De quoi est responsable le système végétatif ? Système nerveux autonome (autonome). Fonctions du système nerveux autonome

Le système nerveux autonome fait partie intégrante de la structure nerveuse périphérique qui régule le travail les organes internes et systèmes. Son travail est effectué de manière réflexive et involontaire et n'est pas contrôlé par une personne. Les gens ne contrôlent pas consciemment la taille des vaisseaux, la fréquence du pouls ou la pression. L'une des principales fonctions du SNA est d'assurer l'état physiologique des organes et du corps dans son ensemble (homéostasie).

Définition et signification du système

Le SNA, constitué de neurones numériques, est responsable de la transmission des impulsions du cerveau aux organes et aux glandes. On pense qu'il est responsable de la fréquence de la fréquence cardiaque, de la motilité intestinale du corps humain. L'ANS est capable de maintenir la stabilité dans le contexte de l'influence de facteurs externes ou facteurs internes... Les fonctions végétatives coordonnent de nombreux processus, notamment :

  • sécrétion d'hormones;
  • débit sanguin;
  • souffle;
  • digestion;
  • processus de reproduction et d'excrétion.

Le SNA est divisé en 2 sous-systèmes : les divisions sympathique et parasympathique (SNS, PNS). Sympathie, caractéristiques structurelles et de travail :

  • Le SNS est responsable de la réponse du corps : "combat ou fuite" ;
  • les synapses chimiques dans la zone ganglionnaire permettent aux neurones sympathiques de communiquer avec les neurones périphériques ;
  • pour désigner les éléments sympathiques, on utilise les termes « présynaptique », « postsynaptique » : c'est ainsi que l'on distingue les éléments sympathiques et périphériques ;
  • les éléments présympathiques libèrent de l'acétylcholine;
  • l'effet de l'adrénaline et de la noradrénaline sur les récepteurs adrénergiques fournit une réponse caractéristique de combat ou de fuite.

La structure de la végétation système nerveux unique. L'activation des récepteurs adrénergiques dans le corps entraîne une cascade de changements qui se manifestent dans différentes cliniques. La fonctionnalité du système nerveux sympathique comprend :

  • transpiration accrue;
  • augmentation de la fréquence cardiaque (cela augmente considérablement la conductivité et diminue la période réfractaire);
  • pupilles dilatées;
  • hypertension artérielle.

Ce département, qui régule le travail de nombreux organismes, exerce fonction de protection pour le corps de l'attaque. Montre un effet catabolique général. Capable d'activer le cerveau, les muscles, la thyroïde, le pancréas et les glandes surrénales. Responsable de l'amélioration de la production d'insuline, de cortisol et d'hormones thyroïdiennes. Provoque des sentiments de peur, de culpabilité, de tristesse, de colère et d'agressivité. Le système s'active sous l'influence de la colère, du stress, de la fatigue physique ou psychologique.

Caractéristiques du système parasympathique

Le parasympathique est un système de "repos et d'assimilation". Il s'agit d'un système complètement opposé au SCN. Son activité vise à normaliser la fonction du corps, qui a été activée sous l'influence de la sympathie. SNS et PNS sont deux parties d'un tout, seul leur travail bien coordonné permet au corps de fonctionner pleinement.

Caractéristiques du système :

  • le principal médiateur de la régulation est l'acétylcholine ;
  • la stimulation provoque la libération d'acétylcholine dans le ganglion;
  • département végétatifà l'aide de la choline, il stimule les récepteurs muscariniques des organes cibles.

L'activation de ce service de l'Assemblée nationale se traduit par :

  • diminution de la transpiration ;
  • péristaltisme accru;
  • diminution de la conduction cardiaque, diminution de la fréquence cardiaque;
  • rétrécissement de la pupille;
  • la chute de pression.

Parmi les effets liés au système, il y a :

  • traitement, régénération et nutrition;
  • effet anabolisant;
  • activation du foie, des reins, du pancréas, de la rate, de l'estomac, des intestins ;
  • augmente la production d'hormone parathyroïdienne, d'enzymes glandulaires, de bile;
  • comprend l'activation de la digestion, de l'immunité et de l'excrétion;
  • provoque le calme, la satisfaction et la relaxation;
  • le système est activé par le repos, le sommeil, la méditation, la relaxation, les sentiments de sympathie et d'amour.

Le département métasympathique est constitué d'entités indépendantes capables d'œuvrer jusqu'à la décentralisation complète.

Conducteurs et conductivité du SNS

VNS émet des conducteurs chimiques spéciaux. Les principaux sont la norépinéphrine et l'acétylcholine. AX est un neurotransmetteur. En l'isolant, le système nerveux réagit et contrôle le travail de tous les neurones sympathiques, postsynaptiques et parasympathiques.

SNC utilise HA (médiateur chimique spécifique). NA et AH sont considérés comme la principale "arme" de contrôle de la NS autonome. En plus des neurotransmetteurs, des composants vasoactifs sont libérés dans les neurones. Le sympathique agit en libérant des catécholamines. Ces récepteurs sont de plusieurs types :

  1. Les récepteurs alpha 1 sont responsables de la contraction musculaire. Cela s'applique aux artères, aux veines, aux structures du tractus gastro-intestinal et à la pupille. Ils sont situés post-synaptiquement.
  2. Les récepteurs alpha-2 sont conçus pour lier l'épinéphrine et la norépinéphrine. Ce faisant, ils minimisent l'influence du récepteur alpha-1. En même temps, ils sont capables de contracter les vaisseaux sanguins (en particulier les vaisseaux coronaires), de contracter les muscles lisses et d'inhiber la libération d'insuline par le pancréas.
  3. Les récepteurs bêta-1 de la région autonome affectent le cœur, augmentant débit cardiaque... Cela provoque une tachycardie. En parallèle, le travail est stimulé glandes salivaires.
  4. Les structures bêta-2 affectent les muscles et les vaisseaux sanguins. Ces récepteurs sont stimulés par la circulation des catécholamines.

Conductivité PNS

Le médiateur du système (acétylcholine) affecte les récepteurs cholinergiques. Certains d'entre eux sont situés au cœur. Les stimuler entraîne un ralentissement du travail du cœur. D'autres éléments du système nerveux humain se trouvent dans tout le corps. Leur activation améliore la synthèse d'oxyde nitrique. Cela induit une relaxation des muscles lisses.

