Alimentation et troubles de l'alimentation. Troubles de l'alimentation chez l'enfant Troubles de l'alimentation chez un enfant de moins d'un an

Les parents se reprochent souvent d'avoir manqué les symptômes du trouble. comportement alimentaire avec votre enfant. J'essaie généralement de les aider à soulager leur culpabilité car ce n'est ni productif ni valide.

Bien que les troubles de l'alimentation soient courants dans notre culture, la probabilité de les développer chez un enfant est assez faible et la plupart des parents ne prêtent pas attention aux signes de l'apparition du trouble. Cependant, rétrospectivement, de nombreux parents sont en mesure d'identifier certains des signaux d'alarme et ne regrette pas ta méconnaissance de ce problème.

Les troubles de l'alimentation chez les enfants et les adolescents se comportent souvent différemment des adultes, et un manque d'information existe même parmi les professionnels de la santé. En conséquence, il y a souvent des cas d'occasions manquées diagnostic précoce au début de l'évolution de la maladie. C'est triste, car c'est le début du traitement qui est la clé d'une guérison réussie.

Au cours de la maladie chez les enfants et les adolescents, les symptômes caractéristiques des patients adultes peuvent ne pas apparaître. Par exemple, les patients les plus jeunes sont moins susceptibles de souffrir de suralimentations et présentent des comportements compensatoires : faire vomir, prendre des pilules amaigrissantes et des laxatifs.

Alors quels sont les symptômes qui doivent alerter les parents ?

1) Prise de poids insuffisante et croissance lente chez un enfant à un âge correspondant à une croissance active

Les patients adultes peuvent penser qu'ils sont gros, suivre un régime et perdre du poids d'une manière visible de l'extérieur. Pour les enfants, cependant, la perte de poids peut ne pas être observée. Au contraire, la pathologie ne peut se manifester que par un manque de croissance ou une insuffisance pondérale, attendue à cet âge. Le suivi de la croissance d'un enfant est le travail d'un pédiatre, mais tous les spécialistes ne sont pas compétents pour identifier les troubles de l'alimentation. C'est une bonne idée pour les parents d'être attentifs aux changements de poids et à la dynamique de croissance. Certains médecins ne vérifient par erreur que les tableaux standard, ce qui peut entraîner des omissions dans le processus de diagnostic. Il est très important de comparer la taille et le poids de l'enfant avec ses performances passées.

2) Réduire la prise alimentaire ou refuser de manger raisons peu claires ou sans explication

Les jeunes enfants sont moins susceptibles d'exprimer leur inquiétude à propos de l'image corporelle et peuvent plutôt « saboter » les tentatives de leur donner assez alimentaire pour soutenir la croissance et le développement.

Un certain nombre d'explications astucieuses du rejet incluent une aversion soudaine pour les aliments que l'on aimait auparavant, le manque de faim ou des objectifs peu clairs pour devenir en meilleure santé. Les enfants peuvent également se plaindre de douleurs abdominales.

3) Hyperactivité ou agitation

Dans le cas des adultes, nous verrions inutiles exercices physique cependant, chez les enfants, l'activité est beaucoup moins ciblée. Vous ne les verrez pas faire des heures au gymnase ou faire du jogging dans le quartier, au lieu de cela, ils deviendront hyperactifs et agités, se déplaçant de manière erratique et sans but précis. Le Dr Julia O'toole décrit l'exercice compulsif ou l'agitation motrice comme « incessant ». Les parents disent souvent que leurs enfants ne peuvent pas rester assis au même endroit. Cette condition peut être similaire à ADD, et les parents n'ont pas de pensées sur évolution possible troubles de l'alimentation.

4) Intérêt accru pour la cuisine et/ou regarder des programmes de cuisine à la télévision

Un autre symptôme mal compris est un intérêt accru pour la préparation des aliments. Contrairement aux idées reçues, et souvent contrairement à ce qu'on dit à haute voix, les personnes souffrant de troubles de l'alimentation n'ont pas petit appétit, ils ont en fait faim et pensent tout le temps à la nourriture. Les adultes peuvent cuisiner pour les autres et lire ou collectionner des recettes. Chez les enfants, on peut également observer un engouement similaire sous la forme de regarder des émissions de cuisine à la télévision. Les parents sont souvent d'abord satisfaits de l'intérêt de l'enfant pour la nourriture, mais cela peut bien être une sublimation de la faim. Les personnes qui ne mangent pas assez sont obsédées par la nourriture, et les enfants comme les adultes peuvent remplacer le processus de manger de la nourriture par d'autres activités liées à l'alimentation.

