Systèmes électoraux

Existe deux principaux systèmes électoraux - majoritaire et proportionnel.

À son tour, le système majoritaire est divisé en les principaux types suivants:

Système majoritaire de majorité relative. Dans ce système, le candidat qui reçoit plus de voix que n'importe lequel de ses rivaux est considéré comme élu.

Dans ce système, les élections ont généralement lieu en circonscriptions uninominales, c'est-à-dire qu'un député est élu dans la circonscription. Les quartiers sont beaucoup plus rares multi-membre lorsque plusieurs députés sont élus dans la circonscription. Un exemple est l'élection du collège électoral présidentiel aux États-Unis dans l'État ou district fédéral dans lesquelles les listes électorales concourent.

En règle générale, avec un tel système, il n'est pas installé minimum obligatoire participation des électeurs au vote.

L'avantage de ce système est que les élections se déroulent en un seul tour.

Le principal inconvénient de ce système est que le député est élu à la majorité relative des voix. La majorité absolue peut voter contre, mais ses voix sont perdues. De plus, les députés nommés par de petits partis ont tendance à perdre les élections et ces partis perdent leur représentation. Cependant, le parti vainqueur fournit souvent la majorité absolue au parlement et peut former un gouvernement stable.

Système majoritaire de majorité absolue. Dans ce système, plus de la moitié du vote populaire est nécessaire pour être élu.

La majorité absolue peut être triple :

a) du nombre d'électeurs inscrits ;

Dans un tel système, un seuil inférieur de participation électorale est généralement fixé. S'il n'est pas atteint, les élections sont déclarées invalides ou échouées.

Les élections ont généralement lieu dans des circonscriptions uninominales.

Les inconvénients de ce système :

a) le parti qui obtient la majorité des voix dans le pays ne peut pas obtenir le plus grand nombre de sièges au parlement ;

c) l'inefficacité des élections, surtout avec un grand nombre de candidats. Si aucun des candidats n'obtient le nombre de voix requis au premier tour, un second tour (vote répété) a lieu, au cours duquel, en règle générale, les deux candidats qui ont obtenu le plus Suite voix au premier tour (re-vote).

Les principaux moyens de surmonter l'inefficacité sont les suivants :

a) pour une élection au second tour, il suffit d'obtenir une majorité relative des suffrages ;

b) vote alternatif. Ce système peut être considéré sur l'exemple de l'Australie. Lors du vote, les électeurs organisent les numéros selon leur préférence (1, 2, 3, 4, etc.). Si aucun des candidats n'a obtenu la majorité absolue, alors la redistribution des voix entre les candidats est effectuée, en commençant par celui qui a obtenu le moins grand nombre des deux premières préférences indiquées dans ses bulletins, jusqu'à ce que l'un des candidats obtienne le nombre requis nombre de voix.

Majorité qualifiée Système majoritaire. Pour être élu selon ce système, il faut recueillir les 2/3 des voix de l'électorat. Parfois, la loi peut déterminer un pourcentage différent de votes.

Le vote cumulatif et le système de vote unique non transférable sont une sorte de système majoritaire.

Vote cumulatif- chaque électeur d'une circonscription plurinominale dispose d'autant de voix qu'il y a de candidats à élire, ou un nombre différent, statutaire, mais il est égal pour tous les électeurs. Un électeur peut donner une voix à plusieurs candidats ou toutes les voix à un seul candidat. Un tel système se retrouve dans les élections autonomes de certains États allemands.

Système de vote unique non transférable (semi-proportionnel)- dans une circonscription plurinominale, un électeur vote pour un seul candidat de l'une ou l'autre liste de parti. Les candidats qui reçoivent plus de voix que les autres sont considérés comme élus, c'est-à-dire. lors de la détermination des résultats du vote, le principe du système majoritaire de la majorité relative s'applique.

Système de représentation proportionnelle des partis politiques.

L'essence de ce système est que le nombre de mandats de députés reçus par le parti est proportionnel au nombre de suffrages exprimés en sa faveur. Les partis présentent des listes de candidats et les électeurs ne votent pas pour des candidats spécifiques, mais pour la liste des candidats du parti.

Les listes de candidats peuvent être liées et libres. Avec une liste couplée, l'électeur n'a pas le droit d'apporter des modifications aux listes soumises par les partis. Avec les listes libres, les électeurs ont ce droit.

Le principal avantage du système est la représentation garantie même des petits partis, mais ayant toujours leur propre électorat.

Les inconvénients du système de représentation proportionnelle sont les suivants :

a) l'instabilité du parlement, où aucun parti ou leur coalition ne peut obtenir une majorité stable ;

b) l'électeur peut ne pas connaître tous les candidats du parti soutenu, c'est-à-dire qu'il vote en fait pour un certain parti, et non pour des candidats spécifiques ;

c) le système ne peut être appliqué que dans les circonscriptions plurinominales. Comment plus grand comté, plus le degré de proportionnalité peut être élevé.

Les principaux moyens de pallier ces lacunes sont le quota sélectif et la méthode du diviseur.

Quota électoral (compteur électoral) est le nombre minimum de votes requis pour élire un candidat.

La méthode du diviseur consiste à diviser séquentiellement le nombre de suffrages reçus par chaque liste de candidats par une certaine série de diviseurs. Selon les diviseurs installés, les grands ou les petits lots en bénéficient. Le plus petit diviseur est le quotient électoral. Si un candidat indépendant est nommé, il doit recevoir un quota fixe de voix.

barrière peut restreindre la participation des partis à la répartition des mandats de député pour deux motifs :

a) les partis qui n'ont pas reçu un seul mandat lors de la première répartition ne sont pas autorisés à participer à la deuxième répartition des mandats, bien qu'ils puissent disposer d'un nombre important de voix restantes ;

b) le plus souvent, les partis qui ne recueillent pas un certain pourcentage de voix sont exclus de la répartition des mandats.

Cette lacune est surmontée de la manière suivante :

Fusion des listes de candidats (blocage)- les partis du bloc se présentent aux élections avec des listes communes de candidats, et après liste commune reçu un certain nombre de mandats, ils se répartissent ces mandats entre eux.

panache- le droit de l'électeur de voter pour des candidats de différentes listes ou ajouter de nouveaux candidats à ces listes. Le panashing peut être utilisé pour système majoritaire avec des circonscriptions plurinominales ou au système proportionnel. Dans un système proportionnel, le panache peut se combiner avec le vote préférentiel.

