Pilules contraceptives après l'acte. Pilules contraceptives après la grossesse

Que faire si un préservatif se déchire ? Méthodes de base contraception d'urgence. Les pilules contraceptives d'urgence ne mettent pas fin à une grossesse qui a déjà eu lieu. Pilules contraceptives d'urgence contenant un antiprogestatif. De nombreux pays proposent des pilules contraceptives d'urgence spécialement conçues ou des contraceptifs oraux conventionnels qui peuvent être utilisés pour la contraception d'urgence et ce que l'on appelle
pilules contraceptives le prochain jour. Plus vous prenez des contraceptifs d'urgence rapidement après un rapport sexuel, plus vous avez de chances de ne pas tomber enceinte. Mais même les femmes d'un âge plus avancé ne disposent pas toujours d'informations suffisantes sur le type de pilules contraceptives existantes après un rapport sexuel non protégé depuis la grossesse, elles ne connaissent pas leur nom. Si les comprimés sont utilisés après un rapport sexuel non protégé conformément aux instructions, dans la plupart des cas, il est possible d'éviter une grossesse non désirée. Explication détaillée contraception d'urgence: comment prévenir une grossesse après un rapport sexuel non protégé, lisez ci-dessous.

Un grand nombre de grossesses et d'avortements sont observés chez les adolescentes de moins de 16 ans : en 2000, leur nombre était de 10,7 % des cas, et chez 1/3 des adolescentes la grossesse était non désirée, et chez 20 % des adolescentes elle est survenue à la suite de viol (Ministère de la Santé de la Fédération de Russie, 2000 ).

Les grossesses non désirées continuent d'être un grave problème pour les femmes. Cette situation peut survenir si un préservatif se déchire pendant l'intimité, ou si des rapports sexuels non protégés ou un viol ont lieu. Au cours des dernières années, le problème de l'avortement médicamenteux et, en tant qu'alternative à celui-ci, de la contraception a reçu une nouvelle sonorité. Un grand nombre d'études ont été consacrées aux questions de contraception, car le problème de la prévention des grossesses non désirées revêt une grande importance médicale et sociale. Il existe de nombreuses méthodes de contraception, y compris la contraception d'urgence (CU). La contraception d'urgence est utilisée lors de rapports sexuels non protégés, comme protection post-coïtale contre possibilité de grossesse.

Origines de la contraception d'urgence

Pendant des siècles, les femmes ont utilisé différentes manières utilisé des drogues ou des dispositifs pour tenter d'empêcher une grossesse. Exercices physiques pour retirer le sperme éjecté du tractus génital, potions, graines ou herbes prises par voie orale ou insérées dans le vagin, douches vaginales post-coïtales et autres méthodes connues depuis 1500 av. et, malheureusement, sont utilisés dans le XXIe siècle à venir.

La possibilité d'utiliser des méthodes de contraception hormonale urgente a commencé à être étudiée au milieu des années 1920; puis pour la première fois sur plusieurs espèces de mammifères inférieurs il a été démontré que des extraits ovariens à composants oestrogéniques ont des propriétés anti-fertilité. Cette découverte a conduit à l'utilisation d'œstrogènes pour prévenir la grossesse en médecine vétérinaire. Dans les années 1960, les premiers essais d'administration post-coïtale de fortes doses d'œstrogènes à l'homme ont été réalisés. Dans les années 1970, il a été proposé nouveau régime l'utilisation combinée d'œstrogènes et de progestérone, appelée régime Yuzpe (du nom de son créateur, le gynécologue canadien Albert Yuzpe). La première mention de la pose post-coïtale du stérilet remonte à 1976.

La contraception d'urgence post-coïtale a de nombreux noms, y compris "urgence", "urgent", "urgent", "feu" et même "le lendemain matin...", mais peut-être le nom le plus approprié est - "urgence", qui indique que cela La méthode doit être utilisée en cas d'urgence, dans des cas extrêmes.

La contraception d'urgence, ou post-coïtale, est désormais communément désignée comme les moyens qu'une femme peut utiliser pour prévenir une grossesse après un rapport sexuel non protégé (rapport non protégé).

La contraception d'urgence moderne est la nomination de doses accrues d'hormones ou l'introduction post-coïtale d'un contraceptif intra-utérin.

Les experts de l'OMS estiment que de nombreuses femmes dans le monde ne connaissent pas l'existence de méthodes de contraception d'urgence suffisamment efficaces et ne consultent donc pas un médecin en temps opportun. Le manque d'informations sur les méthodes de contraception d'urgence est l'une des raisons de la forte incidence des grossesses non désirées et des avortements provoqués qui en résultent.

V dernières années l'intérêt pour cette méthode de contraception s'est considérablement accru, s'est développé régimes efficaces son application.

But de la contraception d'urgence- prévention des grossesses non désirées après un rapport sexuel non protégé au stade de l'ovulation, violation du processus de fécondation et d'implantation.

Les indications. la contraception d'urgence doit être recommandée comme mesure d'urgence de protection contre une grossesse non désirée pour les femmes qui ont été violées; en cas de doute sur l'intégrité du préservatif utilisé ; dans les situations où le diaphragme est déplacé lors d'un contact sexuel; avec l'expulsion du stérilet; sauter la prise de contraceptifs oraux ou dans les cas où les méthodes de contraception prévues pour une raison quelconque ne peuvent pas être utilisées. La nomination d'une contraception post-coïtale est également nécessaire pour les patients qui vivent rarement sexuellement et les jeunes femmes qui peuvent connaître une grossesse non désirée après un contact sexuel sans utilisation de contraceptifs.

On sait que la probabilité de conception n'est pas la même pendant cycle menstruel. Le risque de grossesse après un rapport sexuel non protégé est en moyenne de 20% pendant tous les jours du cycle menstruel et monte à 30% ou plus pendant la période périovulatoire. Une étude menée au Royaume-Uni a montré qu'avec des rapports sexuels pendant la période d'ovulation, la grossesse survient chez environ 50% des femmes déjà au cours du premier cycle. On sait que la viabilité des spermatozoïdes dans le tractus génital d'une femme dure de 3 à 7 jours et d'un ovule non fécondé - 12 à 24 heures.À cet égard, selon l'opinion de la plupart des chercheurs, il est conseillé de prescrire contraception d'urgence dans les 24 à 72 premières heures après un rapport sexuel.

Le plus efficace sont deux méthodes de contraception d'urgence: l'utilisation de médicaments hormonaux et l'introduction d'un contraceptif intra-utérin.

Contraception hormonale d'urgence

Les pilules contraceptives pour la contraception d'urgence après un rapport sexuel non protégé sont utilisées avec succès depuis plus de 60 ans dans de nombreux pays du monde. Les pilules contraceptives après un rapport sexuel sont utilisées pendant trois jours et après un rapport sexuel non protégé. Le mécanisme d'action de la contraception hormonale d'urgence, selon divers auteurs, est une violation de la fonction menstruelle, la suppression ou le retard du processus d'ovulation, la perturbation du processus de fécondation, le transport d'un ovule fécondé et son implantation. Malgré le fait que les opinions sur le mécanisme d'action de la contraception hormonale d'urgence soient contradictoires, la plupart des auteurs pensent qu'elle a le principal effet sur l'endomètre, perturbant le processus d'implantation de l'embryon.

1. Aux fins de la contraception d'urgence, on utilise principalement des préparations contenant des œstrogènes-progestatifs et des progestatifs. Autre agents hormonaux comme les antigonadotrophines, les antiprogestatifs sont également efficaces mais moins courants.

Oestrogènes. Les œstrogènes ont été le premier moyen de contraception d'urgence. La méthode a été proposée par A.Haspels dans les années 60. Cependant, les premières publications de l'auteur sur l'utilisation de fortes doses d'oestrogènes remontent à 1972 et 1976. La littérature contient des informations sur l'utilisation du diéthylstilbestrol, des œstrogènes conjugués, de l'éthinylestradiol pendant cinq jours après un rapport sexuel.

En utilisant la microscopie électronique, le mécanisme d'action de fortes doses d'oestrogènes a été étudié. Après l'introduction de fortes doses d'éthinylestradiol comme contraception d'urgence, l'absence du système tubulaire nucléaire caractéristique de la phase sécrétoire a été constatée. Les changements morphologiques de l'endomètre indiquent l'absence de conditions pour l'implantation d'embryons. Il existe peu de travaux consacrés à cette méthode de contraception d'urgence, il s'agit principalement d'études comparatives de l'efficacité des oestrogènes et d'autres méthodes de contraception d'urgence.

La méthode oestrogénique est reconnue comme très efficace, cependant, lors de son utilisation, une fréquence assez élevée d'effets indésirables sous forme de nausées et de vomissements a été notée, et les complications associées à l'hypercoagulation ne sont pas exclues. De plus, la plupart des chercheurs pensent que si la méthode est inefficace, la grossesse doit être interrompue car les œstrogènes peuvent avoir un effet tératogène sur le fœtus.