Les troubles de l'alimentation se développent généralement chez l'adulte mais existent la preuve documentaire cas de troubles chez les enfants à partir de 7 ans. La perte de poids chez un enfant en pleine croissance doit être prise avec beaucoup de précautions, même si l'enfant a surpoids... Si vous êtes inquiet si votre enfant souffre d'un trouble de l'alimentation ou de l'un des symptômes ci-dessus, parlez-en à votre pédiatre. Si votre médecin ne prend pas vos inquiétudes au sérieux, faites confiance à votre instinct parental et demandez l'aide d'un spécialiste. Vous devriez également en apprendre davantage sur les troubles de l'alimentation. Une ressource utile pour les parents est le F.E.A.S.T.

Traduit par Elena Labetskaya, IntuEat © Center for Intuitive Nutrition

De nombreux enfants passent par le stade de la minutie à un âge ou à un autre. Soit ils ne veulent pas essayer quelque chose de nouveau, puis ils refusent la nourriture autrefois préférée, puis ils ne veulent rien manger du tout, détournant le nez de l'assiette et rendant leurs parents fous. Ceci est normal et ne dure pas longtemps. Et bien que certaines dépendances alimentaires ou aversions pour un certain produit puissent persister longtemps, la plupart des enfants deviennent trop exigeants dès l'âge de 6 ans. La plupart, mais pas tous.

Matvey était l'un de ces enfants dont la nourriture difficile ne s'arrêtait jamais. De plus, au fil des ans, il est devenu encore plus extrême. En fait, il est plus facile de lister ce qu'il a accepté de manger que ce qu'il a refusé, car il n'a mangé que cinq plats. « À trois ans, raconte la mère de Matvey, il ne mangeait que des crêpes au lait concentré, purée de pomme de terre, cabillaud, pain noir et cacao bu. Il n'accepterait aucun fruit, aucune céréale, aucun légume à l'exception des pommes de terre, ni aucune autre façon de cuisiner. Par exemple, patates frites il ne mangeait pas, tout comme il ne mangeait pas de lait concentré séparément des crêpes. Bien sûr, nous nous sommes plaints aux pédiatres. Mais soit ils croyaient que nous l'avions gâté et lui interdisions de lui donner sa nourriture préférée, soit ils lui assuraient que c'était normal pour son âge et qu'il se mangerait s'il avait faim. »

Le mantra "L'enfant ne mourra pas de faim" aime beaucoup répéter tous les pédiatres aux malheureux parents des petits pointilleux. Mais Matvey a presque réussi à mourir de faim. Lorsque ses parents, sur les conseils de pédiatres, ont commencé à le restreindre dans sa nourriture préférée, Matvey n'a pratiquement rien mangé pendant une semaine entière et à la fin, il était tellement épuisé qu'il était allongé sans se lever tout le temps. C'est un cas classique trouble de l'alimentation dont la plupart des gens n'ont même pas entendu parler, mais qui existe vraiment et est appelé trouble de l'apport alimentaire évitant / restrictif (ARFID).

L'ARFID est encore peu étudiée, mais les experts avertissent qu'elle est extrêmement restrictive trouble de l'alimentation peut mener à Problèmes sérieux avec la santé, si l'enfant n'est pas traité à temps. En 2013, les troubles alimentaires limitatifs d'évitement ont été officiellement ajoutés à la liste des maladies en nouvelle édition Manuels de diagnostic et de statistiques les troubles mentaux(ETATS-UNIS). Le trouble ayant été officiellement reconnu relativement récemment, seul un petit nombre de pédiatres le prennent en compte et encore moins savent le traiter correctement. En attendant, le problème n'est pas aussi farfelu qu'il y paraît.

Conséquences potentielles du trouble d'évitement-restriction

L'un des symptômes du trouble obsessionnel-retenue est stress constant enfant de la mention de la nourriture. Autour de ces enfants, trop tourne autour de la nourriture d'une manière ou d'une autre. À tel point que toute mention de nourriture commence à les angoisser, à les stresser et à les décourager. vie sociale... Ils commencent à moins communiquer, car ils ne peuvent pas facilement se rendre avec des amis à la cafétéria de l'école, dans un café, à un anniversaire, à une fête ou simplement discuter sans que le sujet de la nourriture ne se pose. Ainsi, un trouble de l'alimentation inhibe les compétences sociales d'un enfant.

