Symptômes de l'infection à VIH chez les hommes et les femmes. Comment le VIH se manifeste chez les femmes, les premiers signes

Le virus de l'immunodéficience est un micro-organisme très insidieux. Une maladie virale peut longue durée développer dans le corps du patient. Dans le même temps, le premier Symptômes du VIH chez les femmes, ils apparaissent faiblement - la patiente ne connaît même pas la maladie grave qui a frappé son corps.

Les symptômes flous du VIH chez les femmes infectées aux premiers stades de la maladie rendent difficile le diagnostic de la maladie. Cependant, les experts disent que les symptômes du VIH chez les femmes se manifestent plus clairement que chez les hommes infectés par le VIH. Avant le processus de test en laboratoire des antigènes et des anticorps, ce sont ces symptômes qui conduisent une femme à consulter un médecin. Quels sont ces signes ? A propos de tout dans l'ordre.

L'environnement extérieur est préjudiciable au micro-organisme, car les modes de transmission du VIH ne sont en aucun cas liés à l'air, au toucher, à la vie quotidienne, etc. Le seul moyen est le transfert d'un milieu liquide d'un organisme à un autre. Les signes d'infection chez les femmes peuvent se manifester dans les circonstances suivantes :

l'utilisation de seringues à injection, d'outils dans un salon de tatouage, une salle de manucure;
rapports sexuels non protégés;
contact avec du sang infecté (autre liquide) sur une plaie ouverte ;
transfusion sanguine.

Le virus vit dans le lait maternel, les sécrétions vaginales (sur les lèvres), le sperme. Cependant, pour qu'une fille ou une femme commence à ressentir les premiers symptômes qui manifestent le VIH, un contact avec une quantité suffisamment importante de biomatériau est nécessaire. Par conséquent, dans certains cas, un seul rapports sexuels non protégés n'entraîne pas d'infection.

Classification des symptômes

Il n'y a pas de symptômes précoces du VIH chez les femmes immédiatement après l'infection. Combien de temps cette période peut prendre et quand les premiers symptômes du VIH chez les femmes infectées sont observés, nous analyserons plus en détail. Disons simplement que ce processus ne dure pas 1 mois.

Outre l'absence de symptômes de la maladie pouvant conduire le patient à consulter un médecin généraliste, un test VIH donne un résultat négatif.

La photo montre une visualisation de la fenêtre sérologique pour la maladie à VIH. Il paraît que tout va bien et que la vie est belle, mais en fait vous êtes déjà derrière une vitre de la vie et de la société.

La seule façon de diagnostiquer la maladie avant l'apparition des premiers symptômes est d'identifier le provocateur direct de la maladie dans le sang du patient. Une telle analyse est extrêmement rare. Peut-être que l'image changera avec le temps.

Quand apparaît le VIH ?

Combien de temps faut-il pour que les premiers symptômes du VIH apparaissent chez les femmes ? O manifestations externes ne survient pas pendant une période de 2 semaines à 8 mois, très rarement jusqu'à un an. A cette époque, les cellules du virus se divisent, se multiplient, mais les premiers signes du VIH chez la femme n'apparaissent qu'au moment de la production des anticorps.

Qu'est-ce qui détermine le moment exact où le premier signe du VIH chez les femmes infectées se fera sentir ? Le moment est affecté par l'âge du patient, l'activité du micro-organisme et l'état du système immunitaire. Ainsi, si l'immunité du patient est forte, le virus ne peut pas se manifester tôt et passera inaperçu jusqu'au début de l'étape suivante - le stade précoce pathologie. Sinon, les premiers symptômes peuvent apparaître et commencer à se manifester activement déjà 2 semaines après le moment de l'infection.

Nous dirons plus loin comment le VIH se manifeste au stade des signes primaires.

Signes primaires

Phase manifestations primaires– temps de propagation actif Infection par le VIH lorsque les symptômes chez les femmes commencent à se manifester. La durée de la période est d'environ un an, elle peut se dérouler sous diverses formes. La patiente confond souvent son état avec les symptômes du SRAS, de la grippe.

Le patient s'inquiète des tout premiers signes du VIH :

température à partir de 38 degrés (reste plusieurs jours);
faiblesse, léthargie;
menstruations douloureuses, pertes vaginales abondantes;
maux de tête, irritabilité;
syndrome douloureux dans le bassin;
augmentation de la transpiration pendant le sommeil;
trouble gastro-intestinal.

Il peut y avoir à la fois une manifestation unique de l'infection par le VIH et leur combinaison. La gravité des symptômes est également variable.

Important! Les symptômes primaires ci-dessus, à savoir leur manifestation, sont une raison pour une visite immédiate chez le médecin.

Lymphadénopathie généralisée

Chez les femmes malades en phase aiguë sans infections secondaires, il y a une augmentation ganglions lymphatiques- C'est le symptôme le plus frappant de l'infection du corps. Le patient est préoccupé par les ganglions lymphatiques du cou, de l'aine et des aisselles. Il est assez difficile de noter visuellement l'augmentation, mais des changements évidents sont perceptibles au toucher.

Nous continuons le sujet des symptômes primaires et passons aux symptômes suivants de la maladie.

Stade précoce

Il s'agit d'une infection aiguë par le VIH, dont les symptômes peuvent se manifester non seulement sous la forme d'une lymphadénopathie généralisée, mais également sous la forme d'un certain nombre de signes alternatifs. La femme souffre de fièvre, une éruption papuleuse apparaît sur la muqueuse buccale et vaginale, des troubles des selles et des irrégularités menstruelles sont observées.

Les manifestations cutanées sont le principal signe d'infection par le VIH, dans la plupart des cas

Dans 25% des cas, l'infection par le VIH chez les femmes infectées à un stade précoce se manifeste par un "syndrome de type rubéole" - rouge éruptions cutanées, inflammation des muqueuses de la bouche et de la gorge. Si chez les femmes infectées, les premiers signes de la maladie sont absents même après que le corps a produit des anticorps, nous parlons d'une forme asymptomatique de manifestations primaires.

Stade de latence et période d'incubation

Cette période de temps est autrement appelée subclinique, elle se déroule de manière asymptomatique. Le plus souvent, le temps d'incubation ( période d'incubation) chez les femmes ne peut pas durer plus de 7 ans. Les symptômes s'estompent progressivement. Le seul signe survivant de pathologie est l'hypertrophie des ganglions lymphatiques.

La maladie à ce moment peut évoluer de manière presque imperceptible pour le patient, malgré la présence d'anticorps dans le sang, dont la réplication est légèrement réduite par rapport à la phase aiguë.

Manifestations secondaires

Comme l'impact sur le corps féminin agent pathogène le travail du système immunitaire s'aggrave - des maladies opportunistes se développent:

mycoses;
maladies virales;
lésions cutanées;
infections bactériennes;
processus inflammatoires dans le pharynx, les sinus;
diarrhée chronique;
lésions du SNC ;
température corporelle élevée;
tumeurs cancéreuses, etc.

Environ 7 à 8 ans après l'infection, le patient présente les premières manifestations secondaires de la maladie - des lésions faibles de la peau et des muqueuses qui, en l'absence d'un traitement approprié, se transforment en pathologies graves.

Dans la plupart des cas, c'est corps féminin soumis à une telle épreuve. La phase de manifestations secondaires est plus souvent observée chez les patients dont l'immunité est initialement affaiblie, incapables de résister au développement d'une maladie insidieuse dans le corps.

VIH et grossesse

Une femme infectée est capable de concevoir et de supporter enfant en bonne santé si la patiente prend les médicaments appropriés avant la grossesse et pendant la gestation. Cependant, l'état de la femme enceinte pendant la croissance de l'enfant peut s'aggraver, le développement de maladies concomitantes n'est pas exclu.

Attention! Il y a un risque qu'un enfant contracte le VIH d'une mère malade. L'allaitement maternel dans le cas d'une mère infectée est exclu.

Pour éviter les complications, une femme "en position" doit surveiller attentivement sa santé, mode de vie sain vie et suivez strictement toutes les prescriptions du médecin.

Symptômes du sida chez les femmes

Il convient de noter tout de suite que le VIH et le SIDA ne sont pas la même chose. Le SIDA (syndrome d'immunodéficience acquise) s'observe au dernier stade de la maladie. À la « station terminale » se trouvent les femmes qui, pour quelque raison que ce soit, n'ont pas bénéficié d'une assistance appropriée lorsque les premiers signes du VIH ont été détectés. À ce moment, la fonction défensive des cellules immunitaires du corps est à zéro. Cela signifie qu'avec le syndrome, les cellules du système immunitaire ne sont plus capables d'attaquer les agents infectieux, donc presque toutes les maladies peuvent être mortelles.