Préparations combinées d'œstrogènes et de gestagènes. Ces médicaments sont les contraceptifs d'urgence les plus couramment utilisés. Cette méthode s'appelle la méthode Albert Yuzpe, du nom du médecin canadien qui l'a appliquée le premier et a commencé à la promouvoir largement. La méthode consiste en la double prise de 200 μg d'éthinyl estradiol et 1 mg de lévonorgestrel dans les 72 heures après un rapport sexuel avec une pause de 12 heures dont 50 microgrammes d'éthinyl estradiol et 0,25 mg de lévonorgestrel. En Allemagne et en Suède médicament similaire appelé Tétragynon.

L'un des avantages de cette méthode est que presque toutes les combinaisons disponibles dans le commerce peuvent être utilisées pour la contraception d'urgence. médicament hormonal, y compris à faible dose, tandis que le nombre de comprimés variera en fonction de leur composition et de leur posologie.

L'efficacité de la méthode Yuzpe a été étudiée par différents auteurs. Selon A.Yuzpe et al., il est de 96 à 98%, M.Greinin - 98%. L'efficacité de la méthode Yuzpe dépend de la durée de l'intervalle entre les rapports sexuels et l'utilisation de la contraception d'urgence (plus l'intervalle est court, plus l'efficacité est élevée), ainsi que du jour du cycle menstruel où les rapports sexuels ont eu lieu. . Une analyse des données de la littérature a montré que l'efficacité de cette méthode est réduite si des rapports sexuels non protégés ont eu lieu immédiatement avant l'ovulation.

Des effets secondaires sous forme de nausées, vomissements, vertiges sont observés, selon divers auteurs, avec fréquence différente. Ainsi, R.No et M.Kwan (2000) ont noté des nausées chez 40,5% des femmes, des vomissements - chez 22,4%, des vertiges - chez 23,1%, une sensibilité des glandes mammaires - chez 22,8%.

Ainsi, la méthode Yuzpe est un moyen efficace de contraception hormonale d'urgence, cependant, 1/3 des femmes subissent Effets secondaires.

Les contre-indications à l'utilisation de cette méthode (déterminées principalement par la présence du composant œstrogène dans les comprimés) sont les suivantes : antécédents de thromboembolie, maladies graves cancer du foie, du sein et de l'endomètre. Il est également déconseillé d'utiliser cette méthode pour les femmes de plus de 35 ans, les jeunes gros fumeurs (>15 cigarettes par jour), ainsi que les femmes ayant subi des abus sexuels, contre lesquelles des complications se développent souvent.

Progestatifs. Les progestatifs synthétiques sont divisés en dérivés de la progestérone et en dérivés de la testostérone. Aux fins de la contraception d'urgence, les dérivés de la testostérone sont les plus couramment utilisés, qui sont divisés en dérivés du lévonorgestrel et de la noréthistérone. Leur capacité à à fortes doses le blocage de l'ovulation et la prévention de la grossesse sont connus depuis longtemps. De ce groupe de médicaments dans notre pays, le médicament hongrois postinor s'est répandu, contenant 0,75 mg de lévonorgestrel dans un comprimé, qu'il est recommandé d'utiliser selon le schéma suivant: un comprimé - au plus tard 72 heures après le contact sexuel, un de plus - après 12 heures

Lévonorgestrel- un composé synthétique structurellement apparenté à la noréthistérone, se liant fortement et sélectivement aux récepteurs de la progestérone et présentant une activité biologique sans transformations préalables. C'est le plus puissant des dérivés 19-norstéroïdes. Il a une demi-vie plus longue, puisqu'il n'a pas l'effet du passage primaire par le foie, ce qui assure son activité 100% biologique.

Le lévonorgestrel n'a pas d'effet œstrogénique et a un léger effet androgène, ainsi qu'une affinité prononcée pour les récepteurs de la progestérone. Ceci explique son effet progestatif le plus prononcé, en particulier sur l'endomètre. Les gestagènes suppriment l'activité mitotique des cellules endométriales, provoquent sa transformation sécrétoire précoce, ce qui empêche l'implantation d'un ovule fécondé. De plus, les progestatifs contribuent à une diminution de l'activité contractile. trompes de Fallope en réduisant l'activité contractile et le seuil d'excitabilité Cellules musculaires, ce qui explique l'un des mécanismes de la contraception d'urgence - une violation du transport des ovules. Les progestatifs ont un effet inhibiteur sur la sécrétion des hormones gonadotropes et, par conséquent, empêchent l'ovulation.

De nombreux auteurs considèrent que l'effet sur l'endomètre est le principal mécanisme d'action de la contraception d'urgence progestative, ce qui altère sa sensibilité aux stéroïdes sexuels et sa capacité à implanter un ovule fécondé. Cependant, parmi les chercheurs étrangers, il n'y a pas de consensus sur l'efficacité, la fréquence des effets secondaires et les irrégularités menstruelles de la contraception d'urgence avec gestagènes. Les points de vue des différents auteurs sur le mécanisme d'action des gestagènes sont également contradictoires. Ainsi, M. Farkas (1990), sur la base d'une étude de la teneur en progestérone dans le sang au 21e jour du cycle, a montré que le lévonorgestrel supprime l'ovulation chez la plupart des femmes. Dans une étude menée par des auteurs chinois, 361 femmes ont reçu 0,75 mg de lévonorgestrel pendant la période périovulatoire d'un cycle menstruel. Le taux de grossesse était de 1,4%, des effets secondaires ont été notés chez 33,7%: 11,5% - pertes intermenstruelles, 22,2% - nausées, vomissements. Les mêmes auteurs ont mené en 1990 une étude comparative de la pharmacocinétique de deux types de post-coït pilules contraceptives contenant 0,75 mg de lévonorgestrel (fabriqué par la Hongrie et la Chine). L'efficacité et les effets secondaires de ces médicaments étaient les mêmes. Cependant, l'absorption et la biodisponibilité des comprimés fabriqués en Hongrie étaient plus élevées, ce qui a été prouvé par une concentration plus élevée du médicament dans le sérum sanguin.

En 1998, un essai contrôlé randomisé comparant le lévonorgestrel à la méthode Yuzpe pour la contraception d'urgence (OMS) a été achevé. Ces deux méthodes de contraception hormonale d'urgence étant les plus couramment utilisées, il convient de présenter plus en détail les résultats de l'étude. Enquête 1998 femmes en bonne santé avec un cycle menstruel régulier dans 21 centres de différents pays: 997 se sont vu prescrire la méthode Yuzpe, 1001 - lévonorgestrel. L'analyse des résultats de l'étude a été réalisée chez 979 femmes qui ont utilisé la méthode Yuzpe selon la méthode standard, et chez 976 femmes qui ont reçu 0,75 mg de lévonorgestrel au plus tard 72 heures après un rapport sexuel non protégé et une deuxième dose après 12 heures. L'efficacité du lévonorgestrel était supérieure à celle de la méthode Yuzpe - respectivement 98,9 et 96,8%. La tolérabilité du lévonorgestrel était également meilleure que la méthode de Yuzpe : des nausées ont été observées chez 23,4 et 50,5 % des femmes, respectivement, des vomissements chez 5,6 et 18,8 %, des étourdissements chez 11,2 et 16,7 %, de la fatigue chez 16,9 et 28,5 % (les différences sont statistiquement important). Différences dans la fréquence des autres effets indésirables ( mal de tête, mastalgies, douleurs abdominales basses, intermenstruelles problèmes sanglants) n'étaient pas statistiquement significatifs. Ainsi, le lévonorgestrel a été plus efficace et mieux toléré que la méthode Yuzpe. Cette étude tente d'expliquer pourquoi le lévonorgestrel est plus efficace que la méthode Yuzpe.

Selon les auteurs, cela est dû aux particularités de l'interaction des œstrogènes et des gestagènes, ainsi qu'à une dose plus faible de lévonorgestrel dans la méthode Yuzpe. A été fait sortie suivante: La méthode Yuzpe peut être remplacée par l'utilisation du lévonorgestrel, qui est plus efficace et a une fréquence d'effets secondaires moindre. Violations exprimées cycle menstruel lors de l'utilisation de lévo-norgestrel, qui sont notés dans d'autres travaux, n'ont pas été détectés dans cette étude.

Ces dernières années, des preuves ont été obtenues que les progestatifs ont la capacité de modifier les neurohormones et les neuropeptides en se liant aux récepteurs de la progestérone dans le système nerveux central. La progestérone et ses métabolites sont capables de se lier aux récepteurs acide gamma-aminobutyrique(GABA) - un médiateur naturel du tissu cérébral - et ont un effet psychotrope sur le corps de la femme dans le traitement de certaines formes de dépression, de migraine, etc. (Huber J.C., 1998).

La progestérone a également un effet hypnotique, qui est utilisé pour traiter le syndrome prémenstruel et stress psychologique(Mac Lusky N.J. et al, 1980). Du fait que les gestagènes provoquent une légère dépression du SNC, il est particulièrement conseillé de les prescrire comme contraception d'urgence aux femmes qui ont été violées.

