La position de n'importe quel point du globe peut être déterminée à l'aide de coordonnées géographiques - pour cela, elles ont été créées. Mais même les coordonnées elles-mêmes sont différentes : la latitude, bien que très approximative, parle du régime de température du lieu (on peut dire sans risque de se tromper que la latitude est 10-15° plus chaude que 75-80°) ; mais à la même latitude, les conditions naturelles peuvent être très différentes. La longitude en elle-même ne porte aucune information si l'on ne sait pas ce qui se situe autour du lieu que l'on considère, d'autant plus que pour la référence de longitude, en principe, n'importe quel méridien peut être pris comme initiale. Par conséquent, le concept de localisation géographique va bien au-delà des caractéristiques de la position d'un objet par des coordonnées.
Position géographique est la position de tout objet géographique sur la terre
surface par rapport aux autres objets avec lesquels elle interagit. La situation géographique est une caractéristique importante d'un objet, car elle donne largement une idée de ses caractéristiques naturelles et socio-économiques.
Pour déterminer la position géographique d'un objet géographique, il faut tout d'abord résoudre la question - pourquoi est-ce fait?
Nous caractérisons la position géographique de Moscou afin de déterminer ce qui détermine le climat de la ville. Dans ce cas, il est tout d'abord important de savoir à quelle latitude se trouve Moscou. 56 ° de latitude est une zone d'éclairage tempérée; il existe également des zones thermiques et climatiques tempérées dans presque tout le globe. Les vents d'ouest prédominent à ces latitudes. La ville est située au milieu d'une vaste plaine à une distance assez grande (1000-1500 km) des mers, mais la plaine est ouverte aux vents de toutes les directions - l'ouest dominant, humide, de l'océan Atlantique relativement chaud, nord froid, de l'océan Arctique, moins fréquent, sec d'Asie centrale. L'emplacement de Moscou au milieu d'une grande masse continentale rend le climat continental, mais le libre accès de l'air de l'Atlantique adoucit cette continentalité.
Pour caractériser la position géographique de Moscou en tant que capitale de la Russie, grand centre industriel et culturel, il faut également faire attention à sa position au centre de la plaine, mais ici le réseau hydrographique vient en premier - les rivières navigables et les lieux où dans autrefois, il était possible de passer d'un bassin fluvial à un autre. Autrefois, la position en zone forestière était également favorable, moins accessible aux nomades du sud que, par exemple, près de Kiev. Moscou est devenue le centre autour duquel l'État russe s'est formé à la fin de la domination de la Horde et après son renversement. Les routes reliaient Moscou à de nombreuses villes, Moscou est devenue une plaque tournante majeure des transports. À l'avenir, le réseau routier lui-même est devenu un facteur important dans la situation géographique, contribuant au développement de la ville. C'est particulièrement important car il n'y a pas de matières premières et de sources d'énergie importantes à proximité de la ville. ressources naturelles, beaucoup de choses doivent être livrées depuis des endroits éloignés.
Dans le premier cas, nous avons considéré la position physique et géographique de la ville (avec un objectif étroit - uniquement pour expliquer son climat), dans le second - la position économique et géographique.
Situation économique et géographique (EGP)- ce sont toutes les relations spatiales d'une entreprise, d'un établissement, d'une région, d'un pays, d'un groupe de pays avec des objets extérieurs qui ont pour eux une importance économique. L'EGL de tout objet peut être évalué comme favorable, contribuant au développement économique de l'objet, et défavorable - l'empêchant. L'EGP est un concept historique ; au cours des changements de l'objet économique lui-même et des objets qui lui sont associés, il peut devenir plus favorable qu'avant, ou moins favorable.
L'EGL d'une ville peut être amélioré si une route y est construite ; cela peut empirer si une route est tracée autour de cette ville, et les chemins qui la traversaient auparavant vont maintenant de côté.
L'EGP s'améliorera si un gisement de minerai est découvert près de la ville, il s'aggravera si tout le gisement a été épuisé et il n'y a pas d'autres industries importantes dans la ville.
L'EGL d'un pays peut empirer si sa frontière, à travers laquelle il y avait auparavant un libre passage, est fermée pour une raison politique.
Prenons comme exemples la position économique et géographique de plusieurs états et villes.
Grande Bretagne, un État insulaire d'Europe occidentale. Le pays est situé sur l'île de Grande-Bretagne et occupe également le nord de l'île d'Irlande. Le nom complet de l'État est donc le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. L'île de Grande-Bretagne est séparée de l'Europe continentale par la Manche, large de 32 km dans sa partie la plus étroite (le Pas-de-Calais). La proximité avec le continent fut d'abord la raison pour laquelle les conquêtes romaines (Ier siècle avant JC) puis les conquêtes des Normands (1066) se sont répandues ici. Mais ensuite, avec le renforcement de l'État, la position insulaire devient avantageuse : à partir du XIe siècle. pas une seule invasion étrangère de la Grande-Bretagne n'a réussi. En même temps, possédant de nombreux bons ports naturels, la Grande-Bretagne est devenue une puissance maritime, a une marine puissante, et a conduit et conduit le commerce maritime avec le monde entier. La marine britannique a longtemps été considérée comme la meilleure au monde. La position insulaire aide le pays à conserver une certaine identité même dans les conditions de mondialisation, en même temps, la faible distance qui le sépare de l'Europe continentale lui permet d'entretenir des liens très étroits avec elle ; maintenant un tunnel a été créé sous le Pas-de-Calais entre la Grande-Bretagne et la France, et les transports terrestres le traversent.
Panama, un état d'Amérique centrale, dans la partie la plus étroite de l'isthme reliant l'Amérique du Nord à l'Amérique du Sud. Il semblerait que la position soit très favorable : contrôle de l'isthme, qui contrôle les communications entre les continents. Mais le terrain montagneux de l'Amérique centrale et la végétation tropicale dense ont entravé le développement du transport terrestre ici, et aucun contrôle sur celui-ci n'est sorti. Le plus important pour le Panama n'était pas de savoir objets géographiques relie l'isthme de Panama, sur lequel il se trouve, et quels objets il sépare - les océans Pacifique et Atlantique. En 1914, le canal de Panama a été construit, et en 1920 a officiellement ouvert, le canal de Panama d'une longueur d'un peu plus de 80 km, reliant la mer des Caraïbes de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique. Ainsi, le Panama a commencé à contrôler non pas un trafic terrestre à peine perceptible entre les continents, mais un trafic très puissant - entre les océans, car le chemin le long du canal est beaucoup plus court que le chemin contournant l'Amérique du Sud par le sud, et l'EGP du Panama s'est immédiatement amélioré de manière significative. .
Singapour, cité-état dans Asie du sud est, près du point le plus méridional du continent eurasien. Singapour est située sur l'île du même nom près de l'extrémité sud de la péninsule de Malacca. La plupart des navires en route de océan Indienà Tikhy passe par le détroit de Malacca (entre Sumatra et la péninsule de Malacca) et longe Malacca par le sud, il est donc très difficile de contourner Singapour. Par conséquent, l'EGP de l'île et de la ville doit être considérée comme extrêmement bénéfique. La quasi-totalité des échanges entre l'Europe, l'Inde, les pays du golfe Persique, certains pays africains d'une part, et la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l'Extrême-Orient russe d'autre part, se font ainsi. Ainsi, au cours des dernières décennies, Singapour s'est imposée parmi les ports du monde entier en termes de chiffre d'affaires de fret. Singapour est séparé du continent par un détroit étroit, sur lequel des ponts sont jetés, de sorte qu'une bonne communication terrestre avec la Malaisie continentale et avec la Thaïlande est possible, mais les liaisons terrestres de Singapour avec d'autres pays continentaux sont petites, puisque le réseau routier au Myanmar, au Laos et le Cambodge est pauvre.
Khabarovsk, Vladivostok, Magadan- quelle est la similitude et quelle est la différence entre leur position économique et géographique ? Les trois villes sont situées dans l'Extrême-Orient russe. Les trois villes sont les centres des entités constitutives de la Fédération de Russie (Vladivostok et Khabarovsk sont des centres régionaux, Magadan est régional). Vladivostok et Magadan sont des ports maritimes : Vladivostok sur la mer du Japon, Magadan sur la mer d'Okhotsk.
Vladivostok est beaucoup (17 ° de latitude) au sud, il peut donc être utilisé toute l'année... L'avantage de Vladivostok est qu'il est approché par une voie ferrée - c'est le point d'arrivée du chemin de fer transsibérien. Les colonies autour de Vladivostok sont bien desservies par les transports terrestres et sont également situées dans la région avec des conditions naturelles favorables à Agriculture, et n'ont donc pas besoin du port maritime pour les desservir. À cet égard, Vladivostok se concentre sur le commerce extérieur - exportation et importation.
La région de Magadan n'a des liaisons de transport avec le reste du territoire de la Russie pratiquement que par son centre régional et il a vraiment besoin d'une telle connexion, car il ne peut pas se procurer de la nourriture et de nombreuses autres ressources. Il n'y a pas de chemin de fer dans la région, mais de Magadan il y a une route (Kolymsky tract), sur laquelle ou près de laquelle la plupart colonies région. Par conséquent, le port de Magadan dessert principalement sa propre région, lui fournissant tout ce qui est importé d'autres régions de Russie. Certes, il y a une route automobile vers Iakoutsk depuis la région de Kolymsky, mais le chemin de fer n'atteint pas Iakoutsk lui-même, il n'y a donc aucune raison de transporter quoi que ce soit vers la région de Magadan via Iakoutsk.
Khabarovsk, contrairement à Vladivostok et Magadan, ne se trouve pas sur la côte maritime et, par conséquent, n'est pas un port maritime. Il est situé à l'intersection du chemin de fer transsibérien et du grand fleuve Amour près du confluent de l'Ussuri. Khabarovsk est un port fluvial important, et en fait un nœud ferroviaire : pas dans la ville elle-même, mais à seulement 50 kilomètres du Transsib, il y a une ligne Komsomolsk-sur-Amour - Vanino - Sovetskaya Gavan. Tout cela rend la position de transport de Khabarovsk très favorable, puisque Komsomolsk est le terminal du chemin de fer Baïkal-Amour, et Vanino et Sovetskaya Gavan sont des ports maritimes.
Sur le plan militaire, Vladivostok et Khabarovsk sont plus vulnérables, car ils sont proches de la frontière de l'État, tandis que Magadan se trouve sur la mer d'Okhotsk, dont les rives sont entièrement contrôlées par la Russie.
Position géographique § Le vaste territoire de la Sibérie centrale est situé entre la vallée de la rivière Ienisseï et le pied ouest de la crête de Verkhoyansk. Il s'étend des rives des mers de Kara et de Laptev jusqu'au pied des montagnes du sud de la Sibérie (Saïan oriental, chaînes du Baïkal, hauts plateaux de Patomsky et d'Aldan). La longueur maximale de la Sibérie centrale du nord au sud, du cap Chelyuskin à Irkoutsk, dépasse 2800 km (environ 25 °), et d'ouest en est à la latitude de Iakoutsk - 2500 km (environ 45 °). La superficie de la Sibérie centrale est d'environ 4 millions de km2. § Elle représente 23, 39% de la superficie de la Fédération de Russie. § Les frontières nord et est sont controversées.
