans le Seigneur. Le poisson est entièrement sous le contrôle de Jésus. Il dit : « Vous voulez du poisson. Jetez vos filets où je vous le dis, et vous aurez du poisson. Sans Moi, vous ne pouvez rien faire. Ne te demande même pas si tu seras capable d’attraper quoi que ce soit sans Moi. » Et plus loin, Il dit : « Désormais, vous attraperez les gens. »

Et ici, les disciples atteignent un tout nouveau niveau de dévouement, car eux, « après avoir ramené les deux bateaux à terre, ont tout quitté et l’ont suivi ».

Je suppose que vous comprenez que la même chose se produit dans nos vies ? Il était une fois vous êtes venu au Christ, et bientôt quelqu’un vous a dit : « Il est temps de devenir pêcheur d’hommes. » Cependant, il arrive que beaucoup de temps s'écoule jusqu'à ce que vienne l'heure (et pour certains elle n'arrive jamais) où il faut tout quitter et aller attraper des gens.

Mark 3 décrit un autre appel. Ici, ils ne sont pas seulement appelés à « attraper les hommes », mais aussi choisis comme apôtres. Au verset 14, nous lisons : « Et il en établit douze pour être avec lui et pour les envoyer prêcher, et afin qu'ils aient le pouvoir de guérir les maladies et de chasser les démons » (Marc 3 : 14-15). Ils avaient le pouvoir de faire des miracles. Ainsi, ils sont passés d’un appel commun à un dévouement total, et ont maintenant acquis le pouvoir d’accomplir des miracles.

Enfin, la cinquième étape est décrite dans Matthieu chapitre 10, verset 1 : « Et il appela ses douze disciples et leur donna pouvoir sur les esprits impurs, pour les chasser et guérir toute sorte de maladies et d'infirmités. » Au verset 7, Jésus dit aux apôtres d'y aller et explique comment ils doivent marcher. Plus précisément, Il précise qu’Il ​​les envoie « comme des brebis parmi les loups » (verset 16), et à partir de ce moment ils vont prêcher. Voyez-vous le processus évoluer ? Mes amis, la même chose devrait arriver avec nous. Tout commence au moment où nous rencontrons Jésus-Christ, l’acceptons comme Sauveur, puis le Saint-Esprit nous pousse à devenir pêcheurs d’hommes, puis nous quittons tout et toute notre vie est tournée vers l’évangélisation. Enfin, vient le moment où tu te sens La puissance de Dieu et sors dans son champ, afin que, comme son représentant autorisé, faites son œuvre.

Mais notre texte ne décrit que la deuxième étape. Ce n'est que le début. Que faisaient ces frères ? Nous lisons : « Et comme il passait près de la mer de Galilée, il aperçut deux frères, Simon appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient des filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs » (Matthieu 4 : 18).

Il y avait trois principales méthodes de pêche à cette époque. La première méthode est une canne à pêche ordinaire. Aujourd'hui, ils pêchent à l'aide d'une canne à lancer, alors qu'à cette époque, la ligne de pêche était simplement attachée à un long bâton. Ainsi, vous pourriez attraper du poisson avec une canne à pêche.

La deuxième façon de pêcher est la senne. Le filet était lancé depuis un bateau, ou plutôt depuis deux bateaux. Le filet était maintenu par des cordes aux quatre extrémités. Un poids était attaché au milieu du filet afin que le filet s'enfonce immédiatement le plus profondément possible. Naturellement, à mesure que le bateau bougeait, le filet capturait simplement le poisson. Les pêcheurs tiraient sur les cordes et attachaient fermement le filet en haut, et à l'intérieur il était rempli de poissons. La Bible parle d'un filet dans Matthieu 13. Au fur et à mesure que les bateaux se déplaçaient, le filet se transformait en un énorme cône dans lequel tombaient les poissons. Tout ce que les pêcheurs avaient à faire était d'attacher le filet en haut et de retirer le poisson capturé.

Enfin, la troisième méthode de pêche consiste à lancer un filet. Dans ce cas, on utilise un épervier plutôt qu'une senne (en grec « sagene »). Ce filet devait être jeté à la mer depuis l'épaule. Le réseau avait une forme ronde et atteignait trois mètres de diamètre. Les vrais pêcheurs savaient lancer ce filet. Ils pourraient le jeter depuis le rivage. Le filet a coulé au fond à une profondeur d'environ jusqu'aux genoux. De petites pierres rondes étaient accrochées le long des bords du filet. Le filet entourait le poisson par le bas. Le pêcheur a tiré la corde et a sorti le poisson. C'est ainsi que les pêcheurs pêchaient le poisson.

Vous vous demandez peut-être pourquoi je vous dis tout cela. Je pense que c'est assez intéressant. À propos, on utilise ici le mot «amphibiousron», d'où vient le mot «amphibien», car ce filet fonctionnait en deux éléments: le pêcheur se tenait au sol, mais il jetait le filet à la mer, d'où il récupérait le poisson.

Mais ce qui est encore plus intéressant, c’est ce que Jésus a dit : « Je ferai de vous pêcheurs d’hommes. » Il s'agissait d'un jeu de mots basé sur l'occupation des premiers disciples de Jésus. Ils jetèrent un grand filet depuis le rivage et s'attendaient à attraper beaucoup de poissons. Ils ne se contentaient pas d’un seul poisson. Et j’aime que Jésus leur dise que ceux qu’ils attraperont seront tout un tas. Lorsque le Seigneur parle de l’Évangile, il pense à plusieurs personnes.

Il appela donc Simon et André, mais regardez le verset 21 : « Et, partant de là, il vit les deux autres frères, Jacques Zébédée et Jean, son frère, dans la barque avec Zébédée, leur père, réparant leurs filets, et il les appela. . » .

Il annonça donc le plan aux quatre pêcheurs. De plus, c’étaient des gars grossiers. Ne perdez pas de vue ce fait. Ils étaient grossiers. Il a fallu faire beaucoup de travail sur eux pour les envoyer au ministère. C'étaient des hommes grossiers qui avaient vu beaucoup de choses en leur temps. Nous pouvons certainement dire cela de Pierre, mais il semble que les autres n'étaient pas très différents de lui. Ils ont eu beaucoup de problèmes. Ils ne se distinguaient en aucun cas par un sens spirituel particulier. En principe, ce que Jésus disait au cours des premiers mois de son ministère n’avait pas d’importance. Ils ne le comprenaient toujours pas. Lorsque Jésus parlait avec des expressions figuratives ou fleuries, ou comme les Juifs les appellent « mashal », ils haussaient simplement les épaules avec perplexité : « De quoi parlez-vous ? Nous ne comprenons pas". Ils avaient une compréhension plutôt limitée des questions spirituelles. Les paraboles racontées par Jésus au chapitre 13 sont tombées dans l’oreille d’un sourd. Ils n’ont jamais compris ce que Jésus essayait de dire. Ils se sont longuement gratté la tête et se sont demandé ce que cela signifiait. Jésus avait tout à dire, et eux avaient beaucoup à savoir et beaucoup à apprendre. En même temps, ils manquaient terriblement de compassion. C’étaient des gens vraiment insensibles.

