Un résident du pays auquel appartient l’île de Pâques. Où se trouve l’Île de Pâques ? Les plus beaux endroits de Pâques

L'île de Pâques (espagnol : Isla de Pascua, polynésien : Rapa Nui) est l'une des îles les plus isolées de la planète. Les premiers colons appelaient l'île « Te Pito O Te Henua » (Le nombril du monde). Officiellement un territoire, l'île de Pâques est située au fond de l'océan Pacifique, à mi-chemin de Tahiti. Connu pour ses mystérieuses statues de pierre géantes, construites il y a des siècles, illustrant l'ascension et la chute spectaculaires de la culture polynésienne.

informations générales

Le nom de l'île rappelle sa découverte par un explorateur hollandais le dimanche de Pâques 1722.

Depuis que Thor Heyerdahl et un petit groupe d'aventuriers ont quitté l'Amérique du Sud pour rejoindre les îles Tuamotu, à l'extrême nord de l'île de Pâques, les origines des insulaires suscitent une controverse. Les tests ADN ont désormais prouvé de manière concluante que les Polynésiens venaient de l’ouest et non de l’est, et que les habitants de l’île de Pâques sont les descendants de voyageurs intrépides venus de Taiwan il y a des milliers d’années. La légende raconte que les gens se sont rendus sur l'île de Pâques parce que leur propre île était progressivement engloutie par la mer.

En bref, l’histoire de l’Île de Pâques est une série de réalisations, de prospérité et de civilisation qui ont abouti à la destruction et au déclin de l’environnement. Bien qu'il n'y ait pas de consensus sur la date à laquelle les humains sont arrivés pour la première fois sur l'île de Pâques (les estimations vont de plusieurs centaines à plus de mille ans), on pense que les premiers humains sont arrivés de Polynésie. Il est peu probable qu'il s'agisse d'une erreur ou d'un accident : les preuves suggèrent que l'île de Pâques a été colonisée délibérément avec gros bateaux avec de nombreux colons - un exploit remarquable compte tenu de la distance qui sépare l'île de Pâques de toute autre terre du Pacifique.

Les premiers insulaires trouvèrent indéniablement la terre comme un paradis. Des preuves archéologiques montrent que l'île était couverte d'arbres divers types, dont les plus grandes espèces de palmiers au monde, dont l'écorce et le bois étaient utilisés par les indigènes pour fabriquer des tissus, des cordes et des canoës. Les oiseaux ont été trouvés en abondance. La douceur du climat favorisait une vie facile et les eaux abondantes fournissaient du poisson et des huîtres.

Les insulaires ont prospéré grâce à ces avantages et l'ont reflété dans la religion qui est devenue leur activité de loisir : les moai géants, ou têtes, qui sont aujourd'hui l'élément le plus distinctif de l'île. On pense que les moai qui parsèment l’île étaient des images d’ancêtres, dont la présence était probablement considérée comme une bénédiction ou une garde vigilante dans chaque petit village.

Les ruines de la carrière du cratère Rano Raraku, où se trouvent des dizaines, voire des centaines de moai en son centre, témoignent de l'importance de ces personnages pour les insulaires et de la façon dont leur vie tournait autour de ces créations. Il a été suggéré que leur isolement par rapport à tous les autres peuples travaillant au centre du commerce et de la créativité a créé l’attente d’une autre voie significative tracée pour eux, dans laquelle ils pourraient utiliser leurs compétences et leurs ressources. L'homme-oiseau en culture (sous forme de pétroglyphes) est une preuve évidente des espoirs des insulaires de pouvoir quitter leur île pour des terres lointaines.

Cependant, à mesure que la population augmentait, la pression exercée sur environnementîles. La déforestation des arbres sur l'île s'est progressivement accrue, et lorsque cette principale ressource a été épuisée, les insulaires ont eu du mal à continuer à fabriquer des cordes, des canoës et tout ce qui est nécessaire à la chasse et à la pêche, et finalement à maintenir la culture qui encourageait les insulaires à produire des pierres géantes. Les figures. Apparemment, les divisions ont commencé à s'intensifier (avec une certaine violence), la confiance dans l'ancienne religion a été perdue, ce qui s'est reflété en partie dans les ruines des moai, délibérément renversées.

Vers la fin de la glorieuse culture de l'Île de Pâques, la population atteignit un minimum, les habitants, faute de nourriture ou de moyens de subsistance, recourirent parfois au cannibalisme et à l'alimentation crue. Même les raids ultérieurs de puissances telles que et , n'ont pas autant dévasté la population ; au siècle dernier, il ne restait que quelques centaines d'indigènes Rapa Nui.

Aujourd'hui, le parc national de Rapa Nui est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Ses habitants dépendent de nombreux touristes et liens économiques et vols quotidiens vers Santiago. Comme de nombreux peuples autochtones, les Rapa Nui recherchent des artefacts de leur passé et tentent d'intégrer leur culture aux réalités politiques, économiques et sociales d'aujourd'hui. Vous pouvez réserver un hôtel sur l’Île de Pâques sur et vérifier s’il existe un meilleur prix quelque part. Certains voyageurs préfèrent louer un logement auprès des locaux - vous pouvez consulter les offres.

Comment aller là

En raison de l'extrême isolement géographique de l'île de Pâques, nombreux sont ceux qui pensent que seul un voyageur très intrépide peut l'atteindre. En effet, les services aériens commerciaux réguliers de Hanga Roa (IATA : IPC) la rendent accessible, le tourisme étant la principale industrie de l'île.

Puisque ce lieu fait de facto partie de , il s'agit d'un vol intérieur en provenance de Santiago et aucun passeport ne sera requis à l'arrivée du Chili. Il existe également des vols depuis Tahiti - votre passeport vous sera alors demandé.

Cependant, il s'agit plutôt d'un « chemin » pour la plupart des gens, avec un minimum de 5,5 heures de vol depuis le continent le plus proche, et il existe très peu de routes pour se rendre à l'île de Pâques. Seuls les vols réguliers de LAN Airlines volent quotidiennement vers Santiago et une fois par semaine vers Tahiti. Sans concurrence pour ce vol long et difficile, les tarifs varient de 400 $ US à 1 200 $ US par vol au départ de Santiago. Vous pouvez découvrir combien coûtera le voyage en avion pour vos dates dans la section Travelask.

L'île de Pâques est considérée comme « bien située » lorsqu'elle apparaît sur la carte du tour du monde, où elle constitue une escale intéressante entre la Polynésie et l'Amérique du Sud, et contribue également à renforcer la perception des étrangers. En raison des vagues, seul un bateau de croisière sur quatre peut accoster ici.

Si vous souhaitez emprunter la voie intrépide, le « voilier » Soren Larsen navigue une fois par an vers l'île de Pâques depuis la Nouvelle-Zélande. Le voyage dure 35 jours, traversant le point le plus éloigné de la terre.

Si possible, envisagez d'atterrir à Santiago après votre retour de l'île de Pâques. Il y a une petite chance que l'embarquement vous soit refusé sur votre vol si vous en avez besoin. évacuation médicale, et un arrêt planifié vous donnera plus d'options si vous rencontrez ce problème. L'avion quitte parfois l'île avec du retard, ce qui peut entraîner des problèmes de correspondance vers le continent.

En avion

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Île de Pâques - le moment est venu

Différence horaire :

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Ekaterinbourg 11

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Vladivostok16

Quelle est la saison ? Quel est le meilleur moment pour y aller

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Île de Pâques - Météo mois par mois

Attractions principales. Que voir

Les plus grandes attractions de l'île de Pâques sont les personnages debout sur des plates-formes cérémonielles appelées ahu, moai.

Veuillez noter que les moai et leurs plateformes sont protégés par la loi et ne doivent en aucun cas être approchés. Ne marchez pas sur la clôture. C'est extrêmement irrespectueux et si vous endommagez des zones, même accidentellement, la punition sera sévère. Récemment, un touriste allemand qui a cassé l'oreille d'un moai a été condamné à des accusations criminelles et à une amende de 10 000 dollars.

Rano Raraku et Orongo nécessitent un billet d'entrée au parc national, qui peut être acheté à l'aéroport à l'arrivée ou au bureau de la CONAF. Un billet est requis pour entrer dans les deux lieux, alors assurez-vous de l'avoir en toute sécurité. Le reste de l'île peut être visité sans billet.

Les Ahu sont principalement situés le long du littoral de l’île. Les nouveaux visiteurs seront peut-être étonnés du nombre de sites archéologiques autour de l'île que vous pouvez pratiquement visiter par vous-même en fonction de la saison et de l'heure de la journée.

Chaque clan avait généralement un gardien, même si tous n'étaient pas des moai, donc si vous longez la côte sud de l'île, vous verrez que chaque kilomètre il y a des zones de ruines.

Deux sites exceptionnels sont les cratères volcaniques de Rano Kau Rano et Raraku. Un peu plus loin dans la carrière de Rano Raraku se trouve un endroit où la plupart des moai ont été créés, sur le flanc d'une colline. Il s'agit d'un volcan refroidi de 300 pieds qui a fourni des pierres pour de grandes créations. Le visiteur peut voir différentes étapes de sculpture, ainsi que des figures partiellement achevées disséminées un peu partout. L'ascension du côté gauche du volcan, jusqu'au sommet et à l'intérieur du cratère, restera longtemps dans les mémoires. Le côté opposé du cratère, où certains moai ont été sculptés, est l'un des sites les plus spectaculaires de l'île, mais il est malheureusement actuellement inaccessible.

De même, Rano Kau est le vestige d'un cône de cendres volcaniques, comme Rano Raraku, rempli d'eau de pluie fraîche et a un aspect marbré et éthéré à couper le souffle. Il y a d’autres points de vue de Hanga Roa à proximité.

Souvent négligée, ce qui rend l'île de Pâques particulièrement fascinante, ce sont ses vastes systèmes de grottes. S'il existe plusieurs grottes « officielles », assez intéressantes en elles-mêmes, il existe de nombreuses grottes non officielles sur l'île, dont la plupart sont situées près d'Ana Kakenga. En les explorant, vous vous sentirez comme un véritable aventurier.

CONAF (organisme de maintien parc national) ont classé les grottes comme dangereuses pour les touristes, et les gardes du parc ont commencé à réglementer l'accès aux grottes en mars 2014. Selon les gardes du parc, il existe un risque d'effondrement, notamment à Ana Te Pahu, qui se trouve sous la route. En conséquence, les tour-opérateurs n'emmèneront plus leurs clients dans les grottes (les visites spéléologiques sont désormais remplacées par des excursions vers d'autres sites archéologiques). Sur ce moment il n'y a pas de clôture pour empêcher l'accès et il est tout à fait possible de visiter les grottes individuellement avec des guides locaux, même si certaines précautions et restrictions doivent être respectées.

Bien que les ouvertures de la plupart de ces grottes soient petites (certaines sont à peine assez grandes pour y ramper) et cachées (la toile de fond d'un champ de lave plutôt surréaliste pourrait être comparé à la surface de Mars), beaucoup d'entre elles mènent à des profondeurs et à des étendues démesurées. systèmes de grottes. Attention : ces grottes peuvent être dangereuses dans la mesure où beaucoup s'enfoncent beaucoup plus profondément. Une personne laissée sans torche sera plongée dans l'obscurité totale avec peu d'espoir d'en sortir de sitôt... voire jamais.