Plus la femme est âgée, plus la maladie progresse rapidement et de manière agressive.

Les symptômes du SIDA chez les femmes ne sont pas différents de ceux des hommes. En plus de la perte de poids progressive (10 % d'insuffisance pondérale), il existe un certain nombre de symptômes supplémentaires. L'état du patient est réduit au développement de maladies infectieuses et de tumeurs. Parmi les possibles :

toxoplasmose;
tuberculose progressive;
abcès les organes internes;
candidose;
zona;
les lymphomes et le sarcome de Kaposi (également observés chez les patients non atteints du SIDA) ;
diarrhée persistante;
herpès étendu;
troubles mentaux, etc...

Attention! Malgré le fait travail actif experts, aucun remède contre le sida n'a été inventé à ce jour.

Comment attrape-t-on le SIDA

Selon les statistiques, les premiers signes du sida chez une femme infectée qui vient diagnostiquer la maladie apparaissent le plus souvent à la suite d'un rapport sexuel non protégé. Le risque d'emprunter le virus à votre partenaire sexuel augmente considérablement si les rapports sexuels ont lieu pendant la menstruation, si la femme souffre de maladies de la muqueuse vaginale, par exemple l'érosion. infecté par le SIDA et par voie parentérale- par le sang d'une personne infectée, qui est apparu sur la peau endommagée.

Attention! Les hommes et les femmes sont également exposés au risque d'infection.

Quand les premiers signes du SIDA commencent-ils à apparaître ?

Les symptômes du SIDA chez les femmes infectées au stade initial de la maladie n'apparaissent pas. Cette période s'appelle la période d'incubation. Habituellement, les premiers signes de la maladie sont perceptibles 2 à 6 semaines après l'infection présumée. Dans ce cas, le patient confond la condition avec des manifestations du rhume, du SRAS ou de la grippe.

Alors, signes primaires Le SIDA chez les femmes se traduit par de la fièvre, des maux de gorge, de la fièvre, des migraines, de la faiblesse, des ganglions lymphatiques enflés, etc.

De toute évidence, de tels signes de la maladie sont souvent "radiés" par une femme pour un rhume - le patient ne demande pas d'aide et le syndrome d'immunodéficience acquise continue de détruire le corps du patient.

phase terminale

Le SIDA est autrement appelé le stade terminal de l'infection par le VIH, dont la manifestation a commencé par un élargissement banal des ganglions lymphatiques. La condition d'une femme pendant cette période est caractérisée par la destruction complète des organes internes. Les symptômes de la phase secondaire de la maladie progressent à une vitesse incroyable. L'état d'immunité ne peut pas être restauré. Les maladies virales existantes sont rejointes maladie grave qui affectent non seulement les organes internes, la peau, mais aussi le cerveau d'une femme. Parmi les affections les plus courantes : zona, dermatite séborrhéique, candidose et sarcome de Kaposi.

le sarcome de Kaposi

Le plus souvent, les experts reconnaissent le SIDA précisément par les signes de cette maladie - il caractérise très clairement la maladie. La peau du patient est recouverte taches roses, qui virent progressivement au brun, puis au violet.

Dommages au système nerveux central

L'évolution de certaines maladies secondaires chez une femme infectée peut entraîner des troubles du SNC. Ainsi, chez 60% des patients au cours du développement de la toxoplasmose, des maux de tête et des convulsions insupportables apparaissent.

L'histoplasmose affecte également négativement le système nerveux d'une femme. Il y a des nausées incontrôlées et une fatigue intense, à mesure que l'immunité du patient s'affaiblit, pour image clinique joindre les migraines et les convulsions.

Traitement et prévention de l'infection par le VIH

Une fois symptômes caractéristiques Le VIH commence à être détecté, une femme qui se tourne vers un spécialiste est envoyée pour les tests appropriés. Résultat positif les tests sanguins pour le VIH indiquent la nécessité d'un traitement de la maladie. La thérapie consiste en l'utilisation systémique de médicaments antirétroviraux, traitement symptomatique et la prévention des comorbidités qui peuvent être diagnostiquées plus tard.

Le plus souvent, il est nécessaire de lutter contre une maladie infectieuse à l'aide de médicaments tels que la zidovudine, la névirapine et la didanosine. Cependant, les composants actifs des médicaments ne visent pas à traiter une femme - ils ne font que ralentir l'évolution de la maladie. Les médicaments soutiennent le système immunitaire, le système cardiovasculaire du patient, prolongeant la vie d'une femme.

Compte tenu du fait que les signes du VIH sont le plus souvent détectés à la suite de rapports sexuels non protégés, nous concluons que la principale mesure de prévention de l'infection est chemin de barrière contraception - un préservatif. Les personnes à risque d'infection doivent suivre les règles de sécurité de base lorsqu'elles sont en contact avec des étrangers.

Le tueur invisible qui coûte la vie à des gens chaque jour est le virus de l'immunodéficience humaine. Il est particulièrement dangereux pour les femmes qui remplissent leur mission principale sur Terre - donner naissance à des enfants en bonne santé. Par conséquent, chaque femme doit connaître les signes qui apparaissent au stade initial de la maladie. Connaître les symptômes vous aidera à reconnaître la maladie et à commencer rapidement le traitement. Cela ne permettra pas au virus de détruire le système immunitaire au sol et aidera à éviter une fin tragique.

Les premiers signes d'infection par le VIH chez une femme au stade initial

Les signes d'infection par le VIH chez les femmes peuvent être identifiés au premier stade de l'infection. Cependant, la difficulté de diagnostiquer les symptômes de la maladie sont identiques à ceux d'autres maladies courantes.

Chaque femme avait une migraine, elle était fatiguée, elle se sentait déprimée, mauvaise humeur. Aucun d'eux à ces moments-là ne commencera à soupçonner qu'il est en phase terminale. maladie dangereuse, qui sera révélé, disons, dans un an. Et si la gorge fait mal, vaut-il la peine de paniquer, en supposant la présence d'un virus de l'immunodéficience ?

Immédiatement après l'infection, il n'y aura aucun symptôme d'infection par le VIH ! Ils apparaîtront après quelques semaines, mois, voire années.

Il convient de noter que les symptômes de la maladie chez les femmes sont quelque peu différents de leurs manifestations chez les hommes. Considérez les premiers signes d'une maladie "féminine", qui surviennent quelques semaines ou, plus souvent, des mois après l'infection.

Signes de rhume

Les femmes commencent à ressentir de graves frissons, de la fièvre. observé la nuit transpiration abondante. L'immunité commence à se défendre: la température élevée augmente. Une toux, un essoufflement et même une respiration sifflante dans les poumons se produisent. Les symptômes persistent pendant plusieurs jours, puis disparaissent sans laisser de trace. Disparaître pour faire place à de nouveaux.

A partir du moment où le virus pénètre dans l'organisme, le système immunitaire tente de le tuer. Et elle réussit dans un premier temps. Les cellules affectées sont excrétées par le système lymphatique. Mais leur grande quantité donc les ganglions lymphatiques sont élargis.

Grâce à l'élargissement des ganglions lymphatiques, il est facile de comprendre la voie de l'infection. Si cela passe par cavité buccale les ganglions lymphatiques deviennent enflammés cervical. Une augmentation des ganglions inguinaux indique la voie sexuelle de transmission de l'infection. Si l'infection s'est produite par le sang, le manque d'immunité se manifestera dans l'organe où il y a une maladie chronique.

Signes d'un trouble gastro-intestinal

Le virus, pénétrant dans le sang, a un effet significatif sur le tube digestif. La diarrhée est observée petit appétit et, par conséquent, la perte de poids. Les aliments consommés sont très mal absorbés, parfois pas complètement digérés. Souvent malade peut perdre jusqu'à 20 kg. poids pendant une courte période de temps, bien qu'ils maintiennent un régime alimentaire normal. Tel une forte baisse le poids conduit à l'anorexie.

Modifications de la peau et des muqueuses

Toutes sortes de virus, bactéries et champignons attaquent système immunitaire laissant dans le corps des conséquences sérieuses. Cela se traduit par les maladies suivantes :

candidose de la langue;
candidose génitale;
divers types de tuberculose;
herpès;
le sarcome de Kaposi.