Rappelez-vous dans Matthieu 14 :15 : « Ses disciples s’approchèrent et dirent : « Ceci est un lieu désert, et il est déjà tard ; libérez les gens pour qu’ils puissent aller dans les villages et acheter de la nourriture pour eux-mêmes. Autrement dit, débarrassons-nous de toute cette foule, car ils voudront bientôt manger et nous devrons tous les nourrir. Ce n'est pas vraiment accueillant, c'est le moins qu'on puisse dire. Ces gars n'étaient pas du tout hospitaliers. C’étaient des gens remplis d’orgueil et, à côté de Jésus, ils se sentaient probablement mieux que les autres.

Dans Matthieu 18, un petit garçon nous accompagnait. Ils se sont empressés de se débarrasser de l'enfant, car ils n'avaient pas le temps de se laisser distraire par certains enfants. Ils n'étaient pas pressés de pardonner. Pierre demande à Jésus : « Seigneur. Si quelqu’un m’offense, combien de fois dois-je lui pardonner ? Et le Seigneur dit : quatre cent quatre-vingt-dix. Oui, pas de chance... Finalement, ils se sont comportés de façon horrible lors des réunions de prière. Ils n'arrêtaient pas de s'endormir ! Et ils manquaient de courage. Dès que le berger fut frappé, toutes les brebis furent dispersées. Merveilleuse entreprise! Ils n’avaient aucune sensibilité spirituelle, aucune compassion, aucune humilité, aucun désir de pardonner, aucune fermeté dans la prière, et en plus, ils étaient des lâches ! Suivez-Moi et Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes ! Comprenez-vous ce que le Seigneur peut faire de vous et de moi ? Il excelle dans la manipulation de matières premières dans lesquelles il est difficile, voire impossible, de déceler un potentiel.

C'est aussi une bonne leçon. Je sais avec certitude que Jésus a vu quelque chose en eux. Il remarqua quelque chose chez eux. Il savait ce qu'il faisait. Il y a identifié un certain potentiel. Il a vu ce potentiel. En étudiant ce sujet, je me suis demandé si le fait qu’Il ​​ait choisi les pêcheurs était une mise en accusation de l’ensemble du système juif de cette époque ? Pourquoi n’a-t-il pas appelé un seul rabbin pour rejoindre son équipe ? Un rabbin ou un leader juif doué, perspicace, intelligent et instruit ? Et les pêcheurs ? Que comprennent-ils ? Ils ne sont même pas allés à l'école. Ils ne savent peut-être même pas écrire ! Mais Jésus s’est appuyé sur quelque chose de plus important. Il ne s'appuyait ni sur la sagesse terrestre, ni sur la religiosité, ni sur l'éducation, ni sur les rituels ! Il comptait sur quelque chose de mieux. « Il n’y a pas beaucoup d’entre vous qui soient sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles », dit l’apôtre Paul. "Mais Dieu a choisi les choses folles du monde." Il a choisi le plus simple et le plus inutile.

Matthew Broadus, l'éminent commentateur qui a écrit un commentaire admirable sur l'Évangile de Matthieu, dit : « Peut-être étaient-ils moins enlisés dans les traditions insensées des pharisiens et étaient donc plus disposés à accepter le nouvel enseignement et à le transmettre aux autres. . De plus, ils étaient clairement des roturiers au sens plein du terme. Il est fort possible qu’ils aient tous mené une vie plutôt modeste et n’aient pas étudié dans des écoles rabbiniques. En effet, dans Actes 4 : 13, il est dit qu’ils étaient « des gens simples et ignorants ». « Que savent-ils ? Ce sont des Galiléens !

Regardez le verset 19. Jésus leur dit : « Suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Mes amis, il y a une chose que nous, chrétiens, négligeons souvent. point important. Les gens disent souvent : « Oh, si seulement une personne célèbre devenait chrétienne ! Combien de personnes conduirait-il à Christ ! » Mais le Seigneur n’a pas choisi de telles personnes dès le début. Il n’a pas agi selon le principe suivant : « Si un tel croyait, il aurait une grande influence ». Le Christ n'a pas choisi l'équipe olympique pour lui-même, et non pas parce que les champions olympiques sont mauvais. Il n'a pas choisi les génies pour lui-même. Il choisit des pêcheurs simples et humbles. C’étaient des gens ordinaires issus du peuple. Dieu a toujours favorisé les simples et les pauvres, les pauvres, y compris les pauvres en esprit.

Remarquez à nouveau le verset 19 comme il est beau : « Et il leur dit : Suivez-moi, et je ferai de vous pêcheurs d'hommes. » C'est une promesse incroyable ! Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. Nous voyons qu’en Jean 1 ils avaient déjà cru, et maintenant la deuxième étape est arrivée. J'ai une tâche, et vous serez des pêcheurs d'hommes. Ils ont parfaitement compris ce que Jésus voulait dire. Après tout, l’image devant eux était si claire. Ils comprenaient exactement de quoi Jésus parlait.

Vous êtes-vous déjà demandé comment mettre en pratique les principes de la pêche ? Je ne comprends absolument rien à la pêche, surtout comment attraper du poisson avec un filet. Mais avez-vous déjà réfléchi à la manière dont les compétences de pêche peuvent être appliquées à l’évangélisation ? Les pêcheurs qualifiés ont plusieurs qualités importantes. Le premier d’entre eux est la patience. Quand quelqu’un me dit qu’il déteste la pêche, je comprends tout de suite qu’il n’a aucune patience en tant que telle. Les vrais pêcheurs apprennent à être patients, donc si nous voulons être des pêcheurs d’hommes, nous devons apprendre à être patients. La deuxième qualité des pêcheurs est la régularité. Cette qualité m’étonne tout simplement ! Les pêcheurs font toujours la même chose et reviennent toujours au même endroit. « Nous n’avons rien attrapé, mais nous allons revenir en arrière et lancer à nouveau le filet. » Encore et encore. Cohérence.

La troisième qualité d'un pêcheur expérimenté est le courage. Sur un bateau fragile, ils s'aventurent dans la mer immense. Malgré les dangers, ils partent en mer pour attraper le plus de poissons possible.

