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1 Oh, si seulement tu étais un peu indulgent envers ma folie ! Mais tu es aussi condescendant envers moi.
2 Car je suis jaloux à votre sujet de la jalousie de Dieu ; parce que je t'ai fiancée à un seul époux, afin de te présenter au Christ comme une vierge pure.
3 Mais je crains que, de même que le serpent a séduit Ève par sa ruse, votre esprit ne se corrompt. échapper de la simplicité en Christ.
4 Car si quelqu'un venait et prêchait un autre Jésus que nous n'avons pas prêché, ou si vous receviez un autre Esprit que vous n'avez pas reçu, ou un autre Évangile que vous n'avez pas reçu, alors vous seriez très indulgents. en plus.
5 Mais je pense que rien ne me manque contre les plus hauts apôtres :
6 Même si je suis ignorant en parole, je ne suis pas ignorant en connaissance. Cependant, nous vous connaissons parfaitement en tout.
7 Ai-je péché en me humiliant pour vous exalter, parce que je vous ai prêché librement l'Évangile de Dieu ?
8 J'ai causé des frais à d'autres églises en recevant d'eux content de vous servir; et, étant avec toi, même si j'ai souffert du manque, je n'ai dérangé personne,
9 Car mes besoins ont été suppléés par les frères venus de Macédoine ; et dans tout ce que j'ai essayé et j'essaierai de ne pas être un fardeau pour toi.
10 Selon la vérité du Christ en moi je te le dirai que cette louange ne me sera pas enlevée dans les pays d'Achaïe.
11 Pourquoi c'est ce que je fais? Est-ce parce que je ne t'aime pas ? Dieu seul sait! Mais ce que je fais, je le ferai,
12 afin de ne pas donner l'occasion à ceux qui recherchent la raison, afin que tout ce dont ils se vantent, ils s'y retrouvent. même, comme nous sommes.
13 Car tels sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en apôtres de Christ.
14 Ce n’est pas étonnant : car Satan lui-même se déguise en ange de lumière,
15 Ce n’est donc pas grave si ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres.
16 Je le dirai encore : presque personne ne me rend insensé ; et si ce n'est pas le cas, alors acceptez-moi, même si je suis un insensé, afin que moi aussi je puisse me vanter un peu.
17 Ce que je dis, je ne le dirai pas dans le Seigneur, mais comme par folie, considérant un tel courage de louer.
18 Autant beaucoup se vantent dans la chair, autant je me glorifierai.
19 Car vous, hommes intelligents, supportez volontiers les insensés :
20 Vous supportez quand quelqu'un vous asservit, quand quelqu'un vous dévore, quand quelqu'un vous vole, quand quelqu'un se montre arrogant, quand quelqu'un vous frappe au visage.
21 J'ai honte de dire ça sur ce Nous n'avions pas assez de force. Et si quelqu'un ose se vanter n'importe quoi, alors (je dirai bêtement) j'ose aussi.
22 Sont-ils juifs ? et moi. Des Israéliens ? et moi. La postérité d'Abraham ? et moi.
23 Serviteurs du Christ ? (dans la folie je dis :) Je le suis plus. je suis bien plus était dans les travaux, énormément dans les blessures, davantage dans les prisons et plusieurs fois dans la mort.
24 Cinq fois, les Juifs m'en ont donné quarante coups sans un;
25 Trois fois j'ai été battu à coups de bâton, une fois j'ai été lapidé, trois fois j'ai fait naufrage, j'ai passé une nuit et un jour dans les profondeurs nautique;
26 plusieurs fois était dans les voyages, dans les périls sur les rivières, dans les périls de la part des voleurs, dans les périls de la part des compatriotes, dans les périls de la part des païens, dans les périls dans les villes, dans les périls dans le désert, dans les périls sur la mer, dans les périls parmi les faux frères,
Paul est jaloux que les Corinthiens soient fidèles au Christ ; sur les faux apôtres.
1 . Oh, si seulement tu pouvais être un peu indulgent envers ma folie ! Mais tu es aussi condescendant envers moi.
2 . Car je suis jaloux pour vous de la jalousie de Dieu ; parce que je t'ai fiancée à un seul époux, afin de te présenter au Christ comme une vierge pure. Est. 62:5, Os. 2:19
3 . Mais je crains que, tout comme le serpent a trompé Ève par sa ruse, de même votre esprit puisse être endommagé et s'écarter de la simplicité du Christ. Vie 3:4, Jean. 8:44, 2 Pierre. 3:17, 1 Tim. 6:3
4 . Car si quelqu'un venait et commençait à prêcher un autre Jésus que nous n'avons pas prêché, ou si vous receviez un autre Esprit que vous n'avez pas reçu, ou un autre évangile que vous n'avez pas reçu, alors vous seriez très indulgents envers lui.
5 . Mais je pense que je n'ai rien qui me manque contre les plus hauts Apôtres : 1 Cor. 15h10
6 . Même si je suis ignorant en mots, je ne suis pas en connaissance. Cependant, nous vous connaissons parfaitement en tout. 1 Cor. 2:1, 2 Cor. 10h10
7 . Ai-je péché en m’humiliant pour vous exalter, parce que je vous ai prêché librement l’Évangile de Dieu ?
8 . J'ai causé des dépenses à d'autres églises, recevant d'elles une pension pour vous servir ; et, étant avec toi, même si j'ai souffert du manque, je n'ai dérangé personne, Actes 20:33, 2 Thess. 3:8
9 . Car mon manque a été comblé par les frères venus de Macédoine ; et dans tout ce que j'ai essayé et j'essaierai de ne pas être un fardeau pour toi.
10 . Selon la vérité du Christ en moi, je dirai que cette louange ne me sera pas enlevée dans les pays d'Achaïe. Rome. 9:1
11 . Pourquoi est-ce que je fais cela? Est-ce parce que je ne t'aime pas ? Dieu seul sait! Mais ce que je fais, je le ferai,
12 . Afin de ne pas donner de raison à ceux qui cherchent une raison, afin que ce dont ils se vantent se révèle être le même que nous.
13 . Car ces faux apôtres, ces ouvriers trompeurs, se déguisent en apôtres du Christ. Actes 15h24
14 . Et ce n'est pas étonnant : puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière,
15 . Ce n’est donc pas une grande chose si ses serviteurs prennent l’apparence de serviteurs de la vérité ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. Tapis. 7h15
Une énumération des souffrances de Paul pour l'amour de l'Évangile.
16 . Je dirai aussi : presque personne ne me rend déraisonnable ; et si ce n'est pas le cas, alors acceptez-moi, même si je suis déraisonnable, afin que moi aussi je puisse me vanter d'une manière ou d'une autre.
17 . Ce que je dis, je ne le dirai pas dans le Seigneur, mais comme par folie, étant donné un tel courage de louer.
18 . Autant beaucoup se vantent dans la chair, autant je me glorifierai. Phil. 3:4
19 . Car vous, sages, supportez volontiers les insensés :
20 . Vous supportez quand quelqu'un vous asservit, quand quelqu'un vous mange, quand quelqu'un vous vole, quand quelqu'un vous exalte, quand quelqu'un vous frappe au visage.
21 . J'ai honte de dire que nous n'avions pas assez de force pour cela. Et si quelqu’un ose se vanter de quelque chose, alors, je dirai par sottise, j’ose aussi.
22 . Sont-ils juifs ? et moi. Des Israéliens ? et moi. La postérité d'Abraham ? et moi. Actes 22:3, Phil. 3:5
23 . Serviteurs du Christ ? dans la folie je dis : je suis plus. J'étais beaucoup plus en travail, immensément blessé, plus en prison et plusieurs fois proche de la mort.
24 . Cinq fois, les Juifs m'ont donné quarante coups moins un ; Deut. 25:3
25 . Trois fois j'ai été battu à coups de bâton, une fois j'ai été lapidé, trois fois j'ai fait naufrage, j'ai passé une nuit et un jour au fond de la mer ; Actes 14:19, Actes 16:22, Actes 27h41
26 . J'ai souvent été en voyage, en danger sur les rivières, en danger par les voleurs, en danger par les membres de ma tribu, en danger par les païens, en danger dans la ville, en danger dans le désert, en danger en mer, en danger parmi les faux. frères,
27 . Dans le travail et l'épuisement, souvent dans la veille, dans la faim et la soif, souvent dans le jeûne, dans le froid et la nudité. 1 Cor. 4:11
28 . En plus des aventures extérieures, j'ai un rassemblement quotidien de personnes qui m'occupent de toutes les églises.
29 . Qui est épuisé, avec qui ne serais-je pas épuisé ? Qui est tenté, pour qui ne serais-je pas enflammé ? 1 Cor. 9h22
30 . Si je dois me vanter, alors je me vanterai de ma faiblesse.
31 . Le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, béni à jamais, sait que je ne mens pas. Rome. 9:1, Gal. 1:20
32 . A Damas, le gouverneur régional du roi Aretas gardait la ville de Damas pour me capturer ; et j'ai été descendu de la fenêtre le long du mur dans un panier et j'ai échappé à ses mains. Actes 9h24
Dans ce chapitre, l'apôtre poursuit son raisonnement dirigé contre les faux apôtres, qui ont tenté d'affaiblir son influence et son autorité parmi les Corinthiens et y ont réussi.
I. Il trouve des excuses pour continuer à se louer et en explique les raisons, v. 1-4.
II. Dans le but d'une légitime défense nécessaire, il mentionne son égalité avec les autres apôtres, ainsi qu'avec les faux apôtres, en ce sens qu'il a prêché volontairement et librement l'Évangile à Corinthe, v. 5-15.
III. Fait une introduction supplémentaire avant d'ajouter quelque chose à sa propre justification, v. 16-21.
IV. Donne Description détaillée ses mérites, travaux et souffrances, dans lesquels il a surpassé les faux apôtres, v. 22-32.