Frontières de la Sibérie centrale § Contrairement à la Sibérie occidentale, les frontières de la Sibérie centrale ne coïncident pas sur différents schémas de zonage physique et géographique. Cela est dû au plus grand contraste de nature à l'intérieur du pays, à ses limites moins claires, à l'interprétation ambiguë des données factuelles disponibles pour les chercheurs et à l'étude physique et géographique complète insuffisante des régions frontalières caractérisées par une structure paysagère de transition. § Les plus grands désaccords surgissent sur les frontières nord et est du pays. Ils se rapportent à la position des basses terres de Sibérie du Nord et de Taimyr, de la plaine centrale de Yakutsk et des hautes terres d'Aldan.
Histoire de l'étude § Une grande contribution a été apportée à l'étude de la nature de la Sibérie centrale par § La Grande expédition du Nord (1733 - 1743) et son détachement académique sous la direction de I. G. Gmelin; § Expéditions académiques de P. S. Pallas (1768 -1774) ; § Expédition de Sibérie du naturaliste et géographe A. F. Middendorf (1843 - 1844), organisée pour le compte de l'Académie des sciences ; § En 1854, la branche sibérienne de la Société géographique russe organisa l'expédition de RK Maak ; § expédition A. L. Chekanovsky (1873 - 1875); § Expédition de I.P. Tolmachev (1905 - 1906)
§ Middendorf a été chargé d'étudier le pergélisol et la vie dans les hautes latitudes loin des mers. Il fut le premier scientifique à explorer la péninsule de Taimyr. Il étudia le monde organique de ce territoire, établit les schémas de distribution des espèces d'arbres à leur limite nord, caractérisa la géologie et le relief des basses terres de la Sibérie du Nord et des montagnes de Byrranga, fut le premier à déterminer les limites de la distribution du pergélisol en Sibérie et calculé l'épaisseur du pergélisol à Iakoutsk (204 m). § AF Midderdorf appelle la Sibérie une terre de miracles qui étonnent les scientifiques du monde entier. Terminant le bilan général du climat dans son livre « Un voyage au nord et à l'est de la Sibérie », il écrit que « nulle part... Comme là-bas, le caractère du pays, jusque dans ses moindres traits, est déterminé à un tel mesure par le climat. § L'expédition de RK Maak dans le bassin de Vilyui a effectué une description d'itinéraire de la nature, de la population et de l'économie. L'important matériel factuel recueilli par l'expédition a permis de corriger les cartes géographiques. § L'expédition d'A. L. Chekanovsky a illuminé, géologiquement et géographiquement, les vastes étendues du plateau de Sibérie centrale depuis la Basse Toungouska jusqu'aux embouchures de l'Olenek et de la Lena. Chekanovsky a été le premier à décrire les pièges sibériens, il a été le premier à caractériser l'ensemble du territoire de N. Tunguska comme un plateau - une découverte scientifique du plateau de Sibérie centrale. § Au début du 20e siècle, les gisements de sel de Vilyui, d'or, de charbon et de minerais de fer ont été étudiés. Le géologue I.P. Tolmachev (1905 - 1906) a découvert le plateau d'Anabar et a identifié le massif d'Anabar comme une unité distincte de la plate-forme sibérienne. § En 1909 - 1914 des recherches de reconnaissance sur le sol et la botanique ont été effectuées par des détachements de l'expédition à long terme de l'administration de réinstallation dans la partie sud de la Sibérie centrale. En 1914, un ouvrage en trois volumes a été publié - "Russie asiatique" avec un atlas de cartes
Structure géologique et histoire du développement du territoire § La base tectonique de la Sibérie centrale est l'ancienne plate-forme sibérienne, dont la frontière est généralement tracée le long du bord nord du plateau de Sibérie centrale. § La position tectonique de la partie nord de la Sibérie centrale est déterminée de manière ambiguë. Pendant longtemps le territoire de Taimyr et les basses terres de la Sibérie du Nord étaient considérés comme une zone de plissement hercynien, puis, dans ses limites, des zones de plissement calédonien, baïkal et mésozoïque ont commencé à être distinguées. Tout cela se reflète dans les cartes tectoniques (1952, 1957, 1969 et 1978). Cependant, les derniers travaux sur la tectonique de Taimyr ont établi que des complexes de socle métamorphique recouverts de dépôts protérozoïques participent à sa structure, ainsi qu'à la structure du massif de l'Anabar. Cela a donné à M.V.Muratov (1977) des raisons de classer Taimyr comme un bouclier, l'incluant dans la plate-forme sibérienne. § La partie sud-est de la plate-forme, son bouclier d'Aldan, n'est pas incluse dans la Sibérie centrale. La raison en est les différences significatives dans la nature moderne des hautes terres d'Aldan et de la Sibérie centrale, du fait que son développement au cours d'une longue histoire méso-cénozoïque diffère considérablement du développement du reste du territoire de la plate-forme et se rapproche des hautes terres du nord du Baïkal. .
Histoire géologique § La fondation de la plate-forme est composée de complexes plissés archéens et protérozoïques et présente un relief disséqué. Dans le massif de l'Anabar, les roches du socle (gneiss, quartzites, marbres, granites) remontent à la surface. Des zones de sous-sol peu profond (jusqu'à 1 - 1,5 km) sont situées à la périphérie du massif d'Anabar, le versant nord du bouclier d'Aldan, sur le bord ouest de la plate-forme (soulèvement de Turukhanskoe, pente du massif de Yenisei) et traversent le territoire du nord-est au sud-ouest des cours inférieurs de la Léna au Sayan oriental. Les structures plissées du soulèvement de l'Ienisseï ont été créées à la fin du Protérozoïque (pliage du Baïkal). § Les soulèvements du socle sont séparés par de vastes et profondes dépressions : la Toungouska, Pyasinsko-Khatanga (si le Taimyr est considéré comme le bouclier de la plate-forme sibérienne), l'Angara-Lensk et Vilyui, qui rejoint à l'est l'avant-creux de Predverkhoyansk. Les dépressions sont remplies d'épaisses strates sédimentaires (8 - 12 km). Ce n'est que dans le creux d'Angara-Lena que l'épaisseur de la couverture est inférieure à 3 km. § Au sein de la péninsule de Taimyr, on distingue les structures du Baïkal, du Calédonien et de l'Hercynienne, parfois celles du Mésozoïque s'ajoutent à celles répertoriées. § Au cœur de la plaine de Sibérie du Nord se trouve la plate-forme Epigercy avec une couverture sédimentaire de plus de 2 km d'épaisseur. § La formation de la couverture sédimentaire de la plate-forme sibérienne a commencé au Paléozoïque inférieur par un affaissement général, qui a provoqué une grande transgression marine. § Crête d'Ienisseï - Structure du Baïkal.
Histoire géologique § Les dépôts cambriens sont caractérisés par une grande variabilité de faciès et des interruptions de sédimentation, indiquant une mobilité assez élevée du territoire. Avec les conglomérats, les grès et les calcaires, des strates de couleur rouge contenant des sels et du gypse se sont accumulées le long des marges de la plate-forme dans les lagunes marines. § Mais les calcaires et les dolomies prédominent parmi les sédiments du Paléozoïque inférieur, remontant à la surface sur de vastes étendues. § A la fin du Silurien, la quasi-totalité du territoire a connu un soulèvement, qui était un écho du plissement calédonien dans les territoires adjacents à la plate-forme. Le régime marin n'a survécu que dans la dépression de Pyasinsko-Khatanga et dans la partie nord-ouest de la syneclise de Tunguska. Pendant le Dévonien, le territoire de la plate-forme a continué d'être la terre ferme. Au Dévonien inférieur, l'aulacogène du Sud Taimyr s'est formé, où une section complète de dépôts du Dévonien s'est accumulée. § Au Paléozoïque supérieur, dans des conditions d'affaissement lent sur le vaste territoire des syneclises Tunguska et Pyasinsko-Khatanga, un régime de tourbière lacustre s'établit. Des couches épaisses de la suite de Tunguska se sont accumulées ici. La partie inférieure de cette suite est représentée par les strates dites productives - alternance de grès, de schistes argileux et carbonés, de siltstones et d'intercalaires de charbon. L'épaisseur de cette strate peut atteindre 1,5 km. Des filons industriels de charbon, répartis sur un vaste territoire, y sont confinés.
Histoire géologique § Les strates houillères productives sont pénétrées par de nombreuses intrusions de roches ignées basiques et sont recouvertes d'une strate volcanique constituée de tufs, de brèches de tufs, de nappes de lave avec des intercalaires sédimentaires. Sa formation est associée à la manifestation d'un magmatisme de fracture de plate-forme à la fin du Permien - Trias, causé par l'activation de failles et l'écrasement du socle, qui a coïncidé avec des mouvements tectoniques dans la ceinture ouralo-mongole voisine. Les formations effusives et intrusives de la composition de base créées par lui sont appelées pièges, et le magmatisme lui-même est appelé magmatisme piège. § Les pièges sont une particularité structure géologique plate-forme sibérienne, la distinguant nettement de la plate-forme russe. Les formes d'occurrence des pièges sont variées. Il y a un schéma clair dans leur distribution. Dans la dépression de Kureiskaya, la partie nord-ouest la plus profondément abaissée de la syneclise de Tunguska, d'épaisses couvertures de basalte (lave) prédominent. Les intrusions transversales (digues, filons, souches) dominent dans la partie centrale de la synéclise. Les laccolithes et les intrusions de lit (seuils) sont les plus caractéristiques de ses marges ouest, est et sud, où passent les principales zones de failles, séparant la synéclisse des autres structures. L'essentiel des tubes d'explosion (structures annulaires) est également concentré ici. En dehors de la syneclise de Tunguska, les pièges sont beaucoup moins fréquents (à Taimyr, le long de la bordure nord du massif de l'Anabar). § L'effusion et le magma basaltique intrusif ont pénétré les roches de la plate-forme, créant une structure encore plus dure et plus stable, par conséquent, la partie ouest n'a pratiquement pas été soumise à d'autres affaissements. § Au tournant du Paléozoïque et du Mésozoïque, des mouvements de blocs, des ruptures et des plissements se sont produits dans l'aulacogène de Taïmyr Sud.
Histoire géologique § À la fin du Mésozoïque, la majeure partie de la Sibérie centrale a connu un soulèvement et a été une zone de démolition. La dépression de Kureiskaya, qui s'est transformée en une morphostructure inversée - le plateau de Putorana, le dôme d'Anabar et la partie nord du soulèvement de l'Ienisseï - a augmenté de manière particulièrement intense. L'affaissement se produit dans la syneclise Pyasinsko-Khatanga, le long des marges est et sud de la plate-forme. Elle s'accompagne d'une transgression marine à court terme, qui n'est pas allée loin vers le sud ; ainsi, les strates houillères continentales avec des réserves de charbon commerciales prédominent fortement parmi les gisements jurassiques. Les dépôts du Crétacé ne sont répandus qu'à Pyasinsko. La synéclise de Khatanga (faciès alluvial-lacustre à faible teneur en carbone), la synéclise de Vilyui et la fosse de Predverkhoyansk, où elles sont représentées par une épaisse séquence alluviale détritique grossière (jusqu'à 2000 m). § À la fin du Mésozoïque, l'ensemble du territoire de la Sibérie centrale était une terre compacte, qui est une zone de dénudation et de formation de surfaces aplaties et d'une croûte d'altération.
