Qu'est-ce que l'effet placebo ? L'effet placebo ou la puissance du pouvoir de suggestion

Bonjour.

Dans cet article, je vais parler de l'effet d'un placebo, qu'est-ce que c'est en termes simples. Ce sujet a été discuté par les médecins et les scientifiques pendant plusieurs siècles. Certains d'entre eux considèrent l'action positive pour le traitement des maladies, d'autres rejettent l'efficacité de la thérapie et évoquent le caractère contraire à l'éthique de ce type de processus de traitement.

L'effet placebo est l'utilisation de médicaments factices qui ne effet thérapeutique sur le corps, mais contribuent à la récupération grâce à l'auto-hypnose du patient. La croyance du patient dans l'efficacité du médicament, qui est maintenue facteurs externes(réputation d'un médecin, clinique, société pharmaceutique), permet de mobiliser Forces internes corps pour combattre la maladie.

Mécanisme d'action

Qu'est-ce que l'effet placebo et comment fonctionne-t-il ? Pour le traitement des patients, on utilise des comprimés, des gélules, des injections qui ne contiennent pas d'actifs substance active. Les comprimés et les gélules sont généralement composés de lactose ou d'amidon, et les injections comprennent saline. Avant de commencer le traitement avec des sucettes, le médecin parle de la grande efficacité du médicament pour traiter la maladie. La suggestion du patient comprend processus mentauxà des fins de récupération.

En plus de l'action psychologique positive dans le corps, le nécessaire processus physiologiques. Par exemple, sous l'influence de la suggestion, des endorphines sont synthétisées, qui ont des effets analgésiques, anti-inflammatoires et immunostimulants. Activation réactions biologiques normalise l'homéostasie et améliore le bien-être général.

La méthode placebo est plus efficace en cas de pathologie psychosomatique, lorsque la souffrance physique est causée par une violation sphère psychologique. Le travail du cerveau se prête mieux aux processus de suggestion, ce qui permet de se débarrasser de la maladie. Une condition préalable à la technique est la présence d'un objet auquel la foi dans la guérison est associée. De tels objets sont Formes variées substances médicinales, moins souvent exercice physique ou procédures.

placebo en médecine

Qu'est-ce qu'un placebo en médecine ? Il s'agit d'un traitement avec des sucettes avec une suggestion obligatoire dans l'effet positif de la thérapie. La thérapie avec de "faux" médicaments est rarement utilisée dans médecine moderne, et cette méthode de guérison est considérée comme contraire à l'éthique dans de nombreux pays. Selon les plus grands médecins du monde, le patient doit savoir quels médicaments il prend et quels sont leurs effets. Mais les pieux mensonges sont permis lorsque d'autres traitements sont dangereux ou inappropriés dans ce cas particulier.

Par exemple, un patient a des phobies qui ne peuvent pas être traitées avec des antidépresseurs, et les médicaments à long terme créent une dépendance et Effets secondaires. L'utilisation de sucettes avec suggestion de récupération apporte un résultat rapide et permet au patient de revenir à vie pleine. Et il existe de nombreux exemples de ce genre en médecine, en particulier dans le cas de la pathologie psychosomatique.

Les principes du placebo sont également utilisés dans l'industrie pharmaceutique au stade de tester l'efficacité des médicaments avant de les mettre sur le marché libre. Pour ce faire, créez 2 groupes expérimentaux, dont l'un prend le médicament à l'étude et l'autre factice. Si l'efficacité du médicament est approximativement la même dans les deux groupes, la préparation pharmaceutique est considérée comme inefficace. La production en série d'un médicament est lancée si l'efficacité du médicament est significativement supérieure à celle d'un comprimé vide.

Le côté éthique de la question et le syndrome de sevrage

Comment fonctionne l'effet placebo s'il est résolu côté éthique question? Les scientifiques ont prouvé que la conscience du patient de prendre des tétines ne réduit pas l'efficacité de la thérapie. Dans le même temps, la suggestion sur l'efficacité du traitement vient au premier plan. Les médecins avertissent le patient de prendre des sucettes, mais notent qu'une telle thérapie a aidé de nombreux patients et est considérée comme prometteuse. Dans ce cas, la foi dans le rétablissement déclenche des mécanismes physiologiques pour combattre la maladie sans "tromperie" du patient.

De plus, il a été constaté que les sucettes peuvent provoquer des symptômes de sevrage, ainsi que médicaments. Cela indique une énorme influence de la suggestion et de l'auto-hypnose sur le fonctionnement du cerveau. Conséquences négatives de la part des organes et des systèmes après l'arrêt du médicament ne causent aucune substances chimiques et les attitudes psychologiques. Par exemple, le médecin informe le patient que le remèdes de guérison peut causer des maux de tête et des troubles des selles. En conséquence, le patient reçoit les effets secondaires énumérés sans raison objective.

Facteurs externes qui renforcent l'effet des comprimés vides

L'effet placebo fonctionne avec un résultat élevé si l'objet de la suggestion semble plus attrayant pour le patient. Par exemple, la couleur des comprimés, la couleur de l'emballage, le nombre de gélules prises affectent l'efficacité. Un comprimé semble moins efficace que deux, et une couleur vive est plus acceptable. La suggestion est influencée par la réputation de la clinique et du médecin traitant. Si la thérapie est prescrite par un médecin, un professeur, un spécialiste reconnu, l'efficacité de la thérapie sera beaucoup plus élevée. Il en va de même pour la réputation d'une société pharmaceutique, le coût des médicaments - plus le prix est élevé, plus la thérapie est efficace.

Remplacement des substances médicamenteuses par des sucettes

Les comprimés vides sont inclus dans le schéma thérapeutique pour le retrait progressif des médicaments. Utilisation à long terme substances pharmacologiques crée une dépendance et peut entraîner des effets secondaires. Pour réduire la dose de la substance active, des sucettes sont introduites dans le schéma thérapeutique, ce qui vous permet de consolider un résultat positif sans aggraver l'état général.

le placebo fonctionne

Et maintenant, je vais vous dire la chose la plus importante. Le placebo fonctionne et nous sauve même des maladies les plus graves, comme le cancer. Mais pourquoi cela se produit-il ? Quelle est la merveille ? Tout est très simple. Notre corps est capable de miracles, j'en parlais dans un précédent article. Assurez-vous de suivre le lien et de lire. Vous apprendrez beaucoup.

Le corps lui-même, sans aide extérieure et toutes sortes de médicaments, peuvent se débarrasser des maladies. Vous avez juste besoin de commencer le processus d'auto-guérison. Comment l'exécuter ?

Aujourd'hui on commence à comprendre tout ça mécanisme complexe. Et j'ouvrirai pour vous le rideau sur ce secret.

Pour guérir des maladies, il est nécessaire d'arrêter le processus incontrôlé de notre psychisme, lorsqu'il dévore toute notre énergie, provoquant des pensées et des émotions négatives. Ce n'est qu'alors que toute l'énergie libérée ira au corps, le corps et le processus d'auto-guérison commenceront tout seuls. Pour arrêter le dysfonctionnement de la psyché, de nombreuses méthodes sont utilisées, par exemple, ou. Mais c'est précisément un arrêt similaire qui se produit lorsqu'une personne s'inspire qu'elle a bu un médicament merveilleux et qu'elle se rétablira bientôt. Il change le mode de perception, accorde son corps à état sain, se détend, augmente le niveau de son énergie et un miracle se produit. Mais en réalité il n'y a pas de miracle. Il n'y a que le processus d'auto-guérison, qui est déclenché par l'effet placebo.

Cela conduit à une conclusion importante que peu de gens comprennent et appliquent dans la vie. Et même ceux qui savaient n'y croyaient pas complètement, pensant que tout cela était un préjugé, car ils ne comprenaient pas, comme on dit, la physique du processus. Aujourd'hui, vous saurez tout.

Si vous tombez malade et que vous commencez à vous inquiéter à ce sujet, ainsi que mauvaises pensées comme : "Comme tout va mal, comme je suis malheureux, ma maladie peut mener à graves conséquences que va-t-il m'arriver à moi ou à mes enfants maintenant" et des trucs comme ça, alors vous ne vous rétablirez jamais. Ainsi, vous avez lancé le mauvais travail de la psyché ou de l'ego, qui en soi conduit à la maladie. Quel genre de se débarrasser de la maladie Vous ne ferez qu'empirer les choses, comme le font la plupart des gens.

Pour récupérer, vous devez trouver de la force en vous-même, croire en un résultat positif et vous connecter à une onde positive. Et faites également confiance à votre corps et n'interférez pas avec lui. Seulement dans ce cas, le processus d'auto-guérison commencera et vous sauvera de la maladie.

La croyance en l'auto-guérison sera un effet placebo pour vous, ce qui conduira à résultat positif et vous serez en bonne santé et heureux.

Vous savez maintenant ce qu'est l'effet placebo et comment il fonctionne. L'efficacité de la technique dépend de la pathologie, de l'état de la mentalité du patient et de son humeur émotionnelle. Dans de nombreux cas, l'auto-hypnose aide à se débarrasser de la maladie et à mobiliser les réserves internes du corps.