Les grottes sont également extrêmement humides et glissantes (certains plafonds se sont effondrés à cause de l'érosion hydrique). Il ne faut pas non plus sous-estimer les pluies subtropicales. Le changement climatique est très rapide et il existe un risque de se retrouver inopinément dans une zone inondable à cause de la pluie. Et c'est dans une grotte avec un espace de déplacement limité !

Des plages. Lesquels sont les meilleurs

L'île de Pâques possède deux plages de sable blanc. Anakena, au nord de l'île, est un spot idéal pour surfer avec de petites vagues. Vous pouvez également surfer dans le port de Hanga Roa, ce que font de nombreux habitants. Il y a un petit parking, des toilettes (coûtant 1 $), plusieurs petits cafés-barbecues avec des rafraîchissements et une aire de pique-nique ombragée. Des palmiers importés de Tahiti complètent l'effet apaisant. Anakena comprend 2 ahu avec moai. Soyez prudent lorsque vous marchez sous les arbres : les noix de coco peuvent tomber. Anakena est considérée comme le lieu où les tribus coloniales sont apparues pour la première fois sur l'île de Pâques, c'est pourquoi on l'appelle le berceau de la civilisation de l'île.

La deuxième plage est la perle de l'île et s'appelle Ovaje, à l'est d'Anakena. Cette belle plage déserte est entourée de falaises à couper le souffle. Attention : le chemin qui mène à la plage est assez accidenté et le meilleur moyen d'y arriver est à pied. La conduite hors route (contrairement à certains touristes à tort) est illégale dans la majeure partie de l'île.

Parfois, de grosses vagues emportent tout le sable d'Ovahe et le ramènent lentement. Le dernier cas de ce type s'est produit en 2012.

Certaines sources mentionnent qu'il est possible de passer la nuit dans l'une des grottes de la région d'Ovahe Beach, mais cette information est obsolète car l'eau s'écoule actuellement par les fissures. De plus, il est déconseillé d’entrer dans la grotte la nuit sans moniteur.

Nourriture. Quoi essayer

Les restaurants de Hanga Roa se trouvent dans la rue principale et à proximité du port, mais il y en a plusieurs autres dispersés dans les environs.

Les aliments traditionnels comprennent le curanto et le thon ahi.

Les menus ont tendance à être limités car la plupart des aliments de l'île doivent être importés, ce qui explique le niveau des prix sur l'île. Même dans les restaurants habituels, les prix des entrées commencent à 20 $ et plus. L'assortiment de poissons est assez large, comme c'est le cas des poissons continentaux. Des pizzas et d'autres plats habituels sont disponibles au café du coin à côté de l'église catholique. Une grande pizza vous coûtera cependant entre 14 000 et 22 000 pesos. Il existe un grand choix de garnitures et un menu vraiment varié.

Il existe 2 types de homards. Le gros est appelé un vrai homard, et le petit, tout aussi délicieux, est appelé « Rape Rape » par les locaux. Actuellement, les homards sont protégés et des restrictions sont imposées à leur pêche hors saison.

Le thon local est considéré comme un mets délicat pour sa viande blanche et est fortement recommandé. Le poulpe et plusieurs types de poissons sont également très savoureux.

Il existe également plusieurs épiceries à stock limité (dont quelques-unes seulement peuvent être considérées comme de véritables supermarchés) où les visiteurs peuvent acheter des collations, une sélection limitée d'articles divers, des boissons alcoolisées, etc. Il faut savoir qu’il est difficile de faire ses courses dans les épiceries de l’Île de Pâques. Ils sont tous assez petits et leur aire de répartition est en constante évolution. Un grand nombre de produits ne sont pas dans les rayons - ils ne peuvent être obtenus qu'en consultant le vendeur. Si possible, il est judicieux d’apporter de la nourriture et des boissons en conserve du continent. Cela vous évitera de payer trop cher sur l'île et vous fournira également tout ce dont vous avez besoin.

Comme les vendeurs de souvenirs, de nombreux restaurants de l'île n'acceptent pas les cartes de crédit ou appliquent des prix minimum élevés. Le pourboire est également inclus (10 % est considéré comme un niveau de politesse). Vérifiez cependant votre reçu avant de payer quoi que ce soit, car certains restaurants ajoutent des frais de service obligatoires à votre facture.

• Kanahau - bonne nourriture et service de la rue Main.
• Kotaro est un restaurant japonais proposant une cuisine délicieuse et un excellent service du chef lui-même.
• Kuki Varua - bonne nourriture et excellent service. Essayez d'avoir votre table sur la terrasse du deuxième étage.
• La Kaleta. Un restaurant avec une belle vue sur la mer et une cuisine délicieuse. Il a la réputation d'être le meilleur restaurant de l'île, ce n'est donc pas non plus l'endroit le moins cher.
• La Taverne du Pêcheur est un petit restaurant français situé dans la partie portuaire du village. Très bons fruits de mer. C'est peut-être le restaurant le plus cher de l'île. Certains trouvent les prix trop élevés.
• Mamma Nui est un restaurant familial servant une cuisine traditionnelle. Ils se spécialisent dans le tunu ahi.
• Pois. Malgré la vue sur la mer, les prix élevés ne sont pas comparables à la qualité des plats principaux.
• Tataku Vave. Le restaurant n'étant pas situé en plein centre, vous ne pourriez pas trouver ce joyau sans les recommandations de la réception. Les fruits de mer, le service et la vue sont aussi bons que dans les restaurants les plus chers, mais les prix sont beaucoup plus raisonnables. Ils se spécialisent dans les petits homards (« Rape Rape »). Des vues exquises sur le coucher de soleil et les vagues déferlantes. 8 000 à 12 000 pesos par personne, plus boissons. La route d'accès est raide, mais vous pouvez rouler lentement ou prendre un taxi.
• Te Moana. Le restaurant a déménagé de la rue principale vers la ligne d'arrivée en 2013. Le sandwich au thon est particulièrement bon. Et un orchestre live joue souvent le mercredi et le week-end.
• Te Ra"ai propose un forfait comprenant le voyage (hôtel - restaurant - hôtel), un spectacle de danse polynésienne et le dîner Curanto. Le restaurant est situé à l'extérieur de Hanga Roa. Les réservations sont obligatoires car le restaurant est très populaire. Le spectacle propose quelques Influence brésilienne due à son propriétaire.
• Varua, Atamu Takena. Un nouveau restaurant avec tous les attributs classiques peut être trouvé sur l'île par bons prix, ainsi qu'une excellente carte pour les plats du jour (entrée, plat et jus de fruits). Le service et la nourriture sont excellents.

Les options moins chères incluent les sandwichs et les empanadas. Alternativement, vous pouvez trouver une boulangerie locale et préparer vos propres sandwichs. Les voyageurs à petit budget ou ceux qui recherchent une nourriture simple peuvent essayer les options suivantes :

• Club Sandwich propose également des empanadas fantastiques, mais les sandwichs sont leur véritable vocation et valent la peine d'être essayés. Essayez un smoothie à la banane et à l'orange si disponible. À ma grande honte, ils ne sont pas ouverts pour le petit-déjeuner.
• Donde el Gordo sur Church Street est également une bonne option pour ceux qui recherchent une nourriture simple, mais leurs sandwichs sont un peu plus chers.
• Mahina Tahai - grand "menu" classique comprenant du pain, du beurre, de la soupe, du steak de poisson et du riz, du jus et un dessert.
• Miro est situé à proximité du cimetière et propose de grandes pizzas.
• Piroto Henua est un bar sportif avec un menu simple près de l'entrée de l'aéroport.

Breuvages

La boisson chilienne pisco, à base de raisins fermentés, est la boisson non officielle de l'île. Cependant, le pisco est aigre et doit être mélangé avec du jus de citron et des blancs d'œufs, ce qui est une meilleure option si vous n'êtes pas habitué au whisky ou au rhum. Boire du pisco a une force inférieure à celle de la vodka, bien que les Chiliens ne le recommandent pas.

Sur l'île, vous pourrez également déguster des boissons à base de papaye, de mangue ou de goyave, selon la saison. Tous ces jus naturels sont mélangés au pisco. Environ 4 000 pesos au restaurant.

Un autre cocktail courant est le piscola, le pisco avec du Coca-Cola.

La brasserie locale s'appelle Mahina et produit de la bière artisanale légère et du stout. Il a été fermé pendant près de 2 ans entre 2012 et 2014, mais est désormais de nouveau ouvert. Ils produisent également de délicieux souvenirs en bouteille. Malgré son nom et sa propriété locale, la marque Akivi est fabriquée sur le continent (la brasserie est située à Quilpué).

Le prix courant pour une canette de soda dans un restaurant ou un hôtel semble se situer entre 1 500 et 2 000 pesos. Vous pouvez acheter de la bière au même prix.

Sécurité. À quoi faire attention

En pratique, il n’y a pas de criminalité de rue à Hanga Roa. Ainsi, les touristes bien élevés n’ont rien à craindre. Les touristes qui ont besoin de l'aide de la police peuvent contacter le bureau local de la PDI (Police fédérale chilienne), situé en dehors de la ville, à quelques minutes en taxi, et ouvert jusqu'à 18 heures. Sachez toutefois que les agents ne parlent généralement qu’espagnol.

Si vous avez perdu votre passeport, vous pouvez déposer une déclaration pour 500 pesos et également remplacer votre demande de visa ; Une photocopie du document sera précieuse. La présentation de ce rapport vous permettra de monter à bord d'un avion pour Santiago, le reste sera décidé par votre ambassade.

Les matinées sont sombres pendant les mois d'hiver (de juin à août) et les nuits peuvent être froides jusqu'au printemps (de septembre à octobre). Selon la saison, il ne faut pas oublier la protection contre le soleil et le vent.

Les vaccinations contre l'hépatite sont suggérées par le CDC pour les visiteurs de l'île de Pâques, principalement en raison des vendeurs de nourriture de rue et de la consommation d'eau tropicale. Les autorités de l'île de Pâques insistent sur le fait que l'eau est sûre, mais certains disent qu'elle a un goût étrange et pourrait perturber votre flore intestinale. Évitez de boire de l’eau du robinet et de manger de la nourriture de rue jusqu’à ce que vous sachiez comment cela vous affectera. Laissez les hôtels préparer toute la nourriture et les boissons pour l'estomac des touristes et soyez donc plus sûrs que les restaurants. Les excursions d'une journée organisées par les voyagistes comprennent souvent un déjeuner préparé. Ils doivent également être en sécurité car de nombreuses agences de voyage sont affiliées à des hôtels et s'approvisionnent en produits dans les cuisines des hôtels touristiques, mais en cas de doute, renseignez-vous.

L'île de Pâques a beaucoup chiens errants. Il est conseillé de ne pas les laisser s'approcher, car certains chiens sont imprévisibles. Débarrassez-vous des chiens errants en utilisant une voix autoritaire et des gestes sévères. Si vous êtes mordu par un chien, allez à l'hôpital et faites-vous vacciner contre la rage.