De plus, les pêcheurs semblent savoir quand le moment est venu. Si vous devez parler à un pêcheur qui connaît son métier, il vous dira toujours quand et où chercher le bon poisson. Ainsi, l’évangéliste choisit soigneusement le moment et le lieu pour gagner des âmes à Christ.

Et enfin, avez-vous remarqué qu'un bon pêcheur essaie toujours de passer inaperçu ? Je me souviens quand j'étais petit, j'allais pêcher sur la côte Est avec oncle Charlie. Je me souviens encore de la façon dont j'ai essayé de me pencher hors du bateau, et à chaque fois il m'a strictement ordonné : « Ne vous penchez pas hors du bateau. Il avait peur que les poissons me voient et aient peur ou quelque chose du genre. De toute façon, dit-il, on ne peut pas sortir du bateau. Vous ne devriez pas être visible. Si vous voulez attraper un poisson, essayez de ne pas le laisser vous voir.

Je ne sais pas à quel point c'est vrai, mais c'est très bien exemple clair. Un bon évangéliste est difficile à voir sur un piédestal. Il reste dans les coulisses. Il cache autant que possible sa présence et même son ombre pour que le regard de celui qui entend l'Évangile soit entièrement tourné vers Jésus-Christ.

Ainsi, Jésus dit : « Tu sais ce qu’est la patience, ce qu’est la constance, ce qu’est le courage, tu connais le meilleur moment et le meilleur lieu, tu sais qu’en cette matière on ne s’expose pas, c’est pourquoi je te choisis pour attraper les hommes. » Jésus a pris sur lui d’enseigner à ces gens. Saviez-vous que la seule façon d’apprendre à une autre personne à évangéliser est d’aller témoigner avec elle. Vous ne pouvez pas monter en chaire et dire : « J’ai fini de prêcher, maintenant vous allez tous devenir pêcheurs d’hommes. » Il faut d’abord leur apprendre. Après tout, certaines personnes ne savent pas comment mettre un appât sur un hameçon. Quelqu'un ne sait pas enrouler une ligne de pêche. Quelqu'un ne sait pas lancer une canne à pêche.

Jésus a dit : « Je ferai de vous pêcheurs d’hommes. » Il a promis d’enseigner l’Évangile et il l’a fait. Savez-vous combien de temps il lui a fallu pour les former ? Trois ans! Trois ans, c'est incroyable, n'est-ce pas ? Il a d'abord passé un peu de temps avec eux, a décrit le service afin qu'ils aient une impression générale, puis les a envoyés prêcher par deux (Matt. 10). Ils allaient prêcher, puis revenaient, puis repartaient, puis revenaient encore, mais ils revenaient toujours et rendaient compte du travail qu'ils avaient accompli. Ils allèrent au sermon par deux et revinrent. Enfin, dans Matthieu 28, Jésus dit : « Ça y est, je dois y aller, maintenant le ministère est entre vos mains. Votre formation est terminée." C'était la méthode d'enseignement qu'utilisait Jésus : appeler à lui, raconter la mission, enseigner, envoyer en première mission, écouter le rapport. En effet, lorsque les disciples revenaient de leur mission missionnaire, ils parlaient de ce qui s’était passé et du lieu. Par exemple, ici c'était comme ça, et là c'était comme ça. Ayant retenu la leçon, ils repartirent en mission et revinrent en rendant compte du travail accompli. Finalement, ils sont allés jusqu'au bout préparation nécessaire, et Il est allé vers le Père.

Comment a-t-il formé les évangélistes ? Vous êtes-vous déjà demandé comment Jésus leur a enseigné ? Pendant le temps qui nous reste, j'aimerais que nous prêtions attention à certains points.

D'abord. Regardez le Nouveau Testament. Qu’a fait Jésus pour amener les gens à venir à lui ? Il a juste fait son truc et ils l'ont regardé. Il ne leur a pas donné un cours de 45 conférences. Il a simplement fait son truc et ils ont observé et appris.

Ce sont les méthodes utilisées par Jésus. Premièrement, il était disponible. En étudiant la vie de Jésus-Christ, je vois qu’il était constamment entouré d’une foule immense. Avez-vous prêté attention à cela ? Il était toujours là où il y avait beaucoup de monde. Il était toujours là où se trouvaient les pécheurs. D'ailleurs, ils disaient de lui : « Il mange et boit avec les pécheurs. Il est l'ami des pécheurs." Il l’était vraiment. Il était vraiment là pour eux. Et ils ont compris le message selon lequel ils devaient être proches de Lui.

Deuxièmement, il n’avait pas de favoris. Il ne cherchait pas à communiquer avec la noblesse. Il ne marchait pas bras dessus bras dessous avec des célébrités. Il n'a pas couru après les riches. Il n'était pas présent jambe courte avec des personnalités religieuses. Peu importe leur statut social. Il s'adressa également au riche Jaïrus et consacra du temps à la prostituée. Il n'avait pas de favoris. Il était accessible et il n’avait pas de favoris.

Il y a un troisième aspect que je vois dans l’approche de Jésus en matière d’évangélisation. Il était sensible. Il pouvait reconnaître instantanément coeur ouvert. Avez-vous appris à reconnaître un cœur ouvert ? Rappelez-vous, dans Marc 5, Jésus marche et une foule de gens se presse autour de lui, ce qui rend sa marche difficile. Pouvez-vous imaginer ce que signifie être entouré d’une foule de gens ? Ce n'est pas comme les files d'attente aujourd'hui. Il y a eu là un véritable coup de cœur. Il pouvait à peine marcher. Il fut pressé de tous côtés, mais soudain il « se retourna parmi le peuple et dit : Qui a touché mes vêtements ? Ils se moquèrent de lui en réponse : « Tu vois que les gens te pressent, et tu dis : Qui m'a touché ? Mais il a regardé autour de lui pour voir celui qui avait fait cela.

Il y avait bien une femme qui saignait et qui tirait un des quatre pompons qui pendaient à la robe du rabbin. Jésus savait que son cœur était ouvert, alors il lui prêta attention, malgré la foule rassemblée autour de lui. Il a guéri sa maladie. Elle lui a tout avoué et a avoué sa foi en lui du fond de son cœur.

Jésus était vraiment sensible. Il voyait dans la foule un homme au cœur ouvert, sensible à l'Esprit Saint. Vous savez, vous pouvez aussi le reconnaître. Si vous marchez par l'Esprit, le Saint-Esprit de Dieu vous conduira vers une telle personne.