Danazol. Le danazol est un composé qui a la capacité de supprimer la production de gonadotrophines (LH et FSH) par l'hypophyse, entraînant une inhibition de l'ovulation et une atrophie de l'endomètre. Dans le cadre de la contraception d'urgence, il est recommandé de prendre du danazol 2 fois à 600 mg avec un intervalle de 12 heures dans les 72 heures après un rapport sexuel non protégé.

Dans la littérature, il existe encore peu de données sur l'efficacité de ce médicament, il s'agit principalement d'études comparatives du danazol avec d'autres méthodes de contraception hormonale d'urgence. En comparant la fréquence des effets secondaires du danazol et de la méthode Yuzpe, S. Rowlands et al. (1989) ont montré que la nausée est observée lors de l'utilisation de danazol 6 fois moins souvent, la mastalgie - 5 fois moins souvent. Il n'y a eu aucun cas de vomissement lors de l'utilisation du danazol. De plus, le danazol peut être utilisé par les patients présentant des contre-indications à l'utilisation d'œstrogènes-progestatifs.

Pour que les conclusions soient plus fiables, il est nécessaire d'analyser les résultats de l'utilisation du danazol comme contraception d'urgence chez un grand nombre femmes.

mifépristone. L'antiprogestatif synthétique connu sous le nom de "RU-486" est un dérivé stéroïdien de la noréthistérone. Le médicament est connu comme un moyen de production d'avortement médicamenteux dans les premiers stades. La mifépristone peut également être utilisée pour la contraception d'urgence, en particulier lorsque d'autres contraceptifs sont contre-indiqués pour la femme. méthodes hormonales la contraception. Pour la contraception d'urgence, il peut être utilisé à la dose de 600 mg une fois pendant 72 heures ou 200 mg du 23ème au 27ème jour du cycle menstruel. Le plus souvent, après la prise de mifépristone, les effets secondaires suivants sont observés : nausées (50 %), vomissements (20 %), maux de tête, tension dans les glandes mammaires, douleurs abdominales.

loin effets indésirables après l'utilisation de la contraception hormonale d'urgence, elles se manifestent le plus souvent sous la forme d'irrégularités menstruelles, c'est pourquoi lors de sa prescription, il convient de recommander d'utiliser la contraception hormonale dans un mode constant généralement accepté après la prochaine menstruation, ce qui contribue à la normalisation du cycle menstruel.

Contraception intra-utérine. introduction dispositif intra-utérin(DIU) peut être produit dans les 5 à 7 jours suivant un rapport sexuel non protégé. Il est prouvé que l'efficacité de cette méthode est supérieure à celle de la méthode Yuzpe. Lors de la prescription d'une contraception intra-utérine comme contraception d'urgence, il convient de prendre en compte les caractéristiques individuelles de la femme, les contre-indications à l'introduction du DIU et le désir de la patiente d'utiliser cette méthode pendant une longue période à l'avenir. Compte tenu du risque de maladies inflammatoires de l'utérus et des appendices pendant les 10-14 premiers jours après l'introduction du stérilet, il est déconseillé de l'utiliser comme contraception d'urgence chez les jeunes patientes nullipares ayant un grand nombre de partenaires sexuels, avec des rapports sexuels occasionnels . Dans certaines situations, comme les femmes avec maladies inflammatoires organes génitaux dans l'histoire, il est conseillé d'utiliser des moyens pour prévenir les complications (en particulier, la doxycycline 0,1 g 2 fois par jour, le jour de la pose du DIU et pendant les 5 jours suivants). Il est important que le DIU puisse également être utilisé pour les femmes qui sont allées chez le médecin plus de 72 heures après un rapport sexuel non protégé, lorsqu'il est déjà trop tard pour utiliser la méthode hormonale. Les contre-indications absolues à l'utilisation de la contraception intra-utérine d'urgence sont les mêmes que pour la contraception intra-utérine (grossesse, infections sexuellement transmissibles ou maladies inflammatoires des organes pelviens en cours ou dans les 3 derniers mois avant l'introduction du DIU, précédant un avortement septique ou septicémie après l'accouchement, saignement des voies génitales étiologie peu claire, cancer du col de l'utérus).

Ainsi, l'efficacité, l'absence d'effets secondaires hormono-dépendants, la possibilité de l'utiliser au-delà de 72 heures après un rapport sexuel non protégé et encore une utilisation à long terme rendent cette méthode de contraception d'urgence prometteuse, surtout dans les cas où il est déjà trop tard pour l'utiliser. la méthode hormonale de contraception d'urgence.

Contraception d'urgence et abus sexuels

Dans certaines situations, la contraception d'urgence est la seule méthode de contraception et est utilisée comme mesure d'urgence de protection non seulement contre une grossesse non désirée, mais aussi contre un traumatisme mental et physique (viol, rapports sexuels forcés).

Ces dernières années, l'attention mondiale portée au problème de la violence sexuelle s'est accrue.

L'abus sexuel est un crime dans lequel une personne est forcée, menacée ou trompée contre son gré dans une certaine forme de relation sexuelle. Selon l'Organisation mondiale de la santé, au moins une femme sur 10 a été violée une fois dans sa vie.

statistiques sur les viols en différents pays significativement différent. Ainsi, il y a 36 viols pour 100 000 femmes par an aux Etats-Unis, 14 en Turquie, 12 au Japon, 3 en Angleterre, et 1 en Norvège jusqu'à 18 ans. Des études ont également montré que les enfants handicapés sont 2 à 10 fois plus susceptibles d'être maltraités.

En Russie, ce problème se généralise et est également considéré comme socialement important.

En lien avec les profondes transformations socio-économiques de notre société, il y a eu des changements objectifs dans le comportement sexuel de la population, principalement des adolescents et des jeunes, qui se traduit par le début précoce de l'activité sexuelle, la promiscuité, contribuant à l'apparition d'infections , les infections sexuellement transmissibles (IST), y compris le SIDA, une augmentation des violences sexuelles.

Dans notre pays, selon le ministère de l'Intérieur, 14 à 15 000 viols sont commis chaque année. De plus, l'âge des victimes de viol se répartit comme suit : jusqu'à 12 ans - 16 % ; 13-18 ans-32% ; 19-25 ans-26% ; 26-30 ans-7% ; plus de 40 ans - 4%.

Pour la victime, le viol est associé à un traumatisme psychologique sévère qui perturbe l'équilibre mental. Par exemple, l'American Psychiatric Association a constaté que la victime d'abus sexuels subit les mêmes chocs que les personnes qui ont subi un tremblement de terre, un traumatisme dans une guerre, dans un accident de voiture, c'est-à-dire ils développent le plus fort trouble de stress post-traumatique.

La caractéristique des victimes de violences sexuelles est la peur d'en parler même à des personnes proches, la peur que ce qui leur est arrivé ne soit connu. Malheureusement, cette crainte n'est pas sans fondement. Environ la moitié des répondants ont vécu la condamnation de leurs proches. De plus, une autre raison de peur est la peur d'une grossesse d'un violeur. Parmi les conséquences à long terme des violences sexuelles vécues, on peut observer les maladies psychosomatiques, la violation des relations sexuelles à l'âge adulte, l'abus d'alcool et de drogues.

Les conséquences de la violence vécue peuvent être divisées en :

Psychologique : développement d'états borderline réactifs, dépression, troubles psychosomatiques, troubles psychosexuels ;

Social : inadaptation sociale, vagabondage, adhésion à des sectes, prostitution, délits, perturbation des apprentissages ;

Médical : blessures corporelles de gravité variable, pouvant aller jusqu'à la mutilation et la mort. Les tentatives de suicide et l'utilisation de substances psychoactives, la grossesse sont possibles.

Chez les femmes ayant subi des violences sexuelles, les maladies gynécologiques sont observées 2 fois plus souvent que dans la population.

Les problèmes gynécologiques à la suite d'abus sexuels peuvent survenir à la fois immédiatement après l'abus et plus tard.

Immédiatement ou dans un court laps de temps après la commission d'un acte de violence, on peut observer :

saignement vaginal;

Dommages aux organes génitaux;

Les infections sexuellement transmissibles;

Grossesse et avortement;

Infections des voies urinaires.

Les complications qui surviennent immédiatement après les violences sexuelles se manifestent également plus tard sous la forme de troubles de la santé reproductive :

dysfonctionnement ovarien;

Dysménorrhée;

Douleur pelvienne chronique;

syndrome prémenstruel sévère;

Infertilité.

Le plus tragique est la grossesse non désirée qui en résulte, à la suite de laquelle de nombreuses personnes tentent de résoudre ce problème à l'aide d'un avortement, souvent illégal, avec les complications correspondantes. Il est bien établi que la probabilité de grossesse à partir d'un seul rapport sexuel en milieu de cycle est de 30% ; en moyenne, avec un seul contact accidentel, une grossesse survient chez 2 à 4 % des femmes. Selon des études internationales, 20% des filles souhaitant avorter sont tombées enceintes à la suite d'un viol. En Russie, selon le ministère de la Santé de la Fédération de Russie (1997), les données sont similaires. Une grossesse non désirée entraîne de nombreux autres problèmes.