Les visiteurs de la plage d’Anakena doivent être prudents lorsqu’ils se promènent sous les palmiers. Les noix de coco peuvent tomber et vous heurter. En outre, Anakena Beach compte de nombreux vendeurs vendant des plats et des boissons très exotiques et amusants à essayer, mais il faut toujours garder à l'esprit qu'il n'y a pas d'eau courante dans cette partie de l'île, donc l'hygiène et la sécurité alimentaire devraient être un critère important. lors de l'achat. Si vous décidez de vous faire vacciner contre l'hépatite avant d'arriver sur l'île, gardez à l'esprit qu'il implique trois injections et qu'il faudra plusieurs mois pour assurer une protection complète.

N'oubliez pas que certains sites insulaires ne sont accessibles qu'après un long voyage, parfois raide et semé d'embûches. Demandez toujours à vos instructeurs à ce sujet. Le parcours de plus de 700 mètres vous fatiguera vite. Les voyageurs apprécieront davantage l’expérience si, notamment dans les domaines clés, l’activité physique ne pose pas de problèmes.

Les voyageurs qui ont des difficultés à marcher, à utiliser les escaliers ou fauteuils roulants, sera limité dans les déplacements. Les sentiers ne supportent tout simplement pas les véhicules à roues. Les escaliers peuvent être très raides et assez étroits pour les personnes qui montent et descendent les mêmes marches. Les pentes raides ne disposent parfois pas de garde-corps de sécurité. La plupart des sentiers ne disposent pas d'aménagements et peuvent être étroits. Vous n'êtes pas autorisé à quitter le sentier : cela entraînera une plainte de votre guide et est également contraire au règlement du parc.

Choses à faire

Certaines zones de la zone de restauration (Pua Katiki et péninsule de Terevaka) sont boisées. Ces zones ne peuvent être accessibles qu'à pied ou à cheval. L'accès aux zones de récupération en voiture est strictement interdit.

Une grande partie de la côte ouest n'est pas accessible en véhicule, ne laissant que des randonnées pédestres ou équestres (accessibilité limitée).

Le snorkeling est un passe-temps populaire, même avec les restrictions partielles actuelles dans certaines zones (autour des îles Motu Nui et Motu Iti). Il existe ici des centres de plongée qui louent du matériel et organisent des excursions en bateau pour les plongeurs : Atariki Rapa Nui, Orca et Mike Rapu Diving.

De grosses tortues marines peuvent être aperçues près des bateaux de pêche.

Visites

Les visites de groupe sont le moyen le plus courant d'explorer l'île. Compte tenu du manque de transports publics, partager un circuit avec un groupe de touristes est un moyen efficace de réduire la charge sur l'environnement. Les agences de voyages proposent également des visites privées.

Les guides locaux peuvent également vous montrer certains aspects de la vie insulaire que vous ne pourriez jamais voir ou entendre autrement.

Les agences de voyages vendent des forfaits vacances comprenant l'hébergement et les excursions. Cependant, seuls les lieux officiellement détenus par une entreprise peuvent légalement fournir leurs services en franchise d'impôt (les factures qu'ils vous remettent, loi 16.441). Cela signifie que vous éviterez la TVA et autres taxes lorsque vous vous adresserez directement aux opérateurs.

Il existe 4 voyagistes locaux établis, chacun ayant au moins dix ans d'expérience.

Aku Aku Turisme. Tour opérateur proposant principalement des visites de groupes en Espagne. Leur bureau est situé à côté de la réception de l’hôtel Manutara.

Kia Koe Tour, Atamu Tekena s/n, Hanga Roa, ☎ +56 32 210-0852. Le principal voyagiste de l'île de Pâques. Le bureau est situé dans la rue principale. Les visites sont disponibles en groupe ou avec un guide privé en anglais, espagnol, français, allemand et Japonais. Ils proposent également des charters et des croiseurs avec traiteur. L'entreprise a été fondée en 1984.

Mahinatur. L'un des plus anciens voyagistes, sa spécialité est les visites en français.

Voyage Rapa Nui. Tour opérateur proposant principalement des visites de groupes allemandes.

L'office de tourisme peut également vous mettre en relation avec des indépendants, mais les guides professionnels travaillent principalement avec de grands tour-opérateurs.

Voyage sur l'île de Pâques. Spécialisé dans les groupes privés, expérimenté dans les excursions d'aventure et de croisière indépendantes. Guides parlant anglais et espagnol.

Green Island Tours-Île de Pâques.

Lorsque vous traitez avec de petites entreprises ou des indépendants, vous devez toujours avoir une description écrite des services et du coût total pour votre propre sécurité. De plus, les cabinets d'avocats, y compris sur l'Île de Pâques, disposent d'un RUT (code à 9 chiffres).

Randonnée

La randonnée est assez facile sur l’île de Pâques. Il n'est pas nécessaire d'engager un guide pour cela, même si cela peut valoir la peine de voir certains des trésors archéologiques cachés de ces itinéraires. Si vous décidez de le faire sans guide, vous n'aurez besoin que de carte simple et quelques recommandations du porteur ou des gardes du parc (en tenant notamment compte des lois et réglementations locales).

Les options de randonnée les plus populaires sont les zones de récupération. Ils ne sont accessibles à aucun type de véhicule (même les anciens chemins sont encore partiellement visibles ; la visite de ces zones est interdite) :

La randonnée jusqu'à Terewau, le point culminant de l'île, est assez facile. Le trajet jusqu'au sommet prendra environ 1h30, et comptera une heure supplémentaire pour le voyage de retour (depuis et vers Ahu Akivi). Ou vous pouvez partir de Vaitea (à peu près à mi-chemin de la plage principale d'Anakena). Vous pouvez également vous y rendre à cheval (il y a généralement des visites tous les matins, en fonction de la météo).

Rano Kau est facilement accessible à pied. Lorsque vous atteignez le cratère volcanique, longez simplement le côté est du cratère pour admirer des vues inaccessibles aux autres véhicules. Vous pouvez également vous rendre à Orongo ou simplement faire un tour.

La randonnée sur la côte nord-ouest prendra environ 5 à 7 heures et nécessitera un peu de planification et de préparation. Vous pouvez simplement prendre un taxi jusqu'à la plage principale d'Anakena et retourner le long de la côte jusqu'à Hanga Roa. Vous pouvez également partir à cheval, même si cela est moins accessible (l'itinéraire n'est pas aussi populaire et plus cher que d'autres). Bien qu'il existe ici plusieurs sites archéologiques, qui ne présentent cependant pas un grand intérêt. Parmi eux, par exemple, se trouve une grotte pleine de pétroglyphes.

Pua Katiki est une péninsule isolée du nord-est dotée de hautes falaises abruptes. Certains d’entre eux sont actuellement utilisés comme zones de pâturage pour le bétail. La montée jusqu'au sommet prendra environ 1h30. En chemin, vous pourrez voir quelques monuments intéressants, dont la fameuse « Grotte de la Vierge ».

Shopping et boutiques

Comme il n'y a qu'un seul village sur l'île, Hanga Roa, les marchés artisanaux et les magasins sont principalement situés dans sa rue principale, dans la rue de l'église ou à proximité.

De nombreux petits producteurs locaux sont situés dans de vastes zones à proximité des arrêts de bus touristiques. Ils valent le détour si vous souhaitez acheter des produits artisanaux locaux ou des souvenirs en édition limitée qu'on ne trouve pas dans d'autres pays. Vous pouvez également acheter des souvenirs à l’aéroport, mais ils seront produits en masse.

La monnaie officielle est le peso chilien (CLP), mais contrairement à la monnaie continentale, vous pouvez ici payer en espèces en dollars (USD). Presque tous les hôtels et les voyageurs d'affaires acceptent les USD, mais vous devez convertir pour vérifier quel tarif vous convient le mieux. Les chauffeurs de taxi n'acceptent que les petites factures en USD.

Certains guides prétendent que vous pouvez utiliser des euros (EUR), mais cette information est fausse, même si certaines boutiques de souvenirs acceptent volontiers les espèces. Cependant, vous pouvez changer des euros dans une station-service à un tarif raisonnable (plus pratique que dans les banques).

Lors de l'achat de souvenirs, il est préférable de payer en espèces. Souvent, les vendeurs gonflent le prix minimum ou facturent des frais de service pour l'utilisation d'une carte de crédit (environ 10 à 20 %) - uniquement dans les cas où le vendeur accepte les cartes de crédit ; de nombreux petits fabricants n'acceptent que les espèces.

Il y a un total de 2 guichets automatiques sur l'île. Le guichet automatique en face du Banco Estado sur Tu "u Maheque Hanga Roa n'accepte que Cirrus, Maestro et Mastercard, à l'exception des cartes de marque Visa. Le guichet automatique de Policarpo Toro accepte Visa, Cirrus, Maestro et Mastercard. Auparavant, il y avait des guichets automatiques à l'aéroport hall des départs, ainsi qu'à l'intérieur des stations-service, mais tous deux ont cessé leur activité (juillet 2013).

La banque locale peut accorder des prêts Visa, mais elles ne sont ouvertes qu'à temps partiel (du lundi au vendredi, de 8h00 à 13h00) et les files d'attente peuvent être longues, surtout à la fin du mois.

Certaines des choses les plus uniques de l'île sont les banques (CONAF et presque toutes les entreprises). Ils sont très pointilleux en ce qui concerne l’état des billets d’un dollar. Les billets de banque ne sont pas considérés comme valables s’ils sont déchirés, mouillés, dégradés ou même s’ils sont vieux et en lambeaux. Ces notes peuvent être enregistrées à d'autres fins. Cependant, lorsque vous retirez vous-même des dollars (ou échangez de l'argent avant de visiter l'île), vous devez garder cela à l'esprit.

Contrairement à l’île continentale, la TVA de 19 % n’est pas facturée sur l’île de Pâques.

Clubs et vie nocturne

La vie nocturne sur l'île est moins active que dans les grandes villes, et l'attraction principale est sans aucun doute les spectacles de danse polynésienne. Kari Kari dans la rue principale, Wai Te Mihi à côté du cimetière et le restaurant Te Ra'ai à l'extérieur de Hanga Roa ont leurs propres spécialités tout au long de l'année (sauf pendant les vacances et Tapati, lorsque les danseurs participent aux événements du festival). Discothèques, Toroko et piriti - des endroits où vous pourrez facilement vous intégrer à la foule des locaux.

Comment revenir

LAN Airlines propose des vols réguliers vers et depuis (quotidiennement), vers Lima (actuellement interrompu) et Tahiti (hebdomadairement). Si vous partez d'un aéroport d'un autre pays, des frais de sortie en espèces seront facturés.

: Il est situé dans l'océan Pacifique à une distance de plus de 3 700 km. du continent le plus proche (Amérique du Sud) et à 2600 km de l'île habitée la plus proche (Pitcairn).

En général, l’histoire de l’Île de Pâques recèle de nombreux secrets. Son découvreur, le capitaine Juan Fernández, craignant des concurrents, a décidé de garder secrète sa découverte, faite en 1578, et quelque temps plus tard, il est mort accidentellement dans des circonstances mystérieuses. Cependant, on ne sait toujours pas si ce que l'Espagnol a trouvé était l'Île de Pâques.