Jésus était accessible, n'avait pas de favoris, mais était sensible. Enfin, quatrièmement, il cherchait à se confesser publiquement. J'y ai déjà fait allusion. Il n’a permis à personne de simplement le fuir. La femme décrite dans Marc 5 devait déclarer publiquement sa foi. Elle n'avait nulle part où aller. Elle toucha le bord de son vêtement et fut complètement guérie de sa maladie ; cela ne suffisait pas. Mark écrit qu'elle a beaucoup souffert de la part des médecins et qu'elle a dilapidé tous ses fonds. Mark mentionne quelque chose que Luke omet naturellement. Les disciples lui disent : « Comment peux-tu dire qui t’a touché alors que le peuple te presse ? » Mais Jésus distingua cette femme parmi la foule et lui dit : « Ma fille ! ta foi t'a sauvé ; Partez en paix et guérissez-vous de votre maladie. Il lui a fait confesser sa foi. Nous devons faire la même chose. Pour que l’Évangile ait un effet sur les gens, ils doivent être amenés au point où ils confessent publiquement Jésus comme Seigneur de leur bouche.

Jésus avait une autre caractéristique qu’il utilisait dans l’évangélisation. C'est l'amour et la tendresse. Il y a beaucoup à dire à ce sujet. L'Évangile de Jean, chapitre 8, décrit comment il a traité la femme surprise en adultère. On s’est moqué de cette femme parce qu’elle menait le style de vie le plus promiscuité imaginable, mais que lui a fait Jésus ? Comment a-t-il traité Marie-Madeleine ? Combien de cas sont décrits dans l’Évangile de Matthieu, par exemple au chapitre 8 ? Dans Matthieu 8, Il a tendu la main et a touché le lépreux ? Il avait assez de bonté pour le pécheur.

Et encore une qualité. Il trouvait toujours le temps. Quand je me compare au Seigneur, cela me convainc grandement. Je suis toujours pressé, j'ai toujours besoin d'aller quelque part, j'ai toujours de grands projets, j'ai toujours une sorte de réunion. Je consacre tellement de temps au service qu'il ne me reste absolument plus de temps pour les gens. Jésus a réservé du temps aux gens. Dans Marc 5, nous lisons que, entouré d'une foule de gens, Jésus prend le temps d'écouter Jaïrus et sa longue histoire sur sa fille malade. Il y avait beaucoup de monde, mais Jésus prenait son temps.

Jésus a passé trois ans à enseigner à ses disciples comment être abordables, comment ne pas faire preuve de partialité, comment être sensibles, quelle devrait être leur profession de foi, comment traiter les autres avec gentillesse et amour, et comment prendre le temps d'appliquer les compétences. ils avaient appris grâce à leurs activités de pêche : la patience, la constance, le courage, le sens de l'instant et la capacité à rester dans l'ombre. Quelqu’un a dit très justement à propos de l’évangélisation : « Les compétences de l’évangélisation ne s’apprennent pas par l’étude, mais se développent par la pratique. » Mais cela s’applique à tous les autres aspects de la vie chrétienne.

Ils ont appris. Il leur a enseigné. Je pense que vous savez tous que Jim George a commencé à travailler dans notre église il y a plusieurs années. Nous pourrions embaucher quelqu'un pour faire des visites et de l'évangélisation. Mais nous l’avons mal fait. Nous avons embauché une personne parmi le personnel qui enseigne l’évangélisation aux autres membres de l’église. Si nous prenions un ministre évangéliste, qu’aurions-nous aujourd’hui, dans cinq ans ? Un ministre-évangéliste évangélique. Mais nous avons maintenant 200 à 300 membres d’église formés pour devenir pêcheurs d’hommes. C'est ce que Jésus a fait.

Et quelle a été la réaction des disciples à l’appel de Jésus ? "Et ils quittèrent aussitôt leurs filets et le suivirent." Le verset 22 dit que les deux autres frères, Jacques et Jean, « quittèrent aussitôt le bateau et leur père le suivirent ». Incroyable! Obéissance instantanée. Ce sont les paroles de Celui qui a le pouvoir. Si, en marchant au bord d’un lac, vous dites aux pêcheurs : « Suivez-moi », et qu’ils vous suivent, cela veut dire quelque chose ! Et quand Jésus est montré comme un personnage épuisé, faible, se balançant dans le vent, incapable de blesser une mouche, ce n’est pas Christ. Il s'approche des pêcheurs grossiers aux mains rugueuses du travail et leur dit : « Suivez-moi », et ils quittent tout, quittent leur propre père et le suivent. Ils obéirent. On peut se demander : « Avaient-ils vraiment un zèle particulier pour sauver les âmes de quelqu’un ? Pour être honnête, j’en doute fortement. Je suis sûr qu'ils n'avaient envie de rien. Alors pourquoi l’ont-ils suivi ?

Je veux te dire quelque chose. Voulez-vous avoir le désir de gagner des âmes pour Christ ? Commencez par l'obéissance. C'est là que tout commence. Soyez simplement obéissant. Je le dirais ainsi : l’obéissance est l’étincelle qui allume le feu de l’enthousiasme.

Pour que le zèle pour les âmes naisse dans le cœur, pour que le cœur brûle du désir de sauver les perdus, il faut obéir à Dieu et Il transformera la flamme de l'obéissance en un immense feu de forêt. Permettez-moi d'en citer quelques-uns des gens exceptionnels. David Brainerd, le grand missionnaire parmi les tribus indiennes, mort très jeune, alors qu'il n'avait pas encore trente ans, a dit : « Oh, si je devenais un feu flamboyant pour la cause de Dieu ! Henry Martin : "Je veux brûler pour l'amour de Dieu." Le grand prédicateur Alexander McLaren : « Montrez-moi à quel point un chrétien est compatissant et je montrerai à quel point il est efficace. »

Où commencer? D’où vient un tel enthousiasme ? Comment acquérir le désir de brûler pour Dieu ? D'où est ce que ça vient? Cela commence par une petite étincelle d’obéissance. C’est ce qu’écrit Cortlandt Meyers dans How Do We Know ? à propos du grand prédicateur écossais Robert McCheyne, décédé à l'âge de 29 ans :

Partout où il mettait les pieds, l’Écosse tremblait. Partout où il ouvrait la bouche, le pouvoir spirituel se répandait dans toutes les directions. Des milliers de personnes le suivirent pour se retrouver aux pieds de Jésus.

