Ouvrez le menu de gauche République du Bachkortostan. Lieux mystérieux et zones anormales de Bachkirie

Montez vers le ciel
Le géant de l'Oural aux cheveux gris,
Cet espace fabuleux
Mon regard est resté rivé pour toujours,
Je te féliciterais toujours !
J'ai toujours chanté vos louanges !

Les paroles du poète bachkir, écrites il y a plus de deux cents ans, reflètent parfaitement mon attitude envers la nature, les gens, le mystérieux et l'Oural du Sud. Il y a vraiment quelque chose à admirer ici !
De vastes étendues de taïga, des rivières et des cascades rapides, des grottes mystérieuses, des crêtes de montagnes lointaines - tout cela est entouré de nombreux mystères. En Bachkirie, c'est très de nombreuses zones anormales et mystiques! Il s’est avéré qu’il existe de nombreux endroits de ce type. La liste que je fournis n'est pas complète et nécessite des améliorations. Mais néanmoins, sur la base de cet exemple, il est possible de compiler impression générale sur ce pays étonnant et encore mystérieux.

Mausolée de Tourakhan

Le mausolée est un petit bâtiment en pierre et a été construit sous le joug tatare-mongol au XIIe siècle. Bien qu'il y ait encore un débat sur le fait que le mausolée se trouvait là, car aucun sarcophage n'a été trouvé à l'intérieur. Néanmoins, un tel bâtiment est l'un des plus anciens de toute la Russie.
Selon certaines sources, il aurait pu y avoir une salle d'audience dans laquelle les criminels étaient jugés, torturés et exécutés, mais selon d'autres sources, il s'agissait simplement d'une yourte en pierre. Mais depuis des temps immémoriaux, les Bachkirs appelaient le bâtiment keshene, ce qui signifie mausolée.
«C'est ainsi que ce bâtiment se présente depuis près de mille ans - petit et mystérieux. Combien de pierres se souviennent de lui ! J'ai erré autour du keshen, luttant contre le vent, et il m'a semblé qu'il y avait une créature vivante devant moi. Qui n’était pas du tout content que je perturbe sa paix hivernale », écrit un utilisateur sous le surnom de Varandey sur LiveJournal.
Où : district de Chishminsky.

Chandar, une mystérieuse carte ancienne

Le village lui-même n'avait aucune valeur historique jusqu'à ce que le professeur Chuvyrov y découvre une mystérieuse dalle de pierre en 1999. Il s'agit d'une carte en relief réalisée par des représentants d'une civilisation inconnue et très développée il y a environ 50 millions d'années.
La plaque représente la région allant des hautes terres d'Oufa à la ville actuelle de Salavat. Il représente même le fond des rivières de cette époque. Et maintenant, les creuseurs bachkirs notent que la région regorge également de mystères mystiques. Selon eux, des voix d’un autre monde y sont périodiquement entendues et des ombres surgissent de nulle part.

« Ils m’ont dit que quand on vient à Chandar, on ne peut pas dire que tout cela n’a aucun sens, sinon quelque chose de grave va arriver. Je n’ai pas écouté et j’ai dit tout de suite que c’était des conneries et que rien de tel n’existait. Alors que nous quittions le village, un brouillard s'est soudainement installé dans lequel nous avons aperçu les contours d'un camion dans lequel nous avons failli rentrer. Malheureusement, d'après les photographies de Chandar, seul le panneau indiquant l'entrée a été photographié, car à l'intérieur du village, mon appareil photo a refusé de fonctionner pour des raisons inconnues », écrit Vladislav Zubarev, un habitant d'Oufa.
Où : district de Nourimanovsky

Eaux bénites de Narystau

Selon la légende, les compagnons du prophète Mahomet sont enterrés ici sur la montagne - le fils et père Zubair bin Zait et Abdurrahman bin Zubair. L’eau qui coule du pied de la montagne est considérée comme curative. Selon les résidents locaux, plus d'une fois ceux qui sont venus à la source pour demander de l'aide - pour soigner les articulations, sauver leurs proches de l'ivresse ou d'une maladie grave - sont revenus ici - pour dire « merci » à la source.

En 2011, il a été décidé d'améliorer les sites commémoratifs et la collecte de fonds a commencé pour la construction de la mosquée, mais les progrès ont été très lents. Heureusement, l'initiative a été soutenue par la Fondation caritative URAL et, en seulement un mois, Narystau a acquis une belle Complexe commémoratif et une mosquée.
« Même si de nombreuses personnes sont très sceptiques à l'égard de Narystau, il est difficile de nier que cet endroit possède un pouvoir particulier. Des gens de toute la Russie s'y rendent, baignent leurs enfants, boivent et emportent des bouteilles d'eau avec eux. D'ailleurs, y trouver des bouteilles en plastique vaut son pesant d'or, si vous comptez y aller, emportez-les avec vous. Les gens gravissent la montagne dans le froid et la chaleur pour prier pour leurs désirs les plus importants, et ils disent que beaucoup d'entre eux se réalisent.
Par exemple, j'y ai rencontré un couple marié d'âge moyen : il y a un an, ils sont venus ici de la région d'Orenbourg et ont demandé un enfant. Puis ils sont revenus - une femme n'a pas pu tomber enceinte pendant 8 ans et a donné naissance à un fils. C'est peut-être bien sûr une coïncidence, mais le fait que les gens croient au pouvoir de Narystau est un fait », nous a déclaré Svetlana Anisimova, habitante d'Oufa.
Où : district de Miyakinsky

Menhirs d'Akhunovsky

Uchalinsky Stonehenge n'est pas une structure monumentale comme en Angleterre. Notre échelle est beaucoup plus modeste - le monument est grand cercle, au centre de laquelle se trouve une pierre verticale d'environ deux mètres de haut, à côté elle est légèrement plus petite, et le tout est entouré de 8 menhirs (menhirs - ndlr).

Malgré cela, le lieu est un véritable paradis pour les pèlerins. Selon la légende, les désirs les plus profonds s'accomplissent ici. En outre, le complexe mégalithique du village d'Akhunovo fait partie des dix meilleurs endroits de Russie où, selon les experts du tourisme, il faut aller pour réaliser ses désirs. Le monument du district d'Uchalinsky est célèbre non seulement comme un ancien complexe religieux, mais aussi comme l'un des plus grands observatoires d'Eurasie en termes de nombre d'événements astronomiques observés.
« Akhunovo est le monument antique le plus étonnant que j'ai jamais exploré. Au plus fort des fouilles, on m'a dit que c'était le meilleur monument que nous ayons exploré de toute notre vie. Nous n’aurons plus jamais la chance de trouver et de fouiller quelque chose comme ça ! Nous n’avons jamais vraiment compris cet objet, nous n’avons jamais ressenti sa véritable signification. Je ne peux même pas fantasmer sur lui - un arrêt complet du fantasme, une stupeur », explique le chercheur Fiodor Petrov.
Où : district d'Uchalinsky

Aulia Printemps

Le mont Aushtau, près du lac Aushkul, attire chaque année des milliers de pèlerins. Environ un mois par an, une source curative coule ici, connue même à La Mecque. Selon les croyances, les eaux de la source apportent santé, aide et guérison à l’âme. En effet, des témoins oculaires affirment que les eaux de la source Aulia aident à soulager les réactions allergiques, à éliminer les calculs rénaux et ont un effet bénéfique sur la digestion. Le fait est que l'eau de la source est très douce, car il s'agit essentiellement de neige fondue. Autrefois, il était même utilisé comme médicament et consommé à la cuillerée.

Selon l'une des légendes, une caravane traversait cette zone et les habitants, pensant qu'une guerre se préparait contre eux, livrèrent bataille aux pèlerins. Après la bataille, les gens apprirent que le chef de la caravane était un vagabond vertueux - un auliya nommé Ramazan. Il a été enterré au sommet d'une montagne près du village. Après la mort du Ramadan, un miracle s'est produit : une source propre a coulé de la montagne. Désormais, il ne prend vie qu'à la fin du printemps pendant quelques semaines, en mai-juin. L'eau de cette source peut être stockée pendant des années.
« Cette eau est vraiment miraculeuse ! Depuis plusieurs années, ma mère souffrait de douleurs rénales. Nous avons franchi le pas et sommes allés à cette source. Même l'endroit lui-même rend plus propre, et après que ma mère a commencé à prendre cette eau, la douleur a commencé à disparaître. Je ne crois pas aux pouvoirs et aux guérisseurs d'un autre monde, mais il me semble que c'est vraiment un miracle », écrit Alena Borisova de Sterlitamak.
Où : district d'Uchalinsky

Avortement - Lieux mystérieux et zones anormales de Bachkirie
Le bâtiment est situé au fond de la forêt et, apparemment, c'est à propos de cela qu'une terrible légende est née, qui attire les jeunes à visiter ici. Selon elle, des avortements illégaux auraient été pratiqués dans ce bâtiment à l'époque soviétique. C'est pourquoi il est caché au fond de la forêt. Selon une autre version, il y avait là une station d'ambulance pour les travailleurs des usines voisines. En fait, il s'agit d'une maternité abandonnée.

Jusqu'en 2010, le bâtiment était en excellent état : deux étages et un sous-sol pouvaient être visités en toute sécurité. Mais ensuite, un violent incendie s'est déclaré : le toit s'est effondré, bloquant les escaliers. Après cela, l'incendie a ravagé le bâtiment à plusieurs reprises et, selon les « touristes », la clinique d'avortement est désormais presque entièrement détruite.
« Lorsque mes amis et moi sommes arrivés là-bas (c'était vers 2008), rien n'avait encore été détruit ou brûlé. Il était normalement possible d'entrer dans deux sous-sols et de traverser toutes les pièces du 2ème et du 1er étage, mais maintenant vous ne pouvez plus rien faire de tel - les escaliers ont été détruits, presque tous les sous-sols ont été remplis. Bien sûr, il n'y avait pas de cris ni de pleurs d'enfants, de fantômes ou d'esprits, mais l'horreur était suffisante pour la première fois. Mes amis et mes frères m'ont raconté beaucoup de choses étranges qui se sont produites à l'intérieur, mais à ces moments-là, j'étais assise dans la voiture - c'était effrayant, donc il y a de quoi avoir peur... » - Gulnara Utyaganova a partagé ses impressions.
Où : district d'Oufa.

Camp abandonné "Dubki" Lieux mystérieux et zones anormales de Bachkirie

Des histoires effrayantes après l'extinction des lumières en compagnie des gars de l'équipe. Eh bien, qui n’a pas eu quelque chose comme ça dans son enfance ? C’est une autre affaire quand des hommes adultes, les uns après les autres, racontent des choses absolument impensables. Le camp pour enfants de Dubki a fonctionné avec succès et a ravi les enfants avec des vacances amusantes. Et ce n’est pas un mystère que le complexe de santé ait fermé ses portes. Il existe des centaines, voire des milliers d’histoires similaires à travers le pays.

Mais aucun endroit ne raconte autant de choses étranges que « Dubki ». Les amateurs de loisirs extrêmes notent qu'une sorte de diablerie s'y déroule. Les cris des enfants peuvent être entendus dans tout le camp, les alarmes des voitures se déclenchent de manière autonome et les portes des bâtiments claquent constamment. Selon une légende, un meurtrier se cachait autrefois dans le camp.
«Nous avons fait le tour du bâtiment abandonné, j'ai cliqué sur la caméra. Parfois, nous entendions le grincement des portes et le claquement des fenêtres, mais nous attribuions tout cela au vent, même s'il n'était pas très fort. L'un de nous s'est dirigé vers la fenêtre (ou plutôt vers ce qu'il en restait) et s'est soudainement figé, les yeux fixés sur la cour. Après quelques secondes, il nous a crié de venir vers lui. Nous avons couru et avons commencé à scruter l'obscurité, mais nous n'avons rien vu. Il a dit avoir vu la silhouette d'une petite fille dans le noir. Nous lui avons assuré que c'était son imagination et avons continué à nous promener dans le bâtiment. Et soudain... nous avons entendu un cri d'enfant venant de la rue, si perçant que le sang s'est gelé dans nos veines. Cela s'est terminé aussi brusquement qu'il avait commencé », explique Kirill Ovchinnikov.
Où : district de Chishminsky.

Météorite Sterlitamak

Dans la nuit du 17 au 18 mai 1990, dans la région de Sterlitamak en Bachkirie, le ciel s'est éclairé de mille feux. Une météorite ferreuse de 300 kilogrammes est tombée du ciel sur un champ plat d'une des fermes d'État. Cet événement a été observé par des dizaines de témoins oculaires.

À la suite de la collision d'un corps céleste et de la terre, un cratère s'est formé, que les habitants peuvent encore observer aujourd'hui. Avant cela, des témoins oculaires n'avaient vu qu'une seule fois une chute de météorite, ce qui avait entraîné la formation d'un cratère. Aujourd'hui, la météorite est conservée au Musée d'archéologie et d'ethnographie d'Oufa centre scientifique RAS.

«Maintenant, le cratère est situé au milieu d'un champ, à sept cents mètres de l'autoroute la plus proche. Il n'y a aucun signe ni tablette indiquant qu'un corps céleste est tombé ici, malgré le fait que de tels endroits sont rares et uniques sur notre planète », écrit l'utilisateur Ruslan Lukmanov dans LiveJournal.
Où : district de Sterlitamak

La maison d'Aksakov -

Sergei Timofeevich Aksakov, le célèbre écrivain russe qui a donné au pays « La fleur écarlate », est né à Oufa et a vécu ici jusqu'à l'âge de 8 ans. Ses contemporains ont noté que dans la vie d’Aksakov, il y avait souvent une place pour le mysticisme. Cela se poursuit dans son manoir, qui se trouve encore aujourd'hui dans le centre historique d'Oufa. Les employés du musée affirment qu'il y a un fantôme dans la maison.

L’esprit du grand-père de l’écrivain se promène dans les pièces, Aksakov lui-même en a parlé dans son autobiographie. L'anomalie du lieu a également été confirmée par les ufologues venus au musée. Cela est peut-être dû au fait que le bâtiment a été conservé presque dans la même forme qu'il y a 2 siècles. Les meubles et tous les objets sont aux mêmes endroits.
« C’est peut-être l’endroit le plus insolite que je connaisse. Non, je n’ai pas vu de fantômes, je n’ai pas entendu de voix d’un autre monde. Le problème est différent... Une sorte d’aura extraordinaire règne dans la maison d’Aksakov. Cela ne peut probablement pas être expliqué avec des mots. Il faut le sentir ! L'espace d'un instant, il m'a semblé que j'étais au 19ème siècle... Ou peut-être dans un conte de fées ? - dit Artem Zubarev de Neftekamsk.
Où : Oufa, st. Rasouleva, 4.

La grotte de Kapova est intéressante même sans aucune légende, car elle s'est formée il y a plus d'un million d'années. Sa longueur est d'environ 2 kilomètres et la grotte a trois étages. Et toute cette splendeur historique est agrémentée d'un lac bleu. L'eau qu'elle contient est considérée comme curative, mais vous ne devriez pas la boire, mais plutôt vous baigner. Il y a encore de la vie dans la grotte. Il s'agit notamment de chauves-souris et de poissons dans la rivière souterraine, et des traces de gros animaux ont également été trouvées ici à plusieurs reprises, apparemment à la recherche d'un abri.

L'essentiel, ce sont les peintures rupestres. Après tout, selon les chercheurs, ils ont déjà environ 18 000 ans ! La plupart des animaux sont représentés - ours, mammouths, chevaux, rhinocéros. Certes, le climat de la grotte remet désormais en question la préservation de la peinture historique. La grotte est fermée au public pour préserver le monument.

« La beauté de ces lieux ne peut être décrite avec des mots. La grotte elle-même, qui détient une histoire millénaire, accueille ses visiteurs à bras ouverts. Les montagnes qui atteignent les nuages ​​ressemblent à de puissants guerriers – les Bachkirs, qui ont défendu les intérêts de leur peuple pendant des siècles », a déclaré Rouslan Abdrakhmanov du district de Davlekanovsky.

SANCTUAIRES CHRÉTIENS
Traditionnellement, la majorité de la population de la République du Bachkortostan est composée de musulmans sunnites. Selon les données de 2010, l'islam est prêché par environ 67 % de toutes les organisations religieuses de la république. Le christianisme orthodoxe arrive en deuxième position, avec 22 % du nombre total de toutes les organisations. Cependant, malgré la quasi-triple minorité, selon le christianisme orthodoxe, il y a encore plus de sanctuaires et de lieux de vénération sur le territoire de la République que dans l'Islam, plus nombreux. Cela est dû avant tout à la nature même de l’Islam, qui désapprouve le culte de toute image autre que l’image d’Allah Tout-Puissant.
Apparemment, c'est pourquoi l'orthodoxie, vivant selon d'autres canons, trouve un plus grand nombre de lieux saints en Bachkirie. Certains d’entre eux revêtent même une importance nationale. Le flux de pèlerins venant à eux, tant de la république elle-même qu'au-delà de ses frontières, ne cesse de croître chaque année.

Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire, la petite église verte située sur la rive gauche de la rivière Sutoloka ne semble pas particulièrement remarquable. Il s'agit de l'église Saint-Serge de Radonezh ou de la cathédrale Saint-Serge. Il abrite le principal sanctuaire orthodoxe d'Oufa - les reliques de Moïse d'Oufa.