Lorsqu'elles sont agressées sexuellement, les femmes ne sont pas protégées contre les ITS. Études internationales a montré qu'une victime de viol sur dix avait une IST. Les femmes infectées par des IST peuvent avoir des complications lors de grossesses ultérieures, y compris une fausse couche, une septicémie, naissance prématurée. Les IST augmentent également leur vulnérabilité à l'infection par le VIH.

Ainsi, les femmes qui ont vécu un viol sont plus susceptibles de connaître un certain nombre de problèmes de santé graves, et tout d'abord, le risque de grossesses non désirées.

Considérant qu'en plus d'une grossesse non désirée ce groupe femmes à risque de contracter une IST, seule une contraception hormonale d'urgence doit être utilisée.

Afin d'étudier l'efficacité et la tolérance de la contraception d'urgence par gestagènes et la méthode Yuzpe, nous avons examiné 28 patientes âgées de 14 à 20 ans ayant été violées.

Au cours de l'examen, nous avons utilisé un questionnaire spécialement développé, reflétant les attitudes personnelles, sociales, domestiques et familiales.

Lors de l'étude des caractéristiques sociales des répondants, les paramètres suivants ont été révélés: les résidents urbains étaient 75%, les résidents ruraux - 25%, les étudiants de divers établissements d'enseignement - 78,6% (64,3% - de écoles d'enseignement général), travaillant - 14,3%, sans travail - 7,1%.

Un bloc de questions distinct dans le questionnaire était consacré aux questions d'éducation dans la famille parentale. La plupart des répondants avaient une famille incomplète : beaucoup ont grandi sans père ou sans mère (45 %) : la moitié des répondants avaient des parents divorcés. 32,2 % des adolescents vivaient dans des familles à revenu moyen et faible. Temps libre passé avec des pairs 43% des adolescents, avec un âge plus avancé - 36%, avec des parents et amis - 21%. Dans 23 % des cas, le premier rapport sexuel était un acte de violence sexuelle. Parmi les violeurs se trouvaient à la fois des connaissances (39%) et étrangers(61%). En règle générale, la violence était commise par un groupe de 2 à 5 personnes, beaucoup moins souvent les auteurs étaient des solitaires.

Les données fournies nous permettent de faire quelques généralisations. Les violences sexuelles sont le plus souvent commises sur des mineurs, et en grande partie du fait que fonctions de protection les familles vis-à-vis des enfants sont fragilisées.

En règle générale, les patients se tournaient vers la consultation le 2-3ème jour après le viol. Toutes les patientes se sont vu recommander des méthodes hormonales de contraception d'urgence. Les patients ont été divisés en 2 groupes. Le 1er groupe a été recommandé Postinor (Gedeon Richter), le 2ème groupe - le médicament œstrogène-progestatif Ovidon (Gedeon Richter). Les résultats de l'étude ont montré que l'efficacité des médicaments dans les deux groupes était la même : aucune des patientes n'est tombée enceinte. Cependant, les effets secondaires sous forme de nausées, vomissements, étourdissements dans le 2e groupe sont survenus 2 fois plus souvent. Ainsi, la méthode gestagène de contraception d'urgence est un remède efficace et bien toléré pour les patientes ayant subi un viol.

Malheureusement, le manque de connaissances des médecins et du public sur les méthodes de contraception d'urgence ne permet pas dans de nombreux cas à une femme de recevoir une assistance en temps opportun, ce qui pourrait empêcher un grand nombre d'avortements.

Le manque de connaissances est confirmé par l'analyse de données étrangères, ainsi que par la présence de nos propres recherches. Par exemple, au Royaume-Uni, où la combinaison médicamenteuse pour la contraception d'urgence a été enregistrée dès 1984, une étude menée dix ans plus tard (en 1994) a montré que sur 878 femmes âgées de 16 à 50 ans, seulement 15 % connaissaient son existence et le mode de réception. 21% des femmes n'ont jamais entendu parler de la contraception d'urgence. La principale raison de l'ignorance réside dans la faible activité des services de planification familiale, du personnel médical et du système éducatif. Il y a un autre problème - le refus de la contraception d'urgence. Dans une étude également menée au Royaume-Uni, sur 167 filles âgées de 13 à 19 ans qui se sont présentées pour une grossesse, 135 (81 %) avaient entendu parler de la contraception d'urgence mais 119 ne l'avaient pas utilisée.

Nos données confirment les résultats de ces études. Nous avons mené une enquête auprès de 420 jeunes femmes (étudiantes de divers les établissements d'enseignement) afin d'étudier le niveau de connaissance et d'utilisation de la contraception d'urgence, qui a montré que 80 % des enquêtées n'utilisaient aucun contraceptif lors du premier rapport sexuel, et 40 % ne connaissaient pas l'existence d'une contraception d'urgence. De toute évidence, dans le conseil en planification familiale et l'éducation sexuelle, une plus grande attention devrait être accordée à l'explication du risque de grossesse non désirée à la suite de rapports sexuels non protégés. Le rôle des professionnels de santé dans l'information sur la contraception d'urgence ne doit pas être sous-estimé. Il n'y a pas de données sur le type de connaissances qu'ils possèdent travailleurs médicaux concernant la contraception d'urgence. Cependant, selon des données publiées (1999), moins d'un tiers des médecins australiens incluent des informations sur la contraception d'urgence dans leurs conseils en matière de contraception.

Il est important que chaque femme, avant d'utiliser la contraception d'urgence, consulte un médecin pour obtenir des conseils sur l'utilisation correcte, une explication des avantages et des inconvénients de la contraception d'urgence. Au cours du processus de consultation, la femme sera examinée, si indiquée, examinée, ce qui sera la prévention des maladies gynécologiques et la rééducation ultérieure.

Sur la base de ce qui précède, il s'ensuit que les gynécologues doivent connaître non seulement les méthodes de contraception d'urgence, mais également le conseil et la prise en charge corrects de ces patientes. Nous avons élaboré les principes de base du conseil et de la prise en charge des patientes avant et après la prise de rendez-vous de contraception d'urgence.

Principes fondamentaux du conseil aux patients avant et après la nomination d'une contraception d'urgence

1. Évaluation de la date de la dernière menstruation et exclusion d'une grossesse existante. Si la patiente n'a pas eu de dernières menstruations pour d'autres raisons (utilisation d'une contraception injectable, période post-partum, allaitement, cycle menstruel irrégulier) ou si la patiente ne se souvient pas de la date des dernières menstruations, la contraception d'urgence ne peut être recommandée qu'en cas de grossesse. essai sera effectué.

2. Clarification du moment des rapports sexuels non protégés. Si elle est survenue il y a plus de 72 heures, une contraception d'urgence peut être recommandée, mais la femme doit être avertie que l'efficacité de la contraception d'urgence chez ce cas diminue.

Aucune autre méthode d'évaluation de la santé n'est requise (mesure pression artérielle, tests de laboratoire), bien qu'ils puissent être prescrits pour d'autres raisons ou le désir d'une femme.

Il est également nécessaire de savoir si le patient utilise des méthodes contraceptives et cela peut être un bon début pour une conversation concernant application correcte méthodes modernes de contraception.

Les données de nos propres recherches nous ont permis d'élaborer un certain nombre de recommandations.

Lors de la consultation, le médecin doit informer la patiente des effets secondaires possibles après avoir prescrit une contraception d'urgence.

Les nausées et les vomissements sont rares avec le lévonorgestrel, donc les antiémétiques ne sont généralement pas nécessaires. Cependant, si des vomissements surviennent dans la première heure suivant la prise d'une contraception d'urgence, la dose doit être répétée.

Certaines patientes ont signalé des saignements vaginaux irréguliers au cours du premier cycle ou des saignotements après avoir pris une contraception d'urgence. Dans ce cas, il est recommandé de consulter un médecin.

Les patientes doivent savoir que la contraception d'urgence n'induit pas nécessairement les menstruations immédiatement ; la plupart des femmes ont leurs règles une semaine plus tôt ou une semaine plus tard que la date prévue. Si les menstruations surviennent une semaine après la date prévue, il faut conseiller à la patiente de se soumettre à des tests de grossesse appropriés. Considérant que dans certains cas la contraception hormonale d'urgence entraîne des troubles menstruels, afin de prévenir ces troubles, les contraceptifs oraux doivent être prescrits dès le premier jour du cycle menstruel après la contraception d'urgence.

En outre, il existe des effets secondaires tels que des douleurs dans le bas-ventre, des tensions dans les glandes mammaires, une faiblesse, des vertiges. Ces effets secondaires apparaissent généralement dans les premiers jours de la prise des comprimés et disparaissent dans les heures 24. Pour réduire l'inconfort et soulager les douleurs dans le bas-ventre ou les maux de tête, vous pouvez utiliser des analgésiques ordinaires.