Un voyageur a voulu un jour voir les endroits où McCheyne prêchait. Il arrive dans une ville écossaise et trouve une petite église. Le gardien aux cheveux gris a accepté de l'emmener autour de l'église. Il conduisit le voyageur dans le bureau de McCheyne et lui ordonna de s'asseoir à table. Après avoir hésité quelques instants, le voyageur s'assit sur une chaise. Il y avait une Bible ouverte sur la table devant lui. Le vieil homme dit : « Inclinez la tête sur le livre et pleurez. C’est ce que notre pasteur faisait toujours avant la réunion. Après cela, il conduisit l’invité à la chaire, où la Bible était également ouverte, et dit : « Tenez-vous à la chaire, serrez votre tête dans vos mains et laissez les larmes couler de vos yeux. C’est ce que notre pasteur faisait à chaque fois avant de commencer son sermon.

Faut-il s’étonner qu’avec un tel zèle pour les âmes perdues que McCheyne possédait du Saint-Esprit, il en ait gagné beaucoup au Christ Sauveur ?

Alors, par où commencer lorsque l’évangélisation semble trop lointaine ? Où tout commence-t-il ? Tout commence par une petite étincelle d’obéissance. De cette étincelle, une flamme s'allumera. Le Seigneur a montré une telle obéissance. Et il a besoin d'aide personne spéciale. Il a besoin d'une équipe de secours bien formée à Grace Church. Il n’a pas besoin d’un club d’intérêts fermé. Il y avait déjà trop de ce genre de bonté. Il a besoin de nombreuses équipes de secours bien formées. Il a besoin de pêcheurs d'hommes. En êtes-vous capable ? Définitivement oui! Mais comment y parvenir ?

Écouter. Tout d’abord, soyez croyants. Tant que vous n’y croyez pas, vous ne pouvez pas rejoindre l’équipe de secours. Deuxièmement : être disponible. Apprenez à conduire les âmes vers Christ. Et si cela signifie participer à des activités d’évangélisation, participez-y. Si cela signifie lire le Nouveau Testament et mettre en évidence tous les passages qui parlent d'évangélisation, puis mémoriser les versets, lisez, soulignez et étudiez. Alors, croyez en Christ et soyez disponible. Troisièmement, ne soyez pas indifférent. Ne soyez pas indifférent. Cela signifie peut-être lire des livres. Cela signifie clairement rencontrer des gens incroyants, ce qui signifie être obéissant. Alors soyez obéissant. Partez à la découverte du monde même si vous n'avez pas beaucoup d'enthousiasme. Commencez à parler à votre voisin. Dites-lui les mots que vous avez toujours voulu dire, mais que vous n'avez jamais dit. Et réalisez que votre exemple est Jésus. Découvrez comment il a agi. Trouvez un autre croyant qui soit un exemple pour vous et imitez-le.

Croyez, soyez disponible, soyez indifférent, soyez obéissant, suivez Jésus et apprenez des bons exemples des autres.

Jésus a donc commencé son ministère au bon moment, au bon endroit, avec le bon message et les bons compagnons. La lumière est venue dans ce monde, et notre tâche, mes amis, est de l’apporter à ce monde.

En conclusion, je vais vous raconter une histoire. Quand j'étais étudiant, avec Dave Hawkins (qui est maintenant pasteur de Grace Church, Long Beach), Bruce Peterson, diacre de notre église, Ed Byrne (qui est maintenant deuxième pasteur de Calvary Baptist Church, Los Gatos) et Lenny Seidel (maintenant en service dans l'Est), nous avons chanté en quatuor. Nous avions une chanson préférée que nous chantions toujours et partout. C’est l’hymne « Que les feux inférieurs brûlent ». Certains d'entre vous connaissent peut-être cette mélodie. Je me souvenais si bien de la partie baryton que maintenant je ne me souviens même plus de la mélodie principale. C'était une sorte de carte de visite de notre quatuor. Mais vous savez, nous n’avons pas vraiment approfondi ce que signifiait la chanson. Les gens sont venus vers nous et nous ont demandé de quoi parlait cette chanson : « Que les feux inférieurs brûlent ». Nous avons simplement haussé les épaules en disant : « C’est juste une belle mélodie. »

Que sont les « lumières inférieures » ? L'histoire de cette chanson vient d'une histoire de Dwight L. Moody.

Un jour, sur le lac Érié, le bateau à vapeur fut pris dans une tempête. Le capitaine a tenté de le diriger vers le quai de Cleveland. A l'entrée de ce port se trouvent des feux dits supérieurs et inférieurs. De loin, on pouvait voir les plafonniers briller assez fort, mais lorsque le navire s'est approché du port, les lumières éclairant l'entrée du port n'étaient pas visibles. Le pilote a dit qu'il valait mieux retourner au lac, car il ne voyait pas le chemin et ne pouvait pas guider le bateau à vapeur, mais le capitaine a commencé à insister et à exiger que le pilote fasse tout son possible pour entrer dans le port. En conséquence, le paquebot, n'ayant pas de feu de guidage, s'est échoué et a été brisé en morceaux. Quelqu'un a oublié les lumières inférieures et elles se sont éteintes.

Soyons prudents. Le Seigneur illumine brillamment avec les lumières supérieures, mais Il nous a confié le soin des lumières inférieures.

Père céleste, nous te remercions pour ton appel, car nous devons accomplir ce ministère pour toi. Nous te louons et te demandons de faire de nous des pêcheurs d'hommes. Pour l'amour de Jésus-Christ. Amen.

« Et il leur dit : Suivez-moi, et je ferai de vous pêcheurs d'hommes. Et aussitôt ils quittèrent leurs filets et le suivirent. De là, allant plus loin, il vit deux autres frères, Jacques Zébédée et Jean son frère, dans une barque avec Zébédée leur père, réparant leurs filets, et il les appela. Et ils quittèrent aussitôt le bateau et leur père et le suivirent. Mat. 4:19-22.

Cette fois marque le début service terrestre Jésus. C’est à cette époque que débute la mise en œuvre du plan. Dieu, quand quelque chose de nouveau a commencé à émerger sur terre pour le salut des hommes.

Les frères Peter et Andrey pêchaient. A ce moment-là, leur vie peut être considérée comme bien établie, voire réussie. Ils avaient leur propre entreprise et leur propre richesse. Les deux autres frères, Jacob et John, avancent également avec confiance dans leur vie. Ils travaillent avec leur père et sont sur leur propre bateau, ce qui témoigne d'une entreprise familiale établie. Tout cela indique que la vie de ces personnes était prospère. Il convient également de prêter attention au fait que ces quatre-là ont confiance et paix non seulement dans la vie terrestre. Ils étaient tous juifs et avaient leur propre religion. Jésus a trouvé ces gars-là dans une position si bonne, même pour beaucoup aujourd’hui, enviable. Jésus appelé qu'ils le suivent et appelé pour servir: « Et il leur dit : Suivez-moi. ...et je les ai appelés" . Lorsque cela s’est produit, la vie de ces jeunes a pris un tournant radical.