Le temple a été fondé en 1868 et a survécu jusqu'à nos jours presque sous sa forme originale. Le lieu où il a été construit a également une longue histoire. Déjà au XVIe siècle, il y avait ici un temple qui a brûlé en 1774 lors des troubles de Pougatchev. En 1777, un nouveau temple fut construit à sa place, mais après plus de 90 ans, cette église tomba en ruine et fut démantelée. Construite à sa place, avec l'argent des marchands locaux, l'église de Sergei de Radonezh se distinguait par sa décoration exquise et était même décorée de peintures de M.V. Nesterov, écrit spécialement pour elle. Le temple abritait une ancienne icône de saint Serge de Radonezh, avec laquelle, selon la légende, l'amiral Koltchak aurait été béni lors de son séjour à Oufa. Sous le régime soviétique, la cathédrale Saint-Serge était la seule église à ne pas être fermée, même si presque tous les membres du clergé ont abdiqué ou ont été arrêtés.
Ici, en juin 2002, depuis le cimetière Demsky d'Oufa, les reliques de Moïse d'Oufa nouvellement glorifié ont été transférées et le temple est devenu l'un des objets de pèlerinage chrétien les plus importants, gagnant une renommée bien au-delà des frontières de la république.
Adresse : , Oufa, st. Bekhtereva 2
Coordonnées : 54°42"39"N 55°58"3"E

Temple de Tabyn Icône de la Mère de Dieu sur les Saintes Clés

L'endroit le plus célèbre pour les chrétiens de Bachkirie est probablement situé près du village de Krosnousolskoye, dans le district de Gafuriysky. Sa popularité lui a été apportée par deux facteurs objectifs : l'un naturel et l'autre religieux et historique.
Premièrement, la station thermale internationale « Krasnousolsky », célèbre bien au-delà des frontières de la Bachkirie, se trouve ici. Propriétés curatives l'eau s'infiltrant à la surface à partir de nombreuses sources et se déversant dans la rivière. Les Usolka étaient connues au XVIe siècle. Des eaux de chlorure de sodium avec et sans sulfure d'hydrogène sortent du sol. Avec leur aide, les maladies sont traitées avec succès tube digestif, du système musculo-squelettique, des maladies gynécologiques et cutanées complexes. Deuxièmement, ici, selon les traditions de l'Église, a été trouvée l'une des icônes les plus mystérieuses et énigmatiques de la Russie orthodoxe - l'icône Tabyn de la Mère de Dieu. Dans les publications de l'Église, cette icône est appelée légendaire et miraculeuse, et dans certaines même - Super Miraculous. La raison en était que l'icône avait été perdue plusieurs fois au cours des différentes années, mais à chaque fois elle était retrouvée et ce fait était à chaque fois déclaré un miracle. L'icône, en tant qu'objet de culte, était très populaire et des études théologiques entières étaient souvent consacrées à son histoire. Par exemple, le célèbre historien et prêtre Nikolai Modestov a écrit un essai archéologique spécial en 1914 : « Icône de Tabynsk de la Mère de Dieu ».
Aujourd’hui, on ne sait pas où elle se trouve. Il existe diverses rumeurs sur la localisation actuelle de l'icône, parmi lesquelles il existe des versions selon lesquelles l'icône se trouverait dans les trésors du Pape, dans les dépôts de l'Église russe à l'étranger, dans des musées chinois ou dans des collections privées d'Australiens. Qui sait, peut-être que l'icône de Tabyn se révélera à nouveau et forcera de nombreux non-croyants à reconsidérer leur attitude envers la religion. En outre, il existe plusieurs copies de l'icône situées dans différentes églises de l'Oural et de la Sibérie, qui sont également vénérées parmi les croyants comme curatives et miraculeuses.
L’icône est perdue, mais la mémoire humaine perdure. Déjà sous le régime soviétique, le lieu où l'icône a été trouvée est devenu l'objet d'un pèlerinage de masse. Sources de eau minérale, à côté de laquelle l'icône a été trouvée, étaient vénérés comme des saints. Et merci preuve scientifique Même les athées les plus ardents ont bénéficié de bienfaits curatifs en se baignant dans l'eau de Krasnousolsk. Cela n'a cependant pas empêché la direction locale du parti, pour lutter contre l'obscurantisme, de déposer une boîte de dynamite à côté d'une source vénérée et de la faire exploser. À la suite de l'explosion, le canal souterrain s'est modifié et la source s'est asséchée. Cependant, la clé s'est immédiatement bouchée à plusieurs autres endroits. A tel point qu’il n’était plus possible de détruire ces nouveaux puits.

Adresse : , district de Gafuriy, village. Krasnousolsky, St. Klyuchevaya, 1
Coordonnées : 53°55"27"N 56°31"53"E

Les reliques de Varvara Skvorchinskaya à Priyutovo.

Les reliques d'un autre saint populaire du diocèse d'Oufa ont été récemment transférées de l'église Meleuzovsky de l'icône de la Mère de Dieu de Kazan à l'église de l'icône Tikhvine de la Mère de Dieu dans le couvent du village de Priyutovo. Des croyants de toute la Bachkirie, des régions d'Orenbourg et de Tcheliabinsk viennent s'incliner et demander de l'aide à Varvara Skvorchikhinskaya. La rumeur populaire attribue à Varvara de nombreux miracles et cas de guérison, tant pendant la vie qu'après la mort du saint. La future « Bienheureuse Varvara », dans le monde Varvara Vasilievna Arkhangelskaya, est née le 20 novembre 1890 dans le village de Karaulovka, province d'Oufa, dans la famille d'un prêtre rural. Dès les premières années de sa vie, elle a dû endurer de nombreux événements tristes. À l'âge de deux ans, elle perd sa mère Ekaterina Evlampieva. Et le 9 avril 1897, son père Vasily mourut subitement, la laissant ainsi que les autres enfants orphelins.
De 1902 à 1909, Varvara étudia à l'école diocésaine d'Oufa et reçut le droit au titre d'institutrice au foyer. Après cela, elle a travaillé dans des écoles rurales des villages de Bachkirie : Kuganak, Ire, Bogorodskoye, Budenya, Skvorchikha. Après la Révolution d’Octobre, sa vie est restée pratiquement inchangée. Est-ce qu'il est devenu plus visible que le jeune enseignant consacre beaucoup plus de temps que les autres à expliquer aux enfants Les lois de Dieu et prie plus souvent que les autres. En 1925, Varvara a été transférée au village de Novonikolaevka dans le conseil du village de Skvorchikhinsky du même canton de Sterlitamak. À Skvorchikha, Varvara a loué une chambre dans une hutte paysanne non loin de l'école et a commencé à enseigner. Comme en témoignent ses élèves, la nouvelle enseignante était stricte, soignée, modeste, mais habillée, selon les normes du village, à la mode, à la manière de la ville. Cependant, malgré la modernité extérieure, les leçons enseignées par Varvara n'étaient pas du goût de ses supérieurs. Elle invitait souvent des prêtres aux cours et parlait de Dieu et de la foi orthodoxe. Entré en conflit avec l'administration qui exigeait qu'elle commence à enseigner l'athéisme, elle quitta l'école et, comme disent les croyants, « s'enferma dans la réclusion », c'est-à-dire réduit au minimum ses contacts avec le monde extérieur.
La vieille femme est décédée à l'âge de 76 ans le matin du 14 février 1966, après avoir prédit sa propre mort deux semaines à l'avance. En 2000, avec la bénédiction du patriarche Alexis II, les reliques de Varvara Skvorchikhinskaya ont été retrouvées. En 2001, Varvara a été glorifiée parmi les saints vénérés localement du diocèse d'Oufa.

Adresse : République du Bachkortostan, district de Belebeevsky, village de Priyutovo, st. Ostrovsky 27, couvent en l'honneur des saints porteurs de la passion royale.
Coordonnées : 53°54"28"N 53°56"20"E

Tombeau de Muzhavir Hazrat -

L'un des sanctuaires les plus inaccessibles de Bachkirie est situé dans les profondeurs de la région de Baymak. Nous parlons de la tombe de l'un des anciens les plus respectés et vénérés de la république - Muzhavir Sirazhetdinov, mieux connu sous le nom de Muzhavir Khozarat (Bashk. « Muzhaүir kh suffit »). Ses contemporains le vénéraient comme un grand guérisseur, sage et devin. La renommée des actes de ce saint homme s'est répandue bien au-delà des frontières de la Bachkirie. Des gens venaient de Moscou, de l'Oural, du Kazakhstan et du reste du territoire pour recevoir des soins, des conseils et une orientation spirituelle. ex-URSS. Comme le disent des témoins oculaires, il acceptait tout le monde, sans distinction de nationalité, de religion et de sexe.
Vous pouvez lire sur la vie et les miracles de Muzhavir Khozarat dans deux livres que Lira Yakshibaeva, membre de l'Union des écrivains du Bachkortostan et de Russie, a écrit sur son célèbre compatriote (« Muzhavir Khazret » ; 2008 et « Le conte du guérisseur ». Muzhavir »; 2011). Ils contiennent une énorme quantité d’informations biographiques, de témoignages et de souvenirs de personnes qui ont bien connu cette personne hors du commun.
Tous les anciens habitants du quartier peuvent encore parler sans cesse des miracles qu'il a accomplis. On raconte qu'à d'autres moments, un petit village de tentes était organisé sur les rives de l'Urgazy avec les gens venus chercher de l'aide à Hazrat. Le merveilleux vieillard est décédé le 28 juillet 1967. Il a été enterré selon la coutume musulmane dans un vieux cimetière non loin de son village natal de Mansurovo. Mais même si près de 45 ans se sont écoulés depuis, le flux de personnes venant chercher de l'aide auprès de « grand-père » (comme l'appelaient affectueusement ses concitoyens du village) se poursuit encore aujourd'hui.
Adresse : République du Bachkortostan, district de Baymaksky, 1 km. au sud du village. Bakhtigareevo (Mansyrovo, Mansurovo, Mankhar).
Coordonnées : 52°31"46"N 58°29"32"E

Mont Aushtash (Aush-Tash) -

Seulement 15 km. de la frontière avec la région de Tcheliabinsk se trouve l'un des sanctuaires musulmans les plus pittoresques du sud de l'Oural - le mont Aush-Tash, au pied duquel se trouve le lac Aushkul. La hauteur de la montagne est de 343 mètres. Selon de nombreux chercheurs, la montagne est vénérée depuis la préhistoire, mais elle est liée à l'Islam par une sépulture ancienne et de nombreuses légendes. Tout en haut de la montagne se trouve un vieux bouleau, à côté se trouve un monticule artificiel d'environ un mètre de haut, entouré d'une clôture. Une ancienne pierre brisée avec une écriture arabe est installée au-dessus de la tombe. Il n'est pas possible de lire l'intégralité du texte en raison de la perte de plusieurs fragments, et les historiens disposent donc de plusieurs versions. Il dit à peu près ceci : « Voici le prédicateur de la foi, Cheikh Muhammet Ramadan Alushi (dans une autre version, Mignan Alusa), 651 à l'époque de Berke Khan... »
Chaque année, les musulmans de Bachkrie et de la région de Tcheliabinsk se réunissent pour honorer la mémoire des prédicateurs de l'Islam, ils lisent des prières et collectent l'eau miraculeuse de la source d'Aulia. Pendant l'ascension, de nombreuses personnes emportent des pierres avec elles jusqu'au sommet afin qu'après avoir enduré des difficultés, elles se débarrassent des péchés qui pèsent sur leur âme.
Il existe également une croyance, que l'on peut entendre chez les résidents locaux, selon laquelle en faisant sept fois le tour du mont Aush-Tash dans le sens des aiguilles d'une montre et en faisant un vœu, vous pouvez être sûr qu'il se réalisera certainement. Mais cela n'a plus rien à voir avec l'Islam...
Adresse : République du Bachkortostan, district d'Uchalinsky, village. Starobayramgulovo
Coordonnées : 54°43"30"N 59°41"14"E (Tombeau des Trois au sommet de la montagne)
Coordonnées : 54°43"57"N 59°41"39"E (Source Auliya)

Mont Narys-Tau (Narystau).

Chaque nation a ses propres héros populaires et épopées littéraires qui décrivent leurs exploits. Ils détiennent le lien des époques et les nouvelles générations apprennent la fierté nationale. Les Bachkirs ont aussi une telle épopée, son nom est « Idukai et Moradym » et c'est certainement la création la plus volumineuse du folklore bachkir. Nous y parlons du héros national, la Horde d'Or Temnik Idigei (Edigei, Idukai) et de sa confrontation avec Khan Tokhtamysh. L'épopée mentionne à plusieurs reprises le mont Narysta-Tau (ou « Narys-Tau » dans la prononciation moderne). A la fin de l'œuvre, le héros meurt et est enterré au sommet de cette montagne.
Il existe réellement une telle montagne en Bachkirie et elle est située à environ 110 km au sud-ouest d'Oufa. Il n'est pas difficile de le trouver sur la carte, car... Au pied de la montagne se trouve le village du même nom, fondé en 1920. Le mont Narys-Tau est connu depuis longtemps pour le fait qu'en dessous coule une source dont les eaux sont considérées comme sacrées et ont des effets miraculeux et propriétés médicales. La gloire de la source était connue bien au-delà des frontières de la république, et certains musulmans prétendent que l'existence de cette source est connue même à La Mecque. Quoi qu'il en soit, selon les riverains, pour boire l'eau, les gens venaient de Asie centrale et le Kazakhstan au siècle dernier. Beaucoup ont installé un camp et ont vécu à proximité pendant plusieurs jours pour suivre un traitement complet et accomplir les rituels religieux nécessaires.
Le débat sur qui est réellement enterré sur le mont Narys-Tau se poursuit et apparemment, il s'apaisera bientôt. Même si, il me semble, il n'y a aucune contradiction entre ces versions. Il est fort possible que le saint Sahabah de Mahomet et le guerrier Idigei soient enterrés au sommet. Les archéologues ne seront probablement plus en mesure de découvrir comment tout s’est réellement passé. Mais ce n'est pas important. L'essentiel est que de plus en plus de gens viennent visiter cet endroit incroyable d'année en année. Après tout, comme l’a dit un jour une personne très intelligente : « Ne soyez pas strict avec vos voisins, la terre vous réconciliera tous de toute façon. »
Adresse : République du Bachkortostan, district de Miyakinsky, village de Narystau
Coordonnées : 53°50"59"N 55°2"41"E (Complexe commémoratif)
Coordonnées : 53°50"47"N 55°2"35"E (Source sacrée)

OBJETS NATURELS DE CULTE DE BASHKRIA

Les montagnes ont toujours produit une forte impression sur les gens. C'est compréhensible, où d'autre une personne peut-elle ressentir si clairement et catégoriquement sa faiblesse et son insignifiance ? Les montagnes sont un endroit où, malgré toutes les réalisations de la civilisation, la nature ne pardonne toujours pas les erreurs et l'irresponsabilité. Inutile de dire que les peuples anciens, confrontés à des dangers et à des phénomènes inexplicables, les personnifiaient, les dotant de personnalité et même d'intelligence. Les montagnes de l'Oural sont les plus anciennes de la planète. Par conséquent, il existe également de nombreuses légendes, mythes et contes à leur sujet. Découvrez ci-dessous certains de ces endroits que tout le monde peut visiter dès maintenant.