Notons en particulier que Le sarcome de Kaposi survient chez 80% des patients séropositifs. Il est considéré comme un indicateur d'infection. Si ces pathologies malignes ressemblant à des tumeurs sont découvertes chez une femme, il est tout à fait possible que le virus de l'immunodéficience ait été introduit dans le corps et il est logique de passer immédiatement des tests pour déterminer l'infection par le VIH.

Aussi signal sérieux qu'il y a du VIH dans le corps, cause l'herpès buccal et génital. On le trouve dans le corps de presque toutes les personnes, mais un système immunitaire sain ne permet pas aux dommages de se développer. Lorsque le corps dirige toutes ses forces pour se protéger contre le virus VIH, l'herpès, comme d'autres infections, commence à se développer rapidement.

signe spécifique - infections vaginales- aidera également à reconnaître le VIH chez les femmes. Comment ce symptôme se manifeste-t-il ?

une éruption cutanée sur le corps, qui peut avoir différentes nuances de couleur : du rose au rouge ;
menstruations douloureuses;
violation du cycle menstruel;
dysplasie cervicale;
l'apparition sur les organes génitaux externes d'abcès, d'ulcères, de verrues;
écoulement muqueux du vagin;
douleur persistante dans la région pelvienne;
maladies de l'appareil génito-urinaire.

Le gynécologue pourra déterminer la cause de l'apparition de symptômes exclusivement «féminins» lors d'un examen, en prenant frottis cytologique Papanicolaou.

Tout le monde connaît la sensation de fatigue. travail nerveux, le manque de repos et de nombreuses autres raisons provoquent de la fatigue. mais une personne en bonne santé récupère facilement. Mais si toutes les ressources du corps sont consacrées à la lutte contre le virus de l'immunodéficience, qui, malgré cela, se renforce, l'immunité ne peut pas être restaurée. Par conséquent, une femme infectée par le VIH se fatigue souvent, ressent une baisse constante de ses forces et met de plus en plus de temps à se rétablir.

Le virus de l'immunodéficience "aime" surtout les cellules nerveuses. En conséquence, tous les patients infectés ont des problèmes avec le fonctionnement normal du système nerveux. La manifestation des symptômes suivants du VIH se manifeste nécessairement chez les patients:

mal de tête;
manque de clarté de conscience (similaire à l'état d'intoxication);
dépression;
dépressions nerveuses, atteignant l'hystérie;
engourdissement, ainsi que des douleurs dans les articulations et les muscles.

Conclusion

Certains médecins pensent que Les femmes développent la maladie plus lentement que les hommes. On ne sait pas si cela est vrai ou non, car cette affirmation n'a été prouvée par aucun fait médical.

Quoi qu'il en soit, vous devez comprendre qu'absolument tout symptômes connus Les infections à VIH peuvent être une manifestation de maladies complètement différentes. Cependant, connaître ces signes aidera à exclure le développement de la maladie sans traitement. de longues années et donc prolonger la vie.

Si vous ressentez un symptôme inquiétant, vous devez absolument contacter Assistance médicale, après avoir réussi l'analyse pour exclure avec précision la possibilité d'une infection par le VIH. Seuls un diagnostic opportun et un traitement bien choisi permettront de prolonger la vie d'une femme infectée par le VIH.

L'infection par le VIH est connue depuis longtemps et a été bien étudiée, mais aucun remède n'a encore été trouvé. Progressant lentement dans l'organisme, cette maladie virale détruit peu à peu le système immunitaire, et la personne pendant longtemps n'est même pas au courant de sa maladie. Un diagnostic précoce vous permet d'éviter de nombreuses complications et de prolonger la vie du patient, c'est pourquoi il est si important de ne pas manquer les premiers symptômes de la maladie. Chez les femmes, l'infection par le VIH a des manifestations plus prononcées que chez les hommes, il est donc plus facile de déterminer la maladie.

Spécificité de la maladie

Les virus ne peuvent pas se reproduire par eux-mêmes, et pour cela ils ont besoin de cellules vivantes. Le VIH sélectionne les cellules du système immunitaire qui, après l'infection, commencent à produire activement de nouveaux virus, puis s'épuisent et meurent. Ce processus peut durer des années, sapant imperceptiblement les fonctions protectrices de l'organisme, jusqu'à ce que le nombre de cellules immunitaires tombe à un niveau critique. Après cela, toute maladie peut causer complications dangereuses et même mener à la mort.

Le VIH se transmet par le sang, le lait maternel, le sperme et pertes vaginales par conséquent, les contacts familiaux ordinaires avec les patients ne sont pas dangereux. Le plus souvent, les femmes sont infectées sexuellement, ignorant les moyens de protection lors de rapports sexuels occasionnels. Toute infection sexuelle, ainsi que les lésions de la membrane muqueuse (par exemple, l'érosion cervicale), contribuent de manière significative au développement du VIH.

Le développement de la maladie se produit par étapes, prenant en moyenne 10 à 12 ans. Il y a 4 phases de formation de l'infection :

période d'incubation - le virus se reproduit activement en utilisant cellules immunitaires et se répandre dans tout le corps. Cette phase dure environ 1 à 3 mois (dans certains cas jusqu'à un an), la diminution de l'immunité est insignifiante;
les premières manifestations - le corps réagit au virus en produisant des anticorps spécifiques. Autre manifestations caractéristiques généralement pas pendant cette période ;
manifestations secondaires - apparaissent brillamment symptômes graves VIH, l'immunité perd ses fonctions;
SIDA - toutes les maladies concomitantes deviennent irréversibles et entraînent la mort. La durée de cette phase est de 1 à 3 ans.

Les premiers symptômes peuvent apparaître dès 2 à 6 semaines ou plusieurs années après l'infection. Chez certains, l'infection progresse très rapidement, tandis que d'autres ne ressentent aucune détérioration pendant des années, et les scientifiques ne savent toujours pas ce qui l'a provoquée. Quelle que soit la gravité des symptômes, le risque d'infection par une personne infectée est tout aussi élevé.

La présence du virus est déterminée de deux manières : un test d'infection par le VIH et la PCR - la méthode de diagnostic la plus précise à ce jour. La PCR permet de détecter le virus dans le matériel biologique même à la concentration minimale de souches. Tous les tests peuvent être effectués de manière anonyme, leurs résultats ne seront connus que du médecin traitant et de la personne infectée.

Premiers symptômes

Dans le corps féminin manifestations précoces Le VIH est plus diversifié que chez les hommes, mais en même temps ils ne sont pas spécifiques et sont souvent confondus avec des symptômes du SRAS ou de la grippe :

température corporelle sans raisons visibles monte à 38 degrés et ne diminue pas pendant 2-3 jours;
il y a une panne, une léthargie, une faiblesse des muscles, qui peuvent disparaître rapidement ou durer plusieurs jours;
dans l'aine, les aisselles et le cou, il y a une augmentation des ganglions lymphatiques;
les menstruations sont très douloureuses, les sécrétions muqueuses deviennent beaucoup plus abondantes que d'habitude;
la douleur dans la région pelvienne est périodiquement ressentie, la tête fait souvent mal, l'irritabilité apparaît;
une femme transpire abondamment pendant son sommeil, elle frissonne;
il y a des maux d'estomac.

De plus, ces symptômes peuvent être accompagnés de toux, mal de gorge, perte d'appétit, nausées, diverses maladies système urinaire. Le plus souvent, il s'agit de muguet, d'herpès génital, d'endométrite. Dans un organisme infecté, ces maladies se caractérisent par une évolution persistante, deviennent chroniques ou fortement aggravées. Standard préparations médicales dans de tels cas, ils ont très peu d'effet. Plus tard, les organes génitaux peuvent apparaître excroissances verruqueuses, de petits ulcères non cicatrisants et des pustules se forment sur la muqueuse.

Les manifestations primaires peuvent être uniques ou multiples, avoir un caractère prononcé ou être à peine perceptibles. La présence de tels signes n'est pas encore une confirmation d'infection et peut indiquer d'autres maladies, mais pour en être sûr, il est nécessaire d'être examiné.

Puisque le plus caractéristique et le plus symptôme précoce Le VIH est un changement dans les ganglions lymphatiques, en cas de maladie, faites immédiatement attention à eux. L'augmentation n'est pas toujours perceptible visuellement, mais elle est bien ressentie à la palpation, ce qui permet de déterminer indépendamment les violations. Avec le développement du virus, les ganglions lymphatiques diminuent à nouveau et s'il n'y a pas d'autres symptômes, il est impossible de reconnaître la maladie sans passer le test pendant longtemps.