Versets 1-4. Notons ici ce qui suit :
1. Les excuses de l'apôtre pour avoir continué à se louer, v. 1. Il commence cette tâche avec réticence : Oh, que tu sois un peu indulgent avec ma folie !.. (v. 1). Il qualifie souvent l’autolouange de folie, parce que c’est vraiment le cas. Dans son cas, c'était nécessaire. Mais se rendant compte que d'autres peuvent considérer cela comme déraisonnable, il leur demande de condescendre à son égard. Tout comme il n’est pas naturel pour une personne orgueilleuse d’admettre sa propre faiblesse, il n’est pas non plus naturel pour une personne modeste de se louer elle-même. Une personne vertueuse n'aime pas dire du bien de lui-même, mais dans certains cas, cela est tout à fait légal, notamment lorsque cela est pour le bénéfice d'autrui ou nécessaire à sa propre protection, comme ce fut le cas pour Paul.
2. L'apôtre explique les raisons pour lesquelles il se vantait.
(1.) Pour préserver les Corinthiens de l'influence corruptrice des faux apôtres, v. 2, 3. Il était jaloux d'eux de la jalousie de Dieu et craignait qu'ils ne faiblissent dans la foi s'ils écoutaient des suggestions qui sapaient l'autorité de son ministère, par lequel ils avaient été amenés à Christ. Il les a fiancées à un seul mari, c'est-à-dire qu'il les a converties au christianisme et a voulu les présenter comme une vierge pure, chaste, sans tache et fidèle, afin que leur esprit ne soit pas endommagé par de faux enseignements, tout comme le serpent a trompé Ève avec sa ruse. Ce zèle pieux de l'apôtre était un mélange d'amour et de crainte. Le ministre fidèle ne peut que craindre et s'inquiéter pour ses convertis, de peur qu'ils ne perdent ce qu'ils ont reçu, ou qu'ils ne se détournent de ce qu'ils ont reçu, surtout lorsque de nombreux trompeurs entrent dans le monde.
(2.) Pour se défendre contre les faux apôtres, puisqu'ils ne pouvaient prétendre leur enseigner un autre Christ, ou un autre Esprit, ou un autre Évangile, dans leur prédication aux Corinthiens, v. 4. Si tel était le cas, alors les Corinthiens pourraient avoir des raisons de les condescendre ou de les écouter. Mais sachant qu’il n’y a qu’un seul Christ, un seul Esprit et un seul Évangile, prêché par lui et accepté par eux, comment pourraient-ils être opposés par un habile trompeur à Paul, qui fut le premier à les convertir à la vraie foi ?
Versets 5-15. Dans ces versets, l'apôtre dit :
I. Concernant mon égalité avec les autres apôtres : ... Je n'ai rien qui manque contre les apôtres supérieurs, v. 5. Il en parle très modestement : Je pense... Mais il pouvait parler avec beaucoup de confiance. Tous les apôtres avaient le même rang de ministère, mais entre eux, comme tous les chrétiens, ils différaient les uns des autres. Et l’étoile diffère de l’étoile en gloire, et Paul, sans aucun doute, était une étoile de première grandeur. Néanmoins, il parle très modestement de lui-même et admet humblement son défaut, à savoir qu'il ignorait les mots, c'est-à-dire qu'il ne savait pas s'exprimer avec autant d'élégance que les autres. Certains suggèrent qu'il était inhabituellement petit et que sa voix était donc faible en conséquence ; d'autres pensent qu'il avait une sorte de trouble de la parole, peut-être un bégaiement. Cependant, il n'ignorait pas le savoir, il connaissait les meilleures règles l'oratoire et l'art de persuader, d'autant plus qu'il n'ignorait pas la connaissance des secrets du Royaume des Cieux, qu'il leur connaissait pourtant parfaitement.
II. De son égalité avec les faux apôtres en matière de service gratuit. L'Apôtre s'attarde sur ce point en détail et montre aux Corinthiens que, tout comme ils ne pouvaient s'empêcher de le reconnaître comme un serviteur du Christ, de même ils ne pouvaient nier qu'il était pour eux un bon ami. Car 1. Il leur prêcha l’évangile librement, v. 7-10. Dans la lettre précédente, il a parlé longuement de la légalité des ministres recevant une pension alimentaire de l'Église et du devoir de l'Église de les soutenir dignement, et il mentionne ici qu'il a causé des coûts à d'autres Églises (v. 8), que il avait le droit de demander et de recevoir une pension alimentaire des Corinthiens. Cependant, il a renoncé à son droit et a préféré s'humilier, avec mes propres mains gagner leur vie, que de les accabler pour les exalter, c'est-à-dire les faire accepter l'Évangile, qui leur coûte si peu. De plus, Paul préférait recevoir le soutien des Macédoniens plutôt que de vivre aux dépens des Corinthiens.
2. Il leur explique les raisons d'un tel comportement parmi eux. Non pas parce qu'il ne les aime pas (v. 11) ou qu'il ne veut pas accepter les signes de leur amour, mais pour ne pas donner de raison à ceux qui cherchent une raison... Paul ne voulait donner de raison à personne. raison de l'accuser, comme si dans son ministère il poursuivait des objectifs mondains, cherchant à en faire un moyen d'enrichissement personnel ; il ne voulait pas que ceux qui s'opposaient à lui à Corinthe aient un quelconque avantage sur lui dans cette affaire, ... afin qu'eux, dans ce dont ils se vantent, soient les mêmes que nous, v. 12. Il est probable que les principaux faux enseignants de Corinthe ou certains d'entre eux étaient riches et enseignaient (ou plutôt trompaient) les gens gratuitement, ils pourraient donc accuser l'apôtre ou ses employés, qui recevaient le soutien de l'église, de commercialisme. ; à cet égard, l'apôtre a fermement adhéré à sa décision de n'accepter le soutien de personne à Corinthe.
III. L'Apôtre accuse les faux apôtres d'être des ouvriers trompeurs (v. 13), parce qu'ils se déguisent en apôtres du Christ et, étant des serviteurs de Satan, se déguisent en ministres de justice. Ils étaient aussi zélés à répandre les erreurs que les apôtres l’étaient à prêcher l’Évangile, et ils étaient tout aussi désireux de saper le Royaume de Christ que les apôtres l’étaient de l’établir. Dans l'Ancien Testament, il y avait de faux prophètes qui s'habillaient avec les vêtements des prophètes de Dieu et imitaient leur langage. Ainsi, à l’époque du Nouveau Testament, il y a de faux apôtres, semblables à bien des égards aux vrais apôtres du Christ. Et ce n’est pas étonnant (dit l’apôtre) ;
L’hypocrisie dans notre monde n’est pas un phénomène surprenant, surtout si l’on considère l’énorme influence de Satan sur l’esprit de beaucoup, car il est maintenant à l’œuvre chez les fils de la désobéissance. Tout comme lui-même peut se transformer en n'importe quelle image et prendre n'importe quelle forme, parfois même celle d'un Ange de Lumière, afin d'aider à étendre son royaume des ténèbres, de même il peut enseigner cela à ses serviteurs, ses outils. Mais ensuite suit : ...leur fin sera selon leurs œuvres, v. 15 ; leur fin révélera qu'ils sont de mauvais ouvriers, et leur œuvre se terminera par la destruction.
Versets 16-21. Paul s'excuse davantage car il a autre chose à dire pour sa propre défense.
1. Il ne voudrait pas qu'ils pensent qu'il était déraisonnable pour ce qu'il a dit pour se protéger. ... Presque personne ne me rend déraisonnable.., Art. 16. En effet, à un homme sage Il n’est pas approprié de se vanter trop et trop souvent de soi-même. L'éloge de soi indique généralement non seulement l'orgueil, mais aussi la stupidité, v. 17. Néanmoins, il demande : ...acceptez-moi, même si je le considère comme déraisonnable... c'est-à-dire, même si vous le considérez comme déraisonnable, soyez gentil, écoutez ce que je dis dans ma louange.
2. Pour éviter un abus des paroles qu'il s'apprêtait à dire, Paul les avertit prudemment : Ce que je dis, je ne le dirai pas dans le Seigneur..., v. 17. Il ne voulait pas que les Corinthiens pensent que le Christ ordonnait aux chrétiens de se vanter d'eux-mêmes, ou que cela était toujours nécessaire pour se défendre ; bien que ce mode de défense puisse parfois être licite, puisqu'il n'est pas contre le Seigneur, il n'est pas, à proprement parler, dans le Seigneur. Le devoir des chrétiens est plutôt de s'humilier et de s'humilier eux-mêmes, en obéissant au commandement du Christ et en imitant son exemple ; mais le bon sens devrait nous dire dans quelles circonstances il est nécessaire de faire ce que nous pouvons légalement faire : parler de ce que Dieu a fait pour nous, en nous et à travers nous.
3. Paul explique pourquoi ils devraient supporter un peu sa vantardise - parce qu'ils l'ont toléré lorsque d'autres se vantaient, ayant les moyens de le faire. moins de raisons que lui. Comme beaucoup se vantent selon la chair (dans les privilèges charnels, c'est-à-dire les avantages et les accomplissements extérieurs), ainsi je me glorifierai, v. 18. Il n'aimerait pas s'en vanter, même s'il avait autant de raisons, sinon plus, que les autres. Il était plus enclin à se vanter de ses faiblesses, comme il le fit plus tard. Les Corinthiens se considéraient comme des personnes raisonnables et croyaient que c'était un signe de sagesse que de tolérer les défauts des autres, c'est pourquoi ils les toléraient lorsque leur comportement leur semblait déraisonnable. L’apôtre aimerait qu’ils le tolèrent aussi. Certes, les paroles de l'apôtre : « Car vous, sages, supportez volontiers les insensés », pourraient aussi être dites dans un sens ironique, auquel cas elles signifient : « Malgré toute votre sagesse, vous supportez volontiers d'être esclaves sous le joug. du judaïsme quand les autres vous dominent, quand quelqu'un vous mange, fait de vous sa proie ; quand quelqu'un vole, c'est-à-dire qu'il vous utilise pour son propre intérêt ; quand quelqu'un s'exalte et vous domine ; et même quand quelqu'un te gifle ou te trompe ouvertement (v. 20), en te faisant des reproches parce que tu fais preuve de faiblesse en me témoignant du respect » (v. 21). Voyant avec quelle facilité les Corinthiens, ou certains d'entre eux, tolèrent tout cela de la part des faux apôtres, l'apôtre souhaite et espère tout à fait raisonnablement qu'ils toléreront chez lui ce qui pourrait leur paraître impudique, considérant que les circonstances l'y obligent : Et si quelqu'un ose se vanter de quelque chose..., j'ose aussi, v. 21.