Le mont Iremel, bien que géographiquement situé en Bachkirie, est, par son importance, l'un des monuments naturels les plus célèbres de tout l'Oural. Depuis l'Antiquité, les peuples et les tribus distinguent Iremel des autres sommets et le traitent avec un respect particulier. Cependant, tout est en ordre, je vais d'abord donner un bref informations géographiques: la chaîne de montagnes Iremel est située au nord-est du district d'Uchalinsky. Une petite partie de la frontière avec la région de Tcheliabinsk s’étend tangentiellement aux bords nord et ouest de la base de la montagne. Iremel est situé dans la zone des plus hautes altitudes et fait partie de la crête axiale de l'Oural-Tau. Il y a le Grand et le Petit Iremel, qui s'élèvent sur le socle commun du massif, orientés par rapport aux points cardinaux du nord-est au sud-ouest sur une longueur totale d'environ 13 km. Le mont Big Iremel a une hauteur de 1 582 mètres (le pic « Sanglier ») et est le deuxième point culminant du sud de l'Oural (après Yaman-Tau - 1 640 m). Les pentes et les sommets d'Iremel s'élèvent au-dessus des limites de la ceinture forestière et représentent la zone subalpine et alpine. Le Grand et le Petit Iremel (hauteur 1449 m) sont séparés l'un de l'autre par une selle caractéristique d'environ un kilomètre de large.
Dans l'ancienne épopée populaire bachkir, vous pouvez lire comment est apparu le mont Iremel. Dans ce document, le personnage principal Ural-Batyr se bat avec le padishah Azraki et son armée : des divas (c'est-à-dire des mauvais esprits) et des dragons. Après avoir détruit tout le monde, Oural-Batyr a placé leurs corps vaincus en tas, qui sont devenus plus tard les montagnes de l'Oural. Le plus gros tas s’est avéré être celui d’Iremel. Au cours de l'affrontement, le héros est mort empoisonné et ses enfants ont dû prendre l'épée. Selon la légende, ils traversaient Iremel et les rivières Belaya et Oural en sortaient.
Les légendes sont des légendes, mais les colons russes qui ont commencé à peupler la région de Tcheliabinsk ont ​​traité la montagne avec autant de respect que les résidents locaux. Et comme le notent certains membres du clergé, avant la révolution, personne n'était surpris que, dans une année sèche, les gens se rassemblent et marchent en procession pour demander de la pluie sur Iremel.
Il y a beaucoup d’histoires et de rumeurs merveilleuses aujourd’hui. Touristes sportifs, ésotéristes nomades et simples curieux ont récemment envahi la montagne. Certains en plaisantant, d’autres très sérieusement, racontent leur histoire à propos d’Iremel. Certains pensent qu'il s'agit d'un « portail », d'un « centre énergétique » et viennent ici pour « se ressourcer ». D'autres pensent que dans les temps anciens, Iremel était utilisé pour des sacrifices humains par des serviteurs de cultes sombres et recherchent ici des temples anciens. Les ufologues, qui sont également nombreux, affirment qu'il y a quelque part ici une base souterraine d'OVNIS et affirment qu'ils voient régulièrement des « soucoupes volantes ». Les sorciers et les médiums viennent à Iremel pour récolter des plantes magiques. Par exemple, ce n'est qu'ici que pousse la Rhodiola Iremelica, répertoriée dans le Livre rouge. Cette plante, également appelée « racine dorée », est incluse dans de nombreuses recettes alchimiques pour l’immortalité.
Malheureusement, je n’ai pas eu la chance de gravir Iremel et de tester sa puissance par moi-même. Même si cette idée n’est pas complètement enterrée. Je crois qu'un jour, le « Père Iremel » m'invitera à lui rendre visite. En général, pour l'instant, je devais me contenter de vues panoramiques et d'histoires de touristes « expérimentés ». À propos, beaucoup pensent qu'Iremel exauce les vœux. Pour ce faire, veillez à emporter avec vous un cadeau pour les esprits de la montagne.
Et plus loin. Il est fortement déconseillé de passer la nuit au sommet...
Adresse : République du Bachkortostan, district d'Uchalinsky, 9 km. au nord-ouest du village. Baïsakalovo
Coordonnées : 54°32"1"N 58°52"42"E

Mont Tratau (Tora-Tau)

Si vous empruntez l'autoroute reliant Salavat, Ishimbay et Sterlitamak, il sera difficile de ne pas remarquer une immense montagne, ressemblant davantage à un monticule de sable clair, située du côté est. C'est le symbole de la région d'Ishimbay, l'une des caractéristiques de la Bachkirie, la montagne unique (shikhan) Tora-Tau, qui se traduit par Montagne du Cheval. La montagne est très inhabituelle et il était une fois, il y a environ 280 millions d’années, ce n’était pas une montagne, mais un récif de corail au centre d’un ancien océan. La Bachkirie est l'un des rares endroits au monde où de tels monuments naturels ont été préservés. Dans la vallée de la rivière Belaya et dans les environs de Sterlitamak, il y a trois autres shihans : Kush-Tau (Montagne des Oiseaux) - 357 mètres, Yurak-Tau (Montagne du Cœur) -338 mètres et Shakh-Tau (Montagne du Tsar), d'où il est soixante secondes. Après plusieurs années de développement industriel, une fosse s'est formée.
Tora-Tau est le plus grand et le plus célèbre d'entre eux. Sa hauteur est d'environ 275 mètres au-dessus du niveau de la rivière Belaya et de 402 mètres au-dessus du niveau de l'océan mondial. La montagne attire les gens depuis l’Antiquité. Les historiens pensent que les ancêtres vivants des tribus Yurmat (Yurmatin) qui se sont installées dans les régions d'Ishimbay, Sterlibashevsky et Sterlitamak en Bachkirie vénéraient Tora-Tau comme sacré. À propos, les Yurmates sont d'anciennes tribus nomades apparentées aux Sarmates et aux Ougriens, qui se sont déplacés, avec les Bulgares, des steppes de la région d'Azov jusqu'aux rives de la Volga.
Au pied de la montagne se trouve un lac karstique petit mais propre, Tugar-Salgan. Les rives du lac et Tora-Tau étaient pour les résidents locaux un territoire où il leur était interdit d'entrer. Seuls les prêtres pouvaient le faire et seulement certains jours de l'année. L'interdiction était très stricte et les anciens des villages environnants témoignent qu'elle fut observée en secret presque jusqu'à la Révolution. Sur les terres sacrées, il était interdit de se livrer à l'agriculture, de garder du bétail ou de se rassembler. Il était difficile de trouver des casse-cou qui décidaient de briser l'interdiction et de perturber l'esprit de Tora-tau.
Aujourd'hui, la montagne est un lieu de villégiature prisé des habitants des villes environnantes. Tora-Tau est particulièrement populaire parmi les parapentistes. Cependant, les années n’ont en rien affecté la gloire mystique de la montagne. Beaucoup de gens qui y sont allés croient que la montagne possède une très forte énergie « positive » et de véritables pouvoirs magiques. On pense que la montagne peut exaucer les souhaits et que les personnes souhaitant entrer en communication avec les puissances supérieures l'escaladent. Le lac Tugar-Salgan jouit de la même renommée. Les pêcheurs affirment qu'à certains endroits, l'échosondeur ne trouve pas le fond. Peut-être que les dolines karstiques sont vraiment profondes et relient le lac à une rivière souterraine qui, selon la légende, coule sous le mont Tora-Tau.
Les légendes sur ces monuments naturels sont sur les lèvres des habitants de la région d'Ishimbay depuis des décennies. L'un des plus romantiques raconte qu'une beauté nommée Diaphet a été emprisonnée dans l'une des grottes par son père sorcier despotique afin de l'empêcher d'aimer le chevalier russe. L'entrée de la grotte était gardée par un énorme serpent, avec lequel notre chevalier devait « transpirer » beaucoup. À propos, il y a plusieurs petites grottes à Tora-Tau. De plus, il existe des légendes selon lesquelles les tombes des saints musulmans se trouvent sur la montagne. En gravissant l'une des pentes, vous pouvez effectivement voir une pierre commémorative avec une inscription en bachkir : "Le sage bachkir est enterré à Tora-Tau..." A proximité se trouve un bouleau accroché avec des rubans multicolores, avec l'aide dont, comme partout dans le monde, les gens marquent leurs vœux.
Adresse : République du Bachkortostan, district d'Ishimbay, à 1,5 km au sud-est du village. Shihan.
Coordonnées : 53°33"16"N 56°5"55"E

Il existe de nombreuses grottes dans l'Oural, et certaines d'entre elles ont leurs propres légendes et gardent soigneusement leurs secrets. L’une d’elles porte deux noms et est très connue des spéléologues et des touristes. Nous parlons de la grotte de Kinderlin ou comme on l'appelle aussi : la grotte du nom du 30e anniversaire de la Victoire ou simplement de la Victoire. Le prénom est dû au fait qu'il est situé près de la petite rivière Kinderlya, un affluent gauche de la rivière Zilim. La grotte a reçu son deuxième nom avant même son ouverture officielle. Il y a une histoire sur la façon dont en 1974, lors d'une des réunions de la section républicaine des spéléologues de la République socialiste soviétique autonome de Bachkir, une décision politiquement correcte a été prise pour perpétuer le prochain 30e anniversaire de la Victoire dans la Seconde Guerre mondiale. Pour y parvenir, il a été décidé de nommer la première grande grotte découverte l'année prochaine en l'honneur de cette grande date. Comme par ordre, les spéléologues de la ville de Sterlitamak ont ​​rapidement découvert une grotte adaptée à tous égards à proximité du village de Tash-Asta.

Comme l'ont montré d'autres expéditions, l'un des systèmes souterrains les plus ramifiés et les plus étendus de l'Oural a été découvert. La longueur totale de la grotte est de 8 130 mètres, dont 230 mètres sous l'eau. Au tout début de la grotte se trouve le plus long glacier des grottes de Bachkirie, avec une superficie de 720 mètres carrés et une épaisseur allant jusqu'à 8 m. La grotte s'est formée dans la direction de fissures tectoniques de latitude et méridionales. grève dans l'environnement de calcaires à couches épaisses d'origine monoclinale du stade Famennien du Dévonien supérieur, tombant dans vers l'ouestà un angle de 80 degrés. En général, la grotte de Pobeda est un système incliné-horizontal de galeries et de passages orientés nord-nord-est et ouest-nord-ouest, disposés à quatre niveaux hypsométriques.
Bien que la grotte ait été officiellement découverte il y a seulement quelques décennies, les résidents locaux l'utilisent activement depuis l'Antiquité. Les chasseurs l'ont fait particulièrement activement, utilisant le microclimat du glacier pour stocker les proies tuées. Comme preuve dans Différents composants Des ossements d'animaux ont été découverts dans les grottes, qui, selon diverses estimations, dateraient de 10 à 12 000 ans.
La grotte possède de nombreux coins intéressants et les touristes de toute la Bachkirie et les spéléologues du monde entier se précipitent pour profiter de sa beauté. Je ne listerai pas tous les attraits de la grotte, leurs descriptions se trouvent sur les sites spéléologiques correspondants. J'ai été émerveillé par ce qu'on appelle la « boîte à musique » : une cavité profonde avec de nombreuses stalactites. forme spécifique, produisant des sons de tonalité différente lorsqu'on les frappe légèrement. J'ai été très surpris par la « Salle Atlante » avec ses formes irréelles. Dans celui-ci, les dépôts de calcite sur les murs forment une sorte de « salle des colonnes », dans laquelle de vrais géants pourraient facilement vivre. La salle « Classique », la salle « Chaos », la salle « Lac », la grotte « Serre », le passage « Cadeaux », la galerie « Conte de fées » et bien plus encore ne vous laisseront pas indifférent. Malheureusement, en raison de l’afflux de touristes, la grotte commence à être envahie par la saleté et les débris. Il existe déjà des informations selon lesquelles des bactéries pathogènes ont été trouvées dans l'eau et l'atmosphère de la grotte, ce qui, en général, ne devrait pas exister. Une partie de la grotte est fermée aux visiteurs non autorisés et, sans autorisation, vous ne pouvez visiter qu'une petite zone près de l'entrée.
Je n'ai trouvé aucune information indiquant que la grotte était utilisée dans les temps anciens à des fins rituelles. Cependant, deux attractions de la grotte sont devenues de véritables objets de culte pour les touristes modernes. L’une d’elles est une énorme stalagmite nommée « Reine des Neiges ». Il est situé à l’avant de la grotte et peut être vu par tous. Avec une bonne imagination, dans une colonne de glace blanche comme neige et étincelante, vous pouvez vraiment voir la froide maîtresse du royaume souterrain, entourée de plus petites stalagmites - ses sujets. Ce n'est pas seulement l'une des sources d'eau potable de la grotte, mais aussi un endroit où il est d'usage de faire un vœu. De nombreux rituels lui sont associés, mais généralement les touristes éteignent simplement la lumière de leurs lampes de poche et, dans l'obscurité totale, visualisent mentalement leur désir d'être proches de la Reine des Neiges.

Le deuxième objet pour faire des vœux, encore plus grand que la Reine des Neiges, est la stalagmite de la Pagode. Je n'ai pas trouvé d'informations sur son âge. Cependant, il semble que nous parlions ici de millénaires. Les gens viennent aussi vers lui pour le toucher et faire un vœu.
En mon nom personnel, je peux ajouter que mon souhait s'est réalisé, même si l'on ne sait pas exactement qui doit être remercié, soit la « Pagode », soit la « Reine des Neiges ». Ou peut-être s’agit-il de l’atmosphère même de la grotte de Kinderlin, où, au moins pendant un moment, vous vous déconnectez des soucis et des problèmes qui vous attendent au sommet.
Adresse : République du Bachkortostan, district de Gafuriysky, 4 km. au Nord-Est du village. Tash-Asta.
Coordonnées : 54°9"31"N 56°51"24"E

Maudit doigt
Mais c'est vraiment intéressant ! Pourquoi les hautes corniches rocheuses qui sortent du sol sont-elles souvent appelées « doigt du diable » dans toutes les cultures et dans différentes régions du monde ? Je me demande comment Sigmund Freud et ses disciples interpréteraient une telle unanimité dans les noms ? L'un de ces objets est situé près du lac Bannoe ; ici, dans les gorges profondes de la rivière Kruzyak, le Doigt du Diable Bachkir de quarante mètres de long menace le ciel (Ne vous y trompez pas ! Il existe un autre Doigt du Diable en Bachkirie. Il est moins célèbre et se situe sur les rives de la rivière Ousva).
Comme prévu, il existe de nombreuses légendes autour de ce Doigt du Diable. Selon l'un d'entre eux, il s'agirait d'un géant maléfique pétrifié, propriétaire de la taïga, immobilisé par le débrouillard berger Abdullah. Selon un autre, il s'agirait en réalité du doigt du Diable, la seule chose qui serait restée à la surface après sa chute en enfer. Certaines personnes évitent cet endroit, tandis que d’autres le considèrent comme magique et touchent leur doigt pour faire un vœu.
Un lieu énergétiquement actif, un lieu où l'on demande du bonheur, un lieu où l'on demande de la chance.
Adresse : République du Bachkortostan, district d'Abzelilovsky, village. Yakty-Kul, 1 km. au nord-ouest de l'établissement d'enseignement préscolaire Mountain Gorge.
Coordonnées : 53°34"44"N 58°32"39"E

Auparavant, il s'appelait Karagosh-Tau, mais après un incendie de forêt majeur en 1758, il a commencé à s'appeler Mont Yangan-Tau (c'est-à-dire « Montagne Brûlée »).

Et il s’est avéré qu’il était difficile de trouver un nom plus précis. La montagne est vraiment en feu ! À travers cinq points principaux (et bien d'autres petits), les gaz montent jusqu'au sommet depuis les profondeurs de la montagne, dont la température est comprise entre 370 et 1 500 degrés. Et à une centaine de mètres de profondeur, la température atteint 3800 !!!.

Il n'y a aucune activité volcanique dans les montagnes environnantes. Les scientifiques ont avancé plusieurs théories, la plus courante dit que l'oxydation des schistes bitumineux se produit à l'intérieur de la montagne. Par conséquent, la chaleur de ce qui se passe réaction chimique chauffe l'eau qui remonte à la surface sous forme de vapeur chaude. À propos, le microclimat de la montagne est très utile et l'un des sanatoriums les plus célèbres de la république se trouve ici.
Les résidents locaux, avant même l'apparition de théories, vénéraient la montagne comme sacrée et croyaient que le feu divin y vivait, donnant longévité et bonne santé à ceux qui viennent ici avec de bonnes pensées.
Un lieu énergétiquement actif, un lieu où les gens demandent le rétablissement de la santé.
Adresse : République du Bachkortostan, district de Salavat, village. Chulpan.
Coordonnées : 55°18"2"N 58°8"13"E

Pierres de l'été (Yay Tashi).

À un kilomètre et demi le long de la route au nord du village de Zarikovo, se trouve un champ de terre noire tout à fait ordinaire. Elle est fertilisée, semée et récoltée de la même manière que toutes les autres terres bachkires. Mais si vous longez ce champ et l'examinez attentivement, vous remarquerez qu'il y a une petite zone clôturée du reste de la parcelle par une clôture petite mais soignée. Si vous êtes assez curieux et venez regarder derrière la clôture, vous serez assez surpris, car derrière elle ne se trouvent que deux gros rochers. Peu importe à quel point vous les regardez, elles ne sont pas différentes des autres pierres disséminées en abondance dans toute la république. Eh bien, peut-être que l'un d'eux a une teinte légèrement verdâtre et l'autre est rougeâtre. C'est tout. Cependant, ce ne sont pas des pierres ordinaires. De nombreux habitants les croient magiques. Ce sont les Pierres de l'Été ou, comme cela sonne en Bachkir : Yei Tashi.
Les pierres ont les leurs noms propres. L’un s’appelle Abiy et le second s’appelle Babai. Selon une version, ce sont mari et femme, selon une autre, ce sont des pierres frères. Quand et qui a parlé pour la première fois aux gens du pouvoir incroyable de Babai et d’Abiy, l’histoire est silencieuse. Apparemment, il s'agissait d'un chaman local respecté, qui exerçait ses activités avant même l'arrivée de l'Islam dans ces régions. Il a noté qu'en communiquant avec des rochers, il est possible d'influencer localement les phénomènes atmosphériques dans la zone, dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres. Par exemple, la croyance a survécu jusqu'à nos jours selon laquelle si, pendant les jours de grave sécheresse, vous lavez les pierres avec de l'eau de source propre et priez, la pluie tant attendue viendra. De plus, la pluie a commencé non seulement dans la région de Gafurisky, où se trouvent ces rochers, mais également dans les régions voisines de Beloretsk, Sterlitamak ou Ishimbay. Et, inversement, si les pluies ne s'arrêtaient pas et que les récoltes risquaient de mourir, il suffisait de frotter les pierres huile végétale- la pluie, comme sur ordre, "s'est éteinte". Il est clair que dans les deux cas, en plus de manipuler les rochers, il fallait une prière sincère et une foi sincère pour que tout fonctionne.
Les légendes sur les pierres de l'été sont soigneusement transmises de génération en génération par les anciens locaux. Certains d’entre eux sont plus qu’étonnants. Par exemple, beaucoup pensent que les pierres ne se limitent pas à une activité passive et se déplacent d'un endroit à l'autre. De plus, ils résistent activement aux tentatives des gens de changer de lieu. Et si quelque chose arrive, ils peuvent même se défendre. Pour le confirmer, ils racontent l’histoire suivante. Un jour, alors qu'une autre « bataille pour la récolte » se déroulait dans la république, les autorités ont décidé de traîner les pierres sur le côté afin que l'équipement puisse se déplacer librement à travers le champ et ne pas contourner d'énormes rochers. Ils ont amené un tracteur et l'ont attelé à l'une des pierres. Ils ont réussi à déplacer un peu la pierre, mais le câble s'est soudainement cassé. Et dans la soirée du même jour, le conducteur du tracteur s'est cassé la jambe de manière inattendue, qui n'a pas guéri pendant longtemps. Il ne s'est rétabli qu'après que, sur les conseils d'une des grands-mères locales, il se soit rendu aux pierres et leur ait demandé pardon. On dit que la pierre déplacée a miraculeusement retrouvé sa place d'origine.
Et s'il arrivait soudainement qu'en cultivant la terre, une charrue ou une herse s'accrochait par inadvertance à une pierre, alors des nuages ​​​​d'orage apparaissaient presque instantanément dans le ciel et, avec un degré de probabilité très élevé, une averse pouvait commencer.