Et encore une fois, je vous propose de visionner un extrait du film "Le Secret". Malgré le fait que je l'ai déjà cité dans le dernier article, je le répète, parce que. c'est très important pour comprendre que l'effet placebo fonctionne. Regardez qui n'a pas regardé :

Placebo (lat. Placere - aimer, être apprécié) signifie un médicament qui n'a évidemment aucun propriétés curatives. Au 18ème siècle, le mot est entré dans le lexique médical et a commencé à signifier "faux médicament".
Voici comment le Big Encyclopedic Dictionary définit ce terme : « Une forme posologique contenant des substances neutres. Ils sont utilisés pour étudier le rôle de la suggestion dans l'effet thérapeutique de toute substance médicinale, comme témoin dans l'étude de l'efficacité de nouveaux médicaments.
Une définition plus détaillée est Dictionnaire encyclopédique termes médicaux: "Substance pharmacologiquement indifférente, en apparence et en goût imite certains Médicament. Utilisé dans la recherche effet pharmacologique substances médicinales, ainsi que dans la pratique thérapeutique. Un placebo est défini comme "une substance inerte qui agit selon les attentes du patient et n'est pas en mesure d'agir directement sur les conditions pour lesquelles il est prescrit de changer".
V pratique médicale Il existe deux types de placebo. Dans certains cas, des substances indifférentes sont utilisées pour étudier l'effet placebo, dans d'autres - des mélanges spéciaux correspondant aux compositions formes posologiques médicaments expérimentaux. Dans ce cas, le placebo est utilisé pour une évaluation différenciée effet thérapeutique la substance active contenue dans préparation pharmacologique. Il convient de noter qu'il n'existe pas de substances absolument indifférentes pour le corps. On ne peut parler que d'indifférence relative ou absolue par rapport à l'action spécifique de l'objet de recherche étudié.
Le phénomène dans lequel l'action attendue d'une substance détermine la réponse de l'organisme à celle-ci est appelé effet placebo. Cette réaction se manifeste par une modification des paramètres physiologiques et états psychologiques une personne après avoir pris un médicament inoffensif donné sous le couvert d'un médicament efficace, par rapport à un groupe témoin ne recevant aucun médicament. L'existence d'un effet placebo peut démontrer l'effet psychothérapeutique du simple fait de prendre le médicament. Il n'est pas associé aux effets spécifiques qu'une substance placebo peut provoquer.
Un effet placebo positif est un changement positif, qui se traduit par une amélioration du bien-être, un soulagement de l'anxiété et de l'anxiété ; normalisation temporaire du sommeil, indicateurs du fonctionnement du système cardiovasculaire et systèmes respiratoires; réduire la gravité des symptômes de toux, nez qui coule; réduire la fréquence des crises l'asthme bronchique, angine de poitrine, maux de tête ; augmentation du volume de mouvement avec sciatique; Amélioration dans rhinite allergique, ulcère peptique; perte de poids; changements dans sphère émotionnelle(réduire la gravité de la dépression, améliorer l'humeur); soulagement de la douleur diverses origines, gonflement avec inflammation des articulations. Par conséquent, on peut parler d'une amélioration subjective du bien-être et d'une manifestation objective sous la forme d'un affaiblissement des symptômes de la maladie.
Le terme "effet placebo" a été inventé en 1955 par le médecin américain Henry Beecher, qui a découvert qu'environ un tiers des patients guérissaient de pilules vides ne contenant aucun ingrédient actif.
Il existe très peu d'ouvrages détaillés consacrés au placebo dans la littérature russophone. La monographie d'I.P. Lapina écrit sur la base des années d'expérience l'auteur dans des études sur l'effet placebo chez des individus sains et des patients. Il a résumé et systématisé une quantité importante d'informations sur le placebo, les effets placebo dans diverses maladies, le contrôle placebo et la thérapie placebo. De nombreuses informations sur l'effet placebo peuvent être glanées dans le livre de Dylan Evans, chercheur à l'Université de Bath (Royaume-Uni).
La question de savoir s'il existe un effet placebo a fait l'objet d'une revue systématique par la Cochrane Library.
objets à effet placebo. Les manifestations spécifiques de l'effet placebo dépendent des conditions sociales et Traits de personnalité personne, son état et ses attentes. Les mythes incluent le fait que le placebo ne fonctionne que sur les patients présentant une accentuation hystérique du caractère. Selon les statistiques, le placebo affecte tout le monde, uniquement avec des forces différentes. Il a été noté qu'il y a plus de réactions au placebo parmi les extravertis (c'est-à-dire les personnes dont les sentiments sont dirigés vers l'extérieur). Ces patients sont anxieux, dépendants, émotionnellement labiles, différents haut niveau consentement, prêt à coopérer avec les médecins. Dans le même temps, les non-répondeurs au placebo sont plus fréquents chez les introvertis (personnes dirigées vers l'intérieur), incrédules et méfiants. La plus grande réaction au placebo est donnée par les névrosés, ainsi que les personnes ayant une faible estime de soi, peu sûres d'elles, enclines à croire aux miracles. Le placebo fonctionne mieux chez les patients souffrant de troubles psychosomatiques légers, tels que l'insomnie ou la dépression légère.
propriétés placebos. Dans l'esprit de nombreuses personnes, il existe plusieurs stéréotypes sur ce que devraient être les médicaments. Premièrement, ils doivent être amers. Deuxièmement, les comprimés doivent être soit très gros, soit très petits. Les grands sont associés dans l'esprit du patient à une forte dose de médicament et les petits à une grande efficacité. Troisièmement, fortement médecine active il doit y avoir des effets secondaires tels que nausées, étourdissements, mal de tête se sentir fatigué. Si les attentes positives créent les conditions préalables à la reprise, alors les attentes négatives peuvent influencer processus de guérison, le ralentissant. Les effets placebo négatifs sont appelés Nocebo. Si le patient connaît les effets secondaires du médicament, ils surviennent dans 77% des cas lorsqu'il prend un placebo. La croyance en l'un ou l'autre effet peut provoquer l'apparition Effets secondaires. En comparant le placebo et la fluoxétine chez les femmes, l'effet nocebo était légèrement plus prononcé que chez les hommes. Il a été prouvé que l'effet nocebo n'est pas seulement de nature psychologique, mais que l'hyperalgésie induite par placebo est causée par la cholécystokinine et est éliminée par son antagoniste, le proglumide.
Les résultats de nombreuses études indiquent que l'environnement social dans lequel les drogues sont consommées détermine directement les effets placebo. Ainsi, les observations cliniques des patients ont montré que :
la tension au sein du personnel provoque des effets nocebo ;
la prescription d'anxiolytiques aux patients réduit significativement l'anxiété du personnel médical (ce phénomène a été appelé « rebond placebo ») ;
le scepticisme des médecins et du personnel réduit considérablement l'effet de pharmacothérapie;
un effet placebo a été enregistré dans le groupe témoin de patients ayant subi traitement ambulatoire par rapport à ceux qui prenaient les mêmes médicaments mais étaient isolés dans un hôpital ;
foi dans le pouvoir des médicaments du médecin lui-même et infirmières est considéré comme le principal déterminant des effets placebo.
Des dispositifs ou des procédures soigneusement conçues étaient plus efficaces que la prise de pilules. On pense que l'effet placebo le plus prononcé se produit avec la voie d'injection de son administration.
Les scientifiques ont découvert que l'effet placebo dépend de apparence et la couleur des comprimés. Ainsi, tout en recherchant effet analgésique comprimés placebo chez 24 patients avec la polyarthrite rhumatoïde selon la couleur, on a constaté qu'elle diminuait lorsqu'elle était prise dans l'ordre suivant : rouge, bleu, vert, jaune. Dans le même temps, la couleur des comprimés n'a pas affecté l'efficacité des médicaments actifs.
Selon étude croisée, chez 48 patients avec troubles anxieux Les comprimés de diazépam verts étaient les plus efficaces, les rouges étaient les moins efficaces et les jaunes étaient les moins efficaces. Au contraire, pour la dépression, les pilules étaient plus préférables. couleur jaune, moins verte et moins rouge.
Un essai croisé en double aveugle a examiné l'effet des comprimés orange et bleus chez 120 patients avant une petite intervention chirurgicale. Les patients pensaient qu'on leur donnait un tranquillisant. Les personnes qui n'ont pas manifesté de préférence ont été exclues de l'analyse. Dans le groupe restant, 62 % des hommes préféraient pilules oranges, et 61 % des femmes sont homosexuelles.
Dans une étude en aveugle, on a demandé aux étudiants en médecine de prendre des sédatifs ou des stimulants sous forme de pilules placebo bleues ou roses. Ceux qui ont reçu les pilules bleues se sont sentis moins anxieux (66 %) et plus somnolents (72 %) que les étudiants qui ont pris les pilules roses (26 %).
Dans un essai croisé randomisé, 96 patients chirurgicaux ont reçu l'agent hypnotique ou le placebo la première nuit. La deuxième nuit, ils ont tous pris une autre drogue de la même couleur. Dans le même temps, les patients qui ont reçu des gélules bleues se sont endormis plus rapidement que ceux à qui on a prescrit de l'orange (respectivement 103 et 135 min ; p<0,05). После приема голубых капсул больные спали дольше (379 и 346 мин соответственно; р<0,01).
Une analyse de 12 publications a montré que les comprimés rouges, jaunes et oranges sont associés à un effet stimulant, tandis que les comprimés blancs et verts sont accompagnés d'un effet tranquillisant. Il a été établi que les comprimés ou gélules rouges sont plus efficaces dans le traitement des enfants.
Pour la manifestation de l'effet placebo, un facteur important est le nombre de pilules prises. Ainsi, après avoir analysé 71 études contrôlées sur le traitement des personnes atteintes d'ulcère peptique par endoscopie, l'auteur a conclu que le placebo est efficace chez environ un tiers des patients. Bien qu'aucun des essais n'ait identifié de patients non traités, le nombre de comprimés indifférents administrés variait. Les résultats d'une méta-analyse menée par d'autres chercheurs ont montré que l'effet du traitement était statistiquement plus significatif chez ceux qui utilisaient 4 comprimés plutôt que 2.
Lors de la prescription de médicaments, l'autorité d'un spécialiste joue un rôle important: tout médicament pris des mains d'un célèbre médecin, professeur, académicien «mérité» aux cheveux gris sera beaucoup plus efficace pour beaucoup que le même remède obtenu dans le district clinique. Le prix du médicament a un effet similaire : si le médicament est cher, rare, difficile à obtenir, alors il agira plus efficacement sur les névrosés. Par conséquent, de nombreuses personnes achètent des médicaments auprès de fabricants occidentaux, dans des emballages brillants, bien que vous puissiez acheter un analogue national pour un ordre de grandeur moins cher. Un placebo de marque s'est avéré avoir un effet plus prononcé qu'un médicament peu connu.
L'inclusion d'ingrédients supplémentaires dans le placebo qui imitent les effets secondaires du médicament à l'étude, mais n'ont pas d'effet spécifique, a eu un effet plus prononcé.
Les facteurs qui affectent l'effet placebo sont présentés dans le tableau.