Le suivi médical des patientes après l'utilisation de la contraception d'urgence prévoit principalement l'exclusion d'une éventuelle grossesse et des conseils sur le choix d'une méthode de contraception à long terme à l'avenir. Après avoir utilisé la contraception d'urgence jusqu'à la prochaine période, vous devez utiliser régulièrement une méthode de contraception supplémentaire. L'utilisation de contraceptifs oraux ou de stérilets à des fins de contraception doit être débutée dès le cycle suivant.

Ainsi, la contraception d'urgence est une contraception unique. Il n'existe à ce jour aucune méthode de contraception d'urgence dont l'efficacité et la sécurité d'utilisation à long terme et continue permettraient de recommander leur utilisation pendant de nombreux cycles menstruels. Cependant, comme déjà mentionné, dans certaines situations, la contraception d'urgence est la seule possibilité prévenir les grossesses non désirées.

Les pilules contraceptives prises après un rapport sexuel sont aussi appelées contraception SOS ou avortement rapide. Chez les professionnels, cette méthode est généralement appelée interruption médicale ou médicamenteuse de grossesse.

Ces médicaments peuvent être achetés en pharmacie sans ordonnance médicale. Cette disponibilité, ainsi que une action rapide et la facilité d'utilisation rend les pilules contraceptives après un rapport sexuel populaires chez les filles. Mais vaut-il la peine de les boire sans l'avis d'un médecin, sont-ils sans danger ? Découvrons-le...

Le principe d'action du médicament contraceptif est basé sur la stimulation artificielle de la menstruation chez une femme. Après un rapport sexuel non protégé, la fille doit prendre une pilule conformément aux instructions (Postinor et Ovidon prennent deux comprimés dans les 72 heures suivant le rapport sexuel, Rigevidon, Diana-35 et Silest prennent trois comprimés chacun).

En fait, tous ces contraceptifs sont des médicaments stéroïdiens, c'est-à-dire que le composant principal de la composition est une hormone concentrée. Une fois dans le corps d'une femme, l'hormone commence le processus de menstruation, en conséquence, une contraction utérine se produit, l'œuf fœtal est lavé de la cavité. Il bloque également la production de progestérone. hormone féminine responsable de la conservation et du développement de l'embryon.

Avantages et dangers cachés

Bien sûr, il vaut mieux ne pas amener la situation au point de devoir utiliser une méthode quelconque pour interrompre la grossesse. Cependant, si des rapports sexuels non protégés ont eu lieu, prenez une pilule contraceptive - la meilleure façon. Par au moins, ce type de contraception est plus sûr que l'avortement chirurgical, et voici pourquoi :

Après l'utilisation correcte de la pilule contraceptive SOS, les complications surviennent moins fréquemment qu'avec d'autres méthodes d'interruption de grossesse.
La récupération est rapide (plus rapide qu'après un avortement chirurgical).
Procédure avortement médicamenteux ne nécessite pas l'hospitalisation de la femme.
D'un cours changements majeurs au travail système hormonal n'arrive pas.

Bien que les pilules contraceptives rapides soient considérées comme plus sûres que l'avortement chirurgical, elles ne sont toujours pas totalement inoffensives. Médicaments contraceptifs interférer avec le fonctionnement naturel du corps et causer du stress. De plus, ils ne garantissent pas à 100% le retrait d'un ovule fécondé de l'utérus. C'est pourquoi, après avoir pris la pilule, vous devez consulter un médecin - il est important de vous assurer que le médicament fonctionne correctement.

Il convient de rappeler les contre-indications à la prise de pilules. Cette méthode de contraception ne doit pas être utilisée :

Les personnes allergiques aux composants (avant de prendre, étudiez la composition !).
Les femmes avec maladies chroniques tube digestif.
Enceinte pendant plus dates ultérieures qu'indiqué dans les instructions.
Avec divers processus inflammatoires, tumoraux et kystiques.
En cas de dysfonctionnement système circulatoire, en particulier pour les problèmes de coagulation sanguine.

Présentation des outils communs

Les pilules contraceptives prises après un rapport sexuel sont de deux types - avec des doses modérées et concentration accrue hormone. Le premier groupe de contraceptifs comprend les Postinor, Ovidon, Rigevidon, Silest mentionnés précédemment. Ils peuvent être trouvés dans la vente générale. Ils sont acceptés dans les 70-72 heures après rapports sexuels non protégés.

Si plus de temps s'est écoulé après un rapport sexuel, il est inutile de prendre les pilules contraceptives répertoriées. Pendant une période de 1 à 6 semaines, vous pouvez prendre plus moyens forts, par exemple Mifepristone (le médicament a d'autres noms - Mifegin, Mifolian). Cette outil puissant il est donc prescrit par un médecin.

Il existe de nombreuses pilules pour l'interruption urgente de la grossesse aux premiers stades. Cependant, ils sont tous similaires. En règle générale, leur principale différence est la concentration de l'hormone. Ici bref examen les médicaments les plus courants :

Postineur.

Composition : 0,75 mg de lévonorgestrel.
Forme : le paquet contient un blister avec deux pilules contraceptives.
Utilisation : 1 comprimé dans les 72 heures suivant un rapport sexuel non protégé et un autre 12 heures après la prise du premier.
Prix : 350–390 roubles.

Ovidon (autre nom : Non-Ovlon).

Fabricant : Gedeon Richter, Hongrie.
Composition : lévonorgestrel 0,25 mg + éthinylestradiol 0,05 mg.
Application : immédiatement dans les 12 heures suivant le rapport sexuel, vous devez prendre la première dose de 2 comprimés, répéter après 12 heures.
Prix : de 450 à 510 roubles par paquet.

Ginepriston.

Fabricant : CJSC Obninsk Chemical-Pharmaceutical Company, Russie.
Composition : mifépristone 0,01 g.
Forme : le paquet contient un blister avec 1 pilule contraceptive.
Mode d'emploi : Prendre 1 comprimé dans les 72 heures suivant un rapport sexuel non protégé.
Prix : 360–390 roubles.

Rigévidon.

Composition : éthinylestradiol 0,03 mg et lévonorgestrel 0,15 mg.
Application : deux doses de trois comprimés dans les 72 heures après un rapport sexuel non protégé.
Prix : à partir de 230 roubles.

Éscapelle.

Producteur : Gedeon Richter, Hongrie.
Composition : lévonorgestrel 1,5 mg.
Forme : un comprimé par boîte.
Candidature : Acceptée une par une. dans les 72 heures suivant le rapport sexuel.
Prix : à partir de 410 roubles.

N'oubliez pas de consulter le médecin

Pour minimiser le risque d'avortement rapide, assurez-vous de consulter votre médecin dans les deux semaines suivant votre mini-avortement, même si vous vous sentez bien et n'avez aucune raison de vous inquiéter. Seul un médecin peut déterminer si tout s'est passé comme il se doit. Le fait est que les pilules abortives ne donnent pas un résultat à 100% - il y a une petite chance que malgré la menstruation provoquée, la grossesse continue à se développer ou que l'ovule fœtal ne sorte pas complètement et qu'une partie reste dans l'utérus et provoquer une inflammation.

Il convient de rappeler que les pilules contraceptives prises après un rapport sexuel sont un moyen assistance d'urgence. Il ne convient pas comme méthode de contraception permanente. Il ne doit pas être pris plus d'une fois tous les six mois. Si vous buvez le médicament plus souvent, cela arrivera déséquilibre hormonal, qui peut ensuite devenir la principale cause de problèmes de conception et de mise au monde d'un enfant.

Soyez conscient du temps

Autre point : plus la pilule est bue tôt, plus elle a de chances de fonctionner. Bien que l'emballage indique de le boire dans les 72 heures suivant un rapport sexuel non protégé, ne tardez pas trop. Il est préférable de ne pas prendre le remède le lendemain, mais immédiatement après le rapport sexuel. Au cours des deux premières heures, la probabilité d'un lavage complet de la cellule fécondée est de 94 %. Après 3 à 12 heures, la probabilité tombe à 84 %. Après 24 à 48 heures - jusqu'à 80 %. Après 48-72 heures - jusqu'à 58%.

Pour résumer: l'interruption de grossesse avec des pilules dans les premiers jours après un rapport sexuel est le plus sûr de tous les types d'avortement autorisés. Cependant, ce n'est pas du tout anodin, comme le pensent de nombreuses filles, et vous ne devriez pas l'utiliser souvent. Il vaut mieux ne pas amener la situation à ce point et prendre soin d'un contraceptif adapté avant les rapports sexuels.