Vérifiez l'enflure des amygdales dans la gorge, ainsi que des ganglions lymphatiques des aisselles et de l'aine

Faites attention aux plaies dans la bouche et sur les organes génitaux
N'excluez pas une toux sèche

Attention à la pneumonie

Soyez prudent avec les cas de perte de mémoire, de dépression ou d'autres problèmes neurologiques

Ces signes doivent être particulièrement préoccupants en l'absence de causes évidentes de la maladie : rhume ou grippe en saison chaude, troubles des selles sans modification de l'alimentation, douleur musculaire sans aucune activité physique. Si, peu de temps avant cela, une femme a changé de partenaire sexuel, a subi une intervention chirurgicale avec une transfusion sanguine, s'est fait tatouer ou percer, l'un des symptômes est une raison sérieuse de consulter un spécialiste. L'examen doit nécessairement inclure un test d'infection par le VIH, car sans cela, le médecin ne pourra pas établir un diagnostic précis. Il est préférable d'être examiné dans des centres spécialisés dans le sida dans de telles circonstances.

Très souvent, les premiers signes sont légers et de courte durée, et les premiers tests sanguins de dépistage du VIH sont négatifs. S'il n'est pas possible de subir une PCR, qui détermine l'infection le plus tôt possible, vous devez refaire un don de sang pour analyse dans 1 à 2 semaines. Tout cela permettra de démarrer à temps un traitement antiviral qui, bien qu'incapable de détruire complètement le VIH, peut fortement ralentir son développement.

Le VIH ne se transmet pas par...

Vidéo - Les premiers symptômes du VIH chez les femmes

virus du sida(abréviation VIH) a été découvert en 1983 dans l'étude des causes du SIDA - syndrome immunodéficience. Les premières publications officielles sur le sida sont apparues dans la 81e année, nouvelle maladie associé à un sarcome Kaposi et la pneumonie survenant exceptionnellement chez les homosexuels. La désignation SIDA (SIDA) a été fixée comme terme en 82, lorsque des symptômes similaires trouvés chez les toxicomanes, les homosexuels et les patients atteints d'hémophilie ont été combinés en un seul syndrome d'immunodéficience acquise.

Définition moderne de l'infection à VIH: une maladie virale basée sur l'immunodéficience, qui provoque le développement d'infections concomitantes (opportunistes) et de processus oncologiques.

Le SIDA est dernière étape Infection par le VIH, congénitale ou acquise.

Comment pouvez-vous contracter le VIH ?

La source de l'infection est une personne infectée par le VIH, à n'importe quel stade de la maladie et à vie. De grandes quantités de virus contiennent du sang (y compris menstruel) et de la lymphe, du sperme, de la salive, des pertes vaginales, du lait maternel, alcool – liquide cérébro-spinal, larmes. endémique(en référence à la localité) le foyer du VIH a été détecté en Afrique de l'Ouest, des singes ont été infectés par le virus de type 2. Le foyer naturel du virus de type 1 n'a pas été trouvé. Le VIH se transmet uniquement de personne à personne.

Avec des rapports sexuels non protégés la possibilité de contracter le VIH augmente s'il y a inflammation, microtraumatisme de la peau ou des muqueuses des organes génitaux, de l'anus. À le seul L'infection est rare pendant les rapports sexuels, mais à chaque rapport sexuel ultérieur, la probabilité augmente. Lors de tout type de communication recevoir partenaire sexuel plus à risque de contracter le VIH (de 1 à 50 pour 10 000 épisodes avec rapports sexuels non protégés) que de transmettre (0,5 à 6,5). Par conséquent, le groupe à risque comprend les prostituées avec leurs clients et barebackers- Gays qui délibérément n'utilisent pas de préservatifs.

modes de transmission du VIH

Un bébé peut être infecté par le VIH in utero d'une mère infectée s'il y a des défauts dans le placenta et que le virus pénètre dans le sang du fœtus. Lors de l'accouchement, l'infection se produit par canal de naissance plus tard, par le lait maternel. Entre 25 et 35% des enfants nés de mères infectées par le VIH peuvent devenir porteurs du virus ou développer le SIDA.

Pour des raisons médicales: transfusions de sang total et de masse cellulaire (plaquettes, érythrocytes), plasma frais ou congelé aux patients. Parmi le personnel médical, les injections accidentelles avec une aiguille contaminée représentent 0,3 à 0,5 % de tous les cas d'infection par le VIH, les médecins sont donc à risque.

Avec les injections intraveineuses avec une aiguille ou une seringue "publique", les risques de contracter le VIH sont de plus de 95%, donc, à l'heure actuelle, la majorité des porteurs du virus et une source inépuisable d'infection sont drogués constituant le principal groupe à risque pour le VIH.

Le VIH NE PEUT PAS être contracté par la voie domestique, ainsi que par l'eau dans les piscines et les bains, les piqûres d'insectes, l'air.

Propagation du VIH

Caractéristiques - période d'incubation variable, taux d'apparition et gravité des symptômes inégaux, dépendant directement de l'état de la santé humaine. Gens affaibli(asociaux, toxicomanes, résidents de pays pauvres) ou avec MST chroniques ou aiguës(, etc.), tombent malades plus souvent et plus gravement, les symptômes du VIH apparaissent plus rapidement et l'espérance de vie est de 10 à 11 ans à partir du moment de l'infection.

Dans un environnement social prospère, chez des personnes pratiquement en bonne santé, la période d'incubation peut s'étendre sur 10 à 20 ans, les symptômes s'effacent et progressent très lentement. À un traitement adéquat ces patients vivent longtemps et la mort est due à des causes naturelles - en raison de l'âge.

Statistiques:

Début 2014 dans le monde - 35 millions de personnes diagnostiquées séropositives ;
En 2013, 2,1 millions de personnes ont été infectées, 1,5 million de personnes sont mortes du SIDA ;
Le nombre de porteurs du VIH enregistrés parmi l'ensemble de la population de la Terre approche les 1 % ;
En Fédération de Russie en 2013, il y avait 800 000 personnes infectées et malades, c'est-à-dire qu'environ 0,6 % de la population est touchée par le VIH ;
90% de tous les cas de SIDA en Europe se trouvent en Ukraine (70%) et en Russie (20%).

Prévalence du VIH par pays (pourcentage de porteurs du virus parmi la population adulte)

Faits:

Le VIH est plus souvent détecté chez les hommes que chez les femmes ;
Au cours des 5 dernières années, les cas de détection du VIH chez les femmes enceintes sont devenus plus fréquents ;
Les habitants des pays du nord de l'Europe sont infectés et souffrent du SIDA beaucoup moins fréquemment que les habitants du sud ;
Les Africains sont les plus sensibles au virus de l'immunodéficience, environ 2/3 de toutes les personnes malades et infectées se trouvent en Afrique ;
Les personnes infectées par le virus de plus de 35 ans développent le SIDA 2 fois plus vite que les jeunes.

Caractérisation du virus

Le VIH appartient au groupe les rétrovirus Groupes HTLV et sexe les lentivirus(virus "lents"). Il a la forme de particules sphériques, 60 fois plus petites qu'un érythrocyte. Meurt rapidement en environnement acide, sous l'influence d'éthanol à 70 %, de peroxyde d'hydrogène à 3 % ou de formaldéhyde à 0,5 %. sensible à traitement thermique– devient inactif après 10 minutes. Déjà à +560°C, à 1000°C en une minute. Résistant aux UV, aux radiations, au gel et au séchage.

Le sang infecté par le VIH qui est tombé sur divers objets reste infectieux jusqu'à 1 à 2 semaines.

Le VIH modifie constamment le génome, chaque virus suivant diffère du précédent par une étape de la chaîne d'ARN - un nucléotide. Le génome du VIH est long de 104 nucléotides, et le nombre d'erreurs lors de la reproduction est tel qu'après environ 5 ans il ne reste plus rien des combinaisons d'origine : le VIH mute complètement. Par conséquent, les médicaments précédemment utilisés deviennent inefficaces et de nouveaux doivent être inventés.

Bien que dans la nature il n'y ait même pas deux génomes du VIH absolument identiques, certains groupes de virus ont signes typiques. Sur leur base, tout le VIH est classé en groupes, numérotés de 1 à 4.

VIH-1 : le plus courant, c'est ce groupe qui a été découvert le premier (1983).
VIH-2 : moins susceptible d'être infecté que le VIH-1. Les personnes infectées par le type 2 n'ont aucune immunité contre le type 1 du virus.
VIH-3 et 4 : variations rares, n'affectent pas particulièrement la propagation du VIH. Dans la formation d'une pandémie (une épidémie générale couvrant des pays de différents continents), le VIH-1 et 2 sont d'une importance primordiale, et le VIH-2 est plus fréquent dans les pays d'Afrique de l'Ouest.