Il convient également de noter que tout le monde n'aime généralement pas pêcher, mais ici travail professionnel sur l'eau, avec une odeur de mer et de poisson. Il n'est pas possible d'appuyer sur les touches avec des mains propres et une manucure en étant assis dans des conditions confortables. Ce type de travail n'est pas du goût de tout le monde. Tout le monde n’a pas la possibilité de devenir athlète ou astronaute. Un métier comme la pêche nécessite une approche particulière. Mais ces gens Très bien connaissaient leur affaire. Ils savaient à quel point il est difficile d'être pêcheur, combien de sueur il faut évacuer et combien d'efforts il faut déployer. chaque jour. Ce n'est pas facile de vivre une telle vie, il faut se lever tôt et sortir sur l'eau, sachant que ce travail peut s'éterniser jusque tard dans la nuit. Après tout, les poissons n’arrivent pas dans le filet comme prévu. Ces gars-là, abandonnant le canapé, ont consacré leur vie, leur corps afin d'avoir la sécurité dans la vie terrestre pour eux et leurs familles.

Ainsi, ni aux deux premiers frères, ni aux deux autres, Jésus, appel eux, n'ont pas promis de développer leur entreprise, ni qu'ils ne travailleraient plus eux-mêmes, mais qu'ils posséderaient seulement des actions et profiteraient de la vie. Rien de tel ne leur est arrivé. On ne leur offrit aucune place chaleureuse, aucun rang, aucun honneur religieux. Jésus leur a offert nouvelle vie , nouvelle façon : " et leur dit : suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. . Aucun raisons visibles Ces gens n’avaient pas la force d’accepter ces paroles étranges. Peut-être juste par curiosité pour l'expression : "pêcheurs d'hommes" . MAIS, ces paroles sont sorties de la bouche de Jésus-Christ, ce ne sont donc pas que des paroles ou une « lettre », pas seulement une promesse humaine. Non. Ce Parole vivante de Dieu , qui produit la Révélation chez une personne, la purifie, lui donne la sagesse pour percevoir et comprendre cette parole, lui donne la Foi et la force pour L'accomplir . La Parole de Dieu dit que lorsque Pierre et André entendirent que Jésus appelé les dans votre travail : "Ils aussitôt abandonnant leurs filets, ils le suivirent» . Cela devrait être la réponse de chaque personne à l'appel de Dieu.. C'est exactement ce que Jacques et Jean ont fait lorsque Jésus les a appelés à son œuvre. « Et ils quittèrent aussitôt le bateau et leur père et le suivirent » . Ils ont quitté non seulement le bateau, mais aussi leur père.

Ce sujet n'a pas été fermé car... Jésus-Christ continue aujourd'hui son œuvre, accomplissant le projet de Dieu le Père pour le salut de l'homme. Lorsque Jésus nous appelle à son œuvre, c'est un grand honneur. Il y avait de nombreux pêcheurs différents sur les rives de la mer de Galilée, mais seuls quatre furent honorés. Au moment où Jésus vous appelle, il vous donne la liberté et la force de laisser derrière vous tous vos soucis, priorités, objectifs et problèmes de ce monde. Qu'avons-nous dans ce monde ? Se soucier uniquement des aliments périssables, c'est se soucier de la chair. Mais celui qui sème (prend soin) pour la chair récoltera la corruption et la mort ( Fille. 6:8). Le monde se bat, fait la guerre pour ses convoitises, pour ses intentions, en proposant de travailler et de travailler dur, jusqu'à l'épuisement des âmes. Les gens qui vivent dans le monde pensent qu'ils reçoivent, qu'ils ont, mais ils n'ont pas et ne reçoivent pas, parce que... je ne connais pas la vérité. Il existe donc de nombreux problèmes dans le monde d’aujourd’hui. Le principal problème du monde est le péché, qui attire l’homme en son sein. . Et c’est pourquoi la Parole dit : « Où avez-vous des inimitiés et des conflits ? N'est-ce pas d'ici, de vos convoitises qui font la guerre dans vos membres ? Vous désirez, mais vous n'avez pas ; vous tuez et enviez - et vous ne pouvez pas réaliser ; vous vous chamaillez et vous disputez - et vous ne l'avez pas, parce que vous ne le demandez pas. Vous demandez et vous ne recevez pas parce que vous demandez mal, mais pour l'utiliser pour vos convoitises.Jacob 4:1-3.

Lorsque Jésus nous appelle à son œuvre, à son œuvre, il veut que nous, en faisant son œuvre, essayions d'acquérir les valeurs éternelles - la vie éternelle, la joie, la paix de Dieu et, enfin, le salut de ce monde et de tous ses problèmes. Le Seigneur nous appelle à être ou à devenir pêcheurs d'hommes. Écrit: « Suivez-moi et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes » . La condition est que si vous quittez tout, comme l’ont fait les pêcheurs André, Pierre, Jacques et Jean, et que vous le suivez, alors Il fera de vous un pêcheur d’hommes. Qu'est-ce que ça veut dire "Je vais le faire" ? Si vous avez emprunté Son Chemin, vous donnez entièrement, devenez Son disciple, suivez-Le, vivez par Sa parole, alors IL vous intégrera d'abord dans le Corps, vous fera vivre une expérience dans le Saint-Esprit, ouvrira Sa Parole, vous mettra à l'épreuve plus que jamais. une fois, puis vous présenter à son service, afin que vous puissiez être "pêcheur d'hommes" .

Bien sûr, vous vous posez peut-être une question tout à fait légitime : « Et tous mes besoins fondamentaux ? » Ne vous inquiétez pas, le Seigneur connaît tous vos besoins, tous les besoins de votre cœur. Faites-lui confiance, il s'en chargera lui-même. Si vous marchez avec Lui, Il prendra certainement soin de vous. Le Seigneur veut vous bénir. Pouvez-vous vous en souvenir d'un histoire biblique, qui décrit les nombreuses personnes qui ont suivi Jésus. Ils étaient cinq mille, ils avaient tous faim, et seul le garçon avait deux poissons et cinq miches de pain. Le Seigneur désire bénir son peuple. Il a multiplié ce que le garçon avait, et c'était suffisant pour lui et pour tout le monde. Il multipliera tout ce dont votre cœur a besoin. Rien ne lui est impossible si seulement vous êtes prêt à être en sa présence et à le suivre. « Vous ne m'avez pas choisi, mais je vous ai choisi et établi pour que vous alliez porter du fruit et que votre fruit demeure, afin que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera» Dans. 15h16. Dieu veut se révéler, faire son œuvre pour vous. Si votre tâche principale est d'être avec Christ et d'œuvrer à votre salut, alors le Seigneur sera toujours devant vous. .