Un autre symptôme classique de ce trouble est les restrictions alimentaires extrêmes. C'est un ensemble de 20 à 30 aliments ou moins qui se répète constamment, un refus catégorique d'essayer quelque chose de nouveau, jusqu'à la peur d'un nouvel aliment. Beaucoup de parents ne perçoivent cela que comme une caractéristique du caractère de l'enfant, une délicatesse inoffensive, voire des rudiments de gourmand, mais le problème est qu'avec le temps, de plus en plus de produits commencent à sortir de cette liste déjà restrictive. Il existe de nombreux cas où, avec la croissance de l'enfant, cette liste s'est progressivement réduite à dix "points" ou moins.

Les problèmes de santé physique suivent nécessairement les problèmes psychologiques. Même si l'enfant n'a pas l'air émacié ou en surpoids, il souffre toujours de malnutrition. Les symptômes de cette malnutrition sont : fatigabilité rapide, vertiges, sensibilité aux changements de température et aux températures extrêmes (par exemple, ce qu'on appelle le gel), maux de tête, engourdissement des membres, douleur aléatoire d'origine inconnue. Souvent chez ces enfants en raison d'une carence en vitamines, minéraux et nutriments anémie, ostéoporose, insuffisance se développe masse musculaire, des problèmes cardiaques et vasculaires commencent.

Quelle est la cause du trouble de l'évitement ?

Contrairement à d'autres troubles de l'alimentation, l'ARFID n'a rien à voir avec l'image corporelle ou le désir de perdre du poids. Souvent, il est basé sur une sorte de situation traumatisante de petite enfance liés à la nourriture. Par exemple, la peur de s'étouffer si vous avez vécu une expérience similaire. Peur de mourir par empoisonnement si une indigestion suit un repas. Ou même rester dans une cuvette de prématurité avec tous ces tubes insérés dans le nez et la bouche. À un niveau subconscient, le psychisme rejette tout aliment qui, d'une manière ou d'une autre, ne semble pas complètement sûr. La peur de la mort s'avère plus fort que la peur faim.

L'ARFID est-il traitable ?

Heureusement, malgré les manifestations extrêmes du trouble d'évitement-retenue, il se prête tout à fait à une thérapie. Le seul problème est de trouver un médecin qui traiterait ce trouble avec le sérieux nécessaire.

Étant donné que le traumatisme est à l'origine de cela, il faut être prudent à l'approche de la thérapie. Ce qui fonctionne pour la boulimie, l'anorexie et l'hyperphagie boulimique peut être inutile et préjudiciable au trouble obsessionnel-restrictif. Si vous allez trop loin et forcez les événements, vous pouvez exacerber les peurs existantes et même lancer une chaîne de nouveaux symptômes, créant une sorte de cercle vicieux.

Dans le même temps, avec une approche appropriée, l'ARFID est facilement surmonté. La thérapie est particulièrement efficace chez les adolescents qui sont les plus motivés pour surmonter le trouble qui les empêche de communiquer pleinement avec leurs pairs. C'est aussi la différence fondamentale entre l'ARFID et les autres troubles de l'alimentation, dans lesquels les adolescents sont le contingent le plus difficile à suivre pour la thérapie.

Que doit faire un parent s'il soupçonne un trouble de contrainte évitante ?

Il est inutile et même nocif de culpabiliser ou de faire honte à votre enfant de manger plus ou d'essayer de nouveaux aliments. Si votre enfant est difficile, ne dites pas à quel point il manque ou à quel point il est contrarié de ne pas manger comme tout le monde. Très probablement, il prend déjà à cœur la situation actuelle et, à un niveau subconscient, s'y sent coupable. Alors que les parents ont tendance à mettre l'accent sur l'aspect santé physique la rigueur alimentaire, ses conséquences psychologiques sont souvent négligées. Pendant ce temps, une préoccupation constante pour la nourriture peut se transformer en véritable manie si stress psychologique l'enfant lui-même n'est pas pris en compte.

Et bien qu'il soit difficile de faire face sans l'aide de nutritionnistes professionnels dans des cas de rigueur particulièrement négligés, une grande partie du succès dépend des parents eux-mêmes. De leur délicatesse, de leur discrétion et de leur capacité à reconnaître le problème à temps. En fin de compte, qui d'autre qu'eux peut comprendre leur enfant. L'essentiel est de ne pas se précipiter et de ne pas abandonner.