Pour comprendre le fonctionnement du système, il existe un schéma simplifié de celui-ci. Les nerfs sécrètent des neurotransmetteurs qui transmettent des signaux nerveux à travers les crevasses (synapses) qui sont créées. Chaque organe a des cibles particulières qui sont sensibles à cet effet du neurotransmetteur. Cela permet aux structures de chaque partie du système nerveux d'exercer leur influence sur l'un ou l'autre organe.

La régulation du système nerveux autonome est effectuée par le subconscient d'une personne. Son contrôle s'effectue avec l'aide de plusieurs centres :

  • le cortex cérébral contrôle l'activité de l'hypothalamus ;
  • l'hypothalamus contrôle les fonctions et l'activité des éléments du système nerveux autonome. De plus, il est responsable de la digestion, du rythme cardiaque, de la transpiration ;
  • le tronc cérébral régule la respiration, la fréquence cardiaque et la pression ;
  • moelle épinière - de chaque côté se trouve la division sympathique du système nerveux autonome.

récepteurs ANS

Chaque neurone afférent, ses dentrites et son axone ont des propriétés de récepteur, en raison desquelles ils sont hautement spécialisés. Ils ne répondent qu'à types spécifiques irritants. Tous sont réalisés inconsciemment, de sorte qu'une personne ne ressent pas ces impulsions. L'exception est la douleur. Ces récepteurs sensoriels comprennent :

  • photorécepteurs qui répondent à la lumière ;
  • thermorécepteurs sensibles à la température;
  • des mécanorécepteurs qui répondent à l'étirement ou à la pression ;
  • chémorécepteurs qui répondent aux fluctuations de la composition chimique organisme (ils sont généralement sensibles au CO2 et à l'O2).

Les motoneurones autonomes ou viscéraux appartiennent aux ganglions des systèmes sympathique et parasympathique. Les éléments viscéraux du SNS sont capables d'innerver indirectement les muscles lisses des artères et du cœur. Les motoneurones autonomes sont dits autonomes (en raison de leur capacité à fonctionner si la nutrition de leur nerf est considérablement endommagée). Ils peuvent répondre à la moindre stimulation.

Le système nerveux sympathique, comme toute végétation, contrôle de nombreuses fonctions du corps :

  • poumons - relaxation des muscles lisses;
  • Tractus gastro-intestinal - influence sur le péristaltisme, la production de salive, le contrôle du sphincter et la sécrétion d'insuline ;
  • immunité;
  • équilibre hydrique - rétrécit les artères des reins, réduit la synthèse de rénine;
  • la reproduction;
  • système urinaire sous l'influence régulation nerveuse se détend.

Le SNA contrôle les dépenses énergétiques (le sympathique est le médiateur de telles dépenses, le parasympathique joue un rôle de renforcement général). La santé peut se détériorer sérieusement si la relation entre ces sous-espèces ANS est perturbée. Une pathologie peut se développer (en raison d'une violation de la stabilité du corps).

Normalement, les divisions du système sont conçues pour se confronter. Lorsque l'un d'eux est activé, l'autre commence à travailler pour ramener le premier à sa position d'origine. Par conséquent, l'action constante d'une seule partie du système nerveux entraîne une baisse significative du tonus dans l'autre. Cela provoque une détérioration de la santé.

Collaboration des deux systèmes

Un travail bien coordonné est clairement visible dans les systèmes reproducteur et urinaire :

  1. La reproduction. Sympathique stimule la production de cellules germinales et leur sécrétion. Le parasympathique dilate les vaisseaux sanguins. Pour cette raison, une érection du pénis et du clitoris se produit.
  2. Excrétion urinaire. Contraction parasympathique de la vessie.

Seules les fibres sympathiques ont de telles structures. La régulation de leur travail consiste à contrôler le ton des éléments sympathiques. En renforçant ou en affaiblissant le tonus du système, il est possible de contrôler le travail de ces organes.

Les situations menaçantes conduisent à l'activation du cerveau "émotionnel". La partie antérieure de l'hypothalamus suscite la sympathie. Avec de l'aide nerf vague, moelle allongée il y a un changement dans l'activité des systèmes digestif, pulmonaire, cardiaque et urinaire.

Un stress sévère peut paralyser le système sympathique. Dans le même temps, son activité cesse complètement. Une personne se fige sur place parce qu'elle est incapable de bouger. Une perte de contrôle de la miction et de la défécation est souvent observée. Il s'agit d'une condition à court terme, mais elle est possible dans toutes les situations stressantes.

Les neurologues distinguent plusieurs maladies qui sont le résultat d'un dysfonctionnement du SNA. À hypotension orthostatique le patient se plaint de vertiges, d'évanouissements, mauvaise vue... Le syndrome de Horner se caractérise par une faible transpiration, un affaissement des paupières. Une telle clinique est associée à des lésions des nerfs sympathiques passant au visage.

Syndrome de Hirschsprung - pathologie congénitale associée à une dilatation intestinale et à une constipation sévère. Cette clinique est due à l'absence de ganglions spécifiques. La syncope vasovagale peut entraîner un évanouissement. Ce phénomène est associé à une réponse anormale du SNA au déclencheur.

Le syndrome de Raynaud est un trouble dans lequel la couleur des orteils et des mains est altérée. Ce phénomène est associé à une hyperactivation du SNS, provoquée par le stress et le froid. Le choc rachidien est défini comme un traumatisme ou une blessure grave du SM. Dans ce cas, le patient se plaint de transpiration, d'hypertension sévère, de perte de contrôle des intestins. Avec la manifestation de symptômes indiquant des troubles du système nerveux autonome, il est nécessaire aide urgente neurologue.

Système nerveux autonome- une partie importante de l'ensemble du système corps humain... La fonction principale est d'assurer le fonctionnement normal de tous les organes internes. Grâce à ce système, le corps humain fonctionne normalement. Se compose de deux sections : les divisions sympathique et parasympathique du système nerveux autonome.