144 ans plus tard, en 1722, l'amiral néerlandais Jacob Roggeveen tomba par hasard sur l'île de Pâques, et cet événement se produisit le jour de la Pâques chrétienne. Ainsi, tout à fait par hasard, l'île de Te Pito o te Henua, qui signifie en dialecte local le Centre du Monde, s'est transformée en Île de Pâques.

Il est intéressant de noter que l'amiral Roggeveen et son escadron n'ont pas seulement navigué dans cette zone, mais ont tenté en vain de trouver la terre insaisissable de Davis, un pirate anglais qui, selon ses descriptions, a été découverte 35 ans avant l'expédition néerlandaise. Certes, personne, à l'exception de Davis et de son équipe, n'a revu l'archipel nouvellement découvert.

En 1687, le pirate Edward Davis, dont le navire était transporté loin à l'ouest de Copiapo, le centre administratif de la région d'Atacama (Chili), par les vents marins et le courant du Pacifique, aperçut à l'horizon des terres où se profilaient des silhouettes. hautes montagnes. Cependant, sans même chercher à savoir s'il s'agissait d'un mirage ou d'une île non encore découverte par les Européens, Davis fit demi-tour et se dirigea vers le courant péruvien.

Cette « Terre Davis », qui fut identifiée bien plus tard avec l’Île de Pâques, renforça la conviction des cosmographes de l’époque qu’il existait dans cette région un continent qui faisait en quelque sorte contrepoids à l’Asie et à l’Europe. Cela a conduit de courageux marins à rechercher le continent perdu. Cependant, elle n’a jamais été retrouvée : au lieu de cela, des centaines d’îles ont été découvertes dans l’océan Pacifique.

Avec la découverte de l'Île de Pâques, il est devenu largement admis qu'il s'agissait d'un continent échappant à l'homme, sur lequel une civilisation très développée a existé pendant des milliers d'années, qui a ensuite disparu dans les profondeurs de l'océan et où seuls les hauts sommets des montagnes sont restés du continent. (en fait, ce sont des volcans éteints). L'existence d'immenses statues, de moai et de tablettes Rapa Nui inhabituelles sur l'île n'a fait que renforcer cette opinion.

Cependant, une étude moderne des eaux adjacentes a montré que cela est peu probable.

L'île de Pâques est située à 500 km de la crête de monts sous-marins connue sous le nom de East Pacific Rise, sur la plaque lithosphérique de Nazca. L'île se trouve au sommet d'une immense montagne formée de lave volcanique. La dernière éruption volcanique sur l'île a eu lieu il y a 3 millions d'années. Bien que certains scientifiques suggèrent que cela s'est produit il y a 4,5 à 5 millions d'années.

Selon les légendes locales, dans un passé lointain, l'île était grandes tailles. Il est fort possible que cela ait été le cas pendant la période glaciaire du Pléistocène, lorsque le niveau de l'océan mondial était 100 mètres plus bas. Selon des études géologiques, l'île de Pâques n'a jamais fait partie d'un continent englouti.

Le climat doux de l'île de Pâques et ses origines volcaniques auraient dû en faire un paradis à l'écart des problèmes qui assaillent le reste du monde, mais la première impression de Roggeveen de l'île fut celle d'une zone dévastée, couverte d'herbes séchées et de végétation brûlée. Ni les arbres ni les buissons n'étaient visibles.

Les botanistes modernes n'ont découvert sur l'île que 47 espèces de plantes supérieures caractéristiques de cette région ; principalement de l'herbe, du carex et des fougères. La liste comprend également deux espèces d'arbres nains et deux espèces d'arbustes. Avec une telle végétation, les habitants de l’île n’avaient pas de combustible pour se réchauffer pendant l’hiver froid, humide et venteux. Les seuls animaux domestiques étaient les poules ; il n'y avait ni chauves-souris, ni oiseaux, ni serpents, ni lézards. Seuls des insectes ont été trouvés. Au total, environ 2 000 personnes vivaient sur l'île.

Résidents de l'île de Pâques. Gravure de 1860

Aujourd'hui, environ trois mille personnes vivent sur l'île. Parmi eux, seulement 150 personnes sont des Rapa Nui de race pure, le reste étant des Chiliens et des métis. Bien que, encore une fois, il ne soit pas tout à fait clair qui peut exactement être considéré comme de race pure. Après tout, même les premiers Européens qui ont débarqué sur l’île ont été surpris de découvrir que les habitants de Rapa Nui – le nom polynésien de l’île – étaient ethniquement hétérogènes. L'amiral Roggeveen, que nous connaissions, a écrit que sur les terres qu'il a découvertes vivaient des personnes blanches, foncées, brunes et même rougeâtres. Leur langue était le polynésien, appartenant à un dialecte isolé depuis environ 400 après JC. e., et caractéristique des îles Marquises et Hawaï.

Il y avait environ 200 sculptures géantes en pierre - "Moai", situées sur des socles massifs le long de la côte de l'île à la végétation pathétique, loin des carrières, ce qui était totalement inexplicable. La plupart des statues étaient situées sur des socles massifs. Au moins 700 autres sculptures, plus ou moins achevées, ont été laissées dans des carrières ou sur d'anciennes routes reliant les carrières à la côte. C'était comme si les sculpteurs abandonnaient soudain leurs outils et arrêtaient de travailler...

Des maîtres lointains ont sculpté des « moai » sur les pentes du volcan Rano Roraku, situé dans la partie orientale de l'île, à partir de tuf volcanique tendre. Ensuite, les statues terminées ont été descendues sur la pente et placées le long du périmètre de l'île, sur une distance de plus de 10 km. La hauteur de la plupart des idoles varie de cinq à sept mètres, tandis que les sculptures ultérieures atteignaient 10 à 12 mètres. Le tuf, ou, comme on l'appelle aussi, la pierre ponce, à partir duquel ils sont fabriqués, a une structure semblable à une éponge et s'effrite facilement même avec un léger impact dessus. ainsi le poids moyen d’un « moai » ne dépasse pas 5 tonnes. Pierre ahu - plates-formes-piédestaux : atteignaient 150 m de longueur et 3 m de hauteur, et étaient constituées de morceaux pesant jusqu'à 10 tonnes.

À un moment donné, l'amiral Roggeveen, se remémorant son voyage sur l'île, affirmait que les aborigènes allumaient des feux devant les idoles « moai » et s'accroupissaient à côté d'elles, baissant la tête. Après cela, ils croisèrent les mains et les balancèrent de haut en bas. Bien entendu, cette observation ne permet pas d’expliquer qui étaient réellement les idoles des insulaires.

Roggeveen et ses compagnons ne comprenaient pas comment, sans utiliser d'épais rouleaux de bois et des cordes solides, il était possible de déplacer et d'installer de tels blocs. Les insulaires n'avaient ni roues, ni animaux de trait, ni aucune autre source d'énergie que leurs propres muscles. Les légendes anciennes disent que les statues marchaient toutes seules. Il ne sert à rien de se demander comment cela s’est réellement produit, car de toute façon, il n’existe aucune preuve documentaire. Il existe de nombreuses hypothèses sur le mouvement du « moai », certaines sont même confirmées par des expériences, mais tout cela ne prouve qu'une chose : c'était possible en principe. Et les statues ont été déplacées par les habitants de l'île et par personne d'autre. Alors pourquoi ont-ils fait ça ? C'est là que commencent les différences.

Il est également surprenant que les statues soient encore debout en 1770. James Cook, qui visita l'île en 1774, mentionna les statues couchées : personne n'avait rien remarqué de tel avant lui. La dernière fois que les idoles debout furent vues, c'était en 1830. Puis une escadre française entra sur l'île. Depuis, personne n'a vu les statues originales, c'est-à-dire installées par les habitants de l'île eux-mêmes. Tout ce qui existe aujourd'hui sur l'île a été restauré au XXe siècle. La dernière restauration de quinze « moai » situés entre le volcan Rano Roraku et la péninsule de Poike a eu lieu relativement récemment - de 1992 à 1995. De plus, les Japonais ont participé aux travaux de restauration.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le culte de l'homme-oiseau disparaît également. Ce rituel étrange et unique dans toute la Polynésie était dédié à Makemaka, la divinité suprême des insulaires. L'élu est devenu son incarnation terrestre. De plus, il est intéressant de noter que des élections avaient lieu régulièrement, une fois par an. Dans le même temps, les serviteurs ou les guerriers y prenaient la part la plus active. Cela dépendait d'eux si leur propriétaire, le chef du clan familial, deviendrait Tangata-manu, ou un homme-oiseau. C'est à ce rituel que doit son origine le principal centre de culte, le village rocheux d'Orongo sur le plus grand volcan Rano Kao à la pointe ouest de l'île. Bien que, peut-être, Orongo existait bien avant l'émergence du culte de Tangata-manu. Les légendes racontent que l'héritier du légendaire Hotu Matua, le premier dirigeant arrivé sur l'île, est né ici. À leur tour, ses descendants, des centaines d’années plus tard, donnèrent eux-mêmes le signal du début de la compétition annuelle.

Au printemps, des messagers du dieu Makemake - les hirondelles de mer noire - s'envolèrent vers les petites îles de Motu-Kao-Kao, Motu-Iti et Motu-Nui, situées non loin de la côte. Le guerrier qui fut le premier à trouver le premier œuf de ces oiseaux et à le nager jusqu'à son maître reçut sept belle femme. Eh bien, le propriétaire est devenu un leader, ou plutôt un homme-oiseau, bénéficiant du respect, des honneurs et des privilèges universels. Dernière cérémonie Tangata Manu s'est déroulé dans les années 60 du 19ème siècle. Après le désastreux raid des pirates péruviens en 1862, lorsque les pirates réduisirent en esclavage toute la population masculine de l'île, il ne restait plus personne pour choisir l'homme-oiseau.

Pourquoi les indigènes de l’Île de Pâques ont-ils sculpté des statues moai dans une carrière ? Pourquoi ont-ils arrêté cette activité ? La société qui a créé les statues devait être très différente des 2 000 personnes vues par Roggeveen. Il fallait que ce soit bien organisé. Que lui est-il arrivé?

Pendant plus de deux siècles et demi, le mystère de l’Île de Pâques est resté entier. La plupart des théories sur l’histoire et le développement de l’Île de Pâques sont basées sur des traditions orales. Cela se produit parce que personne ne peut encore comprendre ce qui est écrit dans les sources écrites - les fameuses tablettes « ko hau motu mo rongorongo », ce qui signifie en gros un manuscrit à réciter. La plupart d’entre elles ont été détruites par des missionnaires chrétiens, mais celles qui ont survécu pourraient probablement éclairer l’histoire de cette île mystérieuse. Et bien que le monde scientifique ait été plus d'une fois enthousiasmé par les informations selon lesquelles des écrits anciens auraient finalement été déchiffrés, après vérification minutieuse, tout cela s'est avéré n'être qu'une interprétation peu précise des faits et légendes oraux.

Il y a plusieurs années, le paléontologue David Steadman et plusieurs autres chercheurs ont réalisé la première étude systématique de l'île de Pâques afin de découvrir à quoi ressemblaient autrefois sa flore et sa faune. Le résultat témoigne d’une interprétation nouvelle, surprenante et instructive de l’histoire de ses colons.