effets placebo. On pense qu'une étude sérieuse des effets placebo a commencé aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale. Les hôpitaux de première ligne étaient très à court d'analgésiques et de médicaments. Convaincu une fois de plus que l'injection de solution saline a un effet presque aussi grave que celui de la morphine, l'anesthésiste Henry Beecher, de retour dans son pays natal, avec un groupe de collègues de l'Université de Harvard, a commencé à étudier ce phénomène. En 1955, il a résumé ses observations dans "The Powerful Placebo" dans lequel il a soutenu que le placebo peut "provoquer des changements physiologiques importants", y compris "des effets objectifs dans les organes cibles qui peuvent être plus prononcés qu'en raison de forts effets pharmacologiques". Sur la base des résultats de 15 études, qui comprenaient 1082 participants, il a constaté que lors de la prise d'un placebo, 35% des patients ressentaient un soulagement significatif au lieu de médicaments conventionnels pour une grande variété de maladies (toux, postopératoire et maux de tête, irritabilité, etc. ) a reçu un placebo. À l'avenir, il a été prouvé que l'efficacité du placebo dans le traitement de la dépression est de 59% de celle des médicaments psychotropes.
Un placebo peut agir non seulement comme une substance indifférente, pharmacologiquement inerte, mais aussi comme une procédure médicale et même comme une influence verbale. Tout ce qui mobilise les attentes et les croyances du patient sur la santé peut agir comme un placebo.
Souvent, l'effet placebo se retrouve dans le traitement chirurgical, car il est plus prononcé pour les patients. Ainsi, dans l'une des études menées au Danemark, 15 personnes au cours de l'expérimentation ont été opérées en rapport avec une maladie de l'oreille interne (maladie de Ménière), les 15 autres ont subi une chirurgie placebo. Après trois ans dans chaque groupe, 10 personnes (le même nombre !) se sont presque complètement débarrassées des symptômes de la maladie.
Dans un autre cas décrit, des patients subissant une chirurgie dentaire se sont vu prescrire une thérapie par ultrasons. En conséquence, une diminution de la sévérité de la douleur et de l'enflure a été notée non seulement chez les personnes exposées aux ultrasons, mais également chez celles qui ont subi une imitation de la procédure avec l'appareil éteint.
Des résultats intéressants ont été obtenus dans une autre étude. Un groupe de personnes atteintes de la maladie de Parkinson a subi une intervention chirurgicale pour greffer dans le cerveau des cellules nerveuses spéciales - les soi-disant neurones dopaminergiques, 20 autres ont été informés qu'ils avaient subi la même opération, alors qu'en fait ils n'ont subi aucune intervention chirurgicale. Dans le même temps, un contrôle en double aveugle a été effectué, c'est-à-dire que ni les patients ni le personnel médical ne savaient qui était réellement implanté avec de nouvelles cellules. Un an plus tard, dans les deux groupes de patients, il y avait à la fois ceux qui pensaient qu'ils commençaient à se sentir mieux après l'opération et ceux chez qui les médecins trouvaient des signes objectifs clairs d'amélioration de leur état.
L'effet placebo a également été prouvé avec l'acupuncture dans le cas où les médecins pratiquaient l'acupuncture en utilisant des points qui ne sont pas biologiquement actifs. Dans le même temps, un effet positif du traitement a été observé chez 35 à 50% des patients et l'effet sur les vrais points biologiques a été efficace dans 55 à 85% des cas.
Dans une étude randomisée croisée de 44 patients atteints d'arthrose cervicale chronique, les méthodes de traitement utilisées (acupuncture, acupuncture simulée et diazépam) étaient équivalentes. Le résultat le plus prononcé a été obtenu après l'utilisation du placebo.
Sans aucun doute, l'effet placebo est présent dans la prescription des remèdes homéopathiques, ainsi que dans d'autres types de traitement. Certains chercheurs, après avoir effectué une série de tests en laboratoire, n'ont trouvé aucune preuve que l'homéopathie soit en quelque sorte plus efficace que le placebo. Les auteurs pensent que certaines personnes se sentent mieux après avoir pris des remèdes homéopathiques, cependant, ils attribuent cet effet au facteur psychologique, à l'expérience de la thérapie en général, au temps et à l'attention que l'homéopathe accorde à la personne. Il est à noter que les chercheurs n'étaient pas homéopathes et ne connaissaient pas les principes de prescription des médicaments homéopathiques.
Plus tard, un effet placebo prononcé a été décrit dans le syndrome de douleur chronique, le syndrome de fatigue chronique, l'arthrite, les maux de tête, les allergies, l'hypertension artérielle (dans certains cas), l'insomnie, l'asthme, les troubles digestifs chroniques, la dépression, l'anxiété, la maladie de Parkinson. Sous l'influence d'un placebo, un excès de leucocytes est apparu dans le sang d'une personne et le taux de protéines et de lipides a diminué.
L'effet placebo est un coup de pouce significatif dans des conditions cliniques telles que la douleur, la maladie mentale, l'hypertension, l'obésité et la périménopause.
Un cas a été enregistré lorsqu'un patient atteint de la maladie de Parkinson a reçu un placebo, le considérant comme un autre médicament. En conséquence, son tremblement a considérablement diminué. Ce résultat a tellement surpris les médecins qui ont mené l'expérience qu'ils ont même suggéré qu'il y avait une substance dans le comprimé de sucre de lait placebo qui provoquait un effet thérapeutique aussi prononcé. Cependant, le mélange de la substance faisant partie du placebo dans le lait n'a provoqué aucun effet thérapeutique, puisque le patient ne le savait pas. Le placebo n'a fonctionné que lorsque le patient croyait qu'il prenait le médicament.
Au cours d'une étude sur la dépression psychiatrique légère, les patients ont vu leurs médicaments remplacés par un placebo. Les résultats étaient exactement les mêmes qu'avec les médicaments. Chez 25% des individus, l'amélioration était si prononcée qu'ils ont été reconnus en parfaite santé et ont été contraints d'être exclus du groupe sur lequel l'efficacité des vrais médicaments a été testée.
Depuis plusieurs années, l'Institut national de gériatrie de Bucarest mène une expérience dite en double aveugle pour tester un nouveau médicament qui améliore l'activité du système endocrinien, ce qui, à son tour, peut augmenter les chances de longévité. L'expérience a impliqué 150 personnes âgées de 60 ans qui vivaient à peu près dans les mêmes conditions. Ils ont été répartis en trois groupes de 50 personnes. Le premier groupe n'a rien reçu, le second a reçu un placebo et le troisième a reçu un nouveau médicament. Des enquêtes ont été menées année après année. Les indicateurs du premier groupe coïncidaient avec les données typiques des Roumains de cet âge. Dans les deuxième et troisième groupes, prenant le placebo et le médicament, il y a eu une amélioration significative du bien-être général, à peu près le même niveau de santé et un taux de mortalité inférieur par rapport au premier groupe.
L'effet placebo a été démontré de manière convaincante dans l'une des premières études sur les effets des stéroïdes anabolisants (JH Wilmore, DA Costill, "Physiology of Sports"), lorsque 15 athlètes qui avaient été impliqués dans des charges d'entraînement en force au cours des deux années précédentes ont accepté de participer à une expérience impliquant l'utilisation de stéroïdes anabolisants dans le processus d'entraînement en force. On leur a dit que ceux qui auraient atteint l'augmentation maximale de force au cours des 14 mois de la période d'entraînement préliminaire seraient éligibles pour participer à la deuxième phase de l'expérience utilisant des stéroïdes anabolisants. On a dit aux sujets qu'ils prendraient 10 mg de Dianabol (un stéroïde anabolisant) par jour, alors qu'en réalité on leur a donné un médicament inoffensif comme placebo. Les données sur le développement de la force ont été enregistrées dans les 7 semaines précédant le début de la consommation du placebo et pendant les 4 semaines suivant son utilisation. Il s'est avéré que l'augmentation de la force pendant la période placebo était significativement plus élevée. Les participants à l'étude ont amélioré leur performance en moyenne de 10,2 kg (2 %) pendant la période d'essai et de 45,1 kg (10 %) pendant la période placebo. Cela correspondait à une augmentation moyenne de la force de 1,5 kg/semaine pendant la pré-période et de 11,3 kg/semaine pendant la période placebo, c'est-à-dire. presque 10 fois.
Une étude a examiné la capacité de prédire la survenue d'une dépression récurrente à partir de la nature de la réponse primaire. Les patients traités par fluoxétine pendant 12 à 14 semaines ont ensuite été transférés au hasard vers un traitement par placebo ou par fluoxétine. Dans le même temps, les patients qui ont initialement répondu positivement au placebo ont répondu de manière similaire à l'administration continue du placebo et à la fluoxétine. Dans le même temps, ceux qui ont reçu le vrai remède ont répondu plus fortement lorsqu'ils sont passés à un placebo.
Il a été constaté que l'effet placebo peut se produire même lorsque les patients savent qu'ils ont reçu une pilule de sucre. Dans une étude menée à la Johns Hopkins School of Medicine, 15 participants recevant un traitement ambulatoire pour un trouble anxieux ont reçu un comprimé de sucre par semaine. En même temps, on leur a dit ouvertement qu'il s'agissait de pilules de sucre et qu'elles aidaient de nombreuses personnes. De ce groupe, 14 patients ont rapporté que leur anxiété était significativement réduite ; 9 - lié directement les résultats obtenus à la prise de pilules ; 6 - soupçonné que les comprimés contenaient des principes actifs ; 3 - se plaint d'effets secondaires : vision floue et apparition d'une bouche sèche (de tels effets secondaires sont observés lors de la prise de certains psychotropes).
Les scientifiques ont prouvé que le placebo a un effet analgésique stable. De nombreux essais en double aveugle ont été menés pour étudier l'efficacité des placebos dans le soulagement de la douleur. La réduction de la douleur avec le placebo était de 55 % de celle obtenue avec la morphine.
L'étude SYDNEY a examiné l'efficacité de l'acide a-lipoïque chez les patients atteints de diabète sucré. Les patients ont été hospitalisés pendant un mois entier, ce qui a permis de normaliser la nutrition, la routine quotidienne, l'activité physique et le traitement hypoglycémique. Les symptômes neuropathiques positifs ont été choisis comme critère principal de l'efficacité clinique du médicament en raison du fait qu'ils sont les premiers à perturber la qualité de la vie humaine. Il est connu que les sensations des patients sont dépendantes du placebo, en particulier la douleur et la brûlure "tirantes". Une diminution de la sévérité de ces symptômes avec le placebo a été notée chez plus de 30% des patients. C'est pourquoi l'effet placebo dans l'étude a été minimisé par la présence d'une période d'introduction (de rodage) et la présence d'un groupe de comparaison recevant un placebo. Cependant, l'analyse de la dynamique des scores sur une échelle spéciale (TSS) pour les symptômes individuels a montré qu'en ce qui concerne la douleur "tirante", la brûlure et la paresthésie, l'effet placebo était sans aucun doute présent (malgré la période de rodage). Le seul symptôme réellement insensible au placebo était une sensation d'engourdissement. À cet égard, il est extrêmement important que l'amélioration ait été obtenue en utilisant une échelle différente (NISLL), qui ne montre pas de changement significatif lors de l'utilisation d'un placebo. La diminution du nombre de points sur cette échelle après traitement était principalement due à la relance ou à l'apparition de réflexes et, dans une moindre mesure, à une amélioration de l'état de sensibilité des différentes modalités.