Développement du SIDA

Normalement, le corps est protégé de l'intérieur : le rôle principal attribué immunité cellulaire, en particulier lymphocytes. Lymphocytes T produit le thymus (thymus glande) tâches fonctionnelles ils sont divisés en T-helpers, T-killers et T-suppressors. Aides"reconnaître" les cellules endommagées par les tumeurs et les virus et activer les tueurs T, qui sont engagés dans la destruction des formations atypiques. Les suppresseurs de T régulent la direction de la réponse immunitaire, ne vous permettant pas de déclencher une réaction contre vos propres tissus sains.

Le lymphocyte T affecté par le virus devient atypique, le système immunitaire y réagit comme une formation étrangère et "envoie" des tueurs T pour l'aider. Ils détruisent l'ancien T-helper, les capsides sont libérées et emportent avec elles une partie de la membrane lipidique du lymphocyte, devenant méconnaissable pour le système immunitaire. De plus, les capsides se désintègrent et de nouveaux virions sont introduits dans d'autres T-helpers.

Progressivement, le nombre de cellules auxiliaires diminue et, à l'intérieur du corps humain, le système de reconnaissance «ami ou ennemi» cesse de fonctionner. En plus de cela, le VIH active le mécanisme de masse apoptose(mort programmée) de tous les types de lymphocytes T. Le résultat est une réaction inflammatoire active à la microflore résidente (normale, permanente) et conditionnellement pathogène, et en même temps, une réponse inadéquate du système immunitaire aux champignons et cellules tumorales vraiment dangereux. Le syndrome d'immunodéficience se développe, des symptômes caractéristiques du SIDA apparaissent.

Manifestations cliniques

Les symptômes du VIH dépendent de la période et du stade de la maladie, ainsi que de la forme sous laquelle l'effet du virus se manifeste principalement. Périodes de VIH divisé en incubation, lorsqu'il n'y a pas d'anticorps contre le virus dans le sang, et clinique - les anticorps sont déterminés, les premiers signes de la maladie apparaissent. V clinique distinguer étapes VIH:

Primaire, dont deux formes- asymptomatique et Infection aiguë sans manifestations secondaires, avec des maladies concomitantes ;
Latent;
SIDA avec maladies secondaires ;
Stade terminal.

JE. Période d'incubation, le temps qui s'écoule entre le moment de l'infection par le VIH et l'apparition des symptômes, est appelé la fenêtre sérologique. Les réactions sériques au virus de l'immunodéficience sont négatives : les anticorps spécifiques n'ont pas encore été déterminés. La durée moyenne d'incubation est de 12 semaines ; les délais peuvent être réduits à 14 jours avec MST concomitantes, tuberculose, asthénie générale, ou augmentés jusqu'à 10-20 ans. Pendant toute la période, le patient dangereux comme source d'infection par le VIH.

II. Stade des manifestations primaires du VIH caractérisé séroconversion- l'apparition d'anticorps spécifiques, les réactions sérologiques deviennent positives. La forme asymptomatique est diagnostiquée uniquement par un test sanguin. L'infection aiguë par le VIH survient 12 semaines après l'infection (50 à 90 % des cas).

Premiers signes se manifeste par de la fièvre, divers types d'éruptions cutanées, une lymphadénite, des maux de gorge (pharyngite). Troubles intestinaux possibles - diarrhée et douleur dans l'abdomen, hypertrophie du foie et de la rate. Une découverte de laboratoire typique : les lymphocytes mononucléaires, qui se trouvent dans le sang à ce stade du VIH.

Maladies secondaires apparaissent dans 10 à 15% des cas dans le contexte d'une diminution transitoire du nombre de lymphocytes T auxiliaires. La gravité des maladies est modérée, elles sont traitables. La durée de la phase est en moyenne de 2 à 3 semaines, chez la plupart des patients, elle devient latente.

Formes aigu Infections à VIH :

III. Stade latent du VIH, dure jusqu'à 2-20 ans ou plus. L'immunodéficience progresse lentement, les symptômes du VIH s'expriment lymphadénite- L'élargissement des ganglions lymphatiques. Ils sont élastiques et indolores, mobiles, la peau conserve sa couleur normale. Lors du diagnostic d'une infection latente par le VIH, le nombre de ganglions hypertrophiés est pris en compte - au moins deux, et leur localisation - au moins 2 groupes qui ne sont pas reliés par un flux lymphatique commun (à l'exception des ganglions inguinaux). La lymphe se déplace dans le même sens que sang veineux, de la périphérie au cœur. Si 2 ganglions lymphatiques sont hypertrophiés dans la tête et le cou, cela n'est pas considéré comme un signe du stade latent du VIH. L'augmentation combinée des groupes de ganglions situés dans les parties supérieure et inférieure du corps, ainsi qu'une diminution progressive du nombre de lymphocytes T (auxiliaires) sont en faveur du VIH.

IV. Maladies secondaires, avec des périodes de progression et de rémission, selon la sévérité des manifestations, est divisé en stades (4 A-B). L'immunodéficience persistante se développe dans le contexte de la mort massive des T-helpers et de l'épuisement des populations de lymphocytes. Manifestations - diverses manifestations viscérales (internes) et cutanées, sarcome de Kaposi.

v. phase terminale des changements irréversibles sont inhérents, le traitement est inefficace. Le nombre de cellules T auxiliaires (cellules CD4) tombe en dessous de 0,05x109/l, les patients meurent des semaines ou des mois après le début du stade. Pour les toxicomanes qui consomment substances psychoactives pendant plusieurs années, le niveau de CD4 peut rester presque dans la fourchette normale, mais sévère complications infectieuses(abcès, pneumonie, etc.) se développent très rapidement et entraînent la mort.

le sarcome de Kaposi

Sarcome ( angiosarcome) Kaposi - une tumeur émanant de tissu conjonctif et affectant la peau, muqueuses et organes internes. Elle est provoquée par le virus de l'herpès HHV-8 ; plus fréquente chez les hommes infectés par le VIH. Le type épidémique est l'un des signes fiables du SIDA. Le sarcome de Kaposi se développe par étapes : commence par l'apparition taches 1-5 mm de taille, de forme irrégulière, rouge bleuâtre vif ou brun, avec une surface lisse. Avec le SIDA, ils sont brillants, localisés sur le bout du nez, les mains, les muqueuses et sur le palais dur.

Puis tubercules- papules, rondes ou semi-circulaires, jusqu'à 10 mm de diamètre, élastiques au toucher, pouvant se fondre en plaques dont la surface ressemble à une peau d'orange. Les tubercules et les plaques se transforment en tumeurs nodulaires 1-5 cm de taille, qui se confondent et sont couverts ulcères. A ce stade, le sarcome peut être confondu avec les gencives syphilitiques. La syphilis est souvent associée au virus de l'immunodéficience, comme l'hépatite C, raccourcissant la période d'incubation et provoquant le développement rapide de symptômes aigus du SIDA - lymphadénite, lésions des organes internes.

Le sarcome de Kaposi est cliniquement divisé en formes- aiguë, subaiguë et chronique. Chacune est caractérisée par le taux de développement tumoral, les complications et le pronostic concernant la durée de la maladie. À aigu forme, le processus se propage rapidement, la cause du décès est l'intoxication et l'épuisement extrême ( cachexie), une durée de vie de 2 mois à 2 ans maximum. À subaiguë l'évolution des symptômes augmente plus lentement, le pronostic de l'espérance de vie est de 2-3 ans; pour forme chronique sarcomes - 10 ans, peut-être plus.

Le VIH chez les enfants

Période d'incubation dure environ un an si le VIH a été transmis de la mère au fœtus. Lorsqu'il est infecté par le sang (parentéral) - jusqu'à 3,5 ans; après transfusion de sang infecté, l'incubation est courte, 2 à 4 semaines, et les symptômes sont sévères. L'infection à VIH chez les enfants est lésion prédominante système nerveux(jusqu'à 80% des cas); prolongée, jusqu'à 2-3 ans, inflammation bactérienne; avec des dommages aux reins, au foie et au cœur.

Se développe très souvent pneumocystis ou lymphocytaire pneumonie, inflammation parotidienne glandes salivaires (oreillons alias cochon). Le VIH est congénital syndrome dysmorphique- développement altéré des organes et des systèmes, en particulier microcéphalie - taille réduite de la tête et du cerveau. Une diminution du taux de protéines de la fraction gamma globuline dans le sang est observée chez la moitié des personnes infectées par le VIH. Très rare Sarcome de Kaposi et hépatite C, B.