Mixte (systèmes proportionnels majoritaires). Dans un système mixte, le plus souvent la moitié des députés sont élus au scrutin majoritaire à la majorité relative, et l'autre moitié au scrutin proportionnel.

Pour le fonctionnement système politique de n'importe quel état sont importants systèmes électoraux utilisé dans la formation de la composition des institutions représentatives centrales et locales, ainsi que des élus.

Le terme « système électoral » deux heures valeurs.

Premier arrivé large sens, le système électoral signifie totalité relations publiques survenant dans le processus des élections à différents niveaux : fédéral, régional, municipal.

C'est dans ce sens que le terme "système électoral de la Russie" est utilisé dans les médias médias de masseà la veille ou au cours d'une campagne électorale pour les élections Douma d'État ou le président de la Fédération de Russie, un organe représentatif d'une entité constitutive de la Fédération, ou gouvernement local.

Deuxièmement, dans étroit sens du terme « système électoral » est mode de répartition des mandats entre candidats ou listes de candidats.

Et si le système électoral au sens large peut inclure des relations à la fois réglementées et non réglementées par les normes du droit, alors au sens étroit le système électoral est toujours un ensemble de règles, de procédures, de critères établis par la législation électorale, par lesquels le les résultats du vote sont déterminés.

L'utilisation de tel ou tel système électoral est dans une certaine mesure le résultat de la corrélation des forces politiques dans la société. Selon le système électoral utilisé, les résultats des élections avec les mêmes résultats de vote peuvent être différents. Peser vos options dans chaque type systèmes électoraux, les forces politiques choisissent l'option la plus avantageuse pour elles de former un corps élu.

Les plus courantes sont Deux types systèmes électoraux : majoritaire et proportionnel, et dans un certain nombre de pays, dont la Fédération de Russie, une troisième variété est utilisée - mixte système électoral (combinaison du majoritaire et du proportionnel).

Systèmes électoraux utilisés pour déterminer les résultats du vote la règle de la majorité est appelée majoritaire,

et celles basées sur principe de conformité(proportionnalité) entre les votes reçus et les mandats remportés, sont appelés proportionnel X.

Le système électoral majoritaire est considéré comme le plus ancien : c'est à partir de lui que sont nées les élections législatives. Il contribue à la création d'un gouvernement stable basé sur le parti majoritaire, il est basé sur le principe de la majorité, c'est-à-dire le candidat (liste de candidats) qui obtient la majorité des voix dans la circonscription (ou dans l'ensemble du pays) est considéré comme élu.

Au cours d'une assez longue période historique d'application du système majoritaire, il s'est développé ses trois variantes, soit trois types de majorité : relatif, absolu et qualifié.

Système majoritaire de majorité relative est utilisé dans de nombreux pays (USA, Grande-Bretagne, Inde, pays du système juridique anglo-saxon).

En Fédération de Russie, selon le système électoral majoritaire de la majorité relative jusqu'à l'adoption d'un nouveau loi fédérale Le 18 mai 2005, la moitié des députés de la Douma d'État de l'Assemblée fédérale de la Fédération de Russie et la majorité des organes législatifs (représentatifs) ont été élus le pouvoir de l'État sujets de la Fédération de Russie, organes représentatifs de l'autonomie locale. La loi fédérale sur les élections des députés à la Douma d'État de 2002 stipulait qu'un candidat enregistré qui a reçu le plus grand nombre voix des électeurs qui ont pris part au vote.

Ainsi, dans ce système, un candidat (liste de candidats) doit recevoir plus de voix que tout autre candidat (liste) pour être élu. Dans un tel système, un candidat qui n'obtient que 10 à 12 % des voix peut devenir le vainqueur. Il est important qu'aucun autre candidat ne reçoive plus de voix (si plusieurs candidats reçoivent le même nombre de voix, alors la question est tranchée par tirage au sort ou par la période d'inscription).

Habituellement, dans le cadre du système majoritaire de la majorité relative, les élections ont lieu dans des circonscriptions uninominales, bien que la formation de circonscriptions plurinominales soit également possible. Ainsi, dans certaines régions de Russie, lors des élections municipales, il existe des exemples de création de telles circonscriptions électorales. Par exemple, dans la région de Yaroslavl, la ville de Psreslavl-Zalessky a été déclarée une circonscription électorale plurinominale, dans laquelle un nombre de candidats égal au nombre de sièges de député dans l'organe représentatif de l'autonomie locale de la ville a été élu.

Dignité système majoritaire de majorité relative est son efficacité- quelqu'un obtiendra toujours une majorité relative. Cela élimine un deuxième tour d'élections fastidieux et coûteux (revote) pour les électeurs. L'application de ce système donne de bons résultats dans un système bipartite, lorsqu'il n'y a que deux rivaux de candidats. Mais lorsqu'il y a beaucoup de candidats et que les voix de l'électorat sont dispersées entre eux, ce système déforme fondamentalement la volonté du corps électoral. Même dans le cadre du système bipartite du Royaume-Uni, il y a eu des cas où les candidats d'un parti ont reçu moins de votes nationaux dans l'ensemble, mais plus de sièges à la Chambre des communes.

désavantage du système considéré est qu'il prive les petits partis de représentation et donne une image déformée du rapport réel des forces politiques, puisque les candidats soutenus par moins de la moitié des électeurs l'emportent. Les votes exprimés « contre » le candidat gagnant sont perdus, non comptés, c'est-à-dire la volonté de la majorité ne trouve pas sa manifestation dans les élections.

Système majoritaire de la majorité absolue est également assez courant. Il est parfois appelé le modèle français, car il est traditionnellement utilisé en France et dans les anciennes dépendances françaises. Selon ce système, au moins 50 % (minimum 50 % plus une voix) de tous les suffrages exprimés doivent être reçus pour être élu. Dans le même temps, la législation électorale des pays où ce système est appliqué souligne que la majorité des suffrages valables est requise pour l'élection, tandis que les bulletins déclarés nuls sont exclus du décompte.

Ce système n'apporte pas toujours des résultats du premier coup, car avec un grand nombre de candidats, les voix de l'électorat sont réparties entre tous les candidats de sorte qu'aucun d'entre eux ne reçoive la majorité requise de 50 %. Dans ce système, un deuxième tour de scrutin (revote) a lieu, généralement entre deux candidats qui ont reçu le plus grand nombre votes. De ce fait, il est plus facile pour l'un d'entre eux d'obtenir la majorité absolue des suffrages.