Mécanismes de l'effet placebo. De nombreux experts pensent que le secret du placebo réside dans l'auto-hypnose. Cependant, cette hypothèse n'explique pas bon nombre des bizarreries de l'effet placebo, comme sa sélectivité géographique. Des expériences ont montré qu'à différentes latitudes géographiques, le pourcentage d'exposition réussie peut différer assez fortement.
Certains scientifiques considèrent l'effet placebo comme une forme d'hypnose. Il a été prouvé que l'effet placebo augmente en proportion directe avec l'intensité de la suggestion. La suggestion elle-même signifie la capacité de succomber à l'influence des mots, de les réaliser dans le comportement, de leur donner vie. L'efficacité de l'hypnothérapie dans n'importe quelle maladie est également connue comme une méthode de psychoprophylaxie.
Il a été prouvé que l'effet d'attente est également important dans la manifestation de l'effet placebo. Trois traitements ont été étudiés dans trois groupes de participants à l'étude : la morphine intraveineuse pour la douleur après une thoracoectomie, le diazépam intraveineux pour l'anxiété après une thoracoectomie et la stimulation du noyau sous-thalamique pour la maladie de Parkinson idiopathique. Dans chaque groupe, certains patients étaient informés du traitement, d'autres non. Dans tous les groupes, l'efficacité du traitement était plus élevée lorsque les patients attendaient l'intervention.
"L'attente" des patients influence l'effet du placebo et de la substance active. Les patients asthmatiques qui pensaient que la substance inerte était un bronchodilatateur ou un bronchoconstricteur ont réagi en conséquence. Il a été démontré que "l'attente" des patients modifie voire fausse l'action de certains agents pharmacologiques.
The Golden Bough de James Frazer et Witness to Witchcraft de Harry Wright fournissent de nombreux exemples frappants du pouvoir psychologique des effets placebo dans les tribus primitives. "Une fois, par exemple, il est arrivé qu'un dirigeant néo-zélandais de haut rang et d'une grande sainteté ait laissé les restes de sa nourriture sur le bord de la route. Après son départ, un esclave, un gros affamé, arriva à temps, vit la nourriture restante et, sans rien demander, la mangea. Avant qu'il ait fini de manger, on lui a dit avec horreur que la nourriture qu'il avait mangée appartenait au chef. Je connaissais bien le malheureux criminel. C'était un homme d'un courage remarquable, qui se couvrit de gloire dans les guerres intertribales, dit le voyageur, mais dès que la nouvelle fatidique parvint à ses oreilles, il commença à éprouver des convulsions et des crampes abdominales d'une force exceptionnelle, qui ne cessèrent qu'à sa mort. la mort, qui suivit au coucher du soleil des mêmes jours..."
La personnalité du médecin, son expérience, ses qualifications et sa capacité à interagir positivement avec le patient jouent un rôle important dans la mise en œuvre de l'effet placebo. Recevant un placebo d'un médecin et croyant qu'il s'agit d'un médicament, le patient éprouve un soulagement. Avec l'utilisation prolongée du même médicament, une sorte de réflexe conditionné se produit. Apparemment, par conséquent, l'effet placebo est plus souvent déterminé dans les maladies chroniques actuelles, ainsi que dans le syndrome d'anxiété et de douleur.
Les facteurs mentaux seuls déterminent-ils l'effet placebo ?
Une étude a comparé les effets placebo chez 70 patients dans le traitement de trois troubles anxieux. Les réponses des patients et les attentes du traitement ont été étudiées dans trois essais contrôlés randomisés. En conséquence, il a été constaté que les patients souffrant de troubles obsessionnels compulsifs répondaient beaucoup moins au placebo que ceux souffrant de phobie sociale généralisée ou de trouble panique. Ces données ne peuvent pas être expliquées par des attentes différentes des patients.
Une étude à effet placebo a été menée chez des personnes souffrant de dépression chronique. 25 d'entre eux ont reçu des antidépresseurs (fluoxétine et venlafaxine) pendant 8 semaines, 26 ont reçu des comprimés vides. Les résultats du traitement ont été évalués en fonction de l'état des patients, ainsi qu'en fonction des résultats d'études encéphalographiques caractérisant l'activité de diverses parties du cerveau. Une amélioration significative a été notée chez 13 patients (52%) traités par médication et 10 patients du groupe placebo (38%). Cet effet s'est accompagné de modifications fondamentalement différentes de l'activité cérébrale. Ainsi, les antidépresseurs activaient principalement la zone préfrontale du cerveau responsable de l'état émotionnel d'une personne, et le placebo n'avait qu'un effet stimulant général sur le cerveau, c'est-à-dire qu'il ne soulageait pas tant la dépression qu'il contribuait à un augmentation générale de l'activité mentale. "Les médecins savent depuis des années que même un traitement fictif améliore les résultats des patients", a déclaré Edru Leichter, chercheur principal. « Nos résultats n'ont fait que confirmer l'hypothèse selon laquelle l'effet placebo, dans son mécanisme, n'a rien à voir avec un traitement conventionnel. Peut-être pouvons-nous l'utiliser à nos propres fins, en le combinant avec des méthodes thérapeutiques classiques.
Un certain nombre de publications ont conclu que les opioïdes naturels (endofines) jouent un rôle important dans l'analgésie induite par placebo. Il a été constaté que l'analgésie induite par le placebo est partiellement réduite après l'administration de l'antagoniste des opioïdes naloxone. Des chercheurs de l'Université du Michigan ont mesuré l'activité du système β-opioïde du cerveau, qui fait partie du système naturel de soulagement de la douleur du corps et est impliqué dans la transmission des signaux de douleur d'une cellule nerveuse à une autre. Nous avons examiné 14 volontaires masculins en bonne santé qui ont reçu une injection de solution saline dans la mâchoire. Pendant 20 minutes, les participants devaient enregistrer l'intensité de la douleur toutes les 15 secondes, en l'estimant sur une échelle de cent. Ils ont enregistré leurs sentiments de douleur, puis ont résumé les scores. Dans des essais randomisés, certains volontaires ont reçu des analgésiques (analgésiques) tandis que d'autres ont reçu un placebo. Tous les participants à l'expérience, qui s'attendaient à recevoir le médicament, mais ont reçu un "mannequin", ont augmenté l'activité du système endorphine du corps. Il y avait une activité dans quatre régions cérébrales permanentes, cependant, l'activité dans d'autres régions du cerveau correspondait également à la description de la douleur des volontaires. Par exemple, l'activité dans le cortex préfrontal dorsolatéral était bien corrélée avec les attentes concernant l'effet analgésique d'un médicament. Les participants au placebo ont signalé une réduction de la douleur. En utilisant la tomographie par émission de positrons, il a été démontré qu'après avoir pris la pilule placebo, le cerveau humain a commencé à produire plus d'opioïdes naturels. Les auteurs ont émis l'hypothèse que le système opioïde du cerveau est impliqué dans la formation de l'effet placebo : « Ces données portent un sérieux coup à l'idée que l'effet placebo est purement psychologique, dépourvu de base physique. Nous avons vu de nos propres yeux comment le système endorphine était activé dans les zones du cerveau liées à la douleur. Une activité similaire a été notée lorsque le volontaire a appris qu'il avait reçu des analgésiques. Cependant, la réponse des personnes qui passaient de vrais médicaments à des placebos n'était pas toujours la même. Les chercheurs ont divisé les patients en "peu réactifs" et "très réactifs" (chez qui la douleur a été réduite de plus de 20%). "Ce qui détermine une réponse aussi différente n'est pas encore clair, cela fera l'objet de recherches supplémentaires, au cours desquelles il sera nécessaire d'identifier les changements associés à l'âge, au sexe et à d'autres facteurs, tels que la présence de maladies", notent les scientifiques. . Selon certains experts, les patients qui répondent au placebo ont une qualité innée du cerveau - l'autorégulation, qui est très probablement de courte durée.
Dans une autre étude, des chercheurs de l'Université du Texas ont démontré l'existence d'un effet placebo chez des hommes dépressifs ayant pris du Prozac ou un placebo pendant 6 semaines. En comparant les tomographies par émission de positrons du cerveau des patients, ils ont constaté que dans les deux groupes, il y avait une augmentation de l'activité dans le cortex cérébral - dans la partie "pensée", alors qu'elle était observée dans la partie limbique qui contrôle les émotions. Chez 15 personnes, il y a eu une amélioration des symptômes neurologiques, et 8 d'entre eux ont pris un placebo. Les différences dans les réponses des groupes de patients comparés qui ont eu lieu étaient que des changements dans le tronc cérébral et l'hippocampe ont été observés chez ceux qui prenaient du Prozac. Les auteurs suggèrent qu'une activité métabolique réduite dans le tronc cérébral et l'hippocampe maintient probablement des changements corticaux ou limbiques positifs, contribuant à un effet plus durable du médicament.
Le placebo active la fonction du cortex cérébral, ce qui, à son tour, stimule le système endocrinien et la production d'hormones du cortex surrénalien, qui ont des effets anti-stress et anti-inflammatoires prononcés.
Comme vous le savez, la maladie de Parkinson est associée à un taux réduit de dopamine dans le sang, et des médicaments qui stimulent la production de cette substance sont utilisés pour la traiter. Cependant, lorsque les six patients ont commencé à recevoir des injections d'une simple solution saline au lieu de médicaments, leur santé a continué à s'améliorer, comme auparavant. Comme les tests l'ont montré, à la suite de la procédure, le niveau de dopamine dans le sang de ces patients a plus que doublé. Bien sûr, les patients eux-mêmes n'en savaient rien et s'attendaient par habitude à ce que l'injection faite par l'infirmière leur apporte un soulagement. Ces études ont été menées par le professeur John Stoysle et ses collègues de l'Université de la Colombie-Britannique.
Des radiologues britanniques ont étudié l'effet de l'apomorphine et d'un placebo sur la libération de dopamine chez des patients souffrant de parkinsonisme. Il s'est avéré que l'introduction de solution saline provoque le même effet que l'introduction du médicament. En utilisant la tomographie par émission de positrons, il a été constaté que le placebo stimule la biosynthèse de la dopamine dans le striatum. L'attente de soulagement joue un rôle clé dans la création de l'effet placebo, quel que soit le type de maladie. Dès que l'attente apparaît, le cerveau lance d'autres mécanismes qui ciblent le foyer de la maladie. Cela confirme le fait que le patient est capable de transformer l'espoir de guérison en réactions biochimiques tangibles.
Thérapie placebo. Les chercheurs de l'effet placebo ont très raisonnablement posé la question : si les pilules placebo pour certaines maladies ne sont pas très inférieures en efficacité à un vrai médicament, n'est-il pas préférable de l'utiliser ? Cependant, est-ce éthique ? Un article publié dans le British Medical Journal selon lequel les médecins israéliens utilisent (et non sans effet) des placebos ne pouvait qu'attirer l'attention. Il s'est avéré qu'environ 60% des médecins, afin de satisfaire les demandes "injustifiées" des patients, utilisent dans leur pratique médicale des substances qui n'ont rien à voir avec un médicament au sens habituel. Par conséquent, on peut recourir à un placebo pour « ne pas refuser l'aide » et ne pas nuire avec un médicament inutile. Un placebo est utilisé, pour ainsi dire, dans un but diagnostique : « ça va aider » signifie que la maladie est imaginaire.