Et qu'en est-il de Matvey ? Aujourd'hui, à 13 ans, il est reconnaissant à sa mère d'avoir agi à temps et d'avoir trouvé un psychologue pour enfants qui s'est montré sensible au problème. Lui-même se souvient à peine de l'époque où il ne mangeait que des crêpes. Oui, il les aime toujours, mais il ne mange pas tous les jours, et même pas toutes les semaines. Après tout, il y a tellement de choses savoureuses dans la vie !

21.05.2019 17:45:00
Comment perdre du poids pendant la ménopause ?
Ce n'est pas facile pour les femmes qui sont en phase de ménopause ou qui sont sur le point de l'avoir. Perdre du poids peut être très difficile. Le corps change, les hormones deviennent folles, le vieillissement commence et le stress s'y ajoute souvent. Mais perdre du poids pendant la ménopause est possible - vous trouverez des moyens ci-dessous.

Celui-ci mange, ou ne mange pas, ne préfère que des sucreries, ne mange que des saucisses, vous ne pouvez rien mettre du tout dans votre bouche... Comment éviter de tels problèmes et apprendre à un enfant à bien manger ?

Beaucoup de gens sous-estiment le rôle du comportement alimentaire. Pensez-y, aujourd'hui j'ai mangé, demain je n'ai pas mangé, aujourd'hui c'est comme ça, demain c'est comme ça. Goût sélectif, menu limité - quel est le problème ? En effet, un comportement alimentaire mal formé et, par conséquent, une alimentation malsaine, entraînent des problèmes tels que :

troubles métaboliques dus à un manque de certains éléments dans l'alimentation;
être en sous-poids ou en surpoids;
troubles digestifs, gastrite, colite, douleurs abdominales ;
allergie alimentaire;
diminution de l'immunité, développement maladies chroniques etc.

C'est pourquoi il est si important d'apprendre à votre bébé à manger dès la naissance. Que signifie le droit et comment l'éduquer ?

Les premiers pas

Il est difficile de s'en rendre compte, mais il est déjà possible d'éduquer un certain comportement alimentaire chez un nouveau-né. Si vous avez discuté avec d'autres mères de la façon dont vos enfants mangent, vous vous êtes probablement rendu compte qu'ils le font de manières complètement différentes. Quelqu'un faiblement et longtemps, par intermittence, quelqu'un rapidement, de grandes gorgées... Quelqu'un demande de la nourriture plus souvent, d'autres moins souvent.

La règle principale pour former la base du comportement alimentaire est que vous devez manger quand vous voulez et autant que vous voulez. C'est-à-dire ne pas nourrir à l'heure, bercer un bébé avec une tétine jusqu'au bleu, jusqu'à ce que le coucou annonce que 4 heures se sont écoulées depuis dernier rendez-vous nourriture. N'allaitez pas quand vous voulez que votre bébé se taise. Et de ne pas permettre à grand-mère de verser une autre bouteille du mélange dans la bouche de son petit-fils juste parce qu'il lui semblait qu'il pèse peu. Dans le corps d'un nouveau-né, tous les systèmes sont réglés avec précision et il sait mieux que quiconque quand il est temps ou non de prendre une collation. Nourrir à toute heure, quel que soit le désir de l'enfant, arracher le sein avant que l'enfant ne soit rassasié, la suralimentation peut une fois pour toutes perturber la relation naturelle "faim-aliment-satiété".

La deuxième règle est que la nourriture est la nourriture. Pas un moyen de calmer, de distraire, de se divertir, de jouer, etc. Ceci est vrai pour tous les enfants, à l'exception des nouveau-nés allaitement maternel(pour eux, le lait maternel est à la fois un sédatif et un analgésique). Si le bébé a déjà appris à exprimer activement ses désirs ou mange un mélange, cela vaut la peine de lui faire comprendre : quand c'est offensant, douloureux, ennuyé ou simplement de mauvaise humeur, vous pouvez facilement corriger la situation en communiquant avec sa mère et d'autres proches. Jouez, chantez, dansez, embrassez-vous, allongez-vous à côté de vous. Et la nourriture n'est nécessaire que lorsque vous avez faim.

Habituellement, au moment où la mère sait déjà distinguer ce qui dérange exactement le bébé: la faim ou autre chose, il devient clair que l'enfant a naturellement adopté un certain régime. Ainsi, l'alimentation à la demande se transforme automatiquement en alimentation à l'heure, uniquement sans aucune violence contre le bébé.

Présentation des aliments complémentaires

Les aliments complémentaires jouent un rôle important dans le développement du comportement alimentaire. Si vous voulez que votre bébé n'ait pas peur d'essayer de nouveaux aliments, mangez volontiers ce que vous lui avez offert, mangez bien, utilisez les conseils suivants.