Syndrome dysmorphique ou embryopathie VIH déterminée chez les enfants infectés par tôt conditions de grossesse. Manifestations : microcéphalie, nez sans membranes, la distance entre les yeux est augmentée. front plat, la lèvre supérieure se fendre et faire saillie vers l'avant. Strabisme, globes oculaires saillants vers l'extérieur ( exophtalmie), la cornée est de couleur bleutée. Un retard de croissance est observé, le développement ne répond pas aux normes. Prévision pour la vie essentiellement négatif, la mortalité est élevée pendant 4 à 9 mois de vie.

Manifestations du neuro-SIDA: méningite chronique, encéphalopathie(atteinte du tissu cérébral) avec développement de démence, atteinte des nerfs périphériques avec troubles symétriques de la sensibilité et du trophisme des bras et des jambes. Les enfants accusent un retard considérable par rapport à leurs pairs en matière de développement, sont sujets aux convulsions et à l'hypertonicité musculaire, une paralysie des membres peut se développer. Le diagnostic des neuro-symptômes du VIH repose sur signes cliniques, les données des tests sanguins et les résultats de la tomodensitométrie. Les images superposées révèlent atrophie(réduction) du cortex cérébral, expansion ventricules cérébraux. Avec l'infection par le VIH, les dépôts de calcium sont caractéristiques dans les ganglions de la base (ganglions) du cerveau. La progression de l'encéphalopathie entraîne la mort dans les 12 à 15 mois.

Pneumonie à Pneumocystis: chez les enfants de la 1ère année de vie, il est observé dans 75% des cas, plus d'un an - dans 38%. Souvent, la pneumonie se développe vers l'âge de six mois, les manifestations sont une forte fièvre, une respiration rapide, une toux sèche et persistante. transpiration excessive spécialement pendant la nuit; une faiblesse qui ne fait qu'empirer avec le temps. La pneumonie est diagnostiquée après auscultation (selon les stades de développement, on entend d'abord une respiration affaiblie, puis de petits râles secs, au stade de la résolution - crépitement, le son est entendu à la fin de l'inspiration); radiographie (motif rehaussé, infiltration des champs pulmonaires) et microscopie du biomatériau (les pneumocystes sont détectés).

Pneumonie interstitielle lymphocytaire: une maladie unique associée spécifiquement au SIDA infantile, il n'y a pas d'infections concomitantes. Les cloisons entre les alvéoles et le tissu autour des bronches sont compactées, où les lymphocytes et autres cellules immunitaires sont déterminés. La pneumonie commence imperceptiblement, se développe lentement, parmi les premiers symptômes figurent une toux sèche prolongée typique et des muqueuses sèches. Ensuite, l'essoufflement apparaît et l'insuffisance respiratoire augmente fortement. L'image radiographique montre le compactage des champs pulmonaires, des ganglions lymphatiques élargis dans le médiastin - l'espace entre les poumons.

Tests de laboratoire pour le VIH

La méthode la plus courante pour diagnostiquer le VIH est (test ELISA ou ELISA), en l'utilisant pour détecter le virus de l'immunodéficience. Les anticorps anti-VIH se forment dans la période de trois semaines à 3 mois après l'infection, ils sont retrouvés dans 95% des cas. Six mois plus tard, des anticorps anti-VIH sont retrouvés chez 9% des patients, plus tard - seulement chez 0,5 à 1%.

Comme biomatériauà l'aide de sérum sanguin prélevé dans une veine. Vous pouvez obtenir un résultat ELISA faussement positif si l'infection par le VIH s'accompagne de maladies auto-immunes (lupus, la polyarthrite rhumatoïde), oncologique ou chronique maladies infectieuses(tuberculose, syphilis). Une réponse faussement négative se produit pendant le soi-disant. fenêtre séronégative, lorsque les anticorps dans le sang ne sont pas encore apparus. Dans ce cas, pour contrôler le sang pour le VIH, vous devez donner à nouveau, après une pause de 1 à 3 mois.

Si l'ELISA est évalué positivement, le test VIH est dupliqué à l'aide d'une réaction en chaîne par polymérase, déterminant la présence d'ARN viral dans le sang. La technique est très sensible et spécifique, ne dépend pas de la présence d'anticorps contre le virus de l'immunodéficience. L'immunoblotting est également utilisé, ce qui permet de détecter des anticorps dirigés contre les particules de protéines du VIH avec une précision masse moléculaire(41, 120 et 160 mille). Leur identification donne le droit de faire un diagnostic final sans confirmation par des méthodes supplémentaires.

Test VIH nécessairement se fait uniquement pendant la grossesse, dans d'autres cas, un examen similaire est volontaire. Les médecins n'ont pas le droit de divulguer le diagnostic, toutes les informations sur les patients et les personnes infectées par le VIH sont confidentielles. Les patients ont les mêmes droits que les personnes en bonne santé. Des sanctions pénales sont prévues pour la propagation délibérée du VIH (article 122 du Code pénal de la Fédération de Russie).

Principes de traitement

Le traitement anti-VIH est prescrit après un examen clinique et une confirmation en laboratoire du diagnostic. Le patient est surveillé en permanence, des tests sanguins répétés sont effectués pendant thérapie antivirale et après traitement des manifestations du VIH.

Le remède contre le VIH n'a pas encore été inventé, le vaccin n'existe pas. Il est impossible d'éliminer le virus du corps, et c'est un fait à l'heure actuelle. Cependant, il ne faut pas perdre espoir : la thérapie antirétrovirale active (HAART) peut ralentir de manière fiable et même pratiquement arrêter le développement de l'infection à VIH et de ses complications.

L'espérance de vie des patients recevant un traitement moderne est de 38 ans (pour les hommes) et de 41 ans (pour les femmes). Une exception est l'association du VIH et de l'hépatite C, lorsque moins de la moitié des patients atteignent le seuil de survie à 5 ans.

HAART- une technique basée sur l'utilisation simultanée de plusieurs produits pharmaceutiques qui affectent divers mécanismes de développement des symptômes du VIH. La thérapie combine plusieurs objectifs à la fois.

Virologique: bloquer la reproduction du virus afin de réduire la charge virale (le nombre de copies du VIH dans 1 ml3 de plasma sanguin) et la fixer à un niveau bas.
Immunologique: stabilise le système immunitaire pour augmenter le taux de lymphocytes T et restaurer les défenses de l'organisme contre les infections.
Clinique: augmenter le temps vie pleine infectés par le VIH, pour prévenir le développement du SIDA et ses manifestations.

Traitement virologique

Le virus de l'immunodéficience humaine est affecté par des médicaments qui ne lui permettent pas de se fixer au lymphocyte T et de pénétrer à l'intérieur - cela inhibiteurs(suppresseurs) pénétration. Une drogue Celzentree.

Le deuxième groupe de médicaments est inhibiteurs de la protéase virale, qui est responsable de la formation de virus à part entière. Lorsqu'il est inactivé, de nouveaux virus se forment, mais ils ne peuvent pas infecter de nouveaux lymphocytes. Les préparatifs Kaletra, Viracept, Reyataz et etc.

Le troisième groupe - les inhibiteurs transcriptase inverse, une enzyme qui aide à reproduire l'ARN viral dans le noyau d'un lymphocyte. Les préparatifs Zinovudine, Didanosine.Utilisez également des médicaments anti-VIH combinés, qui ne doivent être pris qu'une seule fois par jour - Trizivir, Combivir, Lamivudine, Abacavir.

Avec une exposition simultanée à des médicaments, le virus ne peut pas pénétrer à l'intérieur des lymphocytes et "se multiplier". Lorsqu'il est nommé trithérapie la capacité du VIH à muter et à développer une insensibilité aux médicaments est prise en compte : même si le virus devient immunisé contre un médicament, les deux autres fonctionneront. Dosage calculé pour chaque patient, en tenant compte de l'état de santé et des éventuelles Effets secondaires. Un schéma distinct est utilisé pour les femmes enceintes, et après l'utilisation du HAART, la fréquence de transmission du VIH de la mère à l'enfant diminue de 20-35% à 1-1,2%.