Histoire géologique § Le Cénozoïque a été caractérisé par des mouvements oscillatoires différenciés avec tendance généraleà l'élévation. À cet égard, les processus d'érosion ont fortement prédominé. La surface a été disséquée par le réseau fluvial. Les gisements paléogènes sont rares, représentés par des argiles alluviales, des sables et des galets et sont associés aux vestiges d'anciennes vallées fluviales. A la fin du Néogène et au Quaternaire, la différenciation des mouvements verticaux s'accentue sur fond de soulèvement général. Les massifs de Byrranga, Putorana, Anabar et Yenisei sont les plus ascensionnés. La partie orientale de la syneclise de Vilyui a connu un affaissement, où au cours du Néogène s'est accumulée une strate de gros cailloux de couleur rouge de 3 à 4 km d'épaisseur. § En général, la plate-forme sibérienne se caractérise par une plus grande activation des mouvements néotectoniques par rapport à la plate-forme russe, ce qui se traduit par une position hypsométrique plus élevée et par la prédominance des hauts plateaux et des plaines. § A la suite des derniers mouvements tectoniques, l'ancien réseau hydrographique a été restructuré. Ceci est attesté par les vestiges des systèmes fluviaux préservés sur les bassins versants. Le soulèvement général du territoire a conduit à l'incision profonde des rivières et à la formation d'une série de terrasses fluviales.
Histoire géologique § Au début du Quaternaire, les terres occupaient les plus grandes superficies et s'étendaient vers le nord jusqu'aux limites du plateau moderne. Dans le contexte d'un refroidissement général qui a commencé au Néogène, cela a provoqué une augmentation de la continentalité et de la sévérité du climat de la Sibérie centrale, et une diminution de la quantité de précipitations. Au cours de la transgression boréale du Pléistocène moyen, les basses terres de la Sibérie du Nord et la périphérie de Taimyr ont été inondées d'eau de mer. Les montagnes Byrranga et Severnaya Zemlya étaient des îles basses. La mer s'est approchée des contreforts nord et nord-ouest du plateau de Sibérie centrale. Cela a provoqué une augmentation des précipitations et le développement de la glaciation. Le centre de la glaciation était les plateaux de Putorana et de Taimyr. Il est maintenant établi que la glaciation maximale (Samarovskoe) était une couverture. Sa frontière n'est assez clairement visible que dans la partie sud-ouest : l'embouchure du Podkamennaya Tunguska, les cours supérieurs du Vilyui et du Markha, et plus loin jusqu'à la vallée d'Olenek. La partie orientale de la frontière n'est pas tracée, la glaciation de Taz était plus petite. § Après une régression maritime à court terme, au cours de laquelle non seulement Taimyr, mais aussi Severnaya Zemlya ont accosté, une nouvelle transgression marine commence. La glaciation de Zyryansk (Pléistocène supérieur) se développe. L'accumulation de glace a eu lieu sur Taimyr, le plateau de Putorana et le massif d'Anabar. La limite de la distribution maximale de la glace pendant la glaciation de Zyryansk s'étendait de l'embouchure de la Nijniaya Tunguska au cours supérieur de la rivière Moyero (l'affluent droit du Kotui), longeait le massif d'Anabar par le sud, se dirigeait vers les cours inférieurs de la rivière Anabar et jusqu'à la pointe orientale de Taimyr. La dernière phase de dégradation de la glaciation du Pléistocène supérieur est considérée comme l'étage montagne-vallée du Sartan, dont des traces ont été enregistrées dans la partie centrale du plateau de Putorana, sur Taimyr.
Histoire géologique § caractéristique principale glaciations en Sibérie centrale - faible épaisseur du glacier. La mer, approchant le pied du plateau central de Sibérie, était froide, de sorte que l'air qui se formait au-dessus d'elle contenait peu d'humidité. La majeure partie des précipitations est tombée dans la partie nord-ouest - sur Taimyr et le plateau de Putorana. Au sud et à l'est, la quantité de précipitations a diminué rapidement et l'épaisseur du glacier a également fortement diminué. § Avec une faible mobilité des glaciers, leur activité destructrice était également faible. Le corps des glaciers contenait peu de matériel morainique et il était mal arrondi, c'est-à-dire qu'il ressemblait à des dépôts déluviens de pente. Le rôle mineur de formation de relief des glaciers de Sibérie centrale a également conduit à une conservation beaucoup plus faible des traces de leur existence que sur la plaine russe et en Sibérie occidentale. § De vastes zones des parties intérieures de la Sibérie centrale étaient dans des conditions périglaciaires. Le climat froid et sec a contribué au gel profond des sols et des sols. Du pergélisol s'est formé et, à certains endroits, de la glace souterraine. La formation de pergélisol a été particulièrement intense à la fin du Pléistocène moyen, pendant la période de régression marine, lorsque, en raison de l'augmentation de la superficie des terres aux latitudes nord, le climat continental et sec de la Sibérie centrale a fortement augmenté.
Histoire géologique § La tendance au refroidissement du climat, persistante depuis le Néogène, a conduit à un appauvrissement progressif de la végétation de la Sibérie centrale. Les forêts de conifères et de feuillus du Pliocène, riches en espèces, ont été remplacées au Pléistocène inférieur par une taïga sombre de conifères béringienne appauvrie avec un mélange d'espèces feuillues (tilleul, chêne, charme, noisetier) dans les régions méridionales. § Un refroidissement supplémentaire et le développement des glaciers ont conduit à une large répartition de la toundra et de la toundra forestière, et dans les régions méridionales - une sorte de forêt-steppe froide, représentée par l'alternance de forêts de mélèzes-bouleaux-pins avec des espaces ouverts de toundra-steppe. § Le réchauffement général du climat durant la période interglaciaire a favorisé le déplacement des forêts vers le nord. § A l'époque tardive et post-glaciaire, il y a eu un soulèvement général du territoire, dans le climat il y a eu plusieurs phases chaudes et froides, des périodes sèches et humides associées à un changement des conditions de circulation (prédominance de la circulation méridienne, ou transfert vers l'ouest ). Cela a conduit à une mobilité importante des zones naturelles sur le territoire de la Sibérie centrale. L'augmentation de la continentalité du climat a favorisé le développement généralisé d'une végétation herbacée de type steppe et l'accumulation de sels dans les sols. Une diminution de la continentalité et une légère augmentation des précipitations ont conduit au remplacement de la végétation steppique par des forêts et des forêts-steppe.
Relief § La majeure partie du territoire est représentée par le plateau de Sibérie centrale profondément disséqué, dont la hauteur diminue progressivement vers l'est, vers la plaine centrale de Iakoutsk et la vallée de la Léna. La plaine de Sibérie du Nord sépare le plateau des montagnes Byrranga (1146 m), qui occupent les parties nord et centrale de la péninsule de Taimyr. § Le plateau de Putorana est la partie la plus élevée du plateau de Sibérie centrale. Le point culminant est Kamen' (1701 m). § Moins de 100 m sont des hauteurs typiques pour les basses terres de la Sibérie du Nord et la partie nord de Taimyr.
Ressources minérales § § § § Minerais de cuivre, nickel, cobalt Minerais de fer Or Diamants Charbon Pétrole Gaz Naturel Graphite
Climat § La principale caractéristique Le climat de la Sibérie centrale est d'une forte continentalité, en raison de la position du territoire au milieu de l'Asie du Nord. elle est sur grande distance des mers chaudes de l'océan Atlantique, protégées par des chaînes de montagnes de l'influence du Pacifique et exposées à l'influence de l'océan Arctique. La continentalité du climat se développe d'ouest en est et du nord au sud, atteignant le plus haut degré en Yakoutie centrale. § Le climat de la Sibérie centrale se caractérise par de grandes amplitudes annuelles de températures moyennes mensuelles (50 - 65 ° ) et extrêmes (jusqu'à 102 ° С), de courtes périodes de transition (un à deux mois) avec de grandes amplitudes journalières (jusqu'à 25 - 30°С), la répartition intra-annuelle très inégale des précipitations et leur un grand nombre de... Les grandes différences entre les températures de l'air en hiver et en été en Sibérie centrale sont principalement dues à la forte surfusion de la surface en hiver. § Le rayonnement total varie à l'intérieur du pays de 65 kcal / cm 2 par an dans la partie nord de Taimyr à 110 kcal / cm 2 par an dans la région d'Irkoutsk, et le bilan radiatif, respectivement, de 8 à 32 kcal / cm 2 par an. D'octobre à mars, le bilan radiatif de la majeure partie du territoire est négatif. En janvier, dans la partie nord du pays, le rayonnement solaire ne vient pratiquement pas, dans la région de Iakoutsk, il n'est que de 1 à 2 kcal / cm 2 et dans l'extrême sud, il ne dépasse pas 3 kcal / cm 2. En été , l'apport d'énergie solaire dépend peu de la latitude, puisqu'une diminution de l'angle d'incidence de la lumière solaire vers le nord est presque compensée par une augmentation de la durée d'ensoleillement. En conséquence, le rayonnement total sur l'ensemble du territoire de la Sibérie centrale est d'environ 15 kcal / cm 2 par mois, il n'y a qu'en Yakoutie centrale qu'il augmente à 16 kcal / cm 2.
Caractéristiques de la météo hivernale § En hiver, la Sibérie centrale se trouve dans la zone d'influence du maximum asiatique, dont un éperon longe la périphérie sud-est du pays, capturant la Yakoutie centrale. La pression diminue progressivement vers le nord-ouest, vers le creux s'étendant à partir du minimum islandais. Presque sur tout le territoire, à l'exception du nord-ouest, un temps anticyclonique clair, presque sans nuages, glacial et sec, souvent calme prévaut en hiver. L'hiver dure cinq à sept mois. Le séjour prolongé des anticyclones bas-mobiles sur le territoire de la Sibérie centrale provoque un fort refroidissement de la couche d'air de surface et de surface, l'émergence de puissantes inversions de température. Ceci est facilité par la nature du relief : la présence de vallées et de bassins fluviaux profonds, dans lesquels stagnent des masses d'air froid lourd. L'air continental des latitudes tempérées qui prévaut ici est caractérisé par des températures très basses (même inférieures à l'air arctique) et une faible teneur en humidité. Par conséquent, les températures de janvier en Sibérie centrale sont de 6 à 20 ° C inférieures à celles des latitudes moyennes. § La stabilité du temps anticyclonique hivernal diminue dans la direction de l'est et du sud-est vers l'ouest et le nord-ouest avec la distance de l'axe de pression accrue. La récurrence du temps cyclonique dans le nord-ouest augmente surtout en relation avec la cyclogenèse active dans la branche Taimyr du front arctique. Les cyclones provoquent une augmentation des vents, une augmentation de la nébulosité et des précipitations et une augmentation de la température de l'air.