Il n'est nécessaire d'introduire des aliments complémentaires que lorsque l'enfant est prêt pour cela, c'est-à-dire qu'il manifeste lui-même un intérêt pour tout aliment autre que le lait ou le mélange. En moyenne, cela se produit à l'âge de 6-8 mois, mais cela arrive tôt ou tard. Habituellement, un bébé qui est prêt à essayer des aliments complémentaires sait déjà s'asseoir tout seul et peut se vanter de ses premières dents.
Commencez les aliments complémentaires avec des aliments salés et non salés. Idéal pour cela, la purée de pommes de terre à base de légumes hypoallergéniques: courgettes, chou-fleur, brocoli. Certains médecins conseillent de commencer par des céréales sans produits laitiers et non sucrés ou des produits laitiers fermentés.
Les aliments complémentaires doivent être donnés lorsque le bébé a faim, mais avant le lait ou le lait maternisé.
Si la miette fronce les sourcils dès la première cuillère, n'insistez pas et n'essayez en aucun cas d'y introduire des aliments complémentaires. Donnez-lui le temps de s'habituer à : Offrir la même nourriture pendant plusieurs jours. Si l'enfant ne montre toujours pas l'envie de continuer le repas, essayez avec un autre plat. Si le bébé refuse tout aliment complémentaire, arrêtez d'essayer pendant une à deux semaines, puis réessayez.
N'essayez en aucun cas de détourner l'attention des miettes et de lui pousser une cuillère. Lire des livres, chanter et danser des parents, jouer à des jeux et regarder des dessins animés en mangeant sont les pires choses auxquelles vous pouvez penser. Dans ce cas, l'enfant ne se concentre pas sur la nourriture, sa consistance et son goût, non pas sur ses sentiments (qu'il ait faim ou qu'il soit rassasié), mais sur quelque chose d'étranger, c'est-à-dire qu'il n'est pas question d'un comportement alimentaire correct.

Nutrition après un an

Le moment peut-être le plus difficile dans le processus d'éducation au comportement alimentaire est celui où l'enfant commence à se rendre compte qu'il n'est pas nourri avec ce que mangent ses parents. Il réclame votre nourriture, monte dans votre assiette, regarde dans votre bouche avec des yeux tristes... En même temps, il peut refuser de mâcher des morceaux, s'accorder uniquement sur la purée de pommes de terre. Et après avoir essayé quelque chose de vraiment savoureux (surtout des bonbons), il commencera à demander exactement cela. Comment être?