Il est important de prendre vos médicaments à la même heure chaque jour pour le reste de votre vie.: si l'horaire est violé ou si le cours est interrompu, le traitement perd complètement son sens. Les virus modifient rapidement le génome, devenant immunisés ( résistant) à la thérapie, et forment de nombreuses souches résistantes. Avec un tel développement de la maladie, il est très problématique de choisir un traitement antiviral, et parfois c'est tout simplement impossible. Les cas de développement de résistance sont plus souvent observés chez les toxicomanes et les alcooliques infectés par le VIH, pour qui le respect exact du schéma thérapeutique est irréaliste.

Les médicaments sont efficaces, mais leurs prix sont élevés. Par exemple, le coût d'un traitement d'un an avec Fuzeon (un groupe d'inhibiteurs de pénétration) atteint 25 000 $, et le coût par mois lors de l'utilisation de Trizivir varie de 1 000 $.

Remarque cette ferme. fonds presque toujours deux noms - selon la substance active et le nom commercial du médicament, qui lui a été donné par le fabricant. L'ordonnance doit être écrite par substance active, en indiquant sa quantité dans un comprimé (capsule, ampoule, etc.). Les substances ayant le même effet sont souvent présentées sous différentes commercial noms et peuvent varier considérablement dans le prix. Le travail du pharmacien est d'offrir au patient le choix entre plusieurs options et de l'orienter quant au coût. Génériques- les analogues des développements originaux sont toujours beaucoup moins chers que les médicaments "de marque".

Traitement immunologique et clinique

L'utilisation d'un médicament immunostimulant Inosine pranobex, grâce à laquelle le niveau de lymphocytes augmente, l'activité de certaines fractions de leucocytes est stimulée. L'action antivirale indiquée dans l'annotation ne s'applique pas au VIH. Les indications pertinent pour les personnes infectées par le VIH : hépatite virale C, B; états d'immunodéficience; cytomégalovirus; virus l'herpès simplex type 1; oreillons. Posologies: adultes et enfants 3-4 fois / jour. à raison de 50-100 mg / kg. Bien 5-15 jours, peut être répété plusieurs fois, mais uniquement sous le contrôle d'un spécialiste des maladies infectieuses. Contre-indications: contenu accru acide urique en sang ( hyperuricémie), calculs rénaux, maladies systémiques, grossesse et allaitement.

Le médicament du groupe interféron Viféron a une activité antivirale et immunomodulatrice. Dans le cas du VIH (ou du SIDA), il est utilisé pour le sarcome de Kaposi, les infections fongiques et la leucémie à tricholeucocytes. L'action du médicament est complexe: l'interféron améliore l'activité des T-helpers et augmente la production de lymphocytes, bloque la reproduction des virus de plusieurs manières. Composants supplémentaires- vit.C, E - protègent les cellules et l'efficacité de l'interféron augmente de 12 à 15 fois (effet synergique). Viféron peut être pris pour des cures longues, son activité ne diminue pas avec le temps. En plus du VIH, les indications sont toutes infections virales, mycoses (y compris les organes internes), hépatite C, B ou D. Lorsqu'il est administré par voie rectale le médicament est utilisé deux fois par jour pendant 5 à 10 jours, la pommade contre le VIH n'est pas utilisée. Les femmes enceintes sont prescrites à partir de 14 semaines.

Traitement des manifestations pulmonaires

La principale manifestation précoce de l'infection par le VIH est l'inflammation des poumons.à leur causé par pneumocystis (Pneumocystis carina), organismes unicellulaires semblables à la fois aux champignons et aux protozoaires. Chez les patients atteints du SIDA, une pneumonie à pneumocystis non traitée dans 40 % des cas se termine par la mort, et des schémas thérapeutiques corrects et opportuns permettent de réduire le taux de mortalité à 25 %. Avec le développement de la rechute, le pronostic s'aggrave, pneumonie à répétition moins sensible au traitement, et la mortalité atteint 60 %.

Traitement: principaux médicaments - Biseptol (Bactrim) ou pentamidine. Ils agissent dans des directions différentes, mais finissent par entraîner la mort des pneumocystes. Le biseptol est pris par voie orale, la pentamidine est injectée dans les muscles ou dans une veine. Le cours est de 14 à 30 jours, avec le SIDA, il est préférable d'utiliser la pentamidine. Ensemble, les médicaments ne sont pas prescrits, tk. leur effet toxique sans augmentation notable de l'effet thérapeutique.

Médicament peu toxique DFMO (alpha-difluorométhylornithine) agit sur les pneumocystes et bloque en même temps la reproduction des rétrovirus, dont le VIH, et a également un effet bénéfique sur les lymphocytes. Cours 2 mois posologie quotidienne calculé sur la base de 6 g pour 1 m². mètre de surface corporelle et divisez-le en 3 doses.

Avec un traitement adéquat de la pneumonie, l'amélioration est perceptible dès le 4ème-5ème jour à compter du début du traitement, un mois plus tard, chez un quart des patients, les pneumocystes ne sont pas du tout détectés.

Immunité au VIH

Statistiques de résistance confirmée au VIH : parmi les Européens, 1% sont complètement immunisés contre le virus de l'immunodéficience, jusqu'à 15% sont partiellement. Dans les deux cas, les mécanismes ne sont pas clairs. Les scientifiques associent ce phénomène aux épidémies de peste bubonique en Europe aux XIVe et XVIIIe siècles (Scandinavie), lorsque, peut-être, chez certaines personnes, des mutations génétiques précoces étaient fixées dans l'hérédité. Il y a aussi un groupe de soi-disant. Les « non-progresseurs », qui représentent environ 10 % des personnes infectées par le VIH, chez qui les symptômes du sida n'apparaissent pas avant longtemps. En général, l'immunité au VIH n'existe pas.

Une personne est immunisée contre le sérotype VIH-1 si son corps produit la protéine TRIM5a, capable de « reconnaître » la capside virale et de bloquer la reproduction du VIH. La protéine CD317 peut maintenir les virus à la surface des cellules, les empêchant d'infecter les lymphocytes sains, et CAML rend difficile la libération de nouveaux virus dans le sang. L'activité utile des deux protéines est violée par l'hépatite C et les virus simples, par conséquent, avec des données comorbidités le risque de contracter le VIH est plus élevé.

La prévention

La lutte contre l'épidémie de SIDA et ses conséquences est déclarée par l'OMS :

La prévention du VIH chez les toxicomanes est une explication du danger d'infection par les injections, la fourniture de seringues jetables et l'échange de seringues usagées contre des stériles. Ces dernières mesures semblent étranges et sont associées à la propagation de la toxicomanie, mais dans ce cas il est plus facile d'arrêter au moins partiellement les voies de l'infection par le VIH que de sevrer un grand nombre de toxicomanes.

Le kit VIH est utile au quotidien pour tout le monde, sur le lieu de travail - aux médecins et aux secouristes, ainsi qu'aux personnes en contact avec des personnes infectées par le VIH. Les médicaments sont disponibles et élémentaires, mais leur utilisation réduit vraiment le risque d'infection par le virus de l'immunodéficience :

Solution alcoolique d'iode 5%;
Éthanol 70 % ;
Produits de pansement (paquet de compresses de gaze stériles, bandage, sparadrap) et ciseaux ;
Eau distillée stérile - 500 ml;
Cristaux de permanganate de potassium (permanganate de potassium) ou peroxyde d'hydrogène 3%;
Pipettes oculaires (stériles, en emballage ou en étui);
Des préparations spécifiques sont prévues uniquement pour les médecins travaillant dans les stations de prélèvement sanguin et dans les services d'urgence des hôpitaux.

Le sang qui a obtenu sur la peau d'une personne infectée par le VIH, vous devez immédiatement le laver avec de l'eau et du savon, puis le traiter avec un tampon imbibé d'alcool. Lorsqu'il est piqué ou coupé à travers les gants ils doivent être enlevés, expulsés du sang, sur la plaie - peroxyde d'hydrogène; puis épongez la mousse, et cautérisez les bords de la plaie avec de l'iode et, si nécessaire, appliquez un pansement. frapper dans les yeux: laver d'abord à l'eau, puis avec une solution de permanganate de potassium (rose clair). Cavité buccale: rincer au permanganate de potassium rose pâle, puis à l'éthanol à 70 %. Après un rapport sexuel non protégé: si possible - une douche, puis un traitement (douchages, lavage) des organes génitaux avec une solution rose riche de permanganate de potassium.