§ § Les températures moyennes les plus basses en janvier sont typiques de la plaine centrale de Iakoutsk (-45 ° ) et de la partie nord-est du plateau de Sibérie centrale (-42 ... -43 ° ). Certains jours, le thermomètre descend à -68°C dans les vallées et les creux de ces régions. Au nord, les températures montent jusqu'à -31°C, et à l'ouest jusqu'à -26. ... ... 30°C Cela est dû au temps anticyclonique moins stable et à l'invasion plus fréquente de l'air arctique, en particulier de la mer de Barents. Mais les températures augmentent le plus significativement dans le sud-ouest en raison de l'augmentation de l'arrivée de l'énergie solaire. Ici, à Pre-Sayan, les températures moyennes de janvier sont de -20,9 ° C (Irkoutsk), -18, ° C (Krasnoyarsk). En raison de la grande sécheresse de l'air, de l'abondance des jours clairs et ensoleillés et de la constance (faible variabilité) du temps basses températures l'air est transféré relativement facilement non seulement par les anciens de la Sibérie, mais aussi par les nouveaux arrivants. Cependant, la rigueur et la durée extrêmes de l'hiver nécessitent des dépenses importantes pour maintenir des conditions confortables (chaleur) dans les logements, et augmentent le coût de la construction d'immobilisations et du chauffage. Il y a peu de précipitations en hiver, environ 20 à 25 % du montant annuel. Il s'agit d'environ 100 à 150 mm dans la majeure partie du territoire et de moins de 50 mm en Yakoutie centrale. Par conséquent, malgré les longs hivers et l'absence presque totale de dégel, l'épaisseur de la couverture neigeuse en Sibérie centrale est faible. En Yakoutie centrale et dans la région de Pré-Sayan, à la fin de l'hiver, l'épaisseur de la couverture neigeuse est inférieure à 30 cm, dans l'extrême nord, en raison de l'augmentation de l'activité cyclonique, elle passe à 40 - 50 cm. Dans la majeure partie du territoire, l'épaisseur de la couverture neigeuse est de 50 à 70 cm, dans la région de la Basse et de Podkamennaya Tunguska, - plus de 80 cm Le printemps en Sibérie centrale est tardif, amical et court. Presque sur tout le territoire, il se produit dans la seconde quinzaine d'avril et dans le nord - fin mai - début juin. La fonte des neiges et la montée des températures sont rapides, mais des retours froids sont souvent observés en lien avec les percées de l'air arctique vers la périphérie sud de la Sibérie centrale.
Caractéristiques de la météo estivale § En été, en raison du réchauffement de la surface sur le territoire de la Sibérie centrale, une pression réduite s'établit. Les masses d'air affluent ici de l'océan Arctique et le transport vers l'ouest augmente. Mais l'air arctique froid, entrant dans les terres, se transforme très rapidement (se réchauffe et s'éloigne de l'état de saturation) en air continental des latitudes tempérées. Les isothermes de juillet sont sublatitudinales. Ceci est particulièrement visible dans le Nord. plaine de Sibérie. § La température la plus basse en été est observée au cap Chelyuskin (2 ° С). En se déplaçant vers le sud, les températures de juillet passent de 4 °C au pied des monts Byrranga à 12 °C près de l'escarpement du plateau de Sibérie centrale et jusqu'à 18 °C en Yakoutie centrale. Dans les plaines basses de la Sibérie centrale, l'influence de la situation intérieure sur la répartition des températures estivales est clairement tracée. Ici, la température moyenne de juillet est plus élevée qu'aux mêmes latitudes en Sibérie occidentale et dans la partie européenne de la Russie. Par exemple, à Iakoutsk, situé à près de 62°C. ch. , la température moyenne en juillet est de 18, 7 ° , et à Petrozavodsk, située à la même latitude, elle est presque 3 ° plus basse (15, 9 ° ). Dans les limites du plateau sibérien central, ce modèle est obscurci par l'influence du relief. La position hypsométrique élevée provoque moins de réchauffement de la surface, par conséquent, dans la plupart de son territoire, la température moyenne de juillet est de 14-16 ° C, et ce n'est qu'à la périphérie sud qu'elle atteint 18-19 ° C (Irkoutsk 17,6 °, Krasnoyarsk 18,6 °). Avec une augmentation de l'altitude du terrain, les températures estivales diminuent, c'est-à-dire que sur le territoire du plateau, une différenciation verticale des conditions de température peut être tracée, particulièrement prononcée sur le plateau de Putorana.
§ En été, la fréquence des cyclones augmente fortement. Cela entraîne une augmentation de la nébulosité et des précipitations, en particulier dans la seconde moitié de l'été. Le début de l'été est sec. En juillet-août, il y a généralement 2 à 3 fois plus de précipitations que pendant toute la période froide. Les précipitations se produisent plus souvent sous la forme de fortes pluies continues. Au dessus pour la plupart Les cyclones du front arctique traversent la Sibérie centrale et les cyclones de la branche mongole du front polaire passent au sud. § La fin août pour la majeure partie du territoire peut être considérée comme le début de l'automne. L'automne est court. Les températures chutent très vite. En octobre, même dans l'extrême sud, la moyenne température mensuelle une pression artérielle négative et élevée est formée. § La majeure partie des précipitations sous forme de pluie et de neige provient de masses d'air provenant de l'ouest et du nord-ouest. Par conséquent, les précipitations annuelles les plus importantes (plus de 600 mm) sont typiques de la partie occidentale de l'Ienisseï de la Sibérie centrale. L'aggravation des cyclones et l'augmentation des précipitations dans ces régions sont également facilitées par la barrière orographique - l'escarpement du plateau de Sibérie centrale. Ici, sur les plus hauts plateaux de la partie nord-ouest (Putorana, Syverma, Tunguska), la quantité maximale de précipitations pour la Sibérie centrale tombe - plus de 1000 mm. À l'est, la quantité annuelle de précipitations diminue, s'élevant à moins de 400 mm dans le bassin de la Léna, et seulement environ 300 mm dans le centre de la Yakoutie. Ici, le taux d'évaporation est 2,5 fois plus élevé que la quantité annuelle de précipitations. Le coefficient d'humidité dans les cours inférieurs de l'Aldan et de Vilyui n'est que de 0, 4. À Pre-Sayan, l'humidité est instable, le coefficient d'humidité est légèrement inférieur à l'unité. Dans le reste de la Sibérie centrale, la quantité annuelle de précipitations est supérieure ou proche de l'évaporation ; par conséquent, l'humidité est excessive.
Caractéristiques du climat § D'une année à l'autre, la quantité de précipitations varie de manière assez significative. Les années humides, elles sont 2,5 à 3 fois plus élevées que les précipitations des années sèches. § Humidité insuffisante dans le centre de la Yakoutie, zones situées à 60 - 64 ° N. ch. , - une des conséquences de la forte continentalité du climat, qui atteint ici la plus grande étendue. § Dans de vastes régions de la Sibérie centrale, l'excès des amplitudes annuelles par rapport à la moyenne des latitudes est de 30 - 40 ° C. § Il n'y a presque aucun endroit sur le globe (il n'y a qu'un seul nord-est en Russie) qui puisse rivaliser avec la Sibérie centrale en termes de degré de climat continental. § De nombreuses caractéristiques de la nature de la Sibérie centrale sont associées à la nature continentale prononcée de son climat, avec ses grands contrastes caractéristiques des saisons. § Cela a un effet significatif sur les processus d'altération et de formation des sols, sur le régime hydrologique des rivières et les processus de formation du relief, sur le développement et la répartition de la végétation
Pergélisol § Le pergélisol est répandu sur le territoire de la Sibérie centrale presque partout. C'est le résultat d'un refroidissement long et profond de la surface. La formation de pergélisol s'est produite à l'époque glaciaire, lorsque le climat rude et peu enneigé nettement continental était encore plus prononcé qu'à l'heure actuelle. La formation de pergélisol est associée à la perte d'une grande quantité de chaleur dans les conditions anticycloniques de la période froide et de la congélation profonde des roches. En été, les roches n'ont pas eu le temps de dégeler complètement. C'est ainsi qu'une "accumulation de froid" progressive s'est produite pendant des centaines et des milliers d'années. La température des roches gelées a diminué et leur épaisseur a augmenté. Par conséquent, le pergélisol est un héritage de la période glaciaire, une sorte de relique. Mais dans les basses terres de la Sibérie du Nord, les dépôts alluviaux holocènes sont également recouverts de pergélisol, et sur les décharges de l'industrie minière de la région de Norilsk, le pergélisol se forme littéralement sous les yeux de l'homme. Cela indique que dans la partie nord de la Sibérie centrale, les conditions climatiques modernes favorisent la formation de pergélisol. § Un facteur puissant dans la préservation du pergélisol en Sibérie centrale est le climat rude et fortement continental. La conservation du pergélisol est favorisée par des températures moyennes annuelles basses et les particularités de la période froide inhérentes à ce climat : basses températures, peu de nébulosité, contribuant au rayonnement nocturne, surfusion de la surface et congélation profonde des sols, formation tardive de la couverture neigeuse et de sa faible épaisseur.
Pergélisol § Suite à un changement des conditions climatiques du nord-est au sud-ouest, la nature du pergélisol (son épaisseur, sa température, sa teneur en glace) change également. § Le pergélisol continu (solide) est répandu dans la partie nord de la Sibérie centrale. La frontière sud de sa distribution s'étend d'Igarka un peu au nord de la Basse Toungouska, au sud du cours moyen du Vilyui jusqu'à la vallée de Lena près de l'embouchure de l'Olekma. L'épaisseur des roches gelées ici est en moyenne de 300 à 600 m. Sur la côte de la baie de Khatanga, elle atteint 600 à 800 m, et dans le bassin de la rivière Markha, selon Grave (1968), même 1500 m. couche gelée à une profondeur de 10 m est de -10. ... ... -12 ° , et inclusions de glace - jusqu'à 40 - 50% du volume de la roche. § Le pergélisol avec les îles talik est répandu au sud. Au début, de petites zones de sol dégelé apparaissent parmi le sol gelé, mais leur superficie augmente progressivement et l'épaisseur du pergélisol diminue jusqu'à 25 - 50 m. La température des roches gelées s'élève à -2. ... ... -1°C § A l'extrême sud-ouest, dans le bassin d'Angara, les sols dégelés prédominent déjà en superficie. Seules les îles gelées se trouvent ici. Ce sont de petites zones de pergélisol dans les dépressions du relief ou sur les pentes de l'exposition nord sous un couvert de tourbe et de mousses. Leur épaisseur au sud n'est que de 5 à 10 m.
Schéma de répartition du pergélisol (profil) § Changements du nord au sud borne supérieure pergélisol et épaisseur de la couche active. Elle dépend de la quantité de chaleur, de la température du sol gelé, de sa teneur en glace, du volume d'inclusions de glace, de la capacité calorifique et de la conductivité thermique des roches hôtes. Ainsi, l'épaisseur de la couche active, croissante en général du nord au sud, dépend de la composition mécanique des roches, de la nature de la végétation. § La profondeur de dégel est de 20-30 cm dans les sols tourbeux au nord, 70-100 cm dans les sols argileux et 120-160 cm dans les sables ; au sud, respectivement, 50 - 80, 150 - 200 et 220 - 530 cm Ainsi, dans la partie sud de la Sibérie centrale, l'épaisseur de la couche active est environ 2 fois supérieure à celle du nord.
§ Dans la zone de distribution des roches du pergélisol en Sibérie centrale, on trouve de la glace souterraine sous forme de lentilles de glace, de coins, de veines, d'hydrolaccolithes sur de grandes surfaces. Des lentilles de glace et des coins de glace particulièrement larges se trouvent dans les basses terres de la Sibérie du Nord et dans la vallée de la basse Lena. Certains chercheurs les considèrent comme enterrés par les calottes glaciaires de la calotte glaciaire. § Cependant, il a été prouvé de manière convaincante que la glace souterraine se forme à la suite du gel des horizons des eaux de suprapergélisol ou d'intrapergélisol, ainsi que du gel répété de l'eau de fonte dans les fissures de givre du Pléistocène et de l'Holocène. § Intrusions de glace - les hydrolaccolithes sont généralement confinés dans les bassins des lacs asséchés, où l'eau s'accumule dans le sol dégelé, puis, lorsqu'il gèle, ils sont progressivement expulsés et gèlent sous la forme d'un dôme de glace sous une couche de sol gonflé . Les hydrolaccolithes sont particulièrement nombreux dans la plaine centrale de Iakoutsk.