Les résultats de recherche publiés indiquent une fréquence élevée de cas de guérison avec placebo : maux de tête - 62 %, rhumes - 45 %, rhumatismes - 49 %, mal des transports - 58 %, troubles intestinaux - 58 % des cas. Cependant, les taux de guérison étaient également faibles : troubles du sommeil - 7 % des cas, asthme bronchique - 5 %, épilepsie - 0 %, troubles mentaux - 0 %. Cela indique que les propriétés médicinales des médicaments sont en fait bien inférieures à ce que l'on croit généralement, puisque leurs tests n'ont pas tenu compte de l'effet placebo.
Au cours des 10 à 20 dernières années, l'intérêt pour les placebos a considérablement augmenté. Particulièrement révélatrices ont été les études menées à l'Université de Californie, qui se sont élevées à un volume d'articles sur les placebos. Ces essais ont montré qu'un placebo peut agir comme un médicament (parfois même puissant) et également provoquer des changements dans les réactions qui se produisent dans le corps.
L'effet placebo occupe une place particulière dans le traitement des maladies mentales et psychosomatiques.
Il n'y a pas de théorie unifiée de la survenue de maladies psychosomatiques. Les maladies de ce type sont considérées comme le résultat des effets dévastateurs du stress. En même temps, l'état stressant est fixé dans la mémoire à long terme, c'est-à-dire qu'il est capable de se rappeler des années plus tard. Les scientifiques pensent que la fréquence des troubles psychosomatiques en médecine générale peut atteindre 60%.
Au XVIIIe siècle, lors de ses expériences médicales sur le magnétisme, Anton Mesmer a remarqué que très souvent, le soulagement et la guérison des patients venaient même sans toucher les aimants qu'il utilisait pour traiter (une fois qu'il les avait tout simplement oubliés à la maison).
L'importance de l'impression qu'un médecin fait sur un patient est bien connue de l'histoire, de l'expérience de G.A. Zakharyine (1829-1897). Cet éminent médecin utilisait le cadre suivant lors de ses consultations avec des patients fortunés. Après l'examen, le professeur, seul dans une pièce sombre spéciale, a réfléchi au diagnostic et au traitement. A ce moment, un silence complet devait être observé dans la maison. À partir d'une telle consultation, l'impression faite sur le patient et ses proches s'est reflétée favorablement dans les résultats du traitement et a permis au médecin d'obtenir un succès étonnant.
En 1807, le président américain Thomas Jefferson a écrit dans son journal comment l'un des médecins les plus brillants qu'il connaisse a admis que dans sa pratique "il utilisait plus de boules de pain, de gouttes d'eau colorée et de cendres en poudre que d'autres remèdes combinés". Sans juger le médecin le moins du monde, le président a qualifié la pratique de "bon mensonge".
Je voudrais rappeler le célèbre thérapeute du 19ème siècle M.Ya. Mudrova, qui a traité avec des poudres "spéciales" portant les noms "doré", "argenté", "simple". Les noms correspondaient à la couleur du papier dans lequel le produit était emballé. Ces poudres avaient des effets miraculeux, guérissaient de nombreuses maladies. Après la mort du médecin, il s'est avéré qu'ils comprenaient de la craie bien broyée. Le plaisir et la joie avec lesquels les patients prenaient ces "médicaments" étaient plus utiles que les médicaments eux-mêmes. Le grand praticien de la thérapie placebo a écrit : « L'art du médecin consiste à créer une médecine « émouvante » qui réconforterait les colériques, calmerait les impatients, arrêterait les fous, effrayerait les impudents, rendrait les timides audacieux, les francs - cachés, digne de confiance - désespéré.
La confiance dans le médecin est une composante essentielle de l'effet placebo. Lorsque le patient a peur de quelque chose ou que quelque chose lui fait mal, ses sens sont exacerbés. Pendant ce temps, la discussion se poursuit parmi les médecins qui considèrent qu'il est contraire à l'éthique de tromper le patient, et parmi ceux qui s'appuient sur Platon, selon qui "le mensonge ne profite pas aux dieux, mais est utile aux gens comme médicament". Il est à noter que même un non-spécialiste, recourant à des effets de type placebo, peut agir comme guérisseur.
Mensonge blanc, effet placebo - la base de la "médecine chamanique" - disent les opposants à l'utilisation du placebo dans la pratique médicale. Les partisans de la thérapie placebo ne sont pas moins catégoriques : dans un certain nombre de maladies, un « mannequin » peut remplacer avec succès les médicaments, et si l'on tient compte du coût croissant des nouveaux médicaments, alors le placebo est économiquement avantageux. Cependant, il existe un juste milieu; les partisans de cette position croient que le placebo est un domaine intéressant de la médecine qui nécessite de l'attention et de l'étude.
Regards critiques sur l'effet placebo. Certains auteurs ont émis des doutes sur l'existence de l'effet placebo. Il y a eu de nombreuses discussions sur ce sujet, qui se poursuivent à ce jour.
Des employés de l'Université de Copenhague et du Centre médical international, spécialisé dans l'évaluation de la qualité des expériences cliniques, ont analysé les résultats de 114 études publiées, impliquant 7500 patients souffrant de 40 maladies différentes, dont l'hypertension artérielle, l'asthme, le syndrome douloureux, la dépression. , schizophrénie, épilepsie. Ils ont conclu que le placebo n'a pas d'effet significatif sur l'administration secondaire et peut avoir peu d'avantages subjectifs dans le traitement à long terme de la maladie. Les scientifiques n'ont pas trouvé de preuves étayées de la notion généralement acceptée selon laquelle, en moyenne, l'état d'un patient sur trois qui reçoit des pseudo-médicaments s'améliore après leur prise. Les chercheurs se sont intéressés à l'origine de ce chiffre et il s'est avéré que les auteurs de tous les articles dans lesquels elle s'est rencontrée se réfèrent aux travaux de G. Beecher. Après avoir analysé les données de ce travail, ils ont trouvé un certain nombre de lacunes. Tout d'abord, l'éventail des troubles dans lesquels l'effet placebo a été confirmé par les résultats des études n'était limité qu'aux différents types de syndromes douloureux (après chirurgie, avec céphalées, angine de poitrine et arthrose). Une seule étude a confirmé l'efficacité du placebo contre la toux, le rhume, le mal des transports et l'anxiété. Deuxièmement, dans la plupart des essais décrits, aucun groupe témoin n'a reçu aucun traitement. Par conséquent, la présence d'un effet placebo ne peut être jugée avec certitude à partir de ces résultats. De plus, dans l'une des études, certains patients n'ont pas reçu de traitement, et il n'y avait pas de différence entre eux et le groupe placebo.
La raison de cette idée fausse, selon les scientifiques, est la mauvaise interprétation des données statistiques. Le fait est que dans de nombreuses maladies, l'état des patients en lui-même s'améliore ou s'aggrave, et ces fluctuations sont attribuées à tort à l'effet d'un placebo. Le succès d'un placebo peut coïncider avec l'évolution naturelle (positive) de la maladie. Ce fait, bien connu des médecins du passé, est presque oublié dans la pratique clinique moderne.
On sait que dans de nombreuses maladies, l'état des patients ne change pas de manière monotone, mais varie, et les périodes de détérioration sont remplacées par des périodes d'amélioration. Ce sont ces variations naturelles au cours de la maladie qui sont confondues avec l'effet placebo. Hippocrate écrivait à ce sujet : « La maladie révèle des paroxysmes et des conditions à la fois selon la période de l'année, et au retour de ses périodes, l'une par rapport à l'autre, elles se produisent quotidiennement, ou tous les deux jours, ou après une longue période. ”
Des études comparant les résultats du traitement non seulement avec un placebo mais aussi avec l'absence de traitement ont montré que le placebo et l'absence de traitement ont souvent presque le même effet sur les patients.
Les statisticiens médicaux du Houston Cancer Center ont soutenu les chercheurs de Copenhague en raison de l'observation statistique bien connue selon laquelle un patient qui se sent mal aujourd'hui se sentira presque toujours mieux le lendemain, quoi que fassent les médecins. D'accord avec les résultats de l'étude danoise et des scientifiques du Centre d'éthique biomédicale de l'Université de Virginie, qui considèrent les effets placebo comme une légende médicale.
Dans le même temps, d'autres statisticiens médicaux ne trouvent pas ces travaux suffisamment convaincants, car la méthode statistique de méta-analyse utilisée par les Danois peut donner des résultats erronés. L'efficacité du placebo peut avoir été exagérée quantitativement, mais dans de nombreux cas, elle était encore assez importante. D. Evans note que s'ils avaient soigneusement analysé les données, ils auraient constaté que l'effet lors de l'utilisation d'un placebo n'était pas statistiquement significatif uniquement selon les résultats d'études utilisant une échelle binaire (la présence d'un effet positif ou négatif) . Au contraire, dans les études qui utilisaient une échelle continue avec placebo, il y avait un effet positif prononcé statistiquement significatif. L'éventail des conditions étudiées dans le test mentionné était très large - leur nombre était estimé à quatre douzaines. Le fait que le placebo agit différemment selon les maladies est particulièrement significatif, c'est-à-dire qu'il ne s'agit pas d'une panacée, ni d'un médicament universel.
Les chercheurs de Copenhague ont reconnu avoir également noté dans certains cas un effet placebo faible, se manifestant notamment dans les jugements subjectifs des patients sur la douleur qu'ils avaient ressentie, mais l'ont qualifié d'insignifiant et presque imperceptible. Il s'agit très probablement de délires subjectifs : certains patients veulent instinctivement répondre au médecin qui les interroge qu'ils se sentent mieux. En attendant, du point de vue de la médecine scientifique (basée sur des preuves), il serait logique de savoir si un placebo provoque réellement des changements significatifs dans l'évolution de toute maladie, et de construire une attitude envers l'utilisation d'un placebo sur des données scientifiques. Une telle étude est assez difficile à mener, car l'utilisation d'un placebo est difficile à séparer des actions d'accompagnement du personnel médical. Par conséquent, l'effet placebo est généralement identifié à l'ensemble des conditions qui accompagnent la fourniture du traitement.
Il a été suggéré que l'effet placebo se produit également avec la thérapie conventionnelle. Ainsi, l'état des patients souffrant de dépression qui ont reçu une pharmacothérapie s'est amélioré de 33 % après un certain temps par rapport à ceux à qui on a prescrit un placebo. Dans le même temps, ceux qui ont pris un placebo ont eu une amélioration de 200 % par rapport aux patients qui étaient sur une liste d'attente et qui n'ont reçu aucun traitement. Selon les auteurs, environ 25% de la sévérité de l'effet des antidépresseurs est due à la rémission spontanée, 50% - à l'effet placebo et seulement 25% - à l'action pharmacologique des médicaments. Cependant, si 25% supplémentaires, ce qui donne l'effet réel des antidépresseurs, conduisent au fait que l'état des patients commence à se caractériser non pas par une moyenne, mais par une légère sévérité des troubles fonctionnels, alors l'effet de la pharmacothérapie est très important.