Selon une version, l'île de Pâques aurait été colonisée vers 400 après JC. e. (bien que les données de datation au radiocarbone obtenues par les scientifiques Terry Hunt et Carl Lipo de l'Université de Californie (États-Unis) lors de l'étude de huit échantillons de charbon de bois d'Anakena indiquent que l'île de Rapa Nui était habitée vers 1200 après JC.) Les insulaires cultivaient des bananes, taro, patates douces, canne à sucre et mûres. En plus des poulets, il y avait aussi des rats sur l'île, arrivés avec les premiers colons.

La période de production des statues remonte à 1200-1500. Le nombre d'habitants à cette époque variait entre 7 000 et 20 000 personnes. Pour soulever et déplacer la statue, il suffisait de plusieurs centaines de personnes, qui utilisaient des cordes et des rouleaux d'arbres, disponibles en quantité suffisante à cette époque.

Le travail minutieux des archéologues et des paléontologues a montré qu'environ 30 000 ans avant l'arrivée des hommes et dans les premières années de leur séjour, l'île n'était pas du tout aussi déserte qu'elle l'est aujourd'hui. Une forêt subtropicale d'arbres et de sous-bois s'élevait au-dessus des arbustes, des herbes, des fougères et du gazon. La forêt contenait des marguerites arborescentes, des arbres hauhau, qui peuvent être utilisés pour fabriquer des cordes, et du toromiro, qui est utile comme combustible. Il y avait aussi des variétés de palmiers qui ne se trouvent plus aujourd'hui sur l'île, mais autrefois il y en avait tellement que la base des arbres était densément recouverte de leur pollen. Ils sont apparentés au palmier chilien, qui pousse jusqu'à 32 m et a un diamètre allant jusqu'à 2 M. Les troncs hauts et sans branches étaient un matériau idéal pour les patinoires et la construction de canoës. Ils ont également fourni des noix et des jus comestibles à partir desquels les Chiliens fabriquent du sucre, du sirop, du miel et du vin.

Les eaux côtières relativement froides ne permettaient la pêche que dans quelques endroits. Les principales proies marines étaient les dauphins et les phoques. Pour les chasser, ils sortaient en pleine mer et utilisaient des harpons. Avant l’arrivée des hommes, l’île était un endroit idéal pour les oiseaux, car ils n’y avaient pas d’ennemis. Albatros, fous de Bassan, frégates, fulmars, perroquets et autres oiseaux nichaient ici - 25 espèces au total. C'était probablement le site de nidification le plus riche de tout l'océan Pacifique.

Vers les années 800, la destruction des forêts a commencé. Les couches de charbon de bois provenant des incendies de forêt ont commencé à apparaître de plus en plus souvent, le pollen des arbres est devenu de moins en moins important et le pollen des graminées qui ont remplacé la forêt est apparu de plus en plus. Au plus tard vers 1400, les palmiers ont complètement disparu, non seulement à cause des abattages, mais aussi à cause des rats omniprésents, qui ne leur ont pas donné la possibilité de se rétablir : une douzaine de restes de noix survivants conservés dans les grottes présentaient des signes d'être mâché par des rats. De telles noix ne pouvaient pas germer. Les arbres hauhau n'ont pas complètement disparu, mais il n'y en avait plus assez pour fabriquer des cordes.

Au XVe siècle, non seulement les palmiers ont disparu, mais toute la forêt a disparu. Il a été détruit par des gens qui ont défriché des zones pour en faire des jardins, abattu des arbres pour construire des canoës, faire des patinoires pour les sculptures et pour se chauffer. Les rats ont mangé les graines. Il est probable que les oiseaux se soient éteints à cause de fleurs polluées et d'une diminution du rendement en fruits. La même chose s'est produite partout dans le monde où les forêts sont détruites : la plupart des habitants des forêts disparaissent. Toutes les espèces d'oiseaux et d'animaux locaux ont disparu de l'île. Tous les poissons côtiers ont également été capturés. Les petits escargots étaient utilisés comme nourriture. De l'alimentation des gens au XVe siècle. les dauphins ont disparu : il n'y avait rien pour sortir en mer, et il n'y avait rien pour fabriquer des harpons. Cela revenait au cannibalisme.

Le paradis ouvert aux premiers colons est devenu presque sans vie 1 600 ans plus tard. Des sols fertiles, une abondance de nourriture, de nombreux matériaux de construction, un espace de vie suffisant et toutes les possibilités d'une existence confortable ont été détruits. Au moment de la visite de Heyerdahl sur l'île, il n'y avait qu'un arbre toromiro sur l'île ; maintenant il n'est plus là.

Tout a commencé avec le fait que plusieurs siècles après leur arrivée sur l'île, les gens ont commencé, comme leurs ancêtres polynésiens, à installer des idoles en pierre sur des plates-formes. Au fil du temps, les statues sont devenues plus grandes ; leurs têtes commencèrent à être décorées de couronnes rouges de 10 tonnes ; la spirale de la concurrence se dénouait ; Les clans rivaux essayaient de se surpasser en faisant preuve de santé et de force, comme les Égyptiens construisant leurs pyramides géantes. Sur l'île, comme dans l'Amérique moderne, il y avait un complexe système politique répartition des ressources disponibles et intégration de l’économie dans divers domaines.

Une gravure de 1873 du journal anglais Harper Weekly. La gravure est signée : « Easter Island Stone Idols Festival Dancing Tatoos ».

La population toujours croissante a épuisé les forêts plus rapidement qu'elles ne pouvaient se régénérer ; les potagers prenaient de plus en plus de place ; le sol, dépourvu de forêts, de sources et de ruisseaux, s'est asséché ; les arbres utilisés pour transporter et soulever les statues, ainsi que pour construire des canoës et des habitations, n'étaient même pas suffisants pour cuisiner. Alors que les oiseaux et les animaux étaient détruits, la famine s’installa. La fertilité des terres arables a diminué en raison de l'érosion éolienne et pluviale. Les sécheresses ont commencé. L’élevage intensif de poulets et le cannibalisme n’ont pas résolu le problème alimentaire. Des statues préparées pour bouger, les joues enfoncées et les côtes visibles, témoignent de l'apparition de la faim.

La nourriture étant rare, les insulaires ne pouvaient plus soutenir les chefs, la bureaucratie et les chamanes qui administraient la société. Les insulaires survivants ont raconté aux premiers Européens qui leur ont rendu visite comment le système centralisé avait été remplacé par le chaos et que la classe guerrière avait vaincu les dirigeants héréditaires. Les pierres semblaient représenter des lances et des poignards fabriqués par les belligérants dans les années 1600 et 1700 ; Ils sont encore dispersés sur toute l’île de Pâques. En 1700, la population représentait entre un quart et un dixième de sa taille antérieure. Les gens se sont installés dans des grottes pour se cacher de leurs ennemis. Vers 1770, des clans rivaux commencèrent à se renverser les statues et à leur couper la tête. La dernière statue fut renversée et profanée en 1864.

Alors que l’image du déclin de la civilisation de l’Île de Pâques apparaissait devant les chercheurs, ils se sont demandés : « Pourquoi n’ont-ils pas regardé en arrière, n’ont-ils pas réalisé ce qui se passait, ne se sont-ils pas arrêtés avant qu’il ne soit trop tard ? À quoi pensaient-ils en coupant le dernier palmier ?

Très probablement, la catastrophe ne s’est pas produite soudainement, mais s’est étalée sur plusieurs décennies. Les changements survenus dans la nature n'ont pas été perceptibles sur une seule génération. Seules les personnes âgées, se souvenant de leurs années d'enfance, pouvaient se rendre compte de ce qui se passait et comprendre la menace que représentait la destruction des forêts, mais la classe dirigeante et les tailleurs de pierre, craignant de perdre leurs privilèges et leur emploi, ont traité les avertissements de la même manière que les bûcherons d'aujourd'hui dans le nord-ouest des États-Unis : « Le travail est plus important que la forêt ! »

Les arbres sont progressivement devenus plus petits, plus minces et moins importants. Autrefois, le dernier palmier fruitier était coupé et les jeunes pousses étaient détruites ainsi que les restes d'arbustes et de sous-bois. Personne n'a remarqué la mort du dernier jeune palmier.

La flore de l'île est très pauvre : les experts ne dénombrent pas plus de 30 espèces de plantes poussant à Rapa Nui. La plupart d’entre eux provenaient d’autres îles d’Océanie, d’Amérique et d’Europe. De nombreuses plantes autrefois répandues à Rapa Nui ont été exterminées. Entre le IXe et le XVIIe siècle, il y a eu une abattage actif d'arbres, ce qui a conduit à la disparition des forêts de l'île (probablement avant cela, des palmiers de l'espèce Paschalococos disperta y poussaient). Une autre raison était que les rats mangeaient des graines d'arbres. En raison de l'irrationnel activité économique facteurs humains et autres, l'érosion accélérée des sols qui en a résulté a causé d'énormes dommages à l'agriculture, ce qui a entraîné une diminution significative de la population de Rapa Nui.

L'une des plantes disparues est Sophora toromiro, dont le nom local est toromiro. Cette plante présente sur l'île jouait autrefois un rôle important dans la culture du peuple Rapa Nui : des « tablettes parlantes » avec des pictogrammes locaux en étaient fabriquées.

Le tronc du toromiro, d'un diamètre d'une cuisse humaine et plus fin, était souvent utilisé dans la construction de maisons ; des lances en étaient également fabriquées. Aux XIXe et XXe siècles, cet arbre a été exterminé (une des raisons était que les jeunes pousses étaient détruites par les moutons amenés sur l'île).

Une autre plante de l'île est le mûrier, dont le nom local est mahute. Autrefois, cette plante jouait également un rôle important dans la vie des insulaires : du liber mûrier des vêtements blancs appelés tapa étaient confectionnés. Après l'arrivée des premiers Européens sur l'île - baleiniers et missionnaires - l'importance du mahute dans la vie du peuple Rapanui a diminué.

Les racines de la plante ti, ou Dracaena terminalis, étaient utilisées pour fabriquer du sucre. Cette plante était également utilisée pour fabriquer de la poudre bleu foncé et verte, qui était ensuite appliquée sur le corps sous forme de tatouages.

Makoi (rap. makoi) (Thespesia populnea) était utilisé pour la sculpture.

L'une des plantes survivantes de l'île, qui pousse sur les pentes des cratères de Rano Kao et de Rano Raraku, est le Scirpus californicus, utilisé dans la construction de maisons.

Au cours des dernières décennies, de petites pousses d’eucalyptus ont commencé à apparaître sur l’île. Aux XVIIIe et XIXe siècles, les raisins, les bananes, les melons et la canne à sucre furent importés sur l'île.

Avant l'arrivée des Européens sur l'île, la faune de l'île de Pâques était principalement représentée par des animaux marins : phoques, tortues, crabes. Jusqu'au 19ème siècle, des poules étaient élevées sur l'île. Les espèces de la faune locale qui habitaient auparavant Rapa Nui ont disparu. Par exemple, l’espèce de rat Rattus exulans, qui était autrefois utilisée comme nourriture par les résidents locaux. Au lieu de cela, des rats des espèces Rattus norvegicus et Rattus rattus ont été amenés sur l'île par des navires européens, qui sont devenus porteurs de diverses maladies auparavant inconnues du peuple Rapanui.

Actuellement, l'île abrite 25 espèces d'oiseaux marins et 6 espèces d'oiseaux terrestres.