Le contrôle du système nerveux autonome est presque impossible. Tous les processus de la section nerveuse sympathique et parasympathique se produisent d'eux-mêmes sans la participation directe d'une personne. L'article vous aidera à mieux connaître la division parasympathique et sympathique, ce que c'est et comment elle affecte le corps.

Système nerveux autonome : division nerveuse sympathique et parasympathique

Vous devez d'abord déterminer de quoi il s'agit et de quels départements il se compose. Le système nerveux, comme beaucoup de gens le savent programme scolaire, se compose de cellules nerveuses et de processus, les parties sympathiques et parasympathiques du système nerveux.

Il existe deux divisions du système nerveux autonome :

  • Périphérique.
  • Central.

La division centrale du système nerveux est la plus importante. Avec son aide, le fonctionnement ininterrompu des organes internes du corps humain est effectué. Le département ne se repose jamais et s'ajuste constamment.

La section périphérique est également divisée par les sections parasympathique et sympathique. Les départements parasympathique et sympathique travaillent ensemble. Tout dépend de ce dont le corps a besoin pendant une période donnée. Certains départements de dans ce cas travaillera plus dur. C'est ce travail des divisions sympathique et parasympathique qui l'aide à s'adapter à conditions différentes... Si les divisions sympathique et parasympathique fonctionnent bien, cela permet d'éviter Conséquences négatives acclimatation et autres troubles.

Considérez les fonctions du système nerveux :

  • assurer le bon fonctionnement des organes internes à l'aide des divisions sympathique et parasympathique;
  • le maintien physique et processus psychologiques parasympathique.


En faisant du sport, nerveux système végétatif aider à maintenir un équilibre normal pression artérielle et bonne circulation sanguine... Et pendant le repos, le système nerveux aide à normaliser les lectures de la pression artérielle et à calmer le corps. Ainsi, le bien-être de la personne ne causera pas d'inconfort.

La division sympathique de l'ANS


Système sympathique nécessaire pour contrôler les processus de la moelle épinière, le métabolisme et d'autres organes internes. Le système sympathique est représenté par des fibres de tissus nerveux. Ainsi, un contrôle ininterrompu de tous les processus de la section nerveuse sympathique est assuré.

La division nerveuse sympathique n'est localisée que dans moelle épinière contrairement au parasympathique. Enveloppes des deux côtés. De plus, ils sont interconnectés et ressemblent à un pont. Cette disposition de la section nerveuse sympathique contribue à assurer une réaction rapide et de haute qualité du corps à l'irritation des cellules nerveuses. La région nerveuse sympathique enveloppe les régions cervicale, thoracique, lombaire et sacrée. Grâce à cela, un processus de travail constant des organes internes est assuré et tout le nécessaire fonctions vitales division nerveuse sympathique.

Dans la colonne cervicale, il est sous contrôle artère carotide, dans la poitrine - les poumons et le cœur. La moelle épinière et le cerveau sont connectés les uns aux autres et envoient les signaux nécessaires. Grâce au travail du service nerveux sympathique, une personne est capable de percevoir correctement le monde et s'adapter à environnement différent un habitat.

Le travail de la section nerveuse sympathique doit être surveillé. En cas de dysfonctionnement, il est recommandé de consulter un médecin pour des examens complémentaires de la section nerveuse sympathique.

Si le problème de la section nerveuse sympathique est mineur, des médicaments peuvent être utilisés.

La division nerveuse sympathique assure le fonctionnement normal des artères et remplit un certain nombre d'autres fonctions :

  1. Augmentation de la glycémie ;
  2. Pupilles dilatées;
  3. Sécurité travail normal métabolisme;
  4. Adrénaline;
  5. Transpiration;
  6. Contrôle de la salivation ;
  7. Augmentation du cholestérol ;
  8. Décodage VNS ;
  9. Modifications de la physiologie musculaire ;
  10. Expansion des bronches.

Tout le monde devrait savoir quelle fonction est exécutée dans la colonne vertébrale par les nerfs parasympathiques et le système sympathique.

La section nerveuse sympathique surveille la dilatation des pupilles et la salivation de la colonne cervicale. Responsable de l'expansion des bronches et de la diminution de l'appétit région thoracique... L'adrénaline est produite par la région du nerf sympathique dans la région lombaire. Relaxation Vessie- dans la zone sacrée.

Système parasympathique


Dans le système parasympathique, tous les processus se déroulent dans l'autre sens. Dans la région cervicale, les pupilles sont rétrécies lorsque la région parasympathique est excitée. Renforcement de la digestion et rétrécissement des bronches - la région thoracique du système parasympathique. Irritation de la vésicule biliaire - lombaire... Contraction de la vessie - région sacrée.

Différences entre les divisions sympathiques et parasympathiques?


Les divisions sympathique et parasympathique peuvent fonctionner ensemble, mais fournissent différentes influences sur le corps.

  1. Les fibres sympathiques sont petites et courtes. Les parasympathiques sont allongés.
  2. La sympathie est enveloppée dans les branches grise... Ce n'est pas le cas dans le système parasympathique.

Un dysfonctionnement du système métasympathique peut exacerber certaines maladies, telles que : énurésie nocturne, insuffisance autonome, dystrophie réflexe et autres. Si vous soupçonnez l'un d'entre eux, vous devez immédiatement consulter un médecin pour obtenir de l'aide.

Traitement des maladies du système nerveux


Le médecin prescrit traitement nécessaire après que la cause de la maladie a été identifiée et où elle progresse davantage dans la section nerveuse sympathique.

Ces maladies sont traitées à l'aide de médicaments:

  • antidépresseurs;
  • anticonvulsivants;
  • antipsychotiques.

Système nerveux parasympathique

Il est possible que la division parasympathique joue un rôle important dans le métabolisme. Mais ce fait concernant le système parasympathique n'a pas été entièrement prouvé par les scientifiques à ce jour. Certains soutiennent que la section parasympathique est située non seulement dans la moelle épinière, mais également dirigée vers les parois du tronc. Pour contrôler le système parasympathique, vous devriez consulter un neurologue.

La section parasympathique remplit sa fonction, étant dans la section sacrée de la moelle épinière et du cerveau.

Fonctions du système nerveux parasympathique :

  1. Assurer le contrôle sur les élèves;
  2. Larmoiement du service parasympathique;
  3. Salivation
  4. Le système parasympathique affecte le fonctionnement des organes internes du corps humain.