Une étude a été faite sur la signification des consultations dites positives et négatives chez les personnes atteintes de pathologie fonctionnelle. Dans le premier cas, on a dit au patient qu'il n'avait pas de maladie grave et qu'il irait mieux dans un proche avenir ; dans le second - que la nature de la maladie n'est pas tout à fait claire. Dans les deux groupes, un patient a reçu un placebo, tandis que l'autre n'a reçu aucun médicament. La récupération s'est produite beaucoup plus souvent et plus rapidement dans le premier groupe ; dans les deux groupes, il n'y avait aucune différence dans l'effet du traitement entre le placebo et les participants sans médicament. Il s'ensuit qu'en pratique courante l'effet placebo est assez fréquent et dépend largement de la personnalité du médecin.
En attendant, ces données ne sont pas des adversaires très convaincants du placebo. Ainsi, Tad Kapchuk, professeur à l'Université de Harvard qui a participé à de nombreuses études cliniques utilisant un placebo, déclare : "Bien que les pilules inertes aient montré peu d'efficacité pour soulager la douleur, je ne vois aucune justification à les utiliser en dehors des essais cliniques." Il insiste sur le fait que dans les études futures, l'effet placebo devrait être comparé non seulement à l'effet de vrais médicaments, mais aussi à l'absence de traitement du tout.
L'effet de l'imitation de l'effet thérapeutique - "factice" est pratiquement inconnu aujourd'hui, car il existe très peu d'études comparant l'état de ceux qui prennent un placebo et ceux qui ne reçoivent que le diagnostic et l'observation. De plus, il est impossible d'étudier l'évolution naturelle de la maladie sans intervention dans les conditions modernes, car aucun comité d'éthique n'acceptera de mener de telles études.
Placebo dans les essais cliniques. Au XIXe siècle, la médecine était dominée par la pratique consistant à évaluer l'efficacité d'un traitement sur la base de théories physiopathologiques et de «l'impression» du médecin qu'un médicament ou une méthode de traitement aidait le patient. Déjà dans les années 30 du siècle dernier, Bradford Hill a introduit une sélection aléatoire de patients à la fois dans le groupe principal et dans le groupe témoin (comparaison) pour déterminer l'efficacité du médicament testé. Décisif a été la décision de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, adoptée en 1962, selon laquelle les nouveaux médicaments devraient être soumis à des essais cliniques avant leur utilisation généralisée. Des preuves d'efficacité ont ensuite commencé à être obtenues grâce à des essais randomisés contrôlés par placebo, le contrôle par placebo est devenu l'étalon-or pour les essais cliniques de médicaments.
Au cours des dernières décennies, la prise de décision fondée sur des preuves, qui combine l'expérience individuelle avec les résultats de la recherche clinique, est devenue largement acceptée dans la pratique clinique. Le développement rapide des méthodes de médecine factuelle a également introduit les médecins dans le terme «placebo», utilisé dans les essais cliniques de médicaments comme preuve indispensable que le médicament testé est meilleur que «factice».
Les études cliniques de nouveaux médicaments comparent généralement deux groupes de patients chez qui l'évolution naturelle de la maladie et les effets non spécifiques du traitement seraient approximativement équivalents. Lorsqu'un traitement actif est administré à un groupe et un placebo à l'autre, les différences sont attribuées à l'effet spécifique de la thérapie. Au cours des 40 dernières années, en utilisant cette méthode, des résultats élevés ont été obtenus dans l'évaluation de l'efficacité de nombreux médicaments.
Depuis les années 1970, les essais placebo et en double aveugle sont indispensables pour évaluer l'efficacité de nouveaux médicaments, tester l'efficacité de médicaments établis et comparer des médicaments similaires. On distingue une méthode ouverte, lorsque le médicament est connu de tous les participants au traitement ou à l'essai, et une méthode simple en aveugle, lorsque le patient ne sait pas quel médicament il prend. Dans une méthode en double aveugle, un médicament test est comparé à son homologue placebo, mais ni les sujets de test ni les expérimentateurs ne savent lequel de ces médicaments est utilisé pour les études de protocole. Les patients ne doivent pas en être conscients car leurs attentes affectent le résultat du traitement ; médecins - car ils peuvent involontairement influencer le bien-être des sujets, qui attrapent le moindre changement dans le comportement du médecin. Seul un tiers dispose d'informations complètes. La méthode en double aveugle élimine l'effet de biais sur les résultats du traitement, car le médecin ne peut pas avoir d'impact psychologique sur le patient et il ne suffit pas d'évaluer objectivement l'effet du traitement. L'effet d'une substance médicamenteuse est considéré comme scientifiquement confirmé si la différence entre les mesures des effets du médicament à l'étude et de son homologue atteint une valeur statistiquement significative. La médecine en tant que science remplace progressivement la médecine en tant qu'art. C'est pourquoi il est nécessaire d'appliquer un traitement dont l'efficacité a été prouvée par des données objectives.
Cependant, l'utilisation d'un placebo comme comparateur pour prouver le bénéfice d'un nouveau médicament pose en soi un certain nombre de problèmes. Par exemple, un placebo peut-il être utilisé dans un essai médicamenteux pour le traitement d'affections aiguës et sévères (choc anaphylactique, coma cétoacidotique) ou du cancer ? Est-il éthique de prescrire un placebo à un groupe de patients atteints de cancer et un nouveau médicament efficace connu à un autre ? Partant de là, les comités d'éthique des pays européens sont très exigeants dans la conception des essais cliniques, exigeant que l'utilisation d'un placebo soit irréprochablement justifiée. Ainsi, selon la Déclaration d'Helsinki, dans toute recherche médicale (y compris les essais cliniques), tous les patients, en particulier ceux inclus dans le groupe témoin, doivent être correctement examinés et recevoir un traitement approprié. Le refus dans certaines conditions pathologiques de l'utilisation d'un placebo, lorsque les patients (du groupe témoin) ne peuvent pas être laissés sans traitement, doit être considéré comme éthiquement justifié. Si l'efficacité du médicament est déjà établie, un essai contrôlé contre placebo ne doit pas être effectué même si cela est requis par les autorités de délivrance des licences.
Les exigences modernes pour la conduite d'essais cliniques GCP (Good Clinical Practice) incluent le respect obligatoire des normes éthiques, qui, en plus de la décision du comité d'éthique de mener l'essai, incluent également le consentement éclairé du patient. Cependant, ce dernier, comme le montrent certaines études, peut affecter le résultat du test. En cas d'aggravation de l'état après le placebo, le patient doit être retiré de l'étude ou transféré vers un traitement actif dans le même essai. Il existe de solides arguments en faveur du fait que les participants aux essais cliniques savent dans de nombreux cas qu'on leur a prescrit une "sucette". Ils font des conclusions similaires basées sur l'absence d'effets secondaires. Ainsi, dans une étude clinique comparant les résultats de l'utilisation de deux antidépresseurs et d'un placebo, 78% des patients et 87% des médecins ont correctement identifié qui a pris les médicaments et qui - leur imitation. Dans d'autres données, dans 23 des 26 études, l'identification des patients traités avec un médicament actif et inactif était plus précise que la supposition aléatoire.
Afin de faire la distinction entre le véritable effet pharmacologique et l'effet placebo lors de la prise du médicament, il est proposé d'utiliser quatre groupes parallèles au lieu de deux. En plus de ceux qui prennent un médicament, un médicament inactif et aucun traitement du tout, un groupe "placebo actif" peut être formé. Dans ce cas, le patient ne reçoit pas non plus le médicament à l'étude, mais prend un médicament qui imite ses effets secondaires. Par exemple, lors du test des antidépresseurs, l'atropine peut être utilisée. Dans ce cas, les sujets ressentiront l'un des effets secondaires qui se développent souvent - la bouche sèche, et il leur semblera qu'ils reçoivent un traitement spécifique.
Conclusion. Le problème du placebo semble être un peu plus large que les essais cliniques réels. Il semble qu'il y ait toujours une composante d'attente de l'effet dans l'effet positif de tel ou tel médicament, comme dans le cas de la prise d'un placebo. Cette composante de l'attente, l'espoir d'un effet ne dépend pas seulement du fait qu'une substance extérieurement inerte et indifférente ressemble à un vrai médicament en termes de couleur, de forme et d'odeur. En prévision de l'effet, un rôle important appartient au médecin lui-même, sa relation avec le patient.
Il y a encore plus de questions que de réponses sur le mécanisme d'action du placebo. Bien qu'il soit généralement admis que le secret du placebo réside dans l'autosuggestion, cette hypothèse n'explique pas beaucoup des bizarreries de son action. Déjà maintenant, il existe de nombreux systèmes basés uniquement sur l'effet de la foi. Cependant, la tâche des scientifiques est d'apprendre à utiliser les mécanismes d'auto-guérison sans prendre de placebo. La recherche dans ce domaine est encore en avance. Irving Kirsch, un psychiatre qui a étudié l'effet placebo pendant de nombreuses années, a déclaré : "La seule chose que nous pouvons dire avec certitude, c'est que nous n'en savons rien."
Le placebo est un phénomène médical extrêmement intéressant. Il est probable que l'essence du placebo à l'avenir permettra de comprendre comment le corps d'une personne qui croit en un médicament se guérit. "La seule chose que nous savons avec certitude sur l'effet placebo, c'est qu'il n'est pas causé par les pilules de sucre car elles sont inertes", écrit Daniel Moerman, chercheur sur le placebo depuis trente ans.
Ces dernières années, l'intérêt pour l'étude du problème du placebo s'est quelque peu ravivé. Ainsi, la décision des National Institutes of Health des États-Unis au cours de l'année budgétaire a approuvé 14 nouvelles études cliniques visant à étudier les mécanismes des effets placebo sur le corps du patient.
Sur la base des données accumulées à ce jour, on peut supposer que l'effet placebo est présent dans toute intervention thérapeutique et son importance ne doit pas être sous-estimée. C'est ce qu'affirme Ann Arrington, professeur à l'Université de Harvard et auteur de The Placebo Effect.
Ainsi, sur la base de nos nombreuses années d'expérience dans l'étude des principes généraux de la pharmacothérapie, nous proposons de distinguer les réponses corporelles suivantes aux effets d'un médicament :
1. Psychosomatique (si effet placebo).
2. Pharmacologique (pharmacodynamique).
3. Métabolique (associé au métabolisme du médicament dans le corps).
4. Réponse non spécifique (réaction non spécifique en réponse à l'introduction d'une substance étrangère).
5. Réponse physiologique (pour tout changement dans les processus physiopathologiques du corps, une réaction spécifique inverse se produit).
Les caractéristiques de la manifestation de ces réactions dépendent de la dose du médicament (force d'exposition), de la fréquence et du schéma de l'effet pharmacologique, des caractéristiques du corps pour y répondre, en fonction du stade de développement du processus pathologique , ainsi que sur les caractéristiques constitutionnelles-génétiques, d'âge et de sexe du corps pour percevoir l'impact et y répondre .
Toutes ces questions nécessitent une étude fondamentale approfondie. Dans le même temps, la médecine moderne a une justification théorique pour l'utilisation pratique des seuls effets pharmacologiques et ne prend pas en compte toute la polyvalence de la réponse du corps à celui-ci.