Dans un certain nombre de pays, des élections répétées peuvent avoir lieu dans un tel cas. Ainsi, dans notre pays, selon les lois de 1978 sur les élections au Soviet suprême de l'URSS et au Soviet suprême de la RSFSR, dans le cas où aucun des candidats en lice dans la circonscription n'était élu, il s'agissait précisément d'élections répétées , c'est à dire toutes les procédures électorales ont été effectuées : présentation et enregistrement des candidats, campagne, vote. Les mêmes règles ont été établies par la législation sur les élections aux soviets à tous les niveaux - du régional (territorial) au rural (établissement). Un tel système a existé jusqu'à la fin des années 1980 ; jusqu'à ce que le principe d'élections alternatives obligatoires soit établi par la loi (auparavant, un seul candidat était désigné dans chaque circonscription, qui était le candidat d'un bloc unique de communistes et de sans-parti, dont l'élection était, en règle générale, acquise d'avance conclusion).

Actuellement, le système électoral majoritaire de la majorité absolue est utilisé dans la Fédération de Russie lors de l'élection du président de la Russie. La loi fédérale de 2002 « sur l'élection du président de la Fédération de Russie » établit qu'un candidat enregistré qui obtient plus de la moitié des voix des électeurs qui ont pris part au vote est considéré comme élu. Le nombre d'électeurs ayant pris part au scrutin est déterminé par le nombre de bulletins de la forme établie trouvés dans les urnes.

La loi établit que si plus de deux candidats inscrits figuraient sur le bulletin de vote et qu'aucun d'entre eux n'a été élu au poste de président de la Fédération de Russie à la suite des élections générales, la Commission électorale centrale de la Fédération de Russie nomme un nouveau vote (c'est-à-dire le second tour de scrutin) pour les deux candidats inscrits qui ont reçu le plus grand nombre de voix. Un vote répété est prévu s'il y a une demande écrite du candidat inscrit pour consentir à procéder à un vote répété sur sa candidature. Si, avant le second tour, l'un des candidats inscrits pour voter a retiré sa candidature ou s'est désisté pour d'autres raisons, sa place, par décision de la CEC de la Fédération de Russie, est transférée au candidat inscrit suivant en termes du nombre de votes reçus après les candidats pour lesquels la CEC avait initialement prévu un nouveau vote (sous réserve de son consentement écrit pour procéder à un second vote sur sa candidature).

Selon les résultats du vote répété, un candidat enregistré qui a reçu un plus grand nombre de voix lors du vote est considéré comme élu au poste de président de la Fédération de Russie, au second tour, dans ce cas, une majorité relative de votes est suffisant, c'est pourquoi un tel système est appelé « système à deux tours ».

Un vote répété peut être organisé pour un candidat dans le cas où, après le retrait des candidats inscrits, il ne reste qu'un seul candidat. Dans le même temps, un candidat enregistré est considéré comme élu au poste de président de la Fédération de Russie s'il obtient au moins 50% des voix des électeurs qui ont pris part au vote. Un vote répété pour l'élection du président de la Fédération de Russie a lieu depuis 1991.

Le système électoral majoritaire de la majorité absolue a son propre avantages et inconvénients.

Son dignité on pense que lorsqu'il est utilisé lors d'élections parlementaires, il vous permet de créer un gouvernement fort et stable, basé sur une majorité au parlement. Défaut est que, comme dans le système majoritaire, les suffrages exprimés pour les candidats vaincu, disparaissent, et ces électeurs ne feront pas entrer leur candidat au parlement. De plus, ce système est moins efficace, ce qui nécessite un vote répété, dans lequel, comme nous l'avons vu, le résultat de l'élection peut être établi selon le système de la majorité relative.

Le troisième type de système électoral majoritaire est système de super-majorité, qui est encore plus inefficace, il est donc rarement utilisé. Dans ce système, la loi établit un certain pourcentage de voix qu'un candidat (liste de candidats) doit obtenir pour être élu. Ce pourcentage est généralement supérieur à la majorité absolue, c'est-à-dire plus de 50 % plus une voix, mais peut être différent. Ainsi, en Italie, avant la réforme du système électoral de 1993, qui a amendé l'actuelle Constitution de 1947 et changé la procédure de détermination des résultats des élections au Sénat et à la Chambre des députés, un candidat au poste de sénateur devait recevoir au moins 65% de tous les suffrages exprimés, ce qui est irréaliste (au mieux, sept sénateurs sur 315 ont été élus). Le président de l'Italie est élu par le parlement à la majorité qualifiée. Pour l'emporter, une majorité des deux tiers de l'Assemblée, composée de députés, est requise. Après le troisième tour, si personne ne gagne, la majorité absolue est prévue, c'est-à-dire 50% plus une voix. En l'absence d'accord entre les formations politiques et les factions, les élections présidentielles ont souvent nécessité un très grand nombre de tours. par exemple, en 1971, 23 rondes ont eu lieu.

Si personne ne gagne au premier tour à la majorité qualifiée, un second tour suit, qui a généralement lieu une à deux semaines plus tard. Au second tour, les deux candidats qui ont obtenu le plus grand nombre de voix au premier tour sont présentés pour un nouveau vote des électeurs.

Mais le second tour peut être organisé différemment. Le pourcentage de voix dans un système à majorité qualifiée peut être établi non pas à partir du nombre d'électeurs, mais à partir du nombre total d'électeurs inscrits. Ainsi, au Costa Rica, un candidat au poste de président du pays doit obtenir 40 % plus une voix de tous les électeurs inscrits (article 138 de la Constitution).

Système électoral proportionnel Il évite bon nombre des lacunes inhérentes au système majoritaire.

Ce système a été utilisé pour la première fois à la fin du XIXe siècle. dans plusieurs pays : en Serbie - depuis 1888, en Belgique - depuis 1889, dans certains cantons suisses - depuis 1891-1893, en Finlande - depuis 1906.

L'essentiel dans le système proportionnel n'est pas l'établissement d'une majorité des voix, mais le calcul quotient électoral (compteur électoral). C'est le nombre de voix nécessaires pour élire au moins un député sur l'une ou l'autre liste de candidats présentés par un parti politique, bloc électoral.

Les sièges sont répartis par la commission électorale compétente (district, centrale) au prorata des suffrages recueillis par chaque parti. Pour les répartir, la commission calcule d'abord le quotient électoral. Il est obtenu en divisant nombre total suffrages exprimés et validés par le nombre de sièges (mandats) dans la circonscription concernée. C'est la manière la plus simple de calculer le quota (méthode T. Hare). Par exemple, dans une circonscription électorale, 180 000 votes sont exprimés et neuf sièges à la Chambre sont à pourvoir. Le quotient électoral sera donc égal à 180 000 : 9 = 20 000 voix.