Des maladies telles que Diabète, La maladie de Parkinson, le syndrome de Raynaud, peut être causé à la suite d'un dysfonctionnement du service parasympathique.

Divisions du système nerveux


Département central. Cette section est, pour ainsi dire, «éparpillée» dans tout le cerveau. Il représente des segments qui jouent un rôle important dans le fonctionnement normal d'une personne. Le système nerveux central comprend non seulement le cerveau, mais aussi la moelle épinière. Il est parfois nécessaire de vérifier le fonctionnement du système nerveux. Un neurologue, un neurochirurgien et un traumatologue peuvent vous aider. Le diagnostic est réalisé par tomodensitométrie, IRM et radiographie.

L'hypothalamus fait partie intégrante de la structure du cerveau, qui se situe à la base. Grâce à cette structure, la fonction de lactation est assurée chez les représentantes féminines, la circulation sanguine, la respiration et les organes digestifs sont contrôlés. Il contrôle également la température corporelle et la transpiration. L'hypothalamus est responsable de la libido, des émotions, de la croissance, de la pigmentation.

La transpiration, la vasodilatation et d'autres actions sont causées par une irritation de l'hypothalamus.

L'hypothalamus distingue deux zones : ergotrope et trophotrope. L'activité de la zone trophotrope est associée au repos et au maintien de la synthèse. Donne de l'influence à travers le département parasympathique. Transpiration accrue, salivation, diminution de la pression artérielle - tout cela est dû à une irritation de l'hypothalamus dans la section parasympathique. Grâce au système ergotrope, le cerveau reçoit un signal sur le changement climatique et la période d'adaptation commence. Dans le même temps, certaines personnes ont remarqué sur elles-mêmes comment la pression artérielle augmente, des vertiges commencent et d'autres processus se produisent en raison du service parasympathique.

Formation réticulaire

Ce système nerveux enveloppe toute la surface du cerveau, formant une sorte de maille. Cet emplacement pratique vous permet de surveiller chaque processus dans le corps. De cette façon, le cerveau sera toujours prêt à fonctionner.

Mais il existe aussi des structures distinctes qui ne sont responsables que d'un seul travail du corps. Par exemple, il existe un centre qui prend en charge la respiration. Si ce centre est endommagé, la respiration spontanée est considérée comme impossible et nécessite aide extérieure... De même à ce centre, il en existe d'autres (déglutition, toux, etc.).

conclusions

Tous les centres du système nerveux sont interconnectés. Seul le travail conjoint des divisions parasympathique et sympathique fournira vie normale organisme. Le dysfonctionnement d'au moins un des services peut conduire à maladies graves non seulement le système nerveux, mais aussi le système respiratoire, moteur et cardiovasculaire. Le mauvais travail des divisions parasympathique et sympathique est dû au fait que le flux nécessaire ne passe pas par les impulsions nerveuses, ce qui irrite les cellules nerveuses et ne donne au cerveau aucun signal pour effectuer une action. Tout le monde devrait comprendre quelles fonctions le service parasympathique et sympathique porte. Cela est nécessaire pour essayer de manière indépendante de déterminer quelle zone ne fait pas le travail à fond, ou pas du tout.

Le système nerveux humain est constitué de neurones qui remplissent ses fonctions principales, ainsi que de cellules auxiliaires qui assurent leur activité vitale ou leurs performances. Toutes les cellules nerveuses se replient dans des tissus spéciaux situés dans le crâne, la colonne vertébrale d'une personne sous la forme d'organes du cerveau ou de la moelle épinière, ainsi que dans tout le corps sous forme de nerfs - des fibres de neurones qui se développent les unes des autres, à plusieurs reprises s'entrelaçant, formant un seul réseau neuronal qui pénètre jusqu'au moindre recoin du corps.

Selon la structure et les fonctions exercées, il est d'usage de diviser l'ensemble du système nerveux en sections centrale (SNC) et périphérique (PNS). Le centre est représenté par des centres de commande et d'analyse, et le périphérique est représenté par un vaste réseau de neurones et leurs processus dans tout le corps.

Les fonctions du SNP sont principalement exécutives, car sa tâche est de transmettre des informations au système nerveux central à partir d'organes ou de récepteurs, de transmettre des ordres du système nerveux central aux organes, muscles et glandes, et également de contrôler l'exécution de ces ordres.

Le système périphérique, à son tour, se compose de deux sous-systèmes : somatique et végétatif. Les fonctions de la subdivision somatique sont représentées par l'activité motrice des muscles squelettiques et moteurs, ainsi que par la détection (collecte et transmission d'informations à partir de récepteurs). Le somatique maintient également un tonus musculaire constant des muscles squelettiques. Le système végétatif, en revanche, a des fonctions plus complexes, plutôt managériales.

Les fonctions du SNA, contrairement à, ne sont pas dans la simple réception ou transmission d'informations de l'organe au cerveau et vice versa, mais dans le contrôle du travail inconscient des organes internes.

Régule l'activité de tous les organes internes, ainsi que des glandes les plus grosses aux plus petites, régule le travail des muscles des organes creux (cœur, poumons, intestins, vessie, œsophage, estomac, etc.), et aussi en contrôlant le travail des les organes internes peuvent réguler tout le métabolisme et l'homéostasie d'une personne dans son ensemble.

On peut dire que le SNA régule les activités du corps, qu'il exécute inconsciemment, n'obéissant pas à l'esprit.

Structure

La structure n'est pas trop différente du sympathique, car elle est représentée par les mêmes nerfs qui mènent éventuellement à la moelle épinière ou directement au cerveau.

Selon les fonctions que les neurones de la partie autonome du système périphérique remplissent, il est classiquement divisé en trois sous-sections :

  • La division sympathique du SNA est représentée par les nerfs des neurones qui excitent l'activité de l'organe ou transmettent un signal excitateur à partir de centres spéciaux situés dans le système nerveux central.
  • Le service parasympathique est organisé de la même manière, mais au lieu de signaux excitants, il apporte des signaux suppressifs à l'organe, ce qui réduit l'intensité de son activité.
  • La subdivision métasympathique du département végétatif, qui régule la contraction des organes creux, est sa principale différence avec le département somatique et détermine sa certaine indépendance par rapport au système nerveux central. Il est construit sous forme de formations microganglionnaires spéciales - assemblages de neurones situés directement dans les organes contrôlés, sous forme de ganglions intra-muros - qui contrôlent la contractilité de l'organe des ganglions nerveux, ainsi que les nerfs les reliant les uns aux autres et au reste du système nerveux humain.