Influence du pergélisol sur le CTN de Sibérie centrale § Étant le produit d'un climat fortement continental, le pergélisol lui-même a un effet très important sur le climat, augmentant sa sévérité et sa continentalité. En hiver, il n'y a pratiquement pas de chaleur des horizons du sous-sol vers les couches d'air de surface, et en été, beaucoup de chaleur est dépensée pour faire fondre le pergélisol, donc le sol se réchauffe faiblement et dégage peu de chaleur aux couches d'air de surface. Il en résulte un refroidissement intense de la surface lors des nuits claires d'été, entraînant des gelées au sol, et une augmentation des amplitudes thermiques journalières. § Le pergélisol affecte également d'autres composantes de la nature. Il sert comme une sorte d'aquiclude, donc il affecte le ruissellement et le relief : il améliore la saisonnalité des ruissellements de surface et souterrains, entrave l'érosion profonde et favorise l'érosion latérale au sein de la couche active, ralentit les processus karstiques et favorise le développement de reliefs cryogéniques tout au long Sibérie centrale. Le pergélisol détermine la formation d'un type particulier de sol - le pergélisol-taïga. Le pergélisol est associé à l'émergence de complexes naturels spécifiques, par exemple les alases. § Le pergélisol affecte l'activité économique de la population, compliquant le développement du territoire. Lors de la construction d'immobilisations, il est nécessaire de prendre en compte la possibilité de dégel du pergélisol et de gonflement des sols sous les chantiers et en cas de violation du couvert végétal lors des travaux de construction. Cela oblige à effectuer des travaux supplémentaires (par exemple, la construction de maisons sur pilotis), ce qui augmente le coût et ralentit la construction. Le pergélisol complique l'approvisionnement en eau des agglomérations et des entreprises industrielles, nécessite une récupération thermique lors du développement agricole du territoire.
Processus cryogéniques et reliefs § § § Alases Bulgunnyakhi (hydrolaccolithes) Monticules de soulèvement Marécages vallonnés Anneaux de pierre Sols polygonaux Solifluction Termokarst Taliki Naledi Taryn
Fleuves § La Sibérie centrale possède un réseau fluvial bien développé. Cela est dû à l'élévation importante et aux différentes hauteurs du territoire, à la fracturation des roches, à une longue période de développement continental, à l'effet imperméable du pergélisol, au gel saisonnier profond et prolongé des sols. Le pergélisol empêche non seulement la pénétration de l'humidité dans le sol, mais réduit également l'évaporation en raison de la basse température des eaux fluviales et souterraines. Tout cela détermine les caractéristiques du bilan hydrique de la Sibérie centrale - une augmentation du ruissellement et, tout d'abord, une composante de surface et une diminution de l'évaporation par rapport aux latitudes similaires de la plaine russe et de la Sibérie occidentale. § Le coefficient de ruissellement en Sibérie centrale est de 0,65, ce qui est supérieur à la moyenne nationale et 2 fois supérieur à celui de la Sibérie occidentale. D'où la grande densité du réseau fluvial et l'abondance de l'eau dans les fleuves de la Sibérie centrale. Le ruissellement maximal (plus de 20 l / s / km 2 ) est typique du plateau de Putorana. § La densité moyenne du réseau fluvial est de 0,2 km/km 2. La densité du réseau fluvial est différente dans les parties ouest et est. Dans le bassin de l'Ienisseï, il est de 0,4 à 0,45 km / km 2 et dans le bassin de la Lena de 0, 12 à 0,15 km / km 2. En termes de pentes et de vitesse du courant, dans la structure des vallées des rivières de la Sibérie centrale occupent une position intermédiaire entre montagneux et plat. § Les vallées profondément encaissées sont souvent coupées à blanc, s'élargissant dans des zones de roches sablo-argileuses lâches et acquièrent un caractère semblable à une gorge avec des pentes abruptes suspendues au-dessus de l'eau ("joues") où émergent des pièges ou des calcaires.
Caractéristiques des fleuves de Sibérie centrale § En Sibérie centrale, se trouvent la plupart des bassins des fleuves Ienisseï et Léna. En plus d'eux, de grandes rivières comme Olenek, Anabar, Khatanga, Taimyr, Pyasina se jettent directement dans la mer. De nombreux affluents de l'Ienisseï et de la Léna sont d'une longueur considérable. Quatre d'entre eux (Basse Tunguska, Vilyui, Aldan et Podkamennaya Tunguska) font partie des 20 plus grands fleuves de notre pays. La longueur de l'Angara est légèrement derrière eux. § Les traits caractéristiques du régime hydrologique des fleuves de la Sibérie centrale, ainsi que l'abondance de l'eau, sont l'irrégularité exceptionnelle du ruissellement, la brièveté et la puissance de la crue printanière et des basses eaux en hiver, la durée du gel et l'épaisseur des formations de glace, le gel de nombreuses petites rivières jusqu'au fond et le développement généralisé des glaces. Toutes ces caractéristiques sont associées aux particularités des conditions climatiques du pays - avec son climat fortement continental. "Les rivières sont un produit du climat", a écrit A. I. Voeikov. § Selon le régime hydrologique, les fleuves de la Sibérie centrale appartiennent au type de la Sibérie orientale. Les principales sources de leur nourriture sont la neige fondue et, dans une moindre mesure, l'eau de pluie. La part de la recharge des eaux souterraines est très faible en raison de l'étendue du pergélisol et varie de 5 à 10 % du ruissellement annuel. Ce n'est que dans l'extrême sud qu'il augmente de 15 à 20 %. Les sources de nourriture déterminent également la distribution inégale intra-annuelle du ruissellement. De 70 à 90 - 95% du ruissellement annuel se produit pendant la période chaude (quatre à six mois). Le plan d'eau principal passe lors d'une crue printanière courte et orageuse. Dans le sud, cela se produit fin avril, sur la majeure partie du territoire - en mai et dans l'Arctique - début juin. La neige fond en deux à trois semaines. Les sols gelés n'absorbent pas l'eau de fonte, qui est rapidement rejetée dans les rivières.
§ La montée des eaux dans les rivières pendant la période de crue est en moyenne de 4 à 6 m. Et sur les rivières principales, où beaucoup d'eau de fonte est apportée par les affluents, la crue dans les cours inférieurs atteint des proportions colossales. Dans le cours inférieur de la Lena, la montée des eaux dépasse 10 m, sur le Yenisei - 15 - 18 m, dans le cours inférieur du Podkamennaya Tunguska et Kotui - 20 - 25 m, et sur la Basse Tunguska - jusqu'à 25 - 30 mètres haut niveau plaines inondables sur les fleuves de Sibérie centrale. § Pendant la période été-automne, les pluies, le dégel du pergélisol et la couverture de glace maintiennent le niveau d'eau dans les rivières, par conséquent, pour la Sibérie centrale, ce n'est pas l'été, mais la période d'étiage hivernale, lorsque les rivières ne reçoivent une mauvaise nutrition que des eaux souterraines . Le niveau de l'eau dans les rivières baisse déjà nettement avec les premières gelées. Le gel progressif des sols réduit de plus en plus le débit des eaux souterraines dans les rivières. De faibles niveaux d'eau et un ralentissement du débit des rivières entraînent une forte hypothermie des eaux fluviales et la formation de glace puissante. § Le gel des fleuves de Sibérie centrale se produit d'une manière très particulière. La glace se forme initialement non pas à la surface de l'eau, mais au fond, sur des cailloux surfondus, puis remonte à la surface. § Le gel des rivières de la majeure partie du territoire se produit en octobre et sur les rivières du sud - début novembre. Seul l'Angara au rythme rapide reste libre de glace par endroits jusqu'en décembre, et parfois même jusqu'en janvier. L'épaisseur de la glace sur les rivières atteint 1 à 3 m.Les petites rivières gèlent jusqu'au fond. Sur de nombreuses rivières, des ponts de glace se forment sur les failles, à la suite de quoi la rivière se transforme en une chaîne de lacs confinés aux tronçons fluviaux. Si l'eau de ces lacs est saturée d'oxygène, ce sont alors des "cages à poissons", avec un manque d'oxygène - des bassins en décomposition. § La dérive des glaces sur les rivières sibériennes est un spectacle grandiose. La rivière transporte d'énormes masses de glace. Dans les sections rétrécies des vallées fluviales, d'énormes embâcles se forment. La glace soulevée des failles porte en elle des cailloux et des blocs de pièges gelés d'un volume de 12 à 15 m 3 , c'est-à-dire pesant plus de 30 tonnes.
Aléa hydrologique § Zonage de la Sibérie selon l'évaluation intégrée de l'aléa hydrologique. Appréciation de l'ampleur de l'aléa : a - une petite amplitude de l'aléa (moins de 5 points), b - une amplitude moyenne de l'aléa (5 - 6 points), une grande amplitude de l'aléa (plus de 5 points). Structure de l'aléa (% du total) : d - hydroclimatique, e - hydrogéologique, e - hydro-glaciologique. § § Une classification génétique des aléas hydrologiques en Sibérie a été proposée (3 classes : hydro-climatique, hydrogéologique, hydro-glaciologique, 15 grands types d'aléas). Une expertise et un classement des aléas pour 17 macro-bassins de Sibérie ont été réalisés selon la méthodologie développée, qui comprend les indicateurs suivants : prévalence, récurrence, prévisibilité, dommages à la population, à l'économie et au paysage, possibilité de protection. Des cartes schématiques de la prévalence de chaque aléa ont été construites. L'estimation ponctuelle finale a permis de classer tous les macro-bassins selon l'ampleur de l'aléa hydrologique intégral et de les regrouper. - IG SB RAS.
Lena § Lena est l'un des plus grands fleuves du monde (4400 km2, superficie du bassin 490 000 km2). Il prend sa source sur le versant ouest de la crête du Baïkal, à 930 m d'altitude, et se jette dans la mer de Laptev. Le cours supérieur de la Lena et une partie importante des bassins de ses affluents droits sont situés dans les régions montagneuses de la région du Baïkal, en Transbaïkalie, sur les hautes terres d'Aldan. La partie principale du bassin de la rive gauche est située sur le plateau de Sibérie centrale. La partie la plus basse du bassin de la Léna est située dans ses cours moyen et inférieur.
Naledi § Un phénomène extrêmement répandu, en particulier dans la partie nord de la Sibérie centrale, est la glace. Les eaux couvertes de glace inondent les lits des rivières, les plaines inondables des rivières et des vallées entières, formant d'énormes champs de glace. D'année en année, de la glace se forme aux mêmes endroits. La glace commence à apparaître en décembre-janvier, et plus grandes tailles arriver en mars. A cette époque, l'épaisseur de la glace dans la glace peut être de 3 à 4 m. § La formation de glace est associée au rétrécissement de la section vivante de la rivière, au gel des sédiments alluviaux et à une augmentation de l'épaisseur de la glace sur la surface de la rivière. L'eau s'écoule, comme dans un tuyau de glace, et lorsque la pression augmente, elle se brise soit vers le haut - une glace de rivière se forme, soit vers le bas - elle soutient la nappe phréatique, qui monte et s'écoule à travers des fissures jusqu'à la surface de la plaine inondable. Il y a donc de la glace du sol. § Le plus souvent, la glace se forme au-dessus des barrières de glace et là où la rivière se brise en branches parmi de vastes zones de gravier. En été, ils fondent progressivement et servent de source supplémentaire de nourriture pour les rivières. De la grande glace peut persister tout l'été. § La glace ne se développe pas sur les grandes rivières avec des dépôts alluviaux épais, une grande zone ouverte et un pergélisol suffisamment profond.