Après avoir déterminé le quotient électoral de chaque liste de parti, les mandats de député reçoivent autant de candidats que le nombre de fois où le quotient électoral correspond au nombre de voix recueillies par le parti aux élections.

Si dans une circonscription électorale trois partis ont concouru pour neuf mandats de député et que 60 000 électeurs ont voté pour la liste du parti A, 80 000 électeurs ont voté pour la liste du parti B et 40 000 électeurs ont voté pour le parti C, alors les mandats de député seront répartis comme suit : le parti A recevra 3 places, puisque le quotient électoral correspondra au nombre de suffrages recueillis par lui trois fois (60 000 : : 20 000 = 3) ; le parti B recevra 4 sièges (80 000 : 20 000 = 4) ; Le parti B recevra deux sièges (40 000 : 20 000 = 2). Dans notre exemple, selon les résultats du vote, les neuf mandats ont été répartis. Cependant, il s'agit d'une variante idéale, et il existe presque toujours une situation dans laquelle le quotient électoral ne correspond pas un nombre entier de fois au nombre de voix recueillies par chaque parti.

Considérons la situation sur un autre exemple. Trois partis se disputent les cinq mandats. Il y avait 180 000 votes exprimés dans la circonscription. Ces votes ont été répartis comme suit :

La répartition des mandats entre les listes de partis se fait en divisant les suffrages reçus par celles-ci par le quotient électoral. Ainsi, les résultats ressembleraient à ceci : Lot A - 86 000 : 36 000 = 2,3889 ; lot B - 22 000 : 36 000 = = 0,6111 ; parti C - 72 000 : 36 000 = 2. Ainsi, le parti A a remporté 2 sièges, le parti B - 0, le parti C - 2. Quatre sièges sur cinq ont été distribués.

La question de la prise en compte de ces résidus est l'une des plus délicates pour déterminer les résultats des élections au scrutin proportionnel. Deux méthodes de distribution des résidus sont couramment utilisées : la méthode du plus grand résidu et la méthode de la plus grande moyenne. La première - la méthode du plus grand reste - consiste dans le fait que les mandats non répartis sont transférés aux partis qui ont le plus grand solde formé à la suite de la division des voix reçues par la liste des électeurs du parti par le quotient électoral. Selon cette méthode, le mandat non attribué sera donné au parti B, puisque son solde est le plus important.

La deuxième méthode - la plus grande moyenne - consiste à transférer les mandats non distribués aux partis ayant la plus grande moyenne. Cette moyenne est calculée en divisant le nombre de voix obtenues par le parti par le nombre de mandats déjà obtenus par la liste du parti, augmenté de un.

La moyenne la plus élevée du lot A sera de 86 000 : (2+1) = 28,6667 ; partie B - 22 000 : (0+1) = 22 000 ; lot B - 72 000 : : (2+1) = 24 000.

Ainsi, le parti A a la moyenne la plus élevée, il recevra un mandat qui n'a pas été distribué à la première tentative. Comme on peut le voir, les résultats sur la répartition des mandats se sont avérés différents lors de l'utilisation diverses méthodes. La règle du reste le plus élevé est la plus avantageuse pour les petits partis, tandis que la règle de la moyenne la plus élevée est la plus avantageuse pour les grands partis.

La méthode proposée par le scientifique belge s'est généralisée parmi les options de calcul du quotient électoral. d "Ondtom(méthode du diviseur), qui permet de répartir immédiatement tous les mandats dans la circonscription. Son essence est la suivante : le nombre de voix reçues par chaque liste de parti par circonscription est divisé séquentiellement par 1, 2, 3, 4, etc. jusqu'à un nombre correspondant au nombre de listes. Les nombres obtenus sont classés par ordre décroissant. Ce quotient, qui correspond à son ordinal au nombre de mandats revenant à une circonscription donnée, est un quotient électoral.

Nous organisons les quotients résultants par ordre décroissant et établissons que la cinquième place dans l'ordre est occupée par le nombre 28 667. C'est le quotient. Nous divisons les votes reçus par les partis par le quotient et déterminons que les partis ont reçu le nombre de mandats suivant : parti A - 3, parti B - 0, parti C - 2.

Une autre méthode est utilisée principalement dans les circonscriptions nationales, où les sièges sont restés non attribués non pas en raison de l'utilisation d'un quota, mais en raison du "fonctionnement d'une barrière (généralement une telle barrière est fixée à un niveau de trois à cinq pour cent). Un sept pour cent barrière a été établie par la loi du Liechtenstein et depuis 2007. - dans la Fédération de Russie).

La barrière protectrice répond à la volonté de créer les conditions d'un travail efficace du parlement, lorsqu'il emploie principalement des partis qui représentent les intérêts de larges groupes de la population et créent de grandes factions parlementaires. Il empêche également les petits partis d'entrer au parlement et stimule le processus de fusion ou de blocage avec les plus grands. En même temps, la barrière protectrice est une sorte de restriction à la démocratie, puisque son fonctionnement prive les petits partis soutenus par un certain pourcentage de la population du droit de participer à la répartition des mandats de députés. Ainsi, la volonté des électeurs qui ont voté pour ce parti n'est nullement prise en compte. DANS Fédération Russe Les opposants à la barrière des cinq pour cent ont saisi la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie, cherchant à annuler la disposition pertinente de la législation électorale. Cependant, la Cour constitutionnelle s'est abstenue de reconnaître la barrière de protection comme inconstitutionnelle.

La barrière signifie que les partis qui recueillent moins que le pourcentage de voix établi par la loi ne sont pas autorisés à participer à la répartition des sièges. Dans ce cas, les mandats non distribués restants sont transférés aux partis qui ont franchi la barrière, au prorata du nombre de suffrages recueillis par ces partis. Plus un parti reçoit de voix, plus il recevra proportionnellement des sièges de la réserve des mandats de députés non répartis.

Dans un système proportionnel, l'électeur vote souvent pour une personne distincte, il aimait les candidats ou le chef du parti, mais pour le programme du parti. En votant, il soutient la politique

de l'un ou l'autre parti (bloc électoral). Comment répartir les votes des électeurs entre des candidats spécifiques inclus dans les listes de partis.