Versets 22-32. Dans ces versets, l'apôtre parle en détail de lui-même, de ses vertus, de ses travaux et de ses souffrances (non par orgueil ou par vanité, mais pour glorifier Dieu, qui l'a rendu capable de si grandes souffrances pour la cause du Christ). ;
en tout cela, il était supérieur aux faux apôtres, qui voulaient tellement rabaisser sa dignité et ses succès parmi les Corinthiens. Veuillez noter:
I. Paul mentionne les privilèges de sa naissance (v. 22), qui n'étaient pas inférieurs à ceux que pouvaient revendiquer les faux apôtres. Il était juif d'origine juive, c'est-à-dire qu'il était issu de juifs héréditaires qui ne se mêlaient pas aux païens par le mariage. Il était également un Israélite et pouvait se vanter d'être un descendant du bien-aimé Jacob, comme eux, et il était un descendant d'Abraham et non un prosélyte. De ces paroles, nous pouvons conclure que les faux apôtres qui ont causé tant de problèmes aux chrétiens païens étaient juifs.
II. Il nous rappelle également son apostolat, qu'il était plus qu'un ministre du Christ, v. 23. Dieu l'a considéré comme fidèle et l'a placé dans ce ministère. Il fut un ministre fructueux auprès des Corinthiens ; ils ont reçu de nombreuses preuves de son ministère : sont-ils les serviteurs du Christ ? ...Moi plus.
III. Surtout, l'apôtre souligne qu'il a souffert extraordinairement pour le Christ, et c'est précisément de cela dont il se vante, ou plutôt de la grâce de Dieu, qui l'a rendu capable d'être bien plus que d'autres dans ses travaux, d'endurer très grandes souffrances - blessures incommensurables, emprisonnements fréquents et menaces de mort répétées, art. 23. Remarque : Désireux de se montrer un ministre distingué, l'apôtre le prouve en étant un souffrant distingué. Paul était l'apôtre des Gentils, et c'est pourquoi il était haï par les Juifs ; ils lui ont fait du mal autant qu'ils ont pu. Et parmi les païens, il fut soumis à un traitement cruel. Il connaissait les liens et les prisons ; Jamais le voleur le plus notoire n'est tombé plus souvent entre les mains de la justice publique que Paul. Les prisons, les châtiments corporels et autres, qui étaient le lot des pires personnes, étaient le lot de Paul. Chaque fois qu'il venait vers les Juifs, ils ne l'épargnaient jamais. Cinq fois les Juifs m'ont donné quarante coups moins un, v. 24. Quarante coups était la limite prescrite par leur loi (Deut. 25:3), mais habituellement, pour ne pas la dépasser, ils réduisaient la peine d'un coup. Et ce fut la seule condescendance que Paul reçut de la part des Juifs. Les païens n'observèrent pas une telle modération dans les châtiments : ils le frappèrent trois fois avec des bâtons ; on peut supposer que cela s'est produit une fois dans Philippes Actes 16 :22. Un jour, il fut battu par une foule vicieuse jusqu'à ce qu'il soit déjà considéré comme mort, Actes 14 :19. Il continue en disant qu'il a fait naufrage trois fois, et nous le croyons entièrement, même si Saintes Écritures un seul d'entre eux est raconté. ...Il a passé une nuit et un jour dans les profondeurs (v. 25) - dans une prison souterraine ou dans une autre profondeur, où il a été retenu prisonnier. C'était toute sa vie : partout où il allait, le danger l'attendait partout. S'il voyageait par mer ou par terre, il courait le danger des voleurs ; les Juifs, ses compatriotes, cherchaient à le tuer ; et les païens à qui il était envoyé prêcher n'étaient pas plus gentils, puisque parmi eux il était en danger. Dans la ville comme dans le désert, il était également en danger. Il était en danger, non seulement parmi des ennemis déclarés, mais aussi parmi ceux qui prétendaient être frères, mais qui étaient en réalité de faux frères, v. 26. En plus de tout cela, il était très fatigué et souffrait beaucoup en exerçant son ministère ; pour tout cela, il y aura des représailles, les gens seront appelés à rendre compte de toutes les inquiétudes et souffrances qu'ils ont causées aux ministres. Paul n'était pas familier avec la richesse et l'abondance, le pouvoir et les plaisirs ; il veillait souvent, éprouvant la faim et la soif ; souvent à jeun ; enduré le froid et la nudité, v. 27. Il était la plus grande bénédiction de l'époque et il était traité comme s'il était un fardeau pour la terre, un fléau pour la société. Et ce n'était pas tout ; En tant qu'apôtre, il était chargé du soin de toutes les églises, v. 28. Il écrit à propos de ce dernier, comme si ce souci était pour lui le fardeau le plus lourd, comme s'il lui était plus facile de supporter toutes les persécutions de ses ennemis que les péchés honteux découverts dans les églises dont il a la charge. Qui s'évanouit, avec qui ne m'évanouirais-je pas ? Qui est tenté, pour qui ne serais-je pas enflammé ? (v. 29). Il n'y avait pas un seul chrétien faible avec lequel Paul ne sympathisait pas, et pas un seul qui était tenté et pour lequel il ne se souciait pas. Combien peu de raisons avons-nous d'aimer la splendeur et les richesses de ce monde, alors que ce bienheureux apôtre, l'un des meilleurs hommes qui aient jamais vécu, à l'exception de Jésus, y a éprouvé tant d'épreuves. Mais il n'avait pas honte de ses souffrances, mais au contraire, il les considérait comme un honneur, et c'est pourquoi, bien qu'il soit contraire à sa nature de se vanter, il dit : S'il est nécessaire (pour moi) de me vanter, si mes ennemis force-moi à faire cela, alors je me vanterai de ma faiblesse, v. 30. Remarque : Souffrir pour la justice, plus que toute autre chose, servira à notre louange.
Soudain, comme s'il avait oublié de le dire plus tôt, Paul se souvient dans les deux derniers versets d'un incident qui lui est arrivé à Damas peu après sa conversion, alors qu'il n'était pas encore affermi dans la foi, selon au moins, n'était pas encore ministre et apôtre, Actes 9:24,25. C'était le premier grave danger qu'il a rencontré, et le reste de sa vie s'est déroulé D'une manière similaire. Pour que personne ne doute de la véracité de ses paroles, l'apôtre soutient tout ce qu'il dit par un serment solennel, faisant appel à l'omniscience de Dieu, v. 31. Quelle consolation pour une personne vertueuse que le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ soit un Dieu omniscient, il connaît la vérité de nos paroles, sait tout ce que nous faisons et endurons pour lui.
Commentaires sur le chapitre 11
INTRODUCTION AUX SECONDES CORINTHIENS
Voir Introduction à 1 Corinthiens.
LE DANGER DE SÉDITION (2 Cor. 11 : 1-6)
Dans ce passage, Paul doit utiliser très méthodes désagréables. Il doit souligner son propre pouvoir et sa compétence, se louer et se comparer à ceux qui tentent de séduire l'Église corinthienne, ce qui le dérange beaucoup. Chaque fois qu'il doit dire cela, Paul s'excuse car il ne se considère pas comme un de ceux qui aiment souligner leur supériorité. On disait un jour d'un grand homme : « Jusqu'alors il ne s'était pas souvenu dignité jusqu'à ce que d'autres l'oublient." Mais Paul savait que, au fond, ce n'était pas son honneur et sa dignité qui étaient en jeu, mais la dignité et l'honneur de Jésus-Christ. Paul donne d'abord une image pittoresque des coutumes juives du mariage. L'idée selon laquelle Israël est l'épouse de Dieu, que l'on retrouve souvent dans L'Ancien Testament. « Ton Créateur est ton mari », dit Isaïe (Est un. 54.5). « Comme l’époux se réjouit de la mariée, ainsi votre Dieu se réjouira de vous. » (Est un. 62.5). Il était donc naturel que Paul utilise la métaphore du mariage et présente l’Église corinthienne comme l’épouse du Christ. Lors d'une cérémonie de mariage juif, il y avait deux personnes appelées garçons d'honneur ; l'un représentait le marié, l'autre la mariée. Ils avaient de nombreuses responsabilités : ils faisaient le lien entre les mariés, portaient les invitations aux invités ; mais ils avaient une responsabilité particulière : garantir la chasteté de la mariée. C'est la pensée que Paul met dans ses paroles. Dans le mariage du Christ et de l'Église corinthienne, lui, Paul, agit comme le garçon d'honneur du marié. Il est chargé de la responsabilité d’assurer la chasteté de l’épouse et il fait tout ce qui est en son pouvoir pour garantir que l’Église corinthienne soit une épouse pure et digne de Jésus-Christ.
Il est clair qu'il y avait des gens à Corinthe qui prêchaient leur propre version du christianisme et affirmaient qu'elle était supérieure à celle de Paul. Il est également clair qu’ils se considéraient comme des personnes exceptionnelles. Paul les appelle « les plus grands apôtres » et ajoute ironiquement que les Corinthiens écoutent leurs brillants discours. Mais s’ils les écoutent avec autant de respect, l’écouteront-ils ? Et après cela, il s'oppose à ces faux apôtres. Oui, il n'est pas formé à l'éloquence. Oui, ses mots ignorant : idiot. Ce mot désignait à l'origine une personne privée ne participant pas à vie publique. Plus tard, ce mot en est venu à désigner une personne qui n'a pas reçu éducation spéciale, c'est amateur, profane. Paul dit que ces apôtres menteurs et arrogants sont peut-être des orateurs bien mieux formés, qu'ils sont peut-être des professionnels, et qu'il n'est qu'un amateur dans le domaine de l'éloquence. Ils sont peut-être diplômés de l’académie, mais ce n’est qu’un profane. Mais le fait demeure : peu importe à quel point il était ignorant dans l'art oratoire, il savait de quoi il parlait, et eux non.