Les statistiques pour les moai sont les suivantes. Le nombre total de moai est de 887. Le nombre de moai installés sur les socles Ahu est de 288 (32 pour cent du nombre total de moai). nombre total). Le nombre de Moai qui se trouvent sur les pentes du volcan Rano Raraku, où se trouvait la carrière de sculpture de Moai, est de 397 (45 pour cent du total). Le nombre de moai dispersés sur toute l’île est de 92 (10 pour cent du total). Les Moai ont différentes hauteurs - de 4 à 20 mètres. Le plus grand d’entre eux se dresse seul sur le flanc du volcan Rano Raraku.

Ils se trouvent jusqu'au cou dans les sédiments qui se sont accumulés sur l'île au cours de la longue histoire de ce morceau de terre. Certains moai se dressaient sur des socles de pierre appelés ahu par les indigènes. Le nombre d'ahu dépasse trois cents. La taille de l'ahu varie également - de plusieurs dizaines de mètres à deux cents mètres. Le plus grand moai, surnommé « El Gigante », mesure 21,6 mètres de haut. Il est situé dans la carrière de Rano Raraku et pèse environ 145 à 165 tonnes. Le plus grand moai posé sur un piédestal se trouve sur l'ahu Te Pito Kura. Il porte le surnom de Paro, sa taille est d'environ 10 mètres et son poids est d'environ 80 tonnes.

Mystères de l'île de Pâques.

L'île de Pâques regorge de mystères. Partout sur l'île, vous pouvez voir des entrées de grottes, des plates-formes en pierre, des ruelles rainurées menant directement à l'océan, d'immenses statues et des panneaux sur les pierres.

L'un des principaux mystères de l'île, qui a hanté plusieurs générations de voyageurs et de chercheurs, reste tout à fait unique. statues en pierre- moaï. Ce sont les idoles de pierre les plus des tailles différentes- de 3 à 21 mètres. En moyenne, le poids d'une statue est de 10 à 20 tonnes, mais parmi eux se trouvent de véritables colosses pesant de 40 à 90 tonnes.

La gloire de l’île a commencé avec ces statues de pierre. Il était totalement incompréhensible qu’ils puissent apparaître sur une île perdue dans l’océan avec une végétation clairsemée et une population « sauvage ». Qui les a taillés, traînés jusqu'au rivage, les a placés sur des piédestaux spécialement fabriqués et les a couronnés de lourdes coiffes ?

Les statues ont une apparence extrêmement étrange - elles ont de très grosses têtes avec de lourds mentons saillants, longues oreilles et pas de jambes du tout. Certains ont des « bonnets » en pierre rouge sur la tête. À quelle tribu humaine appartenaient ceux dont les portraits sont restés sur l’île sous forme de moai ? Un nez pointu et relevé, des lèvres fines, légèrement saillantes comme dans une grimace de moquerie et de mépris. Des sillons profonds sous les arcades sourcilières, un front large : qui sont-ils ?

Cliquable

Certaines statues portent des colliers sculptés dans la pierre ou des tatouages ​​réalisés au ciseau. Le visage de l’un des géants de pierre est criblé de trous. Peut-être que dans les temps anciens, les sages qui vivaient sur l'île, étudiant le mouvement des corps célestes, se tatouaient le visage avec une carte du ciel étoilé ?

Les yeux des statues regardent vers le ciel. Vers le ciel - comme lorsqu'il y a des siècles, une nouvelle patrie s'est ouverte à ceux qui naviguaient au-dessus de l'horizon ?

Autrefois, les insulaires étaient convaincus que les moai protégeaient leurs terres et eux-mêmes des mauvais esprits. Tous les moai debout font face à l’île. Incompréhensible comme le temps, ils sont plongés dans le silence. Ce sont de mystérieux symboles d’une civilisation révolue.

On sait que les sculptures ont été sculptées dans la lave volcanique à une extrémité de l'île, puis que les figures finies ont été transportées le long de trois routes principales jusqu'aux sites de socles cérémoniels - ahu - disséminés le long du littoral. Le plus grand ahu, aujourd'hui détruit, mesurait 160 m de long, et sur sa plate-forme centrale, longue d'environ 45 m, se trouvaient 15 statues.

La grande majorité des statues restent inachevées dans des carrières ou le long d’anciennes routes. Certains d'entre eux sont figés dans les profondeurs du cratère du volcan Rano Raraku, d'autres dépassent la crête du volcan et semblent se diriger vers l'océan. Tout semblait s'arrêter à un instant, englouti dans le tourbillon d'un cataclysme inconnu. Pourquoi les sculpteurs ont-ils soudainement arrêté de travailler ? Tout était laissé en place - les haches de pierre, les statues inachevées et les géants de pierre, comme figés sur le chemin dans leur mouvement, comme si les gens quittaient simplement leur travail pendant une minute et ne pouvaient jamais y revenir.

Certaines statues, auparavant installées sur des plates-formes en pierre, ont été renversées et brisées. La même chose s'applique aux plates-formes en pierre - hoo.

La construction d'ahu n'a pas nécessité moins d'efforts et de compétences que la création des statues elles-mêmes. Il fallait fabriquer des blocs et les former pour former un piédestal uniforme. La densité avec laquelle les briques s’emboîtent est étonnante. La raison pour laquelle les premiers axes ont été construits (leur âge est d'environ 700 à 800 ans) n'est toujours pas claire. Par la suite, ils furent souvent utilisés comme lieux de sépulture et perpétuèrent la mémoire des dirigeants.

Les fouilles effectuées sur plusieurs tronçons d'anciennes routes, le long desquelles les insulaires auraient transporté des statues de plusieurs tonnes (parfois sur une distance de plus de 20 kilomètres), ont montré que toutes les routes contournaient clairement les zones plates. Les routes elles-mêmes sont des creux V ou en forme de U environ 3,5 mètres de large. Dans certaines zones, il y a de longs fragments de connexion, en forme de bordures. À certains endroits, des piliers creusés à l'extérieur des bordures sont clairement visibles - peut-être ont-ils servi de supports à une sorte de dispositif comme un levier. Les scientifiques n'ont pas encore établi la date exacte de construction de ces routes, cependant, selon les chercheurs, le processus de déplacement des statues s'est achevé sur l'île de Pâques vers 1500 avant JC.

Autre mystère : calculs simples montrent que pendant des centaines d'années, une petite population n'a pas pu sculpter, transporter et installer ne serait-ce que la moitié des statues existantes. D'anciennes tablettes de bois avec des inscriptions sculptées ont été trouvées sur l'île. La plupart d'entre eux furent perdus lors de la conquête de l'île par les Européens. Mais certains signes ont survécu. Les lettres allaient de gauche à droite, puis de ordre inverse- de droite à gauche. Il a fallu beaucoup de temps pour déchiffrer les signes inscrits dessus. Et ce n'est qu'au début de 1996 à Moscou qu'il a été annoncé que les 4 tablettes de texte survivantes avaient été déchiffrées. Il est curieux que dans la langue des insulaires il existe un mot désignant un mouvement lent sans l'aide des jambes. Lévitation? Cette méthode fantastique a-t-elle été utilisée lors du transport et de l’installation du moai ?

Et encore un mystère. Les anciennes cartes autour de l’île de Pâques montrent d’autres zones. Les traditions orales racontent que la terre s’enfonce lentement sous l’eau. D'autres légendes parlent de catastrophes : celle du bâton enflammé du dieu Uvok, qui fendit la terre. Des îles plus grandes, voire un continent entier doté d’une culture et d’une technologie hautement développées, n’auraient-ils pas pu exister ici dans les temps anciens ? Ils l'ont même inventé pour lui beau nom Pacifique.

Certains scientifiques suggèrent qu'il existe encore un certain clan (ordre) du peuple pascal qui préserve les secrets de leurs ancêtres et les cache aux non-initiés aux connaissances anciennes.

L'île de Pâques a plusieurs noms :

Hititeairagi (rap. Hititeairagi), ou Hiti-ai-rangi (rap. Hiti-ai-rangi) ;

Tekaouhangoaru (rap. Tekaouhangoaru) ;

Mata-Kiterage (rap. Mata-Kiterage - traduit de Rapanui « yeux regardant vers le ciel ») ;

Te-Pito-te-henua (rap. Te-Pito-te-henua - « nombril de la terre »);

Rapa Nui (Rapa Nui - « Grand Rapa »), nom principalement utilisé par les baleiniers ;

l'île de San Carlos, nommée par Gonzalez Don Felipe en l'honneur du roi d'Espagne ;

Teapi (rap. Teapi) - c'est ainsi que James Cook appelait l'île ;

Vaihu (rap. Vaihu), ou Vaihou (rap. Vaihou) - ce nom a également été utilisé par James Cook, et plus tard par Forster Johann Georg Adam et La Pérouse Jean François de Galot (une baie au nord-est de l'île était nommé d'après lui);

L'Île de Pâques, ainsi nommée par le navigateur néerlandais Jacob Roggeveen parce qu'il l'a découverte le jour de Pâques 1722. Très souvent, l'île de Pâques est appelée Rapa Nui (traduit par « Grand Rapa »), bien qu'elle ne soit pas de Rapanui, mais d'origine polynésienne. Ce

L'île doit son nom aux navigateurs tahitiens, qui l'utilisaient pour distinguer l'île de Pâques de l'île de Rapa, située à 650 km au sud de Tahiti. Le nom même « Rapa Nui » a suscité de nombreuses controverses parmi les linguistes quant à l'orthographe correcte de ce mot. Parmi

Les spécialistes anglophones utilisent le mot « Rapa Nui » (2 mots) pour nommer l'île, le mot « Rapanui » (1 mot) pour parler des gens ou de la culture locale.

L'Île de Pâques est une province de la région chilienne de Valparaiso, dirigée par un gouverneur accrédité auprès du gouvernement chilien et nommé par le président. Depuis 1984, seul un résident local peut devenir gouverneur de l'île (le premier était Sergio Rapu Haoa, ancien archéologue et conservateur de musée). Sur le plan administratif, la province de l'Île de Pâques comprend les îles inhabitées de Sala y Gomez. Depuis 1966, la colonie de Hanga Roa élit tous les quatre ans un conseil local de 6 membres, dirigé par un maire.

Il y a environ deux douzaines de policiers sur l'île, principalement responsables de la sécurité à l'aéroport local.

Également présent forces armées Chili (principalement Marine). La monnaie actuelle sur l'île est le peso chilien (des dollars américains sont également en circulation sur l'île). L'Île de Pâques est une zone franche, les recettes fiscales du budget de l'île sont donc relativement faibles. Il s’agit en grande partie de subventions gouvernementales.

colosse (hauteur 6 m) d'après fouilles Île de Pâques (d'après : Heyerdahl, 1982

D’ailleurs, il s’agit d’un accessoire jeté à la mer lors du tournage d’un autre film sur l’île. Il n’y avait donc pas de statues sous-marines.

Voici une autre théorie de ce à quoi cela devrait ressembler.

Ou comme ça

Je vous propose également de découvrir toutes sortes de structures mystérieuses, laissez-moi vous rappeler, ou par exemple, de quoi il s'agissait

Le Rano Raraku est un volcan éteint atteignant 150 mètres de haut sur l'île de Pâques, dans l'océan Pacifique oriental. Il est situé à 17 kilomètres de la ville de Hanga Roa, sur les pentes inférieures du volcan Terevaka, le point culminant de l'île.