Inondations sur les fleuves de Sibérie § Une méthode a été développée pour déterminer la possibilité d'interrompre les débits des canaux en hiver ("gel") pour les bassins de Sibérie. Elle repose sur la relation établie entre trois indicateurs : le fait de geler, la présence d'un ruissellement mensuel maximal inférieur à 20 % du taux annuel, et la superficie du bassin. § Détermination des limites des zones de gel fluvial : dans le secteur de la Sibérie occidentale - moins de 10 000 km 2, dans le secteur de la Sibérie orientale - moins de 100 000 km 2 (les deux secteurs dans la zone d'humidité excessive), au sud. Ceinture sibérienne - moins de 30 000 km 2 (dans la zone d'humidité insuffisante). Les facteurs naturels qui forment le régime hivernal du ruissellement des rivières ont été déterminés. - IG SB RAS.
§ L'analyse et la généralisation des données d'observation des crues pour 14 cours d'eau du r. Léna depuis plus de 50 ans. Les principaux facteurs influençant la nature de la formation et l'existence d'embâcles printaniers sur les rivières du bassin de la Léna ont été identifiés. Une version électronique de la carte des inondations de la vallée de la rivière Lena a été créée aux niveaux de la rivière de différentes disponibilités. § Dans les environs de la ville de Iakoutsk, à un niveau de rivière de 1% de disponibilité, le territoire de la partie nord de Iakoutsk (y compris le CHPP de Iakoutsk) est sujet aux inondations ; le complexe résidentiel Darkylakh tombe dans la zone inondable). - IPNG SB RAS, ISSP SB RAS.
Les plus grands fleuves § La Lena est le plus grand fleuve de Sibérie centrale. Sa longueur atteint 4400 km. En termes de superficie du bassin (2490 000 km 2), il se classe troisième en Russie et en termes de teneur en eau - deuxième, juste derrière l'Ienisseï. Son débit annuel moyen près de l'embouchure est d'environ 17 000 m 2 / s et le débit annuel est de 536 km 3. La Lena prend sa source sur le versant ouest de la crête du Baïkal et est une rivière de montagne typique dans la partie supérieure. Au-dessous du confluent du Vitim et de l'Olekma, la Léna prend le caractère d'une grande rivière plate. Lorsqu'il se jette dans la mer de Laptev, il forme le plus grand delta de Russie avec une superficie de plus de 32 000 km 2. Les principaux affluents de la Léna en Sibérie centrale sont Aldan et Vilyui. § La partie occidentale du plateau de Sibérie centrale est occupée par les bassins de la Basse Toungouska, de la Podkamennaya Tunguska et de l'Angara. La Basse Toungouska est la plus longue en longueur (2989 km) et l'Angara est l'affluent de l'Ienisseï en termes de superficie du bassin (740 000 km 2) et de teneur en eau (4380 m 3 / s). En raison de l'influence régulatrice du Baïkal, l'Angara dans son régime diffère fortement des autres fleuves de la Sibérie centrale. Il se caractérise par un niveau assez constant et un débit d'eau uniforme tout au long de l'année.
Eaux intérieures § Lacs. Il y a moins de lacs en Sibérie centrale qu'en Sibérie occidentale, et ils sont répartis de manière très inégale. § Les basses terres de la Sibérie du Nord et du centre de Iakoutsk sont caractérisées par de grands lacs, où prédominent des lacs thermokarstiques petits et peu profonds. § De grands lacs en creux d'origine glacio-tectonique sont situés sur le plateau de Putorana : Khantayskoye, Kheta, Lama, etc. Ces lacs - profonds, longs et étroits - ressemblent aux fjords de Norvège. § Le plus grand lac de Sibérie centrale est le lac Taimyr, situé au pied sud des montagnes Byrranga. Il occupe un bassin tectonique, transformé par un glacier. La superficie du lac est de 4560 km 2, la profondeur maximale est de 26 m et la moyenne est d'environ 3 m.
Eaux intérieures § Eaux souterraines. Environ 75 % du territoire de la Sibérie centrale est occupé par le bassin artésien de la Sibérie orientale. Il se compose de quatre bassins du second ordre : Tunguska, Angaro. Lensky, Khatangsky (nord de la Sibérie) et Yakutsky. Les eaux artésiennes sont sous pression. Ils se produisent à différentes profondeurs sous le pergélisol dans des substrats rocheux d'âges différents. Parmi les eaux du sous-pergélisol, il y a des eaux douces, saumâtres et saumâtres. Habituellement, la salinité des eaux augmente avec la profondeur. Les eaux les plus salines, qui sont souvent des saumures avec une teneur en sel allant jusqu'à 500 - 600 g / l, sont confinées aux gisements salins du Dévonien et du Cambrien inférieur. § Le pergélisol complique la formation et la circulation des eaux souterraines, cependant, il y a aussi des aquifères et des lentilles dans son épaisseur au sein des taliks. Le plus souvent, ces eaux d'interpergélisol sont confinées aux taliks sous le chenal et sous la surface. L'eau du suprapergélisol est représentée par la couche active des eaux souterraines. Ces eaux sont reconstituées par les précipitations atmosphériques et ont une minéralisation inférieure à 0,2-0,5 g/l d'eau. Pendant la période froide, les eaux du suprapergélisol gèlent. Lors de la congélation de l'aquifère, des monticules de soulèvement et de la glace se forment.
Sols § Les sols de la Sibérie centrale se développent principalement sur l'éluvium du substratum rocheux, ils sont donc caillouteux et graveleux. Dans de vastes régions, la formation de sols se produit dans des conditions de litage peu profond du pergélisol. § Dans l'extrême nord, les sols de la toundra arctique sont répandus ici, qui sont remplacés par la gley de la toundra et les podburs de la toundra. § Dans la zone forestière, des sols spécifiques de taïga-pergélisol se forment. En eux, il n'est complètement tracé ni dans la structure du profil du sol, ni dans composition chimique traces du processus de formation de podzol caractéristique de la taïga. Cela est dû au fait que le pergélisol crée un régime de sol sans rinçage et empêche l'élimination d'éléments chimiques en dehors du profil du sol. Les sols de taïga-pergélisol sont caractérisés par de nombreuses traces de gleyification dans le profil du sol, notamment dans sa partie inférieure, du fait d'un engorgement et d'une mauvaise aération. Sous l'influence des phénomènes de pergélisol, il y a un mélange constant de la masse de sol, par conséquent, les sols de taïga-pergélisol sont caractérisés par une faible différenciation du profil, l'absence d'horizons génétiques clairs.
Sols § Les sols de la taïga et du pergélisol de la Sibérie centrale sont représentés par trois sous-types. Les plus répandus sont les sols acides de la taïga et du pergélisol qui se forment sur des roches exemptes de carbonate. Des sols neutres (jaunes) de taïga et de pergélisol se développent sur des roches carbonatées et des pièges. Avec l'altération chimique de ces roches, une quantité importante de bases pénètre dans le sol, ce qui assure la neutralisation réaction acide solution de sol. Dans un environnement neutre, la mobilité des substances humiques diminue, la teneur en humus atteint 6 à 7 % et une accumulation biogénique d'éléments chimiques se produit. Ce sont les sols les plus riches de la taïga de Sibérie centrale. Pour la partie nord de la taïga, où l'épaisseur de la couche active est particulièrement faible et l'engorgement des sols extrêmement élevé, les sols de taïga-gley-pergélisol sont les plus caractéristiques. Dans la partie occidentale de la Sibérie centrale, où la surface est plus disséquée et le substrat est constitué de débris, et donc la teneur en glace des strates gelées est moindre, les podburs sont courants. § Dans le sud, où le pergélisol occupe de petites superficies, les sols tourbeux-podzoliques sont répandus. Dans la plaine centrale de Iakoutsk, en raison de l'absence de régime de lessivage, d'un fort réchauffement en été et de l'apport d'humidité à la surface, des sols salins se forment: malt, solonetz et marais salants (principalement carbonatés).
Végétation § Partie nord La Sibérie centrale est occupée par une végétation de toundra allant de la toundra arctique tachetée aux buissons de saules nains du sud. Au sud, des conditions particulières pour le développement de la végétation créent une combinaison contrastée de sols gorgés d'eau à basse température et d'une couche d'air de surface relativement chaude, une longue période de dormance hivernale et une période chaude relativement courte. Un nombre assez limité d'espèces végétales se sont adaptées aux rudes conditions de la nature. Parmi les espèces d'arbres, il s'agit du mélèze de Daurian - une race très peu exigeante en chaleur et en sol, adaptée aux conditions de pergélisol peu profond et se contentant d'une quantité extrêmement faible de précipitations. La dominance des forêts de mélèzes conifères légers est la caractéristique la plus caractéristique du couvert végétal de la Sibérie centrale. Au sud du pays, le pin rejoint le mélèze. Dans la partie ouest de l'Ienisseï, où il y a plus de précipitations et une couverture neigeuse plus épaisse, la taïga de conifères sombres est répandue. § Des températures estivales élevées et une sécheresse importante de l'air, dues au climat continental rude, sont associées à la répartition des forêts la plus septentrionale du monde en Sibérie centrale. Les forêts entrent ici à 300 - 500 km au nord par rapport à la Sibérie occidentale. Sur Taimyr, la végétation ligneuse se trouve près de 72 ° 50 ′ N. ch. ... § Au centre de la Yakoutie, vers 60°c. ch. à côté des forêts marécageuses, il y a des zones de vraies steppes et des marais salants de steppe. Ils sont un vestige de la période xérothermique et sont préservés à l'heure actuelle en raison de l'été chaud en dehors des latitudes, des faibles précipitations et de la présence de pergélisol, qui empêchent le lessivage des sols et l'élimination des sels de ceux-ci.
Mélèze daurien § Mélèze daurien - Larix dahurica. Il diffère bien du Sibérien par les cônes ; elles sont plus petites, 1, 5 - 2,5 cm de long, presque sphériques, écailles brillantes, droites aux extrémités ou avec une encoche, largement ouvertes ; des écailles de couverture sont visibles à la base du cône. Les aiguilles sont souvent bleuâtres ou bleuâtres. En termes de caractéristiques biologiques et écologiques, il est similaire au mélèze de Sibérie.
Mélèze daurien § Le mélèze daurien occupe toute la Sibérie orientale et l'Extrême-Orient. Frontière nord de l'embouchure de la rivière. Ienisseï le long de la frontière avec la toundra va jusqu'à l'embouchure de la rivière. Anadyr et Nord Kamtchatka ; frontière ouest coïncide avec la frontière orientale du mélèze de Sibérie - de l'embouchure de l'Ienisseï au lac Baïkal; la frontière sud passe à l'extérieur de la Fédération de Russie. Dans la toundra et dans les montagnes, il donne des formes naines.