Les contraceptifs pour la contraception d'urgence ont été inventés spécifiquement pour les cas d'urgence. Peu importe ce qui s'est passé - que le préservatif se soit cassé, qu'elle ait oublié de prendre la pilule ou que l'intimité soit indésirable pour la femme. Une chose est importante : si, pour une raison quelconque, les rapports sexuels n'étaient pas protégés et que la grossesse n'était pas désirée, vous devriez penser à des mesures de protection dès maintenant, dans les trois prochains jours - avant qu'il ne soit trop tard. 72 heures - c'est la période donnée pour l'utilisation de pilules pour la contraception d'urgence. Comment utiliser correctement ces médicaments et que devez-vous savoir sur le mécanisme de leur action?

Peut-on tomber enceinte si un préservatif se déchire ?

La réponse à cette question dépend du jour du cycle où le rapport sexuel non planifié s'est produit :

Il est peu probable que l'intimité dans les 7 premiers jours du cycle conduise à une grossesse non désirée. Pendant cette période, la membrane muqueuse de l'utérus est rejetée et des saignements mensuels se produisent. La maturation des follicules n'a pas encore commencé et les spermatozoïdes ne vivent pas plus de 7 jours dans le tractus génital d'une femme. Avec un cycle standard de 28 jours, les risques sont minimes. Plus la durée totale du cycle est courte (21-27 jours), plus la probabilité de concevoir un enfant pendant l'intimité est élevée ces jours-ci.
Le sexe en termes proches de l'ovulation (7-14 jours), avec un degré de probabilité élevé, conduira à la conception d'un enfant. Pendant cette période, la maturation des follicules et l'ovulation se produisent. L'ovule qui est sorti de l'ovaire a toutes les chances de rencontrer le sperme, et la fécondation aura lieu.
Les rapports sexuels dans la deuxième phase du cycle menstruel (14-28 jours) ne menacent pas la conception non désirée d'un enfant. L'ovule meurt 24 heures après avoir quitté l'ovaire. Après la mort de l'œuf, un corps jaune. Il est impossible de concevoir un enfant pendant cette période.

Cela signifie-t-il qu'après un rapport sexuel non protégé dans la deuxième phase du cycle, vous ne pouvez pas boire et ne pas vous inquiéter d'une éventuelle grossesse ? Oui, mais seulement si la femme est sûre d'avoir déjà ovulé et que plus de 24 heures se sont écoulées depuis. Connaître sûrement la date d'ovulation des femmes utilisant voies naturelles contraception (méthode de reconnaissance de la fertilité). Dans d'autres situations, il est assez difficile d'attraper le moment où l'ovule quitte l'ovaire. Tout échec du cycle peut entraîner le report indéfini de l'ovulation et tous les calculs du calendrier seront incorrects.

En cas de doute, mieux vaut prendre une pilule contraceptive d'urgence que se faire avorter en cas de grossesse confirmée.

À quelle fréquence puis-je prendre des pilules contraceptives d'urgence ?

Les instructions pour les préparations pour la contraception post-coïtale indiquent que ces médicaments ne peuvent pas être pris plus d'une fois par mois. Les gynécologues en exercice soulignent que de telles recommandations sont incorrectes. Les contraceptifs d'urgence sont ambulance en cas d'urgence, et non une méthode de protection de routine contre une grossesse non désirée. Les médecins expérimentés ne conseillent pas à leurs patients de s'impliquer dans de tels médicaments qui nuisent considérablement à la santé reproductive.

Un gynécologue, à la question "À quelle fréquence puis-je prendre des pilules post-coïtales ?" répondu catégoriquement: "Une fois dans une vie!". Il y a une part de vérité là-dedans, car plus une femme boit souvent de telles drogues, plus le risque de complications sous forme d'irrégularités menstruelles est élevé.

Quand faut-il prendre une contraception d'urgence ?

Rapports sexuels non protégés, lorsque les contraceptifs n'ont pas du tout été utilisés.
Cas de violence sexuelle où une femme n'a pas pu se protéger d'une grossesse non désirée.
Situations dans lesquelles il y a des raisons de croire que les contraceptifs utilisés étaient inefficaces.

Sur le dernier point, ils soulignent :

A manqué un rendez-vous plus de deux fois de suite.
Passer plus de 3 heures.
Administration retardée (le moment dépend du médicament spécifique).
abandon ou .
Déplacement ou endommagement du diaphragme ou de la coiffe du col de l'utérus.
Déchirer ou glisser.
Tentative de coït interrompu, se terminant par une éjaculation dans le vagin ou sur les organes génitaux externes.
Dissolution incomplète du spermicide avant le rapport sexuel.
Mauvaise définition jours sûrs utilisant méthodes naturelles la contraception.

Quand est-il trop tard ?

Les contraceptifs d'urgence doivent être pris dans les 72 heures suivant un rapport sexuel non protégé. L'effet optimal est obtenu si le comprimé a été pris le premier jour après l'intimité. Il est prouvé que les contraceptifs post-coïtaux restent efficaces pendant 120 heures, mais les fabricants de médicaments ne garantissent pas le résultat souhaité.

Pour vous protéger d'une grossesse non désirée, vous devez boire des pilules strictement selon les instructions.

Quand puis-je reprendre la pilule post-coïtale ?

Le schéma d'application dépend du médicament choisi:

Postinor doit être bu deux fois. Le deuxième comprimé doit être pris 12 heures après le premier.
Escapelle et Mifépristone sont prescrits une fois. L'administration répétée du médicament n'est pas nécessaire.
La méthode Yuzpe utilise les COC comme contraceptifs d'urgence. La première dose est prise 72 heures après un rapport sexuel non protégé. La seconde dose est administrée 12 heures après la prise du premier comprimé.

En ce qui concerne l'intervalle entre la réutilisation des secours contraceptifs, ici l'avis des médecins est sans ambiguïté : plus il y en a, mieux c'est. Au moins un mois doit s'écouler entre la prise de comprimés post-coïtaux.

Quelle pilule contraceptive d'urgence est la meilleure?

Tous les médicaments post-coïtaux sont efficaces à leur manière, si vous les prenez à temps et suivez strictement les instructions d'utilisation. V Dernièrement en gynécologie, ils quittent Postinor, donnant la priorité aux nouveaux médicaments - Escapel et Mifepristone. Ces médicaments doivent être pris une seule fois et éliminent ainsi le risque d'effet insuffisant de seconde oubliée comprimés.

Tous ces outils ont un grand nombre Effets secondaires, il est donc assez difficile de distinguer parmi eux celui qui est sûr.

Combien coûtent les pilules après un rapport sexuel non protégé ?

Le prix du médicament dépend de son type et de son fabricant :

Le coût moyen de Postinor et Escapel est de 300 à 500 roubles.
Les préparations à base de mifépristone coûteront entre 350 et 600 roubles.

Les COC peuvent-ils être utilisés pour la contraception d'urgence ?

Un tel schéma a été développé en 1977, mais il n'est pas très populaire. Selon la méthode Yuzpe, vous devez :

Buvez la première dose du médicament dans les 72 heures suivant un rapport sexuel.
Prenez la deuxième dose 12 heures après la première.

Pour la contraception d'urgence, 8 comprimés d'un COC à faible dose (contenant 30 à 35 microgrammes d'éthinylestradiol et de lévonorgestrel) pris en deux doses (4 comprimés du médicament) sont utilisés en même temps. De tels moyens conviennent: Microgynon, Rigevidon.

Un tel système n'est pas populaire en Russie, car il existe des moyens plus pratiques et abordables.

Les pilules contraceptives d'urgence protègent-elles contre les infections sexuellement transmissibles ?

Non, ces médicaments ne protègent que contre la grossesse, mais ne protègent pas contre les infections. microorganismes pathogènes sans problèmes pénétrer dans le tractus génital d'une femme et provoquer maladies dangereuses. Les remèdes suivants aideront à réduire le risque d'infection dans une certaine mesure :

Hexicon (bougies).
Bétadine (bougies).
Miramistine (pulvérisation).

Les antiseptiques doivent être utilisés dans les premières heures après un rapport sexuel non protégé. Ces médicaments n'offrent pas une protection à 100 % et ne protègent pratiquement pas contre la pénétration de l'infection par le VIH et de l'hépatite virale.

Que se passe-t-il si vous tombez enceinte alors que vous prenez des pilules contraceptives d'urgence ?

Les femmes utilisant la mifépristone pour la contraception post-coïtale doivent savoir : s'il n'y a pas d'effet, vous devez penser à interrompre la grossesse. Dans le contexte de l'utilisation du médicament est noté risque élevé la survenue de malformations congénitales chez le fœtus.

Les moyens à base de lévonorgestrel (Escapel et Postinor) sont contre-indiqués pendant la grossesse, cependant, les données sur les effets indésirables des médicaments sur le fœtus n'ont pas été identifiées.

Les mères qui allaitent peuvent-elles boire des pilules contraceptives d'urgence ?

Selon les instructions, les médicaments à usage post-coïtal pénètrent dans lait maternel et sont considérés comme dangereux pour l'enfant. Les mères qui allaitent ne sont pas autorisées à boire de tels médicaments. S'il y a un besoin urgent de prendre un contraceptif, vous devez arrêter l'allaitement:

pendant 24 heures pour les médicaments à base de lévonorgesterl (Escapel, Postinor) ;
pendant 14 jours pour la mifépristone.