Adresse : République du Bachkortostan, district de Gafuriysky, à 1,5 km au nord du village. Zérikovo.
Coordonnées : 54°10"55"N 56°32"59"E

Sultan de Keremet
Kugu Yumo réside dans sa demeure céleste sur un trône d'or, d'où il peut voir toutes les affaires des gens. Autrefois, lorsque les portes du ciel s'ouvraient, il apparaissait aux gens assis sur les nuages ​​et jouant de la harpe - c'est alors qu'ils le priaient. La famille du dieu le plus élevé comprenait Yuman-ava - « Mère de Dieu » (ou Shochin-ava, « Donatrice de naissance »), la patronne des naissances et des mariages ; Kugu Yumo a également eu un fils nommé Erge-Pugoshch-yumo (il a prédéterminé qui aurait un garçon). Le Dieu suprême se tenait à la tête de toute une hiérarchie d'êtres célestes, dont les idées se sont formées parmi les Mari sous l'influence de l'islam et du christianisme. Les noms « yumo » (« ciel ») et « kugu-yumo » ont commencé à désigner n'importe quel dieu en général. Les dieux les plus élevés comprenaient : Tunya-yumo, le dieu de toutes choses, qui contrôle également les vents et les nuages ​​; Osh-keche-kugu-yumo, le dieu « blanc » du soleil et de la lumière ;. Kawa-yumo, dieu du ciel ; Maire-kugu-yumo, patron du peuple, Purysho-yumo, prédéterminateur du destin ; Sakche-yumo, dieu gardien. Volgenche-yumo était le dieu de la foudre et Kudyrchoyumo était le tonnerre, tuant les mauvais esprits, protecteur des cultures, des personnes et du bétail. On dit que le tonnerre se produit parce que Yumo fait rouler des pierres du ciel. De telles pierres tombant au sol sont appelées « pierres éclair » : elles peuvent être éteintes avec du lait plutôt qu’avec de l’eau.

Shaitantaou (« la Crête du Diable ») est l’un des massifs montagneux, forestiers et steppiques enclavés dans les steppes du sud de l’Oural. Situé entre les vallées Sakmara et Kuruil dans la région de Kuvandyk.
La partie sud de cette crête est située dans la région d'Orenbourg.
La partie nord de Shaitanau est située en Bachkirie.
Le nom de cette crête est traduit du bachkir par « Montagne du Diable ».
Les résidents locaux ont donné ce nom à la colline en raison des vents forts qui y soufflent et des changements brusques de température. Les Bachkirs croyaient que cela était dû aux machinations des mauvais esprits.

Il existe des légendes populaires sur la crête.
Une zone naturelle magnifique dans le sud de l'Oural.

Divers phénomènes anormaux se produisent souvent dans les montagnes.

BRIC-ALGUE.
Un village du district de Belebeevsky, à côté duquel se trouve une petite forêt avec une aura de mystère. La nuit, des bruits étranges se font entendre ici, des endroits avec de l'herbe piétinée sont observés (la nature des violations n'est pas claire), des zones arrondies avec des arbres cassés à une hauteur de 3 à 3,5 mètres et une distorsion de la croissance de certains troncs est observée. Certains témoins oculaires affirment que les ovnis survolent souvent la forêt. Des fouilles archéologiques sont en cours dans la forêt elle-même et à proximité. Selon les archéologues, ils ont découvert ici des sépultures très étranges, peu typiques de cet endroit. (Informations du NIG "Fakel")

Croc de loup de montagne.

Situé près du village de Kaga dans la région de Beloretsk. Au sommet de la montagne, divers phénomènes lumineux se produisent fréquemment - des éclairs, des lueurs, des décharges de type électrique. Il y a des informations sur les vols d'OVNIS. Les premiers témoignages en sont venus de touristes qui passent régulièrement leurs vacances à la base touristique d'Agidel. Il est assez difficile de gravir le sommet lui-même, peu de gens l'ont atteint. Lorsque vous essayez de le faire, un sentiment de peur déraisonnable apparaît, les conditions météorologiques se détériorent fortement, etc. (NIG "Faux")

ZIGANOVKA et MAKAROVO.
Villages de la région d'Ishimbay, où la présence de mystérieuses formations herbeuses est parfois enregistrée. Ils ressemblent au fameux phénomène des « crop circles ». Nos collègues du groupe Fakel disposent de témoignages oculaires sur l'apparition stable de boules lumineuses dans les montagnes. Leur nature n'est pas encore élucidée... A noter qu'un terrain d'entraînement militaire s'étend à proximité de ces implantations.

MARS.
Village situé au nord-ouest de la Bachkirie en direction de l'autoroute M-7, et nommé d'après la planète Mars. Les légendes locales modernes parlent de cet endroit comme d'un « mystère cosmique sur les terres de l'ancienne Bachkirie ». Selon des témoins oculaires, des ovnis apparaissent régulièrement dans le ciel local.

YOURMASH.
Une rivière du district de Beloretsky, sur la rive droite de laquelle, non loin du village d'Assy, se trouvent plusieurs gros rochers couleur rougeâtre. Ce sont ce qu'on appelle les « pierres de tonnerre ». Les Bachkirs environnants croient depuis longtemps que si vous frappez ces pierres avec quelque chose, ou même simplement les touchez, un orage commencera immédiatement. Pour empêcher les gens et le bétail de les toucher, les pierres sont entourées d'une clôture dense. Dans les années 70 du XXe siècle, le professeur G. Vakhrushev a décidé d'explorer les mystérieux blocs. Il s'est avéré que la roche est constituée de calcaire argilo-calcaire, étant une marne en ruban. Vakhrushev a immédiatement rejeté la version du pouvoir surnaturel des pierres, proposant une explication rationnelle du phénomène : "Ici, les nuages ​​​​d'orage surviennent principalement sur place. Dans la région de la rivière Yurmash, il y a de vastes chaînes de montagnes. Leurs sommets sont nus. roches, entourées de placers. Il y a aussi de grandes failles dans cette zone V la croûte terrestre, qui peuvent servir de passage aux gaz radioactifs qui ionisent l'air pour s'échapper des profondeurs, ce qui contribue à la formation de nuages ​​d'orage. » Après 20 ans, de nombreux touristes « anormaux » se sont précipités ici pour frapper sur les pierres et provoquer la colère de la Nature. Le plus drôle, c'est qu'après cette « invasion de Batu », le nombre d'orages dans cette région a fortement augmenté, mais les météorologues étaient enclins à expliquer cela par le prochain maximum d'activité solaire...

YAMAN-TAU.
Le point culminant des montagnes de l'Oural sur le territoire de la Bachkirie (1640 mètres d'altitude). Traduit du Bachkir - Bad Mountain. Actuellement (à partir du milieu des années 90 environ), il est occupé par les militaires, qui ont déclaré ses environs zone fermée. De ce fait, la montagne est pratiquement inaccessible. De plus, il est situé au centre de la réserve naturelle du sud de l'Oural, créée évidemment dans le même but de défense. Il existe des légendes autour de Yaman-Tau, quoique de nature moderne : la population locale explique que le territoire est fermé en raison de l'extraction de minerai d'uranium ou de l'enfouissement de déchets radioactifs. L'immense dôme en pente douce et au sommet plat rappelle un peu la ville de Kosvinsky Kamen, dans le nord de l'Oural, également favorisée par les militaires dans le passé. Certains faits qui peuvent être collectés à partir de diverses sources (principalement Internet) clarifient en partie le tableau. Au fond de la montagne se trouve une installation militaire top-secrète. À en juger par les cartes, à l'ouest de la montagne, près du village de Kuzyelga, le village de Solnechny (Mezhgorye) s'est développé et des lignes électriques, des voies ferrées et des routes étaient reliées au sommet. Les communications sont clairement visibles depuis l'espace, et en 1996 tout cela est devenu la cause du conflit américano-russe... Le 5 février 1973, dans la vallée de la rivière Yaman-Tau (à 10 km du sommet), deux photographies ont été prises de un OVNI en forme de disque planant au-dessus de la cime des arbres. L'un d'eux a été publié dans le journal Põllumajanduse Akademia (n° 20, 1973, Tartu).

La ville souterraine secrète de Poutine
Une base secrète du gouvernement russe a été découverte dans les montagnes du sud de l'Oural, non loin de la station de ski d'Abzakovo, fréquentée par le président russe Vladimir Poutine. Il y a beaucoup de rumeurs autour du bunker de montagne, et même les habitants des environs colonies Ils ne savent pas vraiment quels types d’objets ont été construits dans les montagnes depuis la guerre froide.
Au début du XXIe siècle, le président russe Vladimir Poutine est devenu un invité fréquent dans le sud de l'Oural. station de ski"Abzakovo", situé à environ 60 km de Magnitogorsk. Ni Poutine lui-même ni ses assistants n'ont pu expliquer au public pourquoi le chef de l'Etat avait choisi cet endroit. C'est officiel : Poutine aimait y skier. Mais il existe aussi une version non officielle. Ainsi, le président est venu superviser l'achèvement de la construction d'une ville souterraine secrète située au haute montagne Massif de l'Oural du Sud - Yamantau (traduit du Bachkir - "mauvaise tête", hauteur 1640 m).
Les Américains ont été les premiers à révéler au monde l’existence d’un site montagneux secret dans le sud de l’Oural. Le 16 avril 1996, le New York Times a publié un article faisant état d'une mystérieuse base militaire en construction en Russie. Dans le cadre d'un projet secret qui rappelle les horreurs de la guerre froide, la Russie est en train de construire un gigantesque complexe militaire souterrain dans les montagnes de l'Oural, affirment des responsables occidentaux et des témoins en Russie. Caché à l'intérieur du mont Yamantau, dans la région de Beloretsk (aujourd'hui la ville de Mezhgorye - ndlr), dans le sud de l'Oural, l'immense complexe est relié par une voie ferrée et une autoroute. Des milliers de travailleurs sont impliqués dans les travaux », écrit la publication.
Pendant ce temps, contrairement au grand public, les touristes qui gravissent chaque année cette montagne n'ont pas oublié Yamantau. Ils disent que depuis le début des années 2000, les mesures visant à protéger les environs de Yamantau sont devenues plus strictes. D'un côté, la montagne est située sur le territoire de la réserve d'État du sud de l'Oural (on dit que la réserve n'y a pas été créée par hasard). Mais non seulement des rangers, mais aussi des militaires patrouillent dans la zone autour de Yamantau.
Comme l'a dit l'un des participants aux événements, la construction d'une base souterraine sur le mont Yamantau a en fait commencé dans les années soviétiques, pendant la guerre froide. L'installation a été développée et construite par la Direction de la construction-30, subordonnée au ministère de la Défense. Le département est basé dans le ZATO Mezhgorye (anciennement Belorets-16, également appelé ville de Solnechny). Le Département Construction-30 est spécialisé dans la construction d'installations et de structures souterraines et hors sol, réalise des constructions souterraines à grande échelle : dans ce domaine, l'US-30 est l'une des plus grandes organisations de construction.

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SOURCE D'INFORMATION ET PHOTO :
Équipe Nomades
Site Wikipédia
Encyclopédie des lieux mystérieux de Russie
http://paranormal-news.ru/
http://www.artmystica.ru/
http://www.bashforum.net/

Tout enfant qui vit et étudie au Bachkortostan est obligé de connaître et d'étudier la langue du pays où il vit. Apprendre une autre langue élargit les horizons de l’enfant et lui permet de mieux comprendre la culture de son pays natal. L'étude de la langue bachkir (la deuxième langue officielle du Bachkortostan), ainsi que du russe, crée chez l'enfant des compétences supplémentaires qui l'aideront plus tard à apprendre les langues étrangères suivantes. Même si dans la vie de tous les jours, par exemple pour les enfants russes, la langue bachkir n'est pas requise, mais sa connaissance est toujours nécessaire, comme base et base, comme la connaissance d'autres sciences comme la chimie ou la physique, dont tout le monde n'aura pas non plus besoin plus tard. dans la vie, mais leur étude est également obligatoire à l'école...

J'ai lu quelque chose comme ceci comme argument pour les défenseurs de l'étude universelle obligatoire de la langue bachkir dans les écoles du Bachkortostan, quand tout à coup j'ai découvert que depuis 2006 cette matière était obligatoire.

Pour être honnête, j'ai été profondément étonné...

Non, dans mon enfance, nous avions des classes « Bachkir » à l'école (c'était la classe « A »), mais il y avait toujours peu d'enfants là-bas et en général, ils (les enfants de la classe « A ») étaient toujours en quelque sorte aliénés. Et dans les classes générales, nous avions des Bachkirs, et nous nous entendions toujours bien, et il n'y avait pas de barrières culturelles entre nous, et j'avoue qu'ils savaient parler le bachkir, mais d'une manière ou d'une autre, nous ne nous entendions jamais avec la relation des classes « A »…

Ayant commencé à surveiller Internet sur cette question (puisque ma fille s'intéresse à l'école dans 2 ans), j'ai découvert qu'en ce moment une rébellion se prépare parmi les parents d'écoliers contre l'apprentissage de la langue bachkir (après 11 ans))) Dans le même temps, les partisans de l'étude obligatoire de la langue bachkir (principalement issus d'un certain « Congrès du peuple bachkir ») sont également devenus plus actifs en réponse : ils appellent Khamitov, en tant que président de la Bachkirie, ainsi que le Ministre de l'Éducation de Bachkirie, pour protéger langue titulaire des attaques de parents qui ne veulent pas que leurs enfants apprennent le bachkir.

À propos, ni le président, chef de la République du Bachkortostan Bachkir Khamitov, ni le ministre de l'Éducation Bachkir Shafikov n'a pas répondu aux espoirs des nouveaux organisés et n'est enregistré nulle part Congrès du peuple bachkir(à ne pas confondre avec le Kurultai mondial des Bachkirs), alors, désespérés, ils ont commencé à organiser des rassemblements et d'autres manifestations, volontiers soutenus par l'élite nationale bachkir locale et certains médias locaux, sous le slogan : « Khamitova démissionne !

Je ne théoriserai pas ici longtemps sur le thème « nos enfants sont-ils obligés/non obligés » d'apprendre la langue bachkir (attention : d’ailleurs, le parquet doute d’une telle « obligation »), mais je me tournerai vers une méthode simple et toujours pratique de pensée logique et rationnelle.

Alors, mon enfant a-t-il besoin de la langue bachkir ?

Pour commencer, d'après mon expérience de vie personnelle :

Ma femme et moi sommes russes (mes ancêtres sont originaires de la province de Riazan, les ancêtres de ma femme sont originaires d'Ukraine), nous avons vécu à Oufa toute notre vie. La majorité de nos parents, amis et connaissances sont russes. En même temps, parmi eux il y a bien sûr... des NON-Russes, mais je ne sais même pas s'ils sont Bachkirs ou Tatars, je ne vois pas de différence fondamentale et je ne me suis même jamais intéressé leur nationalité, nous n'éprouvons aucune difficulté de communication. Y a-t-il eu des moments dans ma vie où j'avais besoin de la langue bachkir ? Non. Autrement dit, au cours des 35 années de ma vie, le besoin d'une telle connaissance ne s'est jamais fait sentir.

D'ACCORD. Mais peut-être qu'à l'avenir, la situation changera et la connaissance de la langue du peuple, qui, selon les statistiques de la république, est inférieure à 30 % et dans ma ville, inférieure à 15 %, sera si nécessaire pour mon absolument Fille slave que je vais ensuite me mordre les coudes pour ne pas lui avoir donné l'occasion de l'étudier dans son enfance ? À peine)))

Bien. Mais les « défenseurs de la langue bachkir » disent que puisque je vis au Bachkortostan, mes enfants doitétudiez la langue bachkir par respect pour cette terre qui, il y a plusieurs siècles, appartenait entièrement aux Bachkirs.

Je doute de l'harmonie et de la solidité de cette chaîne logique : si vous habitez ici, cela signifie que vous devez connaître la langue locale. Par exemple, si l’on se tourne vers l’expérience du « bastion de la démocratie », personne ne viendra à l’esprit que les Américains sont obligés d’étudier. langue indienne.