L'activité de la subdivision métasymptomatique peut être à la fois indépendante et ajustée par le système nerveux somatique à l'aide d'action réflexe ou hormonale, et aussi partiellement par le système nerveux central, qui contrôle Système endocrinien responsable de la production d'hormones.

Les fibres neuronales du SNA s'entrelacent et se connectent aux nerfs somatiques, puis transmettent des informations au nerf central par l'intermédiaire des principaux grands nerfs : rachidiens ou crâniens.

Il n'y en a pas gros nerf, qui n'accomplirait que des fonctions végétatives ou somatiques, cette division se produit déjà à un niveau plus petit ou, en général, cellulaire.

Maladies auxquelles elle est sensible

Bien que les gens divisent le système nerveux humain en subdivisions, il représente en fait un réseau spécial, dont chaque partie est étroitement liée aux autres et dépend d'elles, et n'échange pas seulement des informations. Les maladies de la partie autonome du système nerveux intégral sont des maladies du SNP dans son ensemble et sont représentées par une névrite ou une névralgie.

  • Névralgie - processus inflammatoire dans le nerf, ce qui n'entraîne pas sa destruction, mais sans traitement, il peut se transformer en névrite.
  • La névrite est une inflammation d'un nerf ou de sa blessure, accompagnée de la mort de ses cellules ou d'une violation de l'intégrité de la fibre.

La névrite, à son tour, est des types suivants:

  • Mulinévrite, lorsque beaucoup de nerfs sont touchés à la fois.
  • La polynévrite, qui est causée par la pathologie de plusieurs nerfs.
  • Mononévrite - névrite d'un seul nerf.

Ces maladies surviennent en raison de impact négatif directement sur le tissu nerveux causé par les facteurs suivants:

  • Pincement ou compression d'un nerf par des muscles, des tumeurs tissulaires, des néoplasmes, des ligaments ou des os envahis par la végétation, des anévrismes, etc.
  • Hypothermie du nerf.
  • Blessure à un nerf ou à un tissu voisin.
  • Infections.
  • Diabète.
  • Dommages toxiques.
  • Processus dégénératifs tels que la sclérose en plaques.
  • Manque de circulation sanguine.
  • Manque de substances, telles que des vitamines.
  • Troubles métaboliques.
  • Irradiation.

Dans le même temps, la polynévrite ou la multinévrite provoque généralement les huit dernières raisons.

En plus de la névrite et de la névralgie, dans le cas du SNA, il peut exister un déséquilibre pathologique dans le travail de ses divisions sympathique et parasympathique dû à des anomalies héréditaires, à des lésions cérébrales négatives ou à une immaturité du cerveau, ce qui est assez fréquent chez enfance, lorsque les centres sympathiques et parasympathiques commencent à prendre le relais à tour de rôle, se développant de manière inégale, ce qui est la norme et disparaît d'elle-même avec l'âge.

Les défaillances du centre sont extrêmement rares.

Conséquences des perturbations

Les conséquences des perturbations du travail du VNS sont mauvaise performance ses fonctions pour réguler l'activité des organes internes et, par conséquent, l'échec de leur travail, qui peut au moins s'exprimer par une activité excrétrice inappropriée des glandes sécrétoires, par exemple une hypersalivation (salivation), une transpiration ou, au contraire, un manque de sueur, recouvrant la peau de graisse ou un manque de travail glandes sébacées... Les conséquences d'un dysfonctionnement du SNA conduisent à des dysfonctionnements des organes vitaux : le cœur et les organes respiratoires, mais cela arrive extrêmement rarement. La polynévrite sévère provoque généralement de petites déviations complexes dans le travail des organes internes, ce qui entraîne une violation du métabolisme et de l'homéostasie physiologique.

C'est le travail coordonné du sympathique avec les divisions parasympathiques de l'ANS qui réalise le principal travail de régulation. La violation de l'équilibre délicat se produit assez souvent en raison de des raisons différentes et conduit à l'usure ou, au contraire, à l'oppression de tout organe ou de leur combinaison. Dans le cas des glandes qui produisent des hormones, cela peut entraîner des conséquences peu désagréables.

Récupération des fonctions ANS

Les neurones qui composent le SNA de la même manière ne savent pas comment diviser et régénérer les tissus qui le composent, comme les cellules d'autres parties du système nerveux humain. Le traitement de la névralgie et de la névrite est standard ; il ne diffère pas dans le cas de lésions des fibres nerveuses autonomes des lésions des nerfs somatiques du SNP humain.

La restauration des fonctions se fait selon le même principe que dans tout tissu nerveux en redistribuant les responsabilités entre les neurones, ainsi qu'en construisant de nouveaux processus avec les cellules restantes. Parfois, la perte irréversible de certaines fonctions ou leur défaillance est possible, cela n'entraîne généralement pas de pathologies vitales, mais cela nécessite parfois une intervention immédiate. De telles interventions comprennent la suture du nerf endommagé ou l'installation d'un stimulateur cardiaque pour réguler les contractions cardiaques au lieu de la subdivision métasympathique du SNA.

L'autonome, c'est aussi le système nerveux autonome, ANS, est une partie du système nerveux humain qui régule les processus internes, contrôle presque tous les organes internes, et est également responsable de l'adaptation d'une personne à de nouvelles conditions de vie.

Les principales fonctions du système nerveux autonome

Trophotrope - maintien de l'homéostasie (constance environnement interne organisme indépendamment des changements des conditions extérieures). Cette fonction permet de préserver fonctionnement normal organisme dans presque toutes les conditions.

Dans son cadre, le système nerveux autonome régule le rythme cardiaque et circulation cérébrale, pression artérielle, respectivement, la température corporelle, les paramètres organiques du sang (taux de pH, sucre, hormones et autres), l'activité des sécrétion interne, le tonus des vaisseaux lymphatiques.