Cette question est résolue dans la législation électorale de différentes manières. Premièrement, il y a le principe de l'ordre des candidats sur la liste : les mandats sont attribués aux limes qui occupent les premières places dans la liste du parti et, par conséquent, dans le scrutin. L'ordre du candidat dans la liste est déterminé par le parti et les candidats qui occupent les premiers numéros d'ordre de la liste deviennent députés. En règle générale, ce sont les dirigeants des partis (associations), les personnes qui dirigent leur politique.

Deuxièmement, l'électeur peut avoir la possibilité de modifier l'ordre des candidats dans la liste par un vote préférentiel (préférentiel). Il permet à l'électeur de soutenir un certain parti en votant et en même temps de donner la préférence à un ou plusieurs candidats spécifiques d'une liste de parti donnée. Lorsqu'il vote pour la liste de « son » parti, l'électeur peut marquer avec les chiffres 1.2.3 les personnes qu'il aimerait voir élues en premier lieu. Dans ce cas, la commission électorale doit compter le nombre de préférences différentes et déclarer élues celles qui ont recueilli le plus de la première, puis de la seconde, et ainsi de suite. préférences

Le nombre de personnes ainsi élues dépend, bien entendu, du nombre de sièges attribués au parti conformément au quota. Cependant, la loi n'autorise généralement pas beaucoup de préférences ; en Autriche, par exemple, un électeur n'est autorisé à en spécifier qu'une seule.

mixte Le système électoral implique l'utilisation simultanée dans le pays des systèmes majoritaire et proportionnel. Dans le même temps, l'objectif de combiner les avantages et les mérites de chacun de ces systèmes dans l'élection des différents organes de l'État est atteint.

Un système électoral mixte peut être de deux types :

1) le système majoritaire est majoritairement utilisé et est complété par un système proportionnel. Par exemple, au Mexique, la chambre basse du parlement est composée de 300 députés, élus au système majoritaire à la majorité relative dans les circonscriptions uninominales, et de 100 députés, élus au système de représentation proportionnelle, qui se tient dans les circonscriptions plurinominales. En 1993, l'Italie est passée à un système électoral mixte : 75 % des sièges dans chacune des chambres du parlement seront mélangés selon le système majoritaire dans des circonscriptions uninominales ; 25% - dans les circonscriptions plurinominales au système proportionnel ;

2) la moitié des députés au parlement sont élus dans des circonscriptions à mandat unique qui couvrent tout le pays, et la seconde moitié - selon les listes nationales des partis (Allemagne, Géorgie, etc.).

Dans tout type de système électoral mixte, un électeur, se présentant au bureau de vote, reçoit deux bulletins de vote. Dans l'un, il choisit un candidat au scrutin majoritaire, mais dans le second - un parti (bloc, association) - à la proportionnelle. Ce système donne à l'électeur la possibilité de choisir à la fois une personnalité politique particulière et le parti qu'il aime. Dans les systèmes mixtes, en règle générale, une barrière de protection est utilisée.

La loi fédérale sur l'élection des députés à la Douma d'État de 2005 a modifié le système électoral mixte qui existait en Russie depuis 1993, supprimant l'élection de 225 députés à la Douma d'État selon le système majoritaire. Lors des élections de 2007, tous les députés seront élus selon le système proportionnel, c'est-à-dire. dans la circonscription électorale fédérale au prorata du nombre de suffrages exprimés pour les listes fédérales de candidats à la députation.

Quant au mode de répartition proportionnelle des mandats de député, il correspond aux règles du système appliqué.

La Commission électorale centrale de la Fédération de Russie calcule le nombre de suffrages exprimés pour les listes fédérales de candidats admis à la répartition des mandats de député (chacune des listes de candidats doit recevoir 7 et plus d'un pourcentage des voix des électeurs qui ont pris part au vote, à condition que qu'il existait au moins deux listes de ce type et que plus de 60 % des suffrages exprimés en faveur de ces listes).

Cette somme de voix est divisée par 450 - le nombre de mandats de députés répartis sur la circonscription fédérale. Le résultat obtenu est le premier quotient électoral (appelé quotient électoral), qui est utilisé dans le processus de répartition des mandats de député entre les listes fédérales de candidats.

Le nombre de suffrages recueillis par chaque liste fédérale de candidats admis à la répartition des mandats de député est divisé par le premier quotient électoral. partie entière le nombre obtenu à la suite d'une telle division est le nombre de mandats de députés que la liste fédérale correspondante de candidats reçoit à la suite de la répartition initiale des mandats de députés.

Si après cette procédure il reste des mandats de député non répartis, leur répartition secondaire est effectuée. Les mandats non répartis sont transférés un par un aux listes fédérales de candidats qui ont la plus grande partie fractionnaire du nombre obtenu à la suite d'une division, dont la procédure est décrite ci-dessus. Si les parties décimales sont égales (après la virgule décimale jusqu'au sixième chiffre inclus), la préférence est donnée à la liste fédérale de candidats pour laquelle le plus grand nombre de suffrages a été exprimé.

Après la répartition des mandats de député entre les listes fédérales, ils sont répartis au sein de chaque liste entre les groupes régionaux de candidats et la partie fédérale de la liste fédérale des candidats. La méthodologie détaillée pour une telle distribution est établie par l'art. 83 de la loi fédérale sur les élections des députés à la Douma d'État de 2005. Si, en raison de la mise en œuvre des dispositions de cet article, la Douma d'État reste dans une composition non autorisée, les mandats de député non répartis sont transférés sur des listes fédérales de candidats. pas admis à la répartition des mandats de député, qui a obtenu un nombre de voix supérieur au premier privé électoral. Ces normes législatives excluent la possibilité d'un parlement à parti unique.

En cas de cessation anticipée des pouvoirs de la Douma d'Etat ou si le député élu n'a pas démissionné des pouvoirs incompatibles avec son statut, la Commission électorale centrale transfère son mandat de député à un candidat inscrit sur la même liste fédérale de candidats. Le mandat de suppléant est transféré au premier candidat inscrit dans l'ordre de priorité parmi les candidats n'ayant pas reçu de mandat de suppléant et faisant partie du même groupe régional de candidats que le candidat dont le mandat de suppléant est vacant. S'il n'y a plus de candidats inscrits sur la liste fédérale des candidats, le mandat de député reste vacant jusqu'aux prochaines élections des députés à la Douma d'État.

D'une part, ils offrent l'opportunité à des personnes ayant des ambitions politiques et des capacités d'organisation d'être élus aux instances gouvernementales et, d'autre part, ils impliquent le grand public dans vie politique et permettre aux citoyens ordinaires d'influencer les décisions politiques.

système électoral au sens large, ils appellent le système de relations sociales associé à la formation des organes élus du pouvoir.