Asseyez-vous à table avec toute la famille. Qui aime fouiner seul dans une assiette ? C'est beaucoup mieux quand toute la famille se retrouve à table. Ou du moins une partie de la famille. Si vous ne voulez pas que le bébé mendie la nourriture des adultes et abandonne la sienne, établissez un horaire de manière à prendre le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner avec le bébé. De cette façon, il sera plus disposé à manger et apprendra à utiliser les couverts plus rapidement. Pour la même raison, il est préférable de mettre un tout-petit adulte dans une chaise haute à une grande table, et non à une table d'enfants.
Mener par l'exemple. Il est facile de deviner que si les parents ne mangent que des hamburgers et des frites, l'enfant ne voudra pas se séparer de l'équipe et manger seul. purée de légumes... La seule façon d'apprendre à votre enfant à bien manger est de le faire vous-même. Mangez avec lui ce qu'il peut goûter : légumes, fruits, viandes, accompagnements, céréales. Après tout, puisque vous vous inquiétez de la question nutrition adéquat bébé, cela ne vous dérange pas de normaliser votre alimentation. De plus, il est extrêmement bénéfique pour la santé.
Dites non à la télé dans la cuisine. Ne laissez pas votre enfant regarder des dessins animés ou lire des livres en mangeant, et ne donnez pas vous-même le mauvais exemple (un téléphone et une tablette sont assimilés à une télévision).
Soyez prudent avec les collations. Ayant mangé entre les repas, l'enfant peut ne pas avoir le temps d'avoir faim à l'heure prévue. Surtout s'il avait une bouchée avec quelques petits pains sucrés ou un morceau de gâteau. Essayez de renoncer aux collations, et dans le cas où bébé a faim à l'avance, offrez-lui une boisson, un petit fruit ou un légume.
Achetez les propres plats et couverts de votre enfant pour les enfants - cela le rendra plus intéressant et agréable pour lui de goûter à la nourriture.
N'interdisez pas de faire preuve d'indépendance. De nombreuses mères essaient de nourrir leurs bébés à la cuillère plus longtemps afin qu'ils ne se salissent pas et ne salitent pas tout autour. Non seulement cette façon de manger est très ennuyeuse, mais elle devient aussi rapidement une habitude. Ainsi, avec un degré de probabilité élevé, un tel enfant demandera à le nourrir à 3 et 5 ans. Achetez un grand tablier avec une poche pour votre bébé et proposez-lui de manger seul. Vous serez surpris de l'empressement qu'il prendra à manger des aliments qu'il refusait auparavant de manger.
Faites attention au service. Un plat joliment décoré est bien plus agréable qu'une éclaboussure informe de quelque chose qui semble avoir déjà été mâché. Comment enfant plus âgé, plus il impose d'exigences sur le type de nourriture. Et c'est exact : normalement, quand une personne a faim, à la vue d'un plat attrayant, elle commence à produire de la salive et suc gastrique, ce qui facilite la digestion. Si votre tout-petit ne veut pas manger, essayez de bien placer la nourriture dans une assiette. Coupez la viande en cubes et les légumes en lanières pour faciliter la cueillette et la mise en bouche.
Développer un menu intelligent. Après un an, l'enfant commence à montrer des dépendances alimentaires. Quelqu'un aime plus la bouillie, quelqu'un - les légumes, et quelqu'un ne peut pas être arraché du fromage cottage. Dans le même temps, nourrir le bébé avec une chose, la plus aimée, bien sûr, est faux et impossible, car le régime doit être varié et complet. Excluez du menu que l'enfant refuse catégoriquement de manger et remplacez-le par un autre aliment similaire (par exemple, il est tout à fait normal de manger des carottes et des courgettes, mais pas de manger de la citrouille et du concombre).
Combiner différents produits dans un plat (favori avec pas le plus préféré), proposer des solutions de compromis (courgette préférée après un morceau de viande). Préparez le plat principal à partir de ce que le bébé va certainement manger. Offrez à l'enfant plusieurs options équivalentes au choix (par exemple, riz ou sarrasin, poisson ou côtelette) - de cette façon, il sentira qu'il a le droit de décider ce qu'il va manger, ce qui signifie qu'il mangera avec grand plaisir.
Enfin conseil important- ne nourrissez pas votre enfant frit, épicé, gras, limitez les cornichons et les sucreries. Premièrement, c'est plus utile pour système digestif et tout l'organisme dans son ensemble. Deuxièmement, les plats au goût trop vif obligeront le bébé à abandonner d'autres, plus neutres. Il est impossible de ne pas utiliser du tout de sel et de sucre, car en petite quantité ils sont nécessaires à l'organisme, mais il est important de savoir quand s'arrêter. Et, bien sûr, les bonbons ne doivent être donnés qu'après les repas, pas à leur place.

Ne vous inquiétez pas si votre enfant a déjà développé un comportement alimentaire anormal - il peut et doit être corrigé à tout moment. Tout ne dépend que de votre patience et de votre envie !

Si nous parlons des causes des troubles de l'alimentation chez les enfants (hors groupe des nouveau-nés), alors il peut y en avoir plusieurs :

présence ou début de développement rhumes, infection à rotavirus;
présence d'autrui processus pathologiques dans l'organisme;
défauts dans la structure du visage et de la mâchoire;
conditions stressantes.

Mais les raisons énumérées indiquent une diminution de l'appétit et le refus de manger d'un enfant. Cependant, un trouble alimentaire peut également se manifester par une suralimentation. Les manifestations de cette forme de trouble de l'alimentation comprennent : les troubles nerveux et mentaux.

De plus, de tels troubles peuvent être associés à des changements dans le cerveau et à des anomalies métaboliques.

Symptômes

Les symptômes d'un trouble de l'alimentation chez un enfant comprennent :

refus de manger;
frénésie alimentaire;
changement dans les préférences gustatives (goût perverti);
diminution du poids en été ou augmentation du poids corporel.

Les signes d'un trouble de l'alimentation peuvent être accompagnés d'autres symptômes, qui peuvent indiquer plus clairement la présence d'un dysfonctionnement de l'organe ou tout le système, ou la présence de troubles mentaux chez l'enfant.