Ergotrope - assurant une condition physique et espèce mentale l'activité du corps en fonction des conditions spécifiques de l'existence humaine à un moment donné.

En termes simples, cette fonction permet au système nerveux autonome de mobiliser les ressources énergétiques du corps pour préserver la vie et la santé humaine, ce qui est nécessaire, par exemple, dans une situation extrême.

Dans le même temps, les fonctions du système nerveux autonome s'étendent à l'accumulation et à la « redistribution » de l'énergie, en fonction de l'activité d'une personne à un moment donné, c'est-à-dire qu'il assure le repos normal du corps et l'accumulation de force.

Selon les fonctions exercées, le système nerveux autonome est divisé en deux sections - parasympathique et sympathique, et anatomique - en segmentaire et suprasegmentaire.

La structure du système nerveux autonome. Cliquez sur l'image pour la voir en taille réelle.

Service ANS suprasegmentaire

C'est, en fait, le département principal donnant des commandes au segmentaire. Selon la situation et les conditions environnement externe il "comprend" le département parasympathique ou sympathique. La division suprasegmentaire du système nerveux autonome humain comprend les unités fonctionnelles suivantes :

  1. Formation réticulaire du cerveau... Il abrite les voies respiratoires et les centres qui contrôlent l'activité. du système cardio-vasculaire responsable du sommeil et de l'éveil. C'est une sorte de « tamis » qui contrôle les impulsions entrant dans le cerveau, principalement pendant le sommeil.
  2. Hypothalamus... Régule la relation entre somatique et activité végétative... Il contient les centres les plus importants qui maintiennent des indicateurs constants et normaux pour le corps, la température corporelle, la fréquence cardiaque, la pression artérielle, fond hormonal ainsi que le contrôle des sentiments de satiété et de faim.
  3. Système limbique... Ce centre contrôle l'apparition et l'extinction des émotions, régule la routine quotidienne - sommeil et éveil, est responsable du maintien de l'espèce, de l'alimentation et du comportement sexuel.

Étant donné que les centres de la division suprasegmentaire du système nerveux autonome sont responsables de l'apparition de toutes les émotions, à la fois positives et négatives, il est tout à fait naturel qu'il soit tout à fait possible de faire face à la violation de la régulation autonome par le contrôle même des émotions :

  • affaiblir ou tourner dans un sens positif le cours de diverses pathologies;
  • arrêter syndrome douloureux, calmez-vous, détendez-vous;
  • tout seul, sans aucun médicaments pour faire face non seulement aux manifestations psycho-émotionnelles, mais aussi physiques.

Ceci est confirmé par les données statistiques : environ 4 patients sur 5 diagnostiqués avec un VSD sont capables de se rétablir sans avoir recours à des médicaments auxiliaires ou à des procédures médicales.

Apparemment, attitude positive et l'autohypnose aident les centres végétatifs à faire face de manière indépendante à leurs propres pathologies et à sauver une personne des manifestations désagréables de la dystonie végétative-vasculaire.

Département ANS segmentaire

Le département végétatif segmentaire est contrôlé par le suprasegmental, c'est une sorte d'« organe exécutif ». Selon les fonctions exercées, la division segmentaire du système nerveux autonome est divisée en sympathique et parasympathique.

Chacun d'eux a une partie centrale et périphérique. La section centrale est constituée de noyaux sympathiques situés à proximité immédiate de la moelle épinière et de noyaux parasympathiques crâniens et lombaires. Le service périphérique comprend :

  1. branches, fibres nerveuses, branches végétatives sortant de la moelle épinière et du cerveau ;
  2. les plexus végétatifs et leurs nœuds ;
  3. le tronc sympathique avec ses nœuds, ses branches de connexion et inter-nodales, ses nerfs sympathiques ;
  4. nœuds terminaux de la division parasympathique du système nerveux autonome.

De plus, certains organes individuels sont "équipés" de leurs propres plexus et terminaisons nerveuses, et effectuent leur régulation sous l'influence du service sympathique ou parasympathique, et de manière autonome. Ces organes comprennent les intestins, la vessie et quelques autres, et leurs plexus nerveux sont appelés la troisième division métasympathique du système nerveux autonome.

La section sympathique est représentée par deux troncs longeant toute la colonne vertébrale - gauche et droite, qui régulent l'activité des organes appariés du côté correspondant. Une exception est la régulation de l'activité du cœur, de l'estomac et du foie : ils sont contrôlés par deux troncs en même temps.

Dans la plupart des cas, le service sympathique est responsable des processus excitateurs ; il domine lorsqu'une personne est éveillée et active. De plus, c'est lui qui « prend la responsabilité » du contrôle de toutes les fonctions corporelles dans des conditions extrêmes ou situation stressante- mobilise toutes les forces et toute l'énergie du corps pour une action décisive afin de préserver la vie.

Le système nerveux autonome parasympathique agit dans la direction opposée au sympathique. Il n'excite pas, mais inhibe les processus internes, à l'exception de ceux qui se produisent dans les organes. système digestif... Il assure la régulation lorsque le corps est au repos ou en sommeil, et c'est grâce à son travail que le corps parvient à se reposer et à accumuler de la force, faire le plein d'énergie.

Divisions sympathique et parasympathique

Le système nerveux autonome contrôle tous les organes internes et peut à la fois stimuler leur activité et se détendre. La NA sympathique est responsable de la stimulation. Ses principales fonctions sont les suivantes :

  1. rétrécir ou tonifier vaisseaux sanguins, accélération du flux sanguin, augmentation de la pression artérielle, température corporelle;
  2. augmentation de la fréquence cardiaque, organisation d'une nutrition supplémentaire pour certains organes;
  3. ralentir la digestion, réduire la motilité intestinale, réduire la production de sucs digestifs;
  4. réduit les sphincters, réduit la sécrétion glandulaire;
  5. dilate la pupille, active mémoire à court terme, améliore l'attention.