Les pentes du Rano Raraku sont relativement hautes et raides et des effondrements se produisent souvent. La roche qui forme le volcan est du tuf jaune-brun avec de nombreuses inclusions différentes.

Sur les pentes de la montagne, notamment dans sa partie sud, on peut voir des carrières où ont été sculptés des moai et des statues en pierre de l'île de Pâques. Sur les pentes extérieures du Rano Raraku, des moai permanents ont été installés, qui présentaient des particularités distinctives : leurs orbites n'étaient pas découpées et certains ébauches ont été complètement abandonnées du fait que les artisans sont tombés sur une roche trop dure.

On pense que les carrières de Rano Raraku ont produit des statues pendant 500 ans, jusqu'au début du XVIIIe siècle, et 397 moai plus ou moins achevés s'y trouvent encore aujourd'hui.

Si vous montez tout en haut du volcan, vous verrez un lac d'eau douce dans le cratère ovale. Dans les temps anciens, elle servait de source d’eau douce à la population locale.

Ahu Akivi

Ahu Akivi a été restauré en 1960 par l'archéologue américain William Malloy et son collègue chilien Gonzalo Figueroa García-Huidobro. Leur équipe a passé plusieurs mois à relever les statues tombées et à les remettre dans leur position d'origine.

« Ahu » désigne une plate-forme surélevée d'un lieu de cérémonie, de forme rectangulaire.

Sur le territoire d'Ahu, il reste 7 statues moai, de style et de hauteur similaires. Chacun d'eux atteint une hauteur d'environ 3,6 mètres et pèse environ 18 tonnes. Les habitants de l'île croyaient que les moai étaient les grands protecteurs de l'île, créés pour empêcher les guerres et les attaques des humains et des autres.

Il existe une légende selon laquelle ces sept moai représenteraient les sept messagers du chef polynésien Hotu Matu.

Contrairement à d’autres lieux historiquement importants de l’île, Ahu Akivi ne se trouve pas sur la côte, mais à l’intérieur des terres de l’île de Pâques.

Quelles attractions de l’Île de Pâques avez-vous aimées ? À côté de la photo se trouvent des icônes, en cliquant sur lesquelles vous pouvez évaluer un lieu particulier.

Monuments Moaï

Les insulaires eux-mêmes appellent leur terre Rapa Nui. C'était autrefois une terre luxuriante et boisée. Vers le XVe siècle, il ne restait plus rien des forêts - elles furent détruites par les habitants locaux, mais comment et pourquoi reste un mystère, comme les moai - d'immenses statues de pierre atteignant 20 m de haut en forme de tête avec un cou ou avec un corps jusqu'à la taille.

Lorsqu'on parle des sculptures de l'Île de Pâques, on doit le plus souvent recourir à l'expression « selon l'une des versions… ». Parmi les théories sur l’origine des moai, il existe même une théorie extraterrestre. Mais l’opinion dominante est que les Moai sont des pierres tombales pour les chefs tribaux. Des statues à la mémoire d'ancêtres respectés ont été installées sur leurs tombes. Les résidents locaux croyaient que les géants de pierre les protégeaient des invasions extérieures et des forces du mal. Actuellement, il y a environ neuf cents moai à Rapa Nui : environ 200 d'entre eux sont debout et environ 700 reposent dans différentes parties de l'île. En 1770, ils furent tous renversés ; il est possible que cela ait été fait par le peuple Rapanui lui-même pendant la période des guerres intertribales.

Les Japonais ont commencé à restaurer les statues dans la seconde moitié du XXe siècle. Les Moai se dressent sur des plates-formes « ahu », la plus célèbre est Ahu Tongariki, où 15 personnages se tiennent alignés sur la côte océanique. A proximité se trouve une carrière où restent des têtes de pierre inachevées, et les outils utilisés pour sculpter les statues sont jetés à proximité. Les Moai pèsent plusieurs tonnes et on ne sait pas exactement comment ils ont été transportés de la carrière vers différentes parties de l'île. Très probablement, les constructeurs ont utilisé des traîneaux et des blocs en bois, abattant la forêt, ce qui a rendu le squelette presque stérile.

La question reste ouverte : qui sont les insulaires eux-mêmes, d’où ils viennent et quand ils se sont installés sur l’île. Le célèbre explorateur et voyageur Thor Heyerdahl pensait que les gens venaient ici en partie de Polynésie, en partie d'Amérique du Sud, peut-être du Pérou. Afin de prouver cette théorie, Heyerdahl et plusieurs passionnés ont navigué de la côte du Pérou jusqu'à l'île de Pâques sur un radeau artisanal, le Kon-Tiki, en 1947. Les archéologues modernes, sur la base d'études linguistiques, botaniques et anthropométriques, affirment que les gens sont venus ici des Marquises ou des îles Pitcairn. Il existe une troisième théorie, la plus récente, selon laquelle le navire espagnol San Lesmems aurait disparu près de Tahiti en 1536. L'île de Pâques a peut-être été habitée par un équipage basque perdu. D'ailleurs, les tests génétiques ont montré la présence de gènes basques dans le sang des insulaires, les scientifiques n'ont donc pas encore résolu ce mystère.

Pour la plupart, les côtes de l'île de Pâques sont rocheuses et escarpées, parsemées de fragments de rochers pointus, sur lesquels les vagues s'écrasent bruyamment. Mais Anakena Beach se compare avantageusement aux autres endroits côtiers de l’île de Pâques. C'est l'une des rares plages où la baignade est officiellement autorisée.

Anakena attire les touristes avec son rivage sablonneux et son entrée douce dans la mer. Mais la décoration principale de la plage est son histoire.Auparavant, la résidence du chef suprême de Rapa Nui était située à Anakena. En souvenir de cette époque, il y a 2 socles avec des statues près de la plage. Sur l’un d’eux se trouvent 7 des figures moai les plus élégantes de l’île. Le plus souvent, les touristes viennent ici toute la journée, il y a donc plusieurs cafés confortables et un parking près de la plage.

Volcan Rano Kau

L'île de Pâques est l'île la plus isolée et la plus mystérieuse de la planète. On pense que cette île est d'origine volcanique. Le sol ici s'est formé à la suite de l'érosion des pentes de nombreux volcans, chacun étant spécial à sa manière.

Par exemple, Rano Kau est le seul volcan bouclier actif de l'île. La forme du volcan s'apparente à un bouclier en pente douce avec un grand cratère où se trouvent 7 lacs. Elle fut active pendant 300 ans et s'endormit fin 1911.

Actuellement, des excursions sont organisées au sommet du volcan. Vous pouvez vous y rendre à pied (environ deux heures) ou prendre un taxi. Si vous le souhaitez, vous pouvez parcourir le volcan Rano Kau autour de la crête du cratère, mais la plupart des touristes se contentent simplement de grimper jusqu'au cratère et de traverser le village cérémonial d'Orongo.

Patte de Puna

Le quartier de Puna Pau est situé à la périphérie nord de la ville de Hanga Roa, dans la partie sud-ouest de l'île de Pâques chilienne, perdue au milieu de l'océan Pacifique. C'est un endroit pittoresque avec des collines verdoyantes, des sentiers escarpés et une histoire intéressante.

Dans un passé lointain, la pierre rouge était extraite ici. Les anciens artisans y sculptaient des « coiffes », qu'ils utilisaient pour décorer les têtes des statues les plus vénérées des idoles moai en pierre. Le tuf rouge de Puna Pau était également utilisé pour les pétroglyphes.

La proximité de Puna Pau avec la ville de Hanga Roa permet aux touristes de rejoindre cet endroit à pied et de profiter de l'air pur, de la nature intacte et de l'héritage d'une civilisation ancienne.

Grotte Ana te Pau

Ana Te Pau est une immense grotte avec de hautes arches, dans laquelle vous pouvez vous déplacer librement. Il est situé dans la région du secteur Ana Te Pahu, au sein du parc national de Rapa Nui.

Sur le côté de la grotte se trouvent deux autres grottes longues et spacieuses qui s'étendent sur plusieurs mètres.

On pense que dans les temps anciens, ces grottes étaient utilisées comme habitations. Les restes d'une cheminée et d'un endroit où l'on cuisinait les aliments y ont été retrouvés.

La grotte de Te Pau est la plus grande de l'île. Certains touristes entrent dans la grotte pour prendre des photos dans l’espoir de ce qu’ils y trouveront. belles vues et des stalactites, mais ce n'est pas le cas. Les grottes de l'île ont été formées par des coulées de lave et la plupart d'entre elles sont encore inondées d'eau.

Village cérémoniel d'Orongo

Le village cérémonial d’Orongo est situé dans la partie sud-ouest de l’île de Pâques. Ses fondateurs sont considérés comme les Polynésiens, qui se sont installés dans ces lieux vers 300 après JC.

Au total, le village compte une cinquantaine de maisons en pierre, et certaines d'entre elles sont reliées par des tours rondes. Ces tours ne servaient pas de décoration architecturale, mais de mesure de fortification. Le fait est que le village est situé au bord du volcan Rano Kau et il semble parfois qu'il est sur le point de tomber dans les eaux de l'océan.

Tous les bâtiments artistiques et architecturaux ont été créés par ces personnes alors qu’elles étaient complètement isolées des autres cultures.

Mais les Polynésiens accordaient une attention particulière aux rituels et aux dieux. C'est ici que se déroulaient les cérémonies dédiées au culte de l'oiseau. Les jeunes hommes ont sauté de la falaise et ont nagé dans une course jusqu'à l'île la plus proche, où ils ont dû trouver un œuf de poule sacré. Le premier homme à trouver l'œuf tant convoité était considéré comme le plus adroit et le plus fort du village, et reçut également le titre de Tangata-manu (homme-oiseau) jusqu'au prochain rituel.

Mont Maunga Terevaka

Le mont Maunga Terevaka est le point culminant de la mystérieuse île de Pâques, au Chili. Sa hauteur est d'environ 539 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il convient de noter que la hauteur totale de la montagne est supérieure à 3 500 mètres, mais que la majeure partie est cachée sous l'eau.

Il peut sembler que cette hauteur ne soit pas si grande, mais il ne faut pas oublier que l'île de Pâques porte à juste titre le nom d'île habitée la plus isolée du monde, à plus de 2 000 kilomètres de ses plus proches voisines. L’ascension de la montagne peut facilement être qualifiée d’expérience agréable. La surface de la montagne est herbeuse et poreuse, donc même la saleté et la pluie ne seront pas un gros problème. Le climat de l'étonnante et unique île de Pâques est subtropical, la température annuelle moyenne est d'environ 21 degrés Celsius, vous pouvez donc venir ici toute l'année.

Restaurant "Au bout du Monde"

Le restaurant "Au bout du Monde" est situé à Hanga Roa sur l'île de Pâques. Traduit du français, le nom de l’établissement signifie « Au bout du monde ». Sur l'agréable terrasse du restaurant, vous pourrez admirer le soir le coucher du soleil derrière l'horizon, illuminant l'océan d'une lumière cramoisie.