Diagnostic des troubles de l'alimentation

Tout d'abord, le médecin écoute l'enfant et ses parents, étudie les plaintes existantes concernant le comportement alimentaire du patient. Souvent, un enfant, en particulier un adolescent, ne voit aucun problème, il est donc important d'avoir des conversations avec les parents. Les informations importantes sont de savoir comment le comportement de l'enfant change pendant la journée (peut-être qu'il mange la nuit), depuis combien de temps les problèmes de comportement alimentaire ont commencé et après quels événements.

Ensuite, le médecin analyse l'histoire de la vie de l'enfant. Lors d'une conversation avec les parents, le médecin découvre s'il y a eu de tels cas dans la famille (facteur héréditaire), si l'enfant a eu des blessures à la tête, s'il fait du sport.
Une étape indispensable si vous avez panneaux de signalisation est la réalisation d'un examen physique du patient, au cours duquel le médecin détermine l'évolution du poids corporel de l'enfant. Avec un manque prolongé de nutrition, le médecin note des signes tels que la pâleur et la sécheresse. peau et les muqueuses. En cas de suralimentation, le patient est obèse, ce qui peut être à différents stades.
Parmi analyses de laboratoire vous devrez peut-être donner du sang, des excréments, de l'urine, souvent en relation avec un trouble de l'alimentation appelé analyse biochimique le sang et l'analyse pour la détermination du glucose dans le sang.

Vous pouvez également avoir besoin de l'aide d'un neurologue, d'un psychothérapeute, d'un dentiste, d'un chirurgien maxillaire et d'autres spécialistes étroits.

Complications

La présence des conséquences du comportement alimentaire chez un enfant est due à une variante d'un tel trouble.

Ainsi, par exemple, si le fait d'une diminution de l'appétit est observé, une diminution permanente du poids corporel peut survenir, cette complication peut conduire à une cachexie (état d'épuisement grave, mettant en jeu le pronostic vital), avec Augmentation de l'appétit l'obésité peut survenir.
L'intégrité de la peau peut être compromise, en raison d'un manque de nutriments, des fissures se forment sur la peau avec un appétit réduit, en cas de suralimentation, des cicatrices peuvent apparaître sur la peau en raison d'un étirement rapide pendant forte hausse poids corporel du patient.
Souffrir fonctions de protection organisme (l'immunité s'affaiblit).
Les activités de tous sont perturbées les organes internesà cause d'un manque nutriments ou un excès de tissu adipeux.
L'activité mentale est altérée, par exemple : la mémoire diminue, la capacité d'apprentissage se détériore, la vitesse de réflexion ralentit en raison d'un manque de nutriments lors du refus de manger.

Sentiment d'inconfort psychologique, y compris des troubles du sommeil.

Avec en temps opportun soins médicaux les conséquences et les complications peuvent être évitées.

Traitement

Que pouvez-vous faire

Si vous remarquez un comportement alimentaire inhabituel chez votre enfant, vous devriez consulter un médecin. Est-il impossible de le forcer à l'exhorter à manger ou, au contraire, à s'abstenir de manger ? Peut-être que le problème n'est pas dans son caractère, son âge de transition ou ses goûts personnels, mais bien plus profond ?

Les parents doivent être alertés d'un changement de poids de l'enfant, d'une obsession d'une certaine idée liée à la nutrition, de l'agressivité lorsqu'ils tentent de le convaincre.

Ce que fait le médecin

Le principe de base pour se débarrasser d'un trouble de l'alimentation est de traiter la cause de cette maladie.

Par conséquent, dans chaque cas, différentes méthodes sont utilisées. Ainsi, lorsqu'ils refusent de manger, ils examinent les raisons qui ont conduit à cela. Avec des problèmes physiologiques, il est montré thérapie médicamenteuse, une intervention chirurgicale peut être prescrite.

Si l'enfant a une interruption de travail Système endocrinien, alors le traitement est prescrit par l'endocrinologue.

Avec psychogène - l'enfant doit être observé et corrigé par un psychiatre ou un neurologue.

En cas de suralimentation, une thérapie diététique peut être prescrite.

La prévention

Mesures préventives ne peut pas éliminer complètement l'apparition de ce problème, mais réduira le risque de leur apparition. Il est nécessaire de s'assurer que l'enfant dort complètement, marche beaucoup, passe du temps à air frais, utile modéré exercice physique, il est important de ne pas avoir mauvaises habitudes adolescentes. Tout cela peut affecter l'appétit de l'enfant et améliorer son comportement alimentaire. Un aspect important est la stabilité du contexte psychologique. En effet, les troubles de l'alimentation surviennent parfois comme une sorte de protestation contre quelque chose.