Contrairement au système sympathique, le système nerveux autonome parasympathique « s'active » lorsque le corps se repose ou dort. elle ralentit processus physiologiques dans presque tous les organes, se concentre sur la fonction de stockage d'énergie et nutriments... Elle affecte les organes et les systèmes comme suit :

  1. réduit le tonus, dilate les vaisseaux sanguins, ce qui réduit le niveau de pression artérielle, ralentit la circulation sanguine dans le corps processus métaboliques, la température corporelle diminue;
  2. la fréquence cardiaque diminue, la nutrition de tous les organes et tissus du corps diminue;
  3. la digestion est activée: les sucs digestifs sont activement produits, la motilité intestinale augmente - tout cela est nécessaire à l'accumulation d'énergie;
  4. la sécrétion des glandes augmente, les sphincters se détendent, ce qui nettoie le corps;
  5. la pupille se rétrécit, l'attention est dispersée, la personne ressent de la somnolence, de la faiblesse, de la léthargie et de la fatigue.

Les fonctions normales du système nerveux autonome sont maintenues principalement grâce à une sorte d'équilibre entre les divisions sympathique et parasympathique. Sa violation est la première et principale impulsion au développement de la dystonie neurocirculatoire ou végétative-vasculaire.

La structure du système nerveux autonome qui contrôle nos organes indépendamment de la conscience, de sa fonction. Participation aux réactions adaptatives du corps. Le mécanisme de transmission d'un influx nerveux (structure de la synapse). L'acétylcholine et la noradrénaline sont les principaux médiateurs de ce système et de leurs effets.

Pourquoi ne pouvons-nous pas arrêter notre propre cœur à volonté ou arrêter le processus de digestion des aliments dans l'estomac, pourquoi une peur soudaine fait-elle battre le cœur plus vite ? Il existe une partie distincte du système nerveux humain qui contrôle de nombreuses fonctions involontaires de notre corps. On l'appelle système nerveux autonome ... C'est le système nerveux autonome, dont l'activité n'est pas contrôlée par notre conscience. Ce système contrôle l'activité de diverses glandes, la contraction des muscles lisses, la fonction rénale, la contraction cardiaque et de nombreuses autres fonctions.

Le système nerveux autonome maintient la pression artérielle, la transpiration, la température corporelle, les processus métaboliques, l'activité des organes internes, des vaisseaux sanguins et lymphatiques au niveau fixé par la nature. Ensemble avec Système endocrinien , dont nous parlerons dans le chapitre suivant, il régule la constance de la composition du sang, de la lymphe, du liquide tissulaire ( environnement interne ) dans le corps, contrôle métabolisme et interagit corps individuels dans les systèmes organiques (respiration, circulation sanguine, digestion, excrétion et reproduction).

La structure du système nerveux autonome.

Leurs fonctions, en règle générale, sont opposées (figure 1.5.17). Comme le montre la figure 1.5.17, si les nerfs de la section sympathique stimulent une sorte de réaction, alors les nerfs de la section parasympathique la suppriment. Ces processus d'influence multidirectionnelle les uns sur les autres finissent par s'équilibrer mutuellement, de sorte que la fonction est maintenue au niveau approprié. C'est sur l'excitation ou l'inhibition de l'un de ces contraires dans leur sens d'influence que se dirige souvent l'action des drogues.

L'excitation des nerfs sympathiques provoque une vasodilatation du cerveau, de la peau, des vaisseaux périphériques; pupille dilatée; déclin fonction excrétrice glandes salivaires et renforcement - sueur; expansion des bronches; accélération et intensification des contractions cardiaques; contraction des muscles qui soulèvent les cheveux; affaiblissement de la motilité de l'estomac et des intestins; augmentation de la sécrétion d'hormones surrénales; relaxation de la vessie; a un effet stimulant sur les organes génitaux, provoque la contraction de l'utérus. Les fibres nerveuses parasympathiques donnent des « ordres » qui sont inversés dans leur sens : par exemple, les vaisseaux et la pupille - se rétrécir, les muscles de la vessie - se contracter, etc.

Le système nerveux autonome est très sensible aux influences émotionnelles. Tristesse, colère, anxiété, peur, apathie, excitation sexuelle - ces conditions provoquent des modifications des fonctions des organes sous le contrôle du système nerveux autonome. Par exemple, une frayeur soudaine fait battre le cœur plus vite, la respiration devient plus fréquente et plus profonde, du glucose est libéré dans le sang par le foie, la sécrétion de suc digestif s'arrête et la bouche sèche apparaît. Le corps se prépare à réagir rapidement au danger et, si nécessaire, à se défendre. Ainsi, avec un stress émotionnel et une excitation prolongés et forts, ils développent maladies graves, comme le: hypertension, maladie coronarienne, ulcère de l'estomac et plein d'autres.

Imaginez marcher dans une région vallonnée. Tant que la route passe le long de sa partie plate, vous marchez lentement, votre respiration est régulière et votre cœur bat calmement. De plus, chaque cellule du corps se souvient toujours de la programmation génétique mode optimal son fonctionnement et s'efforce en outre de le maintenir comme référence. Nous avons déjà mentionné que la propriété d'un organisme vivant d'exercer des activités visant à maintenir la constance de l'environnement interne est appelée homéostasie .

Ensuite, la route a monté et, dès que cela s'est produit, votre corps a commencé à faire un travail supplémentaire pour surmonter la force de gravité. Pour effectuer ce travail, toutes les cellules du corps qui y participent ont besoin d'une énergie supplémentaire, fournie en augmentant le taux de combustion des substances énergivores que la cellule reçoit du sang.

Au moment où la cellule commence à brûler ces substances plus qu'elle n'apporte de sang à un débit sanguin donné, elle informe le système nerveux autonome d'une violation de sa composition constante et d'un écart par rapport à la référence état énergétique... Dans le même temps, les divisions centrales du système nerveux autonome forment action de contrôle, conduisant à un complexe de changements pour restaurer la privation d'énergie : augmentation de la respiration et des contractions cardiaques, dégradation accélérée des protéines, des graisses et des glucides, etc. (Figure 1.5.18).