Beaucoup ont peut-être entendu parler d’un groupe de personnes déjeunant un jour. Après le déjeuner, nous avons décidé que tout le monde réciterait quelque chose. Le célèbre acteur s'est levé et a lu, dans toute la splendeur de l'art oratoire et dramatique, le vingt-deuxième psaume et s'est assis sous des applaudissements assourdissants. Un homme calme et tranquille se tenait derrière lui. Et il commença aussi à lire le vingt-deuxième psaume, et au début il y eut même un petit rire. Mais avant la fin, il y eut un silence plus impressionnant que n'importe quel applaudissement. Quand il a dit derniers mots, le silence régnait. Alors l'acteur se pencha vers lui et dit : « Cher monsieur, je connais le psaume, mais tu connais le berger. Les ennemis de Paul maîtrisaient peut-être tous les arts de l'éloquence, et il était peut-être un orateur peu habile, mais il savait de quoi il parlait, parce qu'il connaissait Christ.
Faire semblant d'être des chrétiens (2 Cor. 11 : 7-15)
Paul répond à nouveau aux accusations portées contre lui. Les Corinthiens se sont sentis offensés que Paul ait refusé d'accepter d'eux soutien matériel. Quand Paul était dans le besoin, l’église de Philippes l’aidait (cf. Phil. 4,10-18).
Tout d'abord, découvrons pourquoi Paul a décidé de rester indépendant de l'Église corinthienne, et en même temps a accepté les dons de l'Église philippienne ? On ne peut pas lui reprocher d'incohérence, mais il avait une raison très simple et pratique. Pour autant que nous le sachions, Paul n'a jamais accepté de dons de l'église philippienne, quand il était à Philippes, et les a acceptés d'elle seulement après son départ. La raison est donc claire. Lorsque Paul se trouvait n'importe où, il défendait son indépendance absolue, n'étant redevable envers personne. Après tout, il est extrêmement difficile d’accepter un cadeau de quelqu’un puis de le condamner ou de prêcher contre lui. Pendant que Paul faisait partie de la confrérie philippienne, il ne pouvait être redevable envers personne. Mais après son départ, les conditions ont changé. Il pouvait alors accepter n'importe quel cadeau prouvant l'amour des Philippiens pour lui, car il n'avait alors d'obligation envers personne à Philippes. Il était également impossible pour Paul d’accepter le soutien matériel des Corinthiens pendant qu’il était avec eux et de conserver l’indépendance nécessaire. Il n’a pas été incohérent, mais a seulement agi avec sagesse.
Mais pourquoi son refus a-t-il tant indigné les Corinthiens ? D’une part, les Grecs considéraient comme humiliant pour une personne libre de vivre du travail de ses propres mains. Ils avaient oublié la dignité du travail honnête et les Corinthiens ne pouvaient pas comprendre le point de vue de Paul. En revanche, dans le monde grec, il était d’usage qu’un enseignant reçoive de l’argent pour enseigner. Jamais une personne capable de parler avec éloquence ne pourrait gagner plus qu’à cette époque. L'empereur romain Auguste versait au rhéteur Verrius Flax un salaire annuel de 100 000 sesterces, ce qui correspond à un demi-million de roubles. Chaque ville avait le droit d'exonérer d'impôts et de taxes civiles un certain nombre de professeurs de rhétorique et de littérature. Le désir de maintenir une indépendance absolue était incompréhensible pour les Corinthiens.
Les faux apôtres reprochaient aussi à Paul son indépendance. Ils n’hésitèrent pas à accepter une aide matérielle et affirmèrent que cela prouvait la véracité de leur apostolat. Sans aucun doute, ils assurèrent au peuple que Paul n’acceptait pas d’argent parce que son enseignement ne valait rien en soi. Mais au plus profond de leur cœur vivait la peur que les gens ne voient à travers leur essence et, par conséquent, ils ont essayé de réduire Paul à leur niveau d'acquisition, et ainsi de le priver d'indépendance, et d'éviter eux-mêmes une comparaison défavorable pour eux.
Paul, à son tour, les accuse de prétendre faussement être des apôtres du Christ. Et aujourd’hui, nombreux sont ceux qui prétendent être chrétiens, certains délibérément, mais encore plus inconsciemment. Leur christianisme est une apparence sous laquelle il n’y a rien de réel. Le Synode de l'Église ougandaise a mis au point un test de quatre questions sur lequel les gens peuvent se tester. Les voici:
1) Reconnaissez-vous le salut à travers le Christ Crucifié ?
2) Grandissez-vous dans la puissance du Saint-Esprit, dans la prière, dans la contemplation, dans la connaissance de Dieu ?
3) Avez-vous un grand désir d’étendre le Royaume de Dieu à travers votre exemple, votre prédication et votre enseignement ?
4) Aidez-vous les autres à accepter Dieu en recherchant les perdus, en leur rendant visite et en témoignant du monde qui vous entoure ?
En fait, nous n'avons pas le droit d'interférer dans la conscience des autres, mais nous pouvons tester notre christianisme afin que notre foi ne perde pas non plus son efficacité et ne se transforme pas en faux-semblant.
MANDAT APOSTOLIQUE (2 Cor. 11:16-32)
Complètement contre sa volonté, Paul doit énumérer ses mérites, qui lui donnent droit au titre d'apôtre. Tout cela lui était bien regrettable, et se comparer aux autres lui paraissait une folie. Mais ce n’était pas pour lui-même, mais pour l’Évangile qu’il prêchait, qu’il devait le faire.
Il est clair que ses adversaires étaient les enseignants juifs, qui affirmaient que leur évangile et leur autorité étaient de loin supérieurs aux siens. Il décrit ces enseignants juifs en quelques bons traits, énumérant tout ce que les Corinthiens étaient prêts à tolérer de leur part. Ils réduisit les Corinthiens au statut d'esclaves méprisés, essayant de les inciter à accepter la circoncision et à obéir à mille petites règles et coutumes de la loi juive, et ainsi à renoncer à la glorieuse liberté de l'évangile de la grâce. Ils les ont mangés. Les rabbins juifs pourraient, au pire, se montrer effrontément cupides. Théoriquement, le rabbin n'était pas censé recevoir d'argent pour son enseignement et il devait gagner sa vie par le travail de ses mains ; mais en même temps, les rabbins enseignaient les mérites exceptionnels des personnes qui aidaient financièrement le rabbin et qu'un tel soutien leur garantissait une place dans l'académie divine. Ils étaient arrogants. Ils se sont comportés avec arrogance. En fait, les rabbins exigeaient plus de respect pour eux-mêmes que pour leurs parents et affirmaient que si l'enseignant et le père étaient capturés par des voleurs en même temps, alors la personne devait d'abord racheter l'enseignant et ensuite seulement le père. Ils les ont frappés au visage. Paul semblait souligner un comportement abusif, ou peut-être que c'était littéralement ce qui s'était passé (cf. Actes 23.2). Les Corinthiens, malgré bon sens, voyait dans le comportement offensant des enseignants juifs une preuve de leur autorité apostolique.
Les faux prophètes ont exigé la reconnaissance de trois droits spéciaux, que Paul croit pouvoir également revendiquer.
Les faux prophètes prétendaient qu'ils Les Juifs. Ce nom a été appliqué par les Juifs, qui se souvenaient encore et utilisaient dans leur discours la langue hébraïque sous sa forme araméenne, qui était parlée à l'époque de Paul. De nombreux Juifs étaient dispersés à travers le monde ; par exemple, rien qu’à Alexandrie, vivait un million de Juifs. Beaucoup d'entre eux ont oublié le leur langue maternelle et a parlé dans grec. Les Juifs qui vivaient en Palestine et conservaient leur langue maternelle les méprisaient toujours. Il est tout à fait possible que les adversaires de Paul aient dit : « Ce Paul est originaire de Tarse. Il n'est pas de taille contre nous, Palestiniens de race pure ; il fait partie des Juifs reniés. » Paul répond à ceci : "Non ! Moi aussi, je fais partie de ceux qui n'ont pas oublié la pureté de la langue de mes ancêtres." En cette matière, ils ne pouvaient prétendre à aucune supériorité.
Ils ont affirmé qu'ils Israéliens. C'était le nom donné aux membres du peuple élu de Dieu. La thèse principale de la religion juive, la phrase par laquelle commençait chaque service dans la synagogue. On y lisait : « Écoute, ô Israël : L’Éternel, notre Dieu, est un seul Seigneur. » (Deut. 6.4). Sans aucun doute, ces Juifs hostiles à Paul disaient : "Ce Paul n'a jamais vécu en Palestine. Il a fui le peuple élu et a vécu parmi les Grecs dans les environs de la Cilicie." "Non", répond Paul, "je suis un Israélite de race pure comme n'importe qui d'autre. Je viens du peuple élu de Dieu." Et dans ce domaine, ils ne pouvaient prétendre à la supériorité.
Ils prétendait descendre d’Abraham. Ils prétendaient descendre directement d'Abraham et se considéraient donc comme les héritiers des grands vœux et promesses qu'ils avaient reçus de Dieu. (Gén. 12.1-3). Bien sûr, ils affirmaient que Paul n’était pas un descendant d’Abraham aussi pur qu’eux. «Non», répond à nouveau Paul, «je suis un descendant d'Abraham de sang pur comme n'importe qui d'autre.» (Phil. 3.5.6). Et ici, ils n’avaient pas de quoi se vanter.
Paul souligne ensuite les mérites qui prouvent son apostolat. Il donne tout d'abord une liste de souffrances et d'épreuves pour le Christ. Lorsque le « vaillant défenseur de la vérité » fut convoqué au tribunal et qu'il savait qu'il passerait bientôt dans un autre monde, il dit : « Je vais retrouver mes ancêtres ; et bien que j'ai été amené ici avec de grandes difficultés, je ne le fais pas. Je ne regrette pas toutes ces difficultés que j'ai dû endurer avant de venir ici. Je donne mon épée à celui qui continuera mon travail, et mon courage et mon talent à celui qui saura les adopter. Je prendrai mes cicatrices et mes cicatrices. avec moi afin qu'ils témoignent pour moi que j'ai effectivement combattu pour Celui qui me récompensera. En tant que « vaillant défenseur de la vérité », Paul considérait que ses seuls mérites étaient ses cicatrices.