Identifié au milieu du XXe siècle par des médecins, mais en fait, de nature purement psychologique, l'Effet Placebo prouve encore quelles possibilités la foi humaine et l'auto-hypnose permettent de découvrir.

La religion n'est pas l'opium du peuple. La religion est un placebo pour le peuple.
Dr house

Excursion dans l'histoire

Placebo (placebo), dans la communauté médicale, est appelé un médicament qui n'a pas de pouvoir de guérison ("médicament factice").

Le concept de «l'effet placebo» est apparu dans la littérature médicale en 1955, lorsque le médecin américain Henry Beecher a découvert que certains patients commençaient à se sentir mieux en prenant des médicaments qui n'avaient aucune propriété médicinale.

Même pendant la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il travaillait comme anesthésiste dans un hôpital militaire, il a remarqué que parfois l'effet d'une solution saline et d'un vrai médicament coïncidait presque. Après la guerre, Henry Beecher a commencé à étudier sérieusement ce phénomène, rassemblant les résultats de ses travaux en 1955 dans la publication The Powerful Placebo.

La clé de ce phénomène n'est pas seulement la foi du patient et du médecin traitant dans le pouvoir du médicament, mais aussi la foi de l'ensemble du personnel. Dans l'étude placebo, de nombreuses expériences ont été menées, dont l'une est particulièrement enregistrée dans l'histoire de la psychiatrie.

En 1953, dans l'un des hôpitaux psychiatriques près de Washington, où des résidents de Porto Rico et des îles Vierges ont été soignés, un groupe de patients présentant de fortes manifestations d'agression a été hospitalisé d'urgence. Le psychiatre E. Mendel supervisait ce groupe de patients.

Le médecin a décidé de tester le nouveau tranquillisant réserpine en utilisant une expérience en double aveugle. Certains des patients ont donné un vrai médicament et quelques-unes des pilules sucrées habituelles. Les médecins eux-mêmes ne savaient pas quel groupe avait reçu quelles pilules. Et tous les patients étaient sûrs qu'ils prenaient un tranquillisant.

Quelques mois plus tard, selon le comportement calme des patients, il est devenu clair que le nouveau remède était assez productif. Un psychiatre bien connu a été impressionné par l'action de la réserpine, mais il est vite devenu évident que de nombreux patients recevaient un placebo.

Bientôt, Mendel s'est rendu compte que l'état des patients était revenu à la normale uniquement en raison de sa croyance en l'amélioration du comportement des patients. Il a commencé à traiter ses pupilles calmement et ils lui ont répondu de la même manière.

Les secrets de l'effet placebo

L'un des secrets du phénomène unique est lié à la capacité d'une personne, ou plutôt d'un patient, à être suggestible et à faire inconsciemment confiance au médecin et au psychologue traitants.

Grâce à l'effet placebo, les médecins déterminent la qualité du médicament. Si un patient a pris un placebo et l'autre un vrai médicament, mais que le résultat était à peu près le même, alors le médicament n'a pas un effet positif suffisant.

Parallèlement au placebo, un autre phénomène opposé est également connu dans la médecine moderne - l'effet nocebo. Il peut se manifester par des nausées, des allergies, des étourdissements et une accélération du rythme cardiaque chez les patients prenant le "faux médicament". Selon d'étranges statistiques, l'effet nocebo est causé par le personnel nerveux de l'hôpital, et en prescrivant un médicament pour calmer les malades, le médecin se calme ainsi.

Ce phénomène s'appelle " rebond placebo».

Les médicaments homéomatiques qui sont populaires aujourd'hui sont également basés sur l'effet placebo. En parlant et en simulant le processus de traitement dans ce cas, toutes les réserves humaines sont connectées.

L'effet placebo est devenu un nouveau vecteur non seulement en médecine et en psychiatrie, mais aussi dans le développement de produits pharmaceutiques. Par exemple, de nombreux fabricants de médicaments essaient de produire de grosses pilules brillantes, dont l'effet est bien meilleur que celui des petites pilules "indéfinissables". Et les patients utilisent calmement des médicaments de sociétés familières, dont ils entendent les noms à la télévision, plutôt que des produits ayant le même contenu, mais des fabricants inconnus.

L'autosuggestion active la libération d'endorphine, qui remplace parfois l'effet du médicament, et inclut une "fonction de mobilisation", qui implique le renforcement du système immunitaire. La force de l'effet placebo dépend du degré d'exposition de la personne à l'influence et de sa capacité à produire les produits chimiques nécessaires.

L'effet de l'effet placebo sur différentes catégories de personnes

Le phénomène placebo fonctionne pour tout le monde, mais la force de son effet varie en fonction du type de personnalité de la personne.

Par exemple:

1. Chez les enfants, le phénomène placebo est beaucoup plus prononcé que chez les adultes ;
2. L'effet placebo est plus fort sur les émotifs et les dépendants

Dernière mise à jour : 09/12/2018

effet placebo fait référence au phénomène dans lequel certaines personnes ressentent un effet positif après l'administration d'un placebo - une substance qui n'a aucune propriété médicale connue (eau purifiée, solution saline ou sucre).

L'esprit peut avoir une forte influence sur le corps et, dans certains cas, peut aider à le guérir. L'esprit est même parfois capable de nous tromper, suggérant qu'un traitement fictif a un effet thérapeutique réel. Ce phénomène est connu sous le nom d'effet placebo. Dans certains cas, un tel placebo peut avoir un effet suffisamment puissant pour imiter l'effet d'un traitement réel.

Mais l'effet placebo est bien plus qu'une simple pensée positive. Lorsqu'une réponse à une telle thérapie simulée se produit, de nombreux patients ne réalisent pas qu'il s'agit d'une réponse à ce qui est essentiellement une "pilule de sucre". Les placebos sont souvent utilisés dans la recherche médicale pour aider les médecins et les scientifiques à découvrir et à mieux comprendre les effets physiologiques et psychologiques des nouveaux médicaments.

Pour comprendre pourquoi l'effet placebo est important, vous devez en savoir un peu plus sur comment et pourquoi cela fonctionne.

Considération plus détaillée

L'effet placebo est défini comme le phénomène par lequel certaines personnes bénéficient de l'administration d'une substance inactive ou de l'utilisation d'un traitement fictif.

Qu'est-ce qu'un placebo exactement ? Un placebo est une substance qui n'a aucun effet médical connu, comme de l'eau stérile, une solution saline ou un comprimé de sucre. Un placebo est un faux traitement qui, dans certains cas, donne une vraie réponse. Pourquoi les gens vivent-ils de vrais changements à la suite de procédures fictives ? Les attentes des patients jouent un rôle significatif dans l'effet placebo ; plus une personne s'attend à ce qu'un traitement fonctionne, plus il est probable qu'une réponse placebo se produise.

Dans la plupart des cas, la personne ignore que le traitement qu'elle reçoit est en fait un placebo. Au lieu de cela, il pense qu'il reçoit un vrai traitement. Un placebo devrait ressembler à un traitement réel, qu'il s'agisse d'une pilule, d'une injection ou d'un liquide ingéré, mais la substance n'a aucun effet réel sur la maladie ou l'affection qu'elle prétend traiter.

Il est important de noter que "placebo" et "effet placebo" sont deux choses différentes. Le terme placebo fait directement référence à une substance inactive, tandis que le terme « effet placebo » fait référence à tout effet d'un médicament qui ne peut être attribué au traitement lui-même.