Les serviteurs de Dieu ne vivent pas dans ce monde uniquement pour travailler, travailler et travailler toute leur vie. Ils ont été créés par Dieu pour glorifier Christ par leur vie. Et si aujourd'hui vous vivez encore dans ce monde : vous vous efforcez de gagner de l'argent, vous vous efforcez d'avoir ceci, cela, cela et le troisième, et puis vous cherchez comment échanger tout cela contre quelque chose de nouveau, alors sachez-le bientôt, quand Jésus viendra pour Son Église, tous vos soucis, achats, solutions aux problèmes resteront ici sur terre. Pensez-y, pourquoi avez-vous essayé si fort ? Laissez votre vanité et suivez Jésus dans son œuvre. Il prendra votre vie sous son contrôle - cela vous apportera la paix, la paix et la joie dans votre cœur, vous trouverez la sécurité. Tout cela est un fruit pour l'éternité. C'est le Salut non seulement pour vous, mais aussi une promesse pour le Salut de votre famille, de vos proches et de vos amis.

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« Et il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes » (Matthieu 4 : 19). Dans l’Évangile de Marc, ce passage est rapporté presque textuellement. « Et Jésus leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes » (Marc 1 : 17). Luke présente cet épisode un peu différemment. L’expression hébraïque « lechu achara » correspond à l’expression « suivez-moi ». Cette expression était très souvent utilisée chez les anciens Juifs et désignait l'adresse traditionnelle d'un enseignant à ses élèves. Autrement dit, l’expression hébraïque « lechu achara » (suivez-moi) était utilisée lorsqu’un enseignant spirituel invitait certaines personnes à devenir ses disciples et disciples. En d’autres termes, cette phrase n’est rien d’autre qu’un appel au discipulat.

Selon les anciennes coutumes juives, le Sauveur se tourne vers Pierre-Simon et André avec l'invitation traditionnelle à devenir ses disciples. Les mots « suivez-moi » parmi les anciens Juifs dans un sens plus large signifiaient « suivez-moi, devenez mes compagnons, continuateurs de mon œuvre ». Ce même verset parle également de ce que le Sauveur veut enseigner à ses disciples. Si Simon-Peter et Andrey sont là Vie couranteétaient des pêcheurs ordinaires « car ils étaient pêcheurs » (Matthieu 4 :18), alors le Sauveur leur dit qu’il veut faire d’eux des « pêcheurs d’hommes » en sens spirituel.

Il existe de nombreux passages allégoriques dans la Bible. La question de savoir ce que signifie être un pêcheur d’hommes a été posée par de nombreux commentateurs. Le célèbre interprète A.P. Lopukhin explique ce lieu comme suit. « Simon et Andreï étaient des pêcheurs au sens matériel. Le Sauveur leur dit qu'il veut faire d'eux des pêcheurs au sens spirituel : au lieu de poissons ordinaires, les apôtres attraperont les gens dans les filets de l'Évangile » (A.P. Lopukhin, op. ed., vol. 9, p. 77). Or, l’Évangile de Matthieu parle de « pêcheurs d’hommes » et non des filets évangéliques. Et une image telle que « Réseaux évangéliques » est plus Lopukhinsky qu'évangélique, et n'a rien à voir avec l'explication de ce verset. De plus, cette image est assez contradictoire, puisque les réseaux, dans leur premier et principal sens sémantique (y compris dans la Bible), désignent une arme de violence contre quelqu'un. Autrement dit, Lopukhin concentre l’attention des lecteurs sur les outils des « pêcheurs d’hommes » alors que ce verset parle des « pêcheurs d’hommes » eux-mêmes. De plus, les outils des disciples du Christ étaient la prédication des enseignements du Christ, que l'on peut difficilement qualifier de réseaux, même s'ils étaient évangéliques. Puisque les réseaux captent tout ce qui leur arrive, sans le désir de la victime. Et les vrais chrétiens n’imposent l’enseignement chrétien à personne, mais le présentent uniquement à ceux qui sont spirituellement mûrs et souhaitent volontairement en prendre connaissance. De plus, dans la Bible, les réseaux sont plutôt associés à une arme de destruction. « Mes yeux sont toujours tournés vers le Seigneur, car il retire mes pieds du piège » (Ps. 24 : 15). « Les épines et les pièges sont sur le chemin des traîtres ; quiconque garde sa vie, éloigne-toi d’eux » (Prov. 22 : 5). « Et beaucoup d’entre eux trébucheront, tomberont, se briseront, se prendront dans un piège et seront pris » (Ésaïe 8 : 15). « Afin qu'ils soient libérés du piège du diable, qui les a pris au piège dans sa propre volonté » (2 Timothée 2 :26).

Si la première partie du verset 19 du chapitre 4 de l'Évangile de Matthieu contient un appel traditionnel au travail missionnaire, exprimé par la formule verbale bien établie (établie dans le discours de l'ancien peuple juif) « suivez-moi », alors la deuxième partie de ce verset a un discours allégorique et un langage figuratif. A l'aide de l'allégorie, la 2ème partie de ce verset révèle les buts et objectifs du ministère apostolique, auquel le Sauveur a invité Simon-Pierre et André. Pour leur rendre plus claire la tâche et l'essence de leur future activité de prédication, le Sauveur en parle dans un langage figuré accessible à leur compréhension, disant qu'il fera d'eux des pêcheurs d'hommes. Après tout, Simon-Peter et Andrey étaient pêcheurs de profession, c'est-à-dire pêcheurs. Le Sauveur leur dit qu’ils deviendront pêcheurs non pas de poissons, mais d’hommes. C'est la similitude et en même temps la différence entre leur profession de pêcheurs et leur activité apostolique. Le mot « attrapeur » désigne une personne « qui se livre à la pêche et à la chasse » (S. Ozhegov, p. 330). Et le mot « attraper » a 5 significations sémantiques. Au 3ème sens sémantique, ce mot signifie « chercher, essayer de trouver, rencontrer quelqu'un » (S. Ozhegov, p. 330). Selon le Sauveur, les apôtres devraient devenir pêcheurs non pas dans le sens d'attrapeurs (chasseurs de proies), mais dans le sens de chercher des prédicateurs qui trouvent exactement ces personnes qui luttent pour la parole de Dieu et veulent recevoir le salut de leur âme. et entrez dans le prochain Royaume des Cieux.