En relisant la liste des épreuves et des souffrances endurées par Paul, nous sommes surpris de constater à quel point nous savons peu de choses sur lui. Au moment d’écrire la lettre, Paul était à Éphèse. Cela correspond à la période décrite précédemment Actes 19, et si nous essayons de comparer la liste donnée par Paul avec les événements relatés dans ce livre, nous n'y trouverons même pas la quatrième partie. On voit que Paul est plus grand homme, que nous ne l'imaginions, car le Livre des Actes ne fait qu'effleurer la surface de ce que Paul a fait et souffert.
De cette longue liste, nous ne pouvons évoquer que trois cas.
1) « Trois fois, dit Pavel, ils m'ont battu avec des bâtons. » C'était une punition romaine. Les gardes du magistrat, appelés licteurs, punissaient les criminels à coups de bâtons de bouleau. Ces trois châtiments n’auraient cependant pas dû avoir lieu, car selon le droit romain, la flagellation d’un citoyen romain était considérée comme un crime. Mais si la foule était agitée et que le juge était faible, Paul, malgré sa citoyenneté romaine, était soumis à un tel châtiment.
2) « Des Juifs, dit Paul, j'ai reçu cinq fois quarante coups moins un. » La loi juive a fixé les limites d'une telle punition (Deut. 25 : 1-3), qui ne devait pas dépasser quarante coups, sinon le punisseur lui-même serait puni. Par conséquent, ils arrêtaient toujours la punition au trente-neuvième coup. C’est pourquoi une telle punition était connue sous le nom de « quarante coups sans un ». Description détaillée la flagellation est donnée dans le livre de la Mishna, qui expose en détail la loi juive. « Ses deux mains sont attachées à un poteau, de chaque côté, et le prêtre de la synagogue saisit ses vêtements : s'ils se déchirent, qu'ils se déchirent ; s'il les déchire, alors il les déchire au point de découvrir son Une pierre est placée derrière le criminel, sur laquelle le prêtre se tient avec à la main une ceinture en cuir de veau pliée en deux et doublée à nouveau, et avec deux autres ceintures. Le puni reçoit un tiers des coups de face. , et les deux tiers par derrière. Le punisseur frappe d'une main et frappe de toutes ses forces. Si le puni meurt sous les coups, le punisseur n'est pas responsable, mais s'il lui inflige ne serait-ce qu'un coup supplémentaire et que le puni Si quelqu’un meurt, il doit s’exiler à cause de lui. Paul a subi ce genre de flagellation cinq fois ; flagellation dont une personne pourrait mourir.
3) Paul parle encore et encore des dangers du voyage. Certes, à cette époque, les routes et la mer étaient plus sûres qu’avant, mais elles restaient néanmoins dangereuses. En général, les anciens ne prenaient pas plaisir aux voyages en mer. « Comme il est agréable, écrit Lucrèce, de se tenir sur le rivage et d'observer les pauvres diables marins pendant une tempête. » Et Sénèque écrit à son ami : « Maintenant, je peux être persuadé de presque tout, car récemment j'ai été persuadé de commettre croisière« Les gens considéraient le voyage en mer comme une entreprise très risquée. Il y avait de nombreux voleurs sur les routes terrestres. « Un homme, dit Epictète, apprit que les routes étaient pleines de voleurs. Il ne prend pas le risque de prendre la route seul, mais il attend des compagnons de voyage - un légat, un questeur ou un proconsul - et, les rejoignant, il voyage en toute sécurité sur les routes. » Mais Paul ne pouvait pas compter sur des compagnons de voyage aussi importants. " dit Sénèque, " après tout, n'importe quel jour un voleur peut vous trancher la gorge. " C'était Occurrence fréquente que le voyageur a été capturé et détenu afin de recevoir une rançon pour lui. Pavel était vraiment un voyageur courageux.
En plus de ce qui précède, Pavel avait quotidiennement prendre soin de toutes les églises. Cela signifie le fardeau de la direction quotidienne des communautés chrétiennes, et bien plus encore. Dans le poème de Myers "St. Paul" , l'apôtre dit que
Des marées de souffrance et de tourment partout dans le monde
Ils menacent de me déchirer complètement le cœur.
Paul portait dans son cœur les peines et les soucis de tous ceux qui lui étaient confiés. La fin de ce passage fait une étrange impression. À première vue, il peut sembler que la fuite de Damas ne joue pas en faveur de Paul. Ce cas est discuté dans Actes 9.23-25. Le mur de la forteresse de Damas était suffisamment large pour qu’une voiture puisse le longer. De nombreuses maisons y furent construites. Paul a dû être descendu d'une telle maison dans un panier. Pourquoi Paul en parle-t-il si directement et clairement ? Peut-être que cela le tourmentait. Il considérait apparemment une telle fuite de Damas pire que la flagellation. Paul a dû mépriser cette évasion nocturne de tout son cœur. Ne pas regarder ses ennemis en face était pour lui une humiliation extrême.
Commentaire (introduction) du livre entier de 2 Corinthiens
Commentaires sur le chapitre 11
La transparence de la révélation de Paul (dans 2 Corinthiens) est pour moi sans précédent dans toute la littérature sacrée. Sadler
Introduction
I. POSITION SPÉCIALE DANS LE CANON Alors que 1 Corinthiens est souvent étudié et utilisé dans la prédication, 2 Corinthiens est souvent négligé. Et pourtant c'est très important message. Sans aucun doute, cette négligence est en grande partie due à son style ironique difficile à traduire.
Dans nos traductions, de nombreux mots sont en italique, ce qui montre tout le travail qu'il a fallu faire pour transmettre cette lettre émouvante dans une langue acceptable pour nous.
C'est le message difficile. La signification de nombreux mots est pour le moins floue. Il y a plusieurs explications à ce sujet:
(1) Paul écrit de manière satirique sur beaucoup de choses, et il est parfois difficile d'en être sûr quand exactement il le fait;
(2) afin de bien comprendre certains versets, des informations supplémentaires précises sur les voyages de Paul, les voyages de ses associés et les lettres qu'il a écrites sont nécessaires ;
(3) la lettre est profondément personnelle et ses mots viennent souvent du cœur, et ces mots ne sont pas les plus faciles à comprendre.
Mais les difficultés ne doivent pas nous décourager. Heureusement, elles ne concernent que des détails et n’affectent pas les vérités principales du Message. Enfin, 2 Corinthiens est très apprécié et souvent cité. Une fois que vous l’aurez étudié, vous comprendrez mieux pourquoi.
II. PATERNITÉ Presque personne ne nie que 2 Corinthiens ait été écrit par Paul, bien qu'il existe des théories d'« interpolations » à certains endroits. Cependant, l’intégrité de cette lettre (avec des écarts typiques de Paul par rapport au sujet !) est évidente.
Preuve externe Le témoignage de 2 Corinthiens est fort, bien qu’il appartienne à une époque un peu plus tardive que le témoignage de 1 Corinthiens. Curieusement, Clément de Rome ne le cite pas, mais Polycarpe, Irénée, Clément d'Alexandrie, Tertullien et Cyprien le font. Marcion la mentionne en troisième parmi les dix épîtres de Paul qu'il a reconnues. Il est également inclus dans le canon Muratori. Depuis 175 après JC. e., il y a plus que suffisamment de preuves en faveur de 2 Corinthiens.
Preuve interne La paternité de Paul ne peut être comptée. À l'exception de Philémon, c'est la lettre la plus personnelle de Paul et elle contient peu de doctrines. Références fréquentes à vous-même - caractéristique apôtre - et clairement fermer la connexion avec 1 Corinthiens, Galates, Romains, Actes - tout cela confirme la vision traditionnelle de la lettre écrite par Paul. Le même auteur et la même communauté que dans la Première Épître généralement acceptée le confirment clairement.
III. TEMPS D'ÉCRITURE
Apparemment, 2 Corinthiens a été écrit moins d'un an après que 1 Corinthiens ait été écrit depuis la Macédoine (certains codicilles de traductions antérieures précisent : de Philippes). La date généralement acceptée pour l'épître est 57 après JC. e., mais beaucoup préfèrent 55 ou 56, et Harnack appelle même 53.
IV. OBJECTIF DE L'ÉCRITURE ET SUJET
L’une des raisons pour lesquelles nous aimons 2 Corinthiens est qu’il est très personnel. Cela semble nous rapprocher beaucoup plus de Paul que tout ce qu’il a écrit. On sent un peu avec quel grand enthousiasme il travaillait pour le Seigneur. Nous pouvons saisir la majesté de cette plus grande vocation dans la vie. Avec un étonnement silencieux, nous lisons la liste des souffrances qu'il a endurées. On sent le vif élan d’indignation avec lequel il a répondu à ses critiques sans scrupules. Bref, Paul semble nous révéler tous les recoins de son âme.
La première visite de Paul à Corinthe est rapportée dans Actes chapitre 18. Cela s'est produit lors de son deuxième voyage missionnaire, immédiatement après avoir prononcé son célèbre discours dans l'aréopage athénien.
À Corinthe, Paul dresse des tentes avec Aquilas et Priscille et prêche l'Évangile dans les synagogues. Alors Silas et Titus vinrent de Macédoine pour le rejoindre dans l'évangile, qui dura au moins dix-huit mois (Actes 18 :11).
Lorsque la majorité des Juifs rejetèrent la prédication de Paul, celui-ci se tourna vers les Gentils. Lorsque les âmes - juives et païennes - se tournèrent vers Dieu, les dirigeants juifs amenèrent l'apôtre au proconsul Gallion. Mais il les a chassés du tribunal, affirmant que cette affaire ne relevait pas de sa compétence.
Après le procès, Paul resta encore plusieurs jours à Corinthe, puis se rendit à Cenchrée, à Éphèse, puis entreprit le long voyage de retour à Césarée et à Antioche.
Lors de son troisième voyage missionnaire, il retourna à Éphèse et y resta deux ans. A cette époque, une délégation de Corinthe rendit visite à Paul, lui demandant conseil sur de nombreuses questions. En réponse à questions posées et 1 Corinthiens a été écrit. Plus tard, l’apôtre s’est montré très préoccupé par la façon dont les Corinthiens ont répondu à sa lettre, en particulier par la partie concernant la punition d’un frère qui avait péché. Il partit donc d'Éphèse pour Troas, où il espérait rencontrer Titus. Cependant, la réunion n’a pas eu lieu et il s’est rendu en Macédoine. Titus est venu ici avec des nouvelles, bonnes et mauvaises. Les chrétiens punissaient le saint qui avait péché – et le châtiment conduisait à son rétablissement spirituel. C'était bonnes nouvelles. Mais les chrétiens n’ont jamais envoyé d’argent aux saints nécessiteux de Jérusalem, même s’ils avaient l’intention de le faire. Cette nouvelle était déjà pire. Et enfin, Titus dit que les faux enseignants étaient très actifs à Corinthe, qu’ils sapaient l’œuvre de l’apôtre et contestaient son autorité en tant que serviteur du Christ. Et c'était mauvaises nouvelles.