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Découvrez ce qui peut causer une maladie, comment la reconnaître en temps opportun. Trouvez des informations sur les signes qui peuvent identifier une maladie. Et quels tests aideront à identifier la maladie et à poser le bon diagnostic.

Dans cet article, vous apprendrez tout sur les méthodes de traitement de maladies telles que les troubles de l'alimentation chez les enfants. Clarifier ce que devraient être les premiers secours efficaces. Comment traiter: choisissez médicaments ou méthodes folkloriques?

Vous découvrirez également ce qui peut être dangereux traitement intempestif la maladie des troubles de l'alimentation chez les enfants, et pourquoi il est si important d'en éviter les conséquences. Tout sur comment prévenir les troubles alimentaires chez les enfants et prévenir les complications.

UNE parents attentionnés se trouve sur les pages de service informations complètes sur les symptômes des troubles de l'alimentation chez les enfants. Quelle est la différence entre les signes de la maladie chez les enfants de 1, 2 et 3 ans et les manifestations de la maladie chez les enfants de 4, 5, 6 et 7 ans ? Quel est le meilleur traitement pour les troubles alimentaires chez les enfants ?

Prenez soin de la santé de vos proches et soyez en forme !

Les données épidémiologiques indiquent haute fréquence l'incidence des troubles de l'alimentation - chez plus de la moitié des enfants jeune âge... Les violations sont typiques à la fois pour les enfants atteints de pathologie neurologique et de retard de développement (dans 80% des cas) et pour les enfants au développement normal - dans plus de 25% des cas.

Exactement à enfance les habitudes de base sont formées, les bases sont posées. Les troubles à long terme affectent négativement la santé des enfants et le climat psychologique de la famille.

Plus en détail sur les troubles de l'alimentation chez les enfants lors d'une conversation avec le chef du département de diététique et de nutrition de l'établissement d'enseignement budgétaire public de l'enseignement professionnel supérieur RMAPO Ministère de la Santé de la Fédération de Russie, professeur, médecin Sciences médicales Tatiana Nikolaïevna Sorvacheva.

- Qu'est-ce qu'un comportement alimentaire ?

- Les troubles de l'alimentation sont causés par un large éventail facteurs qui affectent négativement le processus d'alimentation, l'apport alimentaire et l'apport nutriments.

En pratique étrangère, des critères de diagnostic des troubles du comportement alimentaire ont été développés : refus persistant de manger pendant plus d'un mois ; l'absence de maladies qui provoquent le refus de manger; Mauvais types d'alimentation (alimentation de sommeil, alimentation compulsive, alimentation forcée et mécanique, divertissement pendant l'alimentation, durée de la prise de nourriture supérieure à 30 minutes); bâillonnement en essayant de se nourrir.

- Quelles sont les causes des troubles de l'alimentation ?

- Le comportement alimentaire commence à se former pendant la période développement intra-utérin... La nature du régime et préférences gustatives mère. Par la suite, le comportement alimentaire de l'enfant est influencé par le type d'alimentation, l'introduction d'aliments complémentaires et les habitudes alimentaires de la famille. Les troubles de l'alimentation sont plus fréquents chez les enfants âgés de 2 à 6 ans.

Les troubles de l'appétit dominent au cœur des comportements alimentaires. L'appétit est un désir émotionnellement coloré d'une personne pour un certain aliment. En pratique, les pédiatres distinguent les types suivants appétit: normal, augmenté, diminué, rarement - sélectif.

- Quelles sont les conséquences des troubles alimentaires de l'enfant ?

- Les troubles alimentaires à long terme sont associés à un apport insuffisant en nutriments essentiels, à des carences en un certain nombre de micronutriments et de vitamines, à un retard de croissance et de développement et à un retard cognitif, des situations stressantes dans la famille, violation des relations parent-enfant et santé psychologique des familles.

- Quel est le traitement?

- Le traitement doit être différencié selon le type de trouble.

Les principes de correction suivants doivent être observés : normalisation des relations parents-enfants et climat psychologique dans la famille, la formation d'un comportement alimentaire correct, notamment par la sensation de faim, la formation de l'attitude correcte de l'enfant et de son intérêt pour la nourriture. Au stade de la formation du comportement alimentaire, il est possible d'utiliser des mélanges spécialisés de soutien nutritionnel afin de corriger le régime alimentaire. Si nécessaire, une approche multidisciplinaire est importante avec l'implication d'un pédiatre, nutritionniste, gastro-entérologue, psychologue.