Bachkir – le deuxième État ? D'ACCORD. Mais, par exemple, dans un autre « bastion de la démocratie, du libéralisme et de la tolérance » - l'Europe, il existe de nombreux pays où plusieurs existent simultanément. langues officielles(par exemple, la Suisse, l'Autriche ou la Belgique), et il ne vient pas à l'esprit des Européens de forcer d'une manière ou d'une autre leurs citoyens à tous les étudier. De plus, en règle générale, le plus commun la langue dans une région donnée, et pas du tout celle qui existait historiquement il y a plusieurs siècles. Et c'est logique et rationnel, n'est-ce pas ?

Ou, disons, la République de Crimée, où trois langues officielles sont à la fois le russe, l'ukrainien et le tatar. Et quoi, pensez-vous que les enfants de Crimée sont obligés d'apprendre les 3 langues en même temps ?!

Et puis, notre pays regorge de républiques nationales, et si je déménage, mon enfant devra nouveau langage apprendre?! Absurdité…

Bon, laissons de côté toutes ces réflexions juridiques et morales-philosophiques sur le thème « devrait/ne devrait pas » et revenons exclusivement à l’avion. nécessité pratique.

Ainsi, nous avons déjà découvert que dans la vie de tous les jours, il est difficile d'imaginer une situation où la connaissance de la langue d'une minorité nationale serait extrêmement nécessaire pour mon enfant. Mais peut-être que les adeptes de la langue bachkir auront d'autres arguments ?

« Connaître une autre langue ne peut pas faire de mal. »
Vous en avez besoin – vous l’enseignez, vous n’êtes pas obligé de l’imposer à tout le monde. Il n'y a aucune difficulté à étudier davantage la langue « maternelle », y compris la langue bachkir, dans les écoles, mais pourquoi imposer une langue étrangère à tout le monde, et même évidemment en voie de disparition langue?!

La dernière phrase sur une « langue mourante » provoque immédiatement l’argument suivant de la part des militants bachkirs : "C'est ça! Notre langue s’éteint parce qu’elle est systématiquement évincée ! Et il faut le préserver !
OK les gars, je vous ai compris. Mais il y a une question simple, dont la réponse clarifiera tout : pourquoi la langue bachkir est-elle en train de disparaître ? pourquoi tant de Bachkirs dans les villes le connaissent-ils à peine ? Oui parce que ce n'est PAS NÉCESSAIRE. Il est en train de disparaître pour des raisons objectives, historiques et évolutives. Et c'est pourquoi dans ma ville natale la moitié de ces 15 % de Bachkirs urbains ne connaissent pas plus de cent mots en bachkir. Souhaitez-vous que la langue bachkir soit préservée ? D'ACCORD. Quel est le problème?! Enseigner leur enfants pendant au moins cinq heures par jour, même jusqu'à ce qu'il ait le visage bleu, mais qu'est-ce que nous tous - personnes d'autres nationalités - avons à voir avec cela ?!

Remarque : de plus, comme le montre la pratique, s'il existe une possibilité de choisir, l'écrasante majorité des parents bachkirs dans les villes refusent une étude approfondie du bachkir, comprenant parfaitement la futilité de cette langue et la futilité des efforts de leurs enfants pour l'étudier..

« La connaissance de la langue bachkir peut être utile. Tout le monde n’a pas besoin de connaissances en chimie ou en physique dans la vie, mais néanmoins tout le monde les enseigne.
Et dans cet argument, les « partisans des Bachkirs » révèlent leur insuffisance dans toute sa splendeur. C'est dire à quel point il faut être éloigné de la réalité pour comparer la nécessité pour un enfant d'étudier les principes fondamentaux sciences fondamentales et une langue parlée par environ 1 million de personnes, et même celles-ci vivent principalement dans zones rurales quelque part dans les vastes étendues de la « zone médiane » de la Russie, près des anciennes montagnes de l’Oural. Ça n'a pas de sens! Ces citoyens ne sont définitivement pas inscrits dans un hôpital psychiatrique ?!

"Si un enfant connaît le Bachkir, il pourra communiquer avec les Bachkirs dans leur langue maternelle"
Oh wow! Putain de dispute. Le seul problème, c’est que je n’ai pas encore rencontré de Bachkirs qui ne connaissent pas le russe et, Dieu merci, je ne vais pas dans les petits villages reculés. Alors pourquoi devrais-je enseigner le bachkir à mon enfant ?! Pour qu'un hypothétique Bachkir soit content que mon enfant forcé apprendre cette langue ?! Autrement dit, Nationalistes bachkirs créé artificiellement une situation dans laquelle des dizaines et des centaines de milliers d'enfants dans toute la république apprennent de force une langue en voie de disparition, de sorte qu'ils (ces enfants), dans une situation irréaliste de vide-ballon, préféreraient communiquer dans cette langue plutôt que dans le russe ?!

Remarque : d'ailleurs, à cet égard, je me souviens toujours d'une histoire qui m'est arrivée une fois, il y a environ 10 ans. Ensuite, j'ai eu la chance de vivre à Sibay (l'une des villes les plus reculées de Bachkirie) pendant environ une semaine pour le travail, et là, une jeune fille russe m'a raconté avec indignation qu'un jour, alors qu'elle était en dernière année, le directeur de l'école l'avait appelée. sur une question, et quand elle est entrée dans son bureau et lui a dit bonjour, il lui a répondu avec irritation en bachkir : « Sortez et entrez comme il faut ! Dans le sens où quand on entrait, il suffisait de leur dire bonjour Langue bachkir. Oui, juste comme ça...
Mais ceci, bien entendu, n’est pas la question. Je vais continuer...

Le prochain, l'un des arguments clés des idiots « défenseurs de la langue bachkir » ressemble à ceci : "Pourquoi les enfants bachkirs sont-ils obligés d'apprendre la langue russe, alors que les enfants russes vivant au Bachkortostan ne devraient pas apprendre la langue bachkir ?!"
Eh bien, tout d’abord, sur la base de ce qui précède. Et deuxièmement, parce que la langue russe est la langue de communication interethnique en Russie, que connaît 99 % de la population, et cela suffit pour garantir que l'apprentissage de cette langue, y compris pour les enfants bachkirs, serait pratique nécessité. Mais ils ne peuvent pas enseigner. Que feraient-ils sans la langue russe en Russie ?!

En général, toute cette histoire avec l'imposition de la langue bachkir et l'hystérie des nationalistes bachkirs qui ont éclaté alors qu'il y avait une menace d'annulation de cette « obligation » malsaine, tout cela m'a rappelé les événements de mon enfance « perestroïka ». , quand à l'aube du «défilé des souverainetés», je me souviens, j'ai vu et entendu alors des slogans de ce genre: «Russes - à Riazan, Tatars - à Kazan!» À mon avis, ce serait bien de regarder de plus près toute cette racaille nationaliste locale, soudainement active.

Remarque : d’ailleurs, c’est précisément pourquoi, à un moment donné, lorsque Poutine a renforcé son « verticale du pouvoir", Khamitov a été nommé en Bachkirie "de l'extérieur" - afin de dissiper le clanisme établi des nationalistes locaux dans la république.

Les Bachkirs et la langue bachkir sont-ils violés ? Réveillez-vous! Entre un tiers et la moitié des fonctionnaires sont des Bachkirs, bien que les proportions de la population nationale soient différentes. Combien de chaînes de télévision publiques locales y a-t-il en Bachkirie ? Combien y en a-t-il en Bachkir ? Combien de temps est-il réalisé ? Bachkir nationalévénements? Et ils sont d'ailleurs effectués sur sont communs L'argent républicain qui va à général budget de la république, mais sont dépensés avec un parti pris clairement disproportionné en faveur de la minorité nationale locale.

Alors peut-être que les nationalistes égarés devraient se taire, sinon il ne s’agira pas seulement d’imposer la langue bachkir…

P.S. Mais en guise de conclusion conciliante, je peux pleinement admettre l'existence d'une sorte de cours obligatoire sur l'étude, disons, des 100 mots ou expressions les plus courants de la langue bachkir avec un test final. Eh bien, pour une compréhension générale. Mais rien de plus.

Que penses-tu de cela?

Le bateau est secoué par les élites bachkires locales qui rêvent de retrouver la prospérité des temps de « l’indépendance »

44 (29.3 % )

Elle enchante par ses paysages. Les rivières, les lacs, les cascades, les montagnes et les grottes invitent involontairement les touristes. D'autres caractéristiques de la région intéresseront également les visiteurs : un véritable chaudron de nationalités qui vivent ensemble, des temples, des mosquées et une participation inoubliable aux fêtes nationales. Par conséquent, non seulement les résidents locaux, mais aussi ceux qui ont décidé de visiter la région se demandent à quoi ressemblera l'été 2019 en Bachkirie.

Chacun a sa période préférée de l’année. Certaines personnes aiment les hivers glacials, d’autres les automnes pluvieux, une autre partie de la population aime les printemps parfumés et l’été a aussi ses fans. C'est durant cette période que vous pourrez profiter de la nature et de votre énergie. C'est à cette période de l'année que la plupart des gens planifient leurs vacances et leurs voyages vers des endroits intéressants. En été, vous pouvez nager, bronzer et simplement vous amuser dans la nature. La météo en Bachkirie pour l'été 2019 permettra-t-elle au Centre hydrométéorologique de planifier ses affaires urgentes ?

Les prévisionnistes préviennent que l'été sera légèrement retardé et ne commencera pas dans les premiers jours du mois. Le mois de juin en Bachkirie sera changeant. Au début, la colonne du thermomètre va monter, mais cela ne durera pas longtemps. Il va commencer à pleuvoir au milieu du mois. Il existe également des informations du Centre hydrométéorologique selon lesquelles la température baissera considérablement la nuit. Ainsi, si la température est supérieure à zéro pendant la journée, des gelées peuvent être observées la nuit.

Les présages populaires disent que le premier jour de l'été indiquera quel temps il fera pour les trois prochains mois. Si le 1er juin s’avère chaud, l’été devrait le devenir. Et si au contraire le premier jour de l’été est pluvieux, alors il tombera en été quantité suffisante journées fraîches et fortes pluies.

En juin, des précipitations suffisantes sont attendues ; les fortes pluies seront remplacées par des pluies de champignons et vice versa. À la fin du mois, il fera plus chaud, le soleil chaud apparaîtra et tout le monde ressentira enfin le véritable arrivée de l'été.

Juillet en République du Bachkortostan

L'été est une période de changement et de tournants dramatiques dans le destin de nombreuses personnes. Juillet sera une période idéale pour cela. On s'attend à ce qu'il fasse assez chaud pendant cette période, donc passer du temps dans la nature sera une activité utile et agréable. Les températures fluctueront, avec des nuages ​​occasionnels dans le ciel, mais le temps chaud durera presque tout le mois. Aucune précipitation n’est attendue ce mois-ci. Même s’il y a un orage ou de la pluie, ce phénomène ne durera pas longtemps et se terminera rapidement.

Il est impossible de prédire à l'avance les manifestations anormales de la nature, mais il est possible de prédire des indicateurs moyens. À quoi ressemblera l’été 2019 en Bachkirie ? Le plus réel ! Juillet sera chaud et ensoleillé, avec des précipitations limitées.

Le milieu de l'été vaut la peine d'être dépensé de manière rentable et pleinement relaxante. Les Bachkirs et les invités de la région pourront tenter de conquérir le mont Iremel, révéler ses secrets et profiter de la vue imprenable qui s'ouvre de son sommet. Vous pouvez visiter le parc Shulgan-Tash et voir les peintures uniques sur les murs de la grotte du même nom. En outre, on ne peut ignorer le mont Yuraktau, la crête Avdyrdak, le lac Yakty-Kul et le village de Kutanovo. Ici, vous pouvez détendre votre âme et redémarrer votre cerveau. Où existe-t-il d’autres endroits où l’homme et la nature ne font qu’un ? Ne perdez pas de temps en divertissements vides et en vous relaxant sur le canapé. Profitez des chaudes journées de juillet et laissez libre cours à vos émotions. Après un tel repos, tout travail sera terminé plus rapidement.

À la fin du mois, les pluies arroseront encore le sol sec et donneront aux plantes une humidité vivifiante.

Août en Bachkirie

Le mois d'août est le dernier accord de l'été. Il fait encore chaud et ensoleillé, mais cela laisse déjà présager l'approche imminente de l'automne. On prévoit qu'il y aura beaucoup de pluie ce mois-ci et que le temps sera plus long et plus froid. Après le 9, les températures commenceront à baisser considérablement la nuit, même si les températures resteront assez élevées pendant la journée. Ces jours-là, la chaleur est particulièrement appréciée, car l'été touche à sa fin. Si vous en croyez les météorologues, fin août, vous pourrez profiter pleinement du soleil.

En quoi la Bachkirie est-elle différente des autres années ? Presque rien. Mais chacun peut le rendre inoubliable. Que faire pour passer son temps de manière productive ? Pour les amateurs de vacances calmes et reposantes, il y a la possibilité de se détendre dans la nature avec des tentes près des rivières Belaya et Zilim. Faire du rafting le long d'eux vous revigorera et vous procurera des impressions et des émotions inoubliables. Pour les personnes actives, il existe d'autres types de loisirs : VTT, catamarans, randonnées et visite de lieux sauvages. Vous pouvez vous essayer au métier d'alpiniste et ramper à travers les meurtrières étroites des grottes.

Par ailleurs, il convient de souligner des loisirs tels que la pêche. La région abrite une cinquantaine d'espèces de poissons, parmi lesquelles les plus appréciées sont le saumon, la truite, la brème, le carassin, le gardon, le sandre ou encore la collerette. Il y a beaucoup à faire dans la région, c'est pourquoi beaucoup s'intéressent à la question :

Bachkirie ensoleillée

Selon la logique des événements climatiques, l'été dans la région sera assez sec. Il y aura de la pluie au début et à la fin de l'été. Les habitants du village pourraient connaître des pénuries d’eau, car les puits et les forages risquent de se tarir au milieu de l’été. N'oubliez pas la sécurité incendie.

Les prévisions à long terme peuvent ne pas être exactes à 100 %. Le tableau d'ensemble de l'été 2019 est visible, mais l'ambiance de la nature doit également être prise en compte. Dans cette partie du continent, les changements de masses d'air sont fréquents. Les hivers sont assez froids et les étés sont chauds, parfois même chauds. Ce n’est pas pour rien que le Bachkortostan est appelé ensoleillé, car il y a plus de temps ensoleillé dans la région que dans beaucoup d’autres régions de la Fédération de Russie. Le paysage de la région influence également grandement la diversité. Les montagnes se transforment en plaines steppiques et en chaînes de montagnes allongées - tout cela peut influencer considérablement le temps.

Le temps en Bachkirie ressemble à une beauté capricieuse. Le matin c’est comme ça, mais le soir c’est complètement différent. C'est la beauté de la région. Et les gens qui vivent ici sont heureux, ils profitent de la vie et de tous les changements climatiques Oui.

Période antique

Le tout premier monument d'habitation humaine sur le territoire du Bachkortostan moderne, remontant au Paléolithique inférieur et moyen, est le site de Mysovaya près du lac Karabalykty dans le Trans-Oural, où ont été découverts divers outils utilisés par l'homme : des pointes à main , haches, copeaux, produits divers en pierres locales.

Du milieu du IIe au début du Ier millénaire avant JC. e., à l'âge du bronze, commence une période de développement intensif du territoire de l'Oural du Sud et est associée à l'arrivée ici des tribus de la culture Abashevo. Les Abachévites possédaient un haut niveau de transformation du bronze et de fabrication d'outils. Une activité économique et culturelle de type pastoral a été créée, ainsi que des établissements permanents.

Au cours de la formation des antiquités de Timber-Andronovo (16-15 siècles avant JC), des structures de peuplement et de sépulture sont apparues, indiquant l'hétérogénéité sociale croissante de la société (riches sépultures de dirigeants et aristocratie militaire naissante) et la consolidation de divers groupes de population en grands communautés inter-tribales. Une preuve éclatante de ces processus est le développement des villages de Balanbash, Tyubyak, Sintashta, Ustye, Arkaim, etc.

Histoire ancienne

La première mention d'une zone portant le nom « Bashgurd » se trouve au 8ème siècle dans l'ouvrage de Fazlallah Rashid ad-din « Oguz-name ».

Le pays des Bachkirs, ses habitants et ses coutumes ont été décrits aux IXe-XIIIe siècles par les géographes arabes Ahmed Ibn Fadlan et al-Balkhi, le moine italien Carpini Plano et le Néerlandais Willem Rubruk. Le nom même du peuple - « Bachkort » - a été découvert pour la première fois dans les œuvres de Sallam Tarjeman (première moitié du IXe siècle). Ibn-Rust a noté que les Bachkirs sont "un peuple indépendant occupant des territoires des deux côtés de la crête de l'Oural entre la Volga, Kama, Tobol et le cours supérieur du Yaik". Et le géographe Idrisi au XIIe siècle a écrit sur deux régions des Bachkirs « internes » et « externes » et a mentionné les villes bachkires de Nemzhan, Gurkhan, Karakia, Kasra et Masra.

De la seconde moitié du XVIe siècle au début du XIXe siècle, les Bachkirs occupèrent des terres allant de la rive gauche de la Volga au sud-ouest jusqu'au cours supérieur du Tobol à l'est, de la rivière Sylva au nord jusqu'à l'est. cours moyen du Yaik au sud.