Telles sont les circonstances qui ont donné naissance à la deuxième épître aux Corinthiens, écrite depuis la Macédoine.
Dans la première épître, Paul apparaît avant tout comme un enseignant, tandis que dans la seconde, il assume le rôle de berger. Si vous écoutez attentivement, vous entendrez les battements de cœur de celui qui a aimé le peuple de Dieu et a tout donné pour son bien-être.
Alors embarquons-nous maintenant dans ce grand voyage. Alors que nous étudions « les pensées qui respirent et les paroles qui brûlent », faisons-le en priant pour que Dieu nous éclaire de son Saint-Esprit.
Plan
I. PAUL EXPLIQUE LE MINISTÈRE (Ch. 1 - 7)
A. Salutation (1,1-2)
B. Le ministère de consolation dans la souffrance (1:3-11)
B. Explication du changement de plan (1.12 - 2.17)
D. Les références de Paul pour le ministère (3 : 1-5)
D. Contraste entre l'Ancien et le Nouveau Testament (3 : 6-18)
E. Engagement à prêcher clairement l’Évangile (4 : 1-6)
G. Vaisseau terrestre à destinée céleste (4.7-18)
H. La vie à la lumière du tribunal du Christ (5 : 1-10)
I. La conscience de Paul dans le ministère est claire (5.11 - 6.2)
La conduite de J. Paul dans le ministère (6 : 3-10)
L. Paul appelle à l’ouverture et à l’amour (6 : 11-13)
M. Paul appelle à la séparation sur la base de l'Écriture (6.14 - 7.1)
N. Paul se réjouit de la bonne nouvelle de Corinthe (7 : 2-16)
II. PAUL S'AJUSTE POUR TERMINER LE RASSEMBLEMENT POUR LES SAINTS À JÉRUSALEM (Ch. 8 - 9)
A. De bons exemples de générosité (8,1-9)
B. Bons conseils pour terminer les préparatifs (8.10-11)
B. Trois bons principes de générosité (8.12-15)
D. Trois bons frères envoyés pour préparer les préparatifs (8.16-24)
D. Paul appelle les Corinthiens à justifier leurs louanges (9 : 1-5)
E. Une bonne récompense pour la générosité (9.6-15)
III. PAUL PROUVE SON APOSTOLAT (Ch. 10 - 13)
R. Paul répond à ses accusateurs (10 : 1-12)
B. Le principe de Paul : labourer une terre vierge pour Christ (10 : 13-16)
C. Le but le plus élevé de Paul est de louer le Seigneur (10 : 17-18)
G. Paul confirme son apostolat (11 : 1-15)
D. Les souffrances de Paul pour Christ confirment son apostolat (11 : 16-32)
E. Les révélations de Paul confirment son apostolat (12 : 1-10)
Les signes de G. Paul confirment son apostolat (12 : 11-13)
Z. Paul visitera bientôt Corinthe (12.14 - 13.1)
I. Les Corinthiens eux-mêmes confirment l'apostolat de Paul (13 : 2-6)
K. Le désir de Paul de faire du bien aux Corinthiens (13 : 7-10)
Les adieux de L. Paul, plein de grâce et sanctifié par la foi au Dieu Trinité (13 : 11-13)
G. Paul confirme son apostolat (11 : 1-15)
11,1 Oh, si seulement tu pouvais être un peu indulgent envers ma folie ! Mais tu es aussi condescendant envers moi. Paul veut qu’ils soient tolérants envers lui lorsqu’il commence à se vanter. Mais ensuite il sent qu’ils le font déjà et qu’il n’est pas nécessaire de leur demander.
11,2 Il donne trois raisons pour lesquelles il devrait leur demander de le faire. La première est qu'il jaloux de Corinthiens le zèle de Dieu. Il se sont fiancés leur à un seul mari, pour la présenter au Christ comme une vierge pure. Paul se sentait personnellement responsable du bien-être spirituel des saints corinthiens. Il désirait que le jour suivant, c'est-à-dire le jour de l'enlèvement au ciel, il puisse les présenter au Seigneur Jésus sans être entachés par les faux enseignements qui étaient alors largement répandus. Il en était jaloux et se permettait donc ce qui semblait être une folie.
11,3 La deuxième raison pour laquelle Paul joue le fou est qu'il craint que les saints ne soient trompés et esprits leur - se blesser en évitant la simplicité et la pureté de la dévotion Au Christ. Simplicité ici signifie simplicité. Il voulait que les Corinthiens se consacrent uniquement au Seigneur Jésus et ne permettent à personne d'autre de voler l'affection de leur cœur. Il voulait également qu’ils soient sans tache dans leur dévotion au Seigneur.
L'apôtre se souvient comment Le serpent a trompé Eve par sa ruse. Il l'a fait en faisant appel à son esprit, ou à son intellect.
C’est exactement ce que faisaient les faux enseignants à Corinthe. Paul voulait que le cœur de la « Jeune Fille de Corinthe » soit indivis et sans souillure.
Notez que Paul considère l’histoire d’Ève et du serpent comme un fait et non comme un mythe.
11,4 La troisième raison pour laquelle l'apôtre était prêt à se permettre un peu de « folie » était que les Corinthiens étaient prêts à écouter de faux enseignants.
Quand quelqu’un venait à Corinthe pour prêcher, en effet, un autre Jésus confesser l'accomplissement dans un esprit différent, et par le Saint-Esprit, et déclarant un évangile différent les Corinthiens le toléraient très volontiers. Ils ont fait preuve d’une tolérance étonnante à l’égard de tels points de vue.
Paul dit sarcastiquement : « Si vous faites cela aux autres, pourquoi ne me faites-vous pas cela ?
Derniers mots "alors tu serais très indulgent à ce sujet" doit être compris comme de l’ironie. L'Apôtre n'approuve pas leur acceptation des hérésies, mais leur reproche au contraire leur crédulité et leur manque de discernement.
11,5 Ils devraient être prêts à tolérer Paul parce qu'il a rien ne manque contre les plus hauts apôtres. Expression "les plus hauts apôtres" utilisé de manière sarcastique. Littéralement (et en sonorité moderne !), il est traduit par « super-apôtres », « super-apôtres ».
Les réformateurs ont cité ce verset pour réfuter l’opinion papale selon laquelle Pierre était l’apôtre suprême et que les papes avaient hérité de sa primauté.
11,6 Bien que Paul ait pu être ignorant les mots lui, bien sûr, Pas a été privé connaissance. Cela aurait dû être évident pour les Corinthiens, car c'est de l'apôtre qu'ils reçurent leur cognition La foi chrétienne. Quels que soient les défauts d'éloquence de Paul, il était apparemment capable de communiquer avec les saints corinthiens de telle manière qu'ils le comprenaient. Ils devraient eux-mêmes en témoigner.
11,7 Si ce n’est pas son discours grossier qui a fait réagir si négativement les Corinthiens à son égard, alors il les a probablement offensés. en s'humiliant pour s'exalter leur. Le reste du verset explique ce qu’il entend par là. Pendant que l'apôtre était parmi les Corinthiens, il ne reçut aucune aide financière. Peut-être pensaient-ils qu’il avait péché en prenant une place si basse pour pouvoir en prendre une plus élevée.
11,8 J'ai causé des frais à d'autres églises. DANS texte original cette expression dit littéralement : « J’ai volé d’autres églises. » Cette figure de style est appelée hyperbole – une exagération destinée à avoir un fort effet sur l’esprit. Bien sûr, Paul ne veut pas dire qu’il a littéralement pillé d’autres églises ; cela signifie simplement que tout en servant le Seigneur à Corinthe, il a reçu une aide financière de d'autres églises servir les Corinthiens sans aucun paiement de leur part.
11,9 Durant son séjour à Corinthe, l'apôtre Paul a parfois manquait. A-t-il parlé aux Corinthiens de son besoin et insisté pour qu’ils l’aident ? Bien sûr que non. Son matériel le manque fut comblé par des frères venus de Macédoine.
Tout le monde moyens possibles apôtre j'ai essayé de ne pas être Corinthiens comme un fardeau et avait l'intention de continuer à faire de même. Il n'a pas insisté sur son droit apostolique d'exiger des soins des Corinthiens.
11,10 Paul est déterminé à ne laisser personne lui enlever louange dans les pays d'Achaïe, où se trouvait Corinthe. Il parle sans doute ici de ses détracteurs qui utilisaient ses réticences comme argument contre lui. Ils ont dit qu'il n'insistait pas pour recevoir une aide financière des chrétiens, se rendant compte qu'il n'était pas un véritable apôtre (1 Cor. 9).
Quelles que soient les accusations portées par ses ennemis, il continuerait à se vanter d’avoir servi les Corinthiens sans leur demander d’argent.
11,11 Pourquoi va-t-il se vanter comme ça ? Est-ce parce que Qu’est-ce que les Corinthiens n’aiment pas ? Dieu seul sait ce n'est pas ainsi. Son cœur était rempli de la plus profonde affection pour eux. Il semble que l’apôtre ait été critiqué pour tout ce qu’il faisait. S’il avait accepté l’argent des Corinthiens, ses adversaires auraient dit qu’il prêchait uniquement pour des raisons égoïstes. Il ne leur a pas pris d'argent - et s'est ainsi exposé à l'accusation de ne pas les aimer. Mais Dieu seul sait où est la vérité dans cette affaire, et cela suffit à Pavel.
Il semble clair que les judaïsants attendaient et exigeaient de l’argent des Corinthiens et l’ont reçu. Comme la plupart des prédicateurs de sectes, ils ne servaient que s’ils étaient payés pour cela. Pavel est déterminé faire comme on fait- poursuivre sa politique consistant à ne pas collecter d'argent auprès des croyants corinthiens.