Le système électoral comprend deux éléments principaux :

théorique (suffrage);
pratique (processus sélectif).

Droit de vote est le droit des citoyens de participer directement à la formation des institutions élues du pouvoir, c'est-à-dire élire et être élu. Le droit de vote s'entend également comme dispositions légales régissant la procédure d'octroi aux citoyens du droit de participer aux élections et le mode de formation des organes gouvernementaux. Les bases du russe moderne suffrage inscrit dans la Constitution de la Fédération de Russie.

Processus électoral est un ensemble de mesures pour la préparation et la conduite des élections. Il comprend, d'une part, les campagnes électorales des candidats et, d'autre part, le travail des commissions électorales pour former un organe élu du pouvoir.

Le processus électoral comprend les composantes suivantes :

nomination des élections;
organisation des circonscriptions électorales, districts, sections;
formation de commissions électorales;
registre de vote;
nomination et inscription des candidats;
préparation des bulletins de vote et des bulletins de vote par correspondance ;
campagne électorale; à propos de la tenue d'un vote ;
dépouillement des votes et détermination des résultats du vote.

Principes des élections démocratiques

Afin d'assurer l'équité et l'efficacité du système électoral, la procédure de conduite des élections doit être démocratique.

Principes démocratiques d'organisation et de tenue d'élections sont les suivants:

universalité - tout citoyens adultes ont le droit de participer aux élections quels que soient leur sexe, leur race, leur nationalité, leur religion, leur situation patrimoniale, etc. ;
égalité des voix des citoyens : chaque électeur dispose d'une voix ;
scrutin direct et secret;
disponibilité de candidats alternatifs, compétitivité des élections ;
publicité des élections;
information véridique des électeurs ;
absence de pression administrative, économique et politique ;
l'égalité des chances pour les partis politiques et les candidats ;
le volontariat de la participation aux élections ;
réponse légale à tout cas de violation de la loi électorale ;
fréquence et régularité des élections.

Caractéristiques du système électoral de la Fédération de Russie

En Fédération de Russie, le système électoral établi réglemente la procédure d'élection du chef de l'État, des députés à la Douma d'État et des autorités régionales.

Candidat au poste Président de la Fédération de Russie peut être un citoyen russe âgé d'au moins 35 ans, vivant en Russie depuis au moins 10 ans. Un candidat ne peut pas être une personne qui a une nationalité étrangère ou qui a une résidence visible, une condamnation non expurgée et en suspens. Une même personne ne peut occuper la fonction de président de la Fédération de Russie pendant plus de deux mandats consécutifs. Le Président est élu pour six ans au suffrage universel, égal et direct au scrutin secret. Les élections présidentielles se tiennent au scrutin majoritaire. Le Président est considéré élu si, au premier tour de scrutin pour l'un des candidats, la majorité des électeurs qui ont pris part au scrutin ont voté. Si cela ne se produit pas, un second tour est désigné, auquel participent les deux candidats qui ont obtenu le plus grand nombre de voix au premier tour, et celui qui a obtenu le plus de voix des électeurs ayant pris part au vote que l'autre inscrit le candidat gagne.

Député de la Douma d'État un citoyen de la Fédération de Russie qui a atteint l'âge de 21 ans et qui a le droit de participer aux élections a été élu. 450 députés sont élus à la Douma d'État à partir des listes de partis au scrutin proportionnel. Pour franchir le seuil électoral et recevoir des mandats, un parti doit obtenir un certain pourcentage des voix. La durée du mandat de la Douma d'État est de cinq ans.

Les citoyens russes participent également aux élections en organismes gouvernementaux et des postes élus dans sujets de la Fédération de Russie. Selon la Constitution de la Fédération de Russie. le système des collectivités territoriales de l'État est établi par les sujets de la Fédération de manière indépendante conformément aux principes fondamentaux de l'ordre constitutionnel et de la législation en vigueur. La loi établit des jours spéciaux pour voter lors des élections aux autorités de l'État des entités constitutives de la Fédération et des gouvernements locaux - le deuxième dimanche de mars et le deuxième dimanche d'octobre.

Types de systèmes électoraux

Par système électoral au sens étroit, on entend la procédure de détermination des résultats du scrutin, qui repose principalement sur le principe décompte des voix.

Sur cette base, il existe trois grands types de systèmes électoraux :

majoritaire;
proportionnel;
mixte.

Système électoral majoritaire

Dans des conditions majoritaire système (de fr. majorite - majorité) gagne le candidat qui a reçu la majorité des voix. La majorité peut être absolue (si un candidat obtient plus de la moitié des voix) et relative (si un candidat obtient plus de voix qu'un autre). L'inconvénient du système majoritaire est qu'il peut réduire les chances des petits partis d'être représentés au gouvernement.

Le système majoritaire signifie que pour être élu, un candidat ou un parti doit recueillir la majorité des voix des électeurs de la circonscription ou de tout le pays, tandis que ceux qui ont recueilli une minorité de voix ne reçoivent pas de mandats. Les systèmes électoraux majoritaires sont divisés en systèmes à majorité absolue, qui sont plus couramment utilisés dans les élections présidentielles et dans lesquels le vainqueur doit obtenir plus de la moitié des voix (minimum - 50 % des voix plus une voix), et systèmes à majorité relative (Royaume-Uni , Canada, États-Unis, France, Japon, etc.), lorsqu'il est nécessaire de devancer les autres prétendants pour gagner. Lors de l'application du principe de la majorité absolue, si aucun candidat n'obtient plus de la moitié des suffrages, un second tour est organisé, au cours duquel sont présentés les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages (parfois tous les candidats ayant obtenu plus que le minimum nombre de voix au premier tour sont admises au second tour).

système électoral proportionnel

proportionnel Le système électoral implique le vote des électeurs selon les listes des partis. Après les élections, chacun des partis reçoit un nombre de mandats proportionnel au pourcentage de suffrages obtenus (par exemple, un parti qui recueille 25 % des suffrages obtient 1/4 des sièges). Lors des élections parlementaires, il est généralement établi barrière de pourcentage(seuil électoral) qu'un parti doit franchir pour faire entrer ses candidats au parlement ; en conséquence, les petits partis qui n'ont pas un large aide sociale, ne reçoivent pas de mandats. Les votes pour les partis qui n'ont pas franchi le seuil sont répartis entre les partis qui ont remporté les élections. Un système proportionnel n'est possible que dans les circonscriptions à mandats multiples, c'est-à-dire où plusieurs députés sont élus et l'électeur vote pour chacun d'eux personnellement.