Tous les soirs sauf le mardi, le restaurant accueille des spectacles de danseurs et musiciens polynésiens, créant une atmosphère unique de fête et de divertissement. Le restaurant est souvent loué pour des séminaires ou des banquets, et divers événements créatifs y sont également courants. Des défilés de mode, des projections de films consacrés à l'île de Pâques et des dégustations de célèbres vins chiliens y sont organisés.

Non loin du restaurant se trouve une petite plage pittoresque appelée Poco Poco, où vous pourrez vous asseoir sur le rivage ou nager dans les eaux de l'océan Pacifique.

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Mystérieuses statues moaï Rapa Nui restent silencieux, mais parlent avec plus d'éloquence que n'importe quel mot des réalisations de leurs créateurs. Blocs de pierre dans lesquels sont sculptées des statues en forme de tête et de torse, d'une hauteur moyenne de 4 mètres et d'un poids de 14 tonnes. L'effort pour construire ces monuments et les déplacer autour de l'île a dû être considérable, mais personne ne sait exactement pourquoi le peuple Rapa Nui s'est fixé une telle tâche. La plupart des scientifiques soupçonnent que les moai ont été créés pour honorer des ancêtres, des chefs ou d'autres personnages importants. Cependant, il n'existe aucune preuve orale ou écrite de cela sur l'île, donc on ne peut pas en être sûr. La société polynésienne s'est épanouie dans ce lieu unique après qu'un peuple courageux ait guidé une flotte de pirogues à balancier en bois jusqu'à ce petit point dans l'immensité de l'océan Pacifique. Ici, isolée à quelque 3 700 kilomètres à l’ouest de l’Amérique du Sud et à 1 770 kilomètres de l’île voisine la plus proche, Rapa Nui a développé une culture architecturale et artistique distincte. Cette culture a atteint son apogée au XVIe siècle, lorsque les Rapa Nui ont sculpté et installé environ 900 moai sur toute l'île.
On pense que le déclin Rapa Nui suivi en raison d’un désastre environnemental qu’ils ont eux-mêmes créé. On ne sait pas encore exactement quand les îles ont été colonisées pour la première fois ; Les estimations vont de 800 après JC. à 1 200. On ne sait pas non plus à quelle vitesse l'écosystème de l'île a été détruit – mais un facteur majeur est la réduction des millions de palmiers géants pour défricher les champs et faire des incendies. Il est possible que les rats polynésiens arrivant avec les colons humains aient mangé suffisamment de graines pour contribuer à détruire les arbres.
Quoi qu'il en soit, la perte d'arbres a exposé les riches sols volcaniques de l'île à une grave érosion. Lorsque les Européens arrivèrent en 1722, ils trouvèrent l’île peu peuplée et largement stérile. Aujourd'hui, de nombreux touristes viennent ici, principalement pour visiter la carrière Volcan Rano Raraku, d'où proviennent les pierres qui ont servi à créer presque tous les moai de l'île. Pendant ce temps, partout sur l’île, de nombreux moai se transforment progressivement de figures inestimables en morceaux de roche ordinaires. Les roches volcaniques sont sujettes aux intempéries et de gros efforts sont nécessaires pour préserver le patrimoine Rapa Nui sous leur forme actuelle et impressionnante.

Comment se rendre à l'île de Pâques

C'est un miracle qu'il fut un temps où les Polynésiens aient pu se rendre sur l'île de Pâques. Cependant, c'est désormais beaucoup plus simple : il vous suffit d'acheter un billet d'avion.

Quelle est la meilleure période pour visiter l’Île de Pâques ?

La haute saison sur l'île de Pâques correspond à l'été de l'hémisphère sud, de janvier à mars. Bien qu'en hiver, il soit également assez confortable ici, la température moyenne est d'environ 22 degrés, tombant rarement jusqu'à 14 degrés. Ainsi, vous pouvez passer du temps ici très agréablement à tout moment de l'année. Si vous ne souhaitez pas rencontrer beaucoup de touristes, venez hors saison.

Comment se déplacer sur l'île

Des voitures, motos et VTT peuvent être loués et ce bonnes manières aux visiteurs d'explorer les sites archéologiques dispersés de l'île. Alors que la plupart des gens visitent l'Île de Pâques pour explorer son histoire et sa culture, l'île abrite également d'excellentes plages de plongée, de surf et attrayantes.

L'île de Pâques est l'un des endroits les plus mystérieux de la planète, encore mal compris à ce jour. Ce petit bout de terre situé dans la zone la plus éloignée de la civilisation a posé tant de mystères au reste du monde que personne n'est en mesure de résoudre ou du moins de donner une réponse plus ou moins sans ambiguïté. Cela s'applique à la colonisation de l'île, à la culture des gens qui y vivaient, à son écriture et aux sculptures en pierre de renommée mondiale - les moai.

Où est l'île de Pâques

L'île de Pâques est aussi appelée Rapa Nui(c’est à cela que ressemble son nom local et original). Le territoire est presque complètement isolé, ce qui rend l'histoire de l'Île de Pâques extrêmement unique et étonnante. L'île est située à une grande distance des continents, dans l'océan Pacifique Sud. L'île de Pâques est un territoire du Chili, dont elle est séparée par environ 3 703 kilomètres. De Pâques à la zone peuplée la plus proche – 1 819 kilomètres (jusqu’à Pitcairn). La superficie totale de l'île est de 163,6 mètres carrés. km.

L'île de Pâques doit son nom au Néerlandais Jacob Roggeveen, qui découvrit cette île lors des vacances de Pâques en 1722. au cours de son voyage. La seule ville de Pâques est Hanga Roa, qui en est la capitale. Nombre total La population est, selon les données de 2010, de 4 888 personnes. Au 95ème siècle, le parc national du même nom (Rapa Nui) a été classé par l'UNESCO comme l'un des sites du patrimoine culturel et historique les plus importants du monde.

Règlement de l'île de Pâques

S'appuyant sur les dernières recherches menées par des scientifiques utilisant des méthodes progressistes, il a été établi que Pâques était habitée vers 300/400 après JC(selon d'autres sources - environ 900). Selon les experts, la période extrême pendant laquelle l'île a été habitée est l'an 1200, lorsque les forêts ont disparu à Pâques (cela a été établi par datation au radiocarbone et est 400...800 ans plus tard que prévu initialement). Comme le racontent les légendes, des immigrants venus d'ailleurs y arrivaient avec des familles entières sur 2 grandes pirogues.

Cependant, il existe une autre hypothèse pour la colonisation de l'île de Pâques. Dans les années 80 du XVe siècle, les Incas pourraient y arriver sous la direction de Tupac Inca Yupanqui, sous le règne duquel ce peuple possédait sa propre flotte. Ainsi, ils pourraient très probablement atteindre les îles isolées du Pacifique sur des radeaux de balsa.

Il existe également des preuves indirectes de cela : les légendes des habitants modernes de l'île de Pâques parlent d'un chef arrivé du côté oriental, qui portait le nom de Tupa ; Il y a des ruines de bâtiments réalisés dans l'architecture polygonale traditionnelle des Incas. En outre, une preuve solide de cette hypothèse est le fait que l'ADN de la population du continent sud-américain a été détecté dans le sang des habitants actuels de l'île de Pâques (le peuple Rapanui).

Selon une autre théorie, l'île de Pâques était habitée par des habitants de Polynésie orientale.(provisoirement de l'île de Mangareva). De manière générale, plusieurs hypothèses ont été avancées concernant le règlement de Pâques :

• hypothèse basée sur des légendes ;
• hypothèse de colonisation américaine ;
• Hypothèse de peuplement mélanésien ;
• hypothèse d'un peuplement polynésien.

Malgré cela, la question de savoir comment l'île de Pâques a été colonisée reste ouverte à ce jour. Ce qui est sûr, c'est qu'avant l'arrivée des Européens dans ces endroits, deux peuples vivaient à Rapa Nui : les gens aux oreilles courtes (ils occupaient une position subordonnée dans la société de l'époque) et les gens aux longues oreilles (ils dominaient majoritairement, construit des moai, avait une langue écrite et une culture unique). Lors du soulèvement des oreilles courtes, chacun des habitants des oreilles longues a été détruit et leur culture a été perdue à jamais.

Statues de l'île de Pâques

Les statues de l'île de Pâques sont appelées « moai » dans le dialecte local. Il s'agit d'idoles en pierre en forme de tête humaine, mesurant jusqu'à 20 m de haut, elles ont été fabriquées dans des carrières situées dans la partie centrale de l'île et on ne sait pas comment elles ont été livrées sur le site. Comme en témoignent les légendes, ils « marchaient » seuls. Contrairement à la croyance populaire, les statues de l’île de Pâques ne font pas face à l’océan : elles « regardent » profondément la terre elle-même. Certains moai sont recouverts de coiffes en pierre rouge.

Au pied du volcan Rano Raku le plus un grand nombre de moai - environ 300. Ce sont des statues de différentes hauteurs et differentes etapes traitement. Non loin de la baie de l'île se trouve un grand « site » rituel où sont installées 15 autres statues. Grand nombre Il existe également des statues inachevées dans les carrières, ce qui suggère un arrêt brutal des travaux.

L'un des derniers descendants directs des constructeurs de ces statues a parlé d'une méthode hypothétique de délivrance des moai, qui a été reflétée dans son livre «Aku-Aku» de T. Heyerdahl, un voyageur norvégien. Ainsi, des bûches et des pierres étaient vraisemblablement utilisées lors du transport (ces dernières enregistraient chaque mouvement du moai par doublure). La livraison pourrait également s'effectuer à l'aide de traîneaux en bois (luges) : cette méthode est présentée par un descendant des constructeurs de moai comme la plus probable.

Le mystère de l'île de Pâques

Le plus grand mystère de l’île de Pâques réside dans l’apparence des habitants de cette région reculée du Pacifique : comment et où ont-ils pu y arriver ? Il existe de nombreuses théories à ce sujet, mais aucune d'entre elles n'est considérée comme définitive, de sorte que la question du peuplement de l'île reste à ce jour en suspens.

Le deuxième secret de l’île de Pâques est lié à la culture de l’ancien peuple Rapanui.: ce que signifie leur écriture (après tout, la population dans l'Antiquité avait son propre système d'écriture) et comment démêler ce qui est écrit, puisqu'il n'a pas été déchiffré à ce jour.

Le troisième mystère de l'Île de Pâques, le plus passionnant, concerne les statues. Pourquoi ont-ils été construits ? Dans quel but? Comment ont-ils été transportés sur le site ? Comment a-t-il été installé sans dispositifs ni mécanismes parfaits ? Comment les habitants ont sculpté ces mystérieux géants en morceaux solides dans les cendres durcies du volcan. Pourquoi ces figures muettes, stylisées comme des formes humaines, se dressent-elles face à l’intérieur de l’île et observent-elles silencieusement les habitants ? Pourquoi sont-ils fabriqués sous cette forme particulière - avec un corps court et de grosses têtes allongées ?

Mais à toutes ces questions monde moderne capable de répondre avec seulement quelques théories - pas plus.

Alors mesdames et messieurs, je suis coincé au même endroit ! Les circonstances elles-mêmes ne veulent pas vraiment changer, mais les changer consciemment signifie « il n’y a pas assez de motivation », comme il est à la mode de le dire maintenant. Et en même temps je...