Les pilules contraceptives d'urgence sont-elles abortives ?

La réponse à cette question dépend du moment où le médicament a été pris :

Dans la première phase du cycle, les contraceptifs post-coïtaux inhibent l'ovulation et interfèrent avec la libération de l'ovule. La conception dans ce cas devient impossible, et on ne parle pas d'effet avorté.
Dans la deuxième phase du cycle, les comprimés empêchent l'implantation de l'ovule dans la cavité utérine. Dans cette situation, une fausse couche se produit jusqu'à 7 jours. Ceci est considéré comme un effet abortif du médicament.

Important! Après le début de l'implantation, les méthodes contraceptives d'urgence ne sont pas utilisées.

L'efficacité des médicaments utilisés après un rapport sexuel non protégé est de 85 à 95%. Malgré tous les inconvénients possibles, ces fonds sont considérés comme la meilleure alternative à l'avortement. Même si le médicament conduit à un avortement à la suite d'une violation de l'implantation de l'ovule, ce sera le meilleur résultat pour la femme. Dans cette situation, l'avortement se produira à un stade très précoce et aura lieu avec des conséquences minimes pour la santé reproductive. Au contraire, l'interruption de grossesse à une date ultérieure (après un retard des menstruations) menace de graves problèmes de santé, dont l'infertilité.

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Le sexe protégé aujourd'hui n'est pas Problème sérieux- offres de médicaments grande quantité contraceptifs qui peuvent protéger un couple à la fois des MST et des grossesses non désirées.

Cependant, en réalité, tout semble complètement différent et presque toutes les femmes ont des rapports sexuels non protégés au moins une fois dans leur vie. Dois-je paniquer dans une telle situation ? Bien sûr que non, car pour s'en protéger conséquences désagréables tous les mêmes médicaments modernes aideront.

Que faire après un rapport sexuel non protégé ?

Les «accidents» pendant les rapports sexuels sont différents - par exemple, un préservatif s'est cassé ou a glissé, une femme a oublié de prendre des contraceptifs ou des partenaires passionnés n'ont pas du tout pensé à la contraception. Alors, que peut faire une femme après que le coït a déjà eu lieu ?

Prenez immédiatement une position verticale - sous l'influence de la gravité, la graine sortira du vagin sans atteindre l'œuf. C'est vrai, compter uniquement sur cette méthode Vous ne pouvez pas, parce qu'il est trop peu fiable.
Dans les 10 minutes qui suivent l'AP, vous devez bien vous laver eau chaude avec du savon - cela aidera à réduire le risque de grossesse d'environ 10 %. De plus, vous pouvez vous doucher avec une solution acide (vinaigre, jus de citron ou acide citrique), ce qui contribuera à créer un environnement défavorable pour les spermatozoïdes dans le vagin. Certes, de telles solutions doivent être manipulées avec beaucoup de précaution - il existe un risque de brûlure grave de la membrane muqueuse.
Si une femme prend des contraceptifs oraux et a oublié de prendre une autre pilule, vous devez lire les instructions du médicament - elles indiquent généralement la procédure à suivre dans une telle situation.
Si des rapports sexuels ont eu lieu avec un partenaire peu fiable ou aléatoire, vous devez traiter les organes génitaux dès que possible avec des moyens spéciaux qui protégeront le corps des MST. L'un de ces moyens est Miramistin, mais avec cette question, il est préférable de contacter un vénéréologue.

Plus méthode efficace la protection post-coïtale est la contraception dite d'urgence (incendie, urgence, etc.), qui implique la prise alternée de médicaments spéciaux, que l'on trouve aujourd'hui dans presque toutes les pharmacies.

Alors, que sont ces médicaments et comment protègent-ils une femme d'une grossesse non désirée ?

Quand une femme a-t-elle besoin d'urgence
la contraception?

Il est très important de noter que la contraception d'urgence n'est pas une mesure sûre et encore moins bénéfique.

C'est pourquoi il ne doit être utilisé que dans les cas où le début de la grossesse conduira presque certainement à son interruption : par exemple, après un viol, une AP non protégée avec un partenaire inconnu, ou si lors d'un tel rapport sexuel, un raté s'est produit avec l'un des contraceptifs. .

De plus, il ne faut pas oublier que ces médicaments ne peuvent pas protéger une femme contre les infections génitales, il faudra donc prendre en plus des mesures pour les prévenir.

Types de contraceptifs d'urgence

Aujourd'hui, il existe plusieurs types de contraceptifs d'urgence à la fois, chacun ayant ses propres caractéristiques. Ceux-ci inclus:

Oestrogènes. Ce sont les premiers contraceptifs d'urgence au monde, qui ont commencé à être utilisés au milieu du siècle dernier. Ils sont très efficaces mais s'accompagnent de nombreux effets secondaires, notamment des nausées, des vomissements, des caillots sanguins, etc. Si, malgré la prise des médicaments, une grossesse survenait toujours, il était recommandé de l'interrompre, car ils ont un fort effet tératogène sur le fœtus.
Progestatifs. L'action des gestagènes repose sur la suppression de la sécrétion d'hormones gonadotropes, empêchant ainsi l'ovulation. De plus, ils empêchent l'implantation de l'ovule, mais si ce processus a déjà commencé, ces médicaments sont impuissants et ne peuvent pas conduire à un avortement. La prise de gestagènes (en particulier le lévonorgestrel, qui est un dérivé de la testostérone) dans les 72 premières heures après l'AP réduit la probabilité de fécondation d'au moins 60 %.
Médicaments combinés. Ces médicaments, dont l'action repose sur les effets combinés des œstrogènes et des progestatifs, sont les contraceptifs d'urgence les plus courants. Le plus souvent, ces médicaments sont pris selon la méthode dite Yuzpe, et son efficacité est d'environ 75%, mais 20% des femmes ressentent des effets secondaires sous forme de vomissements, de maux de tête et d'irrégularités menstruelles.
Antigonadotrophines. Moyens qui peuvent supprimer la production de gonadotrophines par l'hypophyse, en raison de laquelle l'ovulation est inhibée et l'endomètre s'atrophie. Si nous parlons d'effets secondaires, alors la probabilité de leur apparition est plus grande que lors de la prise de gestagènes, mais moins que lors de l'utilisation de médicaments combinés selon la méthode Yuzpe.
Antiprogestatifs. Les antiprogestatifs sont des médicaments dont le principe actif est la mifépristone, souvent utilisés pour interruption médicale grossesse. Il provoque un retard de l'ovulation ou une atrophie de l'endomètre, en raison de laquelle l'ovule n'est pas implanté. Des effets secondaires lors de la prise de ces médicaments se produisent également, mais ils passent assez rapidement; de plus, les antiprogestatifs n'ont pratiquement pas de contre-indications et sont souvent recommandés aux femmes à qui il est interdit d'utiliser d'autres contraceptifs d'urgence.

Contraceptifs après un rapport sexuel non protégé

"Postineur". L'un des contraceptifs d'urgence les plus anciens et les plus efficaces, qui a un effet progestatif, empêche l'ovulation et la fécondation. Le premier comprimé est pris dans les 48 heures (au plus tard 72) après une PA non protégée, et le second - 12 heures après le premier.
Escapelle. Drogue moderne, qui est basé sur l'hormone lévonorgestrel, qui est très efficace dans les 72 premières heures après un rapport sexuel. Si dans les trois heures suivant la prise, la femme a eu de la diarrhée ou des vomissements, la réception devra être répétée.
Danazol. L'une des antigonadotrophines les plus populaires, qu'il est recommandé de prendre à 600 mg dans les 72 heures suivant le rapport sexuel.
"Plan B". Fait référence aux contraceptifs progestatifs et contient également du lévonorgestrel, qui empêche l'ovulation et l'implantation des ovules. La première dose doit être prise dans les 48 premières heures, la seconde après 12.
"Ogestrel", "Ovral". Une caractéristique de ces médicaments contenant des progestatifs et des œstrogènes est qu'ils peuvent provoquer une forte réflexe de vomissement Par conséquent, la réception doit être commencée avec un antiémétique. Le cours se compose de 4 comprimés: les deux premiers sont pris dans les 72 premières heures après le rapport sexuel "dangereux" (au plus tôt 2 heures après l'antiémétique), et deux autres - 12 heures après le premier.
"Ginepriston". Un antiprogestatif stéroïdien qui peut retarder l'ovulation et l'implantation ou l'atrophie de l'endomètre (selon la phase du cycle). Le comprimé doit être bu dans les 72 heures après une AP non protégée, et deux heures et deux heures après l'ingestion, vous devez vous abstenir de manger.
"Prévenir". Contraceptif combiné, dont le cours consiste en 4 comprimés - ils doivent être pris à des intervalles de 12 heures et le premier doit être bu dans les 72 premières heures après le rapport sexuel.