Faune § La différence entre la faune de la Sibérie centrale et de la Sibérie occidentale est due aux différences faunistiques et écologiques entre les deux pays physiques et géographiques voisins. Le Yenisei est une frontière zoogéographique importante, à travers laquelle de nombreuses espèces de la Sibérie orientale ne traversent pas. La faune de la Sibérie centrale est caractérisée par une plus grande antiquité que la faune de la Sibérie occidentale. § Le complexe d'animaux de la taïga est particulièrement largement représenté ici. En Sibérie centrale, un certain nombre d'espèces européo-sibériennes sont absentes (martre, vison, lièvre brun, hérisson, etc.), mais des espèces de Sibérie orientale apparaissent : élan oriental, mouflon d'Amérique, cerf porte-musc, pika du nord, plusieurs espèces de musaraignes , tétras lyre, corbeau noir, canard orque et autres nombres en son sein. La population animale de la toundra se caractérise par une similitude significative avec les animaux de la toundra de Sibérie occidentale.
Les bœufs musqués nord-américains ont réussi à s'enraciner dans la toundra russe § À l'été 1974, dix bœufs musqués canadiens sont arrivés et à l'été 1975 - vingt bœufs musqués américains. § L'évaluation de la population de bœufs musqués à Taimyr a été réalisée chaque année de 1974 à 1995. Depuis que la première progéniture a été obtenue en 1978-1980, l'augmentation du nombre de bœufs musqués n'a cessé d'augmenter. En 1984, la population atteignait 100 têtes, en 1989 - environ 300, en 1990, il y en avait déjà plus de 400. À la fin de la période d'acclimatation de 20 ans (1974 - 1994), la taille de la population était de 1000 à 1050 individus.
Particularités du monde animal de la Sibérie centrale § La population animale de la Sibérie centrale se distingue par quelques particularités dues aux particularités de sa nature : hivers longs et froids, étalement du pergélisol, rocaille du sol et relief accidenté. § La rigueur des conditions hivernales est associée à l'abondance parmi les animaux d'animaux à fourrure à fourrure épaisse, duveteuse et soyeuse, particulièrement appréciée : renard arctique, zibeline, hermine, écureuil, belette de Sibérie, etc. en Sibérie centrale : renne, élan, mouflon d'Amérique, cerf musqué. § Le pergélisol limite la répartition des amphibiens, des reptiles et des vers. § Dans les eaux froides, le nombre de poissons diminue. § Le climat continental rude contribue au plus grand mouvement des animaux de la toundra vers le sud en hiver et de la taïga vers le nord en été.
Zones naturelles § § § Malgré l'énorme longueur du territoire de la Sibérie centrale le long du méridien, l'ensemble des zones naturelles est restreint : toundra, toundra forestière et taïga. La taïga, qui occupe environ 70 % de la superficie, et la toundra sont les plus représentées. La continentalité du climat contribue au déplacement des limites des zones naturelles vers le nord par rapport à la Sibérie occidentale. Cependant, cela ne peut être clairement vu que dans la partie nord du pays, où non seulement la toundra forestière, mais aussi la zone forestière s'étend au-delà de 70 ° N. ch. La limite sud de la zone forestière est décalée vers le sud en raison de la position en altitude du territoire (au-dessus de 450 - 500 m). Au pied du V. Sayan, aux latitudes où se trouvent les steppes de la Sibérie occidentale, les forêts de taïga avec des îles de forêt-steppe sont répandues.
Provinces de la Sibérie centrale § Les différences intrazonales associées à la nature de la base lithogène sont clairement tracées dans la zone de la taïga de la Sibérie centrale. Ils déterminent les particularités de la nature de chacune des provinces, isolées à l'intérieur du pays. § 12 provinces sont attribuées § 2 d'entre elles sont situées dans la toundra, 1 - forêt-toundra, les autres sont des provinces de la taïga
La partie du monde située dans la partie occidentale du continent Eurasie dans l'hémisphère nord, et avec l'Asie formant un seul continent, s'appelle l'Europe. Sa superficie est de 10 millions de km 2 , environ 20% de la population totale de la Terre (743 millions de personnes) y vivent. L'Europe est le plus grand centre économique, historique et politique de grande importance dans le monde.
Position géographique
L'Europe est baignée par les océans Atlantique et Arctique, son littoral est très découpé, la superficie de ses îles est de 730 000 km 2, ¼ une partie de la superficie totale est occupée par des péninsules: Kola, Apennin, balkanique, ibérique, scandinave, etc. le long de la côte est montagnes de l'Oural, r Emba, la mer Caspienne. Dépression Kumo-Manychskaya et embouchure du Don.
Principales caractéristiques géographiques
La hauteur moyenne de la surface est de 300 mètres, le point culminant est le mont Elbrouz (5642 m, les montagnes du Caucase en Russie), le plus bas est de -27 m (mer Caspienne). La majeure partie du territoire est occupée par des plaines (Europe de l'Est, Danube inférieur et moyen, Europe centrale), 17 % de la surface sont des montagnes et des plateaux (Oural, Carpates, Pyrénées, Alpes, montagnes scandinaves, montagnes de Crimée, montagnes de la péninsule balkanique ), l'Islande et les îles méditerranéennes sont dans la zone d'activité sismique.
Le climat de la majeure partie du territoire est tempéré (la partie occidentale est océanique tempérée, la partie orientale est continentale tempérée), les îles du nord se situent dans les zones climatiques arctiques et subarctiques, le sud de l'Europe est un climat méditerranéen, la plaine caspienne est semi- désert.
Le débit d'eau en Europe est d'environ 295 mm, c'est le deuxième plus grand au monde après l'Amérique du Sud, cependant, en raison de la superficie beaucoup plus petite du territoire, le volume du débit d'eau (2850 km 3) dépasse le lectures de l'Afrique et de l'Antarctique. Ressources en eau sont inégalement répartis dans toute l'Europe, le ruissellement eaux intérieures diminue du nord au sud et d'ouest en est. La plupart des rivières appartiennent au bassin des mers de l'océan Atlantique, une partie plus petite - au bassin de l'océan Arctique et au bassin du flux interne de la mer Caspienne. Les plus grands fleuves d'Europe se trouvent principalement en Russie et en Europe de l'Est ; il existe également de grands fleuves en Europe de l'Ouest. Les plus grands fleuves : Volga, Kama, Oka, Danube, Oural, Dniepr, Don, Dniestr, Rhin, Elbe, Vistule, Tahoe, Loire, Oder, Neman. Les lacs d'Europe sont d'origine tectonique, ce qui détermine leur profondeur importante, leur forme allongée et leur littoral très découpé ; ce sont les lacs de plaine Ladoga, Onega, Vettern, Imandra, Balaton, les lacs de montagne - Genève, Côme, Garde.
Conformément aux lois de la zonalité latitudinale, l'ensemble du territoire de l'Europe se situe dans diverses zones naturelles : l'extrême nord est la zone des déserts arctiques, puis il y a la toundra et la toundra forestière, la zone des forêts de feuillus et mixtes, la forêt -steppe, steppe, végétation et arbustes forestiers méditerranéens subtropicaux, l'extrême sud est la zone semi-désertique...
Pays d'Europe
Le territoire de l'Europe est divisé entre 43 États indépendants officiellement reconnus par l'ONU, il existe également 6 républiques officiellement non reconnues (Kosovo, Abkhazie, Ossétie du Sud, Transnistrie, RPL, RPD) et 7 territoires dépendants (dans les océans Arctique et Atlantique). 6 états en raison de leur très petite taille appartiennent aux soi-disant micro-états : Vatican, Andorre, Liechtenstein, Malte, Monaco, Saint-Marin. En partie en Europe se trouvent les territoires d'États tels que la Russie - 22%, le Kazakhstan - 14%, l'Azerbaïdjan - 10%, la Géorgie - 5%, la Turquie - 4%. 28 États européens sont unis dans l'union nationale de l'Union européenne (UE), ont une monnaie euro commune, des vues économiques et politiques communes. Selon des caractéristiques culturelles, géographiques et politiques, l'ensemble du territoire de l'Europe est classiquement divisé en Ouest, Est, Nord, Sud et Centre.
Liste des pays d'Europe
Principaux pays européens :
(avec une description détaillée)
La nature
Nature, plantes et animaux d'Europe
La présence de plusieurs zones naturelles et climatiques sur le territoire de l'Europe détermine une flore et une faune riches et diversifiées, qui sous l'influence de l'activité économique humaine ont subi un certain nombre de changements, qui ont conduit à une diminution de leur biodiversité et même à la complète disparition de certaines espèces...
Dans le Grand Nord, dans un climat arctique, poussent mousses, lichens, renoncules polaires et coquelicots. Le bouleau nain, le saule et l'aulne apparaissent dans la toundra. Au sud de la toundra, il y a de vastes étendues de taïga, qui se caractérisent par la croissance de tels conifères comme le cèdre, l'épicéa, le sapin, le mélèze. En raison de la zone climatique tempérée dominant la majeure partie de l'Europe, des zones importantes sont occupées par d'immenses forêts d'arbres à feuilles caduques et mixtes (tremble, bouleau, érable, chêne, sapin, charme). Dans la zone de steppe et de forêt-steppe, il y a des forêts de chênes, des graminées de steppe, des graminées, des arbustes: herbe à plumes, iris, jacinthes des steppes, prunellier, cerisier des steppes et goji. Les régions subtropicales de la mer Noire sont caractérisées par la prédominance de forêts de chêne duveteux, de genévrier, de buis, d'aulne noir. L'Europe du Sud est caractérisée par une végétation subtropicale, il y a des palmiers et des lianes, des olives, des raisins, des agrumes, des magnolias, des cyprès poussent.
Les contreforts des montagnes (Alpes, Caucasiens, Crimée) sont caractérisés par la croissance de conifères, par exemple, comme les plantes reliques du Caucase : buis, châtaigniers, pins Eldar et Pitsunda. Dans les Alpes, les pins et les épicéas cèdent la place aux prairies subalpines d'herbes hautes, sur les sommets il y a des prairies alpines, frappant par la beauté de leur verdure émeraude.
Aux latitudes septentrionales (subarctique, toundra, taïga), où l'influence de l'homme sur la nature environnante se manifeste dans une moindre mesure, les prédateurs sont plus nombreux : ours polaires, loups, renards arctiques. Des rennes, des lièvres polaires, des morses et des phoques y vivent. Dans la taïga russe, on trouve encore des cerfs élaphes, des ours bruns, des lynx et des carcajous, des zibelines et des hermines, des tétras des bois, des tétras-lyre, des tétras lyre, des pics, des casse-noix vivent ici.
L'Europe est une région fortement urbanisée et industrialisée, c'est pourquoi grands mammifères sont pratiquement absents ici, les plus grands habitants des forêts européennes sont les cerfs et les daims, les sangliers et les chamois vivent encore dans les Alpes, les Carpates et la péninsule ibérique, les mouflons se trouvent sur les îles de Sardaigne et de Corse, la Pologne et la Biélorussie sont célèbres pour leurs animaux reliques du genre bison bison, qui sont répertoriés dans le Livre rouge et vivent exclusivement dans des réserves. Les niveaux inférieurs des forêts de feuillus et mixtes sont habités par des renards, des lièvres, des blaireaux, des furets, des belettes et des écureuils. Les castors, les loutres, les rats musqués et les ragondins vivent sur les rives des rivières et des plans d'eau. Habitants typiques de la zone semi-désertique : gazelles, chacals, un grand nombre de petits rongeurs, serpents.