11,12 Si les faux enseignants veulent rivaliser avec lui en matière de vantardise, alors ils doivent suivre ses règles. Mais il sait qu’ils ne pourront jamais se vanter de leur service sans récompense monétaire. Ainsi, il coupe le terrain sous leurs pieds pour la louange.
11,13 Le véritable jugement de Paul sur ces personnes, jusqu'ici supprimé dans cette Lettre, éclate enfin. Il ne peut plus se contenir ! Il devrait les nommer propre nom. Tels sont les faux apôtres- dans le sens où le Seigneur Jésus ne leur a confié aucune mission. Soit ils ont accepté le poste eux-mêmes, soit d'autres personnes l'ont fait. Ils - des ouvriers astucieux; Ceci décrit les méthodes qu'ils ont utilisées, passant d'église en église et gagnant des partisans de leur faux enseignement. Ils a pris la forme d'apôtres du Christ, prétendaient être ses représentants. Pavel n'a pas la moindre envie de se mettre au même niveau que tel personnes.
Ce que l’apôtre a dit à propos de ces enseignants juifs est également vrai à propos des faux enseignants d’aujourd’hui. « Le mal, comme nous le savons tous, ne pourrait jamais nous tenter si nous le voyions tel qu'il est ; sa force réside dans son déguisement ; il touche chez une personne ces idées et ces espoirs dans lesquels nous ne voyons rien de mal » (« Favoris »).
11,14 L'apôtre vient de dire que ses critiques corinthiens se déguisent en apôtres du Christ. Mais cela ne l'étonne pas lorsqu'il pense à la tactique de leur maître : "Et ce n'est pas étonnant : parce que Satan lui-même se déguise en ange de lumière."
De nos jours, Satan est souvent représenté comme une créature noire à l’apparence maléfique, dotée d’une queue et de cornes. Mais bien sûr, c’est loin d’être ainsi qu’il apparaît aux gens.
D’autres, lorsqu’ils pensent à Satan, l’imaginent comme un pauvre ivrogne couché dans un fossé dans le pire quartier de la ville. Mais cette idée de la véritable apparence de Satan est fausse.
Le verset nous dit qu'il change de vêtements ange de lumière. Pour illustrer ce qui vient d'être dit, on peut observer qu'il se déguise en ministre de l'Évangile, porte des vêtements religieux et se tient à la chaire d'une église à la mode. Il utilise des mots religieux dans son discours - Dieu, Jésus Et Bible. Mais il induit ses auditeurs en erreur en leur enseignant que le salut peut être gagné. Bonnes actions ou les réalisations d'une personne. Il ne prêche pas la rédemption par le Sang du Christ.
11,15 J. N. Darby a dit un jour que Satan est le plus diabolique lorsqu’il a une Bible entre les mains. Cette idée se retrouve au verset 15. Si Satan lui-même fait semblant, il n’est pas surprenant que ses messagers fassent de même. Qui prétendent-ils être ? De faux enseignants ? Athées ? Des païens ? Non. Ils font semblant serviteurs de la vérité. Ils se représentent ministres religion. Ils prétendent guider les gens sur le chemin vérité et la justice, mais ils sont envoyés par le malin. Leur fin sera selon leurs œuvres. Ils détruisent – et seront détruits. Leurs actes conduisent les gens à la destruction, mais eux-mêmes connaîtront la damnation éternelle.
D. Les souffrances de Paul pour Christ confirment son apostolat (11 : 16-32)
11,16 En disant tout cela, Paul espère que personne ne le fera honorera vantard et déraisonnable. Mais s'ils insistent, qu'ils va accepter son comme déraisonnable, de sorte queà lui se vanter de quelque manière que ce soit.
Veuillez noter ceci "Et"à la fin du verset : pour que je puisse me vanter un peu. Cette union est ici très importante. Les faux enseignants se vantaient beaucoup. Paul dit essentiellement : « Même Si tu me regardes comme déraisonnable ce que je ne suis pas, même alors accepte-moi, afin que je puisse pour me vanter un peu, tout comme les autres se vantent. »
11,17 Ce verset peut être interprété de deux manières. Certains pensent que ce que Paul a dit ici, bien que véritablement inspiré, Pas on lui a ordonné Seigneur.
Selon une autre interprétation, ce que Paul fait ici - à savoir se vanter - pas dans le Seigneur dans le sens où il ne suit pas l'exemple du Seigneur. Le Seigneur Jésus ne s’est jamais vanté.
Apparemment, dans sa traduction, Phillips adhère au premier point de vue : « Je ne parle pas comme Dieu me l'ordonne, mais comme un fou qui devrait être versé dans le domaine de la vantardise. »
Cependant, nous préférons la deuxième interprétation : celle louer(se vanter) - pas dans le Seigneur et les actions de Paul semblent déraisonnables lorsqu'il se loue lui-même. Ryrie commente : « Selon lui, il a dû se permettre de faire cela (se vanter) contrairement à ses inclinations naturelles, afin d'attirer leur attention sur certains. faits importants". (Charles C. Ryrie, La Bible d'étude Ryrie, nouvelle version King James, p. 1797.)
11,18 Récemment, les Corinthiens ont beaucoup entendu parler de ceux qui se louaient eux-mêmes, suivant la nature humaine corrompue. Si les Corinthiens pensaient que les faux docteurs avaient des raisons suffisantes d’être fiers, qu’ils prennent note de ses louanges et voient si elles étaient sans fondement.
11,19 Une fois de plus, Paul recourt à l'ironie. Ils faisaient aux autres chaque jour ce qu'il leur demandait de lui faire. Ils se considéraient aussi raisonnable, croire au déraisonnable, mais c'est exactement ce qui leur est arrivé, comme il l'explique plus loin.
11,20 Ils sont disposés enduré personnes du type décrit. Qui est cette personne décrite ici ? De ce qui suit, il est clair : c'était un enseignant juif, un faux apôtre, dont les Corinthiens sont devenus la proie. Tout d'abord, il esclave. Cela parle sans aucun doute de l’esclavage de la loi (Actes 15 : 10). Il a enseigné que la foi en Christ ne suffit pas pour le salut et que les gens doivent également observer la loi de Moïse.
Deuxièmement, il a mangé saints dans le sens où il leur imposait de lourdes exigences financières. Il ne les servait pas par amour, mais pour une récompense monétaire.
Expression "robs" ou « vous tend des pièges », une métaphore du domaine de la chasse ou de la pêche. Le faux enseignant essayait de faire de ces gens ses proies et les emmenait où il voulait.
Ces personnes avaient tendance à être fières et vantardes. En critiquant les autres, ils essayaient toujours de se montrer sous un jour plus favorable devant les autres.
Et finalement ils ont battu les croyants en face(au visage) - une grande insulte ! Il n'est pas nécessaire de se demander si nous devons prendre cela au pied de la lettre, car pendant des siècles, des ecclésiastiques arrogants ont battu leurs paroissiens, affirmant ainsi leur autorité.
L'apôtre est étonné que les Corinthiens volontairement enduré un tel traitement insultant de la part de ces faux enseignants, et pourtant ils ne voulaient pas tolérer ses avertissements et ses remontrances aimantes.
Darby déclare : « Il est étonnant de voir à quel point les gens sont prêts à tolérer ce qui est faux – bien plus qu’ils ne tolèrent ce qui est vrai. » (J.H. Darby, Notes sur I et II Corinthiens, p. 236.)
11,21 Certains ont suggéré que dans ce verset, Paul dit : « Je dis que, honteux de moi-même, lorsque j'étais parmi vous personnellement, j'étais faible et j'avais peur d'affirmer mon autorité comme le font ces gens. »
Une autre suggestion sur la signification du verset est : « Je me fais honte en disant cela, car si cela est une force, alors j'étais faible. » La traduction de Phillips est cohérente avec ce dernier point de vue : « J'ai presque honte d'admettre que je n'ai jamais rien fait d'aussi audacieux et fort envers vous. »
Paul dit que s’il y avait une réelle puissance dans les actions des faux enseignants, alors il devrait dire : avoir honte aux siens, qu'il n'a jamais montré une telle force, mais plutôt une faiblesse. Cependant, il ajoute immédiatement que si oser Ils rien se vanter, alors, bien sûr, il avait le même droit qu'eux de le faire. Moffatt le dit bien avec ces mots : « Qu’ils se vantent comme ils veulent, je suis leur égal (rappelez-vous, c’est le rôle du déraisonnable, de l’imbécile !) ». Avec cette introduction, Paul commence l'un des passages les plus majestueux de cette épître, prouvant son droit d'être appelé un véritable serviteur du Seigneur Jésus-Christ.
Vous vous souviendrez que la question a été soulevée dans l’Église corinthienne de savoir si Paul était un véritable apôtre. Quelle preuve pouvait-il fournir de son appel divin ? Comment pourrait-il prouver à leur satisfaction que, par exemple, il était l’égal de chacun des douze apôtres ?
Il a une réponse toute prête, mais, apparemment, pas du tout celle à laquelle on pourrait s’attendre. Il ne présente pas de diplôme de séminaire. Ne montre pas de lettres officielles signées par les frères de Jérusalem, qui garantiraient qu'ils lui ont confié cette œuvre ; il ne représente pas ses réalisations personnelles, ne parle pas de connaissances. Au lieu de cela, il raconte l’histoire émouvante des souffrances qu’il a endurées dans le ministère de l’Évangile. Ne laissez pas le drame et le pathos de cette section de 2 Corinthiens vous échapper. Imaginez Paul intrépide, se dépêchant constamment, traversant terre et mer, motivé par l'amour du Christ et prêt à endurer des épreuves indescriptibles pour que les gens qui n'avaient pas entendu l'Évangile du Christ ne périssent pas. Il est peu probable que nous puissions lire ces versets sans une profonde émotion et une grande honte.
11,22 Les faux enseignants accordaient une grande valeur à leurs origines juives. Ils se sont proclamés sang pur Les Juifs, originaire d'Israël, la postérité d'Abraham. Ils étaient toujours dans la même illusion que leur ascendance familiale leur donnait un avantage aux yeux de Dieu. Ils n'ont pas compris ça peuple ancien L'Israël de Dieu est maintenant mis de côté par Dieu parce qu'il a rejeté le Messie. Ils n’ont pas compris que pour Dieu il n’y a pas de différence entre juif et païen : tout le monde est pécheur et tout le monde a besoin du salut par la foi en Christ seul.