Le mot « receveur » dans l’ancien État israélien était utilisé pour décrire les personnes exerçant une profession particulière. En Orient, il était d'usage de tenir des ménageries avec divers animaux dans les palais royaux. Les ménageries dans les palais des dirigeants orientaux étaient très courantes. Les attrapeurs du palais capturaient non seulement les animaux, mais s'occupaient également de leur entretien au palais. Et plus le royaume était riche et étendu, plus la ménagerie du palais était nombreuse. L'ancien roi juif Hérode, qui régnait pendant la prédication de Jésus-Christ, possédait également une ménagerie. Les ménageries des tribunaux des dirigeants orientaux étaient composées d'un grand nombre d'individus. Tenir une ménagerie au palais était prestigieux. Et les dirigeants payaient très généreusement les chasseurs du palais pour les animaux capturés. Mais attraper l’animal sans l’abîmer et le livrer sain et sauf à la ménagerie du palais n’était pas une tâche facile. Dans ce domaine, des compétences et des connaissances étaient nécessaires. La capture s'effectuait à l'aide de divers outils et dispositifs, mais le plus souvent, les animaux étaient capturés avec des appâts. Et le receveur devait savoir quel type d'appât était nécessaire pour attirer l'attention de l'animal. Après capture, les animaux étaient emmenés à la ménagerie du palais. En d’autres termes, les attrapeurs utilisaient des appâts (c’est-à-dire quelque chose qui intéresse et attire l’attention de l’animal) pour attraper et délivrer les animaux. Mais les chasseurs savaient non seulement comment attraper, mais aussi comment garder les animaux. Autrement dit, ils savaient ce dont l'animal avait besoin pour mener une existence normale. Après capture, les animaux pourraient être dressés.

À la lumière de ce qui a été dit plus haut à propos du métier de pêcheur, l’expression « pêcheurs d’hommes » peut s’expliquer comme suit. Si les chasseurs de bêtes connaissaient bien les habitudes et les besoins des animaux, alors les Apôtres, « pêcheurs d’hommes », connaissaient parfaitement les besoins matériels et spirituels des hommes. Les gens pouvaient satisfaire eux-mêmes les besoins de leur foyer. Et les apôtres les ont aidés à satisfaire leurs besoins spirituels. Un tel éclairage d'une personne avec la parole du Christ est nécessaire pour qu'une personne à l'avenir, connaissant les lois de Dieu, construise sa vie selon elles et accomplisse ses actions sur la base des enseignements du Christ. Parce que ce n'est qu'en observant les commandements de l'enseignement chrétien qu'une personne peut sauver son âme. Il n’y a pas d’autre chemin vers le salut. « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14 :6). Les apôtres, « pêcheurs d’hommes », contrairement aux pêcheurs de la cour, attiraient l’attention des gens non pas avec de la nourriture ordinaire (nourriture), mais avec de la nourriture spirituelle, nécessaire à l’existence de l’homme. Les sermons répondant aux questions les plus urgentes sur la venue du Messie-Dieu, sur le salut des hommes et sur les moyens d'atteindre le Royaume des Cieux constituaient une telle nourriture spirituelle. Et en écoutant les sermons des Apôtres sur les enseignements du Christ, les gens ont appris à vivre pour recevoir le pardon des péchés et entrer dans le Royaume à venir du Messie, le Royaume des Cieux. Et les gens, guidés par les prédications apostoliques, sont volontairement devenus disciples de Jésus-Christ.

En d'autres termes, les Apôtres, en tant que « pêcheurs d'hommes », attiraient par leur prédication chrétienne l'attention des gens qui s'efforçaient de vivre selon les commandements de Dieu, devenant pour eux des bergers de Dieu et les conduisant par la prédication et les instructions au salut dans le Royaume. du Ciel.

Selon les principes humanistes du christianisme, la parole de Dieu doit être répandue parmi les personnes qui en ont besoin et qui sont spirituellement mûres pour la percevoir. Et l'implantation forcée de vérités chrétiennes ou autres, en règle générale, n'apporte pas de résultat positif. Il y a un dicton dans l'Évangile à ce sujet : « Ne jetez pas vos perles devant les pourceaux » (Matthieu 7 : 6). Par conséquent, les paroles du Sauveur selon lesquelles il fera des apôtres des « pêcheurs d’hommes » doivent être comprises dans un sens allégorique et allégorique. Ces mots disent que les apôtres parmi les gens qui les entourent attraperont (c'est-à-dire sélectionneront, sélectionneront) les personnes qui sont volontairement prêtes à prendre le chemin de leur salut. Et pour cela, ils ont besoin d’être éclairés par la connaissance chrétienne. Ce sont précisément ces personnes assoiffées de la parole de Dieu que les Apôtres aideront, comme s'ils étaient leurs voisins, en leur donnant l'illumination chrétienne, sans permettre la violence contre l'individu. Les apôtres, en tant que pêcheurs d’hommes, attirent les gens avec les enseignements du Christ. Et à partir de personnes volontairement intéressées, ils forment un troupeau qui est conduit au Royaume des Cieux pour le salut. Et tout comme les chasseurs des ménageries royales prenaient soin des animaux qu'ils capturaient, de même les pêcheurs spirituels, les Apôtres, prendront également désormais soin de leur troupeau, qu'ils éclaireront et amélioreront spirituellement. Par conséquent, dans les paroles allégoriques du Sauveur, il y a une comparaison métaphorique des apôtres-éducateurs avec les pêcheurs.

En résumant tout ce qui précède, nous pouvons conclure que les « pêcheurs d'hommes » sont ces personnes qui, pour ainsi dire, attrapent les gens avec leurs sermons chrétiens (qui viennent volontairement aux sermons et luttent pour le salut) pour le Royaume des Cieux. Autrement dit, les Apôtres sont des « pêcheurs d’hommes » pour le Royaume des Cieux, aidant les gens à être sauvés. Par conséquent, les paroles du Sauveur sur les apôtres en tant que pêcheurs d'hommes ne contiennent même pas la moindre allusion à un pêcheur violeur (comme les athées l'écrivent faussement à ce sujet), mais peignent une image colorée d'un pêcheur d'hommes qui éclaire les personnes spirituellement mûres pour percevoir Des vérités chrétiennes, qui en ont soif, qui veulent percevoir la parole de Dieu. L'allégorie des pêcheurs a été utilisée par le Sauveur afin d'expliquer plus clairement à Pierre et André l'essence de l'œuvre apostolique sous forme d'illumination et de salut des âmes humaines. Et le verset analysé est très important, car c'est dans ce verset que pour la première fois les principales fonctions de l'activité des Apôtres sont révélées brièvement mais succinctement et l'essence principale de leur mission de prédication et de l'accomplissement de leur devoir apostolique est montré en quelques mots.

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