L'essence du système proportionnel réside dans la répartition des mandats au prorata du nombre de suffrages reçus ou par coalitions électorales. Le principal avantage de ce système est la représentation des partis dans les organes électifs en fonction de leur popularité réelle auprès des électeurs, ce qui permet d'exprimer plus pleinement les intérêts de tous les groupes, d'intensifier la participation des citoyens aux élections et en général. Afin de pallier la fragmentation partisane excessive de la composition du parlement, de limiter la possibilité pour des représentants de forces radicales voire extrémistes d'y pénétrer, de nombreux pays utilisent des barrières de protection, ou des seuils qui établissent le nombre minimum de voix nécessaires pour obtenir des mandats de député . Habituellement, il varie de 2 (Danemark) à 5% (Allemagne) de tous les suffrages exprimés. Parties qui ne se sont pas réunies minimum nécessaire votes, ne reçoivent pas un seul mandat.

Analyse comparative des systèmes proportionnel et électoral

Majorité un système électoral dans lequel le candidat ayant obtenu le plus de voix l'emporte contribue à la formation d'un système de parti bipartisan ou "bloc", tandis que proportionnel en vertu de laquelle les partis qui n'ont le soutien que de 2 à 3 % des électeurs peuvent faire entrer leurs candidats au parlement, renforce la fragmentation et la fragmentation des forces politiques, la préservation de nombreux petits partis, y compris les plus extrémistes.

Bipartisme suppose la présence de deux grands partis politiques à peu près égaux en influence, qui se remplacent alternativement au pouvoir en remportant la majorité des sièges au parlement, élus au suffrage universel direct.

Système électoral mixte

Actuellement, de nombreux pays utilisent des systèmes mixtes qui combinent des éléments des systèmes électoraux majoritaire et proportionnel. Ainsi, en Allemagne, la moitié des députés du Bundestag est élue selon le système majoritaire de la majorité relative, la seconde - selon le système proportionnel. Un système similaire a été utilisé en Russie lors des élections à la Douma d'État en 1993 et 1995.

mixte le système implique une combinaison de systèmes majoritaires et proportionnels ; par exemple, une partie du parlement est élue au système majoritaire et la seconde - au système proportionnel; dans ce cas, l'électeur reçoit deux bulletins de vote et émet un vote pour la liste du parti, et le second pour un candidat déterminé élu à la majorité.

Au cours des dernières décennies, certaines organisations (partis verts, etc.) utilisent système électoral consensuel. Il a une orientation positive, c'est-à-dire qu'il se concentre non pas sur la critique de l'adversaire, mais sur la recherche du candidat ou de la plateforme électorale la plus acceptable pour tous. En pratique, cela se traduit par le fait que l'électeur vote non pas pour un, mais pour tous (nécessairement plus de deux) candidats et classe sa liste dans l'ordre de ses propres préférences. Cinq points sont attribués pour la première place, quatre pour la deuxième, trois pour la troisième, deux pour la quatrième et une pour la cinquième. Après le vote, les points reçus sont additionnés et le gagnant est déterminé par leur nombre.

La fonction la plus importante du processus électoral est qu'un facteur politique et juridique aussi important pour les autorités, pour tout État que la légitimité, est déterminé principalement par les résultats de la volonté des citoyens lors du vote pendant la période électorale. Ce sont les élections qui sont un indicateur précis des goûts et des aversions idéologiques et politiques de l'électorat.

Ainsi, il semble justifié de définir l'essence du système électoral, premièrement, comme un ensemble de règles, de techniques et de méthodes réglementées par la loi lutte politique pour le pouvoir, qui régissent le fonctionnement du mécanisme de formation des pouvoirs publics et de l'autonomie locale. Deuxièmement, le système électoral est mécanisme politiqueà travers lequel les partis politiques, mouvements et autres entités processus politique exercent en pratique leur fonction de lutte pour la conquête ou le maintien du pouvoir étatique. Troisièmement, le processus et le mécanisme électoraux sont un moyen d'assurer le degré de légitimité du pouvoir nécessaire à la mise en œuvre du pouvoir de l'État.

DANS monde moderne Il existe deux types de systèmes électoraux - majoritaire et proportionnel. Chacun de ces systèmes a ses propres variétés.

Il tire son nom du mot français majorite (majorité), et le nom même de ce type de système clarifie dans une large mesure son essence - le vainqueur et, par conséquent, le propriétaire du poste électif correspondant devient le participant à la campagne électorale qui a obtenu la majorité des voix. Le système électoral majoritaire existe en trois versions :

1) le système majoritaire de la majorité relative, lorsque le candidat qui a réussi à obtenir plus de voix que n'importe lequel de ses rivaux est reconnu comme vainqueur ;
2) le système majoritaire de la majorité absolue, dans lequel plus de la moitié des suffrages exprimés aux élections est nécessaire pour gagner (le nombre minimum dans ce cas est de 50 % des suffrages plus 1 vote) ;
3) un système majoritaire de type mixte ou combiné, dans lequel pour gagner au premier tour, il est nécessaire d'obtenir la majorité absolue des voix, et si ce résultat ne peut être atteint par aucun des candidats, le second tour a lieu , dans lequel ne vont pas tous les candidats, mais seulement les deux qui ont pris les 1ère et 11ème places au premier tour, puis au second tour, pour gagner les élections, il suffit d'obtenir une majorité relative des voix, c'est-à-dire de obtenir plus de votes qu'un concurrent.

Dans le système majoritaire, les suffrages exprimés sont comptés dans des circonscriptions uninominales, chacune ne pouvant élire qu'un seul candidat. Le nombre de ces circonscriptions à mandat unique dans le cadre du système majoritaire lors des élections législatives est égal au nombre constitutionnel de sièges de députés au parlement. Lors des élections du Président du pays, l'ensemble du pays devient une telle circonscription à mandat unique.

Les principaux avantages du système majoritaire sont les suivants :

1. Il s'agit d'un système universel, car en l'utilisant, vous pouvez élire à la fois des représentants individuels (président, gouverneur, maire) et des organes collectifs du pouvoir de l'État ou de l'autonomie locale (parlement du pays, municipalité de la ville).

2. En raison du fait que dans le cadre du système majoritaire, des candidats spécifiques sont nommés et se font concurrence. L'électeur peut tenir compte non seulement de son affiliation partisane (ou non), de son programme politique, de son adhésion à l'une ou l'autre doctrine idéologique, mais aussi tenir compte des qualités personnelles candidat: son aptitude professionnelle, sa réputation, le respect des critères moraux et des convictions de l'électeur, etc.