La prévention du SIDA sera plus efficace si chacun prend conscience de sa santé. Il est beaucoup plus facile d'utiliser un préservatif lors d'un rapport sexuel et d'éviter les connaissances indésirables (prostituées, toxicomanes) que de subir un traitement long et coûteux par la suite. Pour comprendre l'image du danger du VIH, il suffit de comparer les statistiques: pendant un an de fièvre Ebola environ 8 000 personnes sont mortes et plus de 1,5 million du VIH ! conclusionévident et décevant monde moderne Le virus de l'immunodéficience est devenu une véritable menace pour toute l'humanité.

Vidéo : film pédagogique sur le VIH

Vidéo : Le SIDA dans l'émission "Vivre en bonne santé !"

Qui est l'un des plus dangereux au monde. Sa ruse s'exprime dans le fait qu'elle ne peut se manifester d'aucune façon pendant longtemps et qu'il n'est possible de déterminer sa présence dans le corps qu'à l'aide d'un test spécial. Au fil du temps, l'infection conduit au développement du SIDA, qui se manifeste déjà par certains signes. Selon les statistiques, le taux de mortalité de cette terrible maladie est extrêmement élevé : environ 40 à 65 % meurent la première année, 80 % après deux ans et près de 100 % après trois ans. Au cours de l'infection par le VIH, les scientifiques et les spécialistes distinguent quatre étapes :

période d'incubation;
premiers signes;
maladies secondaires;
LE SIDA.

Dans notre article, nous vous parlerons de la période de temps après laquelle les premiers symptômes apparaissent et quels sont les premiers signes du SIDA chez les femmes et les hommes.

Combien de temps faut-il pour que les premiers symptômes du VIH et du SIDA apparaissent ?

Les premiers symptômes de l'infection par le VIH sont non spécifiques et ressemblent aux ARVI : fièvre, faiblesse générale, douleurs musculaires, gonflement des ganglions lymphatiques cervicaux.

Du moment de l'infection par le VIH au développement du SIDA lui-même, un temps assez long peut s'écouler, et cette période est très différente. Les scientifiques ne peuvent toujours pas expliquer pourquoi une personne développe la maladie un an après l'infection, tandis qu'une autre ne présente aucun symptôme pendant 20 ans ou plus. En moyenne, le SIDA apparaît après 10-12 ans. Nous vous recommandons de lire notre.

Lorsqu'il est infecté personne séropositive ne le sait pas dans les premiers jours après l'infection. Ses premiers signes peuvent se faire sentir après 2 à 6 semaines. Dans la plupart des cas, ils sont exprimés, SRAS ou. Au stade des manifestations primaires du SIDA, certains patients ont :

augmentation de la température ;
frissons;
douleur musculaire;
élargissement des ganglions lymphatiques cervicaux.

Certaines personnes infectées ne présentent pas ces symptômes, et cette évolution de l'infection par le VIH est appelée le stade asymptomatique de la maladie. Les scientifiques n'ont pas encore été en mesure d'expliquer la raison de ce développement de la maladie.

Parfois, chez les patients infectés par le VIH pendant une longue période de temps occasionnellement, mais les ganglions lymphatiques élargis en continu. Après cela, ils diminuent et la maladie est asymptomatique. Cette forme de VIH est appelée lymphadénopathie généralisée persistante.

Au cours des premières semaines après le début de la maladie, un test sanguin de dépistage du VIH peut être négatif - cette période est appelée « fenêtre sérologique ». Seulement plus de techniques modernes diagnostics - PCR et test d'infection par le VIH.

Après le stade des manifestations primaires, vient une période pendant laquelle les symptômes du VIH sont complètement absents. Elle peut durer de nombreuses années et s'accompagne du développement d'une immunodéficience.

Absence traitement antiviral au stade initial de cette terrible maladie conduit à son développement plus rapide. C'est pourquoi il est extrêmement important de détecter le SIDA le plus tôt possible lorsque les premiers signes d'infection par le VIH apparaissent.

Les premiers signes du VIH chez les femmes

Le tout premier signe du VIH chez les femmes, qui apparaît quelques semaines après l'infection, est une augmentation absolument sans cause de la température à 38-40 ° C. La période d'hyperthermie peut durer de 2 à 10 jours. Elle s'accompagne de symptômes catarrhaux caractéristiques du Sras ou de la grippe : toux et mal de gorge.

Le patient éprouve des symptômes d'intoxication générale :

faiblesse générale;
mal de tête;
douleur musculaire;
transpiration (surtout la nuit).

De nombreuses femmes ont des ganglions lymphatiques superficiels hypertrophiés dans la région occipitale, puis à l'arrière du cou, à l'aine et aux aisselles. Cette caractéristique peut être généralisée.

Dans certains cas, les femmes peuvent éprouver nausées sévères et vomissements, anorexie et graves douleurs spastiques. Avec des dommages importants au système respiratoire, la toux peut être intense et se terminer par des crises d'étouffement.

Avec la défaite de l'infection par le VIH du système nerveux, les symptômes suivants apparaissent parfois:

maux de tête sévères;
faiblesse importante;
vomir;
raideur de la nuque.

De nombreuses femmes sont sujettes aux maladies du système génito-urinaire pendant cette période. Ils sont observés :

une forte augmentation des ganglions lymphatiques inguinaux;
écoulement muqueux abondant et fréquent du tractus génital;

Tous les symptômes ci-dessus ne sont pas spécifiques et peuvent ne pas toujours indiquer une infection par le VIH, mais leur manifestation prolongée devrait alerter la femme et devenir une raison pour subir un examen au centre du sida.

Les premiers signes du VIH chez les hommes

Environ une semaine après l'infection par le VIH, une éruption pétéchiale (pointillée), maculaire ou papuleuse (s'élevant au-dessus de la peau saine) apparaît sur le corps d'un homme.

Les premiers signes du VIH chez les hommes ressemblent à bien des égards aux premiers symptômes de cette maladie chez les femmes, mais ils présentent également certaines différences.

5 à 10 jours après l'infection, un homme développe ou décolore des plaques de peau sur tout son corps. L'éruption peut être pétéchiale, urticarienne ou papuleuse. Il est tout simplement impossible de cacher un tel signe.

Quelques semaines après l'infection, leur température augmente à des niveaux élevés, les symptômes de la grippe ou du SRAS sont évidents, un mal de tête sévère apparaît et les ganglions lymphatiques du cou, de l'aine et des aisselles augmentent. Le patient ressent une faiblesse complète, une somnolence constante et une apathie.

Souvent après infection étapes initiales le patient peut avoir la diarrhée. Il peut également apparaître. L'apparition fréquente et inexplicable de tels symptômes devrait être la raison d'un test de dépistage du VIH chez centre spécialisé.

Les premiers signes du SIDA chez les hommes et les femmes

Après le stade des manifestations primaires du VIH, qui peut durer environ trois semaines, le patient a souvent une longue température subfébrile. Certaines personnes infectées sont capables de ne pas deviner la maladie pendant de nombreuses années. De plus, ils développent une immunodéficience, ce qui entraîne une longue évolution de toute maladie.

Les premiers signes du SIDA sont les mêmes pour les hommes et les femmes. Seuls les symptômes des maladies du système reproducteur peuvent être différents. Le premier signe de son apparition peut être des coupures et des blessures à long terme qui ne guérissent pas. Chez ces patients, même une légère égratignure peut saigner et s'infecter pendant longtemps.

pulmonaire - le patient développe une pneumonie à pneumocystis, caractérisée par une évolution longue et sévère;
intestinal - au début, le patient développe une diarrhée, des signes de déshydratation, une perte de poids rapide et importante;
avec des lésions de la peau, des muqueuses et des tissus du corps - le patient développe des ulcères et des érosions sur les muqueuses ou sur la peau, qui progressent, s'infectent et se transforment en tissu musculaire;
avec des dommages au système nerveux - la mémoire du patient se détériore, apathie constante, une atrophie cérébrale et des crises d'épilepsie se développent, la condition peut être compliquée tumeurs malignes cerveau ou encéphalite.

Le SIDA dure environ six mois ou deux ans et se termine par la mort (peu de malades vivent trois ans).

La détection rapide du SIDA est entravée par le fait que les premiers signes de l'infection par le VIH ne sont pas spécifiques et peuvent être attribués à de nombreuses autres affections. L'apparition fréquente et injustifiée de température et d'hypertrophie des ganglions lymphatiques doit nécessairement alerter le patient et son médecin. Dans de tels cas, le seul bonne décision ne peut être qu'un test VIH dans un centre spécialisé. Avoir besoin diagnostic en temps opportun Cette maladie mortelle ne fait aucun doute, car une thérapie antivirale précoce peut retarder la transition du VIH vers le SIDA, et donc prolonger la vie d'une personne infectée.