À cet égard, il est inutile pour eux de se vanter. Leur origine ne leur donne aucun avantage sur Paul, car il est aussi juif, israélite, La postérité d'Abraham. Mais ce n’est pas cela qui fait de lui un apôtre du Christ. Il s'empresse donc de passer à l'essentiel de son argument : sur un point, ils ne pouvaient pas le surpasser : dans les épreuves et les souffrances.
11,23 Ils - serviteurs du Christ de profession, et il est ministre « dans le dévouement, le travail et la souffrance ». L’apôtre Paul n’a jamais pu oublier qu’il était un disciple souffrance Sauveur. Il a compris qu’un serviteur n’est pas supérieur à son maître et qu’un apôtre ne peut pas s’attendre à ce que le monde le traite mieux que son Maître. Paul croit que plus il sert Christ fidèlement et devient semblable au Sauveur, plus il souffrira aux mains des hommes. Pour lui, la souffrance était un signe, ou un symbole, d’être un serviteur du Christ. Même s'il pensait qu'il était fou lorsqu'il se louait, il devait dire la vérité, et la vérité était que les faux enseignants ne se distinguaient pas par leur souffrance. Ils ont élu moyen facile. Ils évitaient la honte, la persécution et le déshonneur. Par conséquent, Paul croyait qu’ils n’étaient pas les mieux placés pour l’attaquer en tant que ministre du Christ.
Regardons la liste des difficultés que Paul donne pour prouver sa prétention au véritable apostolat.
J'étais beaucoup plus au travail. Il pense à ses voyages missionnaires, ses pérégrinations à travers la Méditerranée prêchant le Christ.
Immensément blessé. Il décrit ici les coups qu'il a dû endurer de la part des ennemis du Christ, tant païens que juifs.
Plus dans les donjons. La seule fois dans les Écritures où Paul a été emprisonné était dans Actes 16 : 23, lorsque lui et Silas ont été jetés en prison à Philippes.
Nous apprenons maintenant que ce n’était qu’un cas parmi tant d’autres, et Pavel savait de première main ce qu’étaient les donjons.
Près de la mort à plusieurs reprises. Sans aucun doute, lorsque l’apôtre a écrit cela, il a rappelé comment il avait échappé de peu à la mort à Lystre (Actes 14 : 9). Mais il se souvenait d'autres cas similaires où il avait failli perdre la vie à cause de la persécution.
11,24 La loi de Moïse interdisait aux Juifs d'infliger plus de quarante coups à la fois (Deut. 25 : 3). Les Juifs, pour éviter d'enfreindre la loi, ne frappaient généralement que trente-neuf personnes. Bien entendu, cela ne se produisait que lorsqu’ils pensaient que la culpabilité de la personne était très grande. L'apôtre Paul nous dit ici que son propre peuple, originaire selon la chair, l'a puni au maximum en cinq divers cas.
11,25 Ils m'ont battu avec des bâtons trois fois. Le Nouveau Testament ne mentionne qu'un seul de ces cas – à Philippes (Actes 16 :22). Mais deux fois encore, Paul a subi de telles souffrances et un traitement humiliant.
Une fois, ils m'ont lapidé. Sans aucun doute, cela est dit à propos de l'incident de Lystre que nous avons déjà évoqué (Actes 14 :19). Pavel a été si violemment battu que son corps a été traîné hors de la ville, considéré comme mort.
J'ai fait trois fois naufrage. Toutes les épreuves de Paul ne provenaient pas des gens. Parfois, il était jeté comme un morceau de bois dans catastrophes naturelles. Nous n'avons entendu parler d'aucun des naufrages mentionnés ici (le naufrage sur la route de Rome, mentionné dans Actes 27, s'est produit plus tard).
J'ai passé jour et nuit dans les profondeurs. Encore une fois, il n’y a rien dans les Actes qui puisse nous donner une réponse. Le mot « mer » n'est pas dans le texte original et a été suggéré par les traducteurs, on peut donc parler des profondeurs d'un donjon souterrain ou de la mer. Si la référence est à la mer, Paul avait-il un radeau ou un bateau open ? Si ce n'était pas le cas, et qu'il était dans l'eau, alors il pourrait survivre uniquement grâce à l'intervention miraculeuse directe du Seigneur.
11,26 J'ai voyagé plusieurs fois. Si vous regardez les cartes qui sont parfois imprimées à la fin de la Bible, vous trouverez parmi elles la carte « Les voyages missionnaires de l’apôtre Paul ». En retraçant ses itinéraires de voyage et en pensant à quel point les transports étaient primitifs à cette époque, on peut mieux comprendre le sens de cette expression !
Paul énumère ensuite huit dangers différents auxquels il a été exposé. C'étaient dangers sur les rivières des eaux de crue. Risques est venu de des voleurs car plusieurs des routes qu'il parcourait étaient infestées de voleurs. Il a regardé en face dangers des autres membres de la tribu-les juifs et des païensà qui il essayait de transmettre l'Évangile. Étaient dangers dans la ville, par exemple dans des villes comme Lystre, Philippes, Corinthe et Éphèse. Il a rencontré dangers dans le désert, apparemment dans les régions peu peuplées d’Asie Mineure et d’Europe. Il a été menacé dangers en mer- des tempêtes, des pièges et peut-être des pirates.
Finalement il y eut dangers entre faux frères; ici, bien sûr, nous faisons référence à ces avocats juifs qui se sont déguisés en enseignants chrétiens.
11,27 Travail signifie le travail incessant de Paul, alors que épuisement associée à une fatigue profonde et à des souffrances causées par le travail.
Souvent en veillée. Au cours de ses nombreux voyages, il dut sans doute dormir sous à ciel ouvert. Mais des dangers se cachaient à chaque pas, et il dut passer de nombreuses nuits sans dormir, attendant l'approche du danger.
Dans la faim et la soif, souvent dans le jeûne. Le grand apôtre, alors qu’il servait le Seigneur, était souvent contraint de mourir de faim et de soif lors de ses voyages. Rapide peuvent indiquer des jeûnes volontaires, mais il est plus probable qu'ils soient causés par un manque de nourriture.
Dans le froid et dans la nudité. Les changements soudains de temps et le fait qu'il était souvent mal chaussé et insuffisamment habillé chaudement ajoutaient ces extrêmes aux inconvénients de sa vie. Commentaires de Hodge :
« Nous voyons le plus grand des apôtres : le dos déchiré par de fréquentes flagellations, le corps usé par la faim, la soif et l'exposition aux éléments ; froid et nu, poursuivi par les juifs et les païens, errant d'un lieu à un autre sans foyer permanent. Ces versets, plus que tout autre", font honte même aux serviteurs du Christ les plus zélés. Ont-ils fait ou expérimenté quelque chose qui puisse être comparé à ce que cet apôtre a fait ? Il est réconfortant de savoir que l'apôtre est maintenant aussi supérieur à d'autres dans la gloire car il était supérieur dans la souffrance.(Hodge, Deuxième Corinthiens, p. 275.)
11,28 Outre les aventures étrangères, c'est-à-dire qu'en plus de tout ce qui était exceptionnel et qui n'était pas dans l'ordre des choses, Paul portait un fardeau constant de soins au jour le jour. à propos de tout le monde Christian des églises. Comme il est important que ce soin couronne toutes les autres épreuves ! Paul était un vrai berger. Il aimait et prenait soin du peuple de Dieu. Il n’était pas un berger à gages, mais un véritable assistant du Seigneur Jésus. C'est ce qu'il essaie de prouver dans cette partie de l'Écriture, et aux yeux de tout homme raisonnable, il l'a certainement prouvé. Son fardeau de prendre soin des églises ressemble à Proverbe anglais: "Fonder une église, c'est briser son cœur, corriger une église, c'est ne pas voir de fin."
11,29 Ce verset est étroitement lié au précédent. Au verset 28, l’apôtre dit qu’il s’occupait quotidiennement de toutes les églises. Ici, il explique ce qu'il veut dire. S'il entend qu'un des chrétiens épuisé lui-même se sent épuisé. Il compatit à la souffrance des autres. S'il découvre qu'un des frères en Christ est offensé, il s'enflamme indignation. Ce qui touche la vie des enfants de Dieu le touche aussi. Il pleure leurs tragédies et se réjouit quand ils triomphent. Et tout cela épuise la force émotionnelle d’un serviteur du Christ. Comme Paul le savait bien !
11,30 Ce n'était pas son succès, ses talents ou ses capacités, mais sa faiblesse, la honte et les insultes qu'il avait subies - telle était l'essence de ses éloges. Habituellement, ils ne s’en vantent pas, cela n’ajoute pas de gloire.
11,31 En pensant à sa souffrance et aux insultes qu'il a subies, Paul revient instinctivement au moment le plus humiliant de sa vie. S’il veut être fier de sa faiblesse, il ne peut s’empêcher de mentionner ce qui s’est passé à Damas. Il est tellement contre nature qu’un homme se vante d’une telle humiliation que Paul se réfère à Dieu pour confirmer la véracité de ses paroles.
11,32 Cet épisode est décrit plus en détail dans Actes (9 : 19-25). Après son appel Damas Paul commença à prêcher l'Évangile dans les synagogues de cette ville. Au début, sa prédication suscita un vif intérêt, mais peu après, les Juifs conspirèrent pour le tuer. Ils installèrent des gardes pour garder les portes jour et nuit, attraper Pavel. Une nuit, les disciples prirent l'apôtre et le mirent Ajouter au panier et abaissé de la fenêtre le long du mur villes pour atterrir hors des murs de la ville. Il a donc pu partir. Mais pourquoi Paul mentionne-t-il cet incident ? J.B. Watson suggère :
« Il prend un incident que les hommes considèrent comme ridicule et honteux, et le considère comme une preuve supplémentaire que l'intérêt suprême de sa vie était le service du Seigneur Christ, pour lequel il pouvait sacrifier son orgueil personnel et passer pour un lâche. aux yeux des hommes. »(J.B. Watson, aucune donnée plus complète disponible.)
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