3. Aux élections organisées selon le système majoritaire, les représentants des petits partis et même les candidats indépendants non partisans peuvent vraiment participer et gagner avec les représentants des grands partis politiques.

4. Les représentants élus dans les circonscriptions uninominales majoritaires jouissent d'une plus grande indépendance vis-à-vis des partis politiques et des chefs de parti, puisqu'ils reçoivent un mandat directement des électeurs. Cela permet de respecter plus correctement le principe de la démocratie, selon lequel la source du pouvoir devrait être les électeurs, et non les structures des partis. Dans un système majoritaire, l'élu devient beaucoup plus proche de ses électeurs, car ils savent exactement pour qui ils votent.

Bien sûr, le système électoral majoritaire, comme toute autre invention humaine, n'est pas idéal. Ses avantages ne se réalisent pas automatiquement, mais avec "d'autres conditions égales» et dans un très haut degré en fonction de « l'environnement d'application », qui est le régime politique. Par exemple, dans un régime totalitaire régime politique pratiquement aucun des avantages de ce système électoral ne peut être pleinement réalisé, puisqu'il ne remplit dans ce cas que la fonction d'un mécanisme de réalisation de la volonté pouvoir politique et non des électeurs.

Parmi les lacunes objectives du système majoritaire, qui lui sont pour ainsi dire inhérentes depuis le tout début, on distingue généralement les suivantes:.

d'abord, dans le cadre du système électoral majoritaire, les votes des électeurs qui ont été exprimés pour les candidats non gagnants «disparaissent» et ne sont pas convertis en pouvoir, malgré le fait que dans le nombre total de votes exprimés lors des élections, ce sont précisément ces « votes non gagnants »qui peuvent constituer une part très importante, et parfois - pas beaucoup moins que les votes qui ont déterminé le vainqueur, voire le dépasser.

en deuxième, le système majoritaire est à juste titre considéré comme plus coûteux, financièrement coûteux en raison de l'éventuel second tour de scrutin et du fait qu'au lieu de campagnes électorales de plusieurs partis, plusieurs milliers de campagnes électorales de candidats individuels sont organisées.

Troisièmement, avec un système majoritaire, en raison de la victoire possible de candidats indépendants, ainsi que de candidats de petits partis, une probabilité beaucoup plus grande de formation d'autorités trop dispersées, mal structurées et donc mal gérées est créée, dont l'efficacité est significativement réduite à cause de cela. Cette lacune est particulièrement typique des pays avec un système de partis mal structuré et un grand nombre de partis (la Verkhovna Rada d'Ukraine en est un excellent exemple)

Enfin, les opposants au système majoritaire soutiennent qu'il crée une opportunité pour la croissance du rôle des sponsors financiers, contrairement aux droits constitutionnels des électeurs. Très souvent, les gouvernements locaux sont accusés d'utiliser " ressource administrative", c'est à dire. dans le soutien de l'administration de certains candidats, partis, etc. Élections présidentielles en 2004 L'Ukraine l'a confirmé.

Le deuxième genre Le système électoral est un système proportionnel. Le nom lui-même est largement capable de clarifier son essence : les mandats de député sont distribués en proportion directe du nombre de suffrages exprimés pour un parti politique particulier. Le système proportionnel présente un certain nombre de différences importantes par rapport au système majoritaire décrit ci-dessus. Dans un système proportionnel, le dépouillement des voix s'effectue non pas dans le cadre d'une circonscription uninominale, mais dans des circonscriptions plurinominales.

Dans un système électoral proportionnel, les sujets principaux du processus électoral ne sont pas les candidats individuels, mais les partis politiques, dont les listes de candidats se font concurrence dans la lutte pour les votes. Avec un système de vote proportionnel, il n'y a qu'un seul tour d'élections, une sorte de «barrière de passabilité» est introduite, qui s'élève généralement à 4 à 5% du nombre de suffrages exprimés à l'échelle nationale.

Les partis plus petits et moins organisés sont le plus souvent incapables de franchir cette barrière et ne peuvent donc pas compter sur des sièges de députés. Dans le même temps, les suffrages exprimés pour ces partis (et, par conséquent, les mandats de député à l'origine de ces votes) sont redistribués en faveur des partis qui ont réussi à obtenir un score de passage et peuvent compter sur des mandats de député. La part du lion de ces votes « redistribués » revient aux partis qui ont réussi à obtenir le plus gros montant votes.

C'est pourquoi les soi-disant « masses » (ce sont aussi des partis centralisés et idéologiques) s'intéressent avant tout au scrutin proportionnel, qui ne mise pas sur l'attractivité personnalités brillantes, mais sur le soutien massif de ses membres et sympathisants, sur la volonté de son électorat de voter non pour des raisons personnalisées, mais pour des raisons idéologiques et politiques.

L'élection selon les listes de partis selon le système proportionnel nécessite généralement des dépenses beaucoup plus faibles, mais "d'autre part" dans ce cas, entre le représentant du peuple (député) et le peuple (électeurs) lui-même, une figure d'une sorte d'intermédiaire politique apparaît en la personne du chef de parti, à l'avis duquel le député « de liste » est contraint d'être considéré bien plus qu'un député issu d'une circonscription majoritaire.

Système électoral mixte ou majoritaire-proportionnel

Il y a aussi aussi système mixte ou proportionnel majoritaire, qui, cependant, ne représente pas un type de système électoral séparé et indépendant, mais se caractérise par une unification mécanique, une action parallèle des deux systèmes principaux. Le fonctionnement d'un tel système électoral est causé, en règle générale, par un compromis politique entre les partis qui sont principalement intéressés par un système majoritaire, et les partis qui préfèrent un système purement proportionnel. Dans ce cas, le nombre de mandats parlementaires prévu par la Constitution est réparti dans une certaine proportion (le plus souvent 11) entre les systèmes majoritaire et proportionnel.

Avec ce ratio, le nombre de circonscriptions uninominales dans le pays est égal à la moitié des mandats au parlement, et la moitié restante des mandats se joue selon le système proportionnel dans une circonscription plurinominale. Chaque électeur vote à la fois pour un candidat déterminé dans sa circonscription uninominale et pour la liste d'un des partis politiques dans la circonscription nationale. Un tel système fonctionne actuellement pour les élections, la Douma d'État de Russie et certains parlements d'autres pays (jusqu'en 2005, un système mixte fonctionnait pour les élections de la Verkhovna Rada d'Ukraine).