Aux X-XIII siècles. la partie occidentale des Bachkirs faisait partie de la Volga Bulgarie.

La première bataille des Bachkirs avec les Mongols eut lieu en 1219-1220, lorsque Gengis Khan, à la tête d'une immense armée, passa l'été sur l'Irtych, où les Bachkirs disposaient de pâturages d'été. L'affrontement entre les deux peuples s'est poursuivi pendant longtemps.

Les Bachkirs reçoivent le droit de combattre (étiquettes), c'est-à-dire en fait l'autonomie territoriale au sein de l'empire de Gengis Khan. Dans la hiérarchie juridique de l'Empire mongol, les Bachkirs occupaient une position privilégiée en tant que peuple obligé envers les Khagans principalement pour le service militaire et la préservation de leur propre système tribal et de leur administration ; en termes juridiques, il est possible de parler uniquement de relations de suzeraineté et de vassalité. , et non les « alliés ».

Aux XIIe-XIVe siècles. l'ensemble du territoire de peuplement des Bachkirs faisait partie de la Horde d'Or.

Depuis la formation de la Horde d'Or en 1243 et jusqu'en 1391, soit un siècle et demi, deux «ils» fonctionnaient sur le territoire du Bachkortostan historique - Bachkir et Tabyn, gouvernés par leurs princes - biys.

En juin 1391, la « Bataille des Nations » eut lieu près de la rivière Kondurcha. Les armées de deux puissances mondiales de l'époque se sont affrontées dans la bataille : le Khan de la Horde d'Or Tokhtamysh et l'émir de Samarkand Timur (Tamerlan). La bataille se termina par la défaite de la Horde d'Or, la destruction de nombreuses villes (Bolgara, etc.) et mit fin à la Horde d'Or.

Après l'effondrement de la Horde d'Or, les Bachkirs faisaient partie des khanats de Nogai Horde, de Kazan et de Sibérie.

Dans le cadre de la Russie

Monument de l'amitié à Oufa (en l'honneur du 400e anniversaire de l'entrée volontaire de la Bachkirie en Russie)

L'adhésion volontaire à la Russie et l'obtention de lettres de mérite par les Bachkirs sont également mentionnées dans la chronique du contremaître Kidras Mullakaev, rapportée à P.I. Rychkov puis publiée dans son livre « Histoire d'Orenbourg » : "... non seulement les terres où ils, avant leur citoyenneté, étant encore peu peuplées et vivant dans une extrême misère, à savoir au-delà de la rivière Kama et près de la Belaya Voloshka (qui fut plus tard appelée la rivière Blanche), leur furent confirmées, le Les Bachkirs, mais aussi bien d'autres, dans lesquels ils vivent aujourd'hui, ont été accordés, comme en témoignent les lettres d'octroi, que beaucoup possèdent encore.»

Le caractère exclusif des relations entre les Bachkirs et la Russie se reflète dans le « Code de la cathédrale » de 1649, où les Bachkirs, sous peine de confiscation des biens et de disgrâce du souverain, étaient interdits. « ... les boyards, les okolnichy et les gens de la Douma, les intendants, les avocats et les nobles de Moscou et des villes, les nobles et les enfants des boyards et la population locale russe de tous rangs, n'achètent ni n'échangent aucune terre, que ce soit à titre de Nous n'avons pas d'hypothèque, ni de loyer, ni de loyer pendant de nombreuses années."

Carte : « Division de la province d'Oufa et de la Bachkirie en darugs », Cartes territoriales de la province d'Orenbourg" de Krasilnikov, 1755

Le territoire du Bachkortostan aux XVIe-XVIIe siècles. désignée comme Ufa Uyezd ou Bachkirie, qui comprenait les unités administratives suivantes : route de Kazan, route de Nogai, route d'Osinskaya et route de Sibérie : « Depuis lors, le district d'Oufa ou, plus encore, l'ensemble de la Bachkirie (Bachkirie) a été divisé en quatre routes, nommées ainsi : le côté vers la Sibérie s'appelle la route sibérienne, vers Kazan - Kazanskaya, vers la banlieue de Ose (qui a été construite sur la rivière Kama) - Osinskaya, et pour les peuples des steppes, elle était surnommée Nogai, noms qui sont encore observés dans le discours de toute la Bachkirie. Une route ou daruga dans ce cas est considérée comme un type de gestion économique des terres pour cette période. Chaque route était contrôlée par un contremaître. Les routes étaient constituées de volosts tribaux, eux-mêmes divisés en clans (aimags ou tubes).

En 1708, la région locale a été incluse dans la province de Kazan sous le nom de voïvodie d'Oufa, qui depuis 1719 a été rebaptisée province d'Oufa.

En 1737, la partie transouralienne de la Bachkirie fut attribuée à la province d'Iset nouvellement créée, dont le territoire couvrait l'actuel Kurgan, la partie nord-est des régions de Tcheliabinsk, le sud de Tioumen et l'est de Sverdlovsk.

En 1744, l'impératrice Elizaveta Petrovna, par son décret le plus élevé, ordonna qu '«il y ait une province à Orenbourg et qu'elle s'appellerait la province d'Orenbourg et que le conseiller privé Neplyuev en serait le gouverneur». La province d'Orenbourg a été formée dans le cadre des provinces d'Orenbourg, d'Oufa et d'Iset. La province d'Iset comprenait la Bachkirie transouralienne et les comtés d'Isetskaya, Shadrinsky et Okunevsky ; Province d'Oufa - districts d'Osinsky, Birsky et Menzelinsky.

En 1774, la province d'Oufa est devenue une partie de la province d'Orenbourg créée.

En 1781, le gouvernorat d'Oufa se composait de deux régions, Oufa et Orenbourg. En 1796, le gouvernorat d'Oufa fut rebaptisé province d'Orenbourg.

La réforme cantonale de 1798 met fin au fonctionnement des routes. À partir de ce moment-là, les pétitions indiquaient la province, le district, le nombre de cantons bachkirs et les yourtes militaires (équipes).

En 1865, la province d'Oufa a été formée en divisant la province d'Orenbourg en Oufa et Orenbourg, composées des districts d'Oufa, Belebeevsky, Birsky, Zlatoust, Menzelinsky et Sterlitamak.

En l'honneur du 450e anniversaire de l'entrée volontaire de la Bachkirie dans l'État russe, le 2 avril 2007, la Banque de Russie a émis une série de pièces commémoratives dédiées à cet événement (seuls les revers sont représentés) :

Formation de la République socialiste soviétique autonome bachkir

RSS autonome bachkir sur la carte de l'URSS, 1928

En juillet 1941, l'usine de machines-outils d'Odessa, du nom de V.I. Lénine, fut évacuée vers la ville de Sterlitamak et déjà le 11 octobre 1941, la production commença à fonctionner.
Pendant les années de guerre, deux académies des forces armées du pays étaient implantées en Bachkirie. L'Académie supérieure de l'état-major nommé d'après K. E. Vorochilov a été transférée de Moscou à Oufa en novembre 1941. Au début de novembre 1941, l'Académie militaro-politique Lénine fut transférée dans la ville de Belebey. Du 22 juin 1941 au 30 juin 1944, 5 475 personnes furent mobilisées de la république vers l'Académie militaro-politique et les écoles militaro-politiques. Au total, 17 établissements d'enseignement militaire étaient implantés dans la république.

En 1941-1945, le siège du mouvement communiste international - le Comité exécutif de l'Internationale communiste - était situé à Oufa. En 1943, les émissions de radio étaient diffusées dans 18 langues européennes.

Le 17 novembre 1941, le bureau du Comité régional du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union et le Conseil des commissaires du peuple du BASSR adoptèrent une résolution « Sur la formation de deux divisions de cavalerie de nationalités locales ».

En Bachkirie, dès les premiers jours de la guerre, un vaste réseau de bases hospitalières a été déployé. Le premier lot de soldats blessés a été livré à Oufa par un train d'ambulance militaire le 28 juillet 1941. Au total, pendant la Grande Guerre patriotique, 63 hôpitaux d'évacuation ont été créés sur le territoire de la république, ainsi que plusieurs infirmeries, totalisant 22 500 lits.

Division administrative:

Quartiers urbains:

Les noms « République du Bachkortostan » et « Bachkortostan » sont équivalents.

Position géographique

La République du Bachkortostan est située dans le sud de l'Oural et dans les territoires adjacents - le Cis-Oural et en partie le Trans-Oural. Superficie = 143,6 mille mètres carrés. km. La longueur du territoire du nord au sud = 550 km, d'ouest en est = 430 km. Population plus de 4 millions de personnes.

À l'ouest, le Bachkortostan est limitrophe du Tatarstan et de l'Oudmourtie, au nord - des régions de Perm et de Sverdlovsk, à l'est - de la région de Tcheliabinsk au sud - de la région d'Orenbourg.

Le Bachkortostan se caractérise par la diversité conditions naturelles, et est clairement divisé en 3 zones principales :

• Bachkir Cis-Oural - 2/3 de l'ensemble du territoire. Plaine vallonnée. Le plus favorable à la vie et aux activités de la population.
• Montagne Bachkir Oural - plus d'un quart du territoire. Une zone moins favorable à la vie et aux activités de la population.
• Bachkir Trans-Oural - 1/10 de la république entière. Une bande étroite qui passe dans la plaine de Sibérie occidentale.

Les conditions naturelles sont favorables au développement Agriculture et l'industrie. De vastes zones sont occupées par des terres noires et de riches forêts. Riches ressources minérales et hydriques (de surface et souterraines). Ressources agroclimatiques favorables. Le Bachkortostan fait partie d’une zone bien peuplée et développée de la Russie.

Le développement de la république est facilité par sa situation géographique. Voici les chemins de fer, pipelines et autoroutes les plus importants reliant la partie européenne de la Fédération de Russie à l'Oural et à la Sibérie. Le Bachkortostan a un accès direct par chemin de fer au Kazakhstan, à l'Ouzbékistan, à la Basse Volga et au Turkménistan.

Le fleuve Belaya fait partie intégrante du système unifié d'eaux profondes de la Russie, fournissant à la République de Biélorussie un accès aux ports des bassins de la Caspienne, de la Baltique, de la mer Noire et d'Azov.

Le Bachkortostan a opportunités positives pour l'importation et l'exportation de matières premières, de combustibles et de produits finis - avec les régions occidentales et orientales du pays.

La caractéristique la plus importante de la situation géographique du Bachkortostan est qu'il est situé à la jonction non seulement de 2 continents, mais également à la jonction de 2 régions économiques (Volga et Oural) et les relie. Historiquement, le Bachkortostan compte plus relations étroites avec les régions adjacentes de l'Oural. Le Bachkortostan fait partie intégrante de l'Oural région économique. La proximité du Bachkortostan avec les régions hautement développées de l'Oural et de la Volga est l'un des facteurs avantageux de sa situation géographique.

Les paysages de la République de Biélorussie comprennent :

• montagnes et plaines;
• steppes de la taïga et de l'herbe à plumes ;
• zones excessivement humides et extrêmement sèches ; etc. Cela est dû à la situation physique et géographique. Le Bachkortostan, dans sa nature, combine les caractéristiques des divers espaces adjacents.

La flore et la faune représentent un mélange hétéroclite d'espèces de la Volga-Kama, de l'Oural et de la Sibérie-Kazakh.

Le territoire du Bachkortostan s'étend du nord au sud et compte 4 zones géographiques, zone tempérée:

• zones forestières mixtes;
• forêts de feuillus;
• zone forêt-steppe;
• zone steppique.

Supplémentaire diversité naturelle Si l'on donne les montagnes de l'Oural, qui s'étendent sur toute la république sur une large bande, le paysage passe des steppes au pied des montagnes à la taïga à une altitude de 600 à 1 000 m et à la ceinture alpine aux plus hauts sommets.

Le relief du Bachkortostan est étonnamment diversifié : plaines ; plaines vallonnées; collines; plateau; plateau; chaînes de montagnes; "dépressions" intermontagnardes (dépressions). Cela est dû aux particularités de la structure géographique du territoire. Il recouvre des parties de formations tectoniques hétérogènes.

• Plateforme russe (périphérie Est) ;
• Creux pré-Oural ;
• Région pliée de l'Oural (pays)

La surface du Bachkortostan occidental est une plaine légèrement vallonnée, parfois vallonnée, avec des hauteurs moyennes de 150 à 300 m.

Bugulminskaya - Plateau de Belebeyevskaya hauteur maximale= 480 m.

Plateau d'Oufa - hauteur maximale = 517 m.

Plaine de Pribelskaya et Yuryuzano-Aiskaya - au nord-est du Bachkortostan.

Le Bachkortostan montagneux occupe le sud de l'Oural en termes de relief - un système de chaînes de montagnes séparées par des dépressions intermontagneuses. La crête principale est considérée comme l'Oural-Tau - pas la plus haute, mais c'est un bassin versant (jusqu'à 1 km pas plus haut), Avayak, Mashak - jusqu'à 1,5 km de hauteur, ils ont les plus hauts sommets de l'Oural. Hauteur Iremel = 1584 m, hauteur Yaman-tau = 1640 m. La longueur maximale est de 190 km.

Au sud, toutes ces crêtes descendent et passent dans le plateau de Zilair. Les mouvements lents de l'Oural du Sud se poursuivent principalement en hauteur.

Le Trans-Oural bachkir s'étend sur une bande étroite - c'est une zone de crêtes et de collines par endroits avec des collines. La région de l'Oural est associée à la présence de divers minéraux. Le Bachkortostan a :

• combustibles fossiles;
• minerai, minéraux métalliques;
• minéraux non métalliques;
• Les eaux souterraines.

En termes d'espèces, les matières premières du Bachkortostan surpassent celles de tous les autres pays. Plus de 3 000 types de minéraux ont été identifiés.

Conditions climatiques et hydrologiques.

Le territoire de la République de Biélorussie est situé à l'intérieur des terres. Les masses d'air de l'Atlantique arrivent ici plus transformées (c'est-à-dire moins humides, plus froides). Depuis le nord de la république, elle est largement ouverte à l'influence de l'océan Arctique. Au sud, le Bachkortostan est influencé par les régions arides du Kazakhstan et la plaine caspienne. Les basses montagnes de l'Oural n'empêchent pas l'influence du froid de Sibérie - cela a déterminé le climat continental du Bachkortostan.

Le climat est caractérisé par :

• été chaud (parfois chaud);
• long hiver froid.

Cela est dû à:

• évolution annuelle du rayonnement solaire;
• changements dans les propriétés de rayonnement de la surface de la Terre tout au long de l'année ;
• processus de circulation (masses d'air) - activité cyclonique, la nature de l'influence de ces masses est différente.

Le Bachkortostan est influencé par les masses d'air du sud, la chaleur continentale d'Asie centrale, les changements brusques de temps et l'instabilité.

Le Bachkortostan occidental est une zone de climat continental tempéré. Les versants occidentaux des montagnes de l'Oural sont les plus humides. Les versants orientaux et le Trans-Oural sont secs et prédominent un climat purement continental. Bachkortostan montagneux - le plus de précipitations jusqu'à 600 mm. Avec l'altitude, la température diminue, la période estivale sans gel diminue, à une altitude d'environ 1000 m et à des altitudes plus élevées, l'hiver dure 1,5 mois de plus. Climat moyennement froid.

La température annuelle moyenne au Bachkortostan est de +2,8 °C.

La température moyenne en juillet est de +17-19°C ; Janvier - 15-17°C

Une transition stable de la température jusqu'à zéro au cours de la première décade d'avril augmente et au cours de la troisième décade d'octobre elle diminue. La répartition des précipitations est inégale.

Un facteur important est le vent. La configuration du vent est déterminée caractéristiques saisonnières, circulation atmosphérique. Dans le froid - intensification, celles du sud et du sud-ouest sont les plus répétées. En été, il y a du calme et des vents du nord.

Le Bachkortostan est riche en eaux de surface. De nombreuses rivières et lacs ornent sa nature. Il y a environ 13 000 rivières dans la république, leur longueur est de 57 000 km. La partie principale fait moins de 100 km de long.

L'ensemble du réseau fluvial appartient à 3 systèmes fluviaux :

• Système Volga;
• Système de l'Oural ;
• Système Ob (moins de 1% du territoire, Grecs, Uy, Myas) ;

Le fleuve principal est Belaya, 1 430 km ; la source se trouve au mont Iremel, le canal s'élève à 1/2 km, la majeure partie de l'eau est consommée - 920 mètres cubes. m/sec.. Le principal affluent de la rivière Belaya est la rivière. Oufa ; longueur 918 km. Une vallée profonde traverse le plateau d'Oufa. Réservoir Pavlovskoye - 120 m² km. Grandes rivières: Déma - 556 km ; Aï - 549 km. Les principales sources d'alimentation des rivières sont : les précipitations et les eaux souterraines.

Il existe plus de 1 000 lacs au Bachkortostan (y compris les réservoirs).

• Ouest - Asly Kul (plus de 23 km²), Kandy-Kul.
• Trans-Oural - Urgun, Bolshiye Uchaly, Yakty-Kul, Chebarkul, Talkas.

L'origine des lacs est différente. Les dépressions occidentales sont situées dans des dépressions qui se sont formées à la suite d'empiétements karstiques, les Trans-Oural à la suite de empiètements tectoniques. La plupart des lacs sont très petits : plaines inondables, lacs morts-vivants.