Pourquoi les contraceptifs d'urgence sont-ils dangereux ?

En termes simples, l'essence d'une telle contraception est que sur corps féminin d'énormes doses d'hormones agissent, créant des conditions spéciales dans lesquelles la grossesse devient impossible.

Autrement dit, de tels médicaments provoquent en fait une défaillance hormonale et aucun médecin ne peut prédire combien de temps cela durera.

Idéalement, cette condition ne dure pas plus d'un cycle menstruel, mais les menstruations ultérieures sont parfois violées - dans de tels cas, une femme doit immédiatement consulter un médecin.

En conclusion, nous pouvons dire que si tous les facteurs connus sont pris en compte, alors les contraceptifs d'urgence sont plus préférables que n'importe quel avortement (médical ou chirurgical), mais en aucun cas ils ne peuvent être utilisés comme façon permanente pour prévenir une grossesse non désirée.

Les situations où vous devez prendre des pilules pour ne pas tomber enceinte se produisent souvent dans la vie des femmes. Des rapports sexuels non protégés avec une relation accidentelle, un viol, un préservatif cassé peuvent conduire à une grossesse non désirée. Pour éviter la conception à domicile, il existe des contraceptifs d'urgence qui peuvent être facilement achetés sans ordonnance dans n'importe quelle pharmacie. Ces médicaments sont très efficaces et faciles à utiliser.

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Action des contraceptifs d'urgence

Les médicaments qui inhibent l'ovulation et aident à prévenir une grossesse après un rapport sexuel non protégé sont appelés contraceptifs d'urgence. Leur nom laisse déjà entendre qu'ils sont destinés à des cas exceptionnels et ne peuvent servir de contraceptif permanent.

Le mécanisme d'action de ces médicaments s'effectue dans deux directions:

1. La substance active entrant dans la composition du produit ne permet pas à l'ovule de quitter l'ovaire. Les spermatozoïdes qui se trouvent dans la cavité utérine meurent après un certain temps et la fécondation ne se produit pas.
2. Le médicament épaissit le mucus du col de l'utérus, ce qui empêche les spermatozoïdes de pénétrer dans l'organe.

La double action rend les contraceptifs oraux d'urgence efficaces pour prévenir la conception et leur permet d'être utilisés dans tous les cas où il existe un risque de grossesse non désirée.

L'ingrédient actif de ces médicaments est le lévonorgestrel ou la mifépristone.

Dates limites d'admission

Pour obtenir une efficacité maximale, le médicament avec du lévonorgestrel ou de la mifépristone doit être utilisé dans dès que possible après un contact sexuel non protégé. Si dans les trois jours, il n'a pas été possible de prendre un contraceptif d'urgence, son utilisation ultérieure n'est pas justifiée.

En cas de fixation d'un ovule fécondé à la paroi de l'utérus, ces médicaments sont inutiles - ils n'ont pas d'effet abortif.

Le meilleur résultat de l'action du contraceptif est possible lorsqu'il pénètre dans le corps pendant les 24 premières heures après le rapport sexuel (95%). Au cours des 48 heures suivantes, l'efficacité diminue à 85 %, pendant 72 heures supplémentaires, l'efficacité diminue à 60 %. Boireles pilules contraceptives d'urgence peuvent être prises à n'importe quel moment de la journée, indépendamment des repas.

Les contraceptifs d'urgence ne sont pas des médicaments sûrs : leur utilisation plus de 3 fois dans l'année entraîne une infraction équilibre hormonal dans le corps, irrégularités menstruelles, infertilité. Pour une utilisation continue, les femmes qui ont des rapports sexuels réguliers doivent utiliser des contraceptifs oraux combinés ou utiliser des méthodes de barrière.

Médicaments à base de lévonorgestrel

Les médicaments très populaires chez les femmes sont les médicaments à base de lévonorgestrel (progestatif synthétique) - Postinor et Escapel.

Postineur

Postinor est disponible dans un emballage contenant deux comprimés, dont l'un est pris au plus tard 3 jours après contact non protégé, le second - après 12 heures. Le médicament convient à la prévention grossesse non planifiée dans les situations suivantes :

contact sexuel occasionnel;
râpé;
sauter une autre pilule d'un contraceptif combiné;
rupture ou glissement d'un préservatif;
déplacement de la cape contraceptive ou du diaphragme cervical;
sortie du vagin d'une crème ou d'un suppositoire spermicide.

Postinor peut être utilisé à n'importe quelle phase du cycle menstruel. Il est déconseillé d'utiliser le remède lors de contacts sexuels répétés sans protection pendant un cycle mensuel en raison du risque de saignement utérin.

Si une grossesse a déjà eu lieu, il n'est pas conseillé de prendre le médicament.

Filles adolescence le médicament est interdit, son usage n'est justifié qu'en cas de viol, après consultation d'un gynécologue et un examen médical approfondi.

Contre-indications

Malgré le haut efficacité contraceptive, Postinor présente de nombreux inconvénients. Il ne doit pas être utilisé fréquemment afin d'éviter un dysfonctionnement des ovaires et une perturbation du cycle menstruel.

Une efficacité à cent pour cent de la prise n'est observée que chez les femmes avec menstruations régulières- avec un cycle instable, l'effet diminue et le début de la grossesse devient possible. L'action du médicament affaiblit la maladie système digestif, maladie de Crohn, utilisation concomitante d'antibiotiques tétracycline et ampicilline, IPP.

Postinor ne doit pas être pris par les femmes qui ont eu une hépatite de tout type, qui ont des pathologies aiguës et chroniques du foie et de la vésicule biliaire. Pendant l'allaitement, l'alimentation de l'enfant pendant la durée du médicament est arrêtée pendant au moins 12 heures.

Escapelle

Éscapelle - analogique moderne Postinora. Le lévonorgestrel, dont la teneur est deux fois plus élevée dans Escapel, réduit le risque de fécondation en ne prenant qu'un seul comprimé. Il est nécessaire de le boire dans les 72 heures après le contact sexuel, le résultat maximum est garanti dès le premier jour.

Si le médicament est entré dans le corps alors que la conception a déjà eu lieu, vous ne pouvez pas vous inquiéter de l'état du fœtus: le lévonorgestrel à la dose contenue dans le médicament ne provoque pas conséquences négatives pour le développement de l'enfant et n'a pas d'effet abortif.

Pour minimiser les effets indésirables du lévonorgestrel, Escapel est acceptable pour une utilisation pas plus d'une fois tous les 3 à 6 mois.

Caractéristiques d'admission et effets secondaires

Escapel a les mêmes contre-indications que Postinor. L'utilisation simultanée des deux médicaments n'est pas autorisée. Si une diarrhée ou des vomissements surviennent dans les 3 heures après avoir bu la pilule, la garantie d'absence de fécondation est réduite, il faut donc prendre une dose supplémentaire.

Les effets de l'utilisation du lévonorgestrel peuvent survenir avec les deux agents. Ils consistent à :

le développement d'une grossesse extra-utérine;
saignement utérin;
le risque d'infertilité, surtout si le lévonorgestrel est pris par une jeune fille nullipare ;
le risque de thrombose.

Les effets secondaires se développent rarement, se manifestant par des maux de tête, des nausées, des démangeaisons cutanées, un gonflement des seins, des douleurs dans le bas-ventre.

Préparations à base de mifépristone

urgence contraceptifsà base de mifépristone (Ginepristone, Genale) sont très efficaces pour prévenir les grossesses non planifiées. Aux deux sens du mécanisme d'action du lévonorgestrel, ces médicaments en ajoutent un de plus - ils ne permettent pas à l'œuf fécondé de prendre pied dans la cavité utérine, c'est-à-dire qu'ils ont un léger effet abortif.

La prise du médicament est plus efficace dans les 72 premières heures après l'intimité sans l'utilisation de méthodes contraceptives. La dose requise est d'un comprimé.

La mifépristone est interdite pendant la grossesse en raison de impact négatif sur le fœtus, par conséquent, si le médicament n'a pas fonctionné et que la conception a eu lieu, un avortement médicamenteux est indiqué. L'allaitement après la prise de Genale ou de Ginepriston est arrêté pendant deux semaines.

L'efficacité des médicaments diminue avec l'alcool. Dans les deux heures avant et après la prise de la pilule, vous devez vous abstenir de manger.

Certaines femmes utilisent des produits à base de mifépristone - Agesta, Miropristone, Mifeprex - comme contraceptifs d'urgence, mettant ainsi leur santé en danger. Ces médicaments ne peuvent pas être recommandés pour candidature indépendante, car ils sont destinés à l'interruption médicale du début de la grossesse et ne sont autorisés que dans un hôpital sous surveillance médicale.

Mifeprex est contre-indiqué chez les femmes de plus de 35 ans, en particulier celles qui fument, ont des maladies des reins et du foie, des infections et inflammations de la région génitale, de l'anémie, des fibromes utérins.