Graphique 1.5.18. Modèle fonctionnel pour décrire le système nerveux autonome

En conséquence, en raison d'une augmentation de la quantité d'oxygène entrant dans le corps et du débit sanguin, la cellule participant au travail passe à un nouveau régime, dans lequel elle cède plus d'énergie dans des conditions d'augmentation activité physique, mais aussi en consomme plus autant qu'il est nécessaire pour maintenir l'équilibre énergétique, procurant à la cellule un état confortable. Ainsi, nous pouvons conclure :

Et, bien qu'il agisse de manière autonome, c'est-à-dire que l'extinction de la conscience n'entraîne pas l'arrêt de son travail (vous continuez à respirer et le cœur bat régulièrement), il réagit aux moindres changements dans le travail du système nerveux central. Elle peut être qualifiée de « sage compagne » du système nerveux central. Il s'avère que l'activité mentale et émotionnelle est également un travail effectué en raison de la consommation d'énergie supplémentaire par les cellules du cerveau et d'autres organes. En même temps, d'autres cellules fonctionnent, mais des processus similaires à ceux décrits précédemment se produisent avec elles.

Pour ceux qui souhaitent étudier plus en détail le travail du système nerveux autonome, nous donnons sa description plus en détail.

Comme nous l'avons dit plus haut, le système nerveux autonome est représenté dans services centraux noyaux sympathiques et parasympathiques situés dans le cerveau et la moelle épinière, et à la périphérie - fibres nerveuses et nœuds (ganglions).

Les fibres nerveuses qui composent les branches et les branches de ce système divergent dans tout le corps, accompagnées d'un réseau de vaisseaux sanguins. Leur longueur totale est d'environ 150 000 km.

Dans notre corps, tous les tissus et organes internes « subordonnés » au système nerveux autonome sont alimentés par des nerfs ( innervé ), qui, comme des capteurs, collectent des informations sur l'état du corps et les transmettent aux centres appropriés, et à partir d'eux, ils transmettent des influences correctives à la périphérie.

Tout comme le système nerveux central, le système autonome possède des fonctions sensibles ( afférent ) terminaisons (entrées), assurant l'émergence de sensations, et exécutives (motrices, ou efférent ) terminaisons qui transmettent les influences modificatrices du centre au corps exécutif. Physiologiquement, ce processus s'exprime dans l'alternance de processus d'excitation et d'inhibition, au cours desquels la transmission de l'influx nerveux se produit dans les cellules du système nerveux ( neurones ).

La transition d'un influx nerveux d'un neurone à un autre ou des neurones aux cellules des organes exécutifs (effecteurs) s'effectue aux points de contact des membranes cellulaires, appelés synapses (Figure 1.5.19). Le transfert d'informations est effectué par des substances intermédiaires chimiques spéciales ( médiateurs ), sécrétée par les terminaisons nerveuses fente synaptique ... Dans le système nerveux, ces substances sont appelées neurotransmetteurs .

Au repos, ces neurotransmetteurs, produits dans les terminaisons nerveuses, sont localisés dans des vésicules spéciales. Essayons de considérer brièvement le travail de ces médiateurs dans la figure 1.5.20. Classiquement (puisque cela prend quelques fractions de seconde), l'ensemble du processus de transfert d'informations peut être divisé en quatre étapes. Dès qu'une impulsion arrive à la terminaison présynaptique, à l'intérieur membrane cellulaire en raison de l'entrée d'ions sodium, une charge positive se forme et les vésicules avec un médiateur commencent à se rapprocher de la membrane présynaptique (stade I sur la figure 1.5.20). Au deuxième stade, le médiateur est libéré dans la fente synaptique des vésicules au point de leur contact avec la membrane présynaptique. Après isolement des terminaisons nerveuses (stade II), le neurotransmetteur pénètre dans la fente synaptique en la diffusion et se lie à ses récepteurs sur la membrane postsynaptique de la cellule organe exécutif ou autre cellule nerveuse(étape III). L'activation des récepteurs déclenche des processus biochimiques dans la cellule, entraînant une modification de son état fonctionnel en fonction du signal reçu des liaisons afférentes. Au niveau des organes, cela se manifeste par la contraction ou le relâchement des muscles lisses (rétrécissement ou dilatation des vaisseaux sanguins, augmentation ou ralentissement et renforcement ou affaiblissement des contractions cardiaques), la sécrétion, etc. Et, enfin, au stade IV, la synapse retourne à un état dormant soit en raison de la destruction du médiateur par des enzymes dans la fente synaptique, soit en raison de son transport vers la terminaison présynaptique. Le signal pour arrêter la libération du médiateur est son excitation des récepteurs de la membrane présynaptique.

Graphique 1.5.20. Fonctionnement des synapses :

I - l'entrée de l'influx nerveux; II - libération d'un médiateur dans la fente synaptique; III - interaction avec les récepteurs de la membrane postsynaptique; IV - le "destin" du médiateur dans la fente synaptique - le retour de la synapse à un état de repos

1- saisie inversée du médiator ; 2 - destruction du médiateur par l'enzyme ; 3- excitation des récepteurs présynaptiques

Comme nous l'avons déjà dit, dans le système nerveux autonome, les informations sont transmises principalement à l'aide de neurotransmetteurs - l'acétylcholine et la norépinéphrine. Par conséquent, les voies de transmission et les synapses sont appelées cholinergiques (médiateur - acétylcholine) ou adrénergiques (médiateur - noradrénaline). De même, les récepteurs avec lesquels l'acétylcholine se lie sont appelés récepteurs cholinergiques , et les récepteurs de la noradrénaline -

Les récepteurs adrénergiques, en raison de leur sensibilité différente aux composants chimiques, sont subdivisés en récepteurs adrénergiques alpha et bêta, qui ont également plusieurs variétés, selon la localisation.

Un réseau de fibres nerveuses imprègne tout corps humain ainsi, les récepteurs de la choline et adrénergiques sont localisés dans tout le corps. Une impulsion nerveuse qui se propage dans tout le réseau nerveux ou son faisceau est perçue comme un signal d'action par les cellules qui ont les récepteurs appropriés. Et, bien que les récepteurs cholinergiques soient localisés dans une plus grande mesure dans les muscles des organes internes ( tube digestif, système génito-urinaire, yeux, cœur, bronchioles et autres organes) et les récepteurs adrénergiques - dans le cœur, les vaisseaux sanguins, les bronches, le foie, les reins et les cellules adipeuses, ils peuvent être trouvés dans presque tous les organes. Les impacts dans lesquels ils interviennent sont très divers.

Médicaments affectant différents types récepteurs seront présentés au chapitre 3.2.

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