Ressources touristiques

Conformément au potentiel récréatif et aux opportunités historiques et culturelles, la république peut être conditionnellement divisée en 7 zones de loisirs, dont la plupart sont déjà suffisamment développées et fonctionnelles.

Zone centrale avec le centre à Oufa. Zone de loisirs d'Oufa avec banlieues adjacentes - Zone Forest Park avec un tremplin de saut à ski et une piste de ski, "Victory Park" avec une piste de ski, Lekarevka, Yumatovo, Mill Plant, Shakshi et la région du lac Melnichnoye ;

Zone sud avec un centre dans le district de Meleuzovsky (réservoir Nugushskoye et grottes Muradymovsky). Zone de loisirs Sterlitamak, Salavat, Ishimbaya, Meleuz et Kumertau ;

Zone nord avec le centre du village. Pavlovka (réservoir Pavlovskoye). Zone de loisirs d'Oufa ;

Zone ouest centrée sur le lac Kandra-kul, comprenant le lac Asly-kul. Zone de loisirs Oufa, Tuymazy, Belebey, Oktyabrsky, village. Sérafimovka ;

Zone Est avec centre du village. Maloyaz (sanatorium "Yangan-tau" avec un complexe de pistes de ski en construction et ses infrastructures) ;

Zone Est avec centre ville. Asha et Sim, région de Tcheliabinsk. Une zone de loisirs, des itinéraires touristiques amateurs et un lieu de formation pour grimpeurs, grimpeurs et touristes de montagne. Ces dernières années, le ski alpin a été activement cultivé à Asha et Minyar.

Zone sud de l'Oural avec le centre dans la région de Beloretsk. Ici se concentrent les principaux itinéraires touristiques planifiés et amateurs développés avant 1990, certains d'entre eux sont encore en activité aujourd'hui (c'est-à-dire des itinéraires avec un type de loisirs organisé). Ces dernières années, les districts de Beloretsky et Abzelilovsky sont devenus le centre du tourisme de ski. Les stations de ski "Abzakovo" et "Metallurg-Magnitogorsk", une piste de ski à Beloretsk, ont été construites et fonctionnent ici, et deux bases touristiques de la société par actions "BASHTUR" sont situées dans la région. La zone borde le district de Burzyansky, où se trouvent la célèbre réserve Burzyansky et la célèbre grotte Shulgantash avec des peintures rupestres de l'homme primitif.

Minéraux

Le Bachkortostan possède des gisements de pétrole (environ 200 gisements enregistrés), de gaz naturel (réserves prévues de plus de 300 milliards de m³), ​​de charbon (environ 10 gisements, réserves d'équilibre allant jusqu'à 0,5 milliard de tonnes), de minerai de fer (plus de 20 gisements, réserves d'environ 100 millions de tonnes), cuivre (15 gisements) et zinc, or (plus de 50 gisements), sel gemme, matières premières de ciment de haute qualité.

Pétrole et gaz

Les gisements de pétrole sont répartis dans toute la république, mais les plus grands et les plus nombreux d'entre eux sont concentrés dans plusieurs zones pétrolifères et gazières.

Tuymazinsko-Shkapovsky (ouest et sud-ouest), Arlansko-Kushnarenkovsky (selle Birskaya et partie de la dépression de Blagoveshchensk, nord-ouest)

Arc bachkir (nord), dépression de Blagovechtchensk et versant sud-est de l'arc sud-tatar (centre, sud)

zone du creux pré-Oural (est, sud-est).

Les champs Tuymazinskoye, Serafimovskoye et Shkapovskoye sont situés dans une vaste zone structurelle élevée, qui s'étend également sur le territoire du Tatarstan voisin et de la région d'Orenbourg.

Les gisements Arlanskoye, Mancharovskoye et autres sont contrôlés par les zones latérales du creux Aktanysh-Chishminsky du système Kama-Kinel et sont principalement associés aux strates terrigènes du Carbonifère inférieur.

Dans la zone de l'arc bachkir, des gisements de pétrole sont développés dans sa partie centrale (Kushkulskoye). Plus de 20 champs sont concentrés sur le versant nord-ouest et la partie adjacente de la dépression du Haut Kama (Oryebash, Igrovka, Buraevo, Kuzbaevo, Chetyrman, Yugamash, Tatyshly, Voyady, etc.), confinés aux récifs et aux structures de revêtement des zones latérales. du creux Shalym.

Dans la zone de la dépression de Blagoveshchensk et du versant sud-est de l'arc du Tatar du Sud, les gisements sont contrôlés par des creux en forme de graben et des zones étroites en forme de houle associées (Demskoye, Sataevskoye, Raevskoye, Sergeevskoye).

Dans le creux pré-ouralien, de petits mais nombreux gisements de pétrole, de gaz et combinés sont contrôlés par des massifs récifaux et des anticlinaux linéaires (Kinzyabulatovskaya, Karlinskaya).

Dans la section de couverture de la plate-forme, les gisements de pétrole sont localisés à plusieurs niveaux d'âge.

La plupart des champs pétrolifères sont à plusieurs étages et leurs gisements constitutifs sont situés dans le contour pétrolifère moyen à différents niveaux stratigraphiques. Les dépôts multicouches prédominent dans la partie plateforme. Au sein du creux pré-ouralien - dépôts dans les massifs récifaux et plis linéaires de type Kinzyabulagov, la capacité pétrolifère des gisements carbonatés du Dévonien supérieur (Tabynskoe) a été établie.

Tous les gisements pétroliers de la république sont divisés en 4 types génétiques : structuraux, lithologiques, stratigraphiques, récifaux (massifs), et les gisements du premier type prédominent fortement.

Autres combustibles fossiles

Les gisements de lignite sont courants. La plus grande importance dans ce cas est le bassin du sud de l'Oural, dont le territoire couvre le territoire d'une partie du Bachkortostan et de la région d'Orenbourg.

Les réserves de charbon de la république s'élèvent à 252,7 millions de tonnes et leur exploitation a été réalisée par la société Bashkirugol JSC (fermée en 1999). La production maximale a eu lieu en 1975 (9,4 millions de tonnes, y compris la production dans la région d'Orenbourg), elle est actuellement tombée à environ 3,5 millions de tonnes (dont 425 000 tonnes au Bachkortostan même) en raison de l'épuisement des réserves de charbon à faible teneur en cendres.

Au Bachkortostan, 34 gisements de lignite ont été explorés, les plus importants sont Babaevskoye, Mayachnoye, Kuyurgazinskoye, Yuzhno-Kuyurgazinskoye et Krivlevskoye, leurs réserves totales représentent 25,4 % des réserves du bassin sud de l'Oural.

Dans la partie nord-ouest du Bachkortostan (bassin houiller de Kama), plusieurs couches ont été exposées charbons durs avec une épaisseur allant jusqu'à 20-25 m (les ressources prévues sont d'environ 20 milliards de tonnes).

Dans l'Oural, les schistes bitumineux sont courants dans les sédiments de l'horizon Domanik de l'étage Frasnien. Un certain nombre d'occurrences de schistes bitumineux ont été découvertes dans les gisements du Carbonifère supérieur à la limite sud-ouest du plateau d'Oufa.

Minéraux solides

Ils sont répandus dans la région du Cis-Oural, dans la partie montagneuse du sud de l'Oural et dans la région trans-ouralienne et sont représentés par des gisements de cuivre, d'or, de minerai de fer, de sel gemme, de fluorite, de magnésite, de barytine, de bauxite, etc. .

Il existe 3 zones minéralogiques sur le territoire de la république :

1ère zone Creux pré-ouralien avec la région de plate-forme adjacente. et la zone de plissement de l'Oural occidental

2ème zone jusqu'à la faille Zyuratkul-Yuryuzan

3ème partie orientale de la zone de Krakino et l'anticlinorium d'Ouraltau

Dans la première zone, les gisements sédimentaires de sel gemme de la province saline de Sterlitamak-Salavat, le gypse et l'anhydrite dans les gisements de l'étage Kungurien, le manganèse dans les gisements carbonatés du Permien inférieur et du Carbonifère, les phosphorites dans les roches carbonatées du Permien inférieur , le cuivre dans les gisements de mélasse rouge et panaché du Permien supérieur, la bauxite se développent dans les gisements carbonatés du Frasnien supérieur de la région du Salavat.

Dans la deuxième zone, les gisements stratiformes de sidérite, de magnésite, de barytine et de métaux communs sont courants. Il existe des gisements de minerais de fer brun naturellement alliés. De nombreuses occurrences de minerai d'or et de ses placers, ainsi que de fluorine, sont répandues le long des grandes failles.

La troisième zone contient de nombreux petits gisements et occurrences de cuivre et de chromite.

En 2006, 3,2 millions de tonnes de minerais de pyrite de cuivre, 45,8 mille tonnes de cuivre, 97,1 mille tonnes de zinc, 5 132 kg d'or et 76,8 tonnes d'argent ont été extraites sur le territoire du Bachkortostan. 932,8 kg d'or ont été extraits de minerais aurifères oxydés et 70 kg d'or alluvionnaire. L'extraction de sel gemme s'est élevée à 3,5 millions de tonnes, de calcaire pour l'industrie chimique - 4,3 millions de tonnes, de gypse - 80 000 tonnes, d'argiles cimentaires - 660 000 tonnes, de pierre de parement (granit) - 20 000 mètres cubes.

Température

Nombre jours ensoleillés par an varie de 287 à Aksenovo et Beloretsk à 261 à Oufa ( le plus petit nombre jours ont lieu en décembre et janvier, les plus grands jours pendant les mois d'été).

La température minimale absolue moyenne de l'air est de -41°, le maximum absolu est de +38°. Une transition stable de la température de l'air jusqu'à 0° se produit du 4 au 9 avril au printemps et du 24 au 29 octobre en automne, dans les zones montagneuses les 10 et 11 avril et du 17 au 21 octobre, respectivement. Le nombre de jours avec des températures de l'air positives est de 200 à 205, en montagne de 188 à 193. La date moyenne des dernières gelées est du 21 au 30 mai, la dernière est du 6 au 9 juin et dans les régions du nord et montagneuses, du 25 au 30 juin. La date moyenne des premières gelées est du 10 au 19 septembre, la plus précoce est du 10 au 18 août.

Précipitation

Chaque année, 300 à 600 mm de précipitations tombent, il existe une différenciation assez nette des précipitations sur le territoire de la république et leur quantité dépend principalement de la nature de la circulation atmosphérique. L'influence des montagnes de l'Oural est ici particulièrement forte. Sur le versant ouest des montagnes de l'Oural, les précipitations annuelles atteignent 640 à 700 mm, sur le versant oriental, elles ne dépassent pas 300 à 500 mm, dans la partie plate ouest du Bachkortostan - 400 à 500 mm. 60 à 70 % des précipitations tombent pendant la saison chaude (d'avril à octobre). Les mois d'été représentent les précipitations quotidiennes maximales (78-86 mm).

La couverture de neige

La date la plus précoce pour l'apparition de la couverture neigeuse est du 12 au 20 septembre, la date la plus précoce pour la formation d'une couverture neigeuse stable est du 16 au 24 octobre, dans les zones montagneuses du 5 au 12 octobre, la date moyenne d'établissement de la couverture neigeuse est novembre 3-13. La date moyenne de fonte de la couverture neigeuse est du 14 au 24 avril. Le nombre de jours avec couverture neigeuse est de 153 à 165, dans les zones montagneuses de 171 à 177. La hauteur moyenne et maximale de la couverture neigeuse est de 36 à 55 cm, la hauteur maximale peut atteindre 106 à 126 cm et la densité moyenne de la couverture neigeuse à la hauteur la plus élevée est de 240 à 300 kg/m3.

Monde végétal

Les forêts occupent plus de 40 % du territoire de la république. Dans la région du Cis-Oural, ce sont des forêts mixtes ; au nord, dans les contreforts occidentaux, se trouvent des forêts de pins, de feuillus et de bouleaux et une sombre taïga de conifères.

Les steppes forestières avec des forêts de bouleaux et de chênes et les steppes à graminées herbacées sont également courantes dans la région du Cis-Oural.

Les sols sont principalement constitués de forêt grise, de chernozem, de gazon-podzolique.

Le monde animal

Les rivières, lacs et étangs de la république abritent 47 espèces de poissons, dont 13 sont répertoriées dans le Livre rouge de Bachkirie. Il s'agit notamment du stérlet, de l'esturgeon, du taimen, de l'omble de fontaine et de l'ombre européen. Les brèmes, les chevesnes, les ide, les gardons, les carassins, les rotengles, ainsi que les perches, les collerettes et les sandres sont plus répandus. Il y a du poisson-chat, de la lotte, du sprat et de la boucle.

Le territoire du Bachkortostan abrite 286 espèces d'oiseaux, 76 espèces de mammifères, 700 espèces de vers, 121 espèces de mollusques, environ 500 espèces d'arthropodes, 10 espèces d'amphibiens et autant de reptiles. La faune de la région est assez diversifiée. De nombreuses espèces d'animaux et d'oiseaux ont un vaste habitat, bien que la répartition de certaines espèces européennes soit limitée à la chaîne de l'Oural.

Parmi les mammifères des régions du sud se trouvent les petits hamsters pika, gris et Eversman, et sur la rive gauche de la rivière Belaya se trouve un écureuil terrestre roux. Cependant, la plupart des animaux vivent dans toute la république : marmotte, gerboise, lièvre brun, furet des steppes, perdrix grise, alouette des champs, ours, lynx, martre, tamia, écureuil, tétras du noisetier, castor, loutre, rat musqué, diverses espèces de canards et de mouettes, tortue des marais, wapiti, chevreuil, sanglier et bien d'autres.

Les objets de chasse à l'heure actuelle sont principalement les canards : sarcelles, ainsi que tétras du noisetier, tétras-lyre, grand tétras, bécasse, etc. Ils chassent la martre, le vison d'Amérique, l'hermine, la belette, le furet léger, le blaireau, le loup, le renard, le chien viverrin, et le lièvre.

L'orignal, le sanglier, l'ours et le castor sont chassés strictement selon certaines normes, car leur nombre a considérablement diminué en raison de la déforestation et de la pollution des plans d'eau et des champs. De nombreuses espèces d'oiseaux ont disparu - le pélican, le tadorne, la petite outarde, l'outarde et l'aigle des steppes ont cessé de nicher au Bachkortostan et le rat musqué a été complètement exterminé. Certaines espèces d'oiseaux de proie, de reptiles, de mammifères et d'insectes sont inscrites dans le Livre rouge du Bachkortostan.

Afin de préserver les complexes naturels, le parc national de Bachkirie, la réserve naturelle de Bachkirie, la réserve naturelle de l'Oural du Sud et la réserve naturelle de Shulgan-Tash ont été créés.

Fuseau horaire

Le Bachkortostan est situé dans un fuseau horaire désigné par la norme internationale comme le fuseau horaire d’Ekaterinbourg (YEKT/YEKTST). Le décalage par rapport à UTC est de +5:00 (YEKT, heure d'hiver) / +6:00 (YEKTST, heure d'été) en raison de l'heure d'été dans ce fuseau horaire. Par rapport à l'heure de Moscou, le fuseau horaire présente un décalage constant de +2 heures et est désigné en Russie par MSK+2. L'heure d'Ekaterinbourg diffère d'une heure de l'heure standard, car l'heure de la maternité est en vigueur en Russie.

Histoire de la Bachkirie

Période antique

Le tout premier monument d'habitation humaine sur le territoire du Bachkortostan moderne, remontant au Paléolithique inférieur et moyen, est le site de Mysovaya près du lac Karabalykty dans le Trans-Oural, où ont été découverts divers outils utilisés par l'homme : des pointes à main , haches, copeaux, produits divers en pierres locales.

Le territoire de l'Oural du Sud (et de la Bachkirie actuelle en particulier) était caractérisé par une abondance de végétation, de bétail et de matières premières en pierre, et attirait des gens de diverses régions (y compris des régions assez reculées).

Grottes Shulgan-Tash(Kapovaya) dans le cours supérieur de la rivière Belaya et Ignatievskaya (Yamady-Tash) dans le cours supérieur de la rivière Sim appartiennent au Paléolithique supérieur. Diverses images d'art rupestre (images de silhouettes de mammouths, de chevaux et d'autres animaux) ont été trouvées sur les parois de la grotte.

Au cours de l'ère mésolithique (12-7 millénaires avant JC), il y a eu une augmentation significative de la population sur le territoire actuel, comme en témoignent divers sites archéologiques de cette période dans le Trans-Oural bachkir (par exemple, les sites de Yangelka, Murat, Yaktykoul). Le type racial de la population locale de cette période était caucasoïde avec des signes de mongoloïdité.

Au cours de la même période, les forces productives se développent, comme en témoigne la découverte de la technologie des plaques pour la fabrication et l'utilisation d'outils plus complexes. Cette période est celle de la domination de l'économie appropriée - chasse, pêche et cueillette.

À l'époque néolithique (6-4 millénaires avant JC), il y a eu une transition de l'économie d'appropriation à l'économie de production de l'agriculture et de l'élevage, mais elle a été ralentie par les conditions climatiques et la pêche est restée l'activité la plus rationnelle. Une production généralisée de poterie s'est également développée au cours de cette période. Des outils en silex étaient également fabriqués, les plus courants étant des grattoirs, des couteaux et des pointes d'outils de chasse. Des haches percées, des ciseaux et divers bijoux ont également été trouvés.