Comment les placebos sont utilisés dans la recherche médicale

Dans la recherche médicale, certains patients reçoivent exprès un placebo, tandis que d'autres reçoivent le vrai traitement. Le but est de déterminer si le traitement a un réel effet. Si les participants prenant le vrai médicament montrent une amélioration significative par rapport à ceux prenant le placebo, l'étude confirme l'efficacité du médicament.

Bien qu'un placebo n'affecte pas la maladie, il peut avoir un impact réel sur la façon dont certaines personnes se sentent. La force de cet effet dépend de nombreux facteurs. Certaines choses qui sont liées à l'effet placebo :

• La nature de la maladie
• Dans quelle mesure le patient croit que le traitement fonctionnera
• Le type de réponse que le patient s'attend à voir
• Le type de messages positifs que le médecin reçoit sur l'efficacité du traitement
• Les gènes peuvent également influencer la façon dont les gens réagissent aux traitements placebo

Une étude a révélé que certaines personnes peuvent être génétiquement prédisposées à répondre plus fortement à un placebo. Dans les études, les patients qui présentaient des variations élevées ou faibles du gène qui contrôle les niveaux de dopamine dans le cortex préfrontal du cerveau ont eu des réponses différentes au placebo. Ceux avec la variante à haute dopamine étaient plus susceptibles de répondre au traitement placebo que ceux avec une faible dopamine. Des études ont montré que les personnes qui avaient un gène qui induit une augmentation des niveaux de dopamine avaient tendance à avoir des niveaux plus élevés de perception de la douleur et de récompense.

Lorsqu'ils testent de nouveaux médicaments et traitements, les scientifiques souhaitent savoir si la méthode a une valeur dans le traitement d'une maladie. Grâce à leurs recherches, ils veulent savoir si le traitement est efficace, quels effets secondaires il peut provoquer, quels patients peuvent en bénéficier le plus et s'il est plus ou moins efficace que d'autres traitements déjà disponibles.

En comparant l'effet du traitement avec un placebo, les chercheurs espèrent être en mesure de déterminer si l'effet du traitement est dû à la thérapie elle-même ou à un autre facteur.

Effet placebo en psychologie expérimentale

En psychologie expérimentale, les placebos sont des manipulations ou des substances qui n'ont pas d'effets connus. Les chercheurs peuvent utiliser un placebo dans un groupe témoin, qui est un groupe de participants exposés soit à un placebo, soit à une variable indépendante fictive. L'effet de ce « traitement » est ensuite comparé aux résultats obtenus pour la vraie variable indépendante d'intérêt pour les chercheurs du groupe expérimental.

Même si le placebo n'implique aucun véritable traitement, les chercheurs ont constaté que son utilisation a des conséquences à la fois physiques et psychologiques.

Les participants des groupes placebo montrent des changements dans la fréquence cardiaque, la pression artérielle, les niveaux d'anxiété, la perception de la douleur, la fatigue et même l'activité cérébrale.

Exemples d'effet placebo

Par exemple, imaginons qu'une personne se porte volontaire pour participer à une étude visant à déterminer l'efficacité d'un nouveau médicament contre les maux de tête.

Après avoir pris le médicament, il conclut que le mal de tête disparaît rapidement et qu'il se sent beaucoup mieux. Cependant, il apprend plus tard qu'il a été randomisé dans un groupe placebo et qu'il n'a en fait reçu que des pilules de sucre.

L'un des effets placebo les plus étudiés et les plus importants est l'effet anti-douleur. Selon certaines estimations, environ 30% à 60% des personnes après avoir pris une pilule placebo sentent que leur douleur est réduite.

causes

Bien que les chercheurs sachent que l'effet placebo fonctionne, ils ne comprennent pas encore pleinement comment et pourquoi. La recherche se poursuit aujourd'hui pour découvrir pourquoi certaines personnes subissent des changements même lorsqu'elles ne reçoivent qu'un placebo. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène.

Le placebo peut provoquer une réponse hormonale

Une explication possible est que la prise d'un placebo déclenche la libération d'endorphines. Les endorphines ont une structure similaire à la morphine et à d'autres analgésiques opiacés et agissent comme les analgésiques naturels du cerveau.

Les chercheurs ont pu démontrer l'effet placebo en action avec des scanners cérébraux, montrant que les zones contenant plusieurs récepteurs opiacés étaient activées à la fois avec le placebo et avec le traitement lui-même. La naloxone est un antagoniste des opioïdes (c'est-à-dire qu'il supprime les opiacés) qui bloque à la fois les endorphines naturelles et les médicaments opioïdes. Lors de l'utilisation de naloxone, l'effet analgésique du placebo diminue.

Les attentes peuvent influencer la réponse

D'autres explications possibles incluent le conditionnement, la motivation et les attentes. Dans certains cas, un placebo peut être associé à un véritable traitement jusqu'à ce qu'il produise l'effet recherché, exemple de conditionnement classique. Les personnes qui sont motivées à croire que le traitement fonctionnera, ou qui ont déjà pris des traitements d'une efficacité similaire, peuvent être plus susceptibles de ressentir l'effet placebo.

L'enthousiasme du médecin traitant peut également influencer la réponse du patient. Si le médecin est convaincu que le traitement aura l'effet souhaité, le patient sera plus susceptible de ressentir les avantages de la prise du médicament. Cela montre que l'effet placebo peut surpasser même un traitement réel.

Le placebo peut également créer un effet secondaire

Inversement, les personnes peuvent éprouver des symptômes négatifs en réponse à un placebo. Une réaction parfois appelée « effet nocebo ». Par exemple, un patient peut signaler des maux de tête, des nausées ou des étourdissements en réponse à un placebo.

Quelle est l'efficacité du placebo?

Bien que l'effet placebo puisse affecter la façon dont les patients se sentent, des études montrent que l'effet placebo n'affecte pas de manière significative la maladie sous-jacente. Une vaste revue de plus de 200 études sur placebo a révélé que le placebo n'avait aucun effet clinique significatif sur la maladie.

Cependant, une autre revue trois ans plus tard a révélé que le placebo et le traitement avaient le même effet. Les auteurs ont conclu que le placebo, lorsqu'il est utilisé de manière appropriée, a le potentiel de bénéficier aux patients dans le cadre d'un plan thérapeutique.

L'effet placebo peut avoir un effet profond sur la façon dont les gens se sentent, mais il est important de se rappeler que les placebos ne sont pas un remède pour une condition sous-jacente. En utilisant des placebos dans les études, les scientifiques peuvent mieux comprendre comment les traitements affectent les patients et si les nouveaux médicaments et approches thérapeutiques sont sûrs et efficaces.

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Effet placebo (du latin placebo - aller mieux)- c'est un fait très intéressant, bien connu et utilisé en médecine depuis l'Antiquité. L'essence de cet effet est que le patient reçoit une substance totalement inoffensive (le plus souvent de l'eau ou du lactose), qui est présentée comme un médicament (dont le patient ne doute pas), mais en fait cette substance n'a aucune propriété médicinale. . Autrement dit, une personne croit et s'inspire que le médicament qui lui a été administré aidera à 100% et, dans certains cas, un placebo aide même à guérir la maladie. En d'autres termes, nos pensées se matérialisent.

L'effet placebo est utilisé par les gens depuis longtemps, à la fois pour des résultats positifs et négatifs. Un exemple négatif est lorsque 2 personnes condamnées à mort ont été placées dans une cellule et l'une d'entre elles a reçu du poison à boire, et l'autre n'était que de l'eau. Le deuxième condamné, regardant le premier mourir à l'agonie, a commencé à vivre la même chose, et à la fin, tous les deux sont morts. Après avoir étudié l'effet placebo, il y a eu une révolution dans la médecine, de nombreuses sociétés pharmacologiques se sont effondrées du fait que le patient n'était pas tant aidé par leur médicament que par la croyance du patient en son rétablissement complet. Il a été prouvé, par exemple, que les tablettes volumineuses et commercialisées sont beaucoup plus efficaces que les tablettes indescriptibles et non promues. Parfois, les médecins (plus souvent des psychologues) prescrivent spécifiquement un placebo si leur patient a une auto-hypnose de sensations douloureuses. Et tout cela parce que le patient n'a pas besoin d'effectuer une pharmacothérapie inutile, et parfois même dangereuse pour lui.

Qu'est-ce qu'un placebo et son mécanisme d'action.

- il s'agit d'un médicament ou d'une substance absolument inoffensif, qui ne contient pas de substances pouvant avoir un effet thérapeutique sur le corps humain.

Le mécanisme d'action du placebo est basé sur l'instauration de la confiance du patient dans son prompt rétablissement. Pour appliquer l'effet placebo, aucune compétence particulière n'est requise, il suffit simplement de convaincre le patient du pouvoir de guérison de la "tétine", par injection ou par une pilule ordinaire. L'effet placebo s'explique par le fait qu'à la suite d'une suggestion, le cerveau du patient envoie des signaux de récupération, après quoi des substances commencent à être produites qui correspondent à une augmentation du bien-être. Par exemple, si une personne a ressenti de la douleur, alors dans son corps, des hormones commencent à être produites en grande quantité - des endorphines, qui suppriment cette même douleur. De plus, il a un effet bénéfique sur la poursuite de la récupération. L'efficacité du placebo dépend avant tout de l'état du système nerveux humain. Les personnes dont le système nerveux est affaibli ou excitable sont les plus susceptibles d'obtenir des résultats grâce à l'utilisation d'un placebo.

L'effet placebo est également largement utilisé dans les tests d'un nouveau médicament. Le groupe de volontaires ayant accepté de tester un nouveau médicament est divisé en deux sous-groupes. Un groupe reçoit le nouveau médicament et l'autre reçoit un placebo. Ceci est fait afin de tester l'efficacité d'un nouveau médicament, si le résultat dans les deux groupes diffère peu, alors le médicament n'est pas efficace.

Le travail de notre cerveau n'a pas été entièrement étudié par les scientifiques jusqu'à présent, nous ne savons donc pas comment gérer nos capacités, et quand quelque chose d'inexplicable nous arrive, nous appelons cela un miracle. Le pouvoir de la suggestion humaine est illimité, ce qui permet, par exemple, à certains guérisseurs populaires de traiter les patients avec succès. Il existe de nombreux cas où les médecins ont condamné une personne à mort, mais le patient est non seulement resté en vie, mais il est également devenu une personne en parfaite santé.