Conditions climatiques
Saisons, météo et climat des pays européens
L'Europe est située dans quatre zones climatiques: arctique (températures basses, en été ne dépassant pas +5 C 0, précipitations - 400 mm / an), subarctique (climat maritime doux, t janvier - +1, -3 °, juillet - + 10°, la prévalence de jours nuageux avec brouillards, précipitations - 1000 mm/an), modérées (maritimes - étés frais, hivers doux, et continentaux - hivers longs, étés frais) et subtropicales (étés chauds, hivers doux)...
Le climat de la plus grande partie de l'Europe appartient à la zone climatique tempérée ; l'ouest est influencé par l'océan Atlantique masses d'air, est - continental, sud - méditerranéen masses d'air des tropiques, le nord est envahi par l'air arctique. Le territoire de l'Europe a suffisamment d'humidité, les précipitations (principalement sous forme de pluie) sont inégalement réparties, leur maximum (1000-2000 mm) tombe sur la Scandinavie, les îles britanniques, les pentes des Alpes et des Apennins, au moins 400 mm à l'est de la péninsule balkanique et au sud-est des Pyrénées...
Peuples d'Europe : culture et traditions
La population européenne (770 millions) est diversifiée et ethnique. Au total, 87 nationalités sont lues, dont 33 sont la majorité nationale dans un État indépendant séparé, 54 sont une minorité (105 millions ou 14% de la population totale de l'Europe) ...
En Europe, il existe 8 groupes de peuples, dont le nombre dépasse les 30 millions, ensemble ils représentent 460 millions de personnes, soit 63% de la population européenne totale :
- Russes de la partie européenne (90 millions) ;
- Allemands (82 millions)
- Français (65 millions)
- Britanniques (55-61 millions)
- Italiens (59 millions)
- Espagnol (46 millions)
- Ukrainiens (46 millions) ;
- Polonais (38 millions).
Environ 25 millions d'habitants européens (3%) sont membres de la diaspora non européenne, la population de l'UE (environ 500 millions de personnes) représente les 2/3 de la population totale de l'Europe.
La position politique et géographique de n'importe quel pays (peut-être les États-Unis, par exemple, ou un autre) selon le plan : 1) Position géographique. Niveaudéveloppement économique des pays voisins. Affiliation des pays voisins à des associations économiques et politiques, blocs.
2) Transport et position géographique du pays. Position concernant les routes de transport mondiales, les marchés des matières premières et les ventes de produits.
3) Position relative aux "points chauds" de la planète. Participation à des conflits militaires sur le territoire d'autres pays du monde.
4) Variation du GWP au fil du temps.
1. Parmi les sujets énumérés de la Fédération de Russie, soulignez ceux liés à la Sibérie occidentale :une). région de Kemerovo. b) Région de Vologda ; c) Région de Karachay-Tcherkess ; d) .R-ka Oudmourtie ; e). région de l'Altaï ; e). Yamalo-Nenets Auth. env; g) Région de Nijni Novgorod ; h). R-ka Altaï ; i) la région de Kourgan ; À). région de Novossibirsk; l) Région de Tver ; m). région d'Omsk; m) République des Komis ; o) Région de Tcheliabinsk ; n) Région de Rostov ; p) Région de Toula ; Avec). région de Tioumen; t) Territoire de l'Altaï ; y) Khanty-Mansi Auth. env; F). région de Tomsk ; h) Chukotka Aut. env.
2. Parmi les énoncés proposés, choisissez les bons :
Le climat du Caucase est doux.
Le climat dans la région de la Volga est très froid.
Le réseau de transport est le plus développé dans le sud de la Sibérie occidentale.
Le réseau de transport est le plus développé dans le nord de la Sibérie occidentale.
À l'ouest, la Russie borde l'Ukraine.
La région de la Volga a accès à la mer.
La Sibérie occidentale est située à l'est de la région économique de l'Oural.
région de Kaliningrad le plus région de l'ouest en Russie.
Le nord-ouest de la Russie possède les réserves les plus riches en minerais combustibles.
Il n'y a pas de pétrole sur le territoire de la Sibérie occidentale.
A l'ouest, l'Extrême-Orient est bordé par Sibérie orientale
R-ka Yakutia est le plus grand sujet de R.F.
Dans l'auth. le district a l'une des densités de population les plus faibles de Russie.
3. A partir des options proposées, faire une caractéristique de la position économique et géographique de la région de la Volga.
a) Le climat est assez rude.
b) Le réseau de transport est bien développé.
c) Le réseau de transport est le plus développé à l'ouest.
d) Il a accès à la frontière d'État avec l'Ukraine.
e) Il a accès à la route maritime du Nord.
e). Il a accès à la frontière d'État avec le Kazakhstan.
g) À l'est, il borde l'Oural.
h) Faible densité de population.
i) Le climat est assez doux.
j) À l'est, elle borde la Sibérie orientale.
l) Frontières avec la Russie centrale.
m) C'est un lien entre la Russie asiatique et européenne.
4. De grands gisements de minerai de fer en Russie sont situés
1) dans la région de Belgorod et en Carélie 2) dans la région de Vologda et dans la région de la Volga
3) en Extrême-Orient 4) en République des Komis
5. Le plus grand nombre de centrales hydroélectriques construites :
a) Sur le Ienisseï ; b) Sur le Hangar ; c) Sur la Volga ; d) .Sur l'Ob.
7. Laquelle des nationalités répertoriées vit sur le territoire de la Sibérie occidentale ?
a) Oudmourtes ; b) Chukchi ; c) les dolgans ; d) Mansi ; e) Shors ; f) peuple Adyghe ; g) .Saami ; h) les Kabardes ; i) les Altaïens ; j) les Nénets ; l) Selkups ; m) Tatars ; n) Bachkirs ; o) .russe.
8.Dans la liste, sélectionnez les villes des millionnaires de la région de la Volga et de la Russie centrale :
a) Moscou ; b) Novossibirsk ; c) Oufa ; d) Omsk ; e) Samara ; f) Nijni Novgorod ; g) Tcheliabinsk ; h) Ekaterinbourg ; i) Kazan ; j) Rostov-sur-le-Don ; l) Perm.
9. La taille de la population de la Russie à l'heure actuelle (millions de personnes):
a) .30.2 ; b) 125.2 ; c) 145,4 ; d) 292.5.
10.Actuellement, le mouvement naturel de la population se caractérise par :
a) Croissance naturelle ; b) Perte naturelle.
11. En Russie, la population prévaut :
un mâle; b) Femelle.
13.Qu'est-ce que le complexe carburant et énergie ? ___________________
14. Quelles centrales électriques sont très faciles à utiliser et nécessitent une main-d'œuvre minimale ?
une). Thermique; b) .Hydraulique ; c) Atomique.
15. Quel est le mode de transport le plus cher ?
a) .Aviation ; b) Chemin de fer ; c) .Automobile.
16. Définissez la région de la Russie par sa brève description.
Cette région a accès à deux mers et frontières avec l'un des pays étrangers par voie terrestre. La majeure partie du territoire est de plaine, dans le sud il y a de jeunes hautes montagnes... Une caractéristique du climat est une courte période froide de l'année. La principale richesse de la région réside dans ses ressources agro-climatiques et récréatives.
1 La position du pays par rapport aux autres pays. Le niveau de développement économique des pays voisins
2 Attitude vis-à-vis des voies de transport mondiales, des marchés des matières premières et des ventes de produits
3 Position par rapport aux points chauds de la planète
4 Situation politique actuelle, politique intérieure et étrangère (évaluation générale)
CLASSIFICATION DES PAYS PAR STATUT GEOGRAPHIQUE
Tableau 2. Classification des pays par géographie.
Tableau 3. Pays de l'intérieur (sans accès à l'océan)
| Europe d'outre-mer | Asie d'outre-mer | Afrique |
| 1. Andorre | 1. Afghanistan | 1. Botswana |
| 2. Autriche | 2. Bhoutan | 2. Burkina Faso |
| 3. Hongrie | 3. Laos | 3. Burundi |
| 4. Luxembourgeois | 4. Mongolie | 4. Zambie |
| 5. Liechtenstein | 5. Népal | 5. Zimbabwé |
| 6. Macédoine | 6. Lesotho | |
| 7. Slovénie | SIC | 7. Malawi |
| 8. République tchèque | 8. Mali | |
| 9. Slovaquie | 1. Moldavie * | 9. Nigérien |
| 10.Suisse | 2. Arménie | 10. Rwanda |
| 3. Kazakhstan | 11. Swaziland | |
| Amérique | 4. Ouzbékistan | 12. Ouganda |
| 5. Kirghizistan | 13. VOITURE | |
| 1. Bolivie | 6. Tadjikistan | 14. Tchad |
| 2. Paraguay | 7. Turkménistan | 15. Éthiopie |
| * La Moldavie a une petite portion de côte (moins de 500 m) à l'embouchure du Danube, près du village de Giurgiulesti. Fin 1996, elle y entame la construction d'un port de commerce. Mais cela nécessite au moins encore 4,5 à 5 km de côtes sur le Danube. Depuis plusieurs années, la Moldavie demande en vain à l'Ukraine de lui céder un tel complot. | ||
La situation géographique du pays a un impact significatif sur le niveau de son développement économique. La plupart des pays non européens enclavés sont à la traîne dans leur développement économique puisque le manque d'accès à la mer rend difficile l'exercice de leur activité économique à l'étranger.
La classification des pays peut également être effectuée par zone, population et autres indicateurs.
Tableau 4. Sept les plus grands pays le monde (une superficie de plus de 3 millions de km 2)Tâches et tests sur le thème "Classification des pays par géographie"
- Pays du monde - Population de la Terre grade 7
Leçons : 6 Devoirs : 9
- L'ère des grandes découvertes géographiques
Leçons : 8 Devoirs : 10 Tests : 2
- Connaissances géographiques dans l'Europe ancienne - Développement des connaissances géographiques sur la Terre grade 5
Leçons : 2 Devoirs : 6 Tests : 1
- Recherche géographique moderne - Développement des connaissances géographiques sur la Terre grade 5
Leçons : 7 Devoirs : 7 Tests : 1
- Coordonnées géographiques - Images de la surface de la terre et leur utilisation, niveau 5
Leçons : 6 Devoirs : 8 Tests : 1
Idées phares : niveau économique et développement social les pays sont largement déterminés par sa situation géographique et son histoire de développement ; la diversité de la carte politique moderne du monde - un système en constante évolution et dont les éléments sont interconnectés.
Concepts de base: Territoire d'État et frontière, zone économique, État souverain, territoires dépendants, république (présidentielle et parlementaire), monarchie (absolue, y compris théocratique, constitutionnelle), État fédéral et unitaire, confédération, produit intérieur brut (PIB), indice humain de développement (IDH) ), pays développés, pays du G7 Ouest, pays en développement, NEI, pays clés, pays exportateurs de pétrole, pays les moins avancés ; géographie politique, géopolitique, GWP du pays (région), ONU, OTAN, UE, ALENA, MERCOSUR, APR, OPEP.
Compétences et aptitudes:Être capable de classer les pays selon divers critères, donner une brève description des groupes et sous-groupes de pays dans le monde moderne, évaluer la position politique et géographique des pays selon le plan, identifier les caractéristiques positives et négatives, noter l'évolution du PRG au fil du temps , utiliser les indicateurs économiques et sociaux les plus importants pour caractériser (PIB, PIB par habitant, indice de développement humain, etc.) du pays. Identifiez les changements les plus importants sur la carte politique du monde, expliquez les raisons et prédisez les conséquences de tels changements.
Chargement ...