Au cours de l'ère chalcolithique (fin du IVe - début du IIe millénaire avant JC), le développement et l'interaction des groupes de population précédemment formés du sud de l'Oural se sont poursuivis. Durant cette période, la population locale s'est reproduite, petite et grande bétail. On pense que c’est dans ces endroits que le cheval a été domestiqué pour la première fois.

Du milieu du IIe au début du Ier millénaire avant JC. e., à l'âge du bronze, commence une période de développement intensif du territoire de l'Oural du Sud et est associée à l'arrivée ici des tribus de la culture Abashevo. Les Abachévites possédaient un haut niveau de transformation du bronze et de fabrication d'outils. Une activité économique et culturelle de type pastoral a été créée, ainsi que des établissements permanents.

Au cours de la formation des antiquités de Timber-Andronovo (16-15 siècles avant JC), des structures de peuplement et de sépulture sont apparues, indiquant l'hétérogénéité sociale croissante de la société (riches sépultures de dirigeants et aristocratie militaire naissante) et la consolidation de divers groupes de population en grands communautés inter-tribales. Une preuve éclatante de ces processus est le développement des villages de Balanbash, Tyubyak, Sintashta, Ustye, Arkaim, etc.

Au cours des derniers siècles avant JC, la formation étatique Kangyuy a émergé, qui a soumis les tribus vivant sur le territoire de l'actuel Bachkortostan.

Aux Ve-VIIIe siècles, les cultures Bakhmutinsky, Turbaslinsky et Kushnarenkovsky se sont formées ici, remontant à la culture Kangyuy.

Histoire ancienne

Les premières mentions écrites des tribus bachkires se trouvent chez Hérodote. (Ve siècle avant JC)

La première mention sous la forme « Bashgurd » de la région (montagnes et provinces) remonte au 8ème siècle.

Le nom même du peuple - « Bachkort » - a été découvert pour la première fois dans les œuvres de Sallam Tarjeman (première moitié du IXe siècle). Le pays des Bachkirs, ses habitants et ses coutumes ont été décrits aux IXe-XIIIe siècles par les géographes arabes Ahmed Ibn Fadlan et al-Balkhi, le moine italien Carpini Plano et le Néerlandais Willem Rubruk. Ibn-Ruste a noté que les Bachkirs sont « un peuple indépendant, occupant des territoires des deux côtés de la crête de l'Oural entre la Volga, Kama, Tobol et le cours supérieur du Yaik ». Et le géographe Idrisi au XIIe siècle a écrit sur deux régions des Bachkirs « internes » et « externes » et a mentionné les villes bachkires de Nemzhan, Gurkhan, Karakia, Kasra et Masra.

De la seconde moitié du XVIe siècle au début du XIXe siècle, les Bachkirs occupèrent des terres allant de la rive gauche de la Volga au sud-ouest jusqu'au cours supérieur du Tobol à l'est, de la rivière Sylvyna au nord jusqu'à l'est. cours moyen du Yaik au sud.

Aux X-XIII siècles. la partie occidentale des Bachkirs faisait partie du khanat bulgare. Depuis le Xe siècle, l'islam s'est répandu parmi les Bachkirs, devenant la religion dominante au XIVe siècle.

La première bataille des Bachkirs avec les Mongols eut lieu en 1219-1220, lorsque Gengis Khan, à la tête d'une immense armée, passa l'été sur l'Irtych, où les Bachkirs disposaient de pâturages d'été. L'affrontement entre les deux peuples s'est poursuivi pendant longtemps.

De 1220 à 1234, les Bachkirs se sont battus continuellement avec les Mongols, retenant en fait l'assaut de l'invasion mongole à l'est. Les Bachkirs ont remporté des batailles à plusieurs reprises et ont finalement conclu un traité d'amitié et d'alliance. La guerre mongole-bachkir a duré 14 ans (alors que la campagne à travers la Russie n'a duré que 3 ans).

Les Bachkirs reçoivent le droit de combattre (étiquettes), c'est-à-dire en fait l'autonomie territoriale au sein de l'empire de Gengis Khan. Dans la hiérarchie juridique de l'Empire mongol, les Bachkirs occupaient une position privilégiée en tant que peuple qui devait aux Khagans avant tout un service militaire et conservait son propre système tribal et son administration ; en termes juridiques, il est possible de parler uniquement de relations de suzeraineté et de vassalité, et non les « alliés ».

Aux XIIe-XIVe siècles. l'ensemble du territoire de peuplement des Bachkirs faisait partie de la Horde d'Or. Depuis la formation de la Horde d'Or en 1243 jusqu'en 1391, soit un siècle et demi, deux «ils» fonctionnaient sur le territoire du Bachkortostan historique - Bachkir et Tabyn, gouvernés par leurs princes - biys.

En août 1391, la « Bataille des Nations » eut lieu près de la rivière Kondurcha. Les armées de deux puissances mondiales de l'époque se sont affrontées dans la bataille : le Khan de la Horde d'Or Tokhtamysh et l'émir de Samarkand Timur (Tamerlan). La bataille, qui s'est soldée par la défaite de la Horde d'Or, a mis fin à l'autonomie des Bachkirs au sein de la Horde d'Or.

Après l'effondrement de la Horde d'Or, le territoire du Bachkortostan historique est devenu une partie des khanats de Kazan, Nogai, Sibérie et Astrakhan.

Dans le cadre de la Russie

En 1557, la majeure partie du Bachkortostan moderne rejoignit volontairement la Russie. Au moment de leur entrée, les Bachkirs occupaient des territoires allant du cours moyen du Tobol au cours moyen de la Volga. Après la chute de Kazan, Ivan IV s'est tourné vers les Bachkirs pour les appeler à rejoindre volontairement l'État russe. Les premiers à arriver en 1554 auprès du gouverneur royal de Kazan furent les ambassadeurs des clans bachkirs du nord-ouest (yryu) et se mirent d'accord à l'avance sur les conditions d'entrée.

En 1554-1555, des représentants des Bachkirs du centre, du sud et du sud-est (les clans Yurmat, Burzyan, Kypsak, Usergan, Tamyan) se sont rendus à Kazan.

En 1555-1556, les ambassadeurs des clans bachkirs (yryu) se rendirent à Moscou pour obtenir les soi-disant « lettres d'octroi », qui fixaient les conditions de leur entrée en Russie. Ils ont stipulé tous les droits Les Bachkirs peuvent disposer de leur territoire, y avoir leur propre armée, leur propre administration et leur propre religion. Dans le même temps, la Russie a assumé l’obligation d’aider les Bachkirs à repousser une agression extérieure, ce pour quoi les Bachkirs ont dû payer un tribut et allouer des troupes pour participer aux guerres défensives de la Russie.

L'adhésion volontaire à la Russie et la réception de lettres d'octroi par les Bachkirs sont également évoquées dans la chronique du contremaître Kidras Mullakaev, rapportée à P.I. Rychkov puis publiée dans son livre « Histoire d'Orenbourg » : « ... non seulement ces terres là où ils se trouvaient avant leur citoyenneté, étant encore peu peuplés et vivant dans une extrême misère, à savoir au-delà de la rivière Kama et près de la Belaya Voloshka (qui fut plus tard appelée la rivière Blanche), eux, les Bachkirs, ont été confirmés, mais en plus, beaucoup d'autres, sur lesquels ils vivent aujourd'hui, ont été accordés, comme en témoignent également les lettres de recommandation, que beaucoup possèdent encore aujourd'hui.

L'exclusivité des relations entre les Bachkirs et la Russie se reflète dans le « Code de la cathédrale » de 1649, où les Bachkirs, sous peine de confiscation des biens et de disgrâce du souverain, interdisaient «... les boyards, les okolnichy, les gens de la Douma et les stolniks , et les avocats et les nobles de Moscou et des villes, les nobles et les enfants des boyards et les Russes locaux de tous rangs ne devraient ni acheter ni échanger aucune terre, et ne devraient pas l'avoir sous forme d'hypothèque, ni de loyer, ni de loyer pour beaucoup années."

Au milieu du XVIe siècle, après l'effondrement du khanat de Sibérie, le territoire de l'actuel Bachkortostan est devenu une partie de la Russie.

Carte : « Division de la province d'Oufa et de la Bachkirie en darugs », Cartes territoriales de la province d'Orenbourg » de Krasilnikov, 1755.

Le territoire du Bachkortostan aux XVIe-XVIIe siècles. dans les documents royaux, il était désigné comme « district d'Oufa », qui était divisé en routes (darugs) de Nogai, Kazan, Sibérie et Osinsk. Les Bachkirs du Trans-Oural faisaient partie de la route sibérienne. Les routes étaient constituées de volosts tribaux, eux-mêmes divisés en clans (aimags ou tubes).

Une route ou daruga dans ce cas est considérée comme un type de gestion économique des terres pour cette période.

La Bachkirie comprenait à l'époque les unités administratives suivantes : Kazan Daruga, Nogai Daruga, Osinskaya Daruga et Sibérie Daruga.

Chaque daruga était contrôlé par un contremaître.

Daruga, à son tour, était divisée en volosts. Disons donc en désignant caractéristique géographique on disait : sur la route de Nagai, dans le volost de Kara-Tabyn, ou plus complètement : en Bachkirie sur la route de Sibérie dans le volost de Murzalar, etc. En 1708, la région locale a été incluse dans la province de Kazan sous le nom de voïvodie d'Oufa, qui depuis 1719 a été rebaptisée province d'Oufa. En 1737, la partie transouralienne du Bachkortostan a été attribuée à la province d'Iset nouvellement créée, dont le territoire couvrait l'actuel Kurgan, la partie nord-est des régions de Tcheliabinsk, le sud de Tioumen et l'est de Sverdlovsk. En 1744, l'impératrice Elizaveta Petrovna, par son décret le plus élevé, ordonna qu '«il y ait une province à Orenbourg et qu'elle s'appellerait la province d'Orenbourg et que le conseiller privé Neplyuev en serait le gouverneur». La province d'Orenbourg a été formée dans le cadre des provinces d'Orenbourg, d'Oufa et d'Iset. En 1744, l'impératrice Elizaveta Petrovna, par son décret le plus élevé, ordonna qu '«il y ait une province à Orenbourg et qu'elle s'appellerait la province d'Orenbourg et que le conseiller privé Neplyuev en serait le gouverneur». La province d'Orenbourg a été formée dans le cadre des provinces d'Orenbourg, d'Oufa et d'Iset. La province d'Iset comprenait la Bachkirie transouralienne et les comtés d'Isetskaya, Shadrinsky et Okunevsky ; Province d'Oufa - districts d'Osinsky, Birsky et Menzelinsky.

En 1774, la province d'Oufa est devenue une partie de la province d'Orenbourg créée.

En 1781, le gouvernorat d'Oufa se composait de deux régions, Oufa et Orenbourg. En 1796, le gouvernorat d'Oufa fut rebaptisé province d'Orenbourg.

La réforme cantonale de 1798 met fin au fonctionnement des routes. À partir de ce moment-là, les pétitions indiquaient la province, le district, le nombre de cantons bachkirs et les yourtes militaires (équipes).

En 1865, la province d'Oufa a été formée en divisant la province d'Orenbourg en Oufa et Orenbourg, composées des districts d'Oufa, Belebeevsky, Birsky, Zlatoust, Menzelinsky et Sterlitamak.

Éducation de la Petite Bachkirie

Article détaillé : cantons bachkirs ASSR de la Petite Bachkirie en septembre 1919.

Après la Révolution de février 1917, un processus de mouvement national pour la création d'une autonomie nationale et territoriale a commencé dans la région. En juillet-août 1917, les Ier et IIe Congrès panbachkirs (kurultai) se tinrent à Orenbourg, où il fut décidé qu'il était nécessaire de créer une « république démocratique sur une base nationale-territoriale » au sein de la Russie fédérale. Élu par le premier et réélu par le deuxième congrès, le shuro (conseil) régional (central) bachkir travailla à Orenbourg et prépara l'Assemblée constituante de Russie, qui devait avoir lieu en janvier 1918.

La Révolution d'Octobre a apporté des ajustements au processus de formation de l'autonomie. 16 novembre 1917 Le Shuro (conseil) régional (central) bachkir proclame certaines parties des territoires des provinces d'Orenbourg, Perm, Samara et Oufa. partie autonome République russe - autonomie territoriale-nationale du Bachkurdistan. La dernière décision a été approuvée lors du IIIe Congrès panbachkir (kurultai), qui a eu lieu du 8 au 20 décembre 1917 à Orenbourg.

Le concept de « Petite Bachkirie » a été introduit en janvier 1918 lors de l'élaboration du projet de « Règlement sur l'autonomie de la Petite Bachkirie ». La partie sud de Krasnoufimsky (province de Perm), le sud d'Osinsky (province de Perm), le sud-est d'Ekaterinbourg (province de Perm), le sud-ouest de Shadrinsky (province de Perm), le sud-ouest de Chelyabinsk (province d'Orenbourg), l'ouest de la Trinité étaient inclus dans la Petite Bachkirie (province d'Orenbourg), Verkhneuralsky (province d'Orenbourg), nord-ouest d'Orsky (province d'Orenbourg), nord d'Orenbourg (province d'Orenbourg), sud-ouest de Birsky (province d'Oufa), partie nord-est du district de Sterlitamak (province d'Oufa), est de Bougourouslan (province de Samara). Estimé : territoire - 78 439 km², population - 1219,9 mille personnes.

Le 20 mars 1919, l’« Accord de la Centrale Pouvoir soviétique avec le gouvernement bachkir au sujet de la Bachkirie autonome soviétique. Publié sous forme imprimée le 23 mars 1919, ce jour est donc considéré comme la date officielle de la formation de la république. Conformément à « l’Accord… », la République soviétique autonome bachkir (ABSR) a été créée. Le terme « Petite Bachkirie » a continué à être utilisé en relation avec l'ABSR.

Selon « l’Accord… », l’emplacement de la capitale de la République soviétique autonome bachkir devait être déterminé par le Congrès des Soviets. Dans le cadre de l’offensive de Koltchak, les dirigeants de la république (Bashrevkom) furent évacués vers Saransk, où ils restèrent de fin avril à août 1919. Le 20 août 1919, Bashrevkom revient dans la ville de Sterlitamak, devenue de facto la capitale de la Petite Bachkirie, tout en étant située sur le territoire de la province d'Oufa. Le 20 août 1920, la ville de Sterlitamak et en novembre de la même année, 16 volosts du district de Sterlitamak furent transférés à la république.

Éducation de la Grande Bachkirie

Le 14 juin 1922, le Comité exécutif central panrusse, tenant compte des souhaits du peuple bachkir, adopta un décret « sur l'élargissement des frontières de la République socialiste autonome bachkir ». Selon ce décret, la province d'Oufa a été abolie et son territoire a été transféré à la République bachkir. La capitale de la république a été déplacée de la ville de Sterlitamak à Oufa.

période soviétique

Régions de l'ASSR tatare et bachkir en 1953

Pendant la Grande Guerre patriotique, plus de 100 entreprises industrielles, des dizaines d'hôpitaux, un certain nombre d'organismes du gouvernement central et 278 000 réfugiés ont été évacués vers la Bachkirie (dont 104 000 à Oufa).

En mai 1952, la République socialiste soviétique autonome bachkire fut divisée en régions d'Oufa et de Sterlitamak. En avril de l'année suivante, cette décision a été annulée et la division régionale de la République socialiste soviétique autonome bachkire a été abolie.

Le 11 octobre 1990, l'ASSR bachkir devient la RSS bachkir (Déclaration de souveraineté d'État de la RSS bachkir). La république est restée partie de la RSFSR. Lors du Comité d'État d'urgence, le président du Conseil suprême du BASSR s'est prononcé contre le Comité d'État d'urgence.

Éducation de la République du Bachkortostan

Le 11 octobre 1990, le Conseil suprême de la République proclame la Déclaration de souveraineté de l'État. Le 31 mars 1992, le Bachkortostan a signé un accord fédéral sur la répartition des pouvoirs et des compétences entre les organismes gouvernementaux. Fédération Russe et les autorités des républiques souveraines dans sa composition et son annexe de la République du Bachkortostan, qui déterminaient la nature contractuelle des relations entre la République du Bachkortostan et la Fédération de Russie. L'annexe au traité réserve le droit de la république de disposer d'un système législatif, d'un système judiciaire et d'un parquet indépendants. Il a également été noté que les terres, le sous-sol et les ressources naturelles du territoire du Bachkortostan sont la propriété du peuple multinational du Bachkortostan et que les questions de propriété, d'utilisation et de disposition de ces biens sont régies par la législation de la république.

Le 12 décembre 1993, Murtaza Rakhimov a été élu par le peuple premier président de la République du Bachkortostan ; en 1998 et 2003, il a été réélu à ce poste.

En octobre 2006, le président russe Vladimir Poutine a soumis la candidature de Rakhimov au parlement local, qui a approuvé ses pouvoirs jusqu'en 2011. Le 15 juillet 2010, le président du Bachkortostan, Murtaza Rakhimov, a démissionné.

Le 19 juillet 2010, l'Assemblée d'État - Kurultai de la République du Bachkortostan a approuvé Rustem Zakievich Khamitov comme président de la